Un Jalon Historique : Akuwa Dogbe Azoma, Première Femme à Diriger la BCEAO au Togo

La Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) a annoncé hier un moment charnière dans son histoire avec la nomination de Madame Akuwa Dogbe Azoma en tant que Directrice Nationale pour le Togo. Cette décision, rendue publique lors du dernier conseil national du crédit (CNC) le 14 décembre 2023, a été saluée comme un pas significatif vers la diversification des rôles de leadership au sein de l’institution.

Lors de cet événement, PRE Simfeitchéou, Représentant du Président statutaire du CNC, Sani Yaya, a accueilli chaleureusement Madame Akuwa Dogbe Azoma en déclarant : « Je voudrais particulièrement souhaiter, au nom du Président statutaire, la bienvenue au sein de notre Conseil à Madame Akuwa Dogbe Azoma, le nouveau Directeur National de la BCEAO pour le Togo. »

Ce faisant, Akuwa Dogbe Azoma entre dans l’histoire en devenant la première femme à occuper le poste de Directrice Nationale de la BCEAO pour le Togo. Avant cette nomination prestigieuse, elle a accumulé une expérience riche au Siège de l’Organe d’émission à Dakar, occupant divers postes de responsabilité qui ont forgé sa vision et son expertise.

La transition de direction s’accompagne également de changements au sein de l’organe exécutif, avec le prédécesseur d’Akuwa Dogbe Azoma rejoignant le Cabinet du Gouverneur de la BCEAO à Dakar. À cet égard, le représentant du Président statutaire a exprimé ses félicitations à Monsieur TENOU pour son travail à la tête de la Direction Nationale de la BCEAO pour le Togo, soulignant sa promotion en tant que Conseiller du Gouverneur de la Banque Centrale. Il a formulé ses meilleurs vœux de réussite dans ses nouvelles fonctions au sein du Cabinet du Gouverneur de la BCEAO.

Cette nomination revêt une importance particulière, symbolisant l’engagement de la BCEAO en faveur de la diversité et de l’inclusion au plus haut niveau de l’institution financière régionale. Elle souligne également l’évolution positive vers une représentation équilibrée des genres dans les postes de direction, marquant ainsi une étape cruciale dans la promotion de l’égalité des sexes au sein des institutions financières clés de la région.

Sani Yaya porté à la tête du Conseil des gouverneurs de la BIDC

Bonne nouvelle pour le Togo. Le ministre de l’Economie et des Finances, Sani Yaya, est nommé nouveau président du Conseil des gouverneurs de la Banque d’investissement et de développement de la CEDEAO.

C’est à l’unanimité que ses pairs ont approuvé son choix à l’occasion de la 18ème réunion ordinaire tenue au siège de la BIDC à Lomé.

Le Conseil des gouverneurs de l’institution bancaire sous-régionale a mis sa confiance en Sani Yaya. Une nouvelle qui honore le Togo.

Le ministre Yaya succède à Jacob Jusu Saffa, ministre des Finances de la République de Sierra-Léone.

L’homme a été choisi pour son parcours, son assiduité et sa polyvalence. Il aura pour mission de faire passer la Banque à un niveau supérieur.

Le Ministre Sani YAYA est un professionnel du secteur bancaire et financier. Né le 31 décembre 1963 à Kétao, Sani YAYA cumule 26 ans d’expérience à des postes de responsabilités de haut niveau dont six ans à la BCEAO,Commission Bancaire de l’UMOA et près de six ans au sein du Groupe Ecobank (ETI) où il a servi en tant que Directeur de l’Audit et de la Conformité et membre du Comité Exécutif du groupe. Il a également occupé les hautes fonctions de Chief Operating Officer (COO) du groupe NSIA spécialisé dans l’Assurance et la banque et de membre du Comité Exécutif dudit Groupe.

Le Conseil des gouverneurs est composé des ministres des finances ou des ministres de la planification des quinze Etats membres de la CEDEAO.

Avec linterview.info

L’UTB et la BTCI privatisées d’ici le premier trimestre 2020

Alors que les négociations sur la cession de la BTCI par voie de vente directe avec un potentiel repreneur ont échoué, les autorités togolaises sont passées à un appel d’offres ouvert suivant un processus similaire à celui de l’UTB. Si la première étape des appels d’offres, un avis de pré-qualification, a été lancée à la mi-septembre avec un retard, Lomé prévoit d’achever le processus de privatisation d’ici le premier trimestre 2020.

Le gouvernement a l’intention de vendre ses participations et/ou de laisser le contrôle des deux banques publiques à des investisseurs stratégiques disposant d’un solide réseau bancaire et financier.

Pour le Fonds monétaire international qui suit le processus de près, « cette approche garantirait la stabilité financière et minimiserait les coûts pour le budget de l’État. »

Si les voies se lèvent pour fustiger l’opération, le fonds argumente que les expériences du Togo et de ses voisins « suggèrent que le rendement est susceptible de s’améliorer après une privatisation lorsque le gouvernement renonce totalement au contrôle, ou lorsque les banques sont privatisées au profit d’investisseurs stratégiques. »

Toutefois, le fonds invite les autorités togolaises à faire preuve de transparence dans le processus.

Menacées de déstabiliser le système financier togolais, les deux banques publiques sont à la croisée des chemins. Selon le Fonds, le passage à Bâle II/III a mis en évidence les faiblesses de ces banques, qui ne répondent pas aux exigences réglementaires.

Si le ratio global d’adéquation des fonds propres continue de diminuer, c’est en partie en raison de l’important déficit de fonds propres des deux banques publiques. En excluant ces deux institutions, le ratio global de solvabilité du reste du système bancaire dépasse largement le niveau requis par la réglementation.  Leur situation de liquidité peu reluisante pourrait aussi entamer tout le système, avertit l’institution de Bretton Woods.

Source : togofirst.com