Les États-Unis font don de 1 173 510 doses de Pfizer à la Côte d’Ivoire

Les États-Unis ont fait don de 1 173 510 doses supplémentaires du vaccin Pfizer à la Côte d’Ivoire par le biais de l’initiative Covax, rapporte l’Ambassade américaine à Abidjan dans une note.

Selon cette note, les doses sont arrivées en deux lots, l’un le 8 novembre et l’autre le 10 novembre. « Ce don a été fait par les États-Unis en toute sécurité, équitablement et sans conditions, dans le seul but de sauver des vies », souligne la note. 

Ce don porte ainsi à 2 727 270 le nombre total de doses du vaccin Pfizer que les États-Unis ont donné à la Côte d’Ivoire depuis août 2021.

« Les dons des États-Unis, portant à plus de 2 7 millions de vaccins Pfizer à la Côte d’Ivoire, représentent le ferme soutien américain aux efforts ivoiriens pour atténuer les effets néfastes de la pandémie sur la santé et l’économie », a déclaré l’Ambassadeur des États-Unis en Côte d’Ivoire, Richard Bell. 

« Toute personne éligible est encouragée à se protéger et à protéger ses proches en se faisant vacciner », a ajouté le diplomate américain.

Pour lui, « des vaccins sûrs et efficaces sont notre meilleur outil pour mettre fin à cette pandémie, et les États-Unis se sont engagés à acheter et à faire don de 1,1 milliard de doses de vaccins contre la Covid-19 dans le monde ».  A ce jour, les États-Unis ont livré plus de 234 millions de doses de vaccins à plus de 100 pays.

 «Les États-Unis sont déterminés à apporter la même urgence aux efforts de vaccination internationaux, que celle dont nous avons fait preuve chez nous.  Nous partageons ces vaccins afin de sauver des vies et de montrer la voie au monde pour mettre fin à cette pandémie», avait dit le président des Etats-Unis Joe Biden, cité dans cette note.

« Les États-Unis se réjouissent de poursuivre leur collaboration avec le gouvernement de Côte d’Ivoire dans la lutte contre le COVID-19, le VIH/SIDA, l’Ebola et d’autres menaces sanitaires mondiales », conclut l’Ambassade dans sa note d’information.

Plaidoyer pour le développement de la prospective en Afrique

Les pays africains peuvent s’appuyer sur la prospective pour concrétiser leurs efforts de développement, selon des chercheurs sénégalais.Les Africains doivent avoir leur propre regard sur le futur. Mais cela ne peut pas se faire de manière hasardeuse, a soutenu Dr Alioune Sall, Directeur de l’Institut des futurs africains basé en Afrique du Sud. 

« La représentation du futur par les Africains ne doit pas non plus se faire sur la base d’un simple souhait. Elle doit se faire avec une démarche rigoureuse permettant d’explorer le futur sans complaisance ni avec cruauté. Elle doit être basée sur la prospective (qui vise, par une approche rationnelle et holistique, à préparer le futur de l’être humain) qui peut aider à rentabiliser les lourds investissements de l’Afrique », a affirmé Dr Sall au cours d’un Webinaire sur « Discours et pratiques de la prospective en Afrique ».

Organisé par l’Initiative prospective agricole et rurale (Ipar) et le Rapport alternatif sur l’Afrique (R.A.S.A), le panel virtuel a réuni une centaine de participants.

Poursuivant, Dr Alioune Sall a souligné qu’il faut en Afrique une méthode d’exploration du futur et une collaboration entre théoriciens et praticiens de la prospective pour une transformation socio-économique au bénéfice des populations africaines.

Pour Dr Laure Tall, Directrice de recherche de l’Ipar, la prospective peut permettre à l’Afrique de se projeter dans le futur et optimiser ces ressources. Dans ce cadre, elle a donné l’exemple des recherchées menées par sa structure pour mettre fin aux problèmes d’eau dans la zone des Niayes. « Quand on parle aux décideurs, aux agriculteurs ou aux consommateurs, il faut leur montrer comment arriver dans un futur meilleur. Et la prospective peut aider en cela », a-t-elle dit.

« Dans ce contexte post-Covid-19, il est important de donner aux Africains la capacité de penser l’avenir de l’Afrique par eux-mêmes et pour eux-mêmes. Il faut des outils de la prospective pour construire un avenir radieux du continent », a conclu Nadjirou Sall, président du Conseil national de coopération et de concertation des ruraux (Cncr).

Le Roi Mohammed VI reçoit le président gabonais

Le Roi Mohammed VI a reçu, jeudi à Bouznika (banlieue de Rabat), le Président gabonais Ali Bongo Ondimba, qui effectue une visite au Maroc.Cette rencontre traduit le caractère exemplaire du partenariat maroco-gabonais, ainsi que les relations d’amitié qu’entretiennent les peuples des deux pays.

Depuis de longue date, le Maroc et le Gabon entretiennent une excellente relation politique qui s’est reflétée sur le plan économique comme en témoignent la forte présence des entreprises marocaines en terre gabonaise avec des investissements couvrant les secteurs les plus stratégiques.

Aussi, le Royaume se positionne en tant qu’important pourvoyeur d’investissements directs étrangers (IDE) au Gabon. Plusieurs entreprises marocaines investissent dans de nombreux secteurs de l’économie gabonaise, notamment dans les banques, l’agriculture, les télécommunications, la microfinance, les infrastructures, le transport, et le BTP.

Rabat va abriter le siège l’Union panafricaine de la jeunesse

L’accord de siège de l’Union panafricaine de la jeunesse (UPJ) a été signé, ce jeudi à Rabat, par le ministre marocain de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, Mohamed Mehdi Bensaïd, , et le président de l’UPJ, Aliou Oumarou, en présence de Souleymane Satigui Sidibé, secrétaire général de l’UPJ.Dans une déclaration à la presse à l’issue de la signature de cet accord, M. Oumarou a affirmé que “la jeunesse panafricaine est très honorée de l’engagement manifeste du Roi Mohammed VI qui a toujours soutenu la jeunesse africaine, qui se retrouvera avec une très grande fierté au sein de sa deuxième famille, ici au Maroc”.

De son côté, M. Bensaid a rappelé que la ville de Rabat sera l’année prochaine la capitale africaine de la culture et nous allons mettre en place des programmes au profit des jeunes et de la jeunesse africaine, ajoutant que l’installation du siège de l’UPJ à Rabat favorisera davantage “un échange d’expériences qui sera utile au développement de chaque pays et de la jeunesse africaine”.

Il a aussi souligné l’importance de la présentation aux jeunes panafricains les expériences du Maroc dans le domaine de la promotion des jeunes.

Dans un communiqué de presse, le ministère de la Jeunesse indique que “le Maroc se félicite de la décision du Conseil Exécutif de l’Union Panafricaine de la Jeunesse amendée le 10 novembre 2020, prévoyant le transfert de son siège central au Maroc”.

Et de souligner que l’UPJ a notamment pour missions de promouvoir ses valeurs et ses principes, notamment ceux liés à la paix, à la démocratie et au développement durable en vue de réaliser l’intégration africaine.

Maroc : Les recommandations du Conseil de la concurrence pour mieux réguler le marché de l’enseignement privé

Saisi par le président de la Chambre des représentants, le Conseil de la concurrence vient de livrer son diagnostic sur les règles de concurrence dans les établissements d’enseignement privé.Dans son avis, le conseil pointe l’existence de différences notables entre les opérateurs de l’enseignement scolaire privé, en termes de qualité de prestations offertes.

L’un des points de divergence, notamment entre les écoles et les parents d’élèves, concerne les prix pratiqués et les frais des services facturés. «Pour les représentants des parents d’élèves, la tarification des services éducatifs doit être conforme à des normes réglementées et à des mécanismes transparents, loin d’une optique de «marchandisation» des services aux fins de garantir aux investisseurs des marges commerciales confortables. Les propositions formulées dans ce cadre ont essentiellement porté sur l’adoption d’un barème de prix selon la classification des établissements à l’instar de la pratique constatée dans le secteur hôtelier», disent les responsables auditionnés par le Conseil.

Ainsi, le Conseil appelle l’État à mieux encadrer l’enseignement privé en termes de normes garantissant la qualité des services. Cela à travers notamment l’adoption d’un nouveau cadre contractuel définissant les objectifs et les responsabilités entre les établissements scolaires privés, l’État et ses organes; la révision du cadre juridique pour accompagner les changements que connait le marché de l’enseignement scolaire privé et répondre aux nouveaux défis auxquels est confronté le système éducatif national; ainsi que la mise en place des mécanismes à même de renforcer la dynamique concurrentielle entre les différents opérateurs sur le marché de l’enseignement scolaire privé.

Le conseil estime nécessaire de jeter les fondements d’un système intégré de contrôle et d’évaluation de la performance de ces établissements, d’établir un système d’autorisation transparent garantissant des conditions unifiées et non-discriminatoires dans le traitement des demandes d’autorisation, et de fixer des normes précises pour contrôler la qualité des services rendus.

D’où, a-t-il poursuivi, l’urgence de passer à un nouveau modèle de concurrence dans ledit marché, fondé sur une grande contractualisation entre l’État, le secteur privé et les régions en vue d’améliorer et de généraliser le service.

Ce modèle nécessite également l’adoption d’un cadre juridique et réglementaire pour suivre le rythme des changements que connaît le marché, et la mise en place d’une politique territoriale globale pour la gestion du secteur à lier à des modèles régionaux de développement, en vue de garantir une répartition juste et équitable, précise le conseil de la concurrence.

Maroc/Emploi : 250.000 bénéficiaires du nouveau programme « Awrach »

Près de 250.000 personnes devraient bénéficier, en 2022 et 2023, d’ « Awrach », un programme en cours de finalisation pour permettre aux jeunes de profiter d’emplois temporaires. C’est ce que le ministre de l’emploi, Younes Sekkouri, a indiqué, ce jeudi, lors du Conseil de gouvernement.Cité par le ministre délégué chargé des Relations avec le parlement, porte-parole du gouvernement, Mustapha Baitas, lors d’un point de presse tenu à l’issue du Conseil de gouvernement, Sekkouri a fait savoir que le gouvernement a alloué une enveloppe budgétaire de 2,25 milliards de dirhams à « Awrach » au titre de l’année 2022 et ce, dans le cadre de son action d’accompagnement des jeunes hors du marché de l’emploi et de facilitation de leur intégration économique.

Les 125.000 emplois créés en 2022 seront des emplois temporaires, en particulier pour procurer des revenus aux personnes fortement impactées par la pandémie. Il s’agit, comme il l’a précisé, d’un chiffre ambitieux. « Nous sommes dans une phase avancée en termes d’organisation opérationnelle et procédurale », mais le circuit complet n’a pas encore été verrouillé. Il le sera après les multiples réunions prévues avec les différents partenaires.

Selon le ministre, « ce programme s’adresse aux personnes diplômées et non diplômées, notamment celles qui ont été impactées par la crise du Covid. Toutes les catégories de personnes sont concernées, et aucune n’est à exclure », a-t-il ajouté.

Pour lui, il faut insister sur la nécessité « de prendre en considération le genre et d’inclure les femmes, tout en étudiant les activités auxquelles celles-ci pourront s’atteler ». Concernant les types d’emplois et les secteurs visés, il a souligné que « la création de ces emplois sera basée sur les besoins de chaque région. Il faut qu’il y ait des employeurs qui expriment des besoins dans des secteurs donnés.

Dans le cadre du programme « Forsa » pour le soutien des initiatives des jeunes, « 12.500 autoentrepreneurs bénéficieront de l’accompagnement du ministère pour la création de leurs entreprises », a indiqué le ministre, précisant que « le nombre de jeunes accompagnés jusqu’à présent, qui est de 3.000 annuellement, sera multiplié par quatre. « Cet accompagnement consiste en des formations et orientations pour structurer les projets et les développer, de la partie conception à la partie réalisation, grâce à « des prêts d’honneur plafonnés à 100.000 DH, remboursables sur 10 ans au maximum ». « L’accompagnement doit toutefois être de qualité », a-t-il ajouté, rappelant « l’échec de certaines expériences antérieures similaires suite à un problème d’autofinancement, à une mauvaise gestion ou autres. Les idées sont là mais parfois, elles ne marchent pas pour telle ou telle raison ».

Afrique : les diabétiques, plus vulnérables à la Covid-19

La pandémie du coronavirus est plus mortelle chez les Africains atteints de diabète selon une récente analyse de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).Le coronavirus a fait des ravages chez les personnes atteintes de maladies chroniques. En Afrique, les diabétiques sont ceux qui en ont le plus souffert selon l’OMS qui  a évalué les données issues de 13 pays et portant sur les affections sous-jacentes ou les comorbidités chez les Africains testés positifs à la Covid-19.

Selon l’organisme onusien, le taux de létalité de la pandémie est de 10,2% chez les patients diabétiques, contre 2,5% pour l’ensemble des patients atteints de Covid-19. Le taux de létalité chez les personnes atteintes de diabète était également deux fois plus élevé que chez les patients souffrant de n’importe quelle autre comorbidité. Les trois autres maladies sous-jacentes associées aux taux de létalité due à la Covid-19 les plus élevés incluent le VIH et l’hypertension.

« La Covid-19 envoie un message clair : la lutte contre l’épidémie de diabète en Afrique est à bien des égards tout aussi cruciale que la lutte contre la pandémie actuelle », a déclaré la Directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique la Dre Matshidiso Moeti, citée par le communiqué parvenu jeudi à APA.

« La pandémie de Covid-19 finira par s’estomper, mais l’on prévoit que l’Afrique enregistre dans les prochaines années la plus forte hausse de l’incidence du diabète dans le monde. Nous devons agir dès à présent pour prévenir de nouveaux cas, vacciner contre la Covid-19 les personnes souffrant de diabète et, chose non moins importante, recenser et soutenir les millions d’Africains qui ignorent qu’ils sont atteints par ce tueur silencieux », a-t-elle souligné.

Le diabète altère la capacité de l’organisme à produire ou à utiliser l’insuline, une substance essentielle pour empêcher une augmentation dangereuse du taux de sucre dans le sang. La maladie provoque une inflammation et une mauvaise circulation sanguine, qui accentuent toutes les deux le risque de complications liées à la Covid-19, dont le risque de décès.

Les pays ayant fourni des données pour cette analyse étaient le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, Eswatini, la Guinée, la Namibie, le Niger, l’Ouganda, la République démocratique du Congo, le Rwanda, le Sénégal, les Seychelles, Sao Tomé-et-Principe et le Tchad.

Environ 24 millions de personnes vivent avec le diabète en Afrique en 2021, selon la Fédération internationale du diabète, et le continent devrait connaître la plus forte augmentation du nombre de cas de diabète dans le monde. En effet, le nombre d’Africains souffrant de cette maladie devrait atteindre 55 millions d’ici à 2045, soit une augmentation de 134 % par rapport aux données disponibles en 2021.

L’Afrique est le continent comptant le plus grand nombre de personnes qui ne connaissent pas leur statut pour le diabète. On estime ainsi que 70 % des personnes diabétiques ne savent pas qu’elles sont touchées par cette maladie.

« Les responsables de la santé en Afrique devraient tirer parti de la disponibilité croissante de tests de diagnostic rapide à faible coût pour tester systématiquement les patients dans les centres de prise en charge du diabète afin de garantir une détection précoce de cette maladie et des soins appropriés», a suggéré le directeur du groupe organique Couverture sanitaire universelle/Maladies transmissibles et non transmissibles au Bureau régional de l’OMS pour l’Afrique, Dr Benido Impouma. « Ces centres peuvent également être des sites clés pour la vaccination », a-t-il ajouté.

Dès les premiers jours de la pandémie, les personnes atteintes de diabète ont été jugées prioritaires dans tous les pays du monde pour recevoir des doses de vaccin anti-Covid-19. L’Afrique a éprouvé des difficultés à appliquer cette stratégie, rapporte la note.

A en croire l’OMS, l’accès aux vaccins reste limité. Jusqu’à présent, affirme-t-elle, seulement 6,6 % de la population africaine est entièrement vaccinée contre la Covid-19, contre une moyenne mondiale de 40 % environ. Les données issues de 37 pays indiquent que, depuis mars 2021, plus de 6,5 millions de doses de vaccin anti-Covid-19 ont été administrées à des Africains présentant des comorbidités, soit 14 % de toutes les doses administrées jusqu’à présent.

Les efforts visant à donner la priorité aux personnes souffrant de comorbidités comme le diabète s’accélèrent, près de la moitié de ces 6,5 millions de doses ayant été administrées au cours des deux derniers mois. Cependant, beaucoup reste à faire pour que les personnes à haut risque reçoivent effectivement les vaccins dont elles ont besoin, souligne le document.

« Neuf mois après le début des campagnes de vaccination contre la Covid–19 en Afrique, nous sommes encore loin de l’objectif que nous nous sommes fixé concernant la protection de nos groupes les plus vulnérables », a déploré Dre Moeti. Elle ajoute qu’« il est urgent d’intensifier la vaccination et d’autres services essentiels destinés aux personnes à haut risque, y compris celles qui sont atteintes de diabète. »

Pour la responsable de l’OMS, tous les Africains exposés au diabète doivent avoir accès au dépistage. « Nous pouvons aussi empêcher le diabète de faire plus de victimes en faisant la promotion d’une alimentation saine et abordable et de la pratique régulière de l’exercice physique », a-t-elle dit.

Depuis le début de la pandémie de Covid-19, l’accès aux soins du diabète est sérieusement perturbé dans la Région africaine. Les confinements imposés pour limiter la propagation de la Covid-19, par exemple, ont entravé l’accès aux soins de santé et aux éléments de base d’une bonne prise en charge des patients diabétiques, tels que la surveillance systématique de la glycémie et une alimentation saine.

En vue d’améliorer l’accès équitable à des soins de qualité pour sujets diabétiques, l’OMS a lancé en avril 2021 le Pacte mondial contre le diabète. Cette initiative s’appuie sur les travaux entrepris ces dernières années pour déployer l’ensemble des interventions de l’OMS pour lutter contre les maladies non transmissibles (WHO PEN) dans le cadre des soins de santé primaires dans les milieux à faibles ressources.

À ce jour, 21 pays africains ont commencé à utiliser cet ensemble d’outils. Le Bénin, l’Érythrée, Eswatini, le Lesotho et le Togo ont réussi à transposer ces services à l’échelle nationale, assurant ainsi une couverture de l’ensemble des établissements de soins de santé primaires.

Importations alimentaires: niveau record des dépenses mondiales

La nouvelle édition des Perspectives de l’alimentation de la FAO se penche sur les facteurs de la hausse des prix des produits alimentaires, du fret et des intrants agricoles.Les échanges mondiaux de produits alimentaires se sont accélérés et sont sur le point d’atteindre leur plus haut niveau jamais enregistré tant en volume qu’en valeur, selon un nouveau rapport publié ce jeudi 11 novembre par l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO).

Le commerce mondial de produits alimentaires a fait preuve d’une «remarquable résilience face aux perturbations, tout au long de la pandémie de covid‑19», mais la hausse rapide des prix des produits alimentaires et de l’énergie pose d’importantes difficultés aux pays et aux consommateurs les plus pauvres, qui dépensent une part importante de leurs revenus dans ces produits de première nécessité, indique la FAO dans ses nouvelles Perspectives de l’alimentation.

Selon la FAO, les dépenses mondiales d’importations alimentaires devraient atteindre en 2021 leur plus haut niveau jamais enregistré, à savoir plus de 1.750 milliards d’USD, soit une augmentation de 14% par rapport à l’année précédente et 12% de plus que ce qui était prévu en juin 2021. Cette augmentation s’explique par la hausse des prix des denrées alimentaires échangées dans le monde et par le triplement des coûts du fret.

Les régions en développement représentent 40% du total des dépenses globales d’importations alimentaires, lesquelles devraient s’accroître de 20% dans ces régions par rapport à 2020. Une croissance encore plus importante est attendue dans les pays à faible revenu et à déficit vivrier, en raison de la hausse des prix, plus que de l’accroissement des volumes importés. 

Ces zones susmentionnées font face à une nette progression des prix des aliments de base, notamment les céréales, les graisses animales, les huiles végétales et les graines oléagineuses, tandis que ce sont les aliments à valeur élevée, notamment les fruits et légumes, les produits de la pêche et les boissons, qui sont les principaux responsables des hausses enregistrées dans les régions développées. 

La publication semestrielle sur les Perspectives de l’alimentation présente les analyses de la FAO sur les tendances en matière d’offre et de demande dans les marchés des principales denrées alimentaires de la planète, dont les céréales, les huiles végétales, le sucre, la viande, les produits laitiers et le poisson. Elle se penche également sur les tendances des marchés à terme et des coûts d’acheminement des produits alimentaires.

Les perspectives concernant la production mondiale des principales céréales restent solides, car des récoltes records de maïs et de riz sont attendues en 2021, mais l’utilisation de céréales pour la consommation humaine et l’alimentation animale devrait croître plus rapidement.

Après un bilan serré en 2020-2021, les premières prévisions concernant la campagne 2021-2022 indiquent une certaine amélioration de la situation en ce qui concerne l’offre globale de graines oléagineuses et de leurs produits dérivés, mais leurs stocks respectifs en fin de campagne pourraient rester en dessous de la moyenne.

La production mondiale de sucre en 2021-2022 devrait rebondir après trois années de contraction, mais elle devrait rester en deçà de la consommation mondiale. On prévoit un léger recul des échanges mondiaux de sucre, en raison de la faiblesse des disponibilités dans les principaux pays exportateurs et de la hausse des prix.

Un accroissement de la production mondiale de viande est attendu en 2021, principalement sous l’effet d’un rebond rapide de la production en Chine, en particulier de la viande porcine. Une expansion notable de la production, due à la demande, est prévue dans toutes les principales régions de production, à l’exception de l’Océanie. Un ralentissement de la croissance des échanges mondiaux de viande est possible, compte tenu de la baisse des importations prévue dans les premières régions importatrices, en particulier l’Asie et l’Europe. 

Quant au lait, sa production mondiale devrait progresser en 2021, car on envisage des hausses dans toutes les principales régions productrices, en premier lieu en Asie et en Amérique du Nord. Les échanges mondiaux de produits laitiers devraient également croître, compte tenu de la reprise économique actuelle qui fait suite aux perturbations que la covid-19 a provoquées sur les marchés. Toutefois, ces derniers mois, le taux de croissance des importations a fléchi, en raison de la hausse de la production intérieure et de la faiblesse de la demande des consommateurs.

Mathieu Mandeng, nouveau PCA de Standard Chartered Bank Côte d’Ivoire

M. Mathieu Mandeng, un banquier et financier chevronné, nanti de plus de deux décennies d’expériences, est le nouveau Président du Conseil d’Administration (PCA) de Standard Chartered Bank Côte d’Ivoire.

Déjà directeur général de Standard Chartered Bank Mauritius Ltd, PCA de quatre fonds de Standard Chartered Bank investissant en Inde, en Chine, au Nigeria, au Botswana, à Hong Kong et à l’Ile Maurice ainsi qu’administrateur non exécutif de Standard Chartered Bank Cameroun, sa nomination témoigne du charisme de l’homme et de son parcours de travailleur acharné.

Aujourd’hui, M. Mathieu Mandeng se voit confier la responsabilité du Conseil d’administration dont il était aussi membre, une marque de confiance et de reconnaissance pour la qualité de son leadership.

Homme de vision, d’excellence, M. Mandeng est un esprit brillant connu pour son pragmatisme, son sens élevé de collaboration et jouit d’un historique de performances commerciales record au sein des entités dont il a eu les rênes. 

Il est apprécié pour sa capacité à imaginer avec ses équipes des solutions utiles et innovantes, et à hisser ses entreprises au rang des meilleurs de leur écosystème.

Cet énième défi est pour lui, l’occasion d’accompagner la nouvelle équipe dirigeante avec à sa tête John Mokom dans la vision stratégique de la banque, à savoir une banque digitale et innovante exclusivement tournée vers la satisfaction client.

Avant son expérience bancaire, M. Mandeng a travaillé pendant 10 ans dans l’industrie minière et métallurgique en France à divers postes, notamment dans le contrôle financier, la gestion de trésorerie, la finance d’entreprise, la formation et le conseil.

Mozambique : vers l’extradition de Manuel Chang aux Etats-Unis

L’ancien ministre des Finances du Mozambique, Manuel Chang pourrait être extradé vers les Etats-Unis pour répondre à des accusations dans le cadre du scandale de la « dette cachée » qui secoue son pays.Scandale de la « dette cachée » suite et pas fin. La Haute Cour de Gauteng (Pretoria) a ordonné l’extradition de Chang actuellement en prison en Afrique du Sud depuis 2018, vers les Etats-Unis pour être jugé dans le cadre des prêts secrets.

Le porte-parole du ministère de la Justice et des services correctionnels, Chrispin Phiri, a confirmé l’information jeudi, affirmant que le ministère étudierait le jugement pour voir la voie à suivre dans cette affaire.

« Le ministère va étudier le jugement écrit dès qu’il sera disponible et va informer de la marche à suivre en temps voulu », a déclaré M. Phiri.

Chang a été arrêté à l’aéroport international OR Tambo en décembre 2018 à Johannesburg à la demande des Etats-Unis qui veulent le juger devant les graves accusations liées à son implication présumée dans l’obtention de prêts frauduleux de plusieurs milliards pour trois entreprises publiques mozambicaines.

Les Etats-Unis et le Mozambique ont tous deux demandé l’extradition de Chang en début 2019, l’accusant de blanchiment d’argent, de détournement de fonds et d’abus de pouvoir.

Après avoir initialement décidé d’extrader Chang vers le Mozambique en mai 2019, l’Afrique du Sud avait suspendu sa décision le mois suivant pour permettre à la partie américaine de déposer une demande d’extradition.

Entre 2013 et 2014, trois entreprises publiques mozambicaines – ProIndicus, Ematum et Mam – contractent pour plus de deux milliards de dollars (1,8 milliards d’euros) des prêts secrets auprès du Crédit suisse et de la banque russe VTB garantis par le gouvernement, pour financer des projets de surveillance maritime, de pêche et de chantiers navals.

Seulement, ces opérations étaient couvertes dans une vaste entreprise de corruption pour enrichir des entreprises et des dignitaires du régime de l’ancien président d’Armando Guebuza (2005-2015). Elles portaient l’empreinte de Ndambi Guebuza, fils de l’ancien président, en prison depuis deux ans et Manuel Chang, ministre des Finances en détention en Afrique du Sud.

Afrique du Sud : décès de l’ancien président Frederik De Klerk

Le dernier président blanc de la nation arc-en-ciel est mort, ce jeudi, à l’âge de 85 ans des suites d’un cancer des poumons.Frederik De Klerk, figure de l’histoire contemporaine de l’Afrique du Sud, a tiré sa révérence à son domicile de Fresnaye, une banlieue résidentielle située au Sud-Ouest du Cap. Avec Nelson Mandela, il a réussi à mettre fin à l’apartheid.  

Né le 18 mars 1936 à Johannesburg, la capitale économique de l’Afrique du Sud, Frederik Willem De Klerk s’est lancé en politique en 1972. Il devient tour à tour député, ministre des Affaires sociales et ministre des Mines et de l’Energie. Une ascension facilitée notamment par le passé politique de son grand-père et de son père.

Pieter Botha, président sud-africain à partir de 1984, est victime d’une attaque cérébrale cinq ans plus tard. Incapable de gouverner, il est remplacé par Frederik De Klerk. A son accession au pouvoir, le pays est éprouvé par les sanctions économiques de la communauté internationale dues au régime ségrégationniste. En interne, la contestation sociale s’amplifie.

C’est dans ce contexte que Frederik De Klerk décide de lever l’état d’urgence en vigueur depuis 1985. En outre, il ordonne, le 11 février 1990, la libération des leaders du Congrès national africain (ANC, sigle en anglais) y compris Nelson Mandela. Ce dernier a passé vingt-sept ans derrière les barreaux.

Avocat de formation, De Klerk ne s’arrête pas là. Il ouvre le jeu politique avec la légalisation d’une trentaine de partis dont les activités étaient clandestines. Ces actions n’emportent pas l’adhésion des extrémistes afrikaners, blancs sud-africains, qui refusent de perdre leurs terres et leurs privilèges.

Malgré la pression, l’ex-époux de Marike Willemse organise des discussions avec la quasi-totalité des acteurs politiques pour réconcilier l’Afrique du Sud avec elle-même. Un référendum, tenu en mars 1992, le conforte dans cette démarche.

Bon gré mal gré, le processus se poursuit en avril 1993 et des élections multiraciales et démocratiques sont même prévues l’année suivante. Un saut démocratique qui vaut à Frederik De Klerk et Mandela le prix Nobel de la paix en 1993. De son côté, la communauté internationale dessert petit à petit l’étau.

En avril 1994, les premières élections démocratiques de l’Afrique du Sud sont remportées par l’ANC avec 62,65 % des suffrages valablement exprimés. Nelson Mandela est élu, par le nouveau parlement, président du pays avec comme vice-présidents Thabo Mbeki et Frederik De Klerk.

Après deux ans dans le gouvernement d’unité nationale, De Klerk démissionne en invoquant le fait que « les intérêts de la minorité blanche ne sont plus assurés ». Il se retire de la scène politique en 1997.

Toutefois, l’image de l’ancien président sud-africain (1989-1994) est davantage écornée par les révélations de la Commission vérité et réconciliation. Lors des auditions, la responsabilité de Frederik De Klerk, père de trois enfants, dans l’oppression de la population noire est pointée du doigt. Mais l’accusé n’admettra jamais une quelconque responsabilité personnelle dans les atrocités.

Le Zimbabwe et le Mozambique envisagent des guichets uniques aux postes-frontières

Le Zimbabwe et le Mozambique veulent construire à travers ces guichets uniques un second pipeline pour transporter du carburant entre le port mozambicain de Beira et Harare, a déclaré un haut fonctionnaire jeudi.Le Secrétaire permanent aux affaires étrangères du Zimbabwe, James Manzou, a déclaré que la 12ème session de la Commission permanente mixte entre le Zimbabwe et le Mozambique, qui s’est réunie mercredi à Harare, a convenu d’accélérer la mise en œuvre des projets convenus, tels que la mise en place de postes frontaliers uniques à Forbes-Machipanda et Nyamapanda-Cuchamano.

« Les postes-frontières à guichet unique permettront d’éliminer les goulots d’étranglement qui entravent la circulation des personnes et des marchandises et dont nos concitoyens se plaignent depuis bien trop longtemps », a déclaré M. Manzou au quotidien d’Etat Herald.

La décision d’établir les postes frontaliers uniques de Forbes-Machipanda et Nyamapanda-Cuchamano a été prise lors de la dernière session de la commission mixte qui s’est tenue en 2013.

Un autre projet prioritaire proposé lors de la dernière réunion de la commission mixte était la construction d’un deuxième oléoduc de Beira à Harare, a déclaré Manzou.

« En tenant compte des futurs besoins en carburant du pays et de la région, le Zimbabwe a proposé de construire un deuxième oléoduc de Beira à Mutare, puis à Harare. J’espère que les négociations sur cette question seront menées avec l’urgence qu’elles méritent et qu’elles aboutiront », a indiqué M. Manzou.

Le Mozambique constitue la route la plus courte vers la mer pour les importations et les exportations du Zimbabwe, la majeure partie des importations de pétrole du Zimbabwe étant acheminée par oléoduc depuis Beira.

Libye : une réunion à Paris pour soutenir les élections

La conférence de haut niveau, prévue le 12 novembre, verra la participation du président français Emmanuel Macron, de la vice-présidente des États-Unis Kamala Harris et de la chancelière allemande Angela Merkel.La Libye prépare l’élection présidentielle du 24 décembre prochain. Deux mois plus tard, les citoyens devraient se rendre aux urnes pour les Législatives. Dans un communiqué, reçu jeudi à APA, Human Rights Watch déclare que « des élections nationales sont absolument nécessaires pour permettre à la Libye de sortir de sa violente transition, après le soulèvement de 2011 qui a mis fin à 42 ans de règne de Mouammar Kadhafi ».

Pour que le processus arrive à terme, les dirigeants d’une vingtaine d’États et le Secrétaire Général des Nations Unies, Antonio Guterres, vont engager la discussion dans la capitale française.

En prélude à cette rencontre, l’organisation de défense des droits de l’Homme a identifié des questions essentielles : « Les autorités libyennes peuvent-elles garantir des élections sans coercition, discrimination et intimidation des électeurs, des candidats et des partis politiques ? Les règles électorales risquant d’exclure arbitrairement des électeurs ou des candidats potentiels, comment les autorités peuvent-elles garantir un vote inclusif ? Existe-t-il un plan de sécurité solide pour les bureaux de vote ? ».

En outre, Human Rights Watch se demande si « le système judiciaire est en mesure de traiter rapidement et équitablement les litiges liés aux élections ? Les organisateurs des élections peuvent-ils garantir que des observateurs indépendants auront accès aux bureaux de vote, même dans les zones reculées ? La Haute Commission électorale nationale a-t-elle organisé un audit externe indépendant du registre des électeurs ? ».

Les prochaines élections, à en croire l’Organisation Non Gouvernementale, sont l’occasion d’une remise à plat indispensable en Libye. Par conséquent, les parties prenantes à la réunion de Paris « devraient saisir cette opportunité pour s’assurer que les Libyens, lorsqu’ils iront voter, auront les meilleures chances d’élire leur nouveau président et leur nouveau parlement de manière libre et équitable ».

Sénégal: la journée mouvementée de l’opposition à la Une de la presse

Les quotidiens sénégalais parvenus jeudi à APA traitent principalement des heurts entre les forces de l’ordre et les militants de l’opposition à la suite du renvoi du procès en appel de Barthélémy Dias.Selon Sud Quotidien, « Dakar frôle mars 2021 » suite à la convocation mouvementée de l’opposant Barthélémy Dias hier devant la Cour d’appel. Il a été arrêté par la police en compagnie d’Ousmane Sonko et Malick Gakou, « puis libérés dans l’après-midi ».

Walf Quotidien fait le « récit d’une journée mouvementée » et note que « les avocats font capoter l’audience ». Sous le titre « chaud et froid », Le Quotidien souligne que le procès du maire de Mermoz Sacré-Cœur est « renvoyé au 1er décembre ».

Vox Populi indique que c’est un « échec de la 2e vague » prophétisée après mars par Sonko qui, cette fois, « se drape du manteau de la paix ». « Nous sommes des promoteurs et des adeptes de la paix, mais pas à n’importe quel prix », a soutenu le président de Pastef. Il fait partie également des leaders de la coalition Yewwi Askan Wi (libérer le peuple en wolof) qui ont appelé à la résistance et la mobilisation en accompagnant Barthélémy Dias au tribunal.

« Sonko, Barth et Gakou gazés, chassés, arrêtés puis relaxés », note L’AS. EnQuête souligne que « les FDS (forces de défense et de sécurité) dictent la loi ». Barth raconte : « On a été chargés. On s’est retrouvés dans une maison à la Médina », en centre ville. De son côté, la coalition Benno Bokk Yakaar (unis pour un même espoir en wolof) « traite les leaders de Yewwi de tous les noms d’oiseaux ».

L’Observateur s’intéresse aux « dessous du report du procès » en interrogeant Cheikh Makiyou Siby, « le prévenu qui a demandé le renvoi du jugement en appel ». Quoi qu’il en soit, Barthélémy Dias déclare : « Je ne retournerai pas au tribunal ».

En fait divers, le journal évoque une affaire de traite de personnes : « Une trentaine de Sierra-Léonaises en partance pour Beyrouth arrêtées à l’AIBD (Aéroport international Blaise Diagne) » de Diass. Libération précise que « la filière libanaise (est) cernée à Dakar ».

« Ses membres promettaient un travail de domestique rémunéré à des jeunes filles avant de les forcer à la prostitution ou les transformer en +esclaves+ une fois à Beyrouth », explique le quotidien, ajoutant que le recruteur Abdul Fofana, un Sierra-Léonais, est arrêté à Wakhinane-Nimzatt, dans la banlieue dakaroise.

En football, l’international sénégalais Idrissa Gana Guèye raconte ses « dix ans dans la Tanière » au quotidien national Le Soleil. Présent à Lomé, la capitale du Togo, il fait partie du groupe qui doit affronter ce soir les Eperviers.

Selon Stades, l’objectif pour les Lions est de « laver l’affront de 2004 et poursuivre le sans-faute » dans ces éliminatoires de la Coupe du monde Qatar 2022.

Prix Dan Moussa et Samba Koné : un jury de 6 membres pour départager 26 candidats

Un jury composé de six membres est chargé de départager les vingt-six candidats en lice pour l’édition 2021 du Prix ouest-africain Alfred Dan Moussa du meilleur journaliste web pour la promotion de la paix et de l’intégration dans l’espace CEDEAO, et du Prix national Samba Koné de la meilleure entreprise de presse numérique.

« Cette année nous avons reçu au total 37 candidatures émanant de personnes physiques et morales. Ce qui dénote de l’engouement autour de ces Prix », se félicite dans une note transmise jeudi à APA, Lassina Sermé, le président du Réseau des professionnels de la presse en ligne de Côte d’Ivoire (REPPRELCI) qui organise ces Prix.

« A l’issue des travaux de la commission permanente du jury, 26 candidatures ont été retenues dans les deux catégories confondues », poursuit M. Sermé, précisant que « pour le Prix ouest-africain Alfred Dan Moussa, ce sont les productions qui sont évaluées et non les supports dans lesquels elles ont été publiées ou diffusées, tandis que pour le Prix national Samba Koné, ce sont les entreprises de presse numérique qui sont évaluées ».

Le Prix ouest-africain Alfred Dan Moussa est une compétition ouverte à tous les journalistes web des 15 pays de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), dont les productions ont été diffusées ou publiées en ligne, indépendamment des autres supports traditionnels (radio, télévision et presse imprimée).

Ce Prix vise à récompenser l’auteur d’un article de presse en ligne, d’une web production télé ou d’une web production radio faisant la promotion de la paix, de la cohésion sociale et de l’intégration dans l’espace CEDEAO.

Les nominés de la cinquième  édition du Prix ouest-africain Alfred Dan Moussa du meilleur journaliste web pour la promotion de la paix et de l’intégration dans l’espace CEDEAO, au nombre de quinze sont : 

Serge Alain Koffi (alerte-info.net, Côte d’Ivoire), Otré Aristide (lebanco.net, Côte d’Ivoire), Bernadette Ayibe (savoirnews.net, Togo), Guéhi Christian Hervé (revelationN1.com, Côte d’Ivoire), Deh Ange Sossie (lereveil.net, Côte d’Ivoire), Narcisse Agan (Alwihdainfo.com, Côte d’Ivoire), Ouattara Aly (aBamako.com, Mali), Assagba Charle (nordsud.info, Côte d’Ivoire), Fofana Zoumanan (woroba-ci.net, Côte d’Ivoire), Madjessou Magloire (creodchristi.com, Côte d’Ivoire), Fréderic Goré Bi (rti.info, Côte d’Ivoire), Ambroise Memede (savoirnews.net, Togo), Koné Inza (aip.ci, Côte d’Ivoire), Koko Kouadio (Tv Toumodi, Côte d’Ivoire) et David Gbedia (Opéra News, Côte d’Ivoire).

Ils seront jugés par un jury présidé par la journaliste ivoirienne Marcelline Gnéproust, cheffe de service au quotidien d’Etat Fraternité Matin et Prix Ebony 2012 (meilleur journaliste de Côte d’Ivoire. Elle est assistée de Dr Karim Wally, journaliste et enseignant chercheur au  département de la communication de l’Université Félix-Houphouët-Boigny de Cocody, et de Théodore Kouadio, Secrétaire général de la rédaction web de Fraternité Matin. 

Pour la troisième édition du Prix national Samba Koné de la meilleure entreprise de presse numérique, onze entreprises sont nominées. Ce sont: Ovation /www.7culture.ci,      Credochristi.com SARLU/www.credochristi.com, Innov Impact Group/www.voiedefemme.net,  ivoirehandicap.net /www.ivoirehandicaptv.net, Alerte infos SARL/ www.alerte-info.net, Eclosion Communication Consulting /www.ladiplomatique.com, Build Groupe Sarl/ www.afriquesur7.com, Sika Times Sarl /www.sikafinance.com, Weblogy offshore/www.abidjan.net, Emergence Edition/ www.destinationci.net et Chanodi/ www.mehielinfo.net. 

Ces entreprises en compétition seront départagées par un jury présidé par le journaliste-consultant Lucien Houédanou, par ailleurs président du Cénacle des Journalistes séniors de Côte d’Ivoire. Mme Evelyne Déba, journaliste à la Nouvelle Chaîne ivoirienne (NCI) et M. Parfait Kouassi, Chef de Service communication et documentation du Fonds de soutien et de développement de la presse (FSDP) sont également membres de ce jury.

Le Prix national Samba Koné est un concours ouvert à toute entreprise de presse en ligne installée en Côte d’Ivoire, de droit ivoirien et ayant pour contenu principal l’actualité ivoirienne.

« Le Prix de la meilleure entreprise de presse numérique vise à encourager les promoteurs des organes de presse numérique à se structurer et à s’organiser conformément à la réglementation ivoirienne en vigueur, mais également à se réinventer avec des modèles économiques viables pour assurer leur pérennité », explique le président du REPPRELCI.

« Pour le Prix national Samba Koné, ce sont les entreprises qui sont évaluées », conclut Lassina Sermé.

Cette édition aura lieu le vendredi 26 novembre 2021 à Abidjan, au cours d’un dîner gala à l’Espace Latrille Events d’Abidjan-Cocody. Les prix et les lots seront remis le même jour aux lauréats, juste après le dévoilement de leurs noms par le Jury.

Créé en 2006, le REPPRELCI regroupe les acteurs de la presse numérique en Côte d’Ivoire. Cette faîtière des médias numériques ivoiriens s’est donnée pour mission d’organiser, de structurer et de promouvoir une presse numérique professionnelle en Côte d’Ivoire et dans la sous-région.

La Côte d’Ivoire veut lever les « résistances » dans la digitalisation des services publics

La Côte d’Ivoire, qui s’attelle à accélérer la digitalisation de son administration publique, veut lever les « résistances multiformes » dans le processus de digitalisation des services publics.

« Grâce à une meilleure digitalisation de ses processus, l’administration publique pourra fournir à ses usagers un service réellement efficace », a dit mercredi Mme Kaba Nasséré, directeur de Cabinet, représentant Mme Anne Désirée Ouloto, le ministre de la Fonction publique et de la modernisation de l’administration, lors d’un panel sur la transformation digitale du service public.   

Mme Kaba Nasséré a déclaré « que le défi de la digitalisation des activités des services reste grande, en raison des résistances multiformes et se heurte à notre volonté », lors de ce panel organisé par MTN Côte d’Ivoire, à travers sa direction MTN Business.

Elle a souligné « l’immaturité numérique des services et le dépaysement de la grande majorité des usagers face aux interfaces digitaux », tout en relevant que la révolution numérique impose d’actionner les leviers pour une digitalisation des offres des services publics. 

Le directeur général de MTN Côte d’Ivoire, M. Djibril Ouattara, a fait remarquer que pour numériser les process dans un écosystème, « il faut bien réfléchir à sa stratégie de transformation digitale », donc concevoir une stratégie.  

Selon lui, « la transformation digitale constitue inévitablement une opportunité pour moderniser nos administrations locales et l’occasion de repenser leur fonctionnement et relation avec les populations ». 

De son côté, M. Marc Wabi, directeur de Deloitte, a estimé que la digitalisation doit permettre d’accélérer la démarche administrative, simplifier les procédures et favoriser un « coût acceptable » pour les usagers du service public.   

Avec l’utilisation de l’outil informatique, pour les concours administratifs 2021, tous les candidats ont eu un accès au test, à en croire Mme Kaba, insinuant que cela a permis la proclamation des résultats de la première session en 23 jours contre trois à cinq mois auparavant.   

« L’administration publique se doit sans délai de se réformer et elle ne peut raisonnablement éviter la nécessité de sa digitalisation », a-t-elle soutenu, ajoutant qu' »il faut un engagement volontariste, une démarche cohérente pour construire l’offre de service et anticiper les besoins des usagers ».  

Elle a insisté sur la formation des agents et des managers pour traduire cette transformation digitale de manière fonctionnelle, ainsi que la garantie de la transparence et la sécurité dans le traitement des données pour assurer la confiance numérique. 

Les panélistes ont tous admis qu’il est important d’avoir une stratégie bien définie avant de se lancer dans un processus de la transformation digitale des services publics, ensuite placer le citoyen au coeur de toute cette démarche, car cela permet de lui faciliter la vie. 

La transformation digitale est vertueuse, car profitable aux citoyens et aux agents des services publics. La transformation digitale dans le service public permet par ailleurs d’accroître l’efficacité des process, mais aussi de réduire la pénibilité du travail. 

Toutefois, il faut s’assurer des compétences au niveau du service public et instaurer cette culture du changement, ont relevé les panélistes, pour qui cela peut se faire au travers de la mobilisation des acteurs du secteur privé, une synergie essentielle pour impulser un nouveau paradigme.  

L’événement a été organisé en  collaboration avec le ministère de la Fonction publique et de la modernisation de l’administration, et le ministère de l’Économie numérique, des télécommunications et de l’innovation. 

École ivoirienne: 12 filles lauréates des Awards de l’excellence Nelson Mandela

Les douze meilleures jeunes filles reçues aux examens scolaires du BAC, BEPC et du CEPE de l’enseignement général et technique d’Abidjan, d’Adiaké, de Divo et de Bouaké, ont été récompensées mercredi à Abidjan, à l’occasion de la 1ere édition des Awards de l’excellence Nelson Mandela.

Cette distinction intitulée « Nelson Mandela Awards for girls » et instituée par la Fondation MTN Côte d’Ivoire  a pour but de célébrer et récompenser les meilleures filles reçues aux différents examens scolaires nationaux, notamment des examens du BAC, du BEPC, du CEPE de l’enseignement général et technique.

M. Djibril Ouattara, directeur général de MTN, a déclaré que dans le cadre du projet STEM Girlz, porté par son entreprise, la Fondation investit dans la formation et la sensibilisation des jeunes filles, particulièrement en sciences, en technologie, en ingénierie et en mathématiques. 

Cela, dira-t-il, vise à faire de ces jeunes filles, des leaders de demain et des leviers du développement économique de la Côte d’Ivoire. A ce jour, plus de 250 filles des classes de 6e aux classes de 1ere, ont été initiées au coding, à l’informatique et à la robotique. 

« MTN Côte d’Ivoire souhaite désormais faire de cette initiative un rendez-vous incontournable » afin de relever le défi d’une éducation de qualité, a fait savoir M. Djibril Ouattara, rappelant que Mandela s’est consacré la fin de sa carrière politique à l’éducation.  

Présent à cette célébration des lauréates de la 1ere édition de « Nelson Mandela Awards for girls », l’ambassadeur de l’Afrique du Sud en Côte d’Ivoire, Zolani Mtshotshisa, a félicité les lauréates, mises ce jour sur les rampes de l’excellence. 

M. Bema Traoré, le représentant du ministre de la Formation professionnelle et de l’apprentissage, a prodigué des conseils à ces jeunes filles, leur disant qu’elles sont considérées comme des modèles et devraient de ce fait garder ce cap. 

Il a ensuite appelé la Fondation à initier un prix pour les jeunes filles issues de l’enseignement professionnelle afin de les encourager. Pour lui, cette reconnaissance permettrait de mettre en lumière les jeunes filles formées aux métiers. 

Ce sont 14 millions de Fcfa octroyés par la Fondation MTN Côte d’Ivoire pour honorer ces jeunes filles. Chaque lauréate a bénéficié d’un bon d’achat d’une valeur de 300.000 Fcfa à 900.000 Fcfa ainsi qu’une Wifi et d’une connexion internet gratuite de 12 mois. 

Maroc: une stratégie nationale de santé en milieu carcéral dans le pipeline

Le délégué général à l’Administration pénitentiaire et à la réinsertion, Mohamed Salah Tamek, a révélé, mercredi à Rabat, l’élaboration d’une stratégie nationale de santé en milieu carcéral pour la période 2022/2026, visant le renforcement de la protection sanitaire des détenus.Élaborée en collaboration avec le ministère de la Santé et de la protection sociale, avec le soutien du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, cette stratégie vise à renforcer la protection sanitaire des détenus et à assurer leur accès aux services de soins, a expliqué Tamek lors de la présentation du projet de budget de la Délégation générale à l’administration pénitentiaire et à la réinsertion (DGAPR) au titre de l’année 2022, devant la Commission de la justice, de la législation et des droits de l’Homme de la Chambre des représentants.

Il a poursuivi que cette stratégie, qui vient consolider les acquis des stratégies antérieures, définit le cadre d’action commune de la Délégation et de l’ensemble des intervenants dans le domaine de la protection sanitaire des détenus (ministère de la Santé et de la protection sociale, ministère de la Justice, Conseil national des droits de l’Homme, ONGs et secteur privé), l’objectif étant de fournir une protection sanitaire appropriée aux détenus durant toute la période de leur incarcération et après leur libération, pour les détenus malades.

Tamek a indiqué que cette stratégie a été conçue conformément aux recommandations internationales relatives à la santé en milieu carcéral et aux stratégies de santé nationale, notamment le Plan santé 2025, en tenant compte des conventions internationales des droits de l’Homme et du concept de la santé publique.

Mohamed Aujjar reconduit à la tête de la mission d’établissement des faits sur la Libye

La Haute-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, Michelle Bachelet a renouvelé, mercredi, la nomination du Marocain Mohamed Aujjar en tant que président de la mission indépendante d’établissement des faits sur la Libye.Cette décision intervient à la suite de l’adoption, en octobre dernier par le Conseil des droits de l’homme, de la résolution prorogeant de neuf mois le mandat de ladite mission sur la Libye afin de lui permettre de s’acquitter de son mandat.

Lors de la 48ème session du CDH, tenue le mois dernier, M. Aujjar avait présenté le premier rapport de la mission indépendante d’établissement des faits sur la Libye devant le Conseil des droits de l’homme dont les membres avaient unanimement apporté leur appui au travail accompli par cette mission.

Le Conseil a demandé dans ce sens à la mission d’enquête « de lui présenter à sa 49ème session (mars 2022) un rapport de suivi sur ses conclusions, avec la participation du Représentant spécial du Secrétaire général pour la Libye, et de lui soumettre à sa cinquantième session (juin 2022) un rapport complet sur la situation des droits de l’homme en Libye, notamment sur ce qui est fait pour prévenir les violations des droits de l’homme et les atteintes à ces droits et pour que les responsables répondent de leurs actes ».

Bénin : les trésors royaux restitués par la France logés à la présidence

Les œuvres d’art vont subir une acclimatation de trois mois pour éviter tout choc thermique, avant d’être exposées dans des salles accessibles au public.Ils sont enfin de retour à la maison. Après plus d’un siècle de séjour en France, les trésors du royaume d’Abomey, pillés par les colons français au XIXe siècle, ont retrouvé leur terre d’origine. L’avion transportant les œuvres artistiques a atterri aux alentours de 15H15 à l’aéroport de Cotonou, la capitale économique du Bénin.

Au rythme des chants et danses royales, elles ont été transportées au palais présidentiel où les attendaient le chef de l’Etat, Patrice Talon, et plusieurs autres invités parmi lesquels des chefs traditionnels et coutumiers.  

Tout en soulignant « qu’il n’y pas de honte à nous rappeler que la déportation des reliques de notre grandeur hors du territoire du Bénin […] relève de l’histoire de l’humanité », il a exprimé toute sa satisfaction de les voir revenir dans son pays.

« Je dois vous avouer ou-bien vous confesser que contrairement à mes habitudes, je n’avais guère la certitude que cette revendication aboutirait un jour, encore moins de mon vivant. Mais une fois exprimé, j’ai été emporté par l’élan. Et nous n’avons pas arrêté jusqu’à ce que cela aboutisse », a-t-il déclaré dans un discours teinté d’émotion.

Patrice Talon a par ailleurs rappelé que l’histoire du Bénin n’a pas commencé avec l’envahissement français de 1892. Et pour lui, ce fait historique marque « la symbolique du retour au Bénin de notre âme, de notre identité, du témoignage de ce que nous avons été, de ce que nous avons existé avant, le témoignage de ce que nous avons connu la grandeur. »

« Je crois que c‘est tout simplement le signe de notre renaissance. (Car) tout ce que nous nous engageons à réaliser depuis quelque temps, nous y parvenons », a-t-il martelé.

Le locataire du palais de La Marina, faisant référence aux autres trésors encore exposés dans les musées, a déploré le fait que les réparations, bien souvent, ne sont pas à la hauteur de l’espérance et  des attentes. « L’idée aurait voulu que la restitution fût plus générale, plus complète. Et j’ai failli le reprocher un peu au président français hier », a-t-il souligné, ajoutant que « si nous avions été associés, nous aurions composé le lot autrement ».

Pour autant, a-t-il dit, « la coïncidence de la restitution des 26 œuvres exclusivement emportées des palais du royaume d’Abomey n’enlève rien à notre plaisir, à notre joie, à notre fierté et à notre satisfaction d’avoir œuvré pour une restitution qui commence par ces œuvres-là. »

Le président béninois a en outre félicité le président français, Emmanuel Macron, qui « a eu le courage d’engager le processus de restitution. »

Statut des trésors

De ces 26 œuvres, chacun sera libre d’établir le lien qui lui convient, a fait savoir le chef de l’Etat. « Mais, informe-t-il, dans notre identité républicaine laïque, ces œuvres ne revêtent, pour la République, aucun caractère religieux ni spirituel. »

D’après lui, si la spiritualité qu’on peut leur conférer n’est qu’une spiritualité neutre, alors elle est républicaine. C’est une spiritualité particulière que la République respecte mais qu’elle ne porterait pas, a-t-il indiqué.

« Les œuvres, que ça soit ici ou dans les autres localités et même prochainement dans le musée des épopées des rois et des amazones d’Abomey, elles seront dans des espaces de la République. Et à ce titre, elles sont dépourvues de toute considération religieuse. Chacun pouvant établir à son aise le lien qu’il voudra avec celles-ci », a-t-il conclu.  

La France a officiellement finalisé mardi 9 novembre la restitution de 26 œuvres des trésors royaux d’Abomey pillés au XIXe siècle par les troupes coloniales et conservées jusqu’ici au musée du quai Branly.

Parmi ces objets d’art figurent des statues totem de l’ancien royaume d’Abomey ainsi que le trône du roi Béhanzin, pillés lors de la mise à sac du palais d’Abomey par les troupes coloniales en 1892.

Pétrole: la Côte d’Ivoire à la conquête d’investisseurs à Dubaï

La Côte d’Ivoire participe à la semaine africaine du pétrole qui se tient du 08 au 11 novembre 2021 à Dubaï.

Accompagné d’une forte délégation, le ministre ivoirien des Mines, du pétrole et de l’énergie, Thomas Camara, a présenté mercredi aux investisseurs et experts lors du « Show Case » consacré à la Côte d’Ivoire, les opportunités d’investissements dans le bassin sédimentaire ivoirien.

La Côte d’Ivoire qui ambitionne de devenir un hub énergétique en Afrique est dotée d’un code pétrolier attractif et d’un environnement favorable pour les investissements, à travers l’existence des structures comme la Direction générale des hydrocarbures (DGH) et la Société nationale des opérations pétrolières de Côte d’Ivoire (Petroci Holding), a expliqué M. Camara.

 Selon lui, les potentialités dont regorge le bassin sédimentaire ivoirien se sont matérialisées par la récente découverte majeure du gisement Baleine. « Nous sommes convaincus que d’autres découvertes, similaires au gisement Baleine sont encore possibles », a poursuivi le ministre des Mines, du pétrole et de l’énergie.

En outre, en matière d’énergies, Thomas Camara a indiqué que la Côte d’Ivoire a également une politique attractive pour la promotion de la production de l’électricité par le biais de plusieurs sources d’énergies. A cela s’ajoutent des exonérations fiscales et douanières dans ce secteur ainsi que l’institution d’un tarif attractif pour la production d’énergies renouvelables. 

A ce propos, le représentant du gouvernement ivoirien a souligné que dans le cadre du renouvelable, la Côte d’Ivoire a d’ambitieux projets issus de son plan stratégique de transition énergétique de 1492 MW à réaliser de 2022 à 2030.

Il s’agit de 490 MW de solaire, 691 MW d’hydroélectricité et 311 MW de biomasse. « Notre objectif est de porter à 42%, la part des énergies renouvelables dans le mix énergétique à l’horizon 2030 », a ajouté Thomas Camara, invitant dans la foulée les investisseurs à mettre en valeur et à développer le potentiel pétrolier et gazier de la Côte d’Ivoire. « Faites de la Côte d’Ivoire votre première destination ! », a-t-il lancé aux investisseurs.   

Ce « show case » a été en outre l’occasion pour la délégation ivoirienne de présenter aux investisseurs, 32 blocs pétroliers issus du bassin sédimentaire du pays.

Fonds de soutien Covid-19: révision des conditions pour les entreprises ivoiriennes

Les grandes entreprises et PME, en Côte d’Ivoire, bénéficieront désormais du fonds de soutien Covid-19, pour celles justifiant d’une baisse minimale du chiffre d’Affaires de 10% contre 25% initialement.

Cette mesure a été prise, mercredi, lors d’un Conseil des ministres. Le gouvernement a apporté du changement dans le dispositif en vue de permettre aux fonds de soutenir un plus grand nombre de requérants.

Bénéficieront désormais des appuis financiers, notamment aux fonds de soutien pour les grandes entreprises et les PME, ces entités qui justifieront d’une baisse minimale du chiffre d’Affaires de 10% contre 25% initialement. 

Quant aux fonds pour les appuis au secteur informel (FASI), ils sont « uniformisés à 250.000 Fcfa contre des montants différenciés par secteur », a indiqué le porte-parole du gouvernement ivoirien, Amadou Coulibaly. 

A fin octobre 2021, les quatre fonds d’appui ont réalisé sur les dix premiers mois de 2021 des opérations d’un montant total de 27,953 milliards Fcfa.  Le Fonds de soutien aux grandes entreprises a octroyé 8,4 milliards Fcfa à 39 grandes entreprises.

Le Fonds de soutien aux PME a accordé 4,67 milliards Fcfa à 152 PME, tandis que le Fonds d’appui au secteur informel a octroyé 9,659 milliards Fcfa de subventions à 38.637 acteurs du secteur informel. 

Le Fonds de solidarité et d’urgences humanitaires  a permis d’accorder 5,584 milliards Fcfa pour les transferts monétaires au profit de 68 267 ménages vulnérables et pour des soutiens financiers à 1 727 travailleurs mis en chômage technique du fait de la Covid-19.

La Côte d’Ivoire, à l’instar des autres pays du monde, n’a pas été épargnée par la pandémie de la Covid-19, au regard des effets considérables qui ont freiné la dynamique de croissance, entamée, depuis bientôt une décennie. 

Avant la crise sanitaire de la Covid-19, le pays avait réussi à afficher de 2011 à 2019 une croissance moyenne de 08 % par an, qui l’a hissé dans le groupe de tête des pays à forte croissance dans le monde.

Dès la survenue de la crise sanitaire, l’Etat ivoirien a mis en place un plan de riposte et de soutien économique et humanitaire d’un montant initial de 1700 milliards de FCFA ayant permis d’atténuer les conséquences socio-économiques.

RDC : l’ONU alerte sur l’aggravation de l’insécurité alimentaire

Quelque 27 millions de personnes, soit un quart de la population de la RDC, font face à une insécurité alimentaire aiguë.L’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et le Programme alimentaire mondial (PAM) soulignent la nécessité d’intensifier l’assistance humanitaire de toute urgence en République démocratique du Congo (RDC).

D’après de nouvelles données, la crise alimentaire qui sévit dans ce pays d’Afrique centrale ne semble pas s’apaiser et pourrait même, sans une transposition de l’assistance à plus grande échelle, empirer dans les mois à venir, préviennet les deux agences onusiennes.

Cette situation s’explique par de mauvaises récoltes, des déplacements de populations engendrés par des vagues de violence, des maladies et l’effondrement des infrastructures, explique la dernière analyse du Cadre intégré de classification de la sécurité alimentaire (IPC), publiée ce mercredi 10 novembre.

Dans le pays, le nombre de personnes en phase de crise (IPC 3), selon la classification de l’insécurité alimentaire aiguë établie par le Cadre intégré, est le plus élevé de tous les pays étudiés par l’IPC. 

Selon les prévisions de l’IPC, qui montre que même des quartiers de Kinshasa, la capitale, et des zones alentours sont frappés de plein fouet, les chiffres alarmants de la faim resteront au même niveau durant toute la première moitié de 2022. En effet, la situation en matière de nutrition pourrait encore empirer dans certaines régions et pour certains groupes vulnérables, notamment les jeunes enfants, les femmes enceintes et les mères allaitantes.

«Pour beaucoup d’habitants de la République démocratique du Congo, la situation alimentaire reste désespérée, car la masse des obstacles à surmonter (insécurité, maladie, destruction et manque d’infrastructure, accès limité à des ressources de qualité et à des financements, pour n’en citer que quelques-uns) sape toute chance de pouvoir se nourrir et de nourrir correctement leurs familles. La seule façon de rompre ce cercle vicieux et de faire évoluer ces tendances est de les aider à devenir plus résilients et productifs», a indiqué Aristide Ongone, le Représentant de la FAO en République démocratique du Congo.

«Ces chiffres sont un rappel à l’ordre: il faut agir, et il faut procéder différemment, a précisé le Représentant et Directeur de pays du PAM en RDC, M. Peter Musoko. À l’heure actuelle, nous renflouons un navire qui prend l’eau. Nous devons assoir à une même table le gouvernement, nos partenaires et le secteur privé pour réfléchir aux moyens de redonner espoir aux habitants de ce pays.»

La crise alimentaire en République démocratique du Congo découle d’une combinaison délétère de différents facteurs. La production agricole a dépéri dans un contexte de violence et d’insécurité, qui a coupé des populations entières de leurs champs. L’infrastructure de transport et de communication est au bord de l’écroulement. Plusieurs groupes armés ont provoqué le déplacement de millions de personnes, notamment dans le nord-est, où l’insécurité gagne du terrain dans deux points névralgiques en particulier, malgré l’état d’urgence déclaré en mai dernier. 

Même là où des aliments sont disponibles, du fait des prix élevés et des revenus en forte baisse, nombreux sont ceux qui n’ont pas les moyens de bénéficier d’une nutrition correcte.

Le pays, en proie à une crise complexe et prolongée depuis plus de vingt ans, a également subi les effets dévastateurs des catastrophes naturelles, aggravés par les incidences de la covid-19. 

La pandémie de Covid-19 et les mesures visant à enrayer sa propagation ont mis à mal l’économie en entraînant la chute libre de la monnaie locale et la perte d’emplois de millions de personnes, y compris dans le secteur non structuré.

L’Etat ivoirien approuve un prêt de 8,5 milliards Fcfa pour l’acquisition de 2 aéronefs

Le gouvernement ivoirien a approuvé mercredi un prêt de 8,53 milliards Fcfa contracté auprès de la Banque d’investissement et de développement de la Cedeao (BIDC) pour l’acquisition de deux aéronefs en vue de la sécurité du territoire.

La Côte d’Ivoire a ratifié un accord de prêt de 8,53 milliards Fcfa, conclu le 12 octobre 2021 avec la BIDC, en vue de financer l’acquisition de deux aéronefs pour des missions de surveillance et de reconnaissance du territoire, a indiqué le porte-parole du gouvernement, Amadou Coulibaly, à’l’issue d’un Conseil des ministres. 

Selon le porte-parole du gouvernement ivoirien, Amadou Coulibaly, il s’agit d’un projet de décret qui vise à asseoir la sécurité des frontières terrestres et maritimes de la Côte d’Ivoire ainsi que le renforcement du dispositif sécuritaire du pays.

Un hélicoptère de l’armée ivoirienne a fait un crash, en septembre, dans le nord-est du pays, faisant trois instructeurs étrangers et deux opérateurs ivoiriens tués à la suite de « conditions météorologiques défavorables ».

La Côte d’Ivoire réduira ses émissions de gaz à effet de serre de 30,41%

La Côte d’Ivoire s’engage à réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 30,41 % d’ici à 2030, selon son ministre de l’Environnement et du développement durable, Jean-Luc Assi.

M. Assi a fait cette déclaration, mercredi à  Glasgow (Ecosse), lors d’un panel de haut niveau portant sur la présentation des nouvelles ambitions des pays dans un contexte de révision générale des contributions déterminées au niveau national (CDN).  

La Conférence de Glasgow 2021 sur les changements climatiques, ou COP26, se tient du 01 au 12 novembre 2021 à Glasgow, en Ecosse.

Le ministre de l’Environnement et du développement durable a souligné que cette nouvelle ambition vient marquer la volonté de la Côte d’Ivoire à s’engager sur une trajectoire de développement bas-carbone et résilient aux changements climatiques.

Ce qui correspond à un abattement chiffré d’environ 37 millions de tonnes équivalent CO2, là où l’ambition de la Côte d’Ivoire dans son premier document CDN, en 2015, affichait un abattement de 9 millions de tonnes équivalent CO2, soit une réduction de 28,25 % en 2030 par rapport à un scénario de référence.

Pour atteindre cet abattement d’environ 37 millions de tonnes équivalent CO2, les acteurs et parties prenantes impliquées en Côte d’Ivoire ont identifié cinq secteurs importants et clés du développement économique mais qui influencent ou restent très vulnérables au changement climatique.

Ce sont l’agriculture, l’élevage, la forêt et l’utilisation des terres, les ressources en eau, la santé et les zones côtières.

A ce propos, le ministre Jean-Luc Assi a cité plusieurs actions sur lesquelles la Côte d’Ivoire misera jusqu’en 2030.

Ce sont entre autres l’augmentation du reboisement par la conversion d’un  million d’hectares de terre en forêt à l’horizon 2030, l’accroissement des énergies renouvelables dans la production d’électricité pouvant atteindre 45 % du mix énergétique avec le retrait du charbon, le renforcement de l’efficacité énergétique au niveau des sous-secteurs bâtiments.

Les commerces, les transports et les industries figurent également sur cette liste de même que la promotion de pratiques agricoles intelligentes face au climat, la mise œuvre à grande échelle du système de riziculture intensif (SRI), la mise en œuvre de décharges modernes et de centres de valorisation et d’enfouissement technique avec récupération de méthane, sont également au nombre des actions prévues par l’Etat ivoirien. 

Alassane Ouattara à Paris pour participer au forum sur la paix

Le président ivoirien Alassane Ouattara a quitté Abidjan, mercredi, pour la France où il prendra part, à l’invitation de son homologue français, Emmanuel Macron, à la 4e édition du forum de Paris sur la paix qui se tiendra du 11 au 13 novembre 2021.

Ce forum vise à stimuler une reprise économique plus solide et plus inclusive, en s’attaquant aux fractures qui minent la gouvernance mondiale, en proposant des initiatives pour mieux gérer les biens communs mondiaux et en mettant en avant de nouveaux principes d’actions pour le monde post Covid-19, explique un communiqué de la présidence ivoirienne parvenu à APA.

Au cours de son séjour en France, le chef de l’Etat ivoirien participera, le 12 novembre 2021, à la célébration du 75e anniversaire de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO).

En marge de ces rencontres, M. Ouattara aura des entretiens avec plusieurs de ses homologues et de nombreuses personnalités.

L’Afrique du Sud continuera d’utiliser les énergies fossiles

Le ministre de l’Energie sud-africaine Gwede Mantashe, a révélé que le pays dépendait à 75% des énergies fossiles.Selon Gwede Mantashe, Il serait « injuste » d’attendre de l’Afrique du Sud qu’elle passe à l’énergie verte d’ici 2030, alors qu’elle dépend à 75% des énergies fossiles, a déclaré mercredi le ministre de l’Energie, Gwede Mantashe lors de la conférence de la Semaine africaine de l’énergie au Cap.

Il a indiqué que son pays ne pouvait pas s’engager à utiliser que de l’énergie verte à ce stade, car la production énergétique du pays dépendait fortement du charbon.

« Le charbon fournit 75% de notre énergie. D’ici 2030, nous comptons ramener ce taux à 60%. Je ne sais donc pas s’il s’agit de s’en éloigner ou de l’arrêter immédiatement », a déclaré M. Mantashe.

Le ministre a tenu ces propos en marge de la COP26 de Glasgow, en Grande-Bretagne, où le débat était l’abandon de l’utilisation des combustibles fossiles au cours des prochaines années.

M. Mantashe a fait remarquer que la plupart des pays développés sont eux-mêmes encore fortement tributaires des combustibles fossiles pour leur développement industriel.

Il a déclaré que l’Afrique du Sud s’efforcera d’atteindre les objectifs des Nations unies sans nécessairement nuire à l’économie du pays.

« D’ici 2030, nous voulons que le charbon fournisse moins de 60% de notre énergie. Nous prévoyons de recourir aux énergies renouvelables et d’accroître leur rôle de 18% au cours de la même période », a déclaré M. Mantashe.

Guinée : le Colonel Mamady Doumbouya récuse l’Envoyé spécial de la Cédéao

La Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) avait récemment choisi le Ghanéen Mohamed Ibn Chambas pour renforcer le « dialogue avec les autorités de transition » et favoriser « la réussite du processus dans les plus brefs délais ».Il n’y a pas de « crise interne » en Guinée d’après le Colonel Mamady Doumbouya. Le président de transition, dans une lettre adressée à Nana Akufo-Addo, chef de l’Etat ghanéen et président en exercice de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao), a soutenu que la nomination d’un Envoyé spécial dans son pays n’est « ni opportun, ni urgent ».

Pour le tombeur d’Alpha Condé, la transition suit son cours normal étant donné que « la mise en place des organes se déroule dans un climat apaisé et en parfaite symbiose avec les forces vives » de la nation.

Toutefois, le Colonel Mamady Doumbouya, ancien légionnaire français, a réaffirmé sa disposition « à recevoir les missions ponctuelles de la Commission de la Cédéao comme celle qui a récemment séjourné à Conakry pour travailler avec le gouvernement sur les axes d’accompagnement technique en vue d’un retour à l’ordre constitutionnel ».

Poursuivant, le chef de l’Etat a indiqué que le gouvernement est prêt à « entretenir un dialogue constant et une coopération étroite avec la Cédéao durant cette phase cruciale de la vie » de la Guinée.

Si pour l’heure la durée de la transition n’est pas précisée, le Colonel Mamady Doumbouya a fait part de sa « ferme » volonté à « tout mettre en ferme pour poursuivre ce processus de manière inclusive et concertée ».

Dans sa missive, l’homme fort de Conakry a apprécié « la reconnaissance » de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de la Cédéao, réunie le 7 novembre dernier à Accra (Ghana), « des avancées enregistrées dans le déroulement » de la transition.

Présidentielle gambienne : un manifeste des droits humains en gestation

Amnesty International invite les six candidats en lice pour l’élection présidentielle du 4 décembre prochain à signer au préalable ce document.En Gambie, la campagne électorale a débuté hier mardi. Adama Barrow, le président sortant, brigue un second mandat. Cinq candidats, dont l’ancien vice-président Ousainou Darboe, font face au successeur de Yaya Jammeh.

Dans ce pays enclavé, au passé tourmenté, Amnesty International demande ce mercredi aux aspirants à la magistrature suprême de s’engager « publiquement à améliorer, une fois élus, la situation des droits humains dans sept domaines clés ».

Il s’agit pour l’Organisation Non Gouvernementale de « protéger le droit à la liberté d’expression, protéger le droit à la liberté de réunion pacifique, lutter contre l’impunité, mettre fin aux violences sexuelles et fondées sur le genre et aux discriminations touchant les femmes, promouvoir les droits économiques, sociaux et culturels, d’adopter une loi interdisant la torture et d’abolir la peine de mort ».

Samira Daoud, Directrice pour l’Afrique occidentale et centrale d’Amnesty International rappelle que « le régime répressif de l’ancien président Yaya Jammeh a été marqué par les arrestations arbitraires massives, la torture généralisée, les homicides extrajudiciaires et la persécution des voix dissidentes ».

Sous Adama Barrow, l’organisation de défense des droits de l’Homme constate que la situation s’est nettement améliorée. Toutefois, elle estime que « l’élection du mois prochain offre l’occasion à la Gambie de voir son bilan en termes de droits humains suivre la même voie ».

Cela passe par la signature de son manifeste mettant « en avant la nécessité de garantir et promouvoir les droits à la liberté d’expression et de réunion pacifique qui demeurent menacés dans le pays ». Pour Amnesty International, « les lois qui restreignent les libertés doivent être révisées ».

Dans son argumentaire, elle pointe du doigt le Code pénal qui notamment « (criminalise) la sédition en lien avec le président et l’administration de la justice et impose des peines sévères dont l’emprisonnement, la confiscation des publications et des machines d’imprimerie ».

En outre, Amnesty International fait savoir que « la Loi sur l’information et les communications, la Loi de 2001 relative à l’immunité et l’article 5 de la Loi relative à l’ordre public » posent également problème. L’ONG souhaite que le futur président de la Gambie abroge ou révise ces lois et veille à ce que « la législation soit conforme aux traités régionaux et internationaux relatifs aux droits humains que le pays a ratifiés ».

L’homme fort de Banjul devra aussi assurer « l’obligation de rendre des comptes pour les violations des droits humains » et mettre en œuvre « toutes les recommandations de la Commission vérité, réconciliation et réparation portant sur l’engagement de poursuites et la lutte contre l’impunité ».

Dans ce sens, plaide Amnesty International, les membres du régime de l’ancien chef de l’Etat Yaya Jammeh, accusés de crimes graves, doivent être traduits en justice et, si leur culpabilité est établie, suspendus sur-le-champ de leurs fonctions au sein des forces de sécurité. 

Enfin, le manifeste insiste sur « la nécessité de protéger les droits des femmes » en luttant entre autres contre les mutilations génitales et le mariage précoce.

Décès à Abidjan de l’écrivain ivoirien Isaïe Biton Koulibaly

L’écrivain ivoirien Isaïe Biton Koulibaly est décédé dans la nuit de mardi à mercredi à Abidjan à l’âge de 72 ans.

Isaïe Biton Koulibaly est décédé au Centre hospitalier universitaire (Chu) d’Angré dans l’Est de la capitale économique ivoirienne des suites d’une longue maladie, rapportent plusieurs sources concordantes interrogées par APA.

Né le 7 juin 1949 à Abidjan-Treichville, marié et père de trois enfants, Isaïe Biton Koulibaly fit ses études primaires, secondaires et ses études universitaires à Abidjan.

Isaie Biton Koulibaly obtient en 2002 pour son roman « Merci l’artiste » le prix Nyonda honorant le père du théâtre gabonais Vincent de Paul Nyonda, le grand prix ivoirien des lettres en 2005 avec « Puissance des lettres », le prix Yambo Ouelogueum en 2008 avec « Et pourtant, elle pleurait » etc.

Il était le responsable du service littéraire des nouvelles éditions (NEI) depuis plus de 30 ans avant de faire valoir ses droits à la retraite le 13 janvier 2005.

Isaie Biton Koulibaly est spécialisé dans la littérature de genre (fantastique, romance, …). C’est un des auteurs les plus lus en Côte d’Ivoire. Il a une vingtaine de nouvelles et de romans à son actif.