Les récentes attaques sanglantes perpétrées par des groupes armés au Nigeria ont laissé un lourd tribut, avec plus de 160 personnes tuées et des centaines de blessés. Les autorités locales ont déclaré que ces attaques, coordonnées et d’une violence inouïe, ont frappé plusieurs villages de l’État du Plateau, exacerbant les tensions religieuses et ethniques déjà préexistantes dans la région.
Monday Kassah, président du conseil du gouvernement de Bokkos, a rapporté que les assaillants, qualifiés localement de « bandits », ont ciblé plus de 20 villages, incendiant de nombreuses maisons. Les récits des survivants dépeignent une nuit de terreur, avec des captures, des blessures, et des pertes humaines déchirantes.
Face à cette escalade de violence, des voix se sont élevées pour appeler à une action internationale. L’ONG Amnesty International a critiqué les autorités nigérianes, soulignant leur échec récurrent à mettre un terme à ces attaques dans l’État du Plateau. La population des régions du nord-ouest et du centre vit dans la crainte des groupes jihadistes et des bandes criminelles, créant une crise sécuritaire et humanitaire profonde.
Les autorités nigérianes ont promis de « punir » les responsables de ces attaques, mais les appels à des mesures plus décisives se font entendre. Le président Bola Ahmed Tinubu, qui a pris ses fonctions en mai dernier, a placé la lutte contre l’insécurité au sommet de son programme, mais les défis persistants mettent en évidence la nécessité d’une action plus concertée.
Alors que la situation reste tendue et que des tirs de pistolet résonnent encore, il devient impératif que la communauté internationale s’engage à soutenir le Nigeria dans ses efforts pour rétablir la paix et la sécurité. Les appels à la solidarité et à l’aide humanitaire se multiplient, soulignant l’urgence d’une réponse collective pour atténuer la souffrance des communautés affectées et prévenir de futures tragédies.