Sénégal : politique, éducation et Covid-19 à la Une

Les journaux sénégalais, parvenus ce vendredi à APA, traitent d’une diversité de sujets en lien avec la politique et l’éducation sans oublier l’actualité relative à la pandémie du Coronavirus.« Fin de mandat pour Alioune Badara Cissé » à la tête de la Médiature de la République, annonce Le Témoin, précisant que l’avocat « a terminé hier son unique mandat de 6 ans ».

Le journal rappelle que l’ancien ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur avait été nommé par décret présidentiel à la tête de l’institution le 05 août 2015 pour veiller au bon fonctionnement des administrations de l’Etat, des collectivités locales, des établissements publics et tout autre organisme investi de mission de service public.

Sous le titre « ABC, la fin du +musèlement+ », WalfQuotidien soutient qu’« après la fin de ses fonctions de médiateur de la République qui l’empêchait de faire de la politique, ABC va reprendre du service certainement en se traçant sa propre voie, loin de Macky Sall dont il n’acceptera pas un troisième mandat. »

« ABC out, Demba Kandji arrive », arbore à sa Une Vox Populi arguant que « plus rien ne s’oppose à l’ouverture des portes de la Médiature (au magistrat) ». Le quotidien estime que le président de la République à l’occasion de rectifier le tir après avoir échoué à le nommer en mai 2020 en butant sur l’inamovibilité du médiateur sortant.

La fraude constatée lors du Bac de cette année préoccupe les quotidiens sénégalais. Le Témoin qui consacre tout un dossier à ce fléau révèle que « plus de 100 élèves (ont été) pris en flagrant délit lors du Bac 2021. »

Selon nos confrères, « la triche (est devenu) un sport national (car) au-delà des candidats du Baccalauréat pris la main dans le sac, les cas de fraude à l’identité, usurpation de fonctions, fausses identités pullulent dans notre société. »

SudQuotidien informe que ça « surchauffe dans le Supérieur ». A l’Université Alioune Diop de Bambey (centre), les étudiants ont investi la rue pour de meilleures conditions de travail. Alors qu’à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis (nord), les étudiants ont décrété 24h renouvelables de cessation de toutes activités pédagogiques, signale le journal.

Le même quotidien s’intéresse par ailleurs à l’inscription des primo-votants via la carte d’identité Cédéao et écrit : « l’Etat +convoqué+ à la Cour suprême ». « Relevant que la conditionnalité de cette inscription subordonnée à la Carte d’identité Cédéao viole le droit fondamental de vote, le mouvement Frapp a introduit un recours devant la Cour suprême », écrivent nos confrères.

Seydou Guèye, ministre coordonnateur de la Communication à la Présidence de la République, fait la Une du journal Le Quotidien. L’ancien porte-parole du gouvernement s’exprime sur la plainte contre Dr Babacar Niang et affirme qu’« il faut que cette affaire soit tirée au clair. »

Dr Babacar Niang, parlant de la Crise sanitaire du Covid-19 dans les médias, avait déploré le trafic dans la gestion du matériel des Centres de traitement des épidémies (Cte). A l’en croire, ce matériel public destiné à la lutte contre le coronavirus a été vendu à des établissements privés. Suffisant alors pour que le ministre de la Santé lui serve une plainte afin de s’expliquer sur ses allégations.

Dans sa parution du jour, Le Soleil explique « ce qu’il faut comprendre des vaccins anti-Covid-19 » et liste les bienfaits entre protection contre les cas graves et baisse de la virulence du virus.

Santé, justice et politique à la Une des quotidiens sénégalais

Les journaux sénégalais, parvenus ce jeudi à APA, traitent d’une diversité de sujets allant de la santé à la politique sans oublier l’actualité judiciaire marquée par la convocation, hier, du docteur Babacar Niang à la Brigade de recherche de la Gendarmerie.« Tragique hausse », titre Le Quotidien avant de soutenir que « tout va mal » dans la gestion de la pandémie de la Covid-19. « C’est une journée noire avec un record de 29 décès dus à la pandémie. C’est un baromètre fiable pour mesurer la sévérité du variant Delta un contexte où une partie du personnel réclame le paiement des indemnités Covid-19 », écrit le journal.

Cela fait dire au journal Le Témoin que la « situation (devient) de plus en plus alarmante ». Face à la flambée des morts, « les Catholiques limitent l’accès aux cimetières, interdisent l’exposition mortuaire et les condoléances », informe WalfQuotidien.

En solitaire, Le Soleil fait le focus sur la pathologie du nerf sciatique et alerte sur « une pathologie qui prend de l’ampleur. »

WalfQuotidien revient par ailleurs sur la convocation de Dr Babacar Niang à la Brigade de recherche de la Gendarmerie et affirme que le médecin « a passé l’examen de contrôle ». Le médecin-chef de la clinique privée Suma Assistance est poursuivi par le ministre de la Santé, Abdoulaye Diouf Sarr, pour « propos diffamatoires, de nature à porter du discrédit sur les efforts déployés dans le cadre de la lutte contre la pandémie au Sénégal. »

Dr Niang avait en effet soutenu lors d’une émission radiophonique dont il était l’invité que « du matériel public destiné à la lutte contre la Covid-19 était vendu à des privés. »

Après son audition, le mis en cause, qui « aurait mis beaucoup dans ses accusations » est rentré chez lui, affirme L’Observateur.

Les journaux sénégalais se sont également intéressés au bras de fer judiciaire qui oppose le journaliste Madiambal Diagne et le magistrat Souleymane Téliko. A ce propos, Sud Quotidien soutient que « Madiambal Diagne +traque+ Téliko ». Dans les colonnes du Le Quotidien, l’Administrateur général du groupe Avenir communication déclare : « Téliko s’organise systématiquement pour ne pas recevoir la sommation interpellative. »

M. Diagne compte poursuivre Téliko devant la Chambre criminelle de la Cour suprême pour des accusations formulées contre lui par le magistrat à la barre, en juin dernier, au cours d’un procès en diffamation.

L’inscription des primo-votants sur les listes électorales, en vue des Locales fait la Une de Sud Quotidien. Ce dernier estime que « le consensus (est) le dernier recours » pour surmonter ce énième bras de fer entre le pouvoir et l’opposition.

Presse imprimée ivoirienne: chute de 10,53% des ventes

Les ventes de la presse imprimée ivoirienne, au deuxième trimestre 2021, se sont établies à 857 003 exemplaires contre 957 764 sur la même période en 2020, soit une chute de 10,53%.

Ces données statistiques de la structure de distribution Edipresse, ont été rendues publiques par l’Autorité nationale de la presse (ANP), le régulateur de la presse imprimée et numérique. 

« Les ventes au cours de cette période ont chuté en moyenne de 10,53%, passant de 957 764 exemplaires en 2020 à 857 003 exemplaires » au deuxième trimestre de l’année 2021, rapporte l’ANP. 

Quant à la vente journalière moyenne pour l’ensemble des quotidiens, elle s’est légèrement accrue, souligne l’ANP, évoquant « 14 937 exemplaires contre 14 553 exemplaires sur la même période en 2020, soit un gain de 2,7% ». 

Les statistiques du deuxième trimestre 2021 (avril – juin) transmises à l’ANP par la société de distribution Edipresse, ont été arrêtées à la date du 22 juillet 2021, sous réserve d’éventuels retours d’invendus et de réclamations, note le régulateur.

Dans le Top 10 des ventes, le journal pro-gouvernemental Fraternité Matin, occupe le premier rang avec une vente moyenne jour de 3 037 exemplaires pour une part du marché de 25,7%, suivi de Soir Info qui enregistre une vente moyenne jour de 1 964 pour une part de marché de 16,6%.

En troisième position, se classe Le Nouveau Réveil avec une vente moyenne jour de 1845 exemplaires pour une part du marché de 15,4%, devant Le Temps 1423 exemplaires vendus par jour pour une part du marché de 9,7%.

Le journal L’Inter, lui, connaît aussi des ventes au-dessus de 1.000 exemplaires. Avec une vente de 1167 exemplaires par jour pour une part du marché de 8,3%, est classé 5e. Le journal Le Quotidien d’Abidjan vend 804 exemplaires par jour pour une part du marché de 5%, devant Le Patriote, 602 exemplaires par jour pour une part du marché de 5%.

Notre Voie affiche une vente moyenne jour de 476 exemplaires par jour, devant Supersport, 249 exemplaires vendus en moyenne par jour. Le Mandat quotidien boucle le Top 10 de la presse imprimée avec 245 ventes par jour.

L’article 56 du régime juridique de la presse, du 27 décembre 2017, stipule que les distributeurs tiennent mensuellement à la disposition de l’autorité de régulation des chiffres de vente des journaux et écrits périodiques pour une diffusion trimestrielle.

Bénin : l’ORTB en quête de modernité

Le gouvernement compte accompagner l’Office de Radiodiffusion et de Télévision du Bénin (ORTB, publique) dans sa politique de modernisation pour qu’elle soit dans « l’ère du temps ».S’adapter ou périr. Les entreprises du secteur audiovisuel doivent suivre le rythme imposé par la révolution numérique. Pour l’Office de Radiodiffusion et de Télévision du Bénin (ORTB), il s’agit de « se mettre aux normes », souligne ce mardi le ministère béninois du Numérique et de la Digitalisation.

L’atteinte de cet objectif passe entre autres par « des investissements en équipements et matériels modernes ainsi que le développement d’expertises métiers ».

C’est pourquoi, lors du Conseil des ministres tenu le 28 juillet dernier, le gouvernement a autorisé « un contrat d’assistance technique pour la modernisation de la radio et télévision nationales ».

A terme, promet l’Etat béninois, la chaîne publique « connaîtra de profondes mutations ». Elles vont notamment se matérialiser par l’acquisition d’ « équipements et de systèmes techniques », la définition ou l’optimisation des « procédures de production et de transmission » et « les formations ou recyclages à envisager pour le personnel ciblé ». Ce programme vise à améliorer la qualité des prestations de l’ORTB.

Les médias numériques ivoiriens invités à «filtrer» les commentaires des internautes

L’Observatoire des médias numériques de Côte d’Ivoire (OMENCI) invite, les entreprises de presse numérique à «filtrer» les commentaires par l’entremise d’un modérateur, dans son rapport de juillet 2021 sur les manquements à la déontologie.

Face aux « commentaires diffamatoires et injurieux », le Comité de monitoring de l’Omenci annonce que « désormais il tiendra compte des commentaires désobligeants des internautes, (ainsi que les) commentaires qui engagent l’auteur de l’article et le média ». 

La loi de décembre 2017 portant régime juridique de la presse en Côte d’Ivoire fait obligation aux entreprises de presse numérique de disposer d’un modérateur.

« Le Comité encourage les médias numériques à filtrer les commentaires par l’entremise d’un modérateur », indique le rapport dans un point sur les manquements relevés notamment sur la période du 1er au 31 juillet 2021. 

Sur 15 médias monitorés entre le 1er et le 31 juillet 2021, des manquements ont été relevés dans deux médias. Ces manquements ont été enregistrés dans quatre articles.

Ces entorses à la déontologie portent essentiellement sur la violation de l’article 11 du Code de déontologie du journaliste qui réfute la publication d’images ne portant pas atteinte à la dignité et à l’honneur, et de l’article 7 qui appelle à faire la différence entre la communication (publireportage…) et l’information. 

En outre, l’article 15 de la Charte des professionnels des médias recommande que le journaliste doit changer le nom, et mettre un bandeau ou un masque sur le visage de l’enfant accusé ou coupable d’un crime.

Concernant le premier article, le Comité de monitoring de l’Observatoire des médias numériques de Côte d’Ivoire (OMENCI)   a épinglé le média du fait « des commentaires diffamatoires et injurieux en l’endroit de l’ex-Première dame Simone Gbagbo». 

L’article est intitulé «  Côte d’Ivoire : Simone Gbagbo désormais libre de tout mouvement, son mandat d’arrêt international levé par la CPI ». Plusieurs commentaires font état de piques lancés entre des internautes.  

Quant au deuxième article, intitulé « Un candidat présumé fraudeur au Bac épinglé à Tanda », il lui est reproché la violation de l’article 11 du Code de déontologie qui requiert de ne jamais publier d’image sans s’être préalablement assuré qu’elle ne porte pas atteinte à la dignité et à l’honneur.

Selon l’observatoire, « le titre est contraire au contenu de l’article ». Celui qui est présenté par le titre comme fraudeur est plutôt une personne âgée ayant réussi à son examen de BAC, ce qui a pour conséquence de spolier l’image de la personne et de semer la confusion dans la tête du lecteur.

« En deuxième lieu, la photo d’illustration utilisée par le média épinglé est une photo d’un article » d’un autre média  sur le même sujet, mentionne l’Observatoire des médias numériques de Côte d’Ivoire (OMENCI).

L’entreprise de presse numérique indexée affiche dans un autre papier, en titre, « Commercialisation de vins mousseux de qualité: Œnophile présente sa gamme de vins mousseux Imperial Spirit et ses ambassadeurs ». Pour l’OMENCI, il faut faire la nuance entre le publireportage et l’information.

Dans un troisième factuel intitulé « Un candidat au BAC découvert avec de la drogue à Grand-Bassam », l’observatoire relève qu’un autre média a violé l’article 15 de la Charte qui recommande de changer le nom et mettre un bandeau ou un masque sur le visage de l’enfant accusé ou coupable d’un crime.

L’Observatoire des médias numériques de Côte d’Ivoire (OMENCI) fait remarquer que l’image d’illustration utilisée par ce média numérique est « une image d’élèves faisant le rang pour rentrer en classe, et il aurait fallu la flouter ».  

L’OMENCI est un organe technique du Réseau des professionnels de la presse en ligne de Côte d’Ivoire (REPPRELCI), la faîtière de la presse numérique ivoirienne. Il est dirigé par un secrétaire exécutif, nommé par le président du REPPRELCI.

L’observatoire, doté d’un règlement intérieur, a pour missions de faire le monitoring des médias numériques de Côte d’Ivoire, de veiller au respect de l’éthique et de la déontologie, promouvoir la liberté de la presse, contribuer à la labellisation des médias numériques et assurer la médiation.

Sénégal : l’oxygène et la vente présumée de matériels des CTE à la Une

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce mardi à APA, annoncent une plainte du ministère de la Santé contre le docteur Babacar Niang qui a affirmé que du matériel public destiné à la lutte contre la Covid-19 est vendu aux cliniques privées.« Le ministère de la Santé dément et porte plainte », informe Le Soleil avant de donner la parole au directeur des Infrastructures, des Equipements et de la Maintenance dudit département, Amad Diouf, qui déclare : « C’est impossible que les équipements achetés se retrouvent dans le privé. » L’accusateur, le Dr Babacar Niang, sommé d’apporter des preuves, poursuit le quotidien national.

Les services du ministère dirigé par Abdoulaye Diouf Sarr poursuivent le Dr Niang pour « propos diffamatoires de nature à porter le discrédit sur les efforts déployés dans le cadre de la lutte contre la pandémie au Sénégal », précise Lii Quotidien.

Dans les colonnes du journal Le Quotidien, Dr Niang, « pas ébranlé » dit rester « droit dans ses bottes » et « attend de pied ferme » la plainte du ministère de la Santé qui ne lui est pas encore parvenue.

Sous le titre « Bouffée d’oxygène », le même journal annonce que le gouvernement, confronté à un problème d’oxygène pour la prise en charge des cas graves dans les Centres de Traitements Épidémiologiques (CTE), a décidé d’assurer la régulation du produit qui a connu une spéculation ces dernières semaines.

« L’Etat réquisitionne toute la production d’oxygène dans le pays ; les fabricants de gaz intégrés dans le Comité national de gestion de l’épidémie », poursuit Le Quotidien, ajoutant que « les CTE sont toujours sous tension ».

Mais selon nos confrères du Le Soleil, « Aucune rupture d’oxygène (n’a été noté) dans les centres de traitement ». Ils annoncent par ailleurs, « l’arrivée de 02 centrales d’oxygènes le 12 août prochain. »

Sur un tout autre sujet, WalfQuotidien fait état d’un démarrage macabre de l’hivernage au Sénégal. « Les pluies font deux morts à Matam », informe le journal.

En sport, Record nous dit « tout sur le fichier électoral » pour la présidence de la Fédération sénégalaise de football (FSF). Dans ses colonnes, le journal explique « comment le président sera élu. »

A la Une de Stades, l’autre quotidien spécialisé en sport, Mady Touré, challenger de l’actuel président de la FSF, Me Augustin Senghor, arbore un sourire confiant. « S’il y a transparence, je gagne », déclare le président du club Génération Foot.

Les chiffres du coronavirus au menu des quotidiens sénégalais

Les statistiques du variant Delta, livrées hier par Dr Marie Khémesse Ngom Ndiaye, Directrice générale de la santé et présidente du Comité national de gestion des épidémies (CNGE), font la Une de la presse sénégalaise parvenue ce samedi à APA. »Troisième vague de Covid-19 au Sénégal: les stats de Delta », titre Sud Quotidien, informant que 40% des contaminés sont âgés entre 25-45 ans et qu’il y a 54% de femmes parmi les personnes affectées par le virus.

« Chiffre de la peur: Delta infecte 70% des cas », titre Vox Populi. « Covid: Les chiffres de la peur », renchérit L’Observateur.

Parlant de la vitesse de propagation du nouveau variant, Walf Quotidien se focalise sur « les ravages de Delta » qui concerne 70% sur 100 tests.

Pendant ce temps, Le Soleil revient sur la visite du président Macky Sall à l’Institut Pasteur de Dakar qui met en place une unité de test de diagnostic rapid du Covid. « Vous avez tout le soutien de l’État », a lancé Macky Sall au personnel de l’institut.

La sortie de l’opposant Ousmane Sonko sur la gestion de la pandémie est également commentée par la presse. « Macky au pilori, Sonko en blouse blanche », écrit le quotidien 24 Heures.

« Sonko, un virus politique », réagit la Convergence des cadres républicains (mouvance présidentielle) dans Kritik, faisant dire à Source A que « la CCR démolit Sonko ».

En politique, Le Quotidien traite de la révision des listes électorales et constate que « le FRN (Front de résistance nationale, opposition) ouvre un autre front » en réclamant une mesure transitoire exceptionnelle pour les primo-votants devant être inscrits avec un extrait de naissance et un certificat de résidence à la place de la carte d’identité de la Cedeao.

Coronavirus et baccalauréat à la Une de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus vendredi à APA traitent principalement de la gravité de la troisième vague de la Covid-19 et du démarrage des épreuves du baccalauréat.« La Covid-19 tue en moyenne 10 personnes par jour », selon L’AS qui note un « embouteillage dans les cimetières ».

« J’ai vu la mort », un récit que reprend L’Observateur parmi tant d’autres survivants de cette troisième vague du coronavirus marquée par le contagieux variant Delta. « 7 malades sont décédés devant moi, j’ai cru que c’en était fini pour moi », confie Fatou Ndiaye. « Je n’avais plus de force de parler et mes poumons étaient fortement comprimés », souligne de son côté Aïssatou Guèye, 40 ans.

Le Pr Mamadou Diarrah Bèye du ministère de la Santé déclare dans le journal qu’ils reçoivent «  300 à 400 appels par jour et les 90% sont dus au Covid ».

Le Quotidien titre sur les « cas prévisibles », c’est-à-dire les personnes vaccinées puis testées positives à l’image du ministre de la Justice, Me Malick Sall. Le journal souligne qu’une étude de l’INSERM l’avait prédit.

L’AS note toutefois que Me Malick Sall « anéantit les efforts des experts » pour avoir précisé dans son communiqué qu’il a contracté le virus « malgré la vaccination ». Walf Quotidien qualifie cette communication de « coup de bélier de Me Malick Sall ».

En revanche, Pr Moussa Seydi, chef du Service des Maladies infectieuses de l’hôpital Fann, note dans ce journal que « nous n’avons pas suffisamment communiqué sur le vaccin ».

Sur un autre sujet, Sud Quotidien souligne que le baccalauréat général 2021, commencé jeudi, est « à l’épreuve du Delta ». Le journal note un « bon démarrage dans l’ensemble malgré la menace du variant indien ».

« Un démarrage sans encombres », constate également Le Soleil sur l’examen du baccalauréat dans un contexte de Covid-19. Toutefois, précise le quotidien national, « beaucoup d’absences (ont été) notées à Thiès à cause de la pandémie ».

Libération informe de son côté sur une fuite massive du baccalauréat à Pékesse, dans la région de Thiès, soulignant que « les épreuves corrigées circulaient sur WhatsApp ». Elles ont été partagées dans un groupe composé d’une vingtaine de membres et cinq candidates libres sont déjà placées en garde à vue, renseigne le journal.

En fait divers, Vox Populi rapporte « encore une découverte macabre ». Il s’agit de Lobé Ndiaye, « tuée et jetée dans la nature ». Libération, qui qualifie « un crime odieux », précise que le corps de cette vendeuse de pièces détachées a été retrouvé à Diamniadio, à 30 km de Dakar. Le certificat de genre de mort indique qu’elle est décédée suite à de « multiples fractures au crâne » causées par un « objet dur ».

En football, Record informe que Mady Touré, unique adversaire du candidat sortant Augustin Senghor à la présidence de la Fédération sénégalaise, « se détermine ce vendredi ». Il donnera définitivement sa position sur « le consensus ou les urnes », l’Assemblée générale élective de la FSF étant prévue le 8 août prochain.

Dans Stades, le premier vice-président de cette instance, Abdoulaye Sow, « fait de grosses révélations » sur le protocole à la CAF et le consensus à la FSF. Il souligne notamment que « Me Senghor n’a pas peur d’aller à des élections et de les perdre ».

Média ivoirien: lancement de l’Ebony 2021 prévu du 17 au 19 décembre

L’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (Unjci), la faîtière de la presse ivoirienne, a lancé jeudi l’Ebony 2021, un prix récompensant les meilleurs journalistes, prévu du 17 au 19 décembre à Yamoussoukro.

Le Week-end des Ebony se tiendra les 17, 18 et 19 décembre 2021 à Yamoussoukro, la capitale politique ivoirienne, a déclaré M. Jean-Claude Coulibaly, le président de l’Unjci, à la Maison de la presse d’Abidjan lors du lancement de l’événement parrainé  par M. Hien Sié, Directeur Général du Port Autonome d’Abidjan (PAA) 

Cette année, les festivités de l’Ebony se dérouleront autour du thème « Journalisme et Fake News : défi ou défiance ». Durant ces trois jours, les professionnels des médias réfléchiront sur les enjeux. 

La journaliste Marie-Laure N’Goran, 3e vice-président du Conseil exécutif de l’Unjci, préside le Comité d’organisation des Ebony. 

Selon M. Hien Sié, le parrain de ce lancement, le thème est « vraiment d’actualité, car les fake news apparaissent aujourd’hui comme le cancer des médias, tant elles sèment la méfiance et le doute dans l’esprit des lecteurs et décrédibilisent le métier du journalisme ».

Les fake news, ajoutera-t-il, « fragilisent davantage la cohésion dans nos sociétés en voie de développement ». C’est pourquoi les acteurs des médias doivent lutter contre ces infox diffusées sur les réseaux sociaux. 

« Vous êtes le baromètre de la démocratie dans un État comme le nôtre et vous donnez de la visibilité aux actions de développement des institutions », a-t-il poursuivi, invitant les journalistes à faire de l’excellence un credo quotidien. 

Le Grand Jury des Ebony 2021 est présidé par Alfred Dan Moussa, le directeur général de l’ISTC Polytechniques, ancien Président de l’Observatoire de la liberté de la presse, l’éthique et de la déontologie (Olped). Son équipe sera chargée de désigner les vainqueurs du concours, après délibération. 

« Le Conseil exécutif que j’ai l’honneur de diriger a décidé de fixer dans le marbre, la célébration des festivités des Ebony, sur trois jours, depuis l’édition 2020. Passant ainsi d’une seule soirée comme à l’accoutumée, à tout un week-end consacré aux festivités », s’est félicité le président de l’Unjci.

Le journaliste désigné Super Ebony lors de l’édition 2020 est Marcelle Aka. Le prix des Ebony distingue par ailleurs les professionnels des médias dans plusieurs productions et thématiques, grâce à des partenaires. 

Covid-19 et Magal Touba au menu de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus jeudi à APA titrent sur la ruée des populations vers les vaccinodromes du coronavirus et les préparatifs du prochain Magal Touba.Le Quotidien titre sur les longues files d’attente dans les camps de vaccination contre la Covid-19 avec « les candidats à l’épreuve ». Au stade Léopold Sédar Senghor de Dakar, le journal note que le vaccin Johnson & Johnson est la « vedette »

Vox Populi souligne aussi la « grande offensive pour la vaccination à Dakar » en vue de freiner la troisième vague et son contagieux variant Delta. Des vaccinodromes sont ainsi ouverts à la Place de la Nation, à la Place du Souvenir, à Médina, au Monument de la Renaissance et au stade Léopold Sédar Senghor.

Beaucoup de personnes mal en point ces derniers temps ont qualifié de « grippe » leur mauvais état de santé. Des spécialistes estiment qu’il s’agit du coronavirus. Mais le quotidien national Le Soleil note qu’une « maladie peut en cacher une autre », plongeant notamment à Bignona (sud) où « aucune couche (n’est) épargnée ».

L’Observateur fait focus sur les poumons de malades de la Covid-19 et montre des « images terrifiantes ». « Parfois, nous avons une amputation de 90% du poumon », confie Pr El Hadji Niang, chef de service radiologie à l’hôpital Le Dantec.

Vox Populi titre sur la célébration du Magal 2021, à savoir le départ en exil du fondateur du mouridisme, prévu dans moins de deux mois. « Malgré la 3e vague, Touba maintient le Magal », note le journal qui indique que le porte-parole Serigne Bass Abdou Khadre « rassure et appelle à respecter les gestes barrières ».

« Nous avons la ferme conviction que le Magal ne va pas occasionner une propagation de la maladie », dit-il. Ainsi « malgré Delta et ses dégâts, Touba (est) +inVariant+ sur son Magal », titre pour sa part Walf Quotidien.

En revanche, L’AS constate que l’opposition sénégalaise est « en marée basse ». Le journal pointe une « implication faible » dans la sensibilisation et la gestion de la troisième vague de Covid-19.

Sur un autre sujet, le quotidien sportif Record publie son entretien exclusif avec Mady Touré, président de Génération Foot et candidat à la présidence de la Fédération sénégalaise de football. « Je n’ai pas peur de la défaite », a déclaré l’unique adversaire du candidat sortant Augustin Senghor, qui brigue un quatrième mandat. « J’ai la confiance des Sénégalais », a-t-il ajouté.

La presse ivoirienne félicitée pour le «traitement professionnel» de la rencontre Ouattara-Gbagbo

La presse quotidienne ivoirienne a été félicitée, mercredi, pour le « traitement professionnel» de la rencontre entre le président Alassane Ouattara et l’ex-président Laurent Gbagbo, marquant ainsi la rupture avec le «traditionnel esprit de belligérance».

Dans un communiqué transmis à APA, l’Autorité nationale de la presse (ANP) note avec «satisfaction, le traitement professionnel » de la rencontre entre le président de la République, Alassane Ouattara  et l’ancien président Laurent Gbagbo,  par  «l’ensemble de la presse quotidienne nationale, aussi bien à leurs Unes qu’aux pages intérieures».

« L’ANP salue cette attitude de responsabilité sociale dont a fait preuve la presse nationale et qui rompt ainsi avec le traditionnel esprit de belligérance souvent marqué par des titres incendiaires à l’occasion d’événements majeurs de la vie politique nationale », fait observer l’organe de régulation de la presse imprimée et numérique.

 «L’ANP félicite l’ensemble des responsables de ces rédactions, toutes lignes éditoriales confondues, et les encourage vivement à préférer, en toutes circonstances, le cap du professionnalisme, seul gage de la réussite de leur mission d’information et de contribution à la paix et à la cohésion nationale », conclut le communiqué signé par le président de cette Autorité, Samba Koné.

Le président Alassane Ouattara et l’ancien président Laurent Gbagbo se sont rencontrés le mardi 27 juillet 2021 au palais de la présidence d’Abidjan-Plateau, dix ans après la crise postélectorale de 2010-2011.

L’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo, acquitté par la Cour pénale internationale (CPI) le 31 mars 2021, est arrivé à Abidjan le 17 juin 2021.

 

Macky Sall et le Conseil constitutionnel à la Une

Les quotidiens sénégalais, parvenus mercredi à APA, commentent la visite du président Macky Sall dans les centres de traitement des malades du coronavirus et la nomination de trois juges au Conseil constitutionnel.Après sa visite dans les hôpitaux, le président Macky Sall déclare dans Le Soleil : « J’invite les populations à se faire vacciner ». Le quotidien national souligne que « 500.000 doses (sont) déjà disponibles et 2 millions attendues en août ».

C’est une « visite inopinée » qu’a effectuée Macky Sall hier dans les centres de traitement (CTE) de Covid-19, rapporte L’AS qui note que le chef de l’Etat « secoue Diouf Sarr (le ministre de la Santé) et Cie ». Face à la montée des contaminations, le journal note par ailleurs que l’Université Cheikh Anta Diop ferme ses portes à partir de samedi.

Vox Populi indique que Macky Sall a fait une « visite surprise » dans les CTE et lance un nouvel appel au respect des gestes barrières. Le quotidien se demande ainsi s’il ne s’agit pas des « derniers avertissements du président ». Au même moment, le ministre Abdoulaye Diouf Sarr déclare que « l’augmentation des cas va plus vite que nos capacités litières dans les CTE ».

L’Observateur plonge dans ces structures sanitaires et décrit « l’insoutenable détresse des soignants ». « Nous sommes traumatisés par les malades qui meurent devant leurs enfants », confie Dr Ibrahima Fall, médecin à Dalal Jamm de la banlieue dakaroise. « On est hyper fatigués et beaucoup de soignants sont malades », note pour sa part Dr Khardiata Diallo Mbaye, responsable du CHU de Fann.

Sur un autre sujet, Le Quotidien titre sur « le nouveau trio de Macky » dans le Conseil constitutionnel qui est désormais « au complet ». Les trois juges nouvellement nommés sont Mamadou Badio Camara, Aminata Ly Ndiaye et Youssoupha Diaw Mbodj.

Cependant, Walf Quotidien note que Badio Camara est « l’autre problème ». Sa nomination « n’annonce rien de bon », d’après Amadou Bâ, responsable dans le parti Pastef de l’opposant Ousmane Sonko. Pour le constitutionnaliste Mamadou Ngouda Mboup, « si Pape Oumar Sakho (président du Conseil constitutionnel) s’en va, forcément, Mamadou Badio Camara va rempiler ».

En sports, Vox Populi informe que le gouverneur de Dakar fait annuler tous les combats de lutte prévus entre le 31 juillet et le 8 août face au rythme infernal de propagation de la Covid-19 avec son lot de victimes. Déjà, les promoteurs Gaston Mbengue, Pape Abdou Fall et Thialiss Faye « se résignent en attendant de meilleurs jours ».

En revanche, le président de l’Association nationale des lutteurs en activité, Gris Bordeaux, « cogne sur les autorités » dans L’Observateur. « Nous sommes frustrés », dit-il en déplorant le « manque de communication de la part des autorités ».

En football, Augustin Senghor, candidat sortant à la présidence de la Fédération, note que son adversaire « Mady Touré ne devait avoir autre choix que de rejoindre le consensus » voulu par d’autres acteurs qui veulent lui offrir un quatrième mandat.

Me Senghor renchérit dans Stades : « Il ne nous reste plus qu’à le convaincre ». Mais Mady Touré estime que sa « conviction est d’aller jusqu’au bout ».

Ouverture à Abidjan d’une formation sur la désinformation

Un séminaire de formation sur la désinformation s’est ouvert, mardi à Abidjan, avec la participation d’une vingtaine de journalistes de la presse en ligne de Côte d’Ivoire.

Cette formation sur les fake news (fausses informations) initiée par l’Ambassade des Etats-Unis en Côte d’Ivoire se déroule sous le thème, «Identifier et lutter contre la désinformation».

A l’ouverture des travaux, Mme Joann Lockard, Chargée d’affaires à l’Ambassade des Etats-Unis, a souligné l’importance de cette session de formation dans un contexte où le monde entier est confronté au phénomène des fake news avec son corolaire de conséquences néfastes.

Pendant deux jours, les participants seront formés sur l’identification et la démystification de la désinformation, la mésinformation, l’intox et l’infox  ainsi que sur le fact checking pour établir une source centrale de vérification des faits.

Au-delà des fake news, dix types de nouvelles trompeuses sont au menu de cette formation. Il s’agit notamment de la propagande, du piège à clic, du contenu sponsorisé, de la satire, de l’erreur, du parti pris, de la théorie du complot, de la pseudoscience, du contenu trompeur, du contenu trafiqué.

La formation est dispensée par Linda Hervieux, journaliste et photographe américaine qui a travaillé entre autres pour le New York Times, l’International Herald Tribute, le New York Daily et le Daily Beast.

Diplômée en journalisme et sciences politiques de l’Université de Boston, Linda Hervieux fut également rédactrice et journaliste d’investigation au Jersey Journal à New Jersey.

La presse sénégalaise se fait l’écho de la ruée vers les vaccins

Les quotidiens sénégalais parvenus mardi à APA sont dominés par les sujets liés à la Covid-19, des structures sanitaires à l’arène nationale de lutte.« La grande ruée vers les vaccins », titre le quotidien national Le Soleil, notant que des centres de santé de Dakar ont reçu des doses là où d’autres ont épuisé les leurs en l’espace de deux jours.

Le Quotidien qualifie cette ruée vers les centres de santé de « fièvre vaccinale ». Le journal semble se féliciter du « début de prise de conscience de la gravité de la maladie » et annonce que « plus de 500 mille doses de Johnson & Johnson et Sinopharm (sont) attendues aujourd’hui ».

L’Observateur pointe pour sa part une « autre épidémie » dans cette pandémie, consécutive notamment à « la ruée vers les pharmaciens et les dangers de l’automédication ». Le docteur Thiemokho Diop alerte ainsi « sur les risques d’hépatite et des troubles cardiaques ».

Dans L’AS, sa consœur Khardiatou  Diallo Gaye, responsable du centre de traitement des épidémies (CTE) de l’hôpital Fann, révèle que « 99% des cas de grippe vont être positifs s’ils sont testés au Covid-19 ». Beaucoup de Sénégalais se plaignent ces temps-ci de maux que d’aucuns qualifient le plus souvent de grippe.

Sur un autre sujet, Le Témoin titre « 3500 milliards dans le vent », indiquant notamment que le Trésor public a été délesté de cette somme au titre des dépenses fiscales. « Censées booster le pouvoir d’achat des ménages et créer des gains économiques, ces exonérations n’ont en réalité pas servi à grand-chose », souligne le quotidien. Elles « coûtent (plutôt) cher à l’Etat », ajoute cette fois Les Echos qui rapporte que de « grosses faveurs » ont été accordées à des entreprises.

En sports, Walf Quotidien souligne que les amateurs de lutte seront « livrés au virus » samedi prochain pour le combat Balla Gaye 2-Bombardier. L’Observateur indique en revanche que de « gros nuages » planent sur l’affiche, le promoteur Gaston Mbengue étant « suspendu à une décision du gouverneur » de Dakar, Al Hassan Sall.

Record semble avoir une longueur d’avance sur les autres journaux puisqu’il informe que « les promoteurs (sont) déboutés par Al Hassan Sall ». Il leur a fait savoir « que les combats vont désormais se tenir en huis clos total » en raison de l’explosion des cas de coronavirus.

Coronavirus, justice et sport au menu de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus lundi à APA traitent de l’augmentation tragique des cas de Covid-19, des critiques émises contre le Conseil constitutionnel et de l’actualité sportive nationale.L’Observateur décrit « le scénario catastrophe » dans l’évolution de la Covid-19 au Sénégal, informant que « tous les lits sous d’oxygène (sont) occupés dans les CTE (centres de traitement) de Dakar ». Sans gants, l’épidémiologiste Abdoulaye Kébé Dia déclare que « la 3e vague sera plus meurtrière ».

Cette situation coïncide avec la « hausse des inhumations », constate Le Quotidien sous la Une « Ci-gît la tragédie ». « Si la situation continue, on fermera le cimetière dans deux ans », selon le gestionnaire de Saint-Lazare. Du côté du cimetière musulman de Yoff, un fossoyeur note que « je n’ai jamais vu autant d’enterrements ».

L’AS ne se gêne pas pour dire que « la Covid-19 malmène les populations » après 17 décès enregistrés en deux jours. Le directeur des Infrastructures sanitaires Amath Diouf souligne qu’un « malade atteint de Covid-19 peut consommer 25 litres d’oxygène par minute ».

Sur un autre sujet, Walf Quotidien rapporte des « tirs groupés sur les +Sages+ » du Conseil constitutionnel dont quatre d’entre eux, en lieu et place des sept membres, ont rejeté le recours de l’opposition sur le projet de loi voté à l’Assemblée nationale réformant le code pénal et le code de procédure pénale.

L’ex-Premier ministre Abdoul Mbaye se dit « dégoûté », l’ex-député Moustapha Diakhaté note que « le Conseil constitutionnel immole la Loi organique » là où Amadou Bâ de Pastef se courrouce contre « le très gros mensonge de Ismaïla Madior Fall », ex-ministre de la Justice et conseiller spécial du président Macky Sall.

Le quotidien national Le Soleil consacre sa Une à « l’addiction aux paris sportifs » et interroge à propos Pr Idrissa Bâ, psychiatre-addictologue : « Elle prive l’individu du caractère ludique du jeu ».

En fait divers, Libération informe de la neutralisation d’un prédateur sexuel aux Parcelles assainies, dans la banlieue dakaroise. L’individu est poursuivi pour viols et actes de barbarie sur une gamine de six ans.

Le journal informe en outre que « le gang à Amy Sène tombe » avant d’expliquer comment la gendarmerie de Thiaroye a cerné l’ancienne footballeuse et les membres de sa bande de braqueurs.

En sports, Stades note une « timide entrée des Sénégalais » dans les Jeux Olympiques de Tokyo 2021 avec des athlètes « éliminés » et d’autres « toujours en course ». En football, l’attaquant sénégalais Santy Ngom souligne dans Record vouloir « retrouver la Tanière et aller à la CAN ».

Sur l’élection du prochain président de la Fédération sénégalaise de football, prévue le 8 août, Alioune Abatalib Guèye, ex-président de l’instance, note que « ce consensus hypocrite (voulu par les actuels dirigeants) est contre l’intérêt du football ». Dans le même journal, Louis Lamotte, promoteur du consensus, explique « pourquoi Mady Touré n’a pas signé le protocole » avec les trois autres candidats dont le sortant Augustin Senghor qui brigue un quatrième mandat.

Dans Le Soleil, M. Touré décline sa feuille de route en ces termes : « J’ai juste besoin de 4 ans pour changer le football sénégalais ».

Le Conseil constitutionnel alimente la presse sénégalaise

Le rejet par le Conseil constitutionnel du recours en annulation de l’opposition de la loi modifiant le Code pénal et le Code de procédure pénale fait la Une des quotidiens sénégalais de ce samedi. »Le Conseil constitutionnel usurpe des pouvoirs régaliens », dénonce l’opposant Abdoul Mbaye dans la manchette de Walf Quotidien.

Dans Direct News, Birahim Seck, Coordonnateur du Forum civil, soutient que la décision du Conseil constitutionnel est « totalement rendue en dehors du droit » car il manque un cinquième membre de l’institution qui est décédé.

« Le Conseil constitutionnel contesté: Dans l’œil du cyclone », titre EnQuête, informant qu’il a rejeté le recours de l’opposition avec quatre membres en lieu et place des cinq requis.

Nos confrères indique que « le Mouvement pour la défense de la démocratie  (M2D) dénonce une filouterie juridique », appuyé par le Constitutionnaliste Ngouda Mboup qui estime que « la décision du Conseil constitutionnel est illégale ».

« Rejet du recours en annulation des modifications du Code pénal et du Code de procédure pénale: L’opposition crie au scandale », renchérit Sud Quotidien, dans lequel journal, professeur Ngouda Mboup soutient: »Le Conseil constitutionnel a violé la Construction et la loi organique relative au Conseil constitutionnel ».

Sur le rejet du second recours de l’opposition qui portait sur le Code électoral, Le Quotidien titre: »Acte 2 des sages ». Ces derniers affirment que « la réforme du Code électoral est conforme à la Constitution ».

« Le Conseil constitutionnel au banc des accusés: Les Sages et leur président accusés d’usurpation de pouvoirs…présidentiels », écrit Vox Populi à sa Une.

Le quotidien national Le Soleil s’intéresse à la culture de l’anacarde en Casamance, « une noix qui a changé des vies ». Selon nos confrères, 41.042 tonnes ont été exportées en 2020 pour une valeur de 22.837.992.040 f cfa.

De son côté, Walf Quotidien note un mois de « juillet macabre pour les hommes de tenue » qui sont victimes d’agressions.

La propagation inquiétante de la Covid-19 fait la Une de L’As qui révèle que « même les cliniques sont débordées ».

Tabaski et Covid-19 au menu des quotidiens sénégalais

La presse sénégalaise reçue, ce vendredi à APA, met l’accent sur la célébration de la Tabaski, insistant sur les sermons des imams, et la flambée des cas de Covid-19 dans le pays.« Tabaski 2021 : Sermons et messages en mode Covid », titre Sud Quotidien, informant que le Chef de l’Etat, Macky Sall, qui a prié mercredi dernier chez lui à Mermoz fait un appel du pied aux forces vives de la Nation.

« La pandémie, rapportent nos confrères, seul trait d’union entre acteurs politiques. Les jeunes de 18 ans, avec ou sans comorbidités, appelés à se faire vacciner ».

Pour le quotidien national Le Soleil, « l’ombre de la Covid-19 a plané sur la fête » de la Tabaski lors de laquelle les différents khalifes généraux ont fait des recommandations.

« Progression de la pandémie : Prières de Tabaski. Macky demande aux gens de se faire vacciner », titre Le Quotidien, constatant le respect des gestes barrières dans les mosquées.

Dans ce journal, Abdoulaye Diouf Sarr (ministre de la Santé) soutient : « A ce rythme, la prise en charge va être compliquée ».

« Si la tendance n’est pas inversée, nous risquons d’être débordés », poursuit le ministre Diouf Sarr dans Vox Populi.

Ce quotidien informe qu’après la lune, la Covid-19 divise les musulmans car des imams ont bravé le variant Delta pour prêcher sur les dérives de la société.

« Covid : Course à la mort. Vingt morts en 48 heures », écrit L’Observateur en première page.

Au lendemain de la fête de la Tabaski, Walf Quotidien fait état d’un « avis de déchets sur la capitale ».

Mais pour Rewmi Quotidien, « près de 6000 tonnes (ont été) ramassés ».

Côte d’Ivoire: 84 Prix nationaux d’excellence seront décernés le 6 août

La Journée nationale du Prix d’excellence 2021 en Côte d’Ivoire est fixée au 6 août 2021, au cours de laquelle 84 lauréats seront primés.

La cérémonie de remise de ces prix d’excellence se tiendra sous la présidence du président de la République, a indiqué mercredi le porte-parole  du gouvernement ivoirien, Amadou Coulibaly, à l’issue d’un Conseil des ministres. 

L’option retenue cette année est la « reconduction des lauréats de l’édition 2020 auxquels vont s’ajouter les lauréats du secteur de l’éducation-formation sélectionnés au terme des examens scolaires de fin d’année 2021 », a-t-il dit. 

Pour cette édition, ce sont au total, 84 prix qui seront décernés aux lauréats, a-t-il ajouté, soulignant que ces lauréats recevront comme chaque année un trophée, un diplôme et une enveloppe de 10 millions Fcfa pour ceux classés premiers.

Quant aux autres lauréats classés deuxième et troisième, ils recevront respectivement la somme de 1,5 million Fcfa et 1 million de Fcfa. 

La cérémonie de remise du Prix d’excellence aux lauréats de l’édition 2020 n’a pu se tenir, en raison de la crise sanitaire de Covid-19, alors que le processus de sélection était achevé. 

Média ivoirien: baptême de feu réussi pour la journaliste Evelyne Déba à NCI

L’ex-présentatrice du Journal télévisé de la Radiodiffusion télévision ivoirienne (RTI 1), Evelyne Deba, qui vient de rejoindre l’équipe de la chaîne de télé ivoirienne NCI (privée), a réussi dimanche son baptême de feu à l’issue de l’émission NCI 360.

Cette émission  animée quelques jours après son arrivée à NCI, a enregistré sur Youtube plus de 7.000 vues en 72 heures.

Accoutumée aux plateaux télés, Evelyne Déba, a affiché une parfaite posture à chaque étape du débat. Tout semblait couler de source avec les sujets qui s’enchaînaient de manière fluide et les invités se succédaient sans accrocs véritables.

L’émission NCI 360 aborde des sujets d’actualité d’ordre général avec des personnes ressources notamment issues du secteur privé ou public, qui apportent leurs contributions ou mènent des analyses sur les thématiques proposées. 

Le premier sujet était La Côte d’Ivoire a-t-elle besoin de dialogue national ? Le second, Recrudescence des accidents de la route: incivisme ou insuffisance de mesures ? Et le troisième Relance économique post Covid-19: quelles sont les priorités de l’Afrique ?.

Le fil des débats montrait ostensiblement une grosse préparation en amont. Les invités ont étoffé l’émission avec leurs témoignages et leur point de vue pertinents, surtout au niveau du sujet 1 « La Côte d’Ivoire a-t-elle besoin d’un dialogue national ? ». 

Six personnes étaient invitées à cette émission, notamment le professeur en sociologie Tenin Diabaté, le journaliste Barthélemy Kouamé, le conseiller spécial du ministre en charge de la Jeunesse, Assui Anderson, le juriste et député suppléant du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et a paix (RHDP) d’Azaguié Baudouin Yapo, le rédacteur en chef du journal Notre Voie, Augustin Kouyo, et Gérard Brou, membre du bureau politique de la Jeunesse du Parti démocratique de Côte d’Ivoire  (JPDCI). 

La panique d’une troisième vague de Covid-19 à la Une

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce lundi à APA, sont alarmistes sur les cas de contaminations de Covid-19 au Sénégal avec les craintes d’une troisième vague.Face à la passivité des pouvoirs publics face à la troisième vague, la société civile met en place une Task-force informe L’AS. L’objectif est d’apporter « une réponse rigoureuse et plus inclusive à la pandémie » souligne le journal.

Le Soleil se montre inquiet et parle de 3088 nouvelles infections, 11 décès et 31 dans un état grave au sortir de ce week-end.

Suffisant pour le gouvernement pour « dépoussiérer les arrêtés » avec le port du masque à nouveau obligatoire dans les lieux publics et dans les transports informe Le Quotidien.

Sud Quotidien parle d’un « Tabaski à haut risque » face à la hausse alarmante des cas de Covid-19 dans le pays. Face à la gravité de la situation, le ministre des Transports et de l’Intérieur actualisent les restrictions avec le port obligatoire du masque.

Pour Vox Populi, la situation vire à la « catastrophe » avec l’augmentation vertigineuse des cas communautaires. Le ministre de l’Intérieur « réimpose » le masque « en tout lieu » pendant que le mouvement citoyen Y en a marre évoque « l’irresponsabilité du gouvernement et appelle à la responsabilité citoyenne ».

Pour L’Observateur c’est un « cocktail de saison ultra mortel » qui s’installe porté par le duo Covid-Palu. Le Pr Daouda Ndiaye, membre du comité scientifique de l’Université Cheikh Anta Diop (Ucad) indique qu’une « co-infection paludisme plus Covid-19 risquerait d’être fatale ».

Malgré les mesures de restriction, le « convoyage de militants » à l’intérieur par des responsables politiques continue. « Les ministres et directeurs généraux défient Macky Sall » souligne Walf Quotidien qui ajoute que ces derniers font fi des recommandations de leur patron.

Libération nous informe du démantèlement d’un vaste réseau de trafic de migrants et de la confection de faux documents de voyage à l’aéroport Blaise Diagne. Le journal indique qu’une vaste mafia débusquée et plusieurs personnes sont arrêtées.

En sport, Record parle du transfert de l’international sénégalais Boulaye Dia chez le vainqueur de l’Europa League, Villarreal. Le journal pose la question de son « intégration » dans un club présenté comme un modèle de réussite dans le football mondial.

Stades parle des Lions déjà irrésistibles en pré-saison avec Youssouf Sabaly décisif avec le Bétis pendant qu’Ismaïla Sarr (Watford) et Pape Ndiaga Yade (Metz) font trembler les filets.

La sortie de Macky Sall sur la flambée du Covid-19 à la Une

L’annonce faite, hier, par le président Macky Sall de la possibilité de revenir aux mesures restrictives contre la propagation du nouveau coronavirus au Sénégal fait la Une des quotidiens reçus ce samedi à APA. »Re-confinement et couvre-feu face à la troisième vague: Macky prévient », titre Sud Quotidien, qui cite le Chef de l’État: »Si la situation l’impose, nous reviendrons aux mesures que nous avions déjà connues par le passé ».

« Troisième vague: Si la situation l’impose, nous allons retourner à l’état d’urgence », renchérit Macky Sall dans Vox Populi. Selon nos confrères, le président menace de faire revenir les mesures extrêmes.

Cela fait dire à L’As que pour freiner la flambée des cas de Covid-19, « le Sénégal (va) vers l’état d’urgence ».

Dans Les Échos, Macky Sall justifie sa sortie et affirme: »Le Covid, ce n’est pas des blagues. Si la contamination continue, on va refermer les frontières, interdire les déplacements. On ne peut pas laisser la maladie prendre le dessus pour constater des morts ».

À propos de cette menace de reconfinement, Walf Quotidien parle de « pari risqué pour Macky », là où Le Quotidien constate que « Macky hausse le mou-ton ». Faisant allusion à la Tabaski, Le Quotidien donne la parole à Macky Sall qui préconise: »Ceux qui sont à Dakar doivent éviter les déplacements ».

« Macky hausse le ton et menace », écrit L’Info. Dans ce journal, le président Sall soutient: »Il ne faut pas que ceux qui sont à Dakar se servent de la Tabaski pour aller contaminer ceux qui sont dans les régions ».

Constatant un « retour à la case de départ », Source A indique que « Macky Sall menace de recourir à l’état d’urgence si les populations ne jouent pas franc-jeu pour tuer le mortel coronavirus ».

« Recrudescence des cas de Covid-19 avec le variant Delta: Macky Sall songe au confinement », ajoute 24 Heures.

Le quotidien EnQuête revient sur les actes de vandalisme contre les établissements scolaires par des élèves et informe que le ministre de l’Éducation, Mamadou Talla annonce des sanctions.

« Actes d’incivisme à l’école: Talla fait la leçon aux élèves », ajoute Le Quotidien.

Côte d’Ivoire: Sidonie Amoakon quitte l’ANP pour les Nations-Unies

L’Ivoirienne Armelle Sidonie Amoakon, secrétaire générale de l’Autorité nationale de la presse (ANP), quitte cet organe de régulation de la presse imprimée et numérique pour intégrer une mission de l’Organisation des Nations Unies.

Mme Armelle Sidonie Amoakon quitte l’ANP, l’ex-Conseil national de la presse (CNP), après 15 ans de service pour entamer une carrière internationale au sein des Nations-Unies. Une cérémonie d’au revoir a été organisée, vendredi après-midi, à son honneur au siège de l’organe de régulation.

Au cours de cette cérémonie empreinte d’émotion, les différentes entités de l’ANP ont salué à l’unanimité « l’abnégation, la rigueur » avec laquelle elle a conduit l’administration de cette instance de régulation de la presse.

Présent à cette cérémonie, le président de l’Autorité nationale de la presse, Samba Koné, a félicité Mme Sidonie Amoakon, lui souhaitant le succès dans sa nouvelle fonction. M. Koné était à la fois content et triste de voir partir cette dernière qui a assuré avec dextérité ce poste.

Le Covid-19 se maintient à la Une des quotidiens sénégalais

La nouvelle vague de coronavirus au Sénégal s’impose aux quotidiens reçus ce vendredi à APA.« Covid-19-Propagation du variant indien : Delta force », titre Le Quotidien, dans lequel journal, le virologue, professeur Souleymane Mboup soutient : « 30% des nouvelles infections sont dus au variant indien ».

Selon nos confrères, face à la hausse des contaminations au nouveau coronavirus, l’Etat demande le télétravail et la Tabaski à domicile.

« Troisième vague de Covid-19 au Sénégal : Alerte Delta », écrit Sud Quotidien à sa Une, soulignant que la Comité national de gestion des épidémies (Cnge), réuni hier, appelle à la mobilisation de tous.

Cela fait dire à L’As que « le Covid dicte sa sinistre loi ».

Contre cette nouvelle vague du coronavirus, Vox Populi préconise le « retour au semi-confinement » avec le « télétravail et la Tabaski chez soi ».

« Tabaski en période de flambée des cas de Covid : Imbroglio sanitaire », constate Walf Quotidien.

Ce journal indique que le ministre de la Santé et de l’Action sociale, Abdoulaye Diouf Sarr prescrit le double sacrifice.

Toutes choses qui font dire à EnQuête qu’on va vers « le retour des restrictions » avec le Cnge qui déconseille les déplacements lors de la Tabaski.

Traitant de la vaccination, Le Soleil informe que « 500.000 doses (sont) attendues avant la fin du mois ».

La hausse des cas de Covid-19 inquiète la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais reçus, ce jeudi à APA, accordent un traitement de faveur à la hausse des cas de Covid-19 dans le pays, avec 733 nouvelles contaminations enregistrées hier mercredi 14 juillet 2021.« Covid-19-La caution contre la mort », titre L’Observateur, informant que les structures de santé publiques sont débordées, là où des cliniques privées réclament au moins 2 millions f cfa par malade pour la prise en charge.

A propos de la hausse des contaminations, Le Quotidien écrit que « l’Etat (est) anesthésié » avec l’absence de stratégie de riposte et de mesures restrictives contre les rassemblements.

Pourtant, le quotidien national Le Soleil renseigne qu’en Conseil des ministres, hier, le Chef de l’Etat, Macky Sall, a insisté sur le respect des mesures barrières.

Ce qui ne convainc pas Walf Quotidien qui titre : « Propagation de la Covid-19-L’Etat entre deux feux ».

Nos confrères de ce journal précisent que Macky est entre le marteau des médecins (qui veulent l’interdiction des rassemblements) et l’enclume des populations qui pourraient lui reprocher d’avoir manqué de donner le bon exemple avec les rassemblements lors de ses tournées économiques à travers le pays.

En attendant, Vox Populi note que « la 3e vague se confirme par un record de 733 nouveaux cas en 24 heures ».

Pendant ce temps, Le Soleil consacre sa Une à « la dynamique de modernisation de l’agriculture (qui) se poursuit » avec la remise, hier, par le président Sall, de 200 tracteurs et motoculteurs aux agriculteurs.

L’affaire (du détournement) de 94 milliards f cfa dont est accusé l’ancien Directeur des impôts, Mamour Diallo, par l’opposant Ousmane Sonko, ancien inspecteur des Impôts et Domaines, refait surface à la Une des quotidiens.

C’est le cas de Walf Quotidien qui constate que « Mamour Diallo sort du bois » et soutient : « Aucun tribunal ne pourra démontrer que Mamou Diallo a soustrait dans le budget de l’Etat 94 milliards de f cfa ».

« Affaire des 94 milliards : Sonko fait le procès du procureur et d’une justice complice », titre Vox Populi, soulignant que l’opposant parle de « vaste entreprise d’escroquerie et d’un butin partagé à plusieurs niveaux par le biais des ristournes ».

Mais, poursuit le journal, « Mamour Diallo le traite de caïd assoiffé d’argent et de filles ».

Sénégal : divers sujets au menu de la presse

Les journaux sénégalais, parvenus mercredi à APA, traitent d’une diversité de sujets dominés par la justice, la santé, la politique et les faits de société.Sud Quotidien évoque l’affaire des 94 milliards et c’est pour nous informer que « Ousmane Sonko (est) encore débouté » par la Cour d’appel de Dakar.

Une décision qui fait dire à Walf Quotidien que Sonko fonce directement vers la Cour suprême. Le journal soutient que la Cour d’appel a rejeté son recours dans ce dossier où l’opposant visait Mamour Diallo, Meïssa Ndiaye et Seydou Sarr dit Tahirou « d’escroquerie portant sur les deniers publics, usage de faux et concussion » sur le titre foncier 1445/R.

L’Observateur pour sa part prévient sur les risques d’une troisième vague au Sénégal. « Alerte rouge » barre à sa Une le journal qui indique que plus de quarante malades sont sous oxygène et tous les lits en Réa-Covid sont occupés.

Vox Populi sur le même sujet s’inquiète de cette hausse des cas et martèle que « si n’est rien fait d’ici la Tabaski, on va assister à une explosion des cas avec les déplacements dans les régions.

Dans Le Quotidien, c’est un retour à la case de départ pour le le nouveau Code électoral. « Retour à Sénégal 92 » titre le journal qui précise que les articles L3 et L4 de l’ancien code sont devenus L29 et L30 du nouveau code.

Quid du cas du Karim Wade, candidat du Parti démocratique sénégalais (PDS, opposition) actuellement au Qatar ? EnQuête pose le débat avec l’alliance Macky Sall – Idrissa Seck et les retrouvailles de la famille libérale, en s’interrogeant sur l’équation Karim Wade toujours « inéligible ». Seule une amnistie informe le journal, peut rabattre les cartes.

Sur un autre registre, la visite du président Macky Sall en Mauritanie a eu un écho favorable auprès du Collectif des acteurs de la pêche. L’AS souligne que le Caps se félicite des nombreux accords signés dans ce secteur.

Du baume au cœur pour les soldats tombés au front. Le Soleil informe que Macky Sall a décidé à partir de janvier 2022, d’octroyer une maison à chaque famille selon le colonel Cheikhouan Guèye, directeur de l’action sociale des armées.

En sport, Stades informe qu’on se dirige vers des surprises dans l’attribution du ballon d’or 2021. Si Lionel Messi fait figure de grand favori, le journal indique que Jorginho est l’autre favori pour cette distinction individuelle qui récompense le meilleur footballeur de l’année.

Sénégal : la loi sur le code électoral à la Une

Les journaux sénégalais, parvenus mardi à APA, sont revenus essentiellement sur l’adoption de la loi portant code électoral.Sud Quotidien parle de l’adoption sans concession de la loi controversée portant sur le code électoral. « La majorité droite dans ses bottes » indique le journal, qui soutient que « les amendements de l’opposition sont rejetés en bloc. »

Adoption de la réforme du code électorale, « Karim Wade et Khalifa Sall dominent les débats » renchérit Le Quotidien. Le journal évoque un « consensus sur les désaccords » entre majorité et opposition lors des débats.

« Karim et Khalifa toujours out » retient EnQuête. Les deux responsables politiques ne sont pas éligibles à cause de leur passé carcéral, selon les dispositions du nouveau code électoral.

Une situation qui pousse le Parti démocratique sénégalais (PDS) à bander les muscles. Dans Walf Quotidien, Toussaint Manga estime « qu’il n’y aura pas d’élection en 2024 sans Karim Wade et Khalifa Sall. »

Une sortie à laquelle a répondu Seydou Guèye, porte-parole du Palais dans Vox Populi. Ce dernier affirme que c’est « la loi qui définit les conditions de participation des candidats à des élections et personne d’autre. »

Sur un autre registre, Le Soleil est revenu sur la visite d’amitié et de travail de Macky Sall en Mauritanie. Le quotidien national indique que « sept accords de coopération signés » entre les deux pays.

Une occasion pour le chef de l’Etat Macky Sall d’inaugurer son nouvel avion de commandement qu’il a baptisé « Langue de Barbarie » ajoute Walf Quotidien.

Au chapitre sanitaire, L’Observateur parle de troisième vague de Covid-19 face à la hausse des cas. « Le silence coupable de l’Etat », a martelé le journal, qui ajoute que le président est « disqualifié » pour porter un message de sensibilisation sur le coronavirus.

Vox Populi est revenu sur le premier jour de grève des minibus Tata. Le secteur du transport en commun perturbé à Dakar, « l’insoutenable calvaire des usagers » raconté dans le journal.

EnQuête évoque la « vie de misère des personnels » des bus Tata avec des salaires de 100.000 Fcfa pour les chauffeurs et 50 à 75.000 Fcfa pour les receveurs. Une situation révoltante pour les travailleurs du secteur qui observent depuis hier 48 heures de grève.

Sénégal : politique et agriculture au menu des journaux

Les journaux sénégalais, parvenus lundi à APA, sont essentiellement dominés par la politique et l’agriculture.Sud Quotidien parle du projet de réforme électorale et informe que « l’opposition déchire le code ». Pôle opposition et non-alignés au dialogue politique se démarquent de l’arbitrage du chef de l’Etat.

Et dans Vox Populi, le Front de résistance nationale (FRN), les leaders du Mouvement pour la défense de la démocratie (MD2), du Congrès de la Renaissance Démocratique (CRD) et de Jotna soutiennent que « Macky Sall vient de fermer les portes du dialogue et d’ouvrir celles de la confrontation ». Pour le front de l’opposition, le président de la République a « saboté » le travail qu’il a lui-même commandité dans le cadre du dialogue politique.

Walf Quotidien estime que « Macky (Sall) se tire une balle dans le pied » avec l’élection des maires au suffrage universel direct. Le journal explique que cette situation risque de jouer un vilain tour à la majorité présidentielle à cause des nombreuses « rivalités internes » au sein de la coalition.

EnQuête parle sur l’éventuelle alliance entre l’ancien maire de Dakar, Macky Sall et Idrissa Seck et informe « Khalifa dit non ». Le journal soutient même que « Khalifa Sall goûte très mal aux rumeurs de deal et d’alliance avec Macky Sall ».

Sur le plan agricole, L’Observateur revient l’inauguration des Domaines agricoles communautaires (Dac) de Keur Momar Sarr. Selon le journal, « Macky répare une injustice » puisque le chef de l’Etat a promis l’accès à l’eau potable pour les villages aux alentours du Lac Guiers.

Dans le quotidien L’AS, le chef de l’Etat apporte des gages et souligne que les « Dac pourront satisfaire l’approvisionnement local, et aussi exporter vers les marchés étrangers ».

Le Soleil  indique que 1250 milliards Fcfa ont été mobilisés en neuf ans pour le secteur hydraulique au Sénégal. Dans les colonnes du quotidien national, Macky Sall assure que les Dac restent le modèle qu’il faut pour développer l’agriculture.

En sport, Stades et Record reviennent largement sur les sacres de l’Italie et l’Argentine à l’Euro et à la Copa America. « Sacrée Italie, maudite Angleterre » titre Record, qui, parlant de la Copa, souligne que « Messi brise enfin la malédiction ». « L’Italie brise le rêve anglais, Messi enfin couronné avec l’Argentine » ajoute Stades.

Fake news: adoption d’une Charte par les médias numériques ivoiriens

Les médias numériques de Côte d’Ivoire ont entériné samedi une Charte de bonne conduite dans les médias en ligne et sur les réseaux, à l’issue d’un séminaire à Grand-Bassam, cité balnéaire située à 40 Km au Sud-est d’Abidjan.

Ce séminaire, ténu autour du thème « Médias numériques et cohésion sociale », a été organisé par le Réseau des professionnels de la presse en ligne de Côte d’Ivoire  (Repprelci), la faîtière des médias numériques ivoiriens.

Il a été financé par le Fonds de consolidation de la paix (FCP) des Nations-Unies à travers le Programme des Nations Unies pour le développement (Pnud).

Au terme des travaux, les participants ont recommandé entre autres un engagement fort des pouvoirs publics dans la lutte contre les fake news, la mise en place dans les rédactions de points focaux pour la cohésion sociale, un appui aux journalistes des médias numériques dans la lutte contre les fake news et une promotion de l’éducation aux médias.

Une application plus rigoureuse et ferme de la loi contre les fausses informations, une responsabilité plus accrue des acteurs de la presse en ligne dans le traitement des informations, et un engagement des journalistes au respect du code d’éthique et de déontologie figurent également sur la liste des recommandations.

A la clôture de ce séminaire, Peyogori Ouattara, représentant de la Représentante résidente du Pnud en Côte d’Ivoire, a fait observer que les journalistes dont la matière première est l’information, doivent être au premier plan de la lutte contre les fausses nouvelles « fake news » et les discours de haine.

Il a invité les professionnels des médias à être des acteurs de paix, prônant l’union des organisations des médias afin que leur message sur la cohésion sociale puisse avoir une forte portée.

Quant à Dr Théodore Konimi, représentant le ministre de la Réconciliation et de la cohésion nationale, il a conseillé les journalistes à faire preuve d’éthique et de maturité pour éviter de diffuser des rumeurs, des diffamations ou encore d’attenter à l’ordre social.

La Charte des médias numériques en Côte d’Ivoire comprend 20 dispositions. Selon le président du Repprelci, Lassina Sermé, à travers cela, les journalistes et les blogueurs s’engagent au professionnalisme et à utiliser les réseaux sociaux de façon responsable.

« Nous réaffirmons notre détermination, notre engagement et notre volonté résolue à enraciner l’exercice du métier de journaliste dans la responsabilité sociale, dans le respect de la liberté d’opinion et d’expression », indique le texte en son préambule.

A travers cette Charte, les médias numériques s’engagent à « promouvoir, défendre et préserver la liberté d’expression dans la responsabilité » dans l’éthique et la déontologie journalistique.

Dans la première disposition de la Charte, les professionnels des médias numériques en Côte d’Ivoire s’interdisent « la diffusion/publication des fake-news ou fausses informations ».

La deuxième disposition de la Charte invite les médias à « s’interdire de publier/diffuser des informations fournies par les réseaux sociaux sans vérification préalable ». 

La disposition numéro 3 exhorte les médias en ligne à « prendre le soin de vérifier les informations fournies par les réseaux sociaux, par ses propres canaux ou sources autorisées et ne rien publier qui ne soit vérifié ».

Le point 11 recommande aux médias en ligne de « respecter la diffusion des droits de réponses et de rectification dans les conditions prévues par la loi », tandis que la 12e disposition ordonne de « faire un erratum en cas de diffusion de fausses informations avec une note d’excuse de la rédaction ». En outre, le point 13 fait obligation au média de « retirer, sans délai, du site les liens ayant diffusé et qui diffusent des fake-news ». 

Le ministre ivoirien en charge de la Réconciliation et de la cohésion nationale, Kouadio Konan Bertin dit « KKB », a présidé, vendredi, l’ouverture de ces assises.  Il a félicité le Repprelci pour cette « belle initiative qui s’inscrit parfaitement dans la vision du président de la République, d’amener tous les Ivoiriens au vivre ensemble » dans leur diversité.

Il a fait observer que la diffusion de fausses nouvelles et les messages violents mettent inéluctablement en mal la cohésion nationale et la coexistence pacifique, soulignant que les discours haineux ont un fort impact chez les jeunes.

Il a évoqué la diffusion récente, sur les réseaux sociaux le 19 mai 2021, d’une fausse information ayant entraîné des violences ciblées à l’endroit de la communauté nigérienne vivant en Côte d’Ivoire, ce qui commande d' »adresser cette problématique avec une urgence absolue ».

Quant au représentant du ministre de la Communication, des médias et de la Francophonie, Guillaume Beda, il a également fait remarquer que l’éducation aux médias et à la culture numérique des populations est une « urgence ». 

Le directeur général de l’Institut polytechnique des sciences et techniques de la Communication  (ISTC Polytechnique), Dr Alfred Dan Moussa, dans une conférence inaugurale sur le thème du séminaire « médias numériques et cohésion sociale », a invité les acteurs des médias à se lever les premiers pour « ôter le costume du déguisement aux esprits malins et dévoiler le faiseur de fausses nouvelles ». 

Le premier module de ce séminaire consacré au cadre juridique des nouveaux médias et à la responsabilité des médias numériques a été animé par le substitut du procureur de la République près le Tribunal d’Abidjan-Plateau, Anet Richard.

La communication identitaire et non violente a été présentée par Dr Djè Salomé de l’ONG Terre d’Union. Le module sur le Code de déontologie et la régulation des médias numériques a été présenté par Mme Sidonie Amoakon, Secrétaire générale de l’Autorité nationale de la presse.

La journée de samedi a été meublée par le quatrième module intitulé, ‘’Défis de la désinformation ». Les participants ont droit à un regard croisé du professionnel Alafé Wakili, Directeur général de l’Intelligent d’Abidjan et de Dr Karim Wally, enseignant-chercheur à l’Université Félix Houphouët-Boigny.

Les outils et mécanismes de vérification des fake news, ont constitué le cinquième module présenté par Mamady Kébé de la plateforme de lutte contre les fake news, Ivoirecheck.com mise en place par le REPPRELCI.

Créé en 2006, le REPPRELCI regroupe les acteurs de la presse numérique en Côte d’Ivoire. Cette faitière des médias numériques ivoiriens s’est donnée pour mission d’organiser, structurer et de promouvoir l’écosystème de la presse numérique en Côte d’Ivoire.

La Covid-19 omniprésente dans la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, parvenus samedi à APA, traitent essentiellement de l’actualité liée à la pandémie.L’AS rapporte que maintenant « le nombre de cas enregistrés quotidiennement dépasse les 400 ». Dans ce journal, Al Hassan Sall, le Gouverneur de Dakar, souligne que ces trois derniers jours « 90 % des infections du pays sont recensés » dans la capitale.

Sous le titre « Invariable », Le Quotidien indique que « la progression » du virus au Sénégal reste constante. Poursuivant, ce journal fait savoir que ce pays a vécu hier un « vendredi noir » car le record de contaminations (402), établi en février 2021, a été battu ce jour-là avec un cumul de 476 nouveaux malades.

Cela fait dire aux Echos que « la troisième vague est bel et bien là ». Face au risque décuplé par les préparatifs de la fête du sacrifice (Aid el kébir) avec les mouvements de populations de Dakar vers l’intérieur du pays, Al Hassan Sall a insisté sur « le retour des gestes barrières » mais aussi la vaccination.

Dans Wa Grand Place, l’opposant Thierno Bocoum a affirmé que « ceux qui nous dirigent aujourd’hui sont disqualifiés pour parler de protection contre (le nouveau coronavirus) au risque de braquer les populations ».

En tout cas, selon L’observateur, « les signes du chaos » sont déjà visibles. Ce quotidien précise que « le variant Delta, souche plus contagieuse, ne circule qu’à Dakar ». Dans les colonnes de L’Observateur, Cheikh Mouhamadou Mbacké Lô, expert en Santé publique, soutient que l’État doit « aller nécessairement vers l’interdiction des rassemblements », non sans ajouter que l’application de mesures restrictives comme « le couvre-feu » n’est plus possible.

De son côté, Vox Populi fait remarquer une éclaircie dans la grisaille avec « le lancement officiel, hier, du projet de construction d’une usine de vaccins anti-Covid à l’Institut Pasteur (de Dakar) ».

EnQuête renseigne que « le Sénégal démarre la production en juin 2022 » avec un financement de « 16,75 millions d’euros ».

Le Soleil liste, quant à lui, les partenaires du gouvernement dans ce projet d’envergure : « Le ministère allemand de la Coopération et du Développement économique, à travers la Banque allemande de Développement, a accordé une subvention de 20 millions d’euros. La France, par le biais de l’Agence française de Développement (AFD), a dégagé une enveloppe de 1,8 million d’euros. La Belgique, l’autre partenaire, sera dans le transfert de technologies ».

Enfin, relativement à la pénurie actuelle de vaccins au Sénégal, le ministre de l’Économie, du Plan et de la Coopération, Amadou Hott, a annoncé, dans le quotidien national, « l’arrivée de 300.000 doses très prochainement ». Ce dernier signale également une commande de « 5,3 millions de doses du vaccin Johnson et Johnson ».

Fake news: les médias numériques ivoiriens en réflexion sur une Charte

Le Réseaux des professionnels de la presse en ligne (Repprelci), la faîtière des médias numériques ivoiriens, engagé dans la lutte contre les fake news, réfléchit avec ses partenaires sur une Charte de bonne conduite sur les réseaux sociaux.

Avec l’appui financier du Fonds des Nations Unies pour la consolidation de la paix (FCB) à travers le Programme des Nations Unies pour le développement (Pnud) à Abidjan, le Repprelci a initié un séminaire de formation sur les fake news et les discours de haine, qui s’est ouvert vendredi pour s’achever dimanche.

Ce séminaire qui a lieu à Grand-Bassam, à 40 Km au Sud-Est d’Abidjan, regroupe des professionnels des médias, les organes de régulation du secteur, la gendarmerie nationale, la police nationale, la société civile, des consommateurs, des ONG, des influenceurs et des blogueurs.

Selon le président du Repprelci, Lassina Sermé, l’objectif est de « donner des rudiments et les éléments de langage aux participants » en vue d’une sensibilisation efficace dans les médias en ligne et les réseaux sociaux contre les fake news et les discours de haine.

« Nous pensons qu’en tant que professionnels du secteur, nous avons notre contribution à apporter dans cette lutte tout azimut contre ce fléau que représentent les fake news », a dit M. Lassina Sermé.

A l’issue de ce séminaire, dira-t-il, « nous devons adopter une Charte de bonne conduite d’utilisation des médias numériques et des réseaux sociaux », qui s’inscrit dans le « prolongement des activités menées par l’Observatoire des médias numériques de Côte d’Ivoire (Omenci) ».

Cet organe technique du Repprelci « scrute les différentes sites d’informations et les réseaux sociaux pour épingler les discours de haine et les manquements au Code de déontologie afin de pouvoir les rectifier auprès des auteurs de ces fautes », a précisé M. Sermé.

Il s’agit d’instituer « une Charte à laquelle chacun de nous va adhérer et qui peut être une sorte de feuille de route que nous allons suivre pour pouvoir rester dans ce canevas qui est d’avoir des écrits qui partent dans le sens de la réconciliation et de la cohésion sociale », a-t-il ajouté.

Le ministre ivoirien de la Réconciliation et de la cohésion nationale, Kouadio Konan Bertin (KKB) a salué cette « belle initiative qui s’inscrit parfaitement dans la vision du président de la République, d’amener tous les Ivoiriens au vivre ensemble » dans leur diversité.

Il a fait observer que la diffusion de fausses nouvelles et les messages violents mettent inéluctablement en mal la cohésion nationale et la coexistence pacifique, soulignant que les discours haineux ont un fort impact chez les jeunes.

M. Kouadio Konan Bertin a assuré qu’il fera tout pour venir à la clôture, parce que les résultats attendus vont « figurer au rang des préoccupations » au niveau du département ministériel de la Réconciliation.

M. Arsène Assandé, Représentant la Représentante résidente du PNUD à Abidjan Carol Flore-Smereczniak,  a traduit l’engagement de l’institution à accompagner le gouvernement et les acteurs du domaine de la communication dans la recherche de solutions pour réduire l’impact de la désinformation sur la cohésion sociale.

Il a évoqué la diffusion récente, sur les réseaux sociaux le 19 mai 2021, d’une fausse information ayant entraîné des violences ciblées à l’endroit de la communauté nigérienne vivant en Côte d’Ivoire, ce qui commande d' »adresser cette problématique avec une urgence absolue ».

Quant au représentant du ministre de la Communication, des médias et de la Francophonie, Guillaume Beda, il a également fait remarquer que l’éducation aux médias et à la culture numérique des populations est une « urgence ». 

Dans ce contexte, le ministère de la Communication, des médias et de la Francophonie « entend démarrer très bientôt un programme national de développement des médias dont la phase 1 va commencer par une tournée de sensibilisation et d’éducation à l’usage des réseaux sociaux » à l’endroit des populations.

Le directeur général de l’Institut polytechnique des sciences et techniques de la Communication  (ISTC Polytechnique), Dr Alfred Dan Moussa, a dans une conférence inaugurale sur le thème du séminaire « médias numériques et cohésion sociale », a invité les acteurs des médias à se lever les premiers pour « ôter le costume du déguisement aux esprits malins et dévoiler le faiseur de fausses nouvelles ».  

Le premier module de ce séminaire consacré au cadre juridique des nouveaux médias et à la responsabilité des médias numériques a été animé par le procureur de la République Anet Richard.

La communication identitaire et non violente a été présentée par Dr Djè Salomé de l’ONG Terre d’Union. Le module sur le Code de déontologie et la régulation des médias numériques a été présenté par Mme Sidonie Amoakon, Secrétaire générale de l’Autorité nationale de la presse.

La journée de samedi sera meublée par le quatrième module intitulé, ‘’Défis de la désinformation ». Les participants auront également droit à un regard croisé du professionnel Alafé Wakili et de l’universitaire Dr Karim Wally de l’Université Félix Houphouët Boigny.

Les outils et mécanismes de vérification des fake news, constitueront le cinquième module qui sera présenté par Mamady Kébé de la plateforme de lutte contre les fake news, Ivoirecheck.com.

 Le sixième module est consacré à la Charte de bonne conduite des médias numériques de Côte d’Ivoire qui sera expliquée et commentée par le président de l’Observatoire de la liberté de la presse, de l’éthique et de la déontologie, Zio Moussa.

L’avènement de l’Internet et des nouveaux systèmes d’informations a engendré de profondes mutations dans le secteur des médias, donnant naissance à plusieurs entreprises de presse en ligne en Côte d’Ivoire.

Aujourd’hui, les réseaux sociaux, bien qu’étant utiles sont devenus des supports pour certains individus pour véhiculer de fausses nouvelles (fake news) qui mettent en mal très souvent la cohésion sociale.