Le général et les apprentis déstabilisateurs

L’un des sujets qui auront  le plus marqué l’actualité au Togo ces dernières heures, est sans doute la « tentative de déstabilisation » du Togo par des individus armés d’armes blanches.

Ces individus, selon le ministre de la Sécurité et de la protection civile, le général Yark Damehame  ont fait  une tentative d’insurrection armée en posant des actes de vandalisme et d’agressions contre les forces de l’ordre.

Le bilan établi par le ministre de la sécurité qui était en conférence de presse le weekend dernier fait était de 5 gendarmes sauvagement agressés et blessés dans la banlieue d’Agoè par des individus armés de gourdins, de machettes et de poignards. Ces derniers ont également tenté d’incendier le commissariat de police du district, mais ont été repoussés, brûlant tout de même un véhicule. A Sokodé dans la Région centrale, d’autres individus ont également attaqués et blessés des gendarmes. Des biens publics et privés ont été vandalisés et endommagés dans les deux villes et 4 armes de service, des AK-47 ont été dérobés par les agresseurs.

Ces individus « ont projeté des actes de déstabilisation à partir du 23 novembre en bloquant la Nationale n°1, s’attaquant aux édifices publics, incendiant des stations-services et résistant aux forces de l’ordre par tous les moyens avec pour intention finale de déboucher sur une insurrection arméeLe gouvernement mettra tout en œuvre pour retrouver les meneurs et leurs coauteurs pour qu’ils répondent devant la justice »,a déclaré le général Yark Damehame qui promet que les  auteurs et co-auteurs de ces attaques seront pris « comme des poules ».

Lomé : l’échauffourée entre les éléments de la gendarmerie et les militants du PNP

Plus rien ne va entre le régime cinquantenaire de Faure Gnassingbé et le Parti National Panafricain (PNP). Finalement, Tikpi Atchadam et ses militants sont devenus persona non grata au Togo.

Décidément, rien ne semble arrêter le régime togolais dans sa volonté de conservation du pouvoir. Et tous les moyens sont mis en œuvre pour l’atteinte de cet objectif.

A en croire certains analystes politiques, c’est une véritable opération de décapitation que le pouvoir met en branle contre les membres du Parti National Panafricain (PNP).

Puisque depuis quelques mois déjà, toutes les réunions hebdomadaires de ce parti, que ce soit à Lomé ou l’intérieur du pays, finissent par une échauffourée avec les éléments du Général Yark Damehame.

Samedi dernier à Agoè, lors de leur réunion hebdomadaire, les militants et sympathisants du PNP ont encore reçu la visite d’éléments de la gendarmerie armées jusqu’aux dents. Sans sommation, les forces de l’ordre et de sécurité les ont tout simplement dispersés à coup de gaz lacrymogènes. La réunion a pris fin par une course poursuite.

Rappelons que le samedi 5 octobre 2019, le même scénario s’est produit. Certains militants ont été mêmes blessés au cours de l’échauffourée.

Source : www.icilome.com

 

Lutte contre la corruption : Damehame met en garde les policiers qui soutirent des sous aux conducteurs sur les voies.

La Haute Autorité de Prévention et de Lutte contre la Corruption et les Infractions Assimilées (Haplucia) a tenu jeudi 19 septembre dernier, une rencontre avec les éléments des forces de défense et de sécurité.

Les responsables de la lutte contre la corruption, ont tenu une rencontre d’échange sur l’utilité du rôle des corps habillés dans la lutte contre ce fléau qui gangrène la société togolaise .

Au cour de ces travaux, le ministre de la Sécurité et de la protection civile, le Général Yark Damehame, a véhiculé un message essentiel à l’endroit de ses camarades, corps habillés.

Il s’agit surtout d’une invitation à l’arrêt des pratiques visant à soutirer des sous aux conducteurs sur les voies. Pour l’autorité, ces pratiques ternissent la dignité et l’honneur de l’institution pour laquelle ils travaillent.