Candidature unique et Fonds Mgr Kpodzro : ce qu’en pense Adjamagbo

Brigitte Kafui Adjamagbo Johnson était le dimanche dernier sur la radio Pyramide FM dans l’émission « 12-13 ». Avec Pierrot Attiogbé, la coordinatrice de la Coalition des 14 partis de l’opposition togolaise s’est prononcé sur plusieurs sujets dont la candidature unique de l’opposition à l’élection présidentielle de 2020 et l’initiative de collecte de fonds lancée par Mgr Philippe Kpodzro.

 

Au cours de cette émission, la présidente de la CDPA a exhorté toutes les forces démocratiques et la population à soutenir l’initiative de Mgr Kpodzro. « Le temps joue contre nous. Chacun doit faire sa part. Nous devons faire confiance au prélat. L’opposition togolaise a besoin de moyens pour réaliser ses objectifs en 2020 », a-t-déclaré.

« Pour faciliter la discussion et créer des conditions pour que la candidature unique de l’opposition se réalise, la C14 avait pensé qu’il faut nécessairement l’implication d’autres acteurs. C’est pour ça que nous avons accepté le principe de travailler avec Mgr Kpodzro et la société civile. Nous avons imaginé que l’intervention de tous ces acteurs devrait être efficace en termes de capacité à rassembler les acteurs qui à un moment donné, étaient ensemble dans la C14 avant de se séparer. Ça fait partie des questions dont nous avion discuté avec le prélat et aujourd’hui, je peux dire que c’est principalement Mgr Kpodzro qui s’efforce de prendre des contacts formels avec tous les leaders de l’opposition et je pense qu’on aborde une étape importante qui nous conduira vers la candidature unique de l’opposition », a déclaré, Brigitte Adjamagbo-Johnson à propos de la possibilité d’une candidature unique pour la présidentielle de 2020.

Mission d’évaluation préélectorale de la Cedeao : Voici les exigences formulées par la C14

24 heures après sa rencontre avec la délégation de la Cedeao en mission d’évaluation préélectorale au Togo, la Coalition des 14 partis de l’opposition a rendu public un communiqué dans lequel elle a fait le point des échanges qu’elle a eues avec la délégation conduite par le Général BEHANZIN,

« Au cours des échanges, la C14, tout en réitérant son engagement pour une alternance pacifique par les urnes, a insisté sur les exigences des populations togolaises en vue de l’organisation d’une élection présidentielle libre, équitable et apaisée», annonce d’entrée la C14 dans son communiqué.

La coordinatrice de la Coalition a énuméré quelques exigences dans le communiqué.

« Les exigences concernent entre autres points : La refonte complète du fichier électoral et l’audit de l’ensemble du processus électoral par une institution internationale; La recomposition de la Cour constitutionnelle conformément aux recommandations de la CEDEAO ; Le réaménagement de la CENI et de ses démembrements en vue d’une représentation des acteurs du paysage politique national ; Le renforcement du système de sécurisation et d’authentification des bulletins de vote ; L’arrêt des violences, des violations répétées des droits de l’homme et la stigmatisation d’une ethnie et religion dans la vie politique nationale ; Etc. », peut-on lire dans le communiqué.

C14, de divergences en divergences à propos de 2020

A la Coalition des 14 partis de l’opposition togolaise, les choses ne semblent pas s’améliorer. Aux problèmes qui ont conduit plusieurs formations politiques à quitter la Coalition viennent s’ajouter des  divergences par rapport à la stratégie à adopter pour l’élection présidentielle de 2020.

Deux courants en effet  traversent la coalition des 14. Le premier,  ceux qui ne veulent pas participer à un jeu gagné d’avance et le second, le camp de ceux qui s’activent, malgré tout, à y prendre part.

Il y a quelques jours, Me Paul Dodji Apévon, président des Forces Démocratiques pour la République (FDR), un parti membre de la coalition, indiquait sur une radio privée de la place que le regroupement n’aura pas de candidat.

« A la C14, il n’y aura pas de candidat. Je dis bien, il n’y aura pas de candidat à la C14. Au sein de la C14, nous avons décidé de ne présenter aucun candidat à la présidentielle de 2020 », s’époumonait-il à préciser. Par contre, les membres de ce regroupements sont prêts, ajoute-t-il, à soutenir « le meilleur candidat déclaré de l’opposition ».

Entre-temps, beaucoup d’eau a coulé sous le pont. Les lignes ont bougé. La C14 fait volte-face. Après avoir œuvré en coulisse en vain pour « une candidature unique de l’opposition », elle compte finalement participer à ce scrutin. Kafui Brigitte Adjamagbo-Johnson, sa Coordinatrice, a d’abord demandé aux Togolais d’aller se faire inscrire massivement sur la liste électorale (la révision de la liste électorale débute le 29 novembre pour durer trois jours). Elle a ensuite annoncé, dans des propos rapportés, que le moment viendra pour qu’un candidat émerge de leur rang. « Le processus est en cours et si Dieu le veut, on pourra désigner ce candidat…Nous devons le faire parce que nous n’avons pas le choix », a-t-elle renchéri.

La C14 dément avoir choisi Kako Nubukpo comme candidat

La Coordinatrice de la Coalition des 14 partis politiques de l’opposition (C14), Mme Brigitte Adjamagbo – Johnson dément avoir demandé au prof Kako Nubukpo de représenter la C14 pour l’élection présidentielle de 2020.

 

L’information de Jeune Afrique selon laquelle la Coalition des 14 partis de l’opposition a demandé au prof Nubukpo d’être le candidat unique de la Coalition aux présidentielles de 2020 n’est donc pas vraie. C’est en tout cas ce qu’a affirmé la Coordinatrice de la C14.

Contactée par le site icilome.com, Mme Adjamagbo dit que la coalition n’a pas encore choisi son candidat. « Le moment viendra, nous allons choisir notre candidat », a-t-elle déclaré.

La C14, la principale coalition de l’opposition, soutenue par Mgr Philippe Fanoko Kpodzro, l’archevêque émérite de Lomé, envisage de présenter un candidat unique à la présidentielle, qui doit se tenir en février ou mars 2020. Celui-ci sera issu de la société civile et non de la C14. Les professeurs Aimé Tchabouré Gogué et Komi Wolou, qui ne soutenaient pas ce projet, ont choisi de quitter la plateforme. Jean-Pierre Fabre préfère également jouer en solo. Selon nos sources, Kako Nubukpo, doyen de la Faculté des Sciences économiques de Lomé, a été sollicité, mais il a réservé sa réponse », avait écrit le magazine dans sa parution N°3070 du 10 au 16 novembre 2019.

La C14 : les raisons des départs en cascade

Créé en 2017 sur initiative du Parti national panafricain de Tikpi Atchadam, la Coalition des 14 partis de l’opposition togolaise n’existe actuellement que de nom, la plupart des partis politiques la composant l’ayant quittées à l’approche de l’élection présidentielle de 2020. Antoine Folly, l’un des responsables des partis qui composent la C14 a donné les raisons pour lesquelles la Coalition s’est progressivement vidée des forces qui la composaient.

 

« Au départ, ce que nous voulions à travers cette plateforme revendicative, c’était la mise en place d’une transition pour que tous les acteurs se mettent ensemble pour opérer les réformes et préparer les futures élections. Malheureusement, cette orientation n’a pas été celle retenue par la médiation de la CEDEAO qui nous amené plutôt sur la voie des élections. Et à partir de ce moment-là, il y a eu une première fissure au sein de la C14. Il y a ceux qui ne veulent pas aller aux élections, et ceux qui ont adhéré à cette orientation vers les élections. Donc la ligne de ceux qui ne veulent pas aller aux élections était celle du Parti National Panafricain. Et le PNP a quitté la coalition…  Ceux qui étaient restés après cette première fissure, étaient ceux-là qui étaient dans la logique d’aller aux élections pour résoudre la crise »a expliqué Antoine Folly ce matin sur la radio Nana Fm.

 

« Mais il y a eu une deuxième fissure au sein même de ceux qui étaient restés en ce moment-là. Et cette fissure concerne ceux qui étaient d’accord que la C14 devienne une coalition électorale et ceux qui ne voulaient pas. C’est cette deuxième fissure qui a conduit au départ de l’ANC, du Parti des Togolais et du CAR. Et nous sommes restés 7 partis au sein de la Coalition. Alors il est apparu une troisième fissure au sein des 7 qui étaient restés. Mais cette fissure est liée à une orientation stratégie puisque nous étions tous d’accord sur la stratégie unitaire et de désignation de candidat unique ou de liste commune pour les élections locales », a-t-il ajouté.

Les locales : accusé des fraudes électorales, le NET répond à la coalition C14

Le Nouvel engagement togolais (NET), monte au créneau et répond à la Coalition C14. Qui l’accuse des fraudes électorales dans la commune d’Ogou 1.

Ci-dessous le communiqué de NET.

Ce mercredi 03 juillet 2019, alors que tous les acteurs ayant pris part aux élections municipales du 30 juin 2019 attendent patiemment la proclamation des résultats provisoires par la CENI, un communiqué de presse, signé par la coordinatrice du groupement de six partis dénommé c14, et aussi tête de liste dudit regroupement dans la commune d’Ogou 1, remet en cause le processus électoral dans ladite commune. Au mépris de toutes les règles de courtoisie et de bienséance, la coordinatrice de la c14 se permet de citer nommément notre parti, le Nouvel Engagement Togolais (NET), comme étant associé à des manipulations des résultats dans la commune Ogou 1.

Le NET est particulièrement surpris qu’une personne ayant exercé de si hautes fonctions dans notre pays ne prenne pas en compte les dispositions du code électoral traitant du contentieux électoral. C’est par pure pédagogie que nous demandons ainsi à la coordinatrice du regroupement de six partis appelés C14 de consulter le chapitre 10 du code électoral, traitant du contentieux des élections locales. Les articles 144 à 148 expliquent en abondance des mécanismes de recours, notamment l’article 144 qui stipule, je cite : tout candidat ou liste de candidats peut contester la régularité des opérations électorales sous la forme d’une requête adressée au président de la chambre administrative de la cour suprême dans les 48heures suivant la proclamation des résultats provisoires du scrutin.

Il faut juste se montrer patient et disposer des résultats provisoires de la CENI afin de déclencher les recours.

Le NET comprends aisément l’inconfort dans lequel se retrouve la tête de liste de la C14 dans l’Ogou 1 à l’idée qu’un jeune parti comme le nôtre fasse, au pire des cas (selon leurs propres compilations) jeu égal avec un regroupement de partis politique dont la coordinatrice conduit la liste, ou au mieux des cas (selon les chiffres de nos compilations, qui sont d’ailleurs minorées par la CELI et dont nous aussi nous étudions l’éventualité de recours) de bien meilleurs résultats. Le bon sens voudrait plutôt que la coordinatrice de la C14 aille rechercher les raisons de cet échec qui se profile, dans la défection des militants traditionnels de leur regroupement. La liste Akpaki Ogouwa du NET a su séduire, durant une campagne pragmatique et réaliste, un nouvel électorat avide d’actions et d’efficacité. Cependant, notre parti reste encore loin de ses objectifs de campagne, qui étaient d’avoir la majorité des conseillers municipaux de la commune. La bataille des derniers de la classe n’a rien de respectable.

Tout en se réservant le droit de porter cette opprobre devant les autorités judiciaires de notre pays, le NET conseille instamment à la coordinatrice de la C14 de rester digne dans la défaite, et de considérer plutôt les résultats provisoires tels que tous les états-majors des partis politiques en disposent, et qui sont tous défavorables aux partis politiques se réclamant de l’opposition, comme une réponse cinglante de nos populations sur la nécessité de changer d’approche politique. Essayer de trouver des boucs émissaires ne rendra que plus pathétique la débâcle. Pour preuve, même les résultats que prétend disposer la coordinatrice placent UNIR très largement en tête dans la commune. L’adversaire politique est le parti au pouvoir. Il ne faut pas se tromper de cible.

Politique Autrement.

Lomé, le 3 juillet 2019.

Le Président
TAAMA Komandéga

Source : www.icilome.com

 

Rencontre Philippe Kpodzro, l’opposition et la société civile : Adjamagbo-Johnson demande pardon à ses collègues de la C14

La rencontre du 14 mai dernier entre Mgr Philippe Kpodzro, les acteurs politique de la C14 et les membres de la société civile a été très fructueuse et pleine d’émotions.

Lors de son intervention, la Secrétaire générale de la Convention Démocratique des Peuples Africains (CDPA), Coordinatrice de la C14 n’a pas manqué de remercier l’Archevêque émérite de Lomé pour le rôle de père qu’il joue en prenant cette initiative de rassembler les forces vives de la nation afin qu’elles puissent faire une rétrospective de la lutte pour l’alternance politique au Togo et repartir sur de nouvelles bases.

« Merci Monseigneur, vous avez agi comme un père. Après votre présentation, chacun de nous a eu pour son compte », a-t-elle déclaré.

La Coordinatrice de la Coalition des 14 partis politiques l’opposition a également reconnu sa part de responsabilité dans l’éclatement de la C14. Et elle était presqu’en larme lorsqu’elle faisait son mea-culpa à l’assistance.

« Nous avons tous nos responsabilités dans cette histoire. Je voudrais reconnaître la mienne. Parce que j’ai eu à jouer un rôle dans le cheminement que la C14 a connu. Et je constate que j’ai été la source des frustrations profondes qui ont été exprimées. Je voudrais commencer à demander pardon pour que les cœurs s’apaisent et que nous puissions retrouver les ressources nécessaires pour mener ce combat. Nous devons le gagner », a-t-elle lancé, avec tant d’émotions.

A l’en croire, l’unicité d’action de l’opposition à laquelle le peuple togolais appelle de tous ses vœux est difficilement réalisable. Pourtant elle reste la voix, a-t-elle conclu.

Source: togotribune

« Ensemble et dans la plus grande sincérité, nous aurons l’alternance au plus tard en 2020 « (Brigitte Adjamagbo)

Depuis l’effritement de la Coalition des 14, Mme Brigitte Adjamagbo Johnson de la Convention de Démocratique des Peuples Africains (CDPA) ne rate aucune occasion pour inviter ses collègues de l’opposition à rejoindre leur rang.

Dans une interview accordée au confrère « La Manchette », la Coordinatrice de la C14 relance son appel à l’unicité d’action de l’opposition togolaise pour un aboutissement pacifique de la lutte.

« Divisés, nous sommes des proies isolées et fragiles devant les prédateurs de la démocratie au Togo. Mais ensemble et dans la plus grande sincérité, nous aurons l’alternance au plus tard en 2020 », a-t-elle déclaré. Dans la foulée, le Secrétaire générale de la CDPA est revenue sur la question épineuse des réformes tant espérés par la majorités des Togolais.

Elle n’a pas passé sous silence les enjeux des prochaines échéances électorales. « Oui, l’alternance pacifique est possible en 2020 », a-t-elle rassuré.