Les quotidiens marocains parus ce mardi se focalisent sur nombre de sujets notamment la campagne de vaccination anti-covid, le nouveau financement de la banque mondiale au Maroc et les défis de l’industrie pharmaceutique.+Al Ahdath Al Maghribia+ croit savoir que les autorités sanitaires envisagent d’administrer, à partir de la première semaine d’octobre prochain, une dose de rappel du vaccin anti-covid-19 aux personnels de la santé, aux personnes atteintes de maladies chroniques et aux personnes âgées. Fin septembre, le Maroc aura vacciné 55% de la population.
Le comité scientifique a recommandé de n’administrer cette dose aux groupes concernés que quatre semaines au moins après la deuxième dose, fait savoir le quotidien.
+Le Matin+ rapporte que le Conseil des administrateurs de la Banque mondiale doit approuver ce mardi 7 septembre un nouveau financement en faveur du Maroc. Il s’agit d’un prêt de 300 millions de dollars au profit du ministère des Finances destiné à financer un nouveau programme « Performance du secteur public marocain Ennajaâ».
Ce Prêt-Programme axé sur les résultats (PPR) vise à accélérer la réforme administrative, améliorer la performance et la transparence des opérations gouvernementales de base. Selon une source officielle, citée par le journal, l’atteinte de cet objectif s’appuiera sur les résultats des programmes antérieurement mis en œuvre, dont principalement le Plan national de réforme administrative (PNRA, 2018-2021), le Plan national de dématérialisation des marchés publics, le Plan d’action stratégique 2017-2021 de la Direction générale des impôts et la Note d’orientation générale pour le développement du digital 2025.
+L’Economiste+ indique que la norme relative au tabac sera bel et bien appliquée. Les cigarettes vendues au Maroc devront donc être conformes aux standards internationaux. Le changement qui s’annonce dans le domaine de la fabrication des cigarettes n’est pas anodin. De lourdes implications sont attendues par les distributeurs.
En effet, les fumeurs habitués à consommer des cigarettes avec une haute teneur en goudron et nicotine remarqueront aisément une différence. Mais la chose que redoutent les distributeurs, c’est l’effet d’éviction qui pousserait les fumeurs à changer leur marque de cigarettes préférée, relève le quotidien.
+L’Opinion+ fait observer que l’industrie pharmaceutique nationale a réalisé en 2020 un chiffre d’affaires de 15 milliards de DH (1 euro = 10,2 DH), ce qui représente 1,5% du PIB et 5,2% du tissu industriel.
Selon la publication, le Maroc accuse toujours un grand retard en matière d’industrie pharmaceutique, sachant qu’il faisait figure de précurseur régional. Tout le défi pour l’industrie pharmaceutique reste d’atteindre un niveau de production à même d’assurer l’autonomie du Royaume en termes de médicaments et produits médicaux de base, tout en injectant de la valeur ajoutée dans cette production, notamment en termes de brevets scientifiques.