Namibie : Netumbo Nandi Ndaitwah Première femme Présidente

Namibie, le 4 décembre 2024 – Dans une victoire historique, Netumbo Nandi-Ndaitwah a été élue première femme Présidente de la Namibie, marquant un tournant significatif dans l’histoire politique du pays. À l’âge de 72 ans, son élection est non seulement un triomphe personnel, mais aussi un symbole puissant pour les femmes partout en Afrique et dans le monde. Avec plus de 57 % des voix dès le premier tour, Nandi-Ndaitwah a démontré une popularité et un soutien remarquables de la part de la population namibienne.

Qui est Netumbo Nandi-Ndaitwah ?

 Figure politique namibienne de premier plan, Netumbo Nandi-Ndaitwah est née le 29 octobre 1952, elle a une longue carrière au sein du parti SWAPO et a occupé plusieurs postes ministériels avant de devenir vice-présidente, puis aujourd’hui présidente élue. Son expérience et son apport important à la politique namibienne lui valent la reconnaissance.

Une Campagne Axée sur le Changement

Sa campagne, centrée sur des questions de développement économique, d’égalité des sexes et de lutte contre la corruption, a eu un écho favorable avec les électeurs qui cherchent un changement positif et une nouvelle direction pour leur nation.

Son expérience en tant que diplomate et son engagement envers le service public ont été des facteurs clés dans sa victoire électorale. En tant que présidente, Nandi-Ndaitwah s’engage à poursuivre des politiques qui favorisent la croissance et la stabilité, tout en s’attaquant aux défis persistants tels que la pauvreté et le chômage.

Un triomphe apprécié à l’unanimité

Les réactions internationales à son élection ont été largement positives, avec des félicitations venant de dirigeants du monde entier. Cette élection est un pas en avant pour la représentation des femmes dans les hautes fonctions politiques, et beaucoup espèrent que cela inspirera d’autres pays à suivre l’exemple de la Namibie.

Nandi-Ndaitwah a remporté une victoire qui rappelle puissamment que l’âge ne constitue pas un obstacle à l’accomplissement de grandes choses et que la détermination ainsi que le soutien populaire peuvent briser le plafond de verre.

Alors que la Namibie se prépare à entrer dans une nouvelle ère sous la direction de Nandi-Ndaitwah, l’optimisme est palpable. Les citoyens attendent avec impatience les progrès que leur nouvelle Présidente apportera à la Namibie. Avec cette élection, Netumbo Nandi-Ndaitwah inscrit son nom dans l’histoire.

La CEDEAO s’engage à apaiser la crise politique au Libéria

Monrovia, le 20 novembre 2024 Face aux tensions politiques qui secouent actuellement la Chambre des Représentants libérienne, la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a dépêché une mission d’observation parlementaire à Monrovia. Conduite par l’Honorable Hadja Memounatou Ibrahima, cette délégation a pour objectif de faciliter le dialogue entre les différentes parties et de contribuer à une sortie de crise pacifique.

Arrivée ce lundi au Libéria, la mission de la CEDEAO s’est penchée dès les premières heures sur les causes profondes des tensions politiques qui paralysent le pays. Les parlementaires ouest-africains ont aussi entamé une série de rencontres avec les acteurs politiques, les représentants de la société civile et les institutions étatiques. Ces échanges ont pour but de mieux comprendre les enjeux de la crise et d’identifier les pistes de solution les plus appropriées.

« Notre mission est de favoriser le dialogue et la concertation entre les différentes parties afin de trouver une solution pacifique et durable à cette crise », a déclaré l’honorable Hadja Memounatou Ibrahima. « Nous sommes convaincus que le dialogue est le seul chemin pour sortir de cette impasse et préserver la stabilité du Libéria. »

La délégation de la CEDEAO entend également sensibiliser l’opinion publique libérienne sur l’importance du dialogue politique et de la participation citoyenne. Des rencontres avec des représentants de la société civile et des organisations de jeunes sont ainsi prévues.

La CEDEAO envoie une mission d'urgence au Libéria pour apaiser les tensions politiques et favoriser le dialogue.Un engagement fort pour la paix et la stabilité au Libéria

Par ailleurs, cette mission de la CEDEAO s’inscrit dans une longue tradition d’engagement de l’organisation régionale en faveur de la paix et de la stabilité en Afrique de l’Ouest. La CEDEAO a souvent joué un rôle de médiateur dans les conflits qui ont émaillé l’histoire récente de la région.

En intervenant au Libéria, la CEDEAO réaffirme son attachement aux principes démocratiques et à l’État de droit. L’Organisation sous-régionale est consciente que la résolution pacifique des crises politiques est essentielle pour le développement économique et social des pays membres.

Les enjeux de la mission

Les enjeux de cette mission sont multiples. Il s’agit non seulement de trouver une solution à la crise actuelle, mais aussi de renforcer les institutions démocratiques libériennes et de prévenir de nouvelles crises. La CEDEAO entend ainsi contribuer à la consolidation de la paix et de la stabilité dans un pays qui a connu de longues années de guerre civile.

À l’issue de sa mission, la délégation de la CEDEAO devrait présenter un rapport contenant des recommandations précises pour une sortie de crise durable. Les autorités libériennes et les autres acteurs régionaux examineront ces recommandations.

 

Donald Trump, 47ᵉ Président des États-Unis

Il l’a fait, c’est officiel : Donald Trump a remporté l’élection présidentielle ce 6 novembre 2024, devançant la démocrate Kamala Harris. Il devient alors le 47ᵉ président des États-Unis et revient à la Maison-Blanche après son premier mandat de 2017 à 2021. Ce succès historique représente un retour victorieux dans la vie politique américaine, après une campagne acharnée et une série de résultats importants dans les États décisifs, huit ans après sa première victoire et seulement quatre ans après sa défaite face à Joe Biden.

Il sera, à partir du 20 janvier 2025, le deuxième homme politique américain après Grover Cleveland à avoir deux mandats non consécutifs. Sa victoire est d’or et déjà garantie grâce à son succès dans les États clés  avec 277 Grands électeurs, bien au-delà des 270 nécessaires.

Un vote écrasant 

À ce stade, Donald Trump a recueilli 277 voix de grands électeurs, dépassant ainsi les 270 requises pour accéder à la Maison-Blanche. Il a remporté le Texas, la Floride et l’Ohio, tout en s’imposant dans des États importants tels que la Caroline du Nord, la Géorgie, la Pennsylvanie et le Wisconsin. Encore plus important, alors que plus de 95 % des bulletins étaient vides, Associated Press a annoncé sa victoire en Pennsylvanie, un État que Joe Biden avait de peu remporté en 2020. Ainsi, Trump a recueilli 50,9 % des voix, contre 48,4 % pour Kamala Harris. Pour le milliardaire de 78 ans, ce retour politique, après une défaite en 2020, est une véritable résurrection.

Donald Trump a triomphé lors de l'élection présidentielle du 6 novembre 2024, battant la démocrate Kamala Harris.Célébration d’une victoire méritée 

Par ailleurs, c’est depuis Mar-a-Lago, en Floride, que l’ancien président a proclamé sa victoire en remerciant ses électeurs et en mettant en évidence son succès dans des États importants tels que le Wisconsin, la Pennsylvanie et la Géorgie. La victoire dans les sept États pivots pourrait représenter un grand chelem républicain, car ces « Swing States » ont joué un rôle essentiel dans son ascension à la Maison-Blanche.

Que deviendront les poursuites judiciaires à l’encontre de Donald Trump ?

Sous son mandat, la politique américaine risque de changer radicalement, avec un retour à des politiques économiques et de sécurité rigoureuses et une éventuelle relance de son projet de construction d’un mur à la frontière mexicaine.

En plus, la réélection de Trump à la présidence lui offre une opportunité exceptionnelle de faire taire toutes les accusations portées contre lui et même de mettre fin définitivement aux poursuites judiciaires en cours. Pour rappel, l’ancien président fait l’objet d’accusations à la fois fédérales et locales, en particulier dans l’affaire Stormy Daniels et pour son implication dans les événements du 6 janvier 2021.

Cette élection permettrait aussi à Trump, après quatre ans d’absence à la Maison-Blanche, de redéfinir à nouveau la politique américaine et de faire mieux qu’auparavant.

Qui est Donald Trump, le 47ᵉ Président des États-Unis ?

Donald Trump, né le 14 juin 1946 à New York, est un milliardaire, animateur et homme d’État américain, membre du Parti républicain. Après avoir dirigé l’entreprise familiale, appelée « The Trump Organization », il a développé un empire immobilier et investi dans différents domaines, tels que les casinos et les concours de beauté.

En 2016, Trump est élu 45ᵉ président américain, mais son style provocateur, sa gestion controversée de la pandémie de COVID-19, la construction du mur à la frontière mexicaine et ses relations avec Vladimir Poutine lui coûteront sa réélection en 2020. Malgré sa défaite face à Joe Biden, son Parti républicain n’abandonnera pas.

En novembre 2022, Trump fit savoir qu’il se présentait à l’élection présidentielle de 2024. Toutefois, l’une des nombreuses poursuites à son encontre parviendra à son terme en 2023. Il est alors reconnu coupable de complots et de fausses déclarations, marquant ainsi l’histoire en tant que premier ex-président des États-Unis condamné pour un délit en 2024.

En résumé, le succès de Trump illustre le désir de renouveau des Américains et démontre qu’une campagne électorale peut être à la fois simple et pacifique tout en conduisant au succès. L’élection américaine pourrait servir de modèle pour les nations africaines, soulignant l’importance d’une démocratie dynamique et de la volonté populaire. Toutes nos félicitations au Premier Américain.

 

France : TikTok dans le viseur de la justice pour incitation au suicide

Paris, 4 novembre 2024 –  Une affaire secouant le monde numérique prend une nouvelle dimension en France. Sept familles ont décidé de porter plainte contre TikTok, le géant des réseaux sociaux, accusant la plateforme d’avoir exposé leurs enfants adolescents à des contenus dangereux qui auraient conduit deux d’entre eux au suicide.

Selon l’avocate des familles, Laure Boutron-Marmion, l’algorithme de TikTok aurait orienté les adolescents vers des vidéos promouvant des comportements autodestructeurs tels que le suicide, l’automutilation et les troubles alimentaires. Cette exposition répétée à des contenus aussi sombres aurait eu des conséquences dramatiques sur la santé mentale des jeunes utilisateurs.

Une première en Europe

Cette plainte, déposée devant le Tribunal judiciaire de Créteil, marque un tournant dans la manière dont les plateformes sociales sont tenues responsables des contenus qu’elles hébergent. Il s’agit de la première procédure de ce type à être intentée en Europe, et elle pourrait faire jurisprudence.

Les familles espèrent que cette action en justice permettra de reconnaître la responsabilité juridique de TikTok dans ce drame. Elles estiment que l’entreprise, en tant que fournisseur de services, a une obligation de protéger ses utilisateurs, notamment les mineurs.

L’avocate Laure Boutron-Marmion a déclaré que « les parents souhaitent la reconnaissance de la responsabilité juridique de TikTok devant les tribunaux ». Elle a ajouté que « TikTok est une entreprise commerciale qui propose un produit à des consommateurs, qui sont souvent mineurs. » « Ils doivent donc répondre des manquements du produit. »

TikTok dans le viseur

Cette affaire vient s’ajouter à la longue liste de polémiques qui entourent TikTok. La plateforme, à l’instar d’autres réseaux sociaux, fait face à des accusations récurrentes pour ne pas protéger adéquatement ses utilisateurs, surtout les plus jeunes.

Aux États-Unis, TikTok, ainsi que d’autres géants du numérique comme Meta (META), propriétaire de Facebook et Instagram, font l’objet de centaines de procès. Les utilisateurs les accusent de créer une dépendance chez les adolescents et de compromettre leur bien-être mental.

Réaction de TikTok 

TikTok n’a pas encore réagi officiellement à ces nouvelles accusations. L’entreprise a toutefois affirmé à plusieurs reprises s’engager à protéger la santé mentale de ses utilisateurs, notamment les adolescents. Le PDG de TikTok, Shou Zi Chew, a déclaré devant le Congrès américain que l’entreprise avait mis en place de nombreuses mesures pour sécuriser l’application.

En somme, cette affaire soulève de nombreuses questions sur la responsabilité des plateformes sociales dans la vie de leurs utilisateurs, et plus particulièrement des jeunes. Comment concilier la liberté d’expression avec la protection des plus vulnérables ? Quel rôle les parents doivent-ils jouer dans la surveillance de l’activité en ligne de leurs enfants ? Ces questions vont sans doute continuer à alimenter le débat .

Inondations dévastatrices en Espagne : un bilan humain lourd

Madrid, le 2 novembre 2024 L’Espagne est en deuil. Des pluies torrentielles, qui se sont abattues dans la nuit du mardi 29 au mercredi 30 octobre, ont provoqué des inondations d’une ampleur exceptionnelle, causant la mort d’au moins 158 personnes. En effet, les régions de Valence, Castille-La Manche et Andalousie sont les plus touchées par cette catastrophe naturelle.

Les eaux, montées en quelques heures, ont emporté tout sur leur passage : ponts, véhicules, maisons, emportant avec elles de nombreuses vies. Les images des rues transformées en rivières et des villages entièrement submergés ont fait le tour du monde, témoignant ainsi de la violence des intempéries.

Un bilan humain lourd pour l’Espagne 

Le ministre de la Politique territoriale, Ángel Víctor Torres, a confirmé un bilan provisoire de 158 décès. « Des dizaines et des dizaines de disparus » sont également à déplorer, a-t-il ajouté, laissant craindre une nouvelle hausse du nombre de victimes.

Les autorités espagnoles ont déclenché un plan d’urgence et mobilisé l’armée pour porter secours aux populations sinistrées et évacuer les personnes bloquées. Les opérations de recherche et de sauvetage se poursuivent, mais les conditions météorologiques difficiles compliquent la tâche des secours.

Un phénomène météorologique exceptionnel

Les météorologistes, en huit courtes heures, ont déversé sur la région de Valence l’équivalent d’une année de précipitations. Ce phénomène météorologique extrême a saturé les sols et provoqué des crues éclair, dévastant tout sur leur passage.

Une région en état d’alerte

Face à cette catastrophe, les autorités espagnoles ont placé la région de Valence en alerte rouge. De nombreux habitants ont été évacués de leurs foyers et les infrastructures ont été gravement endommagées. Les dégâts matériels sont considérables et les autorités estiment que la reconstruction prendra du temps.

En somme, les images de ces inondations dévastatrices resteront gravées dans nos mémoires. Au-delà du deuil, cette tragédie nous rappelle l’urgence d’agir pour mieux protéger nos sociétés face aux conséquences du changement climatique, tout en renforçant notre solidarité avec les populations sinistrées.

 

Drame en mer : 150 migrants sénégalais portés disparus

Dakar, 31 octobre 2024 – L’angoisse s’empare des familles sénégalaises et des organisations humanitaires. Depuis dix jours, une pirogue transportant environ 150 migrants, partis des côtes sénégalaises en direction des îles Canaries, a disparu des radars.

En effet, les espoirs de retrouver vivants les passagers de cette embarcation s’amenuisent de jour en jour. Selon le journal Info Migrant, les derniers signaux de détresse émis par les migrants faisaient état de problèmes mécaniques et de conditions météorologiques difficiles, mais les secours n’ont malheureusement pas déclenché une opération de sauvetage à temps.

150 migrants portés disparus :un silence inquiétant

Partie de Niodor le 21 octobre, la pirogue n’a plus donné signe de vie depuis. Malgré les alertes lancées par les organisations humanitaires comme Alarm Phone et Caminando Fronteras, les recherches entreprises par les autorités n’ont pour l’instant rien donné.

En plus Cette nouvelle disparition s’ajoute à la longue liste des tragédies qui endeuillent régulièrement les routes migratoires. Ces naufrages invisibles, souvent dus au manque de moyens de sauvetage et à l’indifférence face aux souffrances des migrants, mettent en lumière l’urgence d’une réponse humanitaire plus efficace.

Un appel à l’action

Les familles des disparus vivent dans l’incertitude la plus totale. Elles appellent les autorités à intensifier les recherches et à tout mettre en œuvre pour retrouver leurs proches. Les organisations humanitaires, de leur côté, réclament une meilleure coordination internationale pour prévenir ces drames et porter assistance aux migrants en détresse.

En somme, cette disparition met en lumière une nouvelle fois les risques encourus par les migrants qui tentent de rejoindre l’Europe par la route migratoire de l’Atlantique. Les conditions de traversée sont extrêmement difficiles et les naufrages sont fréquents. Il est, une fois de plus, plus qu’important de mettre en place des voies légales et sûres pour la migration, afin de dissuader les personnes de prendre des risques inconsidérés.

L’Afrique unie pour un secteur privé dynamique

Lusaka (Zambie), 31 octobre 2024 – L’Afrique est en pleine mutation. Le continent, riche de ses ressources et de son dynamisme, cherche à accélérer sa croissance économique et à améliorer le bien-être de ses populations. Pour y parvenir, il est primordial d’inclure le secteur privé. C’est dans ce contexte que s’est ouvert aujourd’hui le 15e Forum de haut niveau sur le secteur privé de l’Union africaine à Lusaka.

Réunies pour African Union Private Sector Forum, des centaines d’entrepreneurs, de dirigeants d’entreprises et de décideurs politiques échangeront durant trois jours sur les moyens d’accélérer le commerce et les investissements intra-africains. Par ailleurs, ce Forum est un événement majeur du calendrier économique africain. Il a pour ambition de renforcer la collaboration entre les secteurs public et privé afin de stimuler le développement économique et social du continent.

Les principaux enjeux abordés lors du Forum 

Par ailleurs, les décideurs politiques et les acteurs du secteur privé se pencheront sur divers domaines thématiques qui suscitent l’intérêt général. Au cœur des discussions :

  1. Les enjeux de la cryptomonnaie, de l’intelligence artificielle et des chaînes de valeur                                                                                                                                          Le forum abordera des sujets plus spécifiques comme le développement de systèmes de paiement en cryptomonnaie, l’importance de l’intelligence artificielle pour le développement économique, ou encore la nécessité de renforcer les chaînes de valeur africaines.
  2. Le financement de l’économie africaine                                                                           Les participants exploreront les moyens de mettre en place une architecture de marché des capitaux plus favorable aux entreprises, notamment les PME. Des instruments de financement innovants seront également étudiés pour soutenir la transition énergétique verte.
  3. Valorisation des ressources naturelles                                                                             Les minéraux critiques, tels que les métaux rares utilisés dans les technologies de pointe, représentent une opportunité majeure pour l’Afrique. Les participants discuteront des moyens de valoriser ces ressources et d’impliquer davantage le secteur privé dans cette chaîne de valeur.
  4. Intégration régionale                                                                                                              La Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) est au cœur des préoccupations. Les acteurs économiques cherchent à identifier les obstacles à levier pour faciliter la circulation des biens et des personnes sur le continent. Le développement des infrastructures de transport et de télécommunications est aussi un enjeu majeur.
  5. La transition énergétique                                                                                                   L’accès à l’énergie est un défi majeur pour de nombreux pays africains. Les participants exploreront les moyens de développer les énergies renouvelables et de favoriser une transition énergétique juste.

Présentation de l’enquête 2024 auprès des PDG africains du Comité panafricain du commerce et de l’investissement du secteur privé (PAFTRAC).

Une étude réalisée par le Comité panafricain du commerce et de l’investissement du secteur privé (PAFTRAC) sera présentée lors du Forum. Cette enquête auprès des PDG africains permettra de mieux comprendre les défis et les attentes du secteur privé et d’orienter les politiques publiques en conséquence.

Un partenariat public-privé renforcé

Ce Forum est une occasion unique de renforcer le dialogue entre les secteurs public et privé. Les décideurs politiques appréhenderont mieux les besoins des entreprises et les défis qu’elles rencontrent. En parallèle, les acteurs du secteur privé exprimeront leurs attentes et leurs propositions. Cette dynamique active favorisera une compréhension mutuelle et une collaboration efficace entre les sphères publiques et privées.

En conclusion, ce Forum est un événement majeur qui témoigne de la volonté de l’Afrique de construire un avenir plus prospère et plus inclusif. Les décisions prises lors de ces trois jours auront un impact significatif sur le développement économique et social du continent. Nous espérons que les discussions de ce Forum permettront de dégager des recommandations concrètes pour accélérer l’intégration économique africaine. Les entreprises africaines ont un rôle clé à jouer dans cette dynamique, mais elles ont besoin d’un environnement favorable pour investir et créer des emplois.

 

 

 

ZLECA : Botswana et Gambie dynamisent le commerce intra-africain

L’Accord de Libre-Échange Continentale Africain (ZLECA) franchit une étape décisive avec l’annonce ce mercredi 30 octobre 2024 du Secrétariat de la ZLECA, qui souligne l’engagement renouvelé des États membres à stimuler le commerce au sein du continent. En effet, dans le sillage de Biashara Afrika et de la deuxième phase du Global Trade Initiative (GTI), le Botswana et la Gambie ont pris des mesures concrètes en publiant leur calendrier provisoire des concessions tarifaires (PSTC) dans le Journal officiel, un développement majeur qui promet de renforcer les échanges commerciaux intra-africains.

Cette initiative, connue sous le nom de « domestication », représente l’officialisation des nouvelles réglementations commerciales et assure une transparence publique indispensable. Elle joue un rôle essentiel en informant toutes les parties prenantes, y compris les entreprises, les organisations et les citoyens, sur les progrès réalisés dans l’application des mesures de la ZLECA.

Plus qu’une simple formalité, la domestication est un gage de confiance pour les commerçants qui bénéficieront désormais d’un traitement préférentiel transparent et bien défini pour l’importation de leurs marchandises, en ligne avec les engagements tarifaires spécifiques de chaque pays impliqué dans cet ambitieux projet commercial.

"L'Accord

Botswana-Gambie : les enjeux de cette avancée dans l’Accord de libre échange

Cette avancée impacte bien au-delà de l’amélioration des conditions commerciales entre les États membres ; elle symbolise aussi une intégration économique renforcée et une coopération plus étroite à travers l’Afrique. En éliminant progressivement les barrières tarifaires et non tarifaires, la ZLECA ouvre la voie à un marché unique pour les biens et services à travers le continent, offrant ainsi un potentiel de croissance économique sans précédent.

Les actions du Botswana et de la Gambie sont un signal fort pour les autres nations africaines, les incitant à suivre le même chemin vers l’intégration économique. Ces développements sont particulièrement pertinents dans le contexte actuel, où le commerce international et les chaînes d’approvisionnement mondiales sont confrontés à des défis sans précédent. En consolidant les marchés intérieurs et en favorisant le commerce régional, la ZLECA se positionne comme un catalyseur de résilience et de prospérité pour l’Afrique.

En conclusion, la publication des PSTC par le Botswana  et la Gambie est un pas de géant vers la réalisation des objectifs de la ZLECA. C’est une invitation ouverte à la communauté commerciale africaine et internationale à reconnaître et à s’engager dans ce marché émergent, riche de promesses et d’opportunités. Avec ces avancées, l’Afrique démontre sa capacité à se réinventer économiquement et à s’affirmer sur l’échiquier commercial mondial.

Mali : Daouda Konaté visé par une enquête pour appel à l’insurrection

Alors que le Mali traverse une période de transition politique particulièrement délicate, une nouvelle affaire vient alimenter les tensions. Daouda Konaté, le secrétaire général de la section syndicale des surveillants de prison, disparu mystérieusement depuis le 25 octobre, en plein cœur de Bamako, avec l’un de ses collaborateurs, est au cœur d’une enquête pour appel à l’insurrection. En effet, des propos attribués à ce dernier, largement diffusés sur les réseaux sociaux, inciteraient à renverser le régime en place.

Dans un message audio, une voix identifiée comme étant celle de Daouda Konaté appelle à la déstabilisation du pays, utilisant des termes particulièrement virulents à l’encontre des autorités. Ces déclarations ont suscité une vive réaction du procureur du Pôle national de lutte contre la cybercriminalité, qui a ouvert une enquête pour ainsi déterminer les responsabilités pénales de Daouda Konaté.

Les investigations en cours visent à établir l’authenticité de cet enregistrement et à identifier d’éventuels complices. Les autorités prennent cette affaire au sérieux, considérant qu’elle porte atteinte à la sécurité de l’État.

Au-delà de l’aspect juridique, l’affaire Daouda Konaté soulève des questions sur les raisons qui poussent un haut fonctionnaire à tenir de tels propos. Les conditions de travail difficiles dans l’administration pénitentiaire, les frustrations liées à la situation politique du pays pourraient expliquer un tel désespoir.

En somme, les événements récents au Mali montrent à quel point la situation politique reste fragile. L’affaire Daouda Konaté vient s’inscrire dans un contexte marqué par des défis sécuritaires, des tensions sociales et une défiance envers les institutions. Il est essentiel que tous les acteurs impliqués agissent avec responsabilité pour préserver la paix et la stabilité du pays. Les prochaines semaines seront déterminantes pour Daouda et ses alliées.

Hama Amadou : Une légende politique s’éteint, son héritage brille

Niamey, 24 octobre 2024—Le Niger et le monde politique africain ont perdu une figure emblématique avec le décès de Hama Amadou, survenu mercredi soir des suites d’une crise aiguë de paludisme. Homme d’État chevronné, Hama Amadou a occupé les plus hautes fonctions au sein du gouvernement nigérien, à l’exception de la présidence pour laquelle il a lutté sans relâche. Né à Youri, il a consacré sa vie au service public, laissant derrière lui un héritage de dévouement et de résilience. Sa disparition marque la fin d’une époque pour le Niger, qui se souviendra de lui comme d’un leader passionné et d’un stratège politique hors pair.

Hama Amadou, le Phénix de la politique nigérienne

Hama Amadou, surnommé affectueusement « le Phénix », a connu une carrière politique pleine de rebondissements. Plusieurs fois emprisonné, il est l’un des plus résistants opposants politiques du Niger. Économiste respecté et stratège politique habile, Amadou a commencé sa carrière comme contrôleur des douanes, puis a gravi les échelons de l’État, occupant des postes importants sous les présidences de Seyni Kountché et Ali Saibou.

Il a été Premier ministre sous la présidence de Mahamane Ousmane de 1995 à 1996 et a joué un rôle clé dans l’arrivée au pouvoir de Mamadou Tandja en 1999, avant de devenir à nouveau Premier ministre l’année suivante. Pendant sept ans, il a dirigé le Gouvernement avec fermeté et dévouement.

Un parcours politique entre épreuves et résilience

Cependant, la relation entre l’ancien Premier ministre nigérien et Mamadou Tandja se détériore en 2009. Peu après, les autorités incarcèrent l’ex-Premier ministre dans une prison de haute sécurité pour des accusations de détournement de fonds. Des accusations qu’il réfute vigoureusement, les qualifiant de « machination » orchestrée par le président de l’époque, Mamadou Tandja, afin de l’éliminer de la course présidentielle. Néanmoins, la justice lui donne raison en prononçant un non-lieu, et les élections présidentielles prévues cette année-là sont annulées à la suite du renversement de Tandja par un coup d’État.

Perdant son influence au sein du Mouvement National pour la Société de Développement (MNSD), Hama Amadou crée son propre parti, le Mouvement démocratique nigérien (Moden F. A.), et se positionne en opposant. Il relance sa carrière politique en étant nommé président de l’Assemblée nationale en 2021, suite à la chute de Tandja, et occupe ce poste jusqu’en 2014. Cette période illustre la résilience de Hama Amadou et sa capacité à se réinventer sur la scène politique nigérienne.

Hama Amadou, à nouveau dans la tourmente

Hama Amadou, fervent défenseur de la cause nigérienne et rival historique de l’ancien président Mahamadou Issoufou, s’est retrouvé impliqué dans une controverse de trafic de bébés qui a terni son image publique ainsi que celle d’une de ses épouses. Contraint à l’exil de 2011 à 2015, il est arrêté en 2015, lié à cette affaire. Malgré son incarcération en 2015, il réussit à se hisser à la deuxième place lors de l’élection présidentielle de 2016, recueillant près de 18 % des suffrages, et ce, sans mener de campagne électorale.

Après un long séjour à l’étranger, Amadou, de retour sur la terre de ses ancêtres en 2019, est de nouveau arrêté puis relâché en 2020. Il a tenté de se présenter à nouveau pour la plus haute fonction de l’État. Toutefois, la Cour constitutionnelle a annulé sa candidature pour l’élection présidentielle de décembre 2020, ce qui a ouvert la voie à Mohamed Bazoum. Ce dernier événement marque un tournant décisif dans la carrière politique d’Amadou, l’empêchant de réaliser son ambition de longue date d’accéder à la présidence.

Fin de parcours pour un pilier de la politique nigérienne

Hama Amadou a tiré sa révérence ce mercredi à Niamey, laissant un legs de dévouement et d’engagement pour sa nation. Impliqué dans les troubles post-électoraux de février 2021, il a subi une incarcération la dernière de sa vie, puis une libération pour des raisons médicales qui l’ont mené en France. Après le coup d’État de juillet 2023 renversant Mohamed Bazoum, Amadou est rentré à Niamey et s’est retiré de la vie politique.

Son décès a provoqué une onde de choc, avec des hommages poignants de figures telles que l’ex-président Mahamadou Issoufou, qui a déploré la perte d’un précieux « allié et adversaire ». Soufiane Aghaichata Guishene, ministre du Tourisme du gouvernement militaire, a aussi salué sa mémoire, assurant que son héritage inspirera les futures générations. La disparition d’Amadou signe la fin d’une époque pour le Niger, mais son influence et son humanisme demeureront indélébiles dans l’annale du pays.

En somme, alors que Hama Amadou quitte la scène, son héritage reste une source d’inspiration. Sa vie, marquée par des défis et des triomphes, rappelle que la résilience et la détermination peuvent surmonter les obstacles les plus redoutables. Le Niger perd un géant, mais son esprit combatif continuera de guider les générations futures vers un avenir plus prometteur.

Boeing au bord du gouffre : une dette colossale et une grève paralysante

Seattle, États-Unis – Boeing, géant américain de l’aéronautique, traverse une crise sans précédent. L’entreprise, déjà fragilisée par une série de scandales de sécurité  et de retards de production, se retrouve confrontée à une situation financière critique. Une grève historique de ses employés, couplée à une accumulation de dettes colossales, met en péril la pérennité du constructeur aéronautique.

Pour faire face à cette situation alarmante, Boeing a annoncé mardi un plan d’urgence visant à lever des fonds substantiels. La société prévoit d’emprunter 10 milliards de dollars auprès d’un consortium de banques et de lever 25 milliards de dollars supplémentaires en vendant des actions et des obligations. Cette levée de fonds colossale est rendue nécessaire par une situation financière dégradée depuis plusieurs années.

Une dette explosive et des pertes record

Les difficultés de Boeing ont commencé à s’accumuler il y a six ans, avec une série d’événements qui ont érodé la confiance des investisseurs et des régulateurs. Les deux accidents mortels du 737 MAX, qui ont entraîné l’immobilisation au sol de cet avion pendant 20 mois, ont été un coup dur pour l’entreprise.

Ces événements ont eu des conséquences désastreuses sur les finances de Boeing. L’entreprise a enregistré des pertes d’exploitation de plus de 33 milliards de dollars au cours des dernières années et sa dette a explosé, passant de 10,7 milliards de dollars en 2019 à 53 milliards de dollars fin juin 2024.

Les commandes en attente, bien que nombreuses, ne suffisent plus à assurer la santé financière de l’entreprise: L’endettement de Boeing a explosé ces dernières années, atteignant des niveaux records.

La note de crédit de Boeing a été dégradée, ce qui rendra l’emprunt plus coûteux à l’avenir.

Boeing, confronté à une dette colossale et à une grève historique, cherche à lever des milliards pour éviter la faillite.Un modèle économique remis en question

Les révélations sur les pratiques douteuses de Boeing, notamment en matière de sécurité, ont ébranlé la confiance des investisseurs et des régulateurs. la dissimulation d’informations cruciales aux autorités de certification, ont également terni l’image de la société. Les lanceurs d’alerte ont mis en lumière un système où les profits primaient sur la sécurité, mettant en danger la vie de milliers de passagers.

La grève des 33 000 membres de l’Association internationale des machinistes (IAM), qui dure depuis un mois, vient aggraver une situation déjà critique. Par ailleurs la grève  a mis en évidence les tensions entre la direction de Boeing et les employés.  Les négociations entre Boeing et le syndicat ont échoué, et la production d’avions commerciaux est quasiment à l’arrêt. Cette grève a des conséquences désastreuses sur la trésorerie de Boeing, qui perd des millions de dollars chaque jour. En plus, le rejet de l’accord provisoire par les employés démontre leur méfiance envers la direction et leur détermination à obtenir de meilleures conditions de travail.

Un avenir incertain pour Boeing

Malgré les difficultés auxquelles il est confronté, Boeing bénéficie d’une position dominante sur le marché de l’aviation commerciale. Le duopole qu’il forme avec Airbus lui assure une certaine stabilité. Cependant, la crise actuelle remet en question la pérennité du modèle économique de l’entreprise.

Les retards de livraison du 777X et les incertitudes liées à la  prochaine élection présidentielle ajoutent de nouvelles difficultés à un tableau déjà sombre. Boeing doit désormais relever un défi de taille : retrouver la confiance des investisseurs, améliorer sa réputation et redresser sa situation financière.

L’avenir de Boeing s’annonce incertain. La capacité de l’avionneur à surmonter cette crise dépendra de sa capacité à mettre en œuvre des réformes profondes et à gagner à nouveau la confiance du public.

En bref, Les prochains mois seront déterminants pour l’avenir de Boeing. La réussite de la levée de fonds, la résolution de la grève et la mise en œuvre de mesures de restructuration seront autant d’étapes cruciales pour permettre à l’entreprise de retrouver la confiance des investisseurs et de ses clients.

L’UNGA79 : La Jeunesse Africaine au Cœur de l’Innovation Digitale

New York, 20 septembre 2024 – Claver Gatete, secrétaire exécutif de la Commission économique pour l’Afrique (CEA), a exprimé sa joie de rejoindre Cristina Duarte de l’UNOSAA, Melissa Fleming, Moumouni Dialla et le ministre du Malawi, Uchizi Mkandawire, pour une séance de jeunes éclairante lors de la 79e Assemblée générale des Nations Unies (UNGA79).

Avec environ 42 % de la population mondiale constituée de jeunes d’ici 2030, Gatete a souligné que les jeunes d’Afrique ne sont pas seulement l’avenir, mais aussi le présent. “Ils doivent façonner les résultats dès maintenant”, a-t-il déclaré avec enthousiasme.

 Lors de l'UNGA79, la jeunesse africaine a été reconnue comme un moteur de l'innovation digitale et de la croissance économique Un Début Inspirant avec la Jeunesse Africaine

Le secrétaire exécutif s’est dit “ravi” de commencer sa journée à l’UNGA79 en discutant avec la jeunesse africaine de l’importance des solutions qu’ils apportent aux défis du continent. Il a insisté sur le fait que le leadership des jeunes dans l’innovation digitale, l’éducation et l’intégration est essentiel pour façonner l’avenir de l’Afrique.

 Lors de l'UNGA79, la jeunesse africaine a été reconnue comme un moteur de l'innovation digitale et de la croissance économique L’Économie Numérique : Un Potentiel Inexploité

Gatete a également mis en lumière le potentiel inexploité de l’économie numérique africaine, estimé à environ 1,2 billion de dollars grâce à l’intelligence artificielle d’ici 2030 et à 75 milliards de dollars provenant du commerce électronique d’ici 2025. Cependant, il a souligné un défi majeur : le fossé numérique. Selon le PNUD 2022, 259 millions d’hommes de plus que de femmes utilisent Internet en Afrique. “Le rapprochement avec le fossé numérique est indispensable”, a affirmé Gatete.

En  bref, la séance de jeunes à l’UNGA79 a été une plateforme cruciale pour discuter de l’avenir de l’Afrique, avec un accent particulier sur le rôle central des jeunes dans l’innovation digitale et l’économie numérique. Claver Gatete et ses collègues ont réaffirmé leur engagement à soutenir les jeunes leaders africains dans leur quête de solutions durables et inclusives pour le continent.

Les Nations Unies à la croisée des chemins : un Pacte pour l’avenir se dessine

Le monde est à un tournant. Face aux défis complexes et interconnectés du XXIème siècle, les Nations Unies s’apprêtent à tracer une nouvelle voie. Le Sommet de l’avenir, prévu les 22 et 23 septembre 2024, est l’occasion pour les dirigeants mondiaux de se rassembler et de forger un consensus sur l’avenir de notre planète. Au cœur des discussions : un Pacte pour l’avenir, un document ambitieux qui vise à réinventer le multilatéralisme.

Le Pacte pour l’avenir : une feuille de route pour demain

Présenté en avant-projet en janvier dernier, le Pacte pour l’avenir s’articule autour de trois piliers fondamentaux des Nations Unies : la paix et la sécurité, le développement et les droits de l’homme. Ce document, fruit de longues consultations, propose une vision ambitieuse pour un monde plus juste, plus durable et plus équitable.

Les principaux enjeux

  • Le climat : La crise climatique est au cœur des préoccupations. Les États membres sont appelés à renforcer leurs engagements pour limiter le réchauffement climatique et à soutenir les pays en développement dans leur transition énergétique.
  • Le développement durable : L’Agenda 2030 et les Objectifs de développement durable (ODD) sont au centre des discussions. Les États doivent accélérer leurs efforts pour éradiquer la pauvreté, réduire les inégalités et promouvoir un développement durable.
  • La paix et la sécurité : Face à la montée des tensions et des conflits, le maintien de la paix et de la sécurité internationale est une priorité absolue. Les Nations Unies doivent renforcer leur capacité à prévenir les conflits et à protéger les populations civiles.
  • La gouvernance mondiale : Le multilatéralisme est plus que jamais nécessaire pour relever les défis mondiaux. Les États membres doivent réformer les institutions internationales pour les rendre plus efficaces et plus représentatifs.

Une réforme des Nations Unies s’impose

Le Pacte pour l’avenir ne se limite pas à un simple constat des problèmes. Il propose également des solutions concrètes pour renforcer le rôle des Nations Unies dans un monde en constante évolution. Parmi les pistes envisagées :

  • Une réforme du Conseil de sécurité : Pour rendre cet organe plus représentatif et plus efficace.
  • Un renforcement de l’Assemblée générale : Pour lui donner un rôle plus central dans la prise de décision.
  • Une réforme du système onusien de développement : Pour mieux coordonner les actions des différentes agences onusiennes.

Les défis à relever

La mise en œuvre du Pacte pour l’avenir ne sera pas sans défis. Les États membres devront surmonter leurs divergences et trouver un terrain d’entente sur des questions sensibles. La société civile, les entreprises et les organisations internationales auront également un rôle important à jouer dans la mise en œuvre de ce nouveau contrat social mondial.

Le Sommet de l’avenir est un moment historique. Les décisions qui seront prises auront un impact durable sur l’avenir de notre planète. Il est donc essentiel que tous les acteurs de la société civile se mobilisent pour faire entendre leur voix et exiger des dirigeants mondiaux des actions concrètes.

En conclusion, le Pacte pour l’avenir est bien plus qu’un simple document. C’est une feuille de route pour un monde meilleur, un appel à l’unité et à la solidarité. Le succès de ce projet dépendra de la volonté de tous les acteurs de s’engager dans une démarche de co-construction.

Le tourisme, une bouée de sauvetage pour l’économie africaine ?

Addis-Abeba, le 18 septembre 2024 – Tandis que l’Afrique lutte contre un endettement croissant et les effets dévastateurs du changement climatique imprévisibles, qui grignotent en moyenne 5 % du PIB annuel, une nouvelle voie s’ouvre pour stimuler son économie : le tourisme. Selon Claver Gatete, Secrétaire Exécutif de la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA) , ce secteur, trop souvent négligé, pourrait bien devenir le moteur de la croissance du continent.

Avec des prévisions de revenus atteignant 23, 37 milliards de dollars d’ici 2024 et une croissance annuelle estimée à 7, 49 %, le tourisme est en passe de devenir un pilier de l’économie africaine. Cette croissance exponentielle s’explique par la richesse culturelle et naturelle du continent, qui attire de plus en plus de visiteurs du monde entier.

Le tourisme durable, un levier pour préserver l'environnement et améliorer les conditions de vie des populations africaines.Le tourisme : Une opportunité pour la jeunesse et le développement

Au-delà des chiffres, le tourisme offre des perspectives prometteuses pour la jeunesse africaine. En créant de nombreux emplois dans les secteurs de l’hôtellerie, de la restauration et des services, il contribue à réduire le chômage et à améliorer le niveau de vie des populations locales. De plus, le tourisme favorise les échanges culturels, la préservation de l’environnement et le développement d’infrastructures.

La région IGAD en première ligne

La région de l’IGAD, avec ses paysages variés et sa riche histoire, est particulièrement bien placée pour tirer profit de cette croissance. Cependant, pour que le tourisme devienne un véritable moteur de développement, il est essentiel d’investir dans des infrastructures de qualité, de promouvoir une offre touristique diversifiée et de protéger les ressources naturelles.

Le tourisme durable, un levier pour préserver l'environnement et améliorer les conditions de vie des populations africaines.Les défis à relever

Si le potentiel du tourisme en Afrique est immense, de nombreux défis subsistent. Les événements climatiques extrêmes, qui touchent de plus en plus le continent, constituent une menace sérieuse pour le secteur. Il est donc urgent de mettre en place des stratégies d’adaptation et de promouvoir un tourisme durable.

En conclusion, face aux défis économiques et environnementaux auxquels elle est confrontée, l’Afrique à toutes les raisons de miser sur le tourisme. Si l’Afrique  développe et gère bien ce secteur, il peut devenir un moteur de croissance économique, un créateur d’emplois et un promoteur de développement durable. Il est temps pour les gouvernements africains, les investisseurs et les acteurs du tourisme de travailler ensemble pour faire de ce potentiel une réalité.

Zimbabwe : un hélicoptère du Président Mnangagwa s’écrase

Masvingo, Zimbabwe – Dans un événement qui a choqué la nation, un hélicoptère assigné au transport du président Emmerson Mnangagwa s’est écrasé peu de temps après son décollage de la ville de Masvingo. L’accident, survenu le 15 septembre, a eu lieu alors que la ville accueillait pour la première fois les célébrations de la Journée de Monomotapa, une fête nationale coïncidant avec l’anniversaire du président Mnangagwa.

Heureusement, le président Mnangagwa n’était pas à bord de l’appareil au moment de l’accident. L’équipage, ayant survécu à l’incident, a été rapidement pris en charge par les services d’urgence. La chaîne de télévision nationale ZBC a rapporté l’incident en citant le ministre de l’Information, Jenfan Muswere, confirmant que tous les membres de l’équipage étaient sains et saufs.

La présidence a publié une déclaration rassurant la population que le président Mnangagwa et son épouse, ainsi que le vice-président Kembo Mohadi et d’autres hauts fonctionnaires, étaient indemnes et avaient participé aux festivités prévues. La cause de l’accident serait un dysfonctionnement technique, selon les rapports préliminaires. L’Autorité de l’aviation civile du Zimbabwe a immédiatement lancé une enquête approfondie pour déterminer les circonstances exactes de l’accident.

En bref, Cet incident soulève des questions sur la sécurité des transports officiels et met en lumière l’importance des protocoles de sécurité rigoureux. La nation se remet de la frayeur initiale et dirige son attention vers l’enquête en cours, espérant éviter de futures occurrences similaires. La survie de l’équipage est  un miracle, et cet événement restera gravé dans la mémoire collective comme un rappel de la fragilité de la vie et de l’importance de la prudence dans tous les aspects de la gouvernance nationale.

Afrique : Un avenir innovant grâce à AUDA-NEPAD et Academy of ScienceSA

JDT , le 12 septembre 2024- L’AUDA-NEPAD, sous la direction éclairée de Nardos BEKELE-THOMAS, a franchi une étape significative dans la promotion de l’excellence scientifique africaine en consolidant son partenariat avec l’Academy of ScienceSA, dirigée par le Prof. Lise Korsten. Cette rencontre de haut niveau entre les deux dirigeants marque un tournant décisif dans la collaboration visant à catalyser le progrès africain dans les domaines cruciaux de la science, de la technologie et de l’innovation (STI).

Le projet AESA, pierre angulaire de cette initiative, est conçu pour stimuler l’excellence en STI à travers le continent. En travaillant de concert, l’AUDA-NEPAD et l’Academy of ScienceSA s’engagent dans des initiatives clés qui embrassent l’innovation, la recherche et le renforcement des capacités. Ces efforts conjoints sont essentiels pour soutenir les objectifs ambitieux de l’Agenda 2063 de l’Union africaine ainsi que la Stratégie de la science, de la technologie et de l’innovation pour l’Afrique (STISA-2034).

Les domaines d’intérêt mutuel, tels que la santé publique, l’agriculture et la résilience climatique, sont au cœur de ce partenariat. En mettant l’accent sur ces secteurs vitaux, l’AUDA-NEPAD et l’Academy of ScienceSA aspirent à générer des avancées significatives qui bénéficieront non seulement à l’Afrique mais aussi au monde entier, en témoignant de l’importance de la collaboration internationale dans la recherche et l’innovation.

Cette alliance stratégique entre l’AUDA-NEPAD et l’ASSAf est un pas de géant vers la réalisation de la vision de l’Afrique en tant que leader mondial dans les domaines de la science, de la technologie et de l’innovation. Elle souligne l’engagement des deux organisations à travailler ensemble pour un avenir où l’Afrique est à l’avant-garde de la STI, propulsant le continent vers de nouveaux sommets de réussite et de prospérité.

Zelensky Limoge le commandant de l’armée de l’air après le crash d’un F-16

Kiev, le 30 août 2024 – L’Ukraine est secouée par une série d’événements tragiques et stratégiques. Le président Volodymyr Zelensky a annoncé ce vendredi le limogeage de Mykola Oleshchuk, commandant de l’armée de l’air, un jour après le décès d’un pilote chevronné dans le crash d’un F-16.

Cette décision intervient alors que l’Ukraine subit de violentes attaques russes, notamment à Kharkiv où un enfant a perdu la vie. Zelensky a saisi l’occasion d’appeler une nouvelle fois les pays occidentaux à renforcer leur soutien militaire, insistant sur la nécessité de disposer de moyens aériens suffisants pour neutraliser la menace aérienne russe.

Un deuil national et des questions sur les causes du crash

La mort de Oleksiy Mes, surnommé « Moonfish », un des premiers pilotes ukrainiens formés au pilotage du F-16, a provoqué une onde de choc en Ukraine. Les autorités ukrainiennes rejettent l’idée d’une erreur de pilotage et déclarent que c’est une offensive aérienne russe intense qui a abattu l’avion.

Le crash du F-16 soulève des questions sur la vulnérabilité de l’armée de l’air ukrainienne, malgré l’arrivée récente de ces avions de combat américains. Zelensky a justifié le limogeage d’Oleshchuk par la nécessité de « renforcer » le commandement militaire.

L’offensive russe se poursuit

Parallèlement, les forces russes intensifient leurs attaques, notamment dans l’est de l’Ukraine, où de violents combats font rage autour de Pokrovsk et de Karlivka. Les forces ukrainiennes, quant à elles, poursuivent leur offensive dans la région de Koursk, en Russie, mais la situation reste tendue.

En somme, la guerre en Ukraine connaît une nouvelle escalade, avec des conséquences humanitaires dramatiques et des enjeux géopolitiques majeurs. La décision de Zelensky de limoger le commandant de l’armée de l’air et ses appels à un renforcement du soutien occidental témoignent de l’urgence de la situation.

Les prochains jours s’annoncent décisifs pour l’avenir de l’Ukraine, alors que le pays lutte pour défendre son territoire face à l’agression russe.

Le Congo, livré à lui-même face à une épidémie de MPOX mutante

Kinshasa – Au cœur de l’Afrique, la République démocratique du Congo (RDC) est aux prises avec une épidémie de MPOX qui défie les autorités sanitaires. Le pays, épicentre de cette résurgence, se retrouve démuni face à un virus en constante évolution, manquant cruellement des outils nécessaires pour le contenir et le traiter.

Le Congo, confronté à une épidémie de mpox mutante, manque cruellement de ressources pour endiguer le virus et protéger sa population.MPOX mutante: Un diagnostic difficile, un traitement incertain

 Depuis plusieurs années, le virus sévit dans le pays, mais il a récemment muté, rendant la situation encore plus alarmante. Les autorités sanitaires congolaises, débordées et sous-équipées, peinent à endiguer cette menace.

 Identifier les cas de MPOX en RDC est un véritable parcours du combattant. Le manque cruellement de moyens de diagnostic, notamment de tests rapides et fiables. Les laboratoires, peu nombreux et mal équipés, sont souvent saturés. De plus, le nouveau sous-type du virus, plus insidieux, complique encore le diagnostic. Car il s’est adapté et se transmet désormais plus facilement par contact sexuel, ce qui complique encore davantage la tâche. « Nous pensions que l’OMS nous aiderait davantage », déplore le Dr Jean-Jacques Muyembe-Tamfum, éminent virologue congolais.

Le manque de traitements antiviraux efficaces et de médicaments pour soulager les symptômes douloureux. Le système de santé, déjà fragile, peine à fournir des soins de base aux patients. « Nous avons besoin de moyens pour tester le plus grand nombre possible de personnes », insiste le ministre de la Santé, le Dr Samuel-Roger Kamba.

Une population vulnérable

La population congolaise est particulièrement vulnérable à cette épidémie. Le système de santé, déjà fragilisé par des années de conflits et de sous-investissement, est incapable de faire face à une telle crise. Les populations rurales, souvent isolées et méfiantes à l’égard des autorités, sont les plus touchées.

Les enfants sont particulièrement à risque, car ils sont plus susceptibles de développer des formes graves de la maladie et de décéder. La malnutrition, le paludisme et d’autres maladies infectieuses aggravent encore leur vulnérabilité. En plus, au cours de l’année dernière, le MPOX , une maladie auparavant peu observée dans la région de  l’est du Congo , a commencé à se répandre parmi les jeunes adultes de .

Le Congo, confronté à une épidémie de mpox mutante, manque cruellement de ressources pour endiguer le virus et protéger sa population.MPOX mutante : Un nouveau sous-type, des défis s’accumulent

Les chercheurs ont identifié un nouveau sous-type du virus, le clade 1b, qui se propage rapidement chez les jeunes adultes, notamment dans les communautés minières. Cette nouvelle forme, plus insidieuse, peut se manifester uniquement par des lésions génitales, incitant certains patients à ne pas consulter, par peur de la stigmatisation.

Le Dr Placide Mbala, à la tête de l’épidémiologie et de la santé mondiale au NIBR de Kinshasa, a souligné que certains patients ne sont pas soignés ou identifiés. D’après le ministre de la Santé, Dr Samuel-Roger Kamba, seulement 30 % des cas présumés de MPOX au Congo sont vérifiés par des analyses moléculaires, les autres étant évalués d’après leurs symptômes cliniques, qui peuvent parfois être confondus avec d’autres maladies comme la varicelle ou des infections sexuellement transmissibles.

Le Dr Kamba insiste sur la nécessité de disposer des ressources nécessaires pour tester un maximum de cas suspects et ainsi assurer l’identification de tous les porteurs du virus.

MPOX mutante : Des tests coûteux et inaccessibles

Les tests PCR, indispensables pour confirmer les cas, sont précieux et peu accessibles dans un pays où les infrastructures de santé sont fragiles. « Nous avons besoin d’au moins un laboratoire par province », plaide le Dr Dieudonné Mwamba. Les tests rapides, pourtant essentiels pour une réponse rapide, sont encore en développement et leur coût reste prohibitif.

Des traitements inefficaces et des vaccins inaccessibles

Le tecovirimat, un antiviral prometteur, s’est révélé inefficace dans un essai clinique mené au Congo. Les chercheurs estiment que des soins de base de qualité pourraient améliorer la survie des patients, mais ces sont difficiles à mettre en œuvre dans le contexte congolais.

Quant aux vaccins, bien qu’autorisés, ils sont rares et leur distribution est lente. « Nous aurions déjà dû penser à protéger les Africains », déplore le ministre de la Santé.

En plus, le prix des tests MPOX est considérablement élevé : pour réaliser un test sur l’appareil PCR GeneXpert, il faut utiliser deux cartouches à usage unique qui coûtent approximativement 11 dollars chacune. En comparaison, les tests effectués dans un laboratoire national sont moins onéreux, leur coût variant de 5 à 10 dollars par test.

Un manque de soutien international

La communauté internationale s’est mobilisée pour lutter contre la pandémie de Covid-19, mais l’épidémie de MPOX en RDC semble avoir été oubliée. Les pays riches ont concentré leurs efforts sur la vaccination de leurs propres populations, laissant les pays africains se débattre seuls.

Le Congo a du mal aux vaccins, aux traitements et aux équipements nécessaires pour faire face à cette crise. Les financements sont insuffisants et les procédures administratives complexes ralentissent le cheminement de l’aide.

Un cercle vicieux

En conclusion, le manque de ressources, la méfiance de la population et la complexité de la maladie forment un cercle vicieux. Les populations hésitent à se faire soigner, ce qui favorise la propagation du virus. Les autorités sanitaires, débordées, peinent à mettre en place des stratégies de prévention efficaces.  L’épidémie de MPOX en RDC est bien plus qu’une simple crise sanitaire. Elle a mis en lumière les inégalités en matière d’accès aux soins, les fragilités des systèmes de santé dans les pays en développement et l’importance de la solidarité internationale face aux menaces sanitaires mondiales. La RDC a besoin d’un soutien international urgent pour renforcer ses capacités de diagnostic, de traitement et de vaccination. L’épidémie de MPOX mutante est un rappel brutal de l’importance de garantir l’accès à la santé pour tous, où qu’on soit dans le monde.

Paris 2024 : Les Jeux Paralympiques s’annoncent spectaculaires

Paris, le jeudi 29 août 2024 – Après le succès des Jeux Olympiques, Paris s’illumine aux couleurs de l’espoir et de la performance. Les Jeux Paralympiques 2024, qui se déroulent du 28 août au 8 septembre, marquent un tournant dans l’histoire du sport et de l’inclusion. La capitale française se positionne désormais comme un phare mondial pour le sport paralympique.

Avec près de deux millions de billets vendus, les organisateurs s’attendent à un engouement sans précédent. Les spectateurs pourront assister à des performances époustouflantes dans de nombreux sports, allant de l’athlétisme au paracyclisme, en passant par le para-natation et le para-tennis.

Les Jeux Paralympiques de Paris 2024 marquent un tournant pour l'inclusion et offrent un spectacle sportif exceptionnel.Les Jeux Paralympiques : Une édition record

Ces Jeux Paralympiques se distinguent par plusieurs records. Le nombre de délégations et d’athlètes féminines est en hausse, témoignant de l’évolution du mouvement paralympique. De plus, la couverture médiatique sera la plus importante jamais réalisée pour un événement de ce type, avec notamment plus de 1300 heures de diffusion en direct sur Channel 4 au Royaume-Uni.

Les Jeux Paralympiques de Paris 2024 marquent un tournant pour l'inclusion et offrent un spectacle sportif exceptionnel.Des performances qui inspirent

Sur les terrains de jeu, les athlètes paralympiques offrent un spectacle époustouflant. Des records sont battus, des exploits sont accomplis, et les limites du possible sont repoussées. Les spectateurs sont témoins de prouesses sportives incroyables qui défient toutes les attentes.

Parmi les stars de ces Jeux, on retrouve Sarah Storey, légende du sport paralympique véritable britannique, qui vise un nouveau record de médailles d’or. Le Brésilien Petrucio Ferreira, surnommé le « paralympien le plus rapide du monde », défendra son titre sur 100m T47. L’Allemand Markus Rehm, spécialiste du saut en longueur, visera un quatrième titre paralympique consécutif .

Et n’oublions  pour la première fois, une athlète ouvertement transgenre, Valentina Petrillo, participanta aux Jeux Paralympiques. Sa sélection a retenu un débat important sur l’inclusion et l’égalité dans le sport.

Au-delà de la compétition

Les Jeux Paralympiques de Paris sont bien plus qu’une simple compétition sportive. Ils sont l’occasion de célébrer la diversité, de promouvoir l’inclusion et de changer les regards sur le handicap. Les athlètes paralympiques sont des modèles pour tous, démontrant que le handicap n’est pas une limite, mais une différence qui peut être une force.

Ces Jeux sont également l’occasion de mettre en lumière les progrès réalisés en matière d’accessibilité. Les infrastructures sportives et les transports en commun ont été adaptés pour accueillir les personnes à mobilité réduite. Cet héritage durable bénéficiera à toute la population parisienne et contribuera à rendre la ville plus inclusive.

Les Jeux Paralympiques de Paris 2024 marquent un tournant pour l'inclusion et offrent un spectacle sportif exceptionnel.Les Jeux Paralympiques : Un impact sociétal

Les Jeux Paralympiques ont un impact considérable sur la société. Ils contribuent à changer les mentalités, à lutter contre les préjugés et à promouvoir l’égalité des droits. Les athlètes paralympiques sont des ambassadeurs de l’inclusion et inspirent des millions de personnes à travers le monde.

Malgré les succès de ces Jeux, des défis persistants. La question de l’inclusion des athlètes russes et biélorusses, en raison de la guerre en Ukraine, a suscité de vives réactions. La participation de Valentina Petrillo a également soulevé des interrogations sur les critères d’éligibilité dans le sport féminin.

L’avenir du sport paralympique

Les Jeux Paralympiques de Paris marquent une étape importante dans l’histoire du mouvement paralympique. Ils ont démontré que le sport paralympique est un sport à part entière, avec ses propres règles, ses propres codes et ses propres champions. L’avenir s’annonce prometteur pour le sport paralympique, qui bénéficie d’un soutien croissant de la part des gouvernements, des entreprises et du grand public.

En bref, les Jeux Paralympiques de Paris sont une véritable réussite. Ils ont offert au monde un spectacle sportif exceptionnel et ont contribué à faire avancer la cause de l’inclusion. En laissant un héritage durable, ces Jeux ont ouvert la voie à un avenir plus juste et plus équitable pour tous.

CAAP : L’Afrique se dote de parcs agro-industriels pour l’autonomie alimentaire

Tunis, Tunisie – 2 juillet 2024 : Dans un élan de solidarité et d’innovation sans précédent, l’Afrique a franchi aujourd’hui un pas de géant vers la sécurité alimentaire et le développement économique durable. Les Tunisia Africa Business Meetings ont été le théâtre d’un événement historique avec la signature officielle de l’accord sur le projet de Parcs Agricoles Communs Africains (CAAP).

Une initiative historique pour une transformation radicale de l’agriculture africaine

Cette initiative, fruit d’une collaboration entre la Société Internationale Islamique de Financement du Commerce (ITFC), Afreximbank et le Forum pour la Recherche Agricole en Afrique (FARA), marque le début d’une ère nouvelle pour l’agriculture africaine. Le projet CAAP vise à établir des parcs agro-industriels à la pointe de la technologie sur le continent, transformant ainsi radicalement la productivité agricole.

Des catalyseurs pour le transfert de technologies, l’innovation et la croissance économique

Par ailleurs, ces parcs serviront de catalyseurs pour le transfert de technologies avancées, favorisant l’innovation et stimulant la croissance économique dans les régions participantes. L’objectif est clair : autonomiser les agriculteurs africains, augmenter la production alimentaire et réduire la dépendance aux importations.

Un engagement fort des signataires

Les signataires de cet accord, le Professeur Benedict Oramah, Président d’Afreximbank et Président du Comité Exécutif de l’AATB, ainsi que l’Ingénieur Hani Salem Sonbol, PDG de l’ITFC et Secrétaire Général de l’AATB, ont exprimé leur enthousiasme et leur engagement envers cette cause. Ils ont souligné l’importance de cette collaboration intercontinentale et l’impact potentiel qu’elle pourrait avoir sur des millions de vies à travers l’Afrique.

L'Afrique s'engage résolument vers la sécurité alimentaire et le développement durable avec la signature de l'accord sur les CAAPCAAP: Au-delà des infrastructures physiques, une vision pour l’avenir

Les CAAP ne sont pas seulement des infrastructures physiques ; ils représentent une vision pour l’avenir, un engagement envers l’innovation et un pas vers l’autonomie. En mettant l’accent sur le développement durable, ces parcs agricoles sont conçus pour être respectueux de l’environnement, tout en étant économiquement viables. Ils offriront des opportunités de formation et de développement des compétences pour les agriculteurs, renforçant ainsi les communautés locales et l’économie africaine dans son ensemble.

Un modèle de coopération internationale et de développement économique

L’annonce de cet accord est accueillie avec optimisme et espoir. Elle représente non seulement un progrès pour l’agriculture africaine, mais aussi un modèle de coopération internationale et de développement économique. Avec la mise en œuvre des CAAP, l’Afrique se positionne comme un leader dans la recherche de solutions innovantes et durables pour l’un des défis les plus pressants de notre époque : la sécurité alimentaire.

Un jalon majeur et un avenir prometteur pour l’Afrique

En conclusion, la signature de l’accord CAAP lors des Tunisia Africa Business Meetings est un jalon majeur pour l’Afrique. Elle témoigne de la volonté du continent de prendre en main son destin agricole et économique, et de la force de la collaboration internationale pour atteindre des objectifs communs. L’avenir s’annonce également prometteur, et l’Afrique est prête à relever le défi.

Algérie-Maroc : commerce en berne, tensions au zénith

Les relations commerciales entre l’Algérie et le Maroc traversent une crise sans précédent, marquée par un gel des échanges bilatéraux et un net recul des volumes d’affaires. En 2023, le commerce entre les deux pays voisins a atteint un niveau historiquement bas, avec seulement 130 millions de dollars échangés, contre 695 millions de dollars avant la fermeture des frontières en 2021. En effet , cette situation alarmante est principalement liée à l’escalade des tensions. autour du conflit du Sahara Occidental, exacerbée depuis l’arrivée au pouvoir du président algérien Abdelmadjid Tebboune en 2019.

Populations de l’Algérie et le Maroc lourdement affectées : pertes d’emplois, hausse des prix, perturbation des chaînes d’approvisionnement.

Les répercussions économiques de cette crise diplomatique sont considérables et affectent lourdement les populations des deux pays. Le gel des échanges commerciaux a entraîné des pertes d’emplois, une augmentation des prix des biens et services, et une perturbation des chaînes d’approvisionnement.

L’impact négatif de cette situation ne se limite pas aux deux pays concernés, mais affecte également l’ensemble de la région du Maghreb. La fermeture des frontières et l’interruption des échanges commerciaux ont entraîné la fluidité des transports et entraîné la coopération économique régionale.

Face à ces défis majeurs, il est impératif que les deux pays s’engagent résolument dans un processus de normalisation des relations et de relance de la coopération économique. La reprise des échanges commerciaux permettra de redynamiser les économies des deux pays, de créer des emplois et de stimuler la croissance économique régionale.

La résolution pacifique du conflit du Sahara occidental est un élément clé pour la normalisation des relations entre l’Algérie et le Maroc. La reprise du dialogue et la recherche d’un compromis juste et durable sont aussi essentielles pour apaiser les tensions et permettre aux deux pays de s’engager pleinement dans la coopération économique et régionale.

En conclusion, la normalisation des relations commerciales entre l’Algérie et le Maroc est d’une importance capitale pour le développement économique et la stabilité régionale. La reprise des échanges commerciaux et la résolution pacifique du conflit du Sahara occidental sont des conditions essentielles pour un avenir prospère et durable pour les deux pays et l’ensemble du Maghreb.

Des cyclistes nus envahissent Guadalajara pour la sécurité routière

Guadalajara, Mexique – Des centaines de cyclistes, certains nus, ont défilé dans les rues de Guadalajara, au Mexique, dimanche dernier, pour participer à la World Naked Bike Ride. Cette manifestation annuelle vise à sensibiliser à la vulnérabilité des cyclistes sur la route et à promouvoir le vélo comme mode de transport alternatif.

Les cyclistes, qui portaient pour certains des pancartes avec des slogans tels que « Plus de vélos, moins de pollution » et « La ville est à tout le monde, laissez passer les vélos », ont parcouru environ 25 kilomètres à travers la ville.

Par ailleurs, le collectif « Ciclopolis Guadalajara » a organisé l’événement, militant pour une infrastructure cyclable plus sûre et un partage amélioré de la route entre cyclistes et automobilistes.

 Des centaines de cyclistes dans les rues pour promouvoir le vélo et la sécurité routière

En plus de sensibiliser à la vulnérabilité des cyclistes, la World Naked Bike Ride vise également à promouvoir le vélo comme mode de transport durable et respectueux de l’environnement. Les organisateurs de l’événement affirment que le vélo est un moyen de transport plus sain et plus économique que la voiture, et qu’il contribue à réduire la pollution atmosphérique et la congestion routière.

La World Naked Bike Ride est un événement parfois controversé, en raison de la nudité des participants. Cependant, les organisateurs affirment que la nudité est un élément symbolique important de la manifestation, car elle permet de mettre en évidence la vulnérabilité des cyclistes sur le parcours.

Un mouvement international

La World Naked Bike Ride est un événement international qui se tient chaque année dans plus de 200 villes à travers le monde. La première édition de l’événement a eu lieu à Montréal en 2001, et depuis lors, a gagné en popularité dans le monde entier.

Malgré les controverses, la World Naked Bike Ride est un événement important qui contribue à sensibiliser aux enjeux de la sécurité routière et de la promotion du vélo. Les organisateurs de l’événement espèrent que la manifestation permettra de créer une culture du vélo plus respectueuse des cyclistes et plus favorable à l’utilisation de ce mode de transport alternatif.

Zanzibar accueille la 3ème retraite ministérielle de la ZLECAf

Zanzibar, archipel au large des côtes est-africaines, accueille actuellement  la troisième retraite ministérielle de la Zone de Libre-Échange Continentale Africaine (ZLECAf). Cette rencontre de haut niveau marque une étape cruciale dans les efforts de renforcement du commerce intra-africain .

Des discussions techniques sur des sujets clés à Zanzibar

Réunissant des ministres de divers États membres, la retraite s’articule autour d’une série de discussions techniques portant sur des sujets clés affectant le continent. Au centre des débats figurent les règles d’origine , encore non résolues, qui sont essentielles pour déterminer la provenance des produits et leur éligibilité aux avantages tarifaires de la ZLECAf. Les ministres examinent également des questions émergentes susceptibles d’influencer la mise en œuvre efficace de l’accord commercial.

L’ordre du jour : défis et opportunités

L’ordre du jour de la retraite est ambitieux, reflétant les défis et opportunités auxquels le continent est confronté. Le changement climatique , avec ses impacts profonds sur l’agriculture et l’économie africaines, est une souffrance majeure. Par ailleurs,  Les discussions portent sur la manière dont les politiques commerciales peuvent contribuer à atténuer les effets du changement climatique tout en favorisant le développement durable .

L’ industrialisation est un autre sujet de discussion, considéré comme un moteur potentiel de croissance économique et de création d’emplois . Les participants explorent des stratégies pour stimuler le secteur manufacturier , notamment dans le domaine prometteur de la fabrication de composants automobiles .

Priorités stratégiques pour les cinq prochaines années

La retraite aborde également les priorités stratégiques de la ZLECAf pour les cinq prochaines années , avec un accent particulier sur l’ augmentation des capacités de production et la diversification économique . Les ministres discutent des moyens de surmonter les obstacles au commerce , tels que les infrastructures inadéquates et les réglementations complexes , qui entravent actuellement aussi les échanges commerciaux sur le continent.

La vision est claire : créer un marché unique pour les biens et services en Afrique , avec la libre circulation des personnes et des investissements .

Un moment décisif pour la ZLECAf

En somme, cette retraite ministérielle est donc un moment décisif pour la ZLECAf , alors que les décideurs cherchent à harmoniser leurs politiques et à jeter les bases d’une intégration économique plus profonde . Les résultats de ces discussions pourraient bien déterminer la trajectoire du commerce africain pour les années à venir , avec l’espoir de réaliser le potentiel économique longtemps promis du continent .

Gaborone se prépare à accueillir la 15e Assemblée Générale de l’UA de Radiodiffusion

Gaborone, Botswana – La capitale du Botswana, Gaborone, s’apprête à vibrer au rythme d’un événement d’envergure continentale : la 15e Assemblée Générale de l’Union Africaine de Radiodiffusion (UAR), qui se tiendra du 3 au 5 septembre 2024. Placée sous le thème évocateur « L’avenir des médias africains face aux défis des nouvelles technologies et des changements climatiques », cette conférence promet d’être un carrefour d’échanges stratégiques pour l’avenir du paysage médiatique africain.

Un rassemblement des acteurs clés du secteur à Gaborone 

En effet, la rencontre réunira des figures de proue du secteur des médias et de la radiodiffusion, venus des quatre coins du continent. Parmi les participants, on comptera des directeurs généraux de médias, des officiels gouvernementaux, des experts, des universitaires et des représentants d’organisations partenaires. L’objectif principal de cette assemblée générale est de forger un consensus sur la manière dont l’Afrique peut naviguer dans l’ère numérique, tout en répondant aux exigences d’un public en constante évolution et en faisant face aux répercussions du changement climatique.

Des thématiques cruciales au cœur des discussions à Gaborone

Par ailleurs, l’assemblée générale abordera des questions cruciales pour l’avenir des médias africains, telles que :

  • La gestion des métadonnées et la création de contenus dans le contexte de l’intelligence artificielle
  • La transformation des métiers de l’audiovisuel induite par ces technologies disruptives
  • L’élaboration de stratégies novatrices pour s’adapter aux besoins des publics africains
  • La maximisation de l’utilisation de la plateforme AUBVISION pour le partage et la diffusion de contenus pertinents sur le continent

Coopération et reconnaissance des talents

En plus des discussions thématiques, l’événement offrira une opportunité unique de renforcer les liens de coopération régionale et internationale. Les participants exploreront aussi  ensemble des stratégies d’adaptation au changement climatique et réfléchiront aux moyens d’engager les citoyens dans cette lutte globale.

La 15ème assemblée générale de l’UAR s’achèvera sur une note de reconnaissance avec la cérémonie des AWARDS, une initiative conjointe avec SOLSAN Communications. Cette cérémonie célébrera également  l’excellence journalistique et distinguera les contributions significatives au domaine des médias.

Plus qu’une simple conférence, un jalon déterminant

En somme Ce rendez-vous continental se présente comme bien plus qu’une simple conférence. Il s’agit d’un jalon déterminant pour l’avenir des médias africains à l’ère numérique. Les discussions et les conclusions qui en découleront, orienteront ainsi la trajectoire du secteur audiovisuel africain dans les années à venir, en tenant compte des défis et des opportunités que présente l’environnement en constante évolution.

Afreximbank et AfricaCDC s’unissent pour renforcer la sécurité sanitaire

Afreximbank et AfricaCDC ont effectivement renforcé leur collaboration en signant un accord de coopération historique visant à améliorer la sécurité sanitaire en Afrique. Cet accord s’articule autour de plusieurs initiatives stratégiques clés :

  • Opérationnalisation du mécanisme d’achats groupés en Afrique : En collaboration avec la Commission économique pour l’Afrique (CEA), cet accord permettra d’optimiser les achats de produits de santé essentiels pour le continent, en négociant des prix plus abordables et en garantissant un accès équitable à tous les pays africains.

  • Promotion de la fabrication locale de produits de santé : L’accord vise également  à stimuler la production locale de vaccins, de produits thérapeutiques et d’autres produits de santé essentiels en Afrique. Cela permettra aussi de réduire la dépendance vis-à-vis des importations et de créer des emplois sur le continent.

  • Plaidoyer et renforcement des capacités dans le secteur de la santé : Afreximbank et AfricaCDC travailleront ensemble pour plaider en faveur d’une augmentation des investissements dans la santé en Afrique et pour renforcer les capacités des institutions et des professionnels de la santé.

Création d’une usine de fabrication de produits pharmaceutiques :

Un élément crucial de cet accord est la création d’une usine de fabrication de produits pharmaceutiques en partenariat avec AfricaCDC. Cette usine permettra de produire des médicaments et des vaccins essentiels à des prix abordables pour les populations africaines.

Impact attendu :

Cet accord marque une étape importante vers l’autonomie de l’Afrique en matière de production de produits de santé. Il devrait avoir un impact considérable sur la capacité du continent à répondre aux besoins sanitaires de sa population et à faire face aux futures menaces de santé publique.

CEDEAO et USAID : Vers un nouvel accord de partenariat

À Abuja, Nigeria, le 20 mai 2024, une réunion cruciale a eu lieu, marquant un tournant potentiel pour l’Afrique de l’Ouest. En effet, la Vice-Présidente de la Commission de la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), SE Madame Damtien L. Tchintchibidja, et la Directrice régionale – Afrique de l’Ouest de l’Agence américaine pour le développement international (USAID), Madame Jo Lesser OLTHETEN, se sont rencontrées pour jeter les bases d’un partenariat renouvelé. Par conséquent, cette rencontre a permis de revisiter les succès passés et de tracer une feuille de route pour l’avenir.

La CEDEAO et l'USAID se concertent pour la signature d'un nouvel accord de partenariat visant à stimuler le développement économiqueRéunion à Abuja pour renforcer la coopération entre la CEDEAO et l’USAID

D’une part, les discussions ont porté sur la coopération existante, qui a déjà porté ses fruits dans divers domaines tels que la paix et la sécurité, l’agriculture, et la santé. D’autre part, la CEDEAO et l’USAID ont mis l’accent sur l’importance de renforcer les liens pour répondre aux défis émergents, notamment en matière de genre et d’inclusion sociale, ainsi que dans les secteurs de l’énergie et de la communication en période de crise. En outre, l’engagement des deux parties à revitaliser leur collaboration a été clairement exprimé, soulignant la nécessité d’une action concertée.

La CEDEAO et l'USAID se concertent pour la signature d'un nouvel accord de partenariat visant à stimuler le développement économiqueMadame Tchintchibidja a souligné l’importance de la collaboration mutuelle, affirmant que la CEDEAO est prête à mobiliser ses experts pour définir des axes de coopération stratégiques. Ces efforts conjoints visent à stabiliser la région, à consolider la démocratie, à promouvoir la paix et la sécurité, et à atteindre les objectifs de développement durable. En parallèle, Madame OLTHETEN a exprimé son admiration pour l’engagement de la CEDEAO dans la lutte contre le terrorisme et pour le maintien de la paix et de la sécurité régionale.

En conclusion, l’annonce d’un accord de coopération de cinq ans, doté d’un budget conséquent, témoigne de l’ambition des deux institutions à œuvrer pour le développement économique de la région et à renforcer la résilience des populations. Cet accord, axé sur les besoins spécifiques de la CEDEAO et de ses États membres, aspire à stimuler le développement économique et à offrir une réponse robuste aux défis économiques, sécuritaires et climatiques. Ainsi, cette initiative prometteuse ouvre la voie à une ère de prospérité et de stabilité accrues pour l’Afrique de l’Ouest.

Rencontre clé pour l’avenir de la jeunesse burundaise

Dans une réunion importante cet après-midi, le bureau du Conseil National de la Jeunesse Burundaise (CNJB), sous la direction de Dr. Ingabire et son équipe, a chaleureusement accueilli la nouvelle ambassadrice de l’East African Community Youth Ambassadors Platform (EAC-YAP), Belyse Nia, accompagnée de ses collègues. En effet,  Cette rencontre a été l’occasion d’échanger sur les perspectives de collaborations futures visant à soutenir le développement de la jeunesse au Burundi.

Par ailleurs , les discussions ont porté sur des initiatives prometteuses qui pourraient servir à renforcer les capacités des jeunes Burundais et leur permettre de jouer un rôle plus actif dans la société. Le président du CNJB s’est engagé à travailler main dans la main avec la nouvelle équipe diplomatique tout au long de son mandat, en mettant l’accent sur des projets tant au niveau national qu’international.

Le CNJB et l’EAC-YAP forment une alliance stratégique, un pas en avant significatif pour le développement de la jeunesse burundaise, qui ouvre la voie à de nouvelles opportunités et annonce un avenir plus prometteur. Les parties prenantes expriment un optimisme prudent et sont résolues à transformer cet engagement en actions concrètes bénéficiant à la jeunesse du pays.

En somme, le partenariat envisagé entre ces deux entités est un témoignage de la volonté commune de voir la jeunesse burundaise prospérer et devenir un pilier de développement durable pour la nation.

Révolution STEM en Afrique : Financer l’éducation pour l’avenir

Dans le cadre de la série de dialogues sur l’Afrique 2024, le Secrétaire exécutif Claver Gatete a mis en lumière un défi crucial pour le développement du continent : la nécessité d’une éducation en science, technologie, ingénierie et mathématiques (STEM). Avec seulement 25 % des étudiants de l’enseignement supérieur en Afrique engagés dans les disciplines STEM et les femmes ne représentant que 30 % de cette population, l’appel à l’action est clair et urgent.

L’Afrique se trouve à un carrefour. Pour naviguer dans l’économie mondiale en rapide évolution, marquée par l’automatisation et l’intelligence artificielle, l’investissement dans l’éducation STEM et la recherche et développement (R&D) est impératif. Les plateformes numériques et l’IA ne sont pas seulement des outils de progrès, mais des catalyseurs essentiels pour améliorer les résultats éducatifs et l’accès à l’apprentissage.

Cependant, un obstacle majeur demeure : un déficit de financement de l’éducation de plus de 70 milliards de dollars. Ce gouffre financier représente un frein significatif à la réalisation des objectifs nationaux d’éducation et à la promotion d’opportunités d’apprentissage tout au long de la vie. Sans une action immédiate, les pays risquent de ne pas atteindre leurs cibles éducatives pour 2030, comme le souligne le rapport de l’UNESCO.

La solution réside dans une collaboration transnationale et un engagement renouvelé des gouvernements africains, des partenaires du secteur privé et des organisations internationales telles que l’Union Internationale des Télécommunications et la Banque mondiale. Ensemble, ils doivent combler ce déficit et libérer le potentiel de millions de jeunes Africains.

En cette année de l’Union africaine dédiée à l’éducation, il est temps d’agir. L’avenir de l’Afrique dépend de sa jeunesse et de sa capacité à innover. L’éducation STEM n’est pas seulement un choix, mais une nécessité pour un continent prêt à façonner son propre avenir.

Accra : Un pas de plus vers l’intégration africaine avec la ZLECAf

ACCRA, Ghana – Dans une démarche visant à consolider les efforts d’intégration continentale, le Secrétaire général de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf), Wamkele Mené, a organisé un déjeuner de travail avec les chefs de mission africains accrédités au Ghana.

L’événement, qui s’est tenu aujourd’hui à Accra, a offert une plateforme pour renouveler l’engagement mutuel envers l’objectif d’« un continent intégré, prospère et pacifique ». Mené a saisi cette opportunité pour mettre en lumière les avancées significatives dans la mise en œuvre de l’AfCFTA, soulignant les progrès réalisés malgré les défis persistants.

Accra accueille un déjeuner de travail clé entre Wamkele Mené et les chefs de mission africains pour dynamiser l'intégration continentaleLa rencontre a également été l’occasion d’une session d’échanges fructueux sur les stratégies à adopter au sein des différents États membres afin de garantir le succès du marché unique. Les discussions ont porté sur l’importance de la collaboration et de l’adoption de mesures concrètes pour surmonter les obstacles au commerce intra-africain.

En somme, ce déjeuner de travail marque une étape importante dans le renforcement des relations diplomatiques et commerciales entre les nations africaines, et illustre l’engagement continu du Secrétariat de la ZLECAf à travailler de concert avec les représentants africains pour réaliser la vision d’une Afrique unie et florissante. C’est à travers de telles initiatives que l’Afrique peut progresser vers la réalisation de son potentiel économique et renforcer sa position sur la scène mondiale.

Partenariat UA-Canada : Avancées en santé et égalité

Dans un effort concerté pour faire avancer les politiques de développement en Afrique, le Vice-président de la Commission de l’Union Africaine (CUA), M. Monique Nsanzabaganwa, et l’Honorable Ahmed Hussen, Ministre du Développement International du Canada, ont présidé aujourd’hui l’ouverture d’un dialogue de haut niveau au siège de l’Union Africaine.

Cette session cruciale, axée sur des thèmes aussi essentiels que la santé, la nutrition et l’égalité des genres, a vu la participation de figures éminentes telles que l’Ambassadeur Minata Samate . Ils ont discuté des diverses initiatives prises par leurs institutions respectives pour améliorer la nutrition des femmes et des filles, promouvoir la santé mondiale, soutenir l’agenda de Lusaka et renforcer l’égalité des sexes.

La réunion UA-Canada a pour objectif d'améliorer la santé, la nutrition et l'égalité des genres en Afrique.La réunion a mis en lumière l’importance de la collaboration intercontinentale et le rôle crucial que jouent les politiques de développement dans la réalisation des objectifs de développement durable. Les discussions ont également souligné la nécessité d’une approche inclusive qui tient compte des besoins spécifiques des femmes et des filles, en particulier dans les domaines de la santé et de la nutrition.

Le Canada a clairement affirmé son engagement envers le développement en Afrique, manifestant la volonté de collaborer étroitement avec l’Union Africaine pour surmonter les défis communs et bâtir un avenir meilleur pour tous.

En somme , ce dialogue de haut niveau est un témoignage de la détermination des deux parties à mettre en œuvre des politiques efficaces qui auront un impact positif sur la vie des citoyens africains, et marque une étape importante dans le renforcement des liens entre le Canada et l’Afrique.