Afrique: Paris veut être «plus réactif» sur les réseaux sociaux

Le président Emmanuel Macron veut engager le combat contre les « propagandes anti-françaises » qui ont déferlé courant 2021.La France n’entend plus laisser le terrain numérique libre aux propagandistes. Emmanuel Macron a exhorté, jeudi 1er septembre, les diplomates français à être « plus réactifs » sur les réseaux sociaux pour mieux riposter aux attaques que subit leur pays en direction des opinions publiques, notamment en Afrique. Pour lui, « le narratif russe, chinois et turc » a saturé l’année dernière l’espace médiatique de certains pays qu’il n’a pas nommés.

« Notre pays est souvent attaqué et il est attaqué dans les opinions publiques, par les réseaux sociaux et des manipulations », a observé le chef de l’Etat, dans un discours devant les ambassadeurs français réunis à l’Elysée. Il dénonce le fait qu’on fasse souvent croire à ces opinions « que la France est un pays qui fait de la néocolonisation et qui installe son armée sur leur sol ».

Face à cette situation, le chef de l’Etat indique que la riposte passe d’abord par une « vraie politique partenariale » avec les pays visés. Mais « je pense que, collectivement, nous devons être beaucoup plus réactifs, beaucoup plus mobilisés sur les réseaux sociaux », a-t-il insisté.

Le chef de l’Etat, qui a appelé à « assumer une stratégie d’influence et de rayonnement de la France », a exhorté à « mieux utiliser le réseau France Médias Monde, qui est absolument clé, qui doit être une force pour nous ». France Médias Monde regroupe notamment la chaîne d’information France 24 et la radio RFI, suivies dans plusieurs pays du Sahel tels que le Mali.

Ce pays, dirigé par une junte militaire depuis plus de deux ans, est en froid diplomatique avec la France. Certains acteurs profitent de la situation pour faire passer leur propagande sur les plateformes numériques.

La réaction de la France ne vise pas à « faire de la propagande », a fait valoir M. Macron, mais de contrer les « propagandes anti-françaises » et de « combattre les narratifs mensongers, les informations fausses et défendre la réalité de notre action ». « Aujourd’hui, on subit trop, on ne fait pas assez », a-t-il estimé devant les ambassadeurs et ambassadrices français.

La République de Cabo Verde ouvre un consulat général à Dakhla

La République de Cabo Verde a ouvert, mercredi, un consulat général à Dakhla, marquant ainsi son soutien ferme à la souveraineté du Maroc sur son Sahara et à l’intégrité territoriale du Royaume.La cérémonie d’inauguration a été présidée par le ministre capverdien des Affaires étrangères, de la Coopération et de l’Intégration régionale, Rui Alberto De Figueiredo Soares et son homologue marocain, Nasser Bourita, en présence de nombreux élus et de consuls accrédités à Dakhla.

Ainsi, le nombre des consulats ouverts dans les provinces du Sud a été porté à 27 (15 à Dakhla et 12 à Laâyoune).

A rappeler que la République de Cabo Verde a ouvert mardi son ambassade à Rabat.

Maroc: Tenue imminente d’une réunion ministérielle des pays ayant ouvert des consulats dans les provinces du Sud

Le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, a annoncé, mercredi à Dakhla, la tenue imminente d’une réunion ministérielle des pays qui ont ouvert des consulats dans les provinces du sud du Royaume. »Nous allons œuvrer durant les prochains mois pour la tenue d’une réunion, que ce soit à Laâyoune ou à Dakhla, en présence tous les pays ayant ouvert des consulats dans les provinces du sud, pour confirmer cette dynamique et créer une plus grande coordination entre ces Etats », a indiqué M. Bourita lors d’un point de presse conjoint avec son homologue capverdien, Rui Alberto De Figueiredo Soares, tenu à l’issue de l’inauguration à Dakhla d’un consulat général de la République de Cabo Verde.

Cette initiative, a ajouté le ministre, s’inscrit dans le cadre du processus de renforcement de la dynamique d’ouverture des consulats, selon l’évolution positive que connaît la question de l’intégrité territoriale du Royaume.

Le fait qu' »environ 40% des Etats africains ont ouvert des consulats à Laâyoune et à Dakhla », reflète l’orientation générale au sein du continent africain à soutenir l’intégrité territoriale du Maroc et ses droits légitimes sur cette partie de son territoire, a-t-il relevé.

Le Cap vert ouvre son ambassade à Rabat et un consulat à Dakhla

La République de Cabo Verde a ouvert ce mardi son ambassade à Rabat, lors d’une cérémonie présidée par le ministre capverdien des Affaires étrangères, de la Coopération et de l’Intégration régionale, Rui Alberto De Figueiredo Soares et son homologue marocain, Nasser Bourita.Dans une déclaration à la presse à l’issue de cette cérémonie, Rui Alberto De Figueiredo Soares a qualifié de « moment spécial et très important » l’inauguration de cette ambassade, exprimant ses remerciements aux autorités marocaines pour leur collaboration.

Cette collaboration a permis d’aller très vite, a-t-il dit, rappelant sa visite en juin dernier au Maroc au cours de laquelle l’annonce a été faite de l’installation imminente d’une Ambassade résidente de la République du Cabo Verde à Rabat.

Il a souligné que cette ambassade permettra d’entamer une nouvelle ère dans les relations bilatérales et offrira l’opportunité à son pays de bénéficier de l’expérience marocaine réussie dans plusieurs domaines.

« Nous avons beaucoup à apprendre du succès de l’expérience marocaine dans divers domaines de coopération », a souligné le chef de la diplomatie capverdienne.

Il a aussi fait savoir que son séjour dans le Royaume sera marqué par l’ouverture mercredi d’un consulat général de son pays à Dakhla, de même qu’il sera l’occasion d’évoquer avec M. Bourita les perspectives de la coopération bilatérale.

Et d’assurer dans ce sens que cette ambassade compte développer plusieurs activités pour le bien des relations bilatérales.

La Tunisie fâche le Maroc

Dans un communiqué publié vendredi, Rabat accuse Tunis d’hostilité en invitant le polisario au sommet Japon-Afrique.Lors de son dernier du discours public, prononcé le 20 août, le souverain marocain a averti que désormais le dossier du Sahara est « le prisme à travers lequel le Maroc considère son environnement international ».

Vendredi 26 août, Rabat a donné une première preuve de sa nouvelle ligne de conduite à l’échelle internationale.

Dans un communiqué publié par le ministre des affaires étrangères, le gouvernement marocain a fustigé l’attitude du gouvernement tunisien dans le cadre du processus de la TICAD (forum de coopération Japon-Afrique), qualifiée d’hostile.

« La Tunisie, contre l’avis du Japon et en violation du processus de préparation et des règles établies, a décidé unilatéralement d’inviter l’entité séparatiste », lit-on dans le communiqué officiel marocain en allusion à l’invitation adressée par le gouvernement tunisien à front Polisario, soutenu par l’Algérie et qui dispute à Rabat l’ancienne colonie espagnole du Sahara.

« L’accueil réservé par le chef de l’Etat tunisien au chef de la milice séparatiste, est un acte grave et inédit, qui heurte profondément les sentiments du peuple marocain et de ses forces vives », s’insurge la diplomatie marocaine.

Face à cette attitude hostile et préjudiciable aux relations fraternelles que les deux pays ont toujours entretenues, le Royaume a décidé de « ne pas participer au 8ème Sommet de la TICAD qui se tient en Tunisie les 27 et 28 août courant ».

Le Maroc a également décidé de rappeler immédiatement en consultation son ambassadeur à Tunis. « Cette décision n’affecte en rien les liens forts et intacts entre les peuples marocain et tunisien, qui sont liés par une histoire commune et un destin partagé » », précise la même source.

Cette décision, poursuit le communiqué, ne remet pas en cause non plus l’attachement du Maroc aux intérêts de l’Afrique et à son action au sein de l’Union Africain, ni ne remettent en cause l’engagement du Royaume au sein de la TICAD.

L’Eswatini et l’Indonésie vont renforcer leur coopération

Les deux pays prévoient de signer un accord de coopération économique visant à renforcer leurs relations bilatérales.L’Eswatini et l’Indonésie explorent les voies et moyens permettant de rendre plus dynamique leur coopération économique.

Selon des informations parvenues à APA jeudi 25 août, le roi Mswati III d’Eswatini, qui est en vacances en Indonésie, a rencontré le président Joko Widodo, pour discuter des efforts visant à accroître la coopération économique dans les secteurs de la santé, du tourisme, des infrastructures et de l’énergie.

« Le roi Mswati profite de ses vacances pour tenir une réunion avec le président indonésien afin de discuter des efforts visant à accroître la coopération entre les deux pays, en particulier dans le secteur économique », a déclaré la ministre des Affaires étrangères d’Indonésie, Retno Marsudi.

Elle a  ajouté que les deux dirigeants ont discuté de la manière dont les secteurs privés et les entreprises publiques des deux pays pourraient établir des partenariats plus étroits.

Selon Mme Marsudi, les deux pays prévoient de signer un accord de coopération pour renforcer les relations bilatérales, notamment dans le domaine économique. « Les ministres des Affaires étrangères (d’Indonésie et d’Eswatini) sont chargés de préparer le document », a-t-elle dit.

Il s’agit de la septième visite du roi Mswati en Indonésie, les visites précédentes ayant eu lieu en 2002, 2003, 2007, 2008, 2015 et 2019. Le roi d’Eswatini est accompagné du ministre des Affaires étrangères, Thulisile Dladla.

Sahara: L’Allemagne réitère son soutien au plan marocain d’autonomie

L’Allemagne considère le plan d’autonomie, présenté par le Maroc, comme une bonne base pour une solution acceptée par les parties concernant la question du Sahara.Dans une déclaration conjointe adoptée à l’issue des entretiens, jeudi à Rabat, entre le ministre marocain des Affaires étrangères et son homologue allemande, Mme Annalena Baerbock, qui effectue une visite de travail dans le Royaume, l’Allemagne «considère le plan d’autonomie présenté en 2007 comme un effort sérieux et crédible du Maroc et comme une bonne base pour une solution acceptée» par les parties.

Dans ce sens, la ministre allemande a réitéré « le soutien de longue date de l’Allemagne au processus mené par les Nations Unies pour une solution politique réaliste, pragmatique, durable et mutuellement acceptable pour les parties».

 Les deux ministres sont convenus, de même, de l’exclusivité de l’ONU dans le processus politique et ont réaffirmé leur soutien à la résolution 2602 du Conseil de sécurité de l’ONU, qui a noté le rôle et la responsabilité des parties dans la recherche d’une solution politique réaliste, pragmatique, durable et fondée sur le compromis.

Le Maroc et l’Allemagne ont, par ailleurs, salué la nomination de l’envoyé personnel du secrétaire général des Nations unies, Staffan de Mistura, et réaffirmé leur soutien actif à ses efforts pour faire avancer le processus politique sur la base des résolutions pertinentes du Conseil de sécurité des Nations unies.

Ils ont également réitéré leur soutien à la MINURSO, précise-t-on dans la déclaration conjointe.

La cheffe de la diplomatie allemande entame une visite au Maroc

La ministre allemande des Affaires étrangères Annalena Baerbock, entame, ce mercredi 24 août 2022, une visite de travail de deux jours à Rabat, a-t-on appris de source bien informée.La ministre allemande, qui sera accompagnée de députés et de responsables de son département, tiendra une réunion élargie avec son homologue marocain Nasser Bourita.

Le développement de coopération énergétique, tout particulièrement en ce qui concerne l’hydrogène vert figurera, a-t-on indiqué, au centre de ces entretiens bilatéraux. 

Le Royaume, qui pourrait entamer prochainement la production d’hydrogène vert Made in Morocco, dispose des potentialités nécessaires pour s’ériger en exportateur de cette énergie propre vers l’Union européenne.

Deux diplomates marocains dévalisés par des jeunes femmes en Colombie

Deux diplomates marocains affectés en Colombie ont été drogués et dépouillés de leurs effets personnels par deux jeunes femmes rencontrées sur Tinder, selon une source diplomatique marocaine.Les deux membres de l’ambassade du Maroc – un conseiller et un comptable – ont été rappelés à Rabat où ils devront comparaitre devant un conseil de discipline pour avoir nui à l’image du ministère, ajoute-t-on de même source.

Ils sont susceptibles d’être démis définitivement de leurs fonctions.

Une enquête a par ailleurs été ouverte pour décider d’éventuelles procédures judiciaires à leur encontre.

Une télévision locale de Bogota, City TV, citant un chef de la police, a rapporté jeudi que des diplomates marocains avaient été dépouillés de leurs portables et d’une tablette après avoir été drogués par deux jeunes femmes.

Selon Farida Loudaya, ambassadrice du Royaume en Colombie, les faits remontent au lundi 15 août, jour où ils ont fait la connaissance de deux jeunes filles sur une application de rencontres. Rendez-vous est pris séance tenante pour un dîner et la rencontre a bien lieu.

«C’était censé être un dîner des plus ordinaires. Mais dès leur sortie du restaurant, les deux diplomates ont eu une sensation de vertige, alors qu’ils n’avaient même pas pris d’alcool », confie Farida Loudaya au site électronique marocain le360. Ce sont « de jeunes hommes extrêmement professionnels et aux bonnes mœurs, mais qui se sont fait avoir, par manque de vigilance», a-t-elle regretté.

Les deux filles, prétextant aider les deux jeunes diplomates, proposent de les raccompagner et appellent un taxi dans ce sens. A leur arrivée au domicile de l’un d’entre eux, les deux diplomates perdent totalement connaissance. A leur réveil, ils découvrent qu’ils ont été dépouillés, tant de l’argent qu’ils avaient sur eux que deux portables et d’une tablette.

Ils ont par la suite dû être hospitalisés, et c’est à partir de ce moment que l’affaire a éclaté au grand jour, à travers la chaîne de télévision locale Citytv.

« Contrairement à ce qui a pu circuler, l’affaire n’a pas dépassé le stade d’un simple fait divers qui est loin, très loin, d’avoir fait la une des journaux, et seule cette chaîne en a parlé », précise la diplomate marocaine. Disparues dans la nature, les deux femmes sont activement recherchées par la police colombienne.

Un haut gradé de la police, cité par la presse locale, a précisé qu’il existe des «pistes clés» qui permettront de localiser les deux voleuses. La police scientifique colombienne a par ailleurs investi l’appartement où se sont déroulés les faits, à la recherche d’indices. Et selon les premiers éléments de l’enquête, les victimes ont été étourdies à l’aide d’une « espèce de somnifère ».

« Malheureusement, ce genre de pratique est courant en Colombie, notamment dans les grandes villes comme Bogota, Medellin ou Cartagena. Et les principales proies sont les étrangers. D’ailleurs, ce n’est pas du tout parce qu’ils sont diplomates, mais des étrangers, que les deux Marocains ont été pris pour cibles», a-t-elle précisé.

A leur sortie d’hôpital, les deux fonctionnaires ont été rappelés immédiatement au Maroc. Ils ont été soumis à un conseil disciplinaire et une enquête a été ouverte à leur encontre par l’inspection générale du ministère des Affaires étrangères. Si aucune décision n’a pour l’heure été prise, ils risquent gros: le licenciement et la fin pure et simple de leur carrière diplomatique.

«Au ministère, c’est tolérance zéro pour ce genre d’incidents. L’exemplarité n’est pas négociable. Victimes ou non, les membres de nos ambassades à l’étranger se doivent d’être au-dessus de tout soupçon», résume l’ambassadrice.

Le Maroc se félicite de la décision du Pérou de retirer sa reconnaissance de la pseudo « rasd »

Le Maroc se félicite de la décision de la République du Pérou de retirer sa reconnaissance de la pseudo « rasd » – prise il y a un an, et de soutenir l’intégrité territoriale du Royaume et son initiative d’autonomie, indique un communiqué du ministère marocain des Affaires étrangères.Cette décision intervient suite à l’entretien téléphonique que le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, a eu avec son homologue péruvien, Miguel Ángel Rodríguez Mackay.

Le Royaume apprécie et salue cette décision de la République du Pérou, qui ouvre une nouvelle page dans les relations avec ce pays ami. Elle permettra l’approfondissement de la concertation politique et le renforcement de la coopération sectorielle, notamment dans les domaines de l’agriculture et des fertilisants.

Dans ce cadre, des actions concrètes seront menées très rapidement, souligne le communiqué. Grace aux actions menées au cours des dernières années, de nombreux pays ont retiré leur reconnaissance de l’entité fantoche, rappelle-t-on.

Ainsi, sur les 193 pays membres des Nations Unies, 84% ne reconnaissent pas la pseudo « rasd », soit les deux tiers des pays africains, 68% des pays d’Amérique Latine et des Caraïbes, 96% des pays asiatiques et 100% des pays européens et nord-américains, conclut le ministère.

Sénégal-Mali : ce que Macky Sall et Assimi Goïta se sont dit

Le président de la transition malienne a longuement reçu lundi le président en exercice de l’Union Africaine (UA) au palais de Koulouba.Le président sénégalais a entamé lundi 15 août une mini-tournée africaine. Avant de s’envoler à N’Djamena (Tchad) et à Libreville (Gabon), Macky Sall s’est arrêté quelques heures dans la capitale malienne où il a été reçu par le président de la transition, le colonel Assimi Goïta.

Au palais de Koulouba, les deux hommes ont évoqué plusieurs sujets dont l’affaire brûlante des 49 soldats ivoiriens détenus depuis plus d’un mois à Bamako. Le vendredi 12 août, la justice malienne les a inculpés pour « tentative d’atteinte à la sûreté de l’État » et « complot contre le gouvernement » avant de les placer sous mandat de dépôt. 

Abidjan exige leur libération, non sans assurer que ses militaires étaient en mission dans le cadre d’opérations de soutien logistique à la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (Minusma).

Le chef de l’Etat sénégalais, après son tête-à-tête avec Assimi Goïta, n’a pas mentionné cette affaire dans son compte rendu à la presse. Mais plusieurs sources indiquent qu’elle a été au cœur des discussions.

« Je remercie le président Assimi Goïta pour son accueil convivial. Nous avons échangé sur des sujets d’intérêt commun touchant au processus de transition au Mali et à la coopération bilatérale entre nos deux pays liés par l’histoire, le voisinage et l’espace communautaire de la Cédéao (Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest) », a résumé Macky Sall sur les réseaux sociaux.

Selon l’Agence Nationale de Statistique et de la Démographie (ANSD) du Sénégal, près de 23 % des exportations de ce pays sont destinés au Mali. Plusieurs acteurs du corridor Dakar-Bamako avaient souffert de l’embargo de la Cédéao qui a duré six mois environ. Aujourd’hui, les deux pays veulent tourner la page puisque, avec Macky Sall, Assimi Goïta a déclaré qu’il a « convenu de renforcer la coopération ».

Notant que la transition malienne a réalisé des « progrès après quelques difficultés » liées aux sanctions de la Cédéao, le successeur du Congolais Félix Tshisekedi à la présidence de l’Union Africaine (UA) appelle aujourd’hui à « accompagner le Mali dans cette voie pour le retour à un ordre constitutionnel normal dans le délai prévu conformément aux engagements des autorités ».

Enfin, Macky Sall estime que « l’ensemble de la communauté internationale, notre continent en tête, a l’obligation de soutenir le Mali pour mettre fin à la crise multidimensionnelle qu’il traverse ».

Journée internationale de l’alphabétisation : 1000 délégués attendus en Côte d’Ivoire

Les participants sont constitués de personnalités des Gouvernements des pays membres de l’UNESCO. Près de 1000 délégués venant d’Afrique et des autres continents sont attendus en Côte d’Ivoire qui accueille les 8 et 9 septembre 2022 l’organisation de la Journée internationale de l’alphabétisation. 

Placée sous l’égide de l’UNESCO et de la présence effective de Mme Stefania Gianini, Directrice générale adjointe pour l’Education, cette édition aura pour thème, «Transformer les espaces d’apprentissage d’alphabétisation ».

La célébration de la Journée internationale de l’alphabétisation réunira en Côte d’Ivoire et pour la première fois en Afrique, après l’Inde, le Bengladesh et la France, les sommités mondiales autour des questions éducatives et plus spécifiquement, celles de l’alphabétisation.

Les participants sont constitués de personnalités des Gouvernements des pays membres de l’UNESCO,  des experts des questions éducatives, des partenaires techniques, des grands donateurs, des représentants des organisations internationales et de la société civile. 

La désignation de la Côte d’Ivoire pour la célébration de cette journée est non seulement un honneur pour le pays et pour toute l’Afrique, mais elle représente aussi un grand défi organisationnel, souligne le ministère ivoirien de l’Education nationale et de l’alphabétisation.  

Avec l’achèvement du processus inclusif et participatif des états généraux de l’éducation nationale et de l’alphabétisation et dont les résultats seront bientôt remis au président de la République, Alassane Ouattara, la Côte d’Ivoire fait office de bonne école dans la conception des politiques éducatives à travers le monde. 

Cette rencontre de Haut niveau placée sous le parrainage de la première dame, Dominique Ouattara, lui offre le loisir de partager son expertise avec les pays membres de l’UNESCO et de s’inspirer également des bonnes pratiques des autres.

Des gardes-côtes américains mènent des activités écologiques à Abidjan

Le navire des garde-côtes américains, USCGC Mohawk (WMEC 913), est arrivé le 12 août 2022 à Abidjan. En escale à Abidjan, des gardes-côtes américains ont procédé lundi au nettoyage des plages de Vridi-canal, à Port-Bouët (Sud), une cité balnéaire, et livré un match de gala, avec des adolescents ivoiriens.     

« L’objectif de cette activité, à laquelle nous avons participé, c’est de donner un bon exemple aux enfants de la Côte d’Ivoire, parce que nous organisons la même activité chez nous aux Etats-Unis », a dit à la presse chief petty officer Stefan Overton, un responsable du navire de la garde-côte américaine Cutter Mohawk, en escale à Abidjan du 12 au 16 août 2022.   

Il a laissé entendre qu' »après cette activité, c’est l’énergie que les enfants de la Côte d’Ivoire viennent de nous démontrer » qui leur restera. Aux côtés des gardes-côtes américains, de jeunes filles et garçons ont collecté les déchets plastiques en bordure de mer, des déchets en provenance de la lagune, et rejeté par les flots marins. 

M. Mark Zimmer, conseiller de presse et des Affaires culturelles à l’ambassade des États-Unis à Abidjan, s’est dit « très heureux d’accueillir le navire de la garde-côte américaine Cutter Mohawk, et son équipage ». Une activité menée grâce à l’ONG 350 Côte d’Ivoire. 

Le président-fondateur de l’ONG 350 Côte d’Ivoire, M. Cheick Traoré, a indiqué que cet exercice vise « à montrer le bon exemple aux générations futures; et cela commence avec les enfants ». L’équipage s’est joint à l’ONG pour faire le nettoyage des plages, qui a consisté à faire le tri sélectif des déchets marins. 

Ces déchets, expliquera-t-il, « proviennent de la lagune avec les différents changements des courants marins. Et nous qui avons grandi ici, on essaie de contribuer au bien-être de notre environnement et surtout orienter les plus jeunes vers l’éducation des enfants dans la lutte contre la pollution plastique ». 

Dans le canal de Vridi, l’on a une embouchure, la croisée de la mer et de la lagune. Pour M. Cheick Traoré, les populations doivent être sensibilisées à la gravité de la pollution plastique et les possibilités, en termes de recyclage de cette matière qui envahit les plages. 

Le navire des garde-côtes américains, USCGC Mohawk (WMEC 913), est arrivé le 12 août 2022 à Abidjan pour une escale. Cette visite témoigne du renforcement des relations de coopération en matière de sécurité entre les États-Unis et la Côte d’Ivoire. 

Pendant son séjour à Abidjan, l’équipage de Mohawk échangera avec les forces navales de Côte d’Ivoire, notamment sur les traitements médicaux, les combats rapprochés et les soins aux blessés, le renseignement sur la contrebande et sa gestion, les démonstrations de visite, de conseil, de fouille et de saisie (VBSS).

Le Mohawk est le premier navire américain à se rendre en Côte d’Ivoire en trois ans.  En juillet 2019, l’USNS Carson City (T-EPF 7) a effectué une escale au port où les forces navales partenaires ont embarqué à Carson City pour effectuer des exercices de logistique et d’entretien de petits bateaux, de visite, d’embarquement, de recherche et de saisie (VBSS) et des scénarios d’intervention médicale.

Au cours de la dernière décennie, les États-Unis ont intensifié leur coopération en matière de sécurité maritime avec des partenaires sur la côte atlantique de l’Afrique afin d’améliorer la connaissance du domaine maritime et la protection de leurs eaux souveraines.  

Les États-Unis partagent un intérêt commun avec les pays partenaires africains pour assurer la sécurité, la sûreté et la liberté de navigation sur les eaux entourant le continent, car ces eaux sont essentielles à la prospérité de l’Afrique et à l’accès aux marchés mondiaux. 

AP/ls/APA

 APA-Abidjan (Côte d’Ivoire)- En escale à Abidjan, des gardes-côtes américains ont procédé lundi au nettoyage des plages de Vridi-canal, à Port-Bouët (Sud), une cité balnéaire, et livré un match de gala, avec des adolescents ivoiriens.     

« L’objectif de cette activité, à laquelle nous avons participé, c’est de donner un bon exemple aux enfants de la Côte d’Ivoire, parce que nous organisons la même activité chez nous aux Etats-Unis », a dit à la presse chief petty officer Stefan Overton, un responsable du navire de la garde-côte américaine Cutter Mohawk, en escale à Abidjan du 12 au 16 août 2022.   

Il a laissé entendre qu' »après cette activité, c’est l’énergie que les enfants de la Côte d’Ivoire viennent de nous démontrer » qui leur restera. Aux côtés des gardes-côtes américains, de jeunes filles et garçons ont collecté les déchets plastiques en bordure de mer, des déchets en provenance de la lagune, et rejeté par les flots marins. 

M. Mark Zimmer, conseiller de presse et des Affaires culturelles à l’ambassade des États-Unis à Abidjan, s’est dit « très heureux d’accueillir le navire de la garde-côte américaine Cutter Mohawk, et son équipage ». Une activité menée grâce à l’ONG 350 Côte d’Ivoire. 

Le président-fondateur de l’ONG 350 Côte d’Ivoire, M. Cheick Traoré, a indiqué que cet exercice vise « à montrer le bon exemple aux générations futures; et cela commence avec les enfants ». L’équipage s’est joint à l’ONG pour faire le nettoyage des plages, qui a consisté à faire le tri sélectif des déchets marins. 

Ces déchets, expliquera-t-il, « proviennent de la lagune avec les différents changements des courants marins. Et nous qui avons grandi ici, on essaie de contribuer au bien-être de notre environnement et surtout orienter les plus jeunes vers l’éducation des enfants dans la lutte contre la pollution plastique ». 

Dans le canal de Vridi, l’on a une embouchure, la croisée de la mer et de la lagune. Pour M. Cheick Traoré, les populations doivent être sensibilisées à la gravité de la pollution plastique et les possibilités, en termes de recyclage de cette matière qui envahit les plages. 

Le navire des garde-côtes américains, USCGC Mohawk (WMEC 913), est arrivé le 12 août 2022 à Abidjan pour une escale. Cette visite témoigne du renforcement des relations de coopération en matière de sécurité entre les États-Unis et la Côte d’Ivoire. 

Pendant son séjour à Abidjan, l’équipage de Mohawk échangera avec les forces navales de Côte d’Ivoire, notamment sur les traitements médicaux, les combats rapprochés et les soins aux blessés, le renseignement sur la contrebande et sa gestion, les démonstrations de visite, de conseil, de fouille et de saisie (VBSS).

Le Mohawk est le premier navire américain à se rendre en Côte d’Ivoire en trois ans.  En juillet 2019, l’USNS Carson City (T-EPF 7) a effectué une escale au port où les forces navales partenaires ont embarqué à Carson City pour effectuer des exercices de logistique et d’entretien de petits bateaux, de visite, d’embarquement, de recherche et de saisie (VBSS) et des scénarios d’intervention médicale.

Au cours de la dernière décennie, les États-Unis ont intensifié leur coopération en matière de sécurité maritime avec des partenaires sur la côte atlantique de l’Afrique afin d’améliorer la connaissance du domaine maritime et la protection de leurs eaux souveraines.  

Les États-Unis partagent un intérêt commun avec les pays partenaires africains pour assurer la sécurité, la sûreté et la liberté de navigation sur les eaux entourant le continent, car ces eaux sont essentielles à la prospérité de l’Afrique et à l’accès aux marchés mondiaux. 

Le Maroc réitère son adhésion à la politique d’une seule Chine

L’ambassadeur du Maroc en Chine, Aziz Mekouar, a réitéré, jeudi, l’adhésion du Royaume du Maroc à la politique d’une seule Chine, en tant que fondement des relations entre les deux pays amis. Dans une déclaration parvenue à l’Agence de presse marocaine (MAP), le diplomate marocain a souligné que cette adhésion est fondée sur les positions de principe du Royaume, lesquelles positions sont caractérisées par la constance, la responsabilité, la crédibilité et la fiabilité concernant le respect de la souveraineté nationale, l’intégrité territoriale et la non-ingérence dans les affaires intérieures des autres pays membres de l’Organisation des Nations unies. 

« Le Maroc continue d’apporter son soutien à la République populaire de Chine sur cette question et renouvelle ses positions maintes fois exprimées, à différents niveaux, tant sur le plan bilatéral qu’au sein des organisations internationales », a-t-il ajouté.

S’agissant des relations entre le Royaume du Maroc et la République populaire de Chine, l’ambassadeur a rappelé que le Maroc attache une grande importance à ces relations, soulignant que les deux pays se sont engagés à renforcer leur coopération multidimensionnelle, à travers la mise en place d’un partenariat stratégique institutionnalisé afin d’intensifier les échanges commerciaux, favoriser les investissements et créer de nouvelles opportunités en matière de coopération bilatérale dans tous les domaines.

De son côté, l’ambassadeur de Chine au Maroc, Li Changlin a affirmé que « le principe d’une seule Chine est l’objet d’un consensus de la communauté internationale et constitue aussi une norme fondamentale régissant les relations entre la Chine et les pays étrangers », notant que « jusqu’à présent, nous avons compté 181 pays avec lesquels nous avons établi des relations diplomatiques en suivant le principe d’une seule Chine ». 

Le diplomate, qui s’exprimait à Rabat lors d’un point de presse, a précisé que la visite « controversée » de la présidente de la Chambre des représentants américaine, Nancy Pelosi, est un acte qui « trahit les engagements américains envers la Chine ». 

«Nous n’avons d’autre choix que de défendre notre souveraineté, notre intégrité, et nous disons que le principe de non-ingérence dans les affaires des États souverains ne peut pas être ignoré ou abandonné, sinon le monde sera ramené à la loi de la jungle », a-t-il dit.«Le principe d’une seule Chine est l’objet d’un consensus de la communauté internationale et constitue aussi une norme fondamentale régissant les relations entre la Chine et les pays étrangers», a-t-il expliqué, notant que « jusqu’à présent, nous avons compté 181 pays avec lesquels nous avons établi des relations diplomatiques en suivant le principe d’une seule Chine ».

Le diplomate chinois a saisi cette occasion pour se féliciter de « l’excellence » des relations entre Rabat et Pékin, remerciant le Maroc pour son « soutien constant à tous les dossiers d’intérêts vitaux pour la Chine ».

Pour rappel, la présidente de la Chambre des représentants américaine, Nancy Pelosi, est le premier haut responsable américain à se rendre à Taïwan depuis la visite effectuée à l’île, en 1997, par le président de la Chambre des représentants de l’époque, Newt Gingrich. 

Après la visite de Pelosi, le secrétaire d’État américain, Antony Blinken, avait réitéré, lors d’une conférence de presse, que «rien n’a changé par rapport à la politique américaine d’une seule Chine». «Nous ne soutenons pas l’indépendance de Taïwan», a tenu à préciser le chef de la diplomatie américaine.

Alassane Ouattara et Macky Sall ont-ils comploté contre le pouvoir à Bamako?

Dans la foulée de l’arrestation à Bamako de 49 ivoiriens à Bamako, le mois dernier, Abidjan et Dakar ont été accusés de comploter contre les autorités de transition maliennes. Aliou Sall, frère cadet du président sénégalais est cité comme acteur central dans cette affaire. Enquête exclusive.Que s’est-il vraiment passé le Dimanche 10 juillet à l’aéroport international Président Modibo Keita de Sénou, près de Bamako? Ce jour-là, la cinquantaine de soldats ivoiriens qui s’étaient présentés aux autorités de la principale plateforme aéroportuaire du Mali, avaient-ils essayé d’entrer illégalement sur le sol malien,  avec « le dessein funeste de briser la dynamique de la refondation et de la sécurisation du Mali, ainsi que du retour à l’ordre constitutionnel », selon les  mots du gouvernement malien?
Pour les autorités de transition au pouvoir à Bamako, il n’y a pas de place au doute: ces soldats ivoiriens ne sont rien d’autres que des « mercenaires », car n’ayant pas réussi à montrer des preuves attestant de la légalité de leur présence sur le sol malien.

Dès le lendemain de la première sortie des autorités maliennes sur cette affaire, le chef de l’Etat Ivoirien, Alassane Ouattara a convoqué une réunion du Conseil national de sécurité pour exiger la libération sans délai de ses militaires. Le gouvernement ivoirien affirme que ces soldats sont inscrits dans l’effectif de l’armée et se sont trouvés au Mali dans le cadre du dispositif des éléments nationaux de soutien (NSE). Un mécanisme de l’Onu qui permet aux pays contributeurs aux troupes des missions onusiennes de maintien de la paix, comme celle présente sur le territoire malien, la Minusma, de disposer d’un appui logistique.
La veille, Olivier Salgado, porte-parole de la Minusma à Bamako, est intervenu, dans un fil de discussion sur son compte personnel du réseau social Twitter, renforçant indirectement la thèse ivoirienne. Selon lui, les soldats ivoiriens ne sont certes pas des « casques bleus », surnom des militaires onusiens. Mais « leur relève aurait été communiquée aux autorités nationales ». En raison de cette sortie, le fonctionnaire onusien a été prié par les autorités de Bamako de quitter le Mali dans un délai de 72 heures.

Aliou Sall, frère du président sénégalais  

L’affaire aurait pu rester une histoire classique de tension diplomatique entre deux pays voisins, surtout qu’aux premières heures ayant suivi l’arrestation des soldats ivoiriens l’idée a circulé comme comme quoi cette affaire n’était vraisemblablement  qu’un coup de pression de Bamako pour obtenir d’Abidjan l’extradition de Karim Keita. C’est le fils du président malien renversé en août 2020 par les colonels qui dominent actuellement le pouvoir à Bamako et il était sous le règne de son père le patron de la commission de défense à l’assemblée nationale malienne que la justice de son pays accuse de malversations financières.

Mais l’affaire prend une tournure inattendue au sein des opinions et des chancelleries de la sous-région, lorsqu’une vidéo qui devient très vite virale sur les réseaux sociaux vient donner une version de faits qui dépasse largement les accusations du gouvernement malien.
Ce clip de 16 minutes 38 secondes est signé du célèbre avatar ivoirien Chris Yapi. Un compte anonyme très suivi en Afrique francophone depuis qu’au lendemain de la rupture en 2109 entre le président Alassane Ouattara et son ancien bras droit et dauphin constitutionnel, Guillaume Soro, il s’est fait connaître par une série de révélations inédites sur certains cercles du pouvoir Ivoirien. Depuis quelques temps, cependant, celui qui signe ses sorties par « Chris Yapi ne ment jamais » semble, de l’avis de plusieurs spécialistes, avoir moins d’informations de première main que de « fake News ».

Titrée « Comment Alassane Ouattara et Macky Sall s’enrichissent sur le sang des maliens », la vidéo de Chris Yapi, laisse penser que les présidents ivoiriens et sénégalais avaient tenté une opération de déstabilisation visant les autorités maliennes de transition issues des deux coups d’Etat d’août 2020 et mai 2021.
Pour justifier ses accusations, Chris Yapi fait d’Aliou Sall, frère cadet du chef de l’Etat sénégalais la pièce maîtresse de sa démonstration, en affirmant que la compagnie aérienne, Sahel Aviation Service (SAS) qui a transporté les 49 soldats ivoiriens interpellés et dont les installations dans la zone aéroportuaire de Bamako sont gardées par des unités ivoiriennes, est une « propriété de la famille Sall avec pour partenaire Alassane Ouattara ».

Chris Yapi avance que SAS a été créée par Aliou Sall lorsqu’il « brassait des milliards en tant que directeur général de la Caisse des Dépôts et de Consignations (CDC), gérant de la société pétrolière Petrotim Limited, administrateur et  actionnaire à la Banque de Dakar (BD) et maire de Guédiawaye (ville côtière, située au nord de Dakar)…».
Dans ces « révélations » de Chris Yapi, il y a des faits incontestablement vrais. Mais il y a aussi du faux. Beaucoup de faux.
Une recherche sur Dun and Bradstreet, une compagnie américaine fournissant des données commerciales et financières sur les entreprises dans le monde entier, permet de constater qu’il y a au moins quatre sociétés dénommées « Sahel Aviation service », avec des activités différentes les unes des autres et installées dans quatre pays distincts: Mali, Etats-Unis, Singapour et Afrique du Sud.
Le nom du frère cadet du président sénégalais n’apparaît nulle part dans les documents de ces compagnies. En revanche, un acte notarié établi à Dakar, indique que l’ancien maire de Guédiawaye a créé une compagnie aérienne dénommée  Sahel Aviation Sarl. Une homonymie nettement imparfaite avec Sahel Aviation Service ou SAS, la société impliquée dans l’affaire des 49 ivoiriens arrêtés à Bamako.

La déclaration notariée de conformité de l’entreprise fondée à Dakar par le frère du président sénégalais a pourtant été exhibée par Chris Yapi lui-même. On y apprend que Sahel Aviation Sarl a été créée en 2012 par Aliou Sall et un associé nommé Patrick Correa. Contrairement aux affirmations de la vidéo de Chris Yapi, à cette époque Aliou Sall n’était pas encore directeur général de la CDC à la tête de laquelle il n’a été porté qu’en 2017 avant d’en être évincé en 2019.
Contacté par Apa, Aliou Sall s’étonne que son nom soit associé à cette histoire. « Je suis totalement étranger à cette opération de transport de militaires ivoiriens au Mali. Je ne connais pas et n’ai jamais été en contact avec Sahel Aviation Service », se défend-il.
« J’avais créé en 2012 au Sénégal une société dénommée Sahel Aviation avec deux autres partenaires. Mes parts d’un montant de 333 000 francs, représentant 33% ont été gracieusement offerts à un de mes partenaires, Patrick Corréa en 2019, parce qu’il en avait la demande et parce que la société ne comptait aucune activité à cette date », ajoute-t-il.

Sur le site du bureau d’appui à la création d’entreprise (BCE), une entité de l’Agence pour la Promotion des investissements et grands travaux (APIX) du Sénégal, il est indiqué que Patrick Corréa est le gérant de Sahel Aviation Sarl dont le capital est de 1 000 000 francs CFA.

Un simple coup d’œil sur le site de la compagnie Sahel Aviation Service (SAS), aurait pourtant pu aider Chris Yaoi à être plus prudent. Selon son site, cette société a été fondée en 1988 et elle est basée à l’aéroport de Bamako.

Un document mis en ligne en 2015 par la compagnie aérienne privée sud-africaine, Cemair, consulté par APA News, apprend  davantage sur la compagnie SAS. Selon ce texte, celle-ci est en activité depuis 20 ans, se développant chaque année et acquérant une expertise dans les régions de l’Afrique de l’Ouest sous la direction de son président-directeur-général, Erik Van Der Gragt. Cependant, les opérations commerciales sont supervisées par son directeur général, Stefan Köhler, un ancien pilote allemand.
Au Mali, la compagnie est dirigée par une citoyenne ivoirienne d’origine béninoise, Agossou Concepte. Selon nos informations, elle occupe ce poste depuis un an après avoir été responsable de la flotte la compagnie de 2015 à 2021.

A ses débuts, SAS intervenait dans le transport de missions étrangères. « Aujourd’hui basée à Bamako, au Mali, elle est devenue un service d’affrètement, bien organisé qui opère pour les Nations unies, le Programme mondial alimentaire (PAM), la Croix rouge et diverses sociétés minières basées en Afrique occidentale », relate le magazine de la société sud-africaine Cemair.
Au départ, sa flotte était composée de 12 appareils dont 7 Beechcrafts 1900 D à double turbopropulseurs et 5 Beechrafts 1900 C à double turbopropulseurs. Actuellement, la compagnie dispose de 15 avions avec une moyenne d’âge de 28 ans, d’après l’association du transport aérien international (IATA), autorité de référence internationale dans le monde de l’aviation, y compris le fret qui est une activité légale réglementée par des conventions internationales et des accords régis par cet organisme.

C’est à bord d’un Embraer immatriculé ZS-BBI et d’un Antonov UR-CTH appartenant à SAS que, respectivement, les 49 soldats en tenue militaire et leur armement ont atterri à l’aéroport de Sénou.
Dans l’ordre de mission diffusé par le gouvernement ivoirien et dont Bamako conteste avoir reçu une copie lors du débarquement des militaires ivoiriens, on peut lire que Sahel Aviation Service est le transporteur de ce contingent censé être la relève du 7e détachement des éléments nationaux de soutien (NSE). Une note de la Minusma reconnait que les Ivoiriens ont été envoyés pour assurer la sécurité de la base des NSE allemands. En revanche, la mission onusienne nie être en connaissance d’un contrat entre l’Allemagne et des tiers pour la protection de la base allemande des NSE.

Ursula Von Der Leyen, ex ministre allemande de la Défense

Ce qui semble évident, c’est le lien entre Sahel Aviation Service et les forces armées allemandes. Le journaliste allemand, Thomas Wiegold, spécialisé sur les questions de défense écrit dans un article en date du 13 juillet que « le contingent allemand est hébergé avec d’autres partenaires multinationaux dans les locaux de la SAS », précisant que la « zone était gardée par des forces ivoiriennes pour le compte de la SAS.
Contacté par Apa News, Thomas Wiegold soutient que « l’entreprise est régulièrement utilisée par le contingent allemand de la MINUSMA tant à l’intérieur du Mali qu’à destination de Niamey ».
Le journaliste germanique évoque d’ailleurs le voyage effectué à Gao, au Mali, par Ursula Von Der Leyen, alors qu’elle était ministre de la Défense d’Allemagne. Elle a été transportée par SAS qui serait « à capitaux hollandais » selon un rapport d’information de la commission des finances, de l’économie générale et du contrôle budgétaire de l’Assemblée nationale de France daté de 2019, sur l’externalisation du soutien aux forces en opérations extérieures, qui évoque ses connexions avec Dynami Aviation, une compagnie similaire française, qui a bénéficié de 40% de parts des 70,1 millions d’euros alloués par la France à quatre sociétés intervenant dans l’affrètement aérien entre 2015 et 2017.
Sollicitée par Apa News, la responsable de SAS au Mali n’a pas voulu répondre. 

Mali : des regrets après le départ d’employés de l’ambassade des USA

Une partie du personnel de l’ambassade des États-Unis au Mali est rentrée à cause des attaques jihadistes à Bamako et dans d’autres centres urbains du pays.Pour le gouvernement malien de transition, ce n’est clairement pas un bon message envoyé aux groupes jihadistes. « Nous regrettons la décision souveraine des autorités américaines de diminuer leur présence de 25 %. J’ai eu des échanges très francs, très directs avec l’ambassadeur américain », a réagi Abdoulaye Diop, ministre des Affaires étrangères du Mali.

Le patron de la diplomatie malienne s’est exprimé, hier vendredi, à l’occasion d’une conférence de presse conjointe avec le Secrétaire Général de l’Organisation de la Coopération islamique (OCI), Hissein Brahim Taha, en visite officielle au Mali du 4 au 6 août.

« À Paris, quand le Bataclan a été attaqué, nos ambassadeurs n’ont pas fui. Quand New York a été attaqué, ils n’ont pas fui. Mais pourquoi quand ça se passe chez nous, on dit que c’est à 15 kilomètres de Bamako, il faut qu’on parte », a fustigé M. Diop. De son côté, le département d’Etat américain affirme que « l’ambassade continue d’avoir une capacité limitée pour fournir une aide d’urgence » à ses ressortissants.

Le 21 juillet dernier, la ville garnison de Kati, à l’entrée de Bamako, a été la cible d’une attaque aux véhicules piégés menée par la Katiba Macina du Groupe de soutien à l’Islam et aux musulmans (Gsim) affilié à Al Qaida au Maghreb islamique (Aqmi).

Selon un bilan de l’État-major général des armées maliennes, un soldat a perdu la vie lors de cette offensive qualifiée d’audacieuse par plusieurs observateurs de l’insurrection jihadiste que traverse le Mali depuis une décennie.

« Quand des kamikazes se lèvent, ils renoncent à leur vie. Ils peuvent donc frapper partout. Si les terroristes décident, ils vont le faire », a expliqué le ministre malien des Affaires étrangères.

À Kati, s’est félicité Abdoulaye Diop, la riposte des Forces armées maliennes a été « immédiate, vigoureuse et décisive » car « l’essentiel des suspects ont été arrêtés » avec le concours de la population.

L’Af’Sud et le Botswana discutent de leur coopération économique

Une table ronde commerciale de haut niveau entre l’Afrique du Sud et le Botswana se tiendra jeudi à Gaborone, la capitale du Botswana.Le président Cyril Ramaphosa devrait conduire la délégation de son pays à ce rassemblement d’entreprises, a déclaré la présidence sud-africaine, ce mercredi 3 août 2022.

La rencontre a pour toile de fond la 5e session de la Commission binationale Afrique du Sud-Botswana qui s’est tenue à Pretoria en avril dernier, selon le cabinet de M. Ramaphosa.

« Les deux voisins marquent cette année 28 ans de coopération diplomatique et bilatérale », a déclaré la présidence.

Cette coopération « s’étend au commerce et aux investissements, à l’énergie, à l’agriculture, au tourisme, à la jeunesse, au sport, au développement des infrastructures, à la culture, à l’exploitation minière, à la défense, à la sécurité, à l’immigration, à la conservation et à la gestion de l’environnement, aux transports ainsi qu’aux technologies de l’information et de la communication », a-t-on précisé.

Le président du pays hôte, Eric Mokgweetsi Masisi, devrait également assister à la table ronde au cours de laquelle les chefs d’entreprise et de gouvernement des deux pays vont identifier un ensemble de mesures concrètes visant à créer un environnement propice au renforcement des liens inter-entreprise.

Quelque 22 entreprises sud-africaines issues d’un large éventail de secteurs feront partie de l’exposition commerciale des entreprises opérant dans les deux pays au Centre international de convention de Gaborone.

L’Afrique du Sud est la première source d’importations du Botswana, et est classée comme le septième marché d’exportation de Pretoria – les exportations vers Gaborone atteignant près de cinq milliards de dollars en 2021, a indiqué le Haut-commissariat.

Les exportations vers le Botswana ont augmenté de 2,53%, soit un peu moins d’un milliard de dollars, au cours des cinq dernières années.

Aimee Cutrona, nouvelle chargée d’Affaires de l’ambassade US au Maroc

Aimee Cutrona est la nouvelle chargée d’Affaires de l’ambassade américaine au Maroc. La diplomate vient de prendre ses fonctions ce lundi 1er aout, a annoncé l’ambassade américaine dans un communiqué.Elle remplace ainsi David Greene, qui a quitté son poste en juillet 2022.

Avant d’arriver à Rabat, Mme Cutrona a occupé le poste de secrétaire d’Etat-adjointe pour les Affaires du Levant. Elle a également été directrice du Bureau des Affaires du Levant au Département d’Etat américain, et cheffe de mission adjointe à l’ambassade des Etats-Unis au Bahreïn, de 2016 à 2019.

Mme Cutrona a entamé sa carrière diplomatique en 1999, d’abord à Addis-Abeba en Ethiopie, puis au Salvador, au Qatar et en Egypte, souligne-t-on dans le communiqué.

Elle a aussi occupé plusieurs responsabilités au niveau central à Washington.

Mme Cutrona est lauréate du Smith College et titulaire d’un master en Relations internationales et gestion des conflits de la Johns Hopkins School of Advanced International Studies.

La date du sommet USA-Afrique connue

La rencontre sera axée sur des questions liées à la santé, à la paix, à la sécurité, à la sécurité alimentaire et au changement climatique.Le président américain, Joe Biden a annoncé son intention d’accueillir les dirigeants africains à Washington pour un sommet USA-Afrique en décembre prochain.

Dans un communiqué publié récemment par l’ambassade des États-Unis à Addis-Abeba, le président Biden a déclaré qu’il organisera ce sommet pour « démontrer l’engagement durable des États-Unis envers l’Afrique ».

Le sommet « soulignera l’importance des relations entre les États-Unis et l’Afrique et une coopération accrue sur les priorités mondiales communes », a ajouté M. Biden.

M. Biden a déclaré que le sommet « s’appuiera sur nos valeurs communes pour mieux favoriser » l’engagement économique et promouvoir la démocratie et les droits de l’Homme.

A Rabat, les Africains débattent des interventions onusiennes en Afrique

Le patron de la force onusienne en Centrafrique plaide pour une réflexion sur une nouvelle génération de mission de la paix en Afrique.Les missions de maintien de la paix des Nations-Unies en Afrique doivent-elles opérer une profonde transformation pour s’adapter aux nouveaux défis auxquels elles sont confrontées ? C’est l’une des questions majeures débattues à la 6e conférence annuelle sur la Paix et la Sécurité en Afrique (APSACO) organisée les 20 et 21 juillet à Rabat par le très influent Think tank marocain Policy Center for the New South (Centre des politiques pour un nouveau sud).

« Ces deux dernières, les missions de maintien de la paix ont évolué d’un contexte de règlement pacifique des différends, qui était sous le chapitre 6 de la charte des Nations-Unies à un nouveau contexte qui est celui de l’action militaire, placé sous le chapitre 7 », introduit le Général Sidiki Traoré, Commandant de la Force de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la Stabilisation en République centrafricaine (Minusca).
selon lui, « l’usage de la force n’est pas systématique ni immédiat.
« On passe par plusieurs étapes avant d’y arriver. Il y a la contrainte, les moyens coercitifs pris contre les belligérants jusqu’à l’usage de la force létale pour le maintien ou le rétablissement de la paix », explique le patron de la force de la Minusca qui se pose la question de savoir si les forces onusiennes peuvent remplir correctement leur mission en respectant l’un des principes fondamentaux du maintien de la paix, à savoir l’impartialité ?
À son avis, « c’est une grande des grandes difficultés que connaissent les missions de maintien de la paix actuellement .
« Il y a aussi des pays contributeurs qui viennent dans des contextes particuliers, avec des cultures différentes, une histoire différente et des relations particulières sur le plan politique avec le pays hôte. C’est encore là une autre source de difficultés et de complexité pour la mission », explique l’officier burkinabé.

A cela, il ajoute les différentes typologies de pays où une intervention de l’Onu est nécessaire. Le Général Traoré identifie deux types de pays. Ceux dont les forces de défense et de sécurité (FDS) ont été défaites et d’autres avec une armée encore fonctionnelle.
Dans le premier cas, « les pays comptent généralement sur les missions onusiennes pour assurer les actions régaliennes et la reconstruction de leurs forces de défense de sécurité.
Dans le deuxième cas où les FDS sont encore en place, c’est moins simple. « Celles-ci considèrent que la présence de la mission est une entrave à leur action, qui amène souvent les missions dans ce contexte à connaitre des atteintes à la libre circulation du personnel des Nations Unies », fait constater le Commandant de la force de la Minusca qui cite l’exemple de l’Unamid (Mission conjointe des Nations unies et de l’Union africaine au Darfour).  

L’officier supérieur burkinabé n’a pas cité l’exemple du Mali où la Minusma dont le mandat a été renouvelé le 29 juin dernier pour une année supplémentaire, ne dispose plus d’une liberté de mouvement, notamment pour enquêter sur des allégations de violation des droits humains. Les autorités de la transition issue du deuxième coup d’état de mai 2021 après un premier commis neuf mois plus tôt contre Ibrahim Boubacar Keita (IBK) se sont opposées à cette volonté du Conseil de sécurité des nations unies.

Pour lui, les forces onusiennes doivent aussi intégrer « un nouveau contexte » représenté par la présence de « forces bilatérales » à leurs côtés. Cette action est nécessaire dans la mesure où « le modus vivendi » de ces forces bilatérales ne correspond pas au mandat des missions onusiennes. « Comment concilier ces deux présences et continuer à remplir nos missions de la façon la plus professionnelle », interroge-t-il.

Le général Traoré a également mentionné « la présence des groupes armés terroristes » et se demande si la réponse apportée par les forces onusiennes aux actions menées par ces acteurs non étatiques est appropriée. « N’est-il pas temps de commencer à porter une réflexion sur une nouvelle génération de mission de la paix des Nations-Unies, en prenant en compte le contexte actuel que nous traversons ? », questionne le général burkinabé  qui reconnait que « nous avons à faire face à tous ces défis ».

« L’Afrique a les moyens de faire face aux défis qui l’assaillent » (Diplomate)

Durant deux jours, la sécurité en Afrique réuni des experts africains et étrangers dans la capitale marocaine.L’Afrique peut se prendre en charge et faire face aux défis de tous genres qui l’assaillent. C’est la conviction de l’ambassadeur Fouad Yazourh, directeur de la Coopération internationale au ministère des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’Etranger.
« Les défis sécuritaires sont préoccupants, mais le potentiel africain est plus important », a souligné le diplomate marocain qui prenait part à l’ouverture, mercredi 20 juillet, à Rabat, de la 6e conférence annuelle sur la Paix et la Sécurité Afrique  organisée durant deux jours par le Policy Center for the New South, un think tank marocain parmi les plus influents en Afrique.

Selon le haut diplomate marocain , pour faire face à ces défis, « l’Afrique doit profiter de son potentiel, structurer sa politique loin de tout dogmatisme pour construire son avenir ».
« C’est un continent qui a un potentiel agricole, qui peut se nourrir lui-même et qui peut nourrir une bonne partie du monde », rappelle Yazourh, mettant en lumière la jeunesse du continent dont 65% de la population est âgée de moins de 25 ans.
« Seulement, il faut que les politiques suivent cette dynamique. Il faut abandonner le dogmatisme. Il faut abandonner le populisme et les discours qui ne tiennent plus la route et aller vers la construction », prêche-t-il.

Admettant que l’Afrique fait l’objet de convoitise, Fouad Yazourh a cependant précisé que « le Maroc ne cherche pas le leadership pour s’ériger en puissance ». « Il agit avec les pays frères d’une façon structurée, d’une façon solidaire et dans une interaction continue », soutient le diplomate.

Pour le directeur général de la Coopération internationale au ministère des Affaires étrangères, « le Maroc est à l’écoute de l’Afrique ».
« Nous ne comprenons pas notre stabilité ni notre développement en dehors de notre continent d’appartenance. C’est pourquoi nous partageons nos expériences avec toute l’Afrique et nous souhaitons apprendre de l’Afrique toute expérience heureuse et l’intégrer dans notre politique », ajoute-t-il.

Alassane Ouattara en visite d’État en Afrique du Sud

Le chef de l’État ivoirien, sur invitation de son homologue Cyril Ramaphosa, sera en Afrique du Sud du 20 au 23 juillet 2022.Pour renforcer l’axe Pretoria – Yamoussoukro, le président Alassane Ouattara s’entretiendra, vendredi, avec Cyril Ramaphosa. Les deux dirigeants discuteront de coopération et des actualités régionale et internationale.

En outre, ils présideront une cérémonie de signature d’accords bilatéraux et le Forum des affaires Afrique du Sud – Côte d’Ivoire. Alassane Ouattara devrait se rendre, samedi, à la prison de Robben Island où Nelson Mandela, le héros de la lutte anti-apartheid, a passé 18 ans de ses 27 années de prison.

Cette visite d’État, qui a lieu après celle du président sud-africain à Abidjan, du 1er au 3 décembre 2021, s’inscrit dans le cadre du renforcement des relations entre les deux pays. En 2020, le volume des échanges entre la Côte d’Ivoire et l’Afrique du Sud était évalué à 371 milliards F CFA.

Le porte-parole de la Minusma expulsé du Mali

Olivier Salgado a trois jours pour quitter le territoire malien.Nouveau point d’achoppement entre le gouvernement de transition et la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (Minusma). Dans un communiqué diffusé ce mercredi, le ministère malien des Affaires étrangères et de la Coopération internationale a invité Olivier Salgado, porte-parole de la Minusma « à quitter le territoire national dans un délai de 72 heures ».

« Cette mesure fait suite à la série de publications tendancieuses et inacceptables de l’intéressé sur le réseau social Twitter déclarant, sans aucune preuve, que les autorités maliennes auraient été préalablement informées de l’arrivée des 49 militaires ivoiriens par vol civil l’aéroport international Président Modibo Keïta, le dimanche 10 juillet 2022 », lit-on dans la note.

Le gouvernement malien note aussi que la demande officielle qu’il lui a adressée à travers sa hiérarchie depuis le 12 juillet 2022 de fournir la preuve des affirmations contenues dans son tweet, ou au cas contraire, de porter la rectification nécessaire, dans la même forme, « est restée sans suite ».

Tout en réitérant sa disponibilité constante à maintenir le dialogue et à poursuivre la coopération avec l’ensemble de ses partenaires internationaux, […], le département ministériel dirigé par Abdoulaye Diop fait savoir qu’il « ne saurait passer sous silence ces agissements qui portent atteinte au partenariat avec la Minusma et d’autres partenaires ».

Le 10 juillet dernier, 49 soldats ivoiriens ont été arrêtés à l’aéroport de Bamako. Le gouvernement de transition les accuse d’être « des mercenaires dont le dessein est de briser la dynamique de la refondation et de la sécurisation du Mali et du retour à l’ordre constitutionnel ». Ils ont été mis à la disposition de la justice.

Mardi 12 juillet, le Conseil national de sécurité ivoirien s’est réuni sous la présidence d’Alassane Ouattara et a demandé la libération « sans délais » de ces militaires.

Selon Abidjan, ces soldats devaient prendre la relève d’autres Ivoiriens déployés au Mali en tant qu’Éléments nationaux de soutien (ENS), une procédure de l’ONU permettant aux contingents des missions de maintien de la paix de faire appel à des prestataires extérieurs à l’Onu pour des appuis logistiques.

A ce titre, ils devaient assurer la sécurité de la base logistique de la compagnie aérienne Sahel Aviation Service (SAS).

Militaires ivoiriens arrêtés à Bamako : Lomé pour lever l’incompréhension

Le Togo offre sa médiation pour le règlement de l’affaire des soldats ivoiriens détenus au Mali.La voix de la raison est-elle en train de résonner dans le différend opposant le Mali à la Côte d’Ivoire à propos de l’arrestation des 49 soldats ivoiriens à l’aéroport de Bamako, dimanche 10 juillet ? C’est une possibilité après la visite effectuée à Bamako, lundi 18 juillet, par le ministre togolais des Affaires étrangères, de l’Intégration régionale et des Togolais de l’Extérieur.

Au cours de son tête-à-tête avec le professeur Robert Dussey, le Colonel Assimi Goita, président malien de la transition, « s’est dit ouvert au dialogue et disposé à œuvrer, conformément à l’esprit de fraternité et d’excellentes relations entre le Mali et la Côte d’Ivoire, à un dénouement heureux de cette situation des 49 soldats ivoiriens arrêtés, y compris par voie diplomatique, dans le strict respect de la souveraineté du Mali ».

« Le président de la transition a souhaité que le Togo mène une mission de bons offices entre les parties concernées », a indiqué le communiqué conjoint publié au terme de cette rencontre.

Cet appel à Lomé pour réconcilier Abidjan et Bamako « n’est pas une surprise » pour l’analyste politique ivoirien, Yannick Houphouët Kouablan. « Pour mémoire, le Mali avait également sollicité l’appui du Togo en vue de faciliter les discussions avec la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) dans l’optique de la levée des sanctions imposées par l’institution régionale », rappelle-t-il.

En mai 2022, le ministre malien des Affaires étrangères et son homologue togolais avaient annoncé que le président Faure Gnassingbé avait accepté de mener une mission de facilitation pour la levée de l’embargo de la Cedeao sur le Mali.

Le chef de l’Etat togolais s’était dès lors investi en faveur d’un accord sur la durée de 24 mois que proposait Bamako, alors que l’institution régionale exigeait une échéance de 12 à 16 mois de transition. Quoi qu’on puisse dire, la mission de facilitation n’a pas été un échec. La preuve, le 4 juillet dernier, la Cedeao a accepté les 24 mois de transition. Par conséquent, les sanctions économiques et financières contre le Mali ont été levées lors de la 61e session ordinaire de la conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de la Cedeao tenue à Accra, la capitale du Ghana.

Le même jour, le gouvernement malien avait « chaleureusement » remercié le président du Togo, Faure Gnassingbé, pour ses « efforts inlassables ayant permis d’arriver à un accord ».

Dans l’affaire des 49 militaires ivoiriens arrêtés par Bamako, de quel atout dispose Lomé pour concilier les deux parties ? « Acteur entretenant de bons rapports avec les différentes parties impliquées dans l’affaire, le Togo apparaît ainsi comme un acteur de choix afin de régler par la voie diplomatique ce différend opposant la Cote d’Ivoire et le Mali », analyse Yannick Houphouët Kouablan, qui rappelle que le président togolais s’était déjà rendu en avril dernier à Abidjan pour plaider le cas du Mali auprès du président Alassane Ouattara.

Lors de son audience du lundi 18 juillet avec le Colonel Assimi Goïta, président de la transition malienne, le chef de la diplomatie togolaise a « réaffirmé la disponibilité du président Faure Gnassingbé à poursuivre son appui à la transition » et à « aider à la résolution de cette situation ».

Dimanche 10 juillet, 49 soldats ivoiriens sont arrêtés à l’aéroport de Bamako. Ils sont considérés par le gouvernement de transition comme « des mercenaires dont le dessein est de briser la dynamique de la refondation et de la sécurisation du Mali et du retour à l’ordre constitutionnel ». Ils ont été mis à la disposition de la justice.

Mardi 12 juillet, le Conseil national de sécurité ivoirien s’est réuni sous la présidence d’Alassane Ouattara et a demandé la libération « sans délais » de ces militaires qui, selon la version d’Abidjan, « sont des éléments nationaux de soutien », « un mécanisme de soutien aux contingents des pays contributeurs de troupes dans le cadre des missions de maintien de la paix ». A ce titre, ils devaient assurer la sécurité de la base logistique de la compagnie aérienne Sahel Aviation Service (SAS).

Zambie : 12 chefs d’Etat au Sommet de coordination de l’UA

La réunion est prévue le 17 juillet 2022 au Mulungushi International Conference Centre de Lusaka, dans la capitale zambienne.Plusieurs dirigeants africains ont confirmé leur participation à la 4e réunion de coordination semestrielle de l’Union africaine (UA). Au total 12 chefs d’Etat sont attendus à Lusaka pour cette rencontre prévue le 17 juillet prochain, selon le ministre zambien des Affaires étrangères, Stanley Kakubo.

Parmi les participants, figurent les quatre chefs d’Etat et de gouvernement qui forment le Bureau de l’Assemblée de l’UA et les huit chefs d’Etat qui président les huit Communautés économiques régionales (CER) reconnues par l’UA.

Le Bureau de l’UA est composé de représentants des cinq régions africaines : Afrique centrale, Afrique de l’Est, Afrique du Nord, Afrique de l’Ouest et Afrique australe.

Les huit CER sont l’Union du Maghreb arabe, le Marché commun d’Afrique orientale et australe, la Communauté des Etats sahélo-sahariens, la Communauté d’Afrique de l’Est, la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest, l’Autorité intergouvernementale pour le développement et la Communauté de développement d’Afrique australe.

Selon le chef de la diplomatie zambienne, sur les cinq régions formant le Bureau de l’UA, seule l’Afrique de l’Est ne sera pas représentée à la réunion en raison de la poursuite des consultations internes sur le leadership.

Le président zambien Hakainde Hichilema participera en tant qu’hôte de la réunion qui se tiendra au Mulungushi International Conference Centre à Lusaka.

La réunion de coordination a été conceptualisée en 2017 comme le principal forum permettant à l’UA et à ses CER d’aligner leurs travaux et de coordonner la mise en œuvre du programme d’intégration continentale. Elle a remplacé les précédents sommets de mi-année qui se tenaient généralement vers juin/juillet et impliquaient les dirigeants des 55 États membres de l’organisation continentale.

La réunion de cette année devrait recevoir des rapports des présidents des différentes Communautés économiques région ales (CER) sur l’état de l’intégration régionale et examiner les résultats des négociations en cours entre l’UA, les CER et les Etats membres sur les domaines d’intégration déjà convenus.

Elle devrait également discuter du lancement prévu de l’échange interrégional de connaissances (I-RECKE) sur l’alerte précoce et la prévention des conflits.

L’I-RECKE est une communauté institutionnelle de pratique pour l’apprentissage intracontinental et interrégional en vue de construire la paix. Il s’agit d’un mécanisme panafricain pour développer, capturer et documenter les connaissances et également partager les leçons apprises et les expériences sur la gouvernance et la prévention des conflits sur le continent.

Parmi les autres points à l’ordre du jour, figurent l’impact de la crise ukrainienne sur l’Afrique, à la lumière de la hausse vertigineuse des prix du gaz naturel, du blé et des engrais, ainsi que la réponse du continent à la Covid-19.

Mali : Des soldats ivoiriens arrêtés pour « mercenariat »

Selon Bamako, les militaires ivoiriens qui seraient arrivés « illégalement » sur le territoire malien ont été mis à la disposition de la justice malienne.Enfin, le gouvernement malien s’est exprimé sur l’interpellation de 49 soldats ivoiriens dimanche 10 juillet à l’aéroport de Bamako.

Selon un communiqué détaillé du ministre de l’Administration du territoire et de la Décentralisation diffusé le lendemain, lundi 11 juillet, ces militaires transportés par deux « aéronefs immatriculés ZS-BBI et UR-CTH, en provenance de la Cote d’Ivoire », seraient arrivés « illégalement » sur le territoire malien.

D’après les informations fournies par le gouvernement malien, ces militaires « dont une trentaine de forces spéciales, étaient en possession d’armes et de munitions de guerre, sans ordre de mission » et auraient fourni des versions différentes sur le motif de leur présence sur le sol malien. L’une d’elles, est la « sécurisation de la base logistique de la compagnie aérienne Sahelian Aviation Services partenaire de la mission onusienne au Mali, Minusma  

Convaincues qu’elles ont affaire à des « mercenaires », « après une analyse des faits », les autorités de Bamako ont décidé de les mettre à la disposition de la justice.

Quant à la compagnie aérienne « Sahelian Aviation Services » qu’ils étaient censés sécuriser, elle a été invitée a confier désormais sa protection aux forces de défense et de sécurité maliennes.

Bamako a aussi décidé de mettre fin, « avec effet immédiat », au contrat allouant l’activité protection de cette compagnie par des forces étrangères, qui sont invitée à quitter le territoire malien.

Suite à l’interpellation des 49 militaires ivoiriens, l’une des versions les reliait aux « éléments de soutien nationaux » plus connus sous son acronyme anglais ( NSE).

Selon un document de l’Onu non classifié consulté à Apa, les NSE dont l’effectif ne doit pas dépasser 50 en principe, doivent leur existence aux besoins des pays contributeurs aux missions de maintien de la paix onusiennes de déployer des éléments supplémentaires pour fournir à leurs contingents des services administratifs et logistiques avec des normes nationales de soutien qui peuvent dépasser ou différer des besoins déclarés de l’Onu.

 « Étant donné que les NSE répondent à des besoins nationaux et non à ceux des Nations-Unies, leur effectif n’est pas considéré comme faisant partie de l’effectif global de la force, mandaté par le Conseil de Sécurité des Nations Unies », précise le document consulté par APA news.

Sur Twitter, Olivier Salgado, porte-parole de la Minusma a rappelé ce principe, ajoutant que les « relèves des contingents de la Minusma sont planifiées et s’effectuent en accord avec les autorités maliennes ».

Le gouvernement malien indique s’être rapproché de la Mission onusienne qui lui a signifié qu’elle n’avait pas de rotation prévue le 10 juillet.

Le gouvernement ivoirien n’a pas encore réagi.

En août 2020, des militaires ont renversé le régime d’Ibrahim Boubacar Keita (IBK) et ont mis en place une transition qu’ils « rectifieront » moins d’un an plus tard.

A partir de janvier 2022, la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a sanctionné le Mali pour contraindre les militaires à organiser des élections en vue d’une transmission du pouvoir à des autorités civiles élues.

Le jeu de bras de fer qui s’est alors installé entre les militaires maliens et la Cédéao a été aggravé par une tension diplomatique entre Paris et Bamako, dont le point de départ a été l’annonce en juin 2021 par le président Français, Emmanuel Macron de la réarticulation du dispositif militaire français au Sahel, Barkhane. Les autorités de la transition maliennes avaient accueilli la décision française comme un « lâchage en plein vol » et ont répondu en renforçant leur coopération avec la Russie, en faisant recours aux services de la compagnie militaire controversée, Wagner, pour remplacer les militaires français comme principal soutien dans la lutte contre les groupes jihadistes.

Alors qu’il ne reste qu’une seule étape du retrait définitif de la France du Mali, l’embargo de la Cédéao qui avait un cachet économique et financier a été levé à l’issue du dernier sommet de l’organisation tenu le 3 juillet dernier. 

Le 29 juin, le Conseil de sécurité des Nations-Unies a renouvelé le mandat de la Minusma pour un an supplémentaire.

Lancement du visa électronique « eVisa »

Le Maroc lance, à compter du 10 juillet 2022, la procédure d’octroi du visa électronique « eVisa » via la plateforme www.acces-maroc.ma, pour faciliter l’octroi de visa aux ressortissants étrangers soumis à cette formalité.Cette nouvelle mesure vise l’amélioration, la simplification et la modernisation des prestations consulaires. Elle s’inscrit dans la continuité des efforts consentis par le Maroc, aussi bien au niveau national qu’international, pour la digitalisation des prestations fournies par l’administration publique, indique vendredi un communiqué du ministère marocain des Affaires étrangères.

Elle consacre la modernisation du travail consulaire au niveau des Missions Diplomatiques et Postes consulaires du Royaume, telle que préconisée par la stratégie du Ministère concernant la réforme de ce domaine. Le visa électronique est une autorisation unipersonnelle, dont la validité est de 180 jours maximum, à compter de sa date d’émission. Il permettra l’accès au territoire marocain pour un séjour de 30 jours maximum. T

Trois catégories de ressortissants étrangers bénéficieront du « eVisa » à savoir les ressortissants de certains pays, dont la liste est définie par les autorités marocaines compétentes (Thaïlande et Israël comme première étape), les ressortissants étrangers disposant d’un titre de résidence ou de séjour valide au moins 180 jours à la date de dépôt de la demande du visa électronique et résidant dans l’un des pays de l’Union Européenne, des Etats-Unis, d’Australie, du Canada, du Royaume-Uni, du Japon, de Norvège, de Nouvelle-Zélande et de Suisse ainsi que les ressortissants étrangers titulaires de l’un des visas non électroniques de pays Schengen, des Etats-Unis, d’Australie, du Canada, du Royaume-Uni, d’Irlande, et de Nouvelle-Zélande, à entrées multiples et valide au moins 90 jours à la date de dépôt de la demande du visa électronique.

Les demandes soumises en ligne par les ressortissants concernés, via www.acces-maroc.ma, et portant sur les visas « Tourisme » ou « Affaires », seront traitées dans un délai de 24h (Visa Express) et de 72h (Visa Standard).

Pour le lancement du « eVisa », le ministère a établi, en coordination avec les Départements concernés, un cadre juridique instituant le visa électronique et les moyens d’échange de données dans ce domaine. Le traitement des demandes de « eVisa », dans les délais arrêtés, sera assuré par des cadres, formés à cet effet, via la plateforme www.acces-maroc.ma, développée par les ingénieurs et techniciens de ce Département.

Bénin : l’UE appuie le Programme d’actions du gouvernement

La septième édition du dialogue politique Bénin-Union européenne a tourné autour de la définition d’un nouveau programme indicatif pluriannuel de coopération pour la période 2021-2027.L’Union européenne (UE) apporte son soutien financier à l’Etat béninois, à travers son Programme d’Actions du Gouvernement (PAG) 2021-2026. A l’issue de son septième dialogue politique avec ce pays, tenu le 30 juin 2022, Bruxelles a promis 255 millions d’euros (soit plus de 167 milliards Fcfa) à Cotonou au titre de la période 2021-2024.

Cet appui couvre trois principaux domaines à savoir le renforcement du capital humain, la promotion de la croissance verte et du numérique et la promotion d’une société prospère et sécurisée.

L’objectif du dialogue politique Bénin-UE, une rencontre annuelle de haut niveau, permet d’évaluer et de définir des perspectives en vue du renforcement de leur coopération. Celle-ci est fondée sur le dialogue politique, le développement durable et le renforcement des relations économiques et commerciales.

Cette rencontre bilatérale a été une occasion pour réitérer la reconnaissance du gouvernement du Bénin pour la tenue régulière dudit dialogue, consacré par l’Article 8 de l’Accord de Cotonou. La partie européenne a salué l’attachement du Bénin à la démocratie et son engagement dans la voie de réformes politiques, institutionnelles et économiques depuis 2016, en vue de la consolidation de l’Etat de droit, de la promotion de la bonne gouvernance et de l’amélioration des conditions de vie des populations.

Le Maroc et Singapour signent un mémorandum d’entente et une lettre d’intention

Le Maroc et Singapour ont signé, lundi à Rabat, un mémorandum d’entente relatif à la coopération sous l’article 6 de l’Accord de Paris, ainsi qu’une lettre d’intention entre les ministères des Affaires étrangères des deux pays.Les deux documents ont été signés par le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita et son homologue singapourien, Vivian Balakrishnan, qui effectue une visite dans le Royaume.

Aux termes de ce mémorandum d’entente, les deux parties ont exprimé leur intention de collaborer dans le domaine crédit-carbone dans le cadre de l’Article 6, paragraphe 2, de l’Accord de Paris, et de promouvoir le développement durable et l’intégrité environnementale.

La coopération entre le Maroc et Singapour, en vertu de ce mémorandum, inclura, entre autres, l’échange d’informations, de savoirs, des meilleures pratiques et expériences en crédit-carbone tels que les cadres réglementaires nationaux et les politiques de gestion et de développement des activités et ressources d’atténuation des gaz à effet de serre.

 En ce qui concerne la lettre d’intention, les deux ministres ont exprimé leur volonté de promouvoir la coopération entre leurs pays dans le domaine du renforcement des capacités et de l’assistance technique.

Ils ont également fait part de leur intention de poursuivre les discussions dans la perspective de conclure un mémorandum d’entente afin de fournir des services techniques dans les domaines convenus d’un commun accord au profit des pays africains.

Umaro Embalo Sissoco élu président de la Cédéao

Le président bissau-guinéen succède à son homologue du Ghana, Nana Addo Dankwa Akufo-Addo, dont le mandat a pris fin ce 3 juillet 2022.Umaro Embalo Sissoco est le nouveau président de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao). Le chef de l’Etat bissau-guinéen a été élu à l’issue de la 61e session ordinaire de la réunion des dirigeants des pays de la sous-région qui se tient à Accra, au Ghana. 

« Heureux d’avoir été élu à la présidence de la Cédéao. C’est un grand honneur et une marque de confiance à l’endroit de la Guinée-Bissau. Remerciements chaleureux à l’endroit de mes pairs. Les défis sont importants et nous devons donner le meilleur de nous », a réagi l’intéressé sur son compte Twitter.

Le 61ème sommet ordinaire de la Cédéao ouvert, ce dimanche matin, devrait se pencher aussi sur les sanctions à lever ou non pour le Mali, la Guinée et le Burkina Faso dirigés par des juntes militaires. Ces trois pays n’ont pas été conviés à la réunion. 

Selon plusieurs journalistes qui ont fait le déplacement dans la capitale ghanéenne, le Mali et le Burkina Faso devraient voir la levée des sanctions qui leur sont imposées contrairement à la Guinée. Conakry n’a pas de médiateur désigné de l’organisation sous-régionale. Ce qui complique davantage ses relations avec la Cédéao.