Les quotidiens marocains parus ce mercredi se focalisent sur nombre de sujets notamment la commission d’investigation sur la situation sanitaire au Maroc et la relance de l’économie nationale.+L’Economiste+ commente l’appel des députés à la mise en place d’une mission parlementaire qui devrait se rendre sur place et s’informer de la capacité des hôpitaux à faire face à une deuxième vague de la pandémie.
La démarche des élus ne peut qu’améliorer la situation, comme chaque fois que des témoignages et des informations fiables sont rendus publics, estime le journal, rappelant que « théoriquement, le Maroc a un texte sur l’accès à l’information que nul département public ne peut refuser aux citoyens ».
De son côté, +Aujourd’hui le Maroc+ prévient que mieux vaut se « préparer dès maintenant pour éviter un faux départ en 2022 », soulignant qu’au Maroc, comme ailleurs, le retour à la normale sur le plan économique n’est pas prévu avant 2022 dans le meilleur des cas.
D’ici là, il faudra mettre de côté les contraintes et autres impératifs classiques en matière de fondamentaux macro-économiques et se concentrer sur l’essentiel qui est la survie et le sauvetage d’un plus grand nombre de secteurs, d’entreprises et d’emplois, soutient la publication, ajoutant que c’est à cela que devront servir les 120 milliards de DH annoncés dans le dernier discours du trône et que le gouvernement s’est empressé de mettre en application.
A côté de cette inédite et méga opération de sauvetage, le gouvernement s’attellera à l’activation de réformes structurelles importantes qui étaient mises en veilleuse, ou du moins très en retard, depuis fort longtemps, poursuit le quotidien, citant notamment la reconfiguration du tissu des entreprises publiques et la généralisation des couvertures sociales à un plus grand nombre de citoyens.
+Al Ahdath Al Maghribia+ fait remarquer que face à la multiplication du nombre de décès parmi les personnes atteintes du Covid-19, un climat de peur et de panique règne depuis quelques jours sur le pays. En effet, les citoyens appréhendent avec inquiétude les statistiques officielles du ministère de la Santé.
Un record a été enregistré au niveau des décès, a annoncé la tutelle lundi dernier, en fin de journée: 19 cas répertoriés en l’espace de 24 h. Ainsi, la létalité globale franchit, pour la première fois, le palier des 400 cas. Le journal souligne que les cas critiques sous surveillance médicale atteignent les 79 cas, dont 14 maintenus sous respiration artificielle.