La décision finale de la Cour suprême d’invalider la liste « Ensemble, pour le Togo » ne surprend plus personne, bien qu’elle ait rejeté, mardi dernier, la plainte contre cette même liste.
A en croire de nombreux observateurs, cette juridiction est dans son rôle. L’ancien ministre de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et des Collectivités locales, Pascal Bodjona ne peut plus se présenter avec sa liste aux élections municipales du 30 juin prochain. La Cour suprême a invalidé sa liste pour « défaut de dénomination ». L’euphorie née après le rejet de la plainte de dame Betty Chausson n’a été donc que de courte durée.
Pascal Bodjona qui veut relancer sa carrière politique à partir de ces élections locales doit attendre encore un peu. Visiblement, les conditions ne sont pas encore réunies pour ce faire, selon nombre d’analystes qui ne comprennent pas les motivations sur lesquelles se base la Cour suprême pour invalider finalement la liste « Ensemble, pour le Togo ».
Pour l’heure, aucune réaction de l’état-major de l’ancien ministre. Mardi dernier, son chargé à la Communication félicitait les juges de la Cour suprême pour la décision qu’ils avaient prises, concernant le rejet de la plainte contre la liste de Pascal Bodjona.
« Les juges de la cour suprême ont pris sur eux de dire le droit. Ceci est à mettre à leur actif. Je garde la ferme conviction que c’est le début d’un déclic salutaire pour le Togo, surtout en matière du droit et de la justice. Je pense que les mentalités ont sérieusement commencé à connaitre une mue positive que nous devons saluer », avait salué Luc Abaki, ancien Directeur général du groupe Sud Media.
Source: Togotribune