Côte d’Ivoire: la pression fiscale estimée à 12% (DG des impôts)

La pression fiscale en Côte d’Ivoire est estimée à 12%, a indiqué vendredi, à Abidjan, le directeur général des impôts, Abou Sié Ouattara, lors d’une présentation de l’annexe fiscale à la loi des finances 2022, face à la presse.

« Le taux de pression fiscale en Côte d’Ivoire est l’un des plus faibles de l’Uemoa, la norme admise est de 18%; nous sommes à 12% », a dit M. Abou Sié Ouattara, faisant observer que « la pression fiscale n’est pas forcément la pression de l’administration ».

Il a défini la notion de la pression fiscale, insinuant que « c’est l’ensemble des prélèvements obligatoires collectés dans un pays, qui est au numérateur (impôts et taxes), et au dénominateur, la richesse générée par le pays ». 

Pour améliorer le taux de pression fiscale, la direction générale des impôts de Côte d’Ivoire, veut « procéder à une meilleure répartition de la charge fiscale » grâce à un élargissement de l’assiette fiscale. 

La pression fiscale en Côte d’Ivoire s’est établie à 12,5% en 2020, avait indiqué début février 2021 le directeur général des impôts, Abou Sié Ouattara, face aux chefs d’entreprises de la Chambre de commerce européenne en Côte d’Ivoire (Eurocham).  

La croissance économique ivoirienne s’est établie à 6,5% en 2021 contre près de 2% en 2020, en dépit de la pandémie de Covid-19. Le pays compte profiter de l’embellie de l’économie mondiale cette année pour relancer durablement sa croissance, prévoyant un taux de 7,4% en 2022. 

Côte d’Ivoire: extension du crédit d’impôt relatif à l’emploi et à la formation

L’annexe fiscale de la loi des finances 2022, en Côte d’Ivoire, aménage les dispositions relatives au « crédit d’impôt BIC » pour la formation professionnelle et l’emploi, en étendant son champ d’application.

Cet aménagement des dispositions du Code général des impôts relatives à la formation, à l’apprentissage et à l’emploi vise la création de milliers d’emplois rémunérateurs, l’une des priorités de la politique économique et sociale du gouvernement ivoirien. 

Il s’agit d’un dispositif fiscal d’incitation à la formation professionnelle et à l’emploi. L’Etat veut à travers cette loi fiscale renforcer son impact en étendant le crédit d’impôt accordé dans le cadre des contrats d’apprentissage: contrat stage de qualification ou d’expérience professionnelle. 

Ce crédit qui est de 500 000 F CFA par an et par personne formée, est porté à 750 000 F CFA lorsque le stage de qualification ou d’expérience professionnelle concerne une personne en situation de handicap, pour les entreprises soumises à un régime réel d’imposition.

Le dispositif fiscal ramène ce montant à « 100 000 F CFA par an pour les entreprises relevant de la taxe d’Etat de l’entreprenant ou de l’impôt des microentreprises et à 150 000 F CFA lorsque l’apprentissage concerne une personne en situation de handicap ».

De même, l’article 111 ter du Code général des impôts prévoit un crédit d’impôt au profit des entreprises qui accueillent des élèves ou étudiants pour un stage pratique de six mois maximum, en vue de la validation de leur diplôme, souligne le texte.  

Cependant, le terme « stage pratique » employé pour désigner la formation de ces élèves ou étudiants peut être source de confusion avec les notions de « contrat stage de qualification ou d’expérience professionnelle », qui renvoient également à une formation pratique.

C’est pourquoi le dispositif fiscal 2022 a proposé de remplacer dans l’article 111 ter susvisé, l’expression « stage pratique » par « contrat stage-école », conformément aux dispositions de l’article 13.11 du Code du travail.

Selon l’experte en fiscalité, Mme Annick Soko, « dans le souci de conformité aux dispositions du Code du travail, l’annexe fiscale 2022 étend le crédit d’impôt accordé dans le cadre des contrats d’apprentissage, aux contrats de stage de qualification ou d’expérience professionnelle ». 

Le texte de loi aménagé, allège les conditions de mise en oeuvre du crédit d’impôt pour emploi. L’article 111 du Code général des impôts subordonne le bénéfice du crédit d’impôt BIC à la présentation de certains documents.

L’employeur devra présenter la déclaration des salariés nouvellement embauchés à la Caisse nationale de prévoyance sociale (CNPS) ainsi qu’un certificat médical et un document délivré par le ministère en charge des Affaires sociales attestant l’handicap physique ou intellectuelle lorsque le contrat concerne des personnes en situation d’handicap. 

Le Pdci et le PPA-CI veulent « s’assurer une immunité » avec le dialogue politique

Le Rhdp, le parti au pouvoir en Côte d’Ivoire, estime que le Pdci et le PPA-CI, les principaux partis de l’opposition veulent s’assurer « une immunité juridictionnelle » avec le dialogue politique, dans l’affaire de la désobéissance civile lors de la présidentielle de 2020.

Dans une déclaration, en réaction au Pdci et au PPA-CI, le Rhdp indique constater que ces deux partis veulent se servir du dialogue politique, relancé le 16 décembre 2021 « pour s’assurer une immunité juridictionnelle et une impunité, sans toutefois reconnaître leurs forfaits ».  

« Le dialogue politique n’est à cet égard aucunement constitutif d’une occasion d’exonérer à priori des hommes politiques des actes justiciables qui leur sont opposés », a martelé le porte-parole du Rhdp, M. Adjoumani Kouassi, dans une déclaration. 

A travers une déclaration conjointe, mercredi, le Pdci et le PPA-CI se sont insurgés contre la récente conférence de presse du procureur de la République, qui s’était réservé d’engager des poursuites contre des leaders de l’opposition. 

Par ailleurs, ces deux partis de l’opposition ivoirienne ont accusé le chef de l’Etat,  Alassane Ouattara, de « manœuvrer pour torpiller le dialogue politique » qu’il a, selon le porte-parole du Rhdp, initié pour consolider la paix et la réconciliation nationale.

Le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci) et le Parti des peuples africains Côte d’Ivoire (PPA-CI), se sont dits inquiets du « peu d’intérêt » que le président Alassane Ouattara accorde au dialogue politique et lui demandent de « l’inscrire dans ses priorités en 2022 ». 

Par ailleurs, ces deux partis estiment que le sujet du dialogue politique n’a pas occupé une place importante dans le discours à la nation de SEM le Président de la République et en déduisent, par conséquent, qu’il n’en fait pas une priorité.

 « Le Rhdp rappelle que la justice n’est pas l’antithèse de la paix et du dialogue, que la poursuite du processus judiciaire doit se faire parallèlement au dialogue politique en cours », a ajouté M. Adjoumani, confirmant que « le dialogue et la consolidation de la paix restent des priorités » pour le président Ouattara. 

Le parti au pouvoir se réjouit des avancées notables enregistrées et des convergences de vue lors des précédentes phases du dialogue politique qui ont conduit entre autres au dégel des avoirs, à la libération des prisonniers, au retour des exilés, à l’amnistie et à la recomposition de la Commission  (CEI).

Le RHDP voudrait toutefois rappeler que « la recherche de la vérité sur les faits qui se sont produits en Côte d’Ivoire au cours de la période ciblée par les enquêtes n’est pas inconciliable avec la réconciliation, encore moins le dialogue politique », a-t-il poursuivi. 

Pour lui, « ces faits sont d’une gravité telle qu’il importe de savoir ce qui s’est réellement passé et surtout de connaître le degré de participation des personnes incriminées » lors de la « désobéissance civile » lancée par l’opposition lors de la présidentielle du 31 octobre 2020.  

« Cela nous semble capital et même préalable à la réconciliation véritable que les Ivoiriens appellent de tous leurs vœux », a-t-il insisté, affirmant que « la justice ivoirienne est donc dans son rôle ». 

« Le procureur de la République est dans le champ de ses prérogatives lorsqu’il informe l’opinion publique des suites judiciaires d’une procédure qui, en réalité, n’a pas commencé le 27 décembre 2021, mais ne fait que se poursuivre », a souligné le porte-parole du Rhdp. 

Les dégâts humains et matériels consécutifs aux violences perpétrées lors de la désobéissance civile, entre septembre et novembre 2020, ont occasionné 85 morts et 500 blessés. Pour le Rhdp, « ce mot d’ordre visait ni plus ni moins à déstabiliser les institutions de la République »

 « Pour sa part, le Rhdp exige que justice soit rendue aux victimes conformément aux textes en vigueur et que les décisions qui seront prises à l’issue de ces procédures en cours s’imposeront à tous, sans préjuger qu’elles puissent faire l’objet, ultérieurement, de compromis à l’occasion d’un dialogue politique », a conclu M. Adjoumani. 

Masséré Touré nommée Secrétaire générale adjointe de la présidence ivoirienne

Masséré Touré a été nommée le 4 janvier 2022 Secrétaire générale adjointe de la présidence ivoirienne, un nouveau jalon dans la success-story de celle qui a accompagné le président Ouattara dans sa conquête du pouvoir depuis 2006.

Masséré Touré viendra donc en appui du ministre  Abdourahmane Cissé, l’actuel ministre-secrétaire général de la présidence. Elle conserve par ailleurs son poste de directrice de la communication de la présidence ivoirienne, qu’elle occupe depuis 2015.

Nièce et fidèle de longue date

Nièce du président Ouattara, Masséré Touré est avant tout une fidèle de longue date. C’est une personnalité particulièrement brillante. Par bien des aspects, elle symbolise la relève de la classe politique ivoirienne, que le président veut mettre en valeur.

Revenue en Côte d’Ivoire en 2006, elle accompagne Alassane Ouattara dans sa conquête, et sa conservation, de la magistrature suprême. Elle participe notamment à la campagne présidentielle de 2010 comme conseillère en communication, avant d’être nommée directrice en 2015. Elle conduit depuis la stratégie de communication du président et gère les relations avec les médias.

Sa connaissance fine des dossiers, et du Président, rendent sa nomination particulièrement cohérente avec les responsabilités qui incombent au secrétariat général.

Professionnelle de haut-niveau

Née en 1974 à Abidjan, Masséré Touré a étudié en France, dans la ville de Nancy, au sein de l’ICN Business School. Elle y obtient en 1998 un DESS, un diplôme universitaire pré-doctoral, en marketing et gestion.

Elle fait son entrée dans la foulée, en 1999, au sein de Jeune Afrique, un groupe de presse réputé aussi bien en France que sur le continent africain. Elle y rejoint la régie publicité et communication où elle occupe le poste de cheffe de produit presse, pour Jeune Afrique et AM-Afrique Magazine.

Son retour en 2006 en Côte d’Ivoire marque son entrée dans la vie politique, puis, à partir de 2010, au sein de l’administration ivoirienne. Comme on l’a vu, elle y passe son « cursus honorum » au sein de la communication.

En quelques années, son ascension s’est accélérée. Conseillère spéciale et directrice de la communication présidentielle en 2015,  elle est nommée aux conseils d’administration de Fraternité Matin puis de la RTI en 2019. En 2020, on lui décerne la distinction de Commandeur de l’Ordre du mérite de la communication.  

En 2022, Masséré Touré entre à présent de plein pied dans les affaires publiques pour une jeune personnalité politique que l’on suivra dès maintenant avec une attention redoublée.

L’écroulement de l’échafaudage d’un échangeur à Abidjan fait 1 mort

L’écroulement de l’échafaudage sur le chantier de l’échangeur de l’autoroute Yopougon-Gesco, dans l’Ouest d’Abidjan, a fait mercredi neuf victimes dont un décès et deux cas graves, selon le Groupement des sapeurs-pompiers militaires (Gspm).

L’incident est survenu, à Yopougon-Gesco, à la suite de l’écroulement d’un échafaudage de l’échangeur en construction, indique le Gspm qui rapporte qu’ il y a eu « 09 victimes dont 01 décès certain et 02 cas graves ».  

Toutes les victimes ont été évacuées par l’ambulance de réanimation « grande capacité 41 » du Groupement des sapeurs-pompiers militaires au Centre hospitalier universitaire (CHU) de Treichville, dans le Sud d’Abidjan. 

Des éléments de la police nationale ont été aussitôt dépêchés sur les lieux pour sécuriser le champ du drame et mener éventuellement les enquêtes nécessaires pour élucider cet accident de travail. 

Trafic de bois: 11 individus interpellés après la saisie de 6000 madriers à Abidjan

Onze individus ont été interpellés mercredi à Abobo, dans le Nord d’Abidjan, à la suite de la saisie de 6.000 madriers (planches de bois), par la Brigade spéciale de surveillance et d’intervention (BSSI), une unité de lutte contre la criminalité liée à la forêt et aux ressources en eau.

Cette saisie, selon le commandant de la BSSI, le colonel Gérard Flavien Abbé, a eu lieu après « une intervention faite à partir d’un appel anonyme dans la zone d’Abobo Samaké », un secteur de la commune d’Abobo.  

Ces madriers étaient entreposés dans plusieurs entrepôts sur les lieux, où 11 personnes ont été interpellées dans le cadre de cette intervention, a dit un membre de l’équipe d’intervention, soulignant que « c’est une des plus grosses saisies depuis la création de la brigade », en 2019. 

Le colonel Abbé, le nouveau commandant de la brigade spéciale de surveillance et d’intervention (BSSI), a salué l’implication de ces populations, soucieuses de la préservation du patrimoine naturel et qui ne ménagent aucun effort pour dénoncer ces actes répréhensibles. 

Le madrier est une pièce de charpenterie disposée horizontalement et destinée à assurer la solidité d’un ouvrage. Cette planche de bois, à fort épaisseur, intervient dans la réalisation des charpentes.  

Ouattara exhorte le gouvernement ivoirien à « accélérer le progrès social »

Le chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara, a exhorté mercredi le gouvernement à « accélérer le progrès social » dans le respect de la bonne gouvernance, lors du premier Conseil des ministres de 2022, consacré aux vœux du nouvel an.

Le président Ouattara a exhorté à la suite de la présentation de voeux, les membres du gouvernement à œuvrer chaque jour davantage afin de répondre aux attentes des acteurs économiques comme de l’ensemble des concitoyens.

Il a réitéré à leur endroit, d’agir « dans le strict respect des principes de bonne gouvernance et de transparence dans la gestion des Affaires publiques », tout en les exhortant à « accélérer le progrès social, en s’appuyant sur le deuxième programme social du gouvernement 2022-2024 ». 

Ce programme qui inclut le volet sécuritaire, « fera l’objet d’une attention particulière en matière d’allocation budgétaire tant sur nos ressources nationales que sur les contributions de nos partenaires au développement », a-t-il ajouté. 

« Je souhaite que tout au long de l’année 2022, que les progrès réalisés se poursuivent et se renforcent dans tous les autres domaines de l’action publique et notamment le maintient de nos grands équilibres budgétaires », a-t-il poursuivi. 

M. Ouattara a appelé également le gouvernement, conduit par M. Patrick Achi, à s’atteler au renforcement du secteur privé pour le développement des infrastructures économiques comme du capital humain, notamment celui des jeunes et des femmes. 

« Je suis sûr que ce sera une bonne année par la grâce du seigneur, l’année 2022 sera une très bonne année », a-t-il déclaré avec une forte espérance, avant d’ajouter « le corona est en train de partir », et de féliciter le corps médical.  

Le Premier ministre ivoirien, Patrick Achi, a fait savoir qu’au cours de l’année écoulée, le gouvernement s’est consacré à la gestion de la crise sanitaire, avec l’accélération constante de la vaccination.

Le rythme de la vaccination permet à la Côte d’Ivoire de présenter aujourd’hui l’un des meilleurs taux de vaccination de la sous- région, un succès qu’il veut amplifier face aux menaces des nouveaux variants, tout en poursuivant le respect strict des gestes barrières. 

Lors de son adresse à la Nation le 31 décembre, M. Ouattara a donné les principales orientations de l’action gouvernementale pour 2022, autour de trois priorités majeures: la transformation de l’économie, l’emploi et la bonne gouvernance.

« En ce qui concerne la transformation de notre économie, il s’agira en 2022 d’accélérer tous les projets de réforme et de modernisation en cours, au premier chef desquels ceux concernant la modernisation de notre agriculture », a-t-il assuré. 

Ces actions prendre aussi en compte « le développement de nos infrastructures économiques structurantes, en vue de toujours améliorer la compétitivité de notre économie comme la qualité des services délivrés aux usagers », a-t-il poursuivi. 

Les efforts porteront également sur le développement des infrastructures industrielles, notamment les zones industrielles d’Abidjan et celles jouxtant les grandes villes de l’intérieur du pays, souvent dédiées aux secteurs de la transformation de nos matières premières, mais également les zones économiques spéciales et les zones économiques portuaires.

« Nous veillerons à ce que la célérité, la rigueur et la discipline dans la gestion guident la mise en œuvre des programmes de travail au niveau de chaque département ministériel », a promis le Premier ministre ivoirien, Patrick Achi. 

Le Pdci et le PPA-CI inquiets du « peu d’intérêt » de Ouattara au dialogue politique

Le Pdci et le PPA-CI, les deux principaux partis de l’opposition ivoirienne, se disent inquiets du « peu d’intérêt » que le président Alassane Ouattara accorde au dialogue politique et lui demandent de « l’inscrire dans ses priorités en 2022 ».

« Les interrogations de nos deux partis politiques se sont muées en inquiétudes face au peu d’intérêt que le chef de l’Etat a accordé au sujet du dialogue politique dans son discours de fin d’année », a dit M. Justin Katinan, porte-parole du PPA-CI, dans une déclaration conjointe. 

Pour le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci) et le Parti des peuples africains Côte d’Ivoire (PPA-CI), il y en a fait une simple déclaration de principe et l’a expressément exclu de ses priorités pour l’année 2022″. 

Ces deux partis estiment qu' »il ne saurait avoir de priorité plus élevée que la recherche de la réconciliation nationale et de la paix, but ultime attendu du dialogue politique qu’appellent à l’unisson (leurs) compatriotes ». 

Devant l’approche à la fois hésitante et contradictoire du pouvoir sur cette question cruciale pour la cohésion sociale, le Pdci et le PPA-CI prennent à témoin l’opinion du « peu d’intérêt que le chef de l’Etat et le gouvernement accordent à la réconciliation nationale », a-t-il ajouté. 

Toutefois, le Pdci et le PPA-CI « réaffirment leurs engagements à participer au dialogue politique qu’ils souhaitent sincère », dans l’unique intérêt de leurs compatriotes et des populations qui leur font l’amitié de vivre dans le pays. 

Les deux formations politiques « demandent au chef de l’Etat, dont le troisième mandat a aggravé la fracture sociale, d’inscrire, enfin, le dialogue politique parmi ses priorités pour l’année 2022 », a-t-il poursuivi. 

Les interrogations des deux partis, acteurs majeurs de la vie politique nationale, font suite à une conférence de presse du procureur de la République près du tribunal de Première Instance du Plateau tenue le 27 décembre 2021. 

Le procureur a rendu publiques les conclusions des enquêtes qu’il a menées à la tête de l’unité spéciale d’investigation mise sur pied, au lendemain de l’élection présidentielle du 31 octobre 2020, que le Pdci et le PPA-CI jugent « fortement litigieuse ».  

Ces investigations visaient à faire la lumière sur les violences meurtrières survenues lors de ladite élection. Le procureur de la République a, selon la déclaration, porté « de graves accusations, assorties de menaces de poursuites judiciaires, contre des dirigeants des partis de l’opposition ». 

« Il importe de signaler que la conférence de presse du procureur a curieusement coïncidé avec la nouvelle date butoir de dépôt des termes de référence », a fait observer le porte-parole de ces deux partis. 

Par ailleurs, M. Katinan Koné a relevé que « le report de la date de dépôt des propositions de termes de référence du 17 au 27 décembre 2021 a été abusivement attribué aux partis de l’opposition alors que le Pdci et le PPA-CI, avaient déposé leurs termes de référence le 17 décembre 2021 ». 

Peu avant le point de presse, le porte-parole du Pdci, Soumaïla Bredoumy, a indiqué que « c’est avec les instructions » de M. Henri Konan Bédié, président du Pdci et le chef du PPA-CI, Laurent Gbagbo, que  cette déclaration conjointe a été produite. 

Les deux partis ont mis en place une équipe présidée par le professeur Armand Ouégnin du PPA-CI et le professeur Niamkey Koffi du Pdci pour « faire une analyse, qu’ils ont validé » et qui a fait l’objet de cette déclaration commune, a souligné M. Bredoumy. 

Une taxe de 50 Fcfa par Kg de sacs, sachets et films plastiques en Côte d’Ivoire

L’annexe fiscale à la loi des finances 2022, en Côte d’Ivoire, institue une taxe spéciale à la charge des entreprises productrices et importatrices de 50 Fcfa par Kg de sacs, sachets et films en matière plastique.

Cette mesure intervient suite à un aménagement de la taxe spéciale sur certains produits en matière plastique, a indiqué Mme Annick Soko, experte en fiscalité, lors d’une session d’explication du dispositif fiscal, organisée par la Cgeci, le Patronat ivoirien.   

Dans le cadre de la lutte contre l’insalubrité et la protection de l’environnement, l’article 26 de l’annexe fiscale pour la gestion 2013, a institué une taxe spéciale à la charge des entreprises productrices et importatrices de sacs, sachets et films en matière plastique. 

Toutefois, le dispositif ne vise pas les autres produits en matière plastique, notamment les bouteilles en plastique alors même que lesdits produits ont également un impact potentiellement dangereux sur la santé humaine et animale, et causent d’énormes dégâts à l’environnement.

L’exposé des motifs mentionne qu’afin de corriger cette situation, il est proposé d’étendre la taxe spéciale sur certains produits en matière plastique à tous les emballages en plastique mis sur le marché par les importateurs et les industries locales.

Mme Annick Soko a rappelé que l’article 34 de l’ordonnance No 2021-480 du  28 décembre 2011 portant budget de l’Etat pour la gestion 2012, a institué le dispositif de la taxe spéciale sur les sacs et les sachets en matière plastique.

La taxe, dira-t-elle, était initialement fixée à 0,5 FCFA et due par les entreprises productrices. Mais, avec l’entrée en vigueur de l’annexe fiscale 2013, le tarif de la taxe est fixé à 50 Fcfa par Kg de sac, sachet et film en matière plastique et due par les entreprises productrices et importatrices. 

L’entrée en vigueur de l’annexe fiscale 2022 intervient  dans un contexte sanitaire difficile marqué par la recrudescence des cas covid-19. La Cgeci et son partenaire ont opté pour une présentation du dispositif en mode virtuel. 

Adoptée par le parlement le 20 novembre 2021 et le 07 décembre par le Sénat, l’annexe fiscale est entrée en vigueur ce mardi 04 janvier 2022. Dans son ensemble, le dispositif contient 26 mesures. 

Le Patronat ivoirien note que l’annexe fiscale 2022 compte 16% de mesures visant la diminution de la pression fiscale et 31% favorisant une augmentation de la pression fiscale sur les contribuables.

Elle fait remarquer en outre que « 31% des mesures visent une rationalisation, un aménagement et une modernisation du dispositif fiscal, tandis que 23% des mesures prises visent de nouvelles dispositions et impositions ». 

Cette présentation a été l’occasion de présenter aux entreprises les différents changements intervenus dans l’ordonnancement fiscal, pour leur permettre une meilleure appropriation de ces mesures nouvelles dans les activités économiques.

Au sein des cadres d’échanges  avec l’Administration, la CGECI a souvent rappelé que le bilan de la concertation entre les autorités fiscales et le secteur privé  ces dernières années, reste mitigé. Très peu de mesures proposées par le secteur privé et à fort impact sur la compétitivité des entreprises ont été prises en compte par l’administration. 

La Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire, appelle de ce fait, de tous ses vœux, à l’avènement d’un système fiscal compétitif et attractif pour le développement du secteur privé ivoirien.

Côte d’Ivoire: une taxe de 3% sur la publicité des entités audiovisuelles non-résidentes

L’annexe fiscale pour l’année 2022, en Côte d’Ivoire, Institue en son article 20, une taxe sur la communication audiovisuelle, au taux de 3%, sur la publicité diffusée sur le territoire ivoirien par des chaînes de télévision et de radio d’entreprises non-résidentes.

La Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire (Cgeci, le Patronat ivoirien) a sacrifié à la tradition, en entamant l’année avec la présentation générale des nouvelles dispositions  de l’annexe fiscale à la loi des Finances 2022 à l’attention des entreprises du secteur privé.

La présentation du dispositif fiscal a été faite par Mme Annick Sako, experte en fiscalité au Cabinet Mondon Conseil International, une structure partenaire de la Cgeci. Elle a précisé que « la charge de cette taxe incombe à l’annonceur ». 

Dans l’exposé des motifs, le législateur fait observer que « le Code général des impôts prévoit en son article 421, une taxe spéciale dite taxe sur la publicité, quels qu’en soient le support et le mode de financement ».  

Cette taxe prélevée au taux de 3 %, est due par les régisseurs des messages publicitaires ou à défaut, par les personnes qui en assurent la diffusion, mentionne le texte de l’annexe fiscale 2022. 

Cependant, « il est constaté que la publicité diffusée sur le territoire ivoirien par des chaînes de télévision et de radio d’entreprises non-résidentes en Côte d’Ivoire, n’entre pas dans le champ d’application de la taxe sur la publicité ». 

« Au regard de la distorsion de concurrence que crée cette situation dans le secteur de la publicité, il est proposé d’instituer une taxe spéciale dite « taxe sur la communication audiovisuelle » sur les messages publicitaires des entreprises non-résidentes, diffusés en Côte d’Ivoire », souligne le texte.  

Cette taxe est due par le diffuseur en Côte d’Ivoire de ces messages publicitaires, quel que soit le moyen de diffusion, au tarif de 20 000 francs par heure ou fraction d’heure de publicité diffusée, poursuit le dispositif fiscal, qui relève que « les recettes attendues sont estimées à 3,9 milliards Fcfa ».

Adoptée par le Parlement le 20 novembre 2021 et le 07 décembre par le Sénat, l’annexe fiscale est entrée  en vigueur ce 4 janvier 2022. Elle se singularise par l’absence de mesure forte en faveur des entreprises et par la volonté manifeste de l’Etat d’optimiser ses recettes budgétaires. 

La Côte d’Ivoire se donne pour « mission » de « gagner » la CAN 2021

La Côte d’Ivoire se donne pour « mission » d’aller à la CAN 2021, au Cameroun, pour « espérer gagner » le sacre, a déclaré mardi à Abidjan, le ministre ivoirien des Sports et du développement de l’économie sportive, Paulin Claude Danho.

M. Danho s’exprimait, à son Cabinet, lors d’une rencontre avec le Comité de normalisation de la Fédération ivoirienne de football (CN-FIF), le président du Cocan, le Comité d’organisation de la CAN 2023 en Côte d’Ivoire; et le Comité national des supporteurs des Éléphants (CNSE).

A cette occasion, le président du Cocan, l’ancien ministre des Sports, François Amichia, a remis à M. Paulin Claude Danho le rapport semestriel d’activités du Comité d’organisation de la CAN 2023 en Côte d’Ivoire. 

« On a rencontré auprès du ministre une oreille attentive et nous sommes arrivés à un certains nombres de points qui n’ont pas nécessité de grands débats parce que nous partagions la même vision », a déclaré M. Amichia à la presse. 

Selon M. Paulin Danho le rapport du Cocan montre très bien que la structure est au travail. Le rapport ressort « la qualité des travaux en cours, la pertinence et les réflexions nécessaires pour que la Côte d’Ivoire réussisse l’organisation de la CAN 2023 ». 

« Nous partons à la CAN 2021, au Cameroun, avec trois objectifs. Le premier, faire en sorte que la Côte d’Ivoire qui est très attendue avec des athlètes vedettes puisse apporter de la fierté aux Ivoiriens et le bonheur », a-t-il dit. 

La Côte d’Ivoire souhaite « gagner cette compétition, mais nous sommes des sportifs et nous savons que le fair play est de mise. Nous pouvons espérer ramener cette coupe (…) si par extraordinaire nos chemins devraient s’arrêter, nous devrions revenir la tête haute en allant le plus loin possible », a-t-il lancé. 

La deuxième mission, « c’est d’aller prendre le flambeau, parce que la Côte d’Ivoire est attendue et nous allons prendre le flambeau de l’organisation de la CAN 2023 », a ajouté le ministre ivoirien des Sports. 

L’ambassadeur Jacques Anoma, conseiller spécial du président de la CAF, était à cette rencontre. Ce dernier vient d’être « promu pour servir d’interface » .  

Le ministre ivoirien des Sports a annoncé l' »installation prochaine à Abidjan en février » de la CAF, ce qui devrait permettre « un suivi des évaluations pertinentes pour que la Côte d’Ivoire soit prête en décembre 2022, lors de l’évaluation finale » pour l’organisation de la CAN 2023.  

« La troisième mission, nous allons à la CAN pour espérer la gagner au Cameroun », a-t-il poursuivi. Dans cet élan, le Cocan, le CN-FIF et le CNSE ont lancé un appel à l’ensemble des Ivoiriens pour une mobilisation afin de soutenir les pachydermes.

« Faisons bloc autour des Éléphants parce que nous avons un seul drapeau, Orange, Blanc et Vert, une seule équipe, et une seule nation, la Côte d’Ivoire au-delà de toutes nos divergences au plan politique, éthique ou religieux », a soutenu M. Danho.   

Pour sa part, M. Amichia a demandé « à toute la Côte d’Ivoire, à partir du premier match des Éléphants, jusqu’au dernier match qui sera la finale, parce que nous reviendrons avec le flambeau, il faut qu’après 92 et 2015, que 2021 voit la 3e étoile des Éléphants de Côte d’Ivoire ». 

Représentant le Comité de normalisation de la FIF, M. Bilé Aka, a indiqué que « la FIF a développé un concept qui est Tous derrière les Éléphants pour galvaniser les différente couches sociales » à cette compétition continentale.

CAN 2021 : un joli chèque pour le vainqueur

La Confédération africaine de football (Caf) a rehaussé la prime de victoire pour le vainqueur de la 33ème édition de la Coupe d’Afrique des Nations.Voilà une nouvelle qui devrait motiver les 24 sélections nationales qui prendront part à la Can qui débute dimanche 9 janvier au Cameroun. Le vainqueur de cette édition percevra plus que ce que les Fennecs d’Algérie avaient reçu (2 milliards 882 millions de FCFA) lors de son sacre en Egypte en 2019.

Pour cette édition au pays des Lions indomptables, le futur lauréat recevra une gratification record de 4,4 millions d’euros (2 milliards 882 millions Fcfa) pendant que le finaliste se consolera avec une prime de 2,64 millions d’euros (1 milliard 729 millions). 

Les sélections éliminées en demi-finale toucheront 2,2 millions d’euros (1 milliard 441 millions) et les équipes qui s’arrêtent en quart de finale repartiront avec une enveloppe de 703.361 euros (460 millions de FCFA).

La 33ème édition de la Can est prévue du 9 janvier au 6 février 2022 au Cameroun. L’Algérie tenante du titre s’était imposée en finale en 2019 en Egypte devant le Sénégal au stade national du Caire (1-0).

Toutes les récompenses de la CAN 2022 (2021)

Gagnant de l’édition : 4,4 millions d’euros

Finaliste : 2,64 millions d’euros

Troisième et demi-finaliste : 2,2 millions d’euros chacun

Quart de finaliste : 703.361 mille euros

L’Ivoirien Amon Tanoh investi secrétaire exécutif du Conseil de l’Entente

L’ex-chef de la diplomatie ivoirienne, Marcel Amon Tanoh, a été investi mardi, à Abidjan, secrétaire exécutif du Conseil de l’Entente, en remplacement de Patrice Kouamé, en poste depuis le 2 janvier 2012, lors d’une passation de charges à Abidjan.

M. Alcide Djédjé, ministre délégué auprès du ministre d’Etat, ministre ivoirien des Affaires étrangères, de l’intégration africaine et de la diaspora, chargé de l’Intégration africaine, a officié la cérémonie de passation de charges. 

Le secrétaire exécutif sortant, Patrice Kouamé, a indiqué que l’organisation traversait « une crise profonde de gouvernance qui a entaché son image et mis en mal le moral du personnel », à son arrivée, connaît aujourd’hui une bonne gouvernance.  

De concert avec les États membres, des plans stratégiques spécifiques ont été mis en œuvre. Et ce, afin de doter l’organisation de moyens et structures nécessaires pour atteindre efficacement ses objectifs. 

Le Conseil de l’Entente intervient au niveau de la coopération politique en vue d' »accompagner une transition politique apaisée dans l’espace de l’entente », tout en assurant la veille politique en relation avec la Cedeao.

Il assure également le renforcement de la coopération entre les pays membres de sorte à contribuer à la paix et à la stabilité. De ce fait, l’institution est associée aux médiations et diplomaties préventives lorsqu’un État membre est concerné. 

Le Conseil de l’Entente participe par ailleurs aux élections législatives ainsi qu’aux élections présidentielles dans son espace et fait un rapport avec des recommandations en vue de soutenir un climat apaisé. 

 « Je voudrais exprimer toute ma gratitude et mes remerciements au président de la République de Côte d’Ivoire, Alassane Ouattara, qui a bien voulu me renouveler sa confiance en me proposant à ses paires en qualité de secrétaire exécutif du Conseil de l’Entente », a dit M. Amon Tanoh. 

Il a également remercié les présidents des pays membres du Conseil de l’Entente, qui ont bien voulu accepter la proposition du président Ouattara et lui accorder ainsi leur confiance dans l’exercice de cette fonction.

« Je ferais en sorte de mériter cette confiance et de creuser les sillons déjà tracés par mon prédécesseur que je tiens à féliciter pour le travail accompli. C’est un travail important qui a donné de la visibilité au Conseil de l’Entente », a-t-il ajouté. 

M. Amon Tanoh a assuré qu’il allait s’employer à « relever les défis utiles au bénéfice des pays et des populations du point de vue des populations et de leurs conditions de vie ». Pour lui, le Conseil, né en 1959, est l’organisation mère africaine, avant l’Union africaine. 

« Le Conseil de l’Entente était à l’origine une organisation, surtout politique et de solidarité, évidemment ce qui précède le développement, c’est la paix. Avec la réforme de 2011, elle s’est muée en une organisation à vocation économique », a rappelé M. Tanoh, promettant agir selon cette vision. 

M. Amon Tanoh, l’ex-chef de la diplomatie ivoirienne, avait démissionné de son poste de ministre des Affaires étrangères pour se présenter à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020, mais son dossier de candidature a été rejeté par le Conseil Constitutionnel. 

Depuis 1966, le Conseil s’est doté d’un secrétariat administratif permanent situé à Abidjan, en Côte d’Ivoire. Un fonds d’entraide et de garantie des emprunts permet de soutenir les membres les plus défavorisés de l’organisation. Le Conseil de l’Entente regroupe le Bénin, le Burkina Faso, le Niger, le Togo et la Côte d’Ivoire.

Le nouveau secrétaire exécutif, M. Amon Tanoh, compte parmi les personnalités invitées à la cérémonie de vœux au chef de l’Etat au Palais présidentiel, le 6 janvier 2022.

Ouattara reconduit Aka Aouélé à la tête du Conseil économique

Le chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara, reconduit Eugène Aka Aouélé à la tête du Conseil économique, social, environnemental et culturel (CESEC) et nomme 115 nouveaux membres de l’institution.

Les différents décrets portant nomination des 115 nouveaux membres du Conseil économique, social, environnemental et culturel (CESEC) ont été lus, mardi, par le ministre-secrétaire général de la présidence de la République, Abdourahmane Cissé, à la présence.  

Le président de la République a procédé notamment à la signature de quatre décrets au titre du CESEC. L’un des décrets fixe le nombre des membres à 120 et un autre consacre la nomination de 115 nouveaux membres du Conseil.

M. Eugène Aka Aouélé a été nommé en qualité de président du Conseil économique, social, environnemental et culturel (CESEC). Il est reconduit à la tête de cette institution sensée conseiller les autorités dans leurs actions. 

Le président du Patronat ivoirien, Jean-Marie Ackah, a été nommé comme membre ainsi que l’artiste musicien Traoré Salif dit A’Salfo, Traoré Fatoumata Diop, biochimiste, le consultant sportif Abdoulaye Traoré et l’ex-député de Oumé Touré Aya Virginie.

Le chef de l’Etat a également nommé en qualité de membre M. Touré Faman, le président de la Chambre de commerce et d’industrie de Côte d’Ivoire, M. Magne Pierre, administrateur d’entreprise, M. Ibrahim Magassa, économiste et M. Seydou Konaté (directeur CNTS). 

La rentrée solennelle du Conseil économique, social, environnemental et culturel est prévu le 27 janvier 2022 au siège de l’institution, à Abidjan, a annoncé le ministre, secrétaire général de la présidence de la République, Abdourahmane Cissé. 

Voici la liste des membres nommés: 

1.      AKA AOUELE Eugène, Pharmacien

2.      ABOUA Aboua Gustave, Enseignant-chercheur

3.      ACKAH Jean Marie, Administrateur de société, Président de la Confédération Générale des Entreprises de Côte d’Ivoire

4.      AFFIAN HONORE Jean Marc, Cadre de société

5.      AGNERO Bouai Odette épouse EHUI, Chef d’entreprise / Tourisme

6.      AKOUDJOU ALLECHI Manuel, Administrateur des services financiers

7.      ALIAGUI Diabagaté, Directeur du service commercial et du contentieux à la SICOGERE à la retraite

8.      ANZOUMANA Lassinan Ouattarra, Biologiste

9.      BAMBA Ibrahim, Cadre de société

10. BAMBA Kassoum, Maître artisan

11. BARRO Aminata épouse SOUMAHORO, Directeur de l’embellissement et du cadre de vie

12. BE Yéo, Instituteur à la retraite

13. BEUGREFOH Tchékré Fulbert, Maire de Fresco

14. BILE Kassi, Opérateur Economique

15. BONI Octave, Professeur de lycée

16. BORIS Paul Emile, Médecin

17. CAMARA Brahima, Expert maritime / Consultant

18. CASSAIGNAN Yéo Antoine, Cadre de banque

19. CHIAPO Georges, Ingénieur des techniques sanitaires

20. CISSE Nabintou, Fondée de Pouvoir/banque

21. COL Marie-Reine épouse KONE, Administrateur de société / Tourisme

22. COULIBALY Abdoulaye, Huissier de justice

23. COULIBALY Ouamien, Administrateur municipal à la retraite

24. COULIBALY Sotigui, Administrateur Général de banque d’affaires

25. COULIBALY Sounkalo, Journaliste / Maire de Tafiré

26. DELAFOSSE René Max, Cadre de banque à la retraite

27. DIABATE Massogbè épouse TOURE, Administrateur de société / Agro-industrie

28. DIABY Nassalatou, Ex-Député / Ingénieur des Ressources Humaines

29. DIAGOU Kacou Jeanine Bénédicte Martine, Cadre de banque et assurance

30. DIAHA Alain Claude Konan, Chirurgien-dentiste

31. DIAKITE Coty Fatouma épouse KANATE, Administrateur de société

32. DOGONI Souleymane, Financier / Ex-Directeur Général de banque

33. DRAME Sira, Commerçante

34. EBA BOMO Catherine, Chercheur au CNRA

35. EHOLIE Serges Paul, Professeur de médecine

36. EKRA Frédéric François Alain, Professeur de médecine

37. FAKHRY Karim, Chef d’entreprise

38. GADEGBEKU Samuel Anani, Professeur de médecine

39. GNANZI Anicet Guela, Gestionnaire comptable et financier

40. GNIZAKO Gogoua, Technicien cuisson porcelaine décorée à la retraite

41. GOME Gnohité Hilaire, Expert Ecologiste

42. GOSSO Franck Gérard, Pharmacien

43. IDRISSA Diomandé, Médecin de santé publique

44. INCHAUD Ayet Arsène, Fonctionnaire

45. KABORE DIABATE Monique Christiane Colette épouse KACOUTIE, Avocate

46. KAKOU Gbiga Mathias, Consultant / Juriste

47. KAMAGATE Brahima, Financier-Comptable

48. KAMAGATE Bamorifi, Ex-Directeur Général du Budget

49. KANATE Namoro, Chef d’entreprise / Agro-Industrie

50. KARAMOKO Ba, Cadre de banque

51. KEITA Fatou, Ecrivaine

52. KHOURI Joseph, Médecin

53. KISSY Kraidy Michel, Ingénieur des Techniques Agricoles

54. KOFFI Abouah Guillaume, Architecte

55. KOFFI Eugène, Topographe

56. KONAN Kouassi Venance, Journaliste

57. KONATE Ali Badarah, Informaticien, Homme d’affaires

58. KONATE Konon, Economiste Banque / Finance

59. KONATE Seydou, Directeur CNTS

60. KONE Colette épouse KONE, Administrateur du travail et des lois sociales

61. KONE Mamadou, Ingénieur informaticien

62. KONE Matogoma, Comptable

63. KOUABLAN François, Professeur à l’INJS

64. KOUADIO Fodio Nicolas, Infirmier diplômé d’Etat

65. KOUAKOU ASSEMIAN, Juriste

66. KOUAME Ama Christine épouse DADIE, Chef d’entreprise

67. KOUAME Koffi Norbert, Ingénieur Financier

68. KOUAME Michel, Journaliste à la retraite / Planteur

69. LAPLAGNE Josette-Laure épouse MONTAGNIER, Administrateur de société / Médical

70. LAUBHOUET Marie Delphine, Juriste

71. LEGRAS Jean-Louis Michel Amaury, Ingénieur arts et métiers

72. MAGASSA Ibrahim, Economiste / Banque d’affaires

73. MAGNE Woelffell Pierre René, Administrateur d’entreprise

74. MAMADOU Koné, Cadre d’entreprise à la retraite

75. MELEDJE Vincent, Ingénieur Financier Comptable

76. MOCKEY Edouard, Pharmacien

77. N’GUETTIA Judicaël, Enseignant

78. NAMELESSE-KOUASSI Komenan Ali, Enseignant et Directeur de société

79. ODJE Tiakoré Joseph, Professeur certifié

80. OGA Georges-Emmanuel Léon, Administrateur des finances publiques

81. OUATTARA Bakaramoko, Ingénieur agronome à la retraite

82. OUATTARA Fatogoma, Consultant

83. OUATTARA Joséphine Yéné, Médecin

84. OUATTARA Kossomina Daniel, Administrateur de société / Sécurité

85. OUATTARA Largaton, Professeur à la retraite

86. OUATTARA Mamadou, Ingénieur informaticien

87. OUATTARA Sankan, Comptable

88. OULIE Maxime épouse BLOADE, Enseignante

89. PAYNE Cécile N’drin épouse DEGNI-YACE, Entrepreneur

90. PELLAUD Colette épouse LAKPE, Opérateur Economique / Transport

91. RAMATOU Elola épouse COULIBALY, Educatrice

92. SANOGO Bamba, Fonctionnaire à la retraite

93. SEA Yvette, Professeur de lycée

94. SEKA SEKA Joseph, Professeur de biologie

95. SEKONGO Yaya, Comptable

96. SEYE Aïssitou épouse CISSE, Chef d’Entreprise

97. SIGATA Silué, Instituteur à la retraite

98. SILUE Tiagnigué, Juriste à la retraite

99. SILUE Tiangazion Lacina, Cadre de banque

100. SOPOU Ginette Epse SEKA, Opératrice Économique

101. SORO Mamadou, Enseignant

102. SYLLA Soumaïla, Transitaire

103. TOURE Aya Virginie, Ex-Député Oumé

104. TOURE Faman, Administrateur de société, Président de la Chambre de Commerce et d’Industrie de Côte d’Ivoire

105. TOURE Nabi Issouf, Entrepreneur

106. TOURE Yaba épouse COQUILLAT, Secrétaire de direction à la retraite

107. TRAORE Abdoulaye, Consultant sportif

108. TRAORE Fatoumata épouse DIOP, Consultante/ Biochimie

109. TRAORE Salif, Artiste musicien

110. TUO Yénikpo Frédéric, Auditeur à l’Inspection Générale des Finances

111. YACE Charles Emmanuel, Chef d’entreprise / Agro-industrie

112. YACOUBA Koné, Chef d’entreprise

113. YAO MOTTO Armand, Pharmacien

114. ZAE GNONDJOUOWI Alexis, Administrateur des Services Financiers, Maire de Kouibly

115. ZOBRE Kokobo André, Criminologue

 

Le chanteur ivoirien Detty K, un vivier de talents, installé aux USA

L’artiste ivoirien, Killian Marc Armand Kra Kadet dit « Detty K », cumulant les qualités de rappeur, chanteur et auteur-compositeur, est un véritable vivier de talents, installé aujourd’hui aux États-Unis.

Connu professionnellement sous le nom de Detty K (24 ans), « The Ivoirian Giant », est un artiste indépendant polyvalent : rappeur, chanteur et auteur-compositeur. Sa maîtrise du français et de l’anglais lui permet de jouer du rap ou de chanter dans ces deux langues.  

Adolescent, Detty K a commencé sa carrière musicale après que son père ait mis fin à son rêve de devenir footballeur professionnel. Son géniteur a toujours voulu qu’il reste à l’école, s’assurant qu’il termine ses études.

Detty K a utilisé la musique comme une escapade en écrivant et en trouvant sa propre passion dans cet art. Dès l’âge de 13 ans, il commence à aller en studio pour enregistrer, dérobant souvent ses parents pour pouvoir payer son temps de studio. 

A l’école, beaucoup de ses condisciples le trouvaient « cool » dans son style. Il aimait surtout l’attention qu’il recevait des filles. Mais, il prendra sa carrière musicale au sérieux qu’en 2016, où il avait 19 ans et a officiellement déménagé à Dallas, au Texas, où il réside maintenant.

Lors de son déménagement à Dallas, il a sorti son premier album intitulé « The new wave » qui comprenait le titre « So what », une chanson qui lui a apporté plus de lumière et a fait de lui ce qu’il est en tant qu’artiste musical aujourd’hui dans la communauté africaine et américaine.

Detty K n’est pas seulement connu pour son propre style de musique, mais aussi pour son style de vie somptueux au pays de l’Oncle Sam, où il réside maintenant à Dallas, au Texas. Il côtoie de grandes stars de la musique américaine,  ce qui lui donne de perfectionner son art. 

 Killian Kra Kadet est un exemple d’abnégation. Né le 15 août 1997 à Abidjan, ce jeune homme a grandi sur les bords de la lagune Ebrié, avant de s’envoler pour Paris, en France, et aussi à New York, où il a fait ses études secondaires au lycée Elmont. 

Depuis qu’il a grandi dans différents pays et a su s’adapter et se rapporter à différentes cultures et l’appliquer à sa musique. En dehors de ces albums, Detty K a d’autres chansons avec quelques collaborations et fonctionnalités. 

Aujourd’hui, Detty K continue de prospérer dans l’industrie de la musique en mélangeant son style de musique avec le français et l’anglais qui attire aussi bien les francophones que les anglophones.

Côte d’Ivoire : 4 morts dans une fusillade entre des villageois à Alépé

Quatre personnes ont trouvé la mort, lundi, dans une fusillade entre des villageois du département d’Alépé, au Nord-Est d’Abidjan.

Des sources sécuritaires ont déclaré à APA que ce drame s’est produit  dans le village de Kodioussou dans la sous-préfecture de Dinguira, située dans le département d’Alépé.  

Ces mêmes sources qui ne précisent pas les mobiles de ces affrontements indiquent par ailleurs, qu’en plus de ces quatre morts, le bilan matériel fait état de plusieurs domiciles saccagés et incendiés.

Une centaine d’éléments des forces de l’ordre a été déployée sur le terrain où des mesures ont été prises pour mettre fin à ces troubles à l’ordre public.

Ainsi, l’entrée et la sortie du village sont tenues de même que le lieu du drame.  Une patrouille a été également déclenchée.

Covid-19: 5 millions de doses de vaccin des Etats-Unis à la Côte d’Ivoire

L’Ambassade des États-Unis à Abidjan a annoncé, lundi, l’arrivée en Côte d’Ivoire d’un don de 816 660 doses supplémentaires de vaccin Pfizer contre la Covid-19, portant à près de 5 millions de doses de vaccin à ce pays.

Dans un communiqué de l’Ambassade datant du 03 janvier 2022 et dont APA a obtenu copie, annonce que  « 816 660 doses supplémentaires de vaccin Pfizer sont arrivées à Abidjan » le 30 décembre dernier.

« Les États-Unis, par le biais de l’USAID, ont désormais donné à la Côte d’Ivoire près de 5 millions de doses de vaccins dans le cadre de l’initiative COVAX et en partenariat avec UNICEF, depuis août 2021: 4 361 760 doses de Pfizer et 506 200 doses de Johnson & Johnson », souligne le communiqué.

Ces vaccins sûrs et efficaces, donnés sans conditions, permettront de protéger des vies en Côte d’Ivoire et de prévenir la propagation de nouvelles variantes dangereuses du virus.

« Les États-Unis fournissent ces vaccins parce que nous soutenons pleinement nos partenaires ivoiriens dans la lutte contre la Covid-19 », a déclaré l’Ambassadeur des États-Unis en Côte d’Ivoire, Richard Bell.

 « Avec la récente propagation mondiale de la variante Omicron, il est essentiel que toutes les personnes éligibles se fassent vacciner. », a poursuivi le diplomate américain, estimant que tant que le virus Covid-19 se propage n’importe où, il constitue une menace pour le monde entier.

Des vaccins sûrs et efficaces sont notre meilleur outil pour mettre fin à cette pandémie, et les États-Unis se sont engagés à acheter et à donner 1,2 milliard de doses de vaccin contre la Covid-19 dans le monde entier.

A ce jour, les États-Unis ont livré plus de 350 millions de doses de vaccin à plus de 110 pays. L’engagement des Etats-Unis à fournir ces vaccins au monde entier répond à la promesse du Président Joe Biden que les États-Unis seront « un arsenal » dans la lutte mondiale contre la pandémie.

Soro s’interroge sur la réconciliation qu’on lui propose

Depuis l’exil, l’ancien Premier ministre ivoirien, Guillaume Soro, s’interroge sur la réconciliation qu’on lui propose dans son pays, la Côte d’Ivoire.

M. Soro s’exprimait, à la veille du nouvel an, dans un échange, en direct avec les adhérents, militants et cadres de son mouvement GPS (Générations et peuples solidaires), dissout par la justice ivoirienne.  

« Il faut une réconciliation sincère. Quelle est cette réconciliation qu’on nous propose, lorsqu’on prétend me condamner à perpétuité, 20 ans pour une maison dont on dit que je suis un receleur », a dit M. Guillaume Soro. 

« Je rigole, parce que cette maison, je l’ai depuis 2008, et à l’époque Alassane (l’actuel chef d’Etat) était dans l’opposition (…) Cette maison, ce n’est que du matériel, ça ne m’intéresse pas », a-t-il martelé. 

« Ce que je regrette dans ce que Alassane (Alassane Ouattara, actuel chef d’Etat) fait, même si c’est 30 secondes qu’il considère que je l’ai aidé, cette maison, c’est au temps de Gbagbo que je l’ai acquise en ma qualité de Premier ministre », a-t-il lancé.  

Selon M. Soro, « un ministre est venu nous proposer d’acquérir une maison à un peu plus de 1 milliard qui me reviendrait après les fonctions (de Premier ministre). On a fait cette opération régulière depuis 2008 ».

« Celui qui m’a permis d’avoir une résidence à Abidjan s’appelle Laurent Gbagbo (chef d’alors) et celui qui vient me l’arracher s’appelle Alassane Ouattara », s’est insurgé M. Guillaume Soro, ancien président de l’Assemblée nationale ivoirienne.

Refusant d’intégrer le Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp), le parti au pouvoir, à sa création, M. Soro a démissionné de son poste de président de l’Assemblée nationale.

« Je me suis battu, j’ai été porte-parole, président d’une rébellion qui a combattu Laurent Gbagbo. Et c’est Alassane, au lieu de me donner 10 maisons, m’arrache et me fait passer pour un receleur, il me criminalise, simplement parce que j’ai dit que je n’étais pas d’accord avec le Rhdp unifié. Et sacrilège, j’ai osé aller parer avec Bédié (président du Pdci, ex-allié au pouvoir) », a-t-il poursuivi.

« Je suis débout malgré les vicissitudes, les péripéties et les intempéries (…). Les grands hommes ont connu l’exil, je suis à mon troisième exil et je sais que je rentrerai tôt ou tard dans mon pays, grâce à Dieu », a rassuré l’ancien Premier ministre. 

« Je vois beaucoup de personnes bavarder, on veut réconcilier Guillaume. Je ne suis pas contre la réconciliation, je suis pour la réconciliation, je suis un homme de réconciliation », a-t-il ajouté, répondant à plusieurs questions de ses partisans.   

Cette année, M. Guillaume Soro a décidé de ne pas faire un discours classique, mais de « causer, d’avoir un débat » avec ses militants, et ce « sans protocole », échangeant à bâton rompu avec des délégations régionales GPS en Côte d’Ivoire, d’Europe, d’Amérique, de l’Afrique et d’Asie.

Il a dit avoir une « forte pensée » pour ses amis encore détenus, « les prisonniers politiques de GPS, mais aussi tous les prisonniers politiques de l’opposition (et) toute sa sécurité arbitrairement arrêtée ». Leur incarcération constitue l’une de ses préoccupations. 

« Je vois la bataille que vous menez (…). C’est parce que vous êtes débout que même dans cet exil difficile, je suis aussi débout. Sachez que c’est par l’abnégation et la résilience, la persévérance que l’avenir continuera à tendre la main à GPS », a-t-il déclaré.

« Achevons, ensemble l’œuvre que nous avons aussi ensemble initiée. GPS vivra et GPS vaincra et logera au coeur des Ivoiriens », a lancé l’ancien Premier ministre ivoirien, Guillaume Soro, à l’endroit de ses compatriotes. 

Bédié se « réjouit » de la reprise du dialogue politique ivoirien

Le président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci), Henri Konan Bédié, se « réjouit » de la reprise du dialogue politique ivoirien, dans un message de nouvel an.

« Je me réjouis de l’initiative du dialogue politique engagé récemment par le gouvernement qui, je l’espère, constituera une étape constructive vers un dialogue inclusif qui prendra en compte l’ensemble des sujets qui fragilisent l’expression du grand potentiel dont dispose notre pays », a déclaré M. Bédié.    

Le président du Pdci, ex-allié au pouvoir, a exprimé sa « foi en une Côte d’Ivoire réconciliée, unie et prospère n’a pas changé » et sa « foi dans la force agissante, d’un dialogue vrai et sincère entre tous les Ivoiriens ».

Pour lui, cela devrait permettre de « trouver ensemble des solutions viables au rétablissement de la paix dans notre pays ». Il a assuré qu’il ne ménagerai aucun effort pour bâtir avec les siens une Côte d’Ivoire démocratique où l’Etat de droit reprend sa noble place.  

« Nous nourrissons tous l’espoir insistant d’une paix durable pour notre pays en proie à des crises socio-politiques mortelles, sanglantes, depuis plus de deux décennies », a-t-il fait savoir, ajoutant que les blessures nous ont brisés à tel point que nous avons l’obligation de faire de la paix une réalité et un sacerdoce ». 

« Cette espérance nouvelle, est le moteur de mon combat traduit par les nombreux appels au dialogue que j’ai lancés, à la communauté internationale ainsi qu’au Chef de l’Etat, avant et après la dernière crise électorale d’octobre 2020 », a-t-il dit. 

Côte d’Ivoire: le dialogue politique doit être « sans menace, ni préalable » (Affi)

Le président du Front populaire ivoirien (FPI, opposition), Affi Nguessan, souhaite que le dialogue politique, en cours, soit « loyal, sans couperet ni menace, sans ultimatum ni préalable », dans un message de vœux du nouvel an 2022.

« Ce dialogue politique doit être loyal, sans couperet ni menace, sans ultimatum ni préalable. Cela implique une paix des braves », a déclaré le président du FPI, Pascal Affi Nguessan, dans un message de voeux du nouvel an.

« En 2022, l’heure n’est plus aux arrière-pensées et aux manœuvres tactiques », a-t-il estimé, lançant à l’endroit de ses compatriotes « je connais votre lassitude devant les mots creux, les serments sans lendemain qui engendrent toujours les mêmes désastres ».

L’union, une valeur de la devise du pays, « doit nous permettre d’avancer dans la voie d’une vraie réconciliation et d’affermir les fondements de notre démocratie. (Ainsi), la Côte d’Ivoire en sortira plus solide, plus confiante en ses institutions, plus respectueuse de toutes les opinions », a-t-il dit. 

Selon le chef du FPI, 2020 a été « l’année d’un nouvel embrasement, meurtrier et affligeant », mais 2021 a été une année d' »accalmie »,  qui a enregistré « la participation de la quasi-totalité des partis politiques aux législatives sans incidents majeurs ».  

Que « l’année 2022 qui s’ouvre constitue pour chacune et chacun d’entre nous la chance d’un nouveau départ, l’occasion de réaliser nos rêves, de poser des actes d’espérances », a-t-il laissé entendre.  

Il a fait remarquer que 2021 a été une année de « décrispation », marquée par l’audience accordée par le Chef de l’État, le président Alassane Ouattara, à son prédécesseur, Laurent Gbagbo, dans une volonté commune de dépasser les meurtrissures et les rancœurs de la crise postelectorale de 2010-2011″.  

Cette « décrispation, c’est enfin la relance, le 16 décembre dernier, du dialogue politique (la cinquième phase) entre le gouvernement, les partis politiques et les organisations de la société civile », a-t-il poursuivi. 

Toutefois, insinuera-t-il, « l’assurance d’alternances démocratiques est la garantie de la paix, de la stabilité. La stabilité est la condition du développement ». Ce nouvel an « offre une nouvelle chance, celle de consolider les fragiles fondations que nous avons posées ».

Cela, pour lui, devrait permettre d' »aller plus loin dans la construction d’une même Nation, une Côte d’Ivoire nouvelle, forte de valeurs partagées », sur le socle des valeurs fondamentales  exprimées par la devise de la République : Union, Discipline, Travail. 

« Les récents audits ont permis de constater plusieurs malversations qui sont inacceptables, déstructurantes et intolérables. La fraude, le détournement des deniers publics et la corruption sont des désordres auxquels il faut impérativement mettre fin », a-t-il martelé.  

M. Affi a par ailleurs fait observer que « trop de jeunes sont soit privés d’emplois et oisifs, soit dans des emplois précaires », soulignant que le pays doit « favoriser davantage la création d’emplois pour donner du travail à tous et pour mettre tout le monde au travail ».

Pour le chef du FPI, la productivité doit impulser la croissance économique de manière soutenue et durable afin que les fruits de la croissance soient mieux partagés. Le travail, aussi, doit permettre de promouvoir les femmes et leur offrir toutes les chances d’un plein épanouissement. 

Côte d’Ivoire: Makosso interpellé pour ses vidéos injurieuses envers les femmes

L’Association des femmes journalistes (AFJ) de Côte d’Ivoire dénonce des propos « agressifs » et « injurieux » du pasteur ivoirien, Camille Makosso alias « La Marmaille », dans ses vidéos sur les réseaux sociaux.

« Depuis quelques semaines l’Association des femmes journalistes (AFJ) de Côte d’Ivoire est interpellée par des journalistes sur les agissements d’un présumé pasteur ivoirien », écrit dans une note la présidente de l’organisation féminine, Marlyse Konan. 

Ce dernier, fait-elle observer a « agressé des femmes dans une vidéo récemment » et d’autres vidéos dans lesquelles iI tient de façon abondante des injures et des « grossièretés » sur les parties intimes des femmes.

« L’association des femmes journalistes de Côte d’Ivoire voudrait attirer l’attention des autorités compétentes à rappeler à l’ordre l’individu en question afin de mettre fin à cette violence à l’égard des femmes et des filles », lance la journaliste ivoirienne. 

L’AFJ Côte d’Ivoire se veut une organisation de défense des droits de la femme qui se tient à la « disposition des populations ivoiriennes pour servir de canal pour dénoncer tout cas de violence basée sur le genre (VBG) » dans le pays. 

Le ciel abidjanais illuminé de géants feux d’artifices à l’entrée de l’an 2022

De géants feux d’artifices, projetés depuis les bords de la lagune Ebrié, ont illuminé le ciel abidjanais à l’entrée de la nouvelle année 2022, lors d’un spectacle pyrotechnique qui a rassemblé des milliers de personnes.

Ces instants de bonheur étaient offerts par la Première dame de Côte d’Ivoire, Mme Dominique Ouattara, marraine de ce spectacle pyrotechnique. Un évènement devenu une tradition, marquant le passage à la nouvelle année. 

Mme Chantal Camara, la présidente de la Cour de cassation, représentant la Première dame de Côte d’Ivoire, a exprimé la « joie » de Mme Dominique Ouattara de partager ce moment emprunt de convivialité avec les populations.

Elle leur a transmis les vœux les plus chaleureux de la Première dame de Côte d’Ivoire autour de ces feux magiques, entremêlés dans le ciel, expression de la « cohésion sociale » et de l’unité entre les Ivoiriens.

Le spectacle pyrotechnique avait pour thème « La Côte d’Ivoire Côte d’Ivoire solidaire et unie », un écho pour exprimer « une Côte d’Ivoire Plus forte et plus fraternelle », à l’occasion du réveillon du nouvel an.

Le ministre-gouverneur du District autonome d’Abidjan, Robert Mambé, dont le spectre territorial accueille ce spectacle, a déclaré que « ces feux visent à rassembler les Ivoiriens dans une perspective de solidarité et de partage ». 

La Première dame de Côte d’Ivoire, Mme Dominique Ouattara, a donné il y a une semaine, le coup d’envoi de ces festivités de fin d’année, en procédant à l’ouverture des sites d’illumination dans le District d’Abidjan. 

Côte d’Ivoire: la croissance économique estimée à 6,5% en 2021

La croissance économique de la Côte d’Ivoire s’est établie à 6,5% en 2021 contre environ 2% en 2020, a indiqué vendredi le chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara, dans un message de vœux du nouvel an à la Nation.

 « Notre plan de riposte économique et sanitaire, combinés à la résilience de notre économie, a permis de contenir l’effet de la pandémie de Covid-19 avec un taux de croissance économique positive d’environ 2% en 2020 et 6,5% en 2021 », a déclaré M. Alassane Ouattara. 

Le président ivoirien a assuré que « cette dynamique se poursuivra en 2022 avec un taux de croissance projeté à environ 7% », profitant pour saluer les efforts du Premier ministre Patrick Achi et du gouvernement ainsi que l’ensemble des acteurs impliqués dans la lutte contre la Covid-19. 

À la date d’aujourd’hui, dira-t-il, près de 15 millions de doses de vaccins anti Covid-19 ont été reçues et plus de 7 millions de doses administrées dans le pays, tout en prévenant que la Covid-19 est toujours présente avec la recrudescence de cas positifs en Côte d’Ivoire.

M. Ouattara a souligné pour l’année 2022, le gouvernement ciblera ses actions sur trois priorités.  Premièrement, la transformation de l’économie, en allant plus loin et plus vite dans la transformation de l’économie en vue de l’amélioration des conditions de vie des habitants.

« C’est pourquoi, nous allons amplifier la modernisation de notre agriculture pour augmenter ses rendements et les revenus de nos producteurs, réduire le coût de la vie, et accélérer l’industrialisation par la transformation locale de nos matières premières », a-t-il ajouté.

« Notre seconde priorité pour cette année 2022 est l’emploi des jeunes et des femmes; et un accent particulier sera mis sur l’emploi de nos filles et de nos fils. Pour ce faire, le secteur privé sera d’une attention particulière », a-t-il poursuivi. 

De ce fait, le gouvernement mettra en place un programme pour accompagner et pour promouvoir les financement des PME, des startups et des jeunes entrepreneurs, a fait savoir le président ivoirien.

La troisième priorité, soulignera-t-il,  est la promotion de la culture de la bonne gouvernance et la transparence dans la gestion des affaires publiques pour le bien-être des populations. L’Etat entend « bâtir une conscience nationale imprégnée des valeurs d’intégrité ». 

Côte d’Ivoire: remise gracieuse de peine à près de 2.500 détenus

Le chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara, a annoncé vendredi avoir procédé à la signature d’un décret de remise gracieuse de peine de près de 2500 détenus, dans un message de voeux du nouvel an à la Nation.

« En cette fin d’année 2021, j’ai procédé à la signature d’un décret de remise gracieuse de peine au bénéfice de près de 2500 détenus qui recouvreront la liberté », a déclaré le président ivoirien, dans un discours à la Nation à la veille de l’an 2022. 

 Il a toutefois fait savoir que « cette mesure ne concerne pas les personnes condamnées pour crime de sang ». Ce qui sous-entend que les prisonniers de la crise post-électorale de 2010-2011, incarcérés dans cet esprit, ne pourront pas recouvrer la liberté. 

L’ex-président, Laurent Gbagbo, acquitté par la Cour pénale internationale (CPI) dans l’affaire de crimes liés à la crise post-électorale de 2010-2011, avait plaidé auprès de M. Ouattara afin d’user de ses prérogatives pour libérer les détenus de cette grave crise qui a fait plus de 3 000 morts dans le pays.

Ouattara institue un prix de bonne gouvernance et de lutte contre la corruption

Le chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara, a annoncé vendredi l’institution d’un prix sur la bonne gouvernance et la lutte contre la corruption, à partir de 2022, dans un message de voeux du nouvel an à la Nation.

« Nous devons bâtir une conscience nationale imprégnée des valeurs d’intégrité, d’équité, et d’un sens élevé de la responsabilité dans la conduite des affaires publiques. C’est dans ce cadre que j’ai décidé d’instaurer à partir de 2022, un prix portant sur la bonne gouvernance et la lutte contre la corruption », a déclaré le président ivoirien. 

Selon M. Ouattara, « ce prix favorisera l’éclosion de cette conscience nationale qui prône le respect des deniers publics, la recherche de l’excellence, et qui place l’intérêt de la Nation au-dessus de tout ». 

Pour lui, « cela doit se traduire par un véritable changement de mentalité et de comportement » après les importants progrès réalisés dans tous les domaines de la vie socio-économique du pays depuis 2011.  

« Nous devons promouvoir davantage la culture de la bonne gouvernance et la transparence dans la gestion des affaires publiques, pour le bien- être de nos populations », a-t-il poursuivi, se félicitant des actions entamées en 2021 qui ont produit « des résultats probants ».

Ouattara annonce le lancement de 8 nouveaux échangeurs à Abidjan en 2022

Le président ivoirien, Alassane Ouattara, a annoncé des travaux pour le lancement de la construction de huit nouveaux échangeurs à Abidjan, au cours de l’année 2022, dans un discours à la Nation, à la veille du nouvel an

« Au cours de l’année 2022, nous poursuivrons l’extension de l’autoroute du Nord jusqu’à Bouaké, la réhabilitation de la côtière Abidjan-San Pedro, ainsi que les travaux pour le lancement de la construction de huit nouveaux échangeurs à Abidjan », a dit M. Alassane Ouattara.   

L’année 2021, rappelera-t-il, a été la première année de la mise en œuvre du projet de campagne « Une Côte d’Ivoire Solidaire ». Ce projet vise à consolider les acquis des dix dernières années et à accélérer le processus de transformation structurelle de l’économie. 

Il s’est félicité de ce que, pendant les deux premiers quinquennats, le gouvernement a mis en œuvre des réformes importantes, tout en procédant à des investissements massifs pour la réhabilitation et l’extension des infrastructures économiques et sociales.

Dans cet élan, l’Etat continuera d’investir dans les infrastructures pour améliorer la fluidité du trafic dans le Grand Abidjan, désenclaver les zones rurales, relier toutes les capitales régionales, et rendre accessibles tous les chefs-lieux de département du pays, par des voies bitumées.

« Je me réjouis que les projets structurants, tels que le 4e pont Yopougon-Plateau, le Pont de Cocody et l’échangeur de l’Indénié seront achevés en fin d’année 2022 », a déclaré le président ivoirien. 

Secteur pétrolier ivoirien: le gisement « Baleine » entre en production en 2023

Le président ivoirien, Alassane Ouattara, a annoncé vendredi que le gisement pétrolier « Baleine », découvert en Côte d’Ivoire, entrera en production dès 2023 et sera le premier gisement zéro émission nette en Afrique, à l’occasion du nouvel an.

« Au cours de cette année 2021, nous avons fait une importante découverte de pétrole et de gaz. Le gisement Baleine, qui entrera en production, dès 2023, permettra d’augmenter notre production de pétrole et de gaz », a déclaré M. Alassane Ouattara. 

Cette manne pétrolière devrait permettre de « fournir une quantité adéquate de gaz au secteur de l’électricité », a dit M. Ouattara, qui a rappelé qu’au niveau du secteur de l’énergie, le pays avait connu des difficultés au premier semestre de l’année 2021 qui « sont derrière nous ».

« Cette importante découverte augure de belles perspectives pour notre pays en termes de ressources pour le financement des projets de développement, de formation de nos jeunes, de création d’emplois, et d’opportunités pour nos PME », s’est-il réjoui.  

Année boursière 2021 : un excellent cru pour la BRVM

Malgré la persistance de la Covid-19, la Bourse Régionale des Valeurs Mobilières (BRVM) a établi de nouveaux records cette année en franchissant le seuil des 6000 milliards F CFA de capitalisation du marché des actions.L’année 2021 a été faste pour la Bourse Régionale des Valeurs Mobilières (BRVM). Au 31 décembre 2021, la capitalisation de la bourse des huit pays de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa) s’est établie à 6085,4 milliards F CFA. Au même moment, celle du marché des obligations a atteint 7247 milliards F CFA, soit des hausses annuelles respectives de 39,33 % et de 19,76 %.

Par ailleurs, l’indice BRVM 10, qui regroupe les dix plus grandes cotations de l’institution financière, clos l’année en hausse de 17,29 %. Le BRVM Composite, englobant l’ensemble des entreprises cotées, tire quant à lui le rideau avec une progression de +39,15 % par rapport à l’année 2020.

Ces résultats confirment, selon la bourse régionale, le cycle haussier entamé depuis les premiers mois de 2021 en rupture par rapport à la tendance baissière observée depuis 2016.   En outre, la valeur des transactions est évaluée ce jour à 722 milliards F CFA, soit une augmentation de 293 % par rapport à l’année 2020, se félicite la Bourse Régionale des Valeurs Mobilières.

Dans la même dynamique, le Dépositaire Central/Banque de Règlement (DC/BR) sur le marché financier régional a également connu une hausse significative de ses activités. Celles-ci sont chiffrées, d’après la BRVM, 13.830 milliards F CFA d’actifs sous conservation, en hausse de 26 % par rapport à 2020.

De même, se réjouit la bourse régionale, les paiements de dividendes, d’intérêts et les remboursements d’obligations se sont élevés à 1477 milliards F CFA, soit une progression de 40 %. Les Règlements/Livraisons (R/L) sont évalués à 1463 milliards F CFA, soit le triple du niveau de l’année dernière.

« Ces performances témoignent du moral solide des investisseurs et de la résilience de la BRVM dont l’attractivité reste intacte malgré la crise sanitaire. En 2021, la BRVM se classerait dans le trio de tête des grandes bourses africaines en matière de performance des indices », se félicite la bourse régionale de l’Uemoa.

Côte d’Ivoire: institution du test antigénique Covid-19 aux concerts et rassemblements

Le ministère ivoirien de la Santé, de l’hygiène publique et de la Couverture maladie universelle, annonce la réalisation de test antigénique Covid-19, visant à rechercher le virus, lors de concerts et rassemblements, en raison de la recrudescence de la pandémie.

« Suite à la recrudescence actuelle des cas de Covid-19 en Côte d’Ivoire, il est institué à compter de ce jour, la pratique du test antigénique à l’entrée des lieux de grands rassemblements », indique un communiqué publié vendredi.

Ces tests seront réalisés par une équipe du ministère de la Santé, de l’hygiène publique et de la Couverture maladie universelle, souligne le communiqué qui ajoute que les personnes positives au test antigénique doivent faire « obligatoirement » le test PCR. 

Selon le ministère, cette disposition vise à prévenir la propagation de la Covid-19 dans le pays, qui a enregistré ce jeudi 30 décembre 2021, 1 578 nouveaux cas de Covid-19 sur 4 549 échantillons prélevés soit 34,7 % de cas positifs, 185 guéris et 4 décès.

La veille, le mercredi 29 décembre 2021, 1 502 nouveaux cas de Covid-19 ont été notifiés sur 5 348 échantillons prélevés soit 28,1 % de cas positifs, 47 guéris et 1 décès.

Le test antigénique recherche la présence de protéines du virus Sars-Cov-2. Il consiste en un test manuel, à lecture directe sur un petit boitier en plastique. Le résultat s’affiche en 30 minutes maximum sous forme de barres qui apparaissent sur le boitier. 

Cette mesure qui a pris effet, le 30 décembre 2021, à compter de sa date de signature, a été entérinée par le ministère  de la Santé, de l’hygiène publique et de la Couverture maladie universelle, et la ministre de la Culture, de l’industrie des arts et du spectacle. 

Le Rhdp, le parti au pouvoir, évalue son « implantation » à Didiévi

Le coordonnateur régional Rhdp (pouvoir) du Bélier, Brice Kouassi, a visite du 26 au 30 décembre 2021 les localités de Didiévi, lors d’une tournée qui a servi à remobiliser les militants et évaluer l' »implantation » du parti dans cette contrée.

M. Brice Kouassi a expliqué aux populations la vision de développement du gouvernement, qui se veut holistique, en vue de créer de la richesse, de consolider la paix, la stabilité, et de contribuer à la prospérité ainsi qu’à l’insertion socio-professionnelle des jeunes et des femmes.   

Les populations de Didiévi ont accueilli favorablement les actions de développement du gouvernement ivoirien, sous le leadership du président Alassane Ouattara, dans les localités de la commune et sous-préfecture. 

Les différents villages ont traduit leur « infinie gratitude au président Ouattara ainsi qu’à Brice Kouassi, fils de la région, pour les actions majeures posées en vue d’améliorer leurs conditions de vie (des populations) en si peu de temps ».

En outre, les dirigeants des mutuelles de développement local, les cadres, les femmes et les jeunes ont exprimé « leur joie et leur fierté » de recevoir le coordonnateur régional Rhdp du Bélier, qui à l’orée du nouvel an, communie avec les militants afin de recueillir leurs attentes. 

Selon la coordination régionale Rhdp du Bélier, les projets de développement entrepris sont entre autres, des projets d’électrification rurale, de construction de châteaux d’eau multi-villages et d’écoles.   

Le coordonnateur régional du parti des Houphouëtistes, M. Brice Kouassi, par ailleurs maire de Didiévi, s’est félicité de « l’engagement et la détermination de la chefferie traditionnelle à œuvrer constamment pour la consolidation de la paix et de la cohésion sociale ».  

Exhortant les militants, il a déclaré que « le vrai fétiche de Didiévi et du V-Baoulé, c’est Alassane Ouattara », avant d’ajouter « il est un véritable trésor pour nous et pour toute la Côte d’Ivoire. Ce trésor, il faut impérativement le protéger et le conserver ».

Ces rendez-vous avec les populations de la localité de Didiévi interviennent dans la dynamique d’une tournée de la coordination régionale du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp), annoncée à la rentrée politique le 30 octobre 2021.