L’UNGA79 : La Jeunesse Africaine au Cœur de l’Innovation Digitale

New York, 20 septembre 2024 – Claver Gatete, secrétaire exécutif de la Commission économique pour l’Afrique (CEA), a exprimé sa joie de rejoindre Cristina Duarte de l’UNOSAA, Melissa Fleming, Moumouni Dialla et le ministre du Malawi, Uchizi Mkandawire, pour une séance de jeunes éclairante lors de la 79e Assemblée générale des Nations Unies (UNGA79).

Avec environ 42 % de la population mondiale constituée de jeunes d’ici 2030, Gatete a souligné que les jeunes d’Afrique ne sont pas seulement l’avenir, mais aussi le présent. “Ils doivent façonner les résultats dès maintenant”, a-t-il déclaré avec enthousiasme.

 Lors de l'UNGA79, la jeunesse africaine a été reconnue comme un moteur de l'innovation digitale et de la croissance économique Un Début Inspirant avec la Jeunesse Africaine

Le secrétaire exécutif s’est dit “ravi” de commencer sa journée à l’UNGA79 en discutant avec la jeunesse africaine de l’importance des solutions qu’ils apportent aux défis du continent. Il a insisté sur le fait que le leadership des jeunes dans l’innovation digitale, l’éducation et l’intégration est essentiel pour façonner l’avenir de l’Afrique.

 Lors de l'UNGA79, la jeunesse africaine a été reconnue comme un moteur de l'innovation digitale et de la croissance économique L’Économie Numérique : Un Potentiel Inexploité

Gatete a également mis en lumière le potentiel inexploité de l’économie numérique africaine, estimé à environ 1,2 billion de dollars grâce à l’intelligence artificielle d’ici 2030 et à 75 milliards de dollars provenant du commerce électronique d’ici 2025. Cependant, il a souligné un défi majeur : le fossé numérique. Selon le PNUD 2022, 259 millions d’hommes de plus que de femmes utilisent Internet en Afrique. “Le rapprochement avec le fossé numérique est indispensable”, a affirmé Gatete.

En  bref, la séance de jeunes à l’UNGA79 a été une plateforme cruciale pour discuter de l’avenir de l’Afrique, avec un accent particulier sur le rôle central des jeunes dans l’innovation digitale et l’économie numérique. Claver Gatete et ses collègues ont réaffirmé leur engagement à soutenir les jeunes leaders africains dans leur quête de solutions durables et inclusives pour le continent.

Les Nations Unies à la croisée des chemins : un Pacte pour l’avenir se dessine

Le monde est à un tournant. Face aux défis complexes et interconnectés du XXIème siècle, les Nations Unies s’apprêtent à tracer une nouvelle voie. Le Sommet de l’avenir, prévu les 22 et 23 septembre 2024, est l’occasion pour les dirigeants mondiaux de se rassembler et de forger un consensus sur l’avenir de notre planète. Au cœur des discussions : un Pacte pour l’avenir, un document ambitieux qui vise à réinventer le multilatéralisme.

Le Pacte pour l’avenir : une feuille de route pour demain

Présenté en avant-projet en janvier dernier, le Pacte pour l’avenir s’articule autour de trois piliers fondamentaux des Nations Unies : la paix et la sécurité, le développement et les droits de l’homme. Ce document, fruit de longues consultations, propose une vision ambitieuse pour un monde plus juste, plus durable et plus équitable.

Les principaux enjeux

  • Le climat : La crise climatique est au cœur des préoccupations. Les États membres sont appelés à renforcer leurs engagements pour limiter le réchauffement climatique et à soutenir les pays en développement dans leur transition énergétique.
  • Le développement durable : L’Agenda 2030 et les Objectifs de développement durable (ODD) sont au centre des discussions. Les États doivent accélérer leurs efforts pour éradiquer la pauvreté, réduire les inégalités et promouvoir un développement durable.
  • La paix et la sécurité : Face à la montée des tensions et des conflits, le maintien de la paix et de la sécurité internationale est une priorité absolue. Les Nations Unies doivent renforcer leur capacité à prévenir les conflits et à protéger les populations civiles.
  • La gouvernance mondiale : Le multilatéralisme est plus que jamais nécessaire pour relever les défis mondiaux. Les États membres doivent réformer les institutions internationales pour les rendre plus efficaces et plus représentatifs.

Une réforme des Nations Unies s’impose

Le Pacte pour l’avenir ne se limite pas à un simple constat des problèmes. Il propose également des solutions concrètes pour renforcer le rôle des Nations Unies dans un monde en constante évolution. Parmi les pistes envisagées :

  • Une réforme du Conseil de sécurité : Pour rendre cet organe plus représentatif et plus efficace.
  • Un renforcement de l’Assemblée générale : Pour lui donner un rôle plus central dans la prise de décision.
  • Une réforme du système onusien de développement : Pour mieux coordonner les actions des différentes agences onusiennes.

Les défis à relever

La mise en œuvre du Pacte pour l’avenir ne sera pas sans défis. Les États membres devront surmonter leurs divergences et trouver un terrain d’entente sur des questions sensibles. La société civile, les entreprises et les organisations internationales auront également un rôle important à jouer dans la mise en œuvre de ce nouveau contrat social mondial.

Le Sommet de l’avenir est un moment historique. Les décisions qui seront prises auront un impact durable sur l’avenir de notre planète. Il est donc essentiel que tous les acteurs de la société civile se mobilisent pour faire entendre leur voix et exiger des dirigeants mondiaux des actions concrètes.

En conclusion, le Pacte pour l’avenir est bien plus qu’un simple document. C’est une feuille de route pour un monde meilleur, un appel à l’unité et à la solidarité. Le succès de ce projet dépendra de la volonté de tous les acteurs de s’engager dans une démarche de co-construction.

Le tourisme, une bouée de sauvetage pour l’économie africaine ?

Addis-Abeba, le 18 septembre 2024 – Tandis que l’Afrique lutte contre un endettement croissant et les effets dévastateurs du changement climatique imprévisibles, qui grignotent en moyenne 5 % du PIB annuel, une nouvelle voie s’ouvre pour stimuler son économie : le tourisme. Selon Claver Gatete, Secrétaire Exécutif de la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA) , ce secteur, trop souvent négligé, pourrait bien devenir le moteur de la croissance du continent.

Avec des prévisions de revenus atteignant 23, 37 milliards de dollars d’ici 2024 et une croissance annuelle estimée à 7, 49 %, le tourisme est en passe de devenir un pilier de l’économie africaine. Cette croissance exponentielle s’explique par la richesse culturelle et naturelle du continent, qui attire de plus en plus de visiteurs du monde entier.

Le tourisme durable, un levier pour préserver l'environnement et améliorer les conditions de vie des populations africaines.Le tourisme : Une opportunité pour la jeunesse et le développement

Au-delà des chiffres, le tourisme offre des perspectives prometteuses pour la jeunesse africaine. En créant de nombreux emplois dans les secteurs de l’hôtellerie, de la restauration et des services, il contribue à réduire le chômage et à améliorer le niveau de vie des populations locales. De plus, le tourisme favorise les échanges culturels, la préservation de l’environnement et le développement d’infrastructures.

La région IGAD en première ligne

La région de l’IGAD, avec ses paysages variés et sa riche histoire, est particulièrement bien placée pour tirer profit de cette croissance. Cependant, pour que le tourisme devienne un véritable moteur de développement, il est essentiel d’investir dans des infrastructures de qualité, de promouvoir une offre touristique diversifiée et de protéger les ressources naturelles.

Le tourisme durable, un levier pour préserver l'environnement et améliorer les conditions de vie des populations africaines.Les défis à relever

Si le potentiel du tourisme en Afrique est immense, de nombreux défis subsistent. Les événements climatiques extrêmes, qui touchent de plus en plus le continent, constituent une menace sérieuse pour le secteur. Il est donc urgent de mettre en place des stratégies d’adaptation et de promouvoir un tourisme durable.

En conclusion, face aux défis économiques et environnementaux auxquels elle est confrontée, l’Afrique à toutes les raisons de miser sur le tourisme. Si l’Afrique  développe et gère bien ce secteur, il peut devenir un moteur de croissance économique, un créateur d’emplois et un promoteur de développement durable. Il est temps pour les gouvernements africains, les investisseurs et les acteurs du tourisme de travailler ensemble pour faire de ce potentiel une réalité.

Zimbabwe : un hélicoptère du Président Mnangagwa s’écrase

Masvingo, Zimbabwe – Dans un événement qui a choqué la nation, un hélicoptère assigné au transport du président Emmerson Mnangagwa s’est écrasé peu de temps après son décollage de la ville de Masvingo. L’accident, survenu le 15 septembre, a eu lieu alors que la ville accueillait pour la première fois les célébrations de la Journée de Monomotapa, une fête nationale coïncidant avec l’anniversaire du président Mnangagwa.

Heureusement, le président Mnangagwa n’était pas à bord de l’appareil au moment de l’accident. L’équipage, ayant survécu à l’incident, a été rapidement pris en charge par les services d’urgence. La chaîne de télévision nationale ZBC a rapporté l’incident en citant le ministre de l’Information, Jenfan Muswere, confirmant que tous les membres de l’équipage étaient sains et saufs.

La présidence a publié une déclaration rassurant la population que le président Mnangagwa et son épouse, ainsi que le vice-président Kembo Mohadi et d’autres hauts fonctionnaires, étaient indemnes et avaient participé aux festivités prévues. La cause de l’accident serait un dysfonctionnement technique, selon les rapports préliminaires. L’Autorité de l’aviation civile du Zimbabwe a immédiatement lancé une enquête approfondie pour déterminer les circonstances exactes de l’accident.

En bref, Cet incident soulève des questions sur la sécurité des transports officiels et met en lumière l’importance des protocoles de sécurité rigoureux. La nation se remet de la frayeur initiale et dirige son attention vers l’enquête en cours, espérant éviter de futures occurrences similaires. La survie de l’équipage est  un miracle, et cet événement restera gravé dans la mémoire collective comme un rappel de la fragilité de la vie et de l’importance de la prudence dans tous les aspects de la gouvernance nationale.

Afrique : Un avenir innovant grâce à AUDA-NEPAD et Academy of ScienceSA

JDT , le 12 septembre 2024- L’AUDA-NEPAD, sous la direction éclairée de Nardos BEKELE-THOMAS, a franchi une étape significative dans la promotion de l’excellence scientifique africaine en consolidant son partenariat avec l’Academy of ScienceSA, dirigée par le Prof. Lise Korsten. Cette rencontre de haut niveau entre les deux dirigeants marque un tournant décisif dans la collaboration visant à catalyser le progrès africain dans les domaines cruciaux de la science, de la technologie et de l’innovation (STI).

Le projet AESA, pierre angulaire de cette initiative, est conçu pour stimuler l’excellence en STI à travers le continent. En travaillant de concert, l’AUDA-NEPAD et l’Academy of ScienceSA s’engagent dans des initiatives clés qui embrassent l’innovation, la recherche et le renforcement des capacités. Ces efforts conjoints sont essentiels pour soutenir les objectifs ambitieux de l’Agenda 2063 de l’Union africaine ainsi que la Stratégie de la science, de la technologie et de l’innovation pour l’Afrique (STISA-2034).

Les domaines d’intérêt mutuel, tels que la santé publique, l’agriculture et la résilience climatique, sont au cœur de ce partenariat. En mettant l’accent sur ces secteurs vitaux, l’AUDA-NEPAD et l’Academy of ScienceSA aspirent à générer des avancées significatives qui bénéficieront non seulement à l’Afrique mais aussi au monde entier, en témoignant de l’importance de la collaboration internationale dans la recherche et l’innovation.

Cette alliance stratégique entre l’AUDA-NEPAD et l’ASSAf est un pas de géant vers la réalisation de la vision de l’Afrique en tant que leader mondial dans les domaines de la science, de la technologie et de l’innovation. Elle souligne l’engagement des deux organisations à travailler ensemble pour un avenir où l’Afrique est à l’avant-garde de la STI, propulsant le continent vers de nouveaux sommets de réussite et de prospérité.

Zelensky Limoge le commandant de l’armée de l’air après le crash d’un F-16

Kiev, le 30 août 2024 – L’Ukraine est secouée par une série d’événements tragiques et stratégiques. Le président Volodymyr Zelensky a annoncé ce vendredi le limogeage de Mykola Oleshchuk, commandant de l’armée de l’air, un jour après le décès d’un pilote chevronné dans le crash d’un F-16.

Cette décision intervient alors que l’Ukraine subit de violentes attaques russes, notamment à Kharkiv où un enfant a perdu la vie. Zelensky a saisi l’occasion d’appeler une nouvelle fois les pays occidentaux à renforcer leur soutien militaire, insistant sur la nécessité de disposer de moyens aériens suffisants pour neutraliser la menace aérienne russe.

Un deuil national et des questions sur les causes du crash

La mort de Oleksiy Mes, surnommé « Moonfish », un des premiers pilotes ukrainiens formés au pilotage du F-16, a provoqué une onde de choc en Ukraine. Les autorités ukrainiennes rejettent l’idée d’une erreur de pilotage et déclarent que c’est une offensive aérienne russe intense qui a abattu l’avion.

Le crash du F-16 soulève des questions sur la vulnérabilité de l’armée de l’air ukrainienne, malgré l’arrivée récente de ces avions de combat américains. Zelensky a justifié le limogeage d’Oleshchuk par la nécessité de « renforcer » le commandement militaire.

L’offensive russe se poursuit

Parallèlement, les forces russes intensifient leurs attaques, notamment dans l’est de l’Ukraine, où de violents combats font rage autour de Pokrovsk et de Karlivka. Les forces ukrainiennes, quant à elles, poursuivent leur offensive dans la région de Koursk, en Russie, mais la situation reste tendue.

En somme, la guerre en Ukraine connaît une nouvelle escalade, avec des conséquences humanitaires dramatiques et des enjeux géopolitiques majeurs. La décision de Zelensky de limoger le commandant de l’armée de l’air et ses appels à un renforcement du soutien occidental témoignent de l’urgence de la situation.

Les prochains jours s’annoncent décisifs pour l’avenir de l’Ukraine, alors que le pays lutte pour défendre son territoire face à l’agression russe.

Le Congo, livré à lui-même face à une épidémie de MPOX mutante

Kinshasa – Au cœur de l’Afrique, la République démocratique du Congo (RDC) est aux prises avec une épidémie de MPOX qui défie les autorités sanitaires. Le pays, épicentre de cette résurgence, se retrouve démuni face à un virus en constante évolution, manquant cruellement des outils nécessaires pour le contenir et le traiter.

Le Congo, confronté à une épidémie de mpox mutante, manque cruellement de ressources pour endiguer le virus et protéger sa population.MPOX mutante: Un diagnostic difficile, un traitement incertain

 Depuis plusieurs années, le virus sévit dans le pays, mais il a récemment muté, rendant la situation encore plus alarmante. Les autorités sanitaires congolaises, débordées et sous-équipées, peinent à endiguer cette menace.

 Identifier les cas de MPOX en RDC est un véritable parcours du combattant. Le manque cruellement de moyens de diagnostic, notamment de tests rapides et fiables. Les laboratoires, peu nombreux et mal équipés, sont souvent saturés. De plus, le nouveau sous-type du virus, plus insidieux, complique encore le diagnostic. Car il s’est adapté et se transmet désormais plus facilement par contact sexuel, ce qui complique encore davantage la tâche. « Nous pensions que l’OMS nous aiderait davantage », déplore le Dr Jean-Jacques Muyembe-Tamfum, éminent virologue congolais.

Le manque de traitements antiviraux efficaces et de médicaments pour soulager les symptômes douloureux. Le système de santé, déjà fragile, peine à fournir des soins de base aux patients. « Nous avons besoin de moyens pour tester le plus grand nombre possible de personnes », insiste le ministre de la Santé, le Dr Samuel-Roger Kamba.

Une population vulnérable

La population congolaise est particulièrement vulnérable à cette épidémie. Le système de santé, déjà fragilisé par des années de conflits et de sous-investissement, est incapable de faire face à une telle crise. Les populations rurales, souvent isolées et méfiantes à l’égard des autorités, sont les plus touchées.

Les enfants sont particulièrement à risque, car ils sont plus susceptibles de développer des formes graves de la maladie et de décéder. La malnutrition, le paludisme et d’autres maladies infectieuses aggravent encore leur vulnérabilité. En plus, au cours de l’année dernière, le MPOX , une maladie auparavant peu observée dans la région de  l’est du Congo , a commencé à se répandre parmi les jeunes adultes de .

Le Congo, confronté à une épidémie de mpox mutante, manque cruellement de ressources pour endiguer le virus et protéger sa population.MPOX mutante : Un nouveau sous-type, des défis s’accumulent

Les chercheurs ont identifié un nouveau sous-type du virus, le clade 1b, qui se propage rapidement chez les jeunes adultes, notamment dans les communautés minières. Cette nouvelle forme, plus insidieuse, peut se manifester uniquement par des lésions génitales, incitant certains patients à ne pas consulter, par peur de la stigmatisation.

Le Dr Placide Mbala, à la tête de l’épidémiologie et de la santé mondiale au NIBR de Kinshasa, a souligné que certains patients ne sont pas soignés ou identifiés. D’après le ministre de la Santé, Dr Samuel-Roger Kamba, seulement 30 % des cas présumés de MPOX au Congo sont vérifiés par des analyses moléculaires, les autres étant évalués d’après leurs symptômes cliniques, qui peuvent parfois être confondus avec d’autres maladies comme la varicelle ou des infections sexuellement transmissibles.

Le Dr Kamba insiste sur la nécessité de disposer des ressources nécessaires pour tester un maximum de cas suspects et ainsi assurer l’identification de tous les porteurs du virus.

MPOX mutante : Des tests coûteux et inaccessibles

Les tests PCR, indispensables pour confirmer les cas, sont précieux et peu accessibles dans un pays où les infrastructures de santé sont fragiles. « Nous avons besoin d’au moins un laboratoire par province », plaide le Dr Dieudonné Mwamba. Les tests rapides, pourtant essentiels pour une réponse rapide, sont encore en développement et leur coût reste prohibitif.

Des traitements inefficaces et des vaccins inaccessibles

Le tecovirimat, un antiviral prometteur, s’est révélé inefficace dans un essai clinique mené au Congo. Les chercheurs estiment que des soins de base de qualité pourraient améliorer la survie des patients, mais ces sont difficiles à mettre en œuvre dans le contexte congolais.

Quant aux vaccins, bien qu’autorisés, ils sont rares et leur distribution est lente. « Nous aurions déjà dû penser à protéger les Africains », déplore le ministre de la Santé.

En plus, le prix des tests MPOX est considérablement élevé : pour réaliser un test sur l’appareil PCR GeneXpert, il faut utiliser deux cartouches à usage unique qui coûtent approximativement 11 dollars chacune. En comparaison, les tests effectués dans un laboratoire national sont moins onéreux, leur coût variant de 5 à 10 dollars par test.

Un manque de soutien international

La communauté internationale s’est mobilisée pour lutter contre la pandémie de Covid-19, mais l’épidémie de MPOX en RDC semble avoir été oubliée. Les pays riches ont concentré leurs efforts sur la vaccination de leurs propres populations, laissant les pays africains se débattre seuls.

Le Congo a du mal aux vaccins, aux traitements et aux équipements nécessaires pour faire face à cette crise. Les financements sont insuffisants et les procédures administratives complexes ralentissent le cheminement de l’aide.

Un cercle vicieux

En conclusion, le manque de ressources, la méfiance de la population et la complexité de la maladie forment un cercle vicieux. Les populations hésitent à se faire soigner, ce qui favorise la propagation du virus. Les autorités sanitaires, débordées, peinent à mettre en place des stratégies de prévention efficaces.  L’épidémie de MPOX en RDC est bien plus qu’une simple crise sanitaire. Elle a mis en lumière les inégalités en matière d’accès aux soins, les fragilités des systèmes de santé dans les pays en développement et l’importance de la solidarité internationale face aux menaces sanitaires mondiales. La RDC a besoin d’un soutien international urgent pour renforcer ses capacités de diagnostic, de traitement et de vaccination. L’épidémie de MPOX mutante est un rappel brutal de l’importance de garantir l’accès à la santé pour tous, où qu’on soit dans le monde.

Paris 2024 : Les Jeux Paralympiques s’annoncent spectaculaires

Paris, le jeudi 29 août 2024 – Après le succès des Jeux Olympiques, Paris s’illumine aux couleurs de l’espoir et de la performance. Les Jeux Paralympiques 2024, qui se déroulent du 28 août au 8 septembre, marquent un tournant dans l’histoire du sport et de l’inclusion. La capitale française se positionne désormais comme un phare mondial pour le sport paralympique.

Avec près de deux millions de billets vendus, les organisateurs s’attendent à un engouement sans précédent. Les spectateurs pourront assister à des performances époustouflantes dans de nombreux sports, allant de l’athlétisme au paracyclisme, en passant par le para-natation et le para-tennis.

Les Jeux Paralympiques de Paris 2024 marquent un tournant pour l'inclusion et offrent un spectacle sportif exceptionnel.Les Jeux Paralympiques : Une édition record

Ces Jeux Paralympiques se distinguent par plusieurs records. Le nombre de délégations et d’athlètes féminines est en hausse, témoignant de l’évolution du mouvement paralympique. De plus, la couverture médiatique sera la plus importante jamais réalisée pour un événement de ce type, avec notamment plus de 1300 heures de diffusion en direct sur Channel 4 au Royaume-Uni.

Les Jeux Paralympiques de Paris 2024 marquent un tournant pour l'inclusion et offrent un spectacle sportif exceptionnel.Des performances qui inspirent

Sur les terrains de jeu, les athlètes paralympiques offrent un spectacle époustouflant. Des records sont battus, des exploits sont accomplis, et les limites du possible sont repoussées. Les spectateurs sont témoins de prouesses sportives incroyables qui défient toutes les attentes.

Parmi les stars de ces Jeux, on retrouve Sarah Storey, légende du sport paralympique véritable britannique, qui vise un nouveau record de médailles d’or. Le Brésilien Petrucio Ferreira, surnommé le « paralympien le plus rapide du monde », défendra son titre sur 100m T47. L’Allemand Markus Rehm, spécialiste du saut en longueur, visera un quatrième titre paralympique consécutif .

Et n’oublions  pour la première fois, une athlète ouvertement transgenre, Valentina Petrillo, participanta aux Jeux Paralympiques. Sa sélection a retenu un débat important sur l’inclusion et l’égalité dans le sport.

Au-delà de la compétition

Les Jeux Paralympiques de Paris sont bien plus qu’une simple compétition sportive. Ils sont l’occasion de célébrer la diversité, de promouvoir l’inclusion et de changer les regards sur le handicap. Les athlètes paralympiques sont des modèles pour tous, démontrant que le handicap n’est pas une limite, mais une différence qui peut être une force.

Ces Jeux sont également l’occasion de mettre en lumière les progrès réalisés en matière d’accessibilité. Les infrastructures sportives et les transports en commun ont été adaptés pour accueillir les personnes à mobilité réduite. Cet héritage durable bénéficiera à toute la population parisienne et contribuera à rendre la ville plus inclusive.

Les Jeux Paralympiques de Paris 2024 marquent un tournant pour l'inclusion et offrent un spectacle sportif exceptionnel.Les Jeux Paralympiques : Un impact sociétal

Les Jeux Paralympiques ont un impact considérable sur la société. Ils contribuent à changer les mentalités, à lutter contre les préjugés et à promouvoir l’égalité des droits. Les athlètes paralympiques sont des ambassadeurs de l’inclusion et inspirent des millions de personnes à travers le monde.

Malgré les succès de ces Jeux, des défis persistants. La question de l’inclusion des athlètes russes et biélorusses, en raison de la guerre en Ukraine, a suscité de vives réactions. La participation de Valentina Petrillo a également soulevé des interrogations sur les critères d’éligibilité dans le sport féminin.

L’avenir du sport paralympique

Les Jeux Paralympiques de Paris marquent une étape importante dans l’histoire du mouvement paralympique. Ils ont démontré que le sport paralympique est un sport à part entière, avec ses propres règles, ses propres codes et ses propres champions. L’avenir s’annonce prometteur pour le sport paralympique, qui bénéficie d’un soutien croissant de la part des gouvernements, des entreprises et du grand public.

En bref, les Jeux Paralympiques de Paris sont une véritable réussite. Ils ont offert au monde un spectacle sportif exceptionnel et ont contribué à faire avancer la cause de l’inclusion. En laissant un héritage durable, ces Jeux ont ouvert la voie à un avenir plus juste et plus équitable pour tous.

CAAP : L’Afrique se dote de parcs agro-industriels pour l’autonomie alimentaire

Tunis, Tunisie – 2 juillet 2024 : Dans un élan de solidarité et d’innovation sans précédent, l’Afrique a franchi aujourd’hui un pas de géant vers la sécurité alimentaire et le développement économique durable. Les Tunisia Africa Business Meetings ont été le théâtre d’un événement historique avec la signature officielle de l’accord sur le projet de Parcs Agricoles Communs Africains (CAAP).

Une initiative historique pour une transformation radicale de l’agriculture africaine

Cette initiative, fruit d’une collaboration entre la Société Internationale Islamique de Financement du Commerce (ITFC), Afreximbank et le Forum pour la Recherche Agricole en Afrique (FARA), marque le début d’une ère nouvelle pour l’agriculture africaine. Le projet CAAP vise à établir des parcs agro-industriels à la pointe de la technologie sur le continent, transformant ainsi radicalement la productivité agricole.

Des catalyseurs pour le transfert de technologies, l’innovation et la croissance économique

Par ailleurs, ces parcs serviront de catalyseurs pour le transfert de technologies avancées, favorisant l’innovation et stimulant la croissance économique dans les régions participantes. L’objectif est clair : autonomiser les agriculteurs africains, augmenter la production alimentaire et réduire la dépendance aux importations.

Un engagement fort des signataires

Les signataires de cet accord, le Professeur Benedict Oramah, Président d’Afreximbank et Président du Comité Exécutif de l’AATB, ainsi que l’Ingénieur Hani Salem Sonbol, PDG de l’ITFC et Secrétaire Général de l’AATB, ont exprimé leur enthousiasme et leur engagement envers cette cause. Ils ont souligné l’importance de cette collaboration intercontinentale et l’impact potentiel qu’elle pourrait avoir sur des millions de vies à travers l’Afrique.

L'Afrique s'engage résolument vers la sécurité alimentaire et le développement durable avec la signature de l'accord sur les CAAPCAAP: Au-delà des infrastructures physiques, une vision pour l’avenir

Les CAAP ne sont pas seulement des infrastructures physiques ; ils représentent une vision pour l’avenir, un engagement envers l’innovation et un pas vers l’autonomie. En mettant l’accent sur le développement durable, ces parcs agricoles sont conçus pour être respectueux de l’environnement, tout en étant économiquement viables. Ils offriront des opportunités de formation et de développement des compétences pour les agriculteurs, renforçant ainsi les communautés locales et l’économie africaine dans son ensemble.

Un modèle de coopération internationale et de développement économique

L’annonce de cet accord est accueillie avec optimisme et espoir. Elle représente non seulement un progrès pour l’agriculture africaine, mais aussi un modèle de coopération internationale et de développement économique. Avec la mise en œuvre des CAAP, l’Afrique se positionne comme un leader dans la recherche de solutions innovantes et durables pour l’un des défis les plus pressants de notre époque : la sécurité alimentaire.

Un jalon majeur et un avenir prometteur pour l’Afrique

En conclusion, la signature de l’accord CAAP lors des Tunisia Africa Business Meetings est un jalon majeur pour l’Afrique. Elle témoigne de la volonté du continent de prendre en main son destin agricole et économique, et de la force de la collaboration internationale pour atteindre des objectifs communs. L’avenir s’annonce également prometteur, et l’Afrique est prête à relever le défi.

Algérie-Maroc : commerce en berne, tensions au zénith

Les relations commerciales entre l’Algérie et le Maroc traversent une crise sans précédent, marquée par un gel des échanges bilatéraux et un net recul des volumes d’affaires. En 2023, le commerce entre les deux pays voisins a atteint un niveau historiquement bas, avec seulement 130 millions de dollars échangés, contre 695 millions de dollars avant la fermeture des frontières en 2021. En effet , cette situation alarmante est principalement liée à l’escalade des tensions. autour du conflit du Sahara Occidental, exacerbée depuis l’arrivée au pouvoir du président algérien Abdelmadjid Tebboune en 2019.

Populations de l’Algérie et le Maroc lourdement affectées : pertes d’emplois, hausse des prix, perturbation des chaînes d’approvisionnement.

Les répercussions économiques de cette crise diplomatique sont considérables et affectent lourdement les populations des deux pays. Le gel des échanges commerciaux a entraîné des pertes d’emplois, une augmentation des prix des biens et services, et une perturbation des chaînes d’approvisionnement.

L’impact négatif de cette situation ne se limite pas aux deux pays concernés, mais affecte également l’ensemble de la région du Maghreb. La fermeture des frontières et l’interruption des échanges commerciaux ont entraîné la fluidité des transports et entraîné la coopération économique régionale.

Face à ces défis majeurs, il est impératif que les deux pays s’engagent résolument dans un processus de normalisation des relations et de relance de la coopération économique. La reprise des échanges commerciaux permettra de redynamiser les économies des deux pays, de créer des emplois et de stimuler la croissance économique régionale.

La résolution pacifique du conflit du Sahara occidental est un élément clé pour la normalisation des relations entre l’Algérie et le Maroc. La reprise du dialogue et la recherche d’un compromis juste et durable sont aussi essentielles pour apaiser les tensions et permettre aux deux pays de s’engager pleinement dans la coopération économique et régionale.

En conclusion, la normalisation des relations commerciales entre l’Algérie et le Maroc est d’une importance capitale pour le développement économique et la stabilité régionale. La reprise des échanges commerciaux et la résolution pacifique du conflit du Sahara occidental sont des conditions essentielles pour un avenir prospère et durable pour les deux pays et l’ensemble du Maghreb.

Des cyclistes nus envahissent Guadalajara pour la sécurité routière

Guadalajara, Mexique – Des centaines de cyclistes, certains nus, ont défilé dans les rues de Guadalajara, au Mexique, dimanche dernier, pour participer à la World Naked Bike Ride. Cette manifestation annuelle vise à sensibiliser à la vulnérabilité des cyclistes sur la route et à promouvoir le vélo comme mode de transport alternatif.

Les cyclistes, qui portaient pour certains des pancartes avec des slogans tels que « Plus de vélos, moins de pollution » et « La ville est à tout le monde, laissez passer les vélos », ont parcouru environ 25 kilomètres à travers la ville.

Par ailleurs, le collectif « Ciclopolis Guadalajara » a organisé l’événement, militant pour une infrastructure cyclable plus sûre et un partage amélioré de la route entre cyclistes et automobilistes.

 Des centaines de cyclistes dans les rues pour promouvoir le vélo et la sécurité routière

En plus de sensibiliser à la vulnérabilité des cyclistes, la World Naked Bike Ride vise également à promouvoir le vélo comme mode de transport durable et respectueux de l’environnement. Les organisateurs de l’événement affirment que le vélo est un moyen de transport plus sain et plus économique que la voiture, et qu’il contribue à réduire la pollution atmosphérique et la congestion routière.

La World Naked Bike Ride est un événement parfois controversé, en raison de la nudité des participants. Cependant, les organisateurs affirment que la nudité est un élément symbolique important de la manifestation, car elle permet de mettre en évidence la vulnérabilité des cyclistes sur le parcours.

Un mouvement international

La World Naked Bike Ride est un événement international qui se tient chaque année dans plus de 200 villes à travers le monde. La première édition de l’événement a eu lieu à Montréal en 2001, et depuis lors, a gagné en popularité dans le monde entier.

Malgré les controverses, la World Naked Bike Ride est un événement important qui contribue à sensibiliser aux enjeux de la sécurité routière et de la promotion du vélo. Les organisateurs de l’événement espèrent que la manifestation permettra de créer une culture du vélo plus respectueuse des cyclistes et plus favorable à l’utilisation de ce mode de transport alternatif.

Zanzibar accueille la 3ème retraite ministérielle de la ZLECAf

Zanzibar, archipel au large des côtes est-africaines, accueille actuellement  la troisième retraite ministérielle de la Zone de Libre-Échange Continentale Africaine (ZLECAf). Cette rencontre de haut niveau marque une étape cruciale dans les efforts de renforcement du commerce intra-africain .

Des discussions techniques sur des sujets clés à Zanzibar

Réunissant des ministres de divers États membres, la retraite s’articule autour d’une série de discussions techniques portant sur des sujets clés affectant le continent. Au centre des débats figurent les règles d’origine , encore non résolues, qui sont essentielles pour déterminer la provenance des produits et leur éligibilité aux avantages tarifaires de la ZLECAf. Les ministres examinent également des questions émergentes susceptibles d’influencer la mise en œuvre efficace de l’accord commercial.

L’ordre du jour : défis et opportunités

L’ordre du jour de la retraite est ambitieux, reflétant les défis et opportunités auxquels le continent est confronté. Le changement climatique , avec ses impacts profonds sur l’agriculture et l’économie africaines, est une souffrance majeure. Par ailleurs,  Les discussions portent sur la manière dont les politiques commerciales peuvent contribuer à atténuer les effets du changement climatique tout en favorisant le développement durable .

L’ industrialisation est un autre sujet de discussion, considéré comme un moteur potentiel de croissance économique et de création d’emplois . Les participants explorent des stratégies pour stimuler le secteur manufacturier , notamment dans le domaine prometteur de la fabrication de composants automobiles .

Priorités stratégiques pour les cinq prochaines années

La retraite aborde également les priorités stratégiques de la ZLECAf pour les cinq prochaines années , avec un accent particulier sur l’ augmentation des capacités de production et la diversification économique . Les ministres discutent des moyens de surmonter les obstacles au commerce , tels que les infrastructures inadéquates et les réglementations complexes , qui entravent actuellement aussi les échanges commerciaux sur le continent.

La vision est claire : créer un marché unique pour les biens et services en Afrique , avec la libre circulation des personnes et des investissements .

Un moment décisif pour la ZLECAf

En somme, cette retraite ministérielle est donc un moment décisif pour la ZLECAf , alors que les décideurs cherchent à harmoniser leurs politiques et à jeter les bases d’une intégration économique plus profonde . Les résultats de ces discussions pourraient bien déterminer la trajectoire du commerce africain pour les années à venir , avec l’espoir de réaliser le potentiel économique longtemps promis du continent .

Gaborone se prépare à accueillir la 15e Assemblée Générale de l’UA de Radiodiffusion

Gaborone, Botswana – La capitale du Botswana, Gaborone, s’apprête à vibrer au rythme d’un événement d’envergure continentale : la 15e Assemblée Générale de l’Union Africaine de Radiodiffusion (UAR), qui se tiendra du 3 au 5 septembre 2024. Placée sous le thème évocateur « L’avenir des médias africains face aux défis des nouvelles technologies et des changements climatiques », cette conférence promet d’être un carrefour d’échanges stratégiques pour l’avenir du paysage médiatique africain.

Un rassemblement des acteurs clés du secteur à Gaborone 

En effet, la rencontre réunira des figures de proue du secteur des médias et de la radiodiffusion, venus des quatre coins du continent. Parmi les participants, on comptera des directeurs généraux de médias, des officiels gouvernementaux, des experts, des universitaires et des représentants d’organisations partenaires. L’objectif principal de cette assemblée générale est de forger un consensus sur la manière dont l’Afrique peut naviguer dans l’ère numérique, tout en répondant aux exigences d’un public en constante évolution et en faisant face aux répercussions du changement climatique.

Des thématiques cruciales au cœur des discussions à Gaborone

Par ailleurs, l’assemblée générale abordera des questions cruciales pour l’avenir des médias africains, telles que :

  • La gestion des métadonnées et la création de contenus dans le contexte de l’intelligence artificielle
  • La transformation des métiers de l’audiovisuel induite par ces technologies disruptives
  • L’élaboration de stratégies novatrices pour s’adapter aux besoins des publics africains
  • La maximisation de l’utilisation de la plateforme AUBVISION pour le partage et la diffusion de contenus pertinents sur le continent

Coopération et reconnaissance des talents

En plus des discussions thématiques, l’événement offrira une opportunité unique de renforcer les liens de coopération régionale et internationale. Les participants exploreront aussi  ensemble des stratégies d’adaptation au changement climatique et réfléchiront aux moyens d’engager les citoyens dans cette lutte globale.

La 15ème assemblée générale de l’UAR s’achèvera sur une note de reconnaissance avec la cérémonie des AWARDS, une initiative conjointe avec SOLSAN Communications. Cette cérémonie célébrera également  l’excellence journalistique et distinguera les contributions significatives au domaine des médias.

Plus qu’une simple conférence, un jalon déterminant

En somme Ce rendez-vous continental se présente comme bien plus qu’une simple conférence. Il s’agit d’un jalon déterminant pour l’avenir des médias africains à l’ère numérique. Les discussions et les conclusions qui en découleront, orienteront ainsi la trajectoire du secteur audiovisuel africain dans les années à venir, en tenant compte des défis et des opportunités que présente l’environnement en constante évolution.

Afreximbank et AfricaCDC s’unissent pour renforcer la sécurité sanitaire

Afreximbank et AfricaCDC ont effectivement renforcé leur collaboration en signant un accord de coopération historique visant à améliorer la sécurité sanitaire en Afrique. Cet accord s’articule autour de plusieurs initiatives stratégiques clés :

  • Opérationnalisation du mécanisme d’achats groupés en Afrique : En collaboration avec la Commission économique pour l’Afrique (CEA), cet accord permettra d’optimiser les achats de produits de santé essentiels pour le continent, en négociant des prix plus abordables et en garantissant un accès équitable à tous les pays africains.

  • Promotion de la fabrication locale de produits de santé : L’accord vise également  à stimuler la production locale de vaccins, de produits thérapeutiques et d’autres produits de santé essentiels en Afrique. Cela permettra aussi de réduire la dépendance vis-à-vis des importations et de créer des emplois sur le continent.

  • Plaidoyer et renforcement des capacités dans le secteur de la santé : Afreximbank et AfricaCDC travailleront ensemble pour plaider en faveur d’une augmentation des investissements dans la santé en Afrique et pour renforcer les capacités des institutions et des professionnels de la santé.

Création d’une usine de fabrication de produits pharmaceutiques :

Un élément crucial de cet accord est la création d’une usine de fabrication de produits pharmaceutiques en partenariat avec AfricaCDC. Cette usine permettra de produire des médicaments et des vaccins essentiels à des prix abordables pour les populations africaines.

Impact attendu :

Cet accord marque une étape importante vers l’autonomie de l’Afrique en matière de production de produits de santé. Il devrait avoir un impact considérable sur la capacité du continent à répondre aux besoins sanitaires de sa population et à faire face aux futures menaces de santé publique.

CEDEAO et USAID : Vers un nouvel accord de partenariat

À Abuja, Nigeria, le 20 mai 2024, une réunion cruciale a eu lieu, marquant un tournant potentiel pour l’Afrique de l’Ouest. En effet, la Vice-Présidente de la Commission de la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), SE Madame Damtien L. Tchintchibidja, et la Directrice régionale – Afrique de l’Ouest de l’Agence américaine pour le développement international (USAID), Madame Jo Lesser OLTHETEN, se sont rencontrées pour jeter les bases d’un partenariat renouvelé. Par conséquent, cette rencontre a permis de revisiter les succès passés et de tracer une feuille de route pour l’avenir.

La CEDEAO et l'USAID se concertent pour la signature d'un nouvel accord de partenariat visant à stimuler le développement économiqueRéunion à Abuja pour renforcer la coopération entre la CEDEAO et l’USAID

D’une part, les discussions ont porté sur la coopération existante, qui a déjà porté ses fruits dans divers domaines tels que la paix et la sécurité, l’agriculture, et la santé. D’autre part, la CEDEAO et l’USAID ont mis l’accent sur l’importance de renforcer les liens pour répondre aux défis émergents, notamment en matière de genre et d’inclusion sociale, ainsi que dans les secteurs de l’énergie et de la communication en période de crise. En outre, l’engagement des deux parties à revitaliser leur collaboration a été clairement exprimé, soulignant la nécessité d’une action concertée.

La CEDEAO et l'USAID se concertent pour la signature d'un nouvel accord de partenariat visant à stimuler le développement économiqueMadame Tchintchibidja a souligné l’importance de la collaboration mutuelle, affirmant que la CEDEAO est prête à mobiliser ses experts pour définir des axes de coopération stratégiques. Ces efforts conjoints visent à stabiliser la région, à consolider la démocratie, à promouvoir la paix et la sécurité, et à atteindre les objectifs de développement durable. En parallèle, Madame OLTHETEN a exprimé son admiration pour l’engagement de la CEDEAO dans la lutte contre le terrorisme et pour le maintien de la paix et de la sécurité régionale.

En conclusion, l’annonce d’un accord de coopération de cinq ans, doté d’un budget conséquent, témoigne de l’ambition des deux institutions à œuvrer pour le développement économique de la région et à renforcer la résilience des populations. Cet accord, axé sur les besoins spécifiques de la CEDEAO et de ses États membres, aspire à stimuler le développement économique et à offrir une réponse robuste aux défis économiques, sécuritaires et climatiques. Ainsi, cette initiative prometteuse ouvre la voie à une ère de prospérité et de stabilité accrues pour l’Afrique de l’Ouest.

Rencontre clé pour l’avenir de la jeunesse burundaise

Dans une réunion importante cet après-midi, le bureau du Conseil National de la Jeunesse Burundaise (CNJB), sous la direction de Dr. Ingabire et son équipe, a chaleureusement accueilli la nouvelle ambassadrice de l’East African Community Youth Ambassadors Platform (EAC-YAP), Belyse Nia, accompagnée de ses collègues. En effet,  Cette rencontre a été l’occasion d’échanger sur les perspectives de collaborations futures visant à soutenir le développement de la jeunesse au Burundi.

Par ailleurs , les discussions ont porté sur des initiatives prometteuses qui pourraient servir à renforcer les capacités des jeunes Burundais et leur permettre de jouer un rôle plus actif dans la société. Le président du CNJB s’est engagé à travailler main dans la main avec la nouvelle équipe diplomatique tout au long de son mandat, en mettant l’accent sur des projets tant au niveau national qu’international.

Le CNJB et l’EAC-YAP forment une alliance stratégique, un pas en avant significatif pour le développement de la jeunesse burundaise, qui ouvre la voie à de nouvelles opportunités et annonce un avenir plus prometteur. Les parties prenantes expriment un optimisme prudent et sont résolues à transformer cet engagement en actions concrètes bénéficiant à la jeunesse du pays.

En somme, le partenariat envisagé entre ces deux entités est un témoignage de la volonté commune de voir la jeunesse burundaise prospérer et devenir un pilier de développement durable pour la nation.

Révolution STEM en Afrique : Financer l’éducation pour l’avenir

Dans le cadre de la série de dialogues sur l’Afrique 2024, le Secrétaire exécutif Claver Gatete a mis en lumière un défi crucial pour le développement du continent : la nécessité d’une éducation en science, technologie, ingénierie et mathématiques (STEM). Avec seulement 25 % des étudiants de l’enseignement supérieur en Afrique engagés dans les disciplines STEM et les femmes ne représentant que 30 % de cette population, l’appel à l’action est clair et urgent.

L’Afrique se trouve à un carrefour. Pour naviguer dans l’économie mondiale en rapide évolution, marquée par l’automatisation et l’intelligence artificielle, l’investissement dans l’éducation STEM et la recherche et développement (R&D) est impératif. Les plateformes numériques et l’IA ne sont pas seulement des outils de progrès, mais des catalyseurs essentiels pour améliorer les résultats éducatifs et l’accès à l’apprentissage.

Cependant, un obstacle majeur demeure : un déficit de financement de l’éducation de plus de 70 milliards de dollars. Ce gouffre financier représente un frein significatif à la réalisation des objectifs nationaux d’éducation et à la promotion d’opportunités d’apprentissage tout au long de la vie. Sans une action immédiate, les pays risquent de ne pas atteindre leurs cibles éducatives pour 2030, comme le souligne le rapport de l’UNESCO.

La solution réside dans une collaboration transnationale et un engagement renouvelé des gouvernements africains, des partenaires du secteur privé et des organisations internationales telles que l’Union Internationale des Télécommunications et la Banque mondiale. Ensemble, ils doivent combler ce déficit et libérer le potentiel de millions de jeunes Africains.

En cette année de l’Union africaine dédiée à l’éducation, il est temps d’agir. L’avenir de l’Afrique dépend de sa jeunesse et de sa capacité à innover. L’éducation STEM n’est pas seulement un choix, mais une nécessité pour un continent prêt à façonner son propre avenir.

Accra : Un pas de plus vers l’intégration africaine avec la ZLECAf

ACCRA, Ghana – Dans une démarche visant à consolider les efforts d’intégration continentale, le Secrétaire général de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf), Wamkele Mené, a organisé un déjeuner de travail avec les chefs de mission africains accrédités au Ghana.

L’événement, qui s’est tenu aujourd’hui à Accra, a offert une plateforme pour renouveler l’engagement mutuel envers l’objectif d’« un continent intégré, prospère et pacifique ». Mené a saisi cette opportunité pour mettre en lumière les avancées significatives dans la mise en œuvre de l’AfCFTA, soulignant les progrès réalisés malgré les défis persistants.

Accra accueille un déjeuner de travail clé entre Wamkele Mené et les chefs de mission africains pour dynamiser l'intégration continentaleLa rencontre a également été l’occasion d’une session d’échanges fructueux sur les stratégies à adopter au sein des différents États membres afin de garantir le succès du marché unique. Les discussions ont porté sur l’importance de la collaboration et de l’adoption de mesures concrètes pour surmonter les obstacles au commerce intra-africain.

En somme, ce déjeuner de travail marque une étape importante dans le renforcement des relations diplomatiques et commerciales entre les nations africaines, et illustre l’engagement continu du Secrétariat de la ZLECAf à travailler de concert avec les représentants africains pour réaliser la vision d’une Afrique unie et florissante. C’est à travers de telles initiatives que l’Afrique peut progresser vers la réalisation de son potentiel économique et renforcer sa position sur la scène mondiale.

Partenariat UA-Canada : Avancées en santé et égalité

Dans un effort concerté pour faire avancer les politiques de développement en Afrique, le Vice-président de la Commission de l’Union Africaine (CUA), M. Monique Nsanzabaganwa, et l’Honorable Ahmed Hussen, Ministre du Développement International du Canada, ont présidé aujourd’hui l’ouverture d’un dialogue de haut niveau au siège de l’Union Africaine.

Cette session cruciale, axée sur des thèmes aussi essentiels que la santé, la nutrition et l’égalité des genres, a vu la participation de figures éminentes telles que l’Ambassadeur Minata Samate . Ils ont discuté des diverses initiatives prises par leurs institutions respectives pour améliorer la nutrition des femmes et des filles, promouvoir la santé mondiale, soutenir l’agenda de Lusaka et renforcer l’égalité des sexes.

La réunion UA-Canada a pour objectif d'améliorer la santé, la nutrition et l'égalité des genres en Afrique.La réunion a mis en lumière l’importance de la collaboration intercontinentale et le rôle crucial que jouent les politiques de développement dans la réalisation des objectifs de développement durable. Les discussions ont également souligné la nécessité d’une approche inclusive qui tient compte des besoins spécifiques des femmes et des filles, en particulier dans les domaines de la santé et de la nutrition.

Le Canada a clairement affirmé son engagement envers le développement en Afrique, manifestant la volonté de collaborer étroitement avec l’Union Africaine pour surmonter les défis communs et bâtir un avenir meilleur pour tous.

En somme , ce dialogue de haut niveau est un témoignage de la détermination des deux parties à mettre en œuvre des politiques efficaces qui auront un impact positif sur la vie des citoyens africains, et marque une étape importante dans le renforcement des liens entre le Canada et l’Afrique.

Singapour renforce ses liens économiques avec la ZLECAf

Dans une démarche qui renforce les liens entre Singapour et le continent africain, le Haut-Commissaire de Singapour au Ghana, Son Excellence Hawazi Daipi, a effectué le 09 mai 2024 une visite de courtoisie au Secrétariat de l’Accord de Libre-Échange Continental Africain (ZLECAf). Cette visite marque un moment significatif pour les relations économiques entre Singapour et l’Afrique, soulignant l’importance croissante de l’Afrique en tant que partenaire commercial stratégique.

IDE en ascension : Singapour investit 21 milliards de dollars en Afrique

En effet, lors de cette rencontre, le chef de cabinet du Secrétariat de la ZLECAf a chaleureusement accueilli SE Hawazi Daipi. Par ailleurs, les discussions ont porté sur la mise en œuvre de la ZLECAf et son impact potentiel sur l’augmentation des investissements directs étrangers (IDE) en Afrique, y compris ceux en provenance de Singapour. De plus, la ZLECAf est perçue comme un catalyseur clé pour stimuler le commerce et l’investissement sur le continent, promettant de créer un marché unique pour les biens et services en Afrique.

L’année dernière, le Secrétariat de la ZLECAf a co-organisé un atelier sur l’accord, et, avec la participation active de plus de 70 représentants du secteur privé singapourien, cet atelier a révélé les opportunités commerciales et d’investissement que la Zone de Libre-Échange Continentale Africaine (ZLECAf) offre aux entreprises singapouriennes. En conséquence, plusieurs de ces entreprises, déjà solidement implantées en Afrique, profitent de ces nouvelles perspectives. Ainsi, la ZLECAf stimule l’expansion et le renforcement des liens économiques entre Singapour et l’Afrique.

Les investissements directs étrangers de Singapour en Afrique ont connu une croissance remarquable, avec une estimation de 21 milliards de dollars en 2020. Dès lors, cette tendance à la hausse témoigne de la confiance des investisseurs singapouriens dans le potentiel économique de l’Afrique et de leur engagement à long terme sur le continent.

La visite de SE Hawazi Daipi au Secrétariat de la ZLECAf marque un pas de plus vers une collaboration économique renforcée. En définitive, cette initiative profitera non seulement à Singapour mais aussi à ses partenaires africains, en favorisant des échanges et des opportunités mutuellement avantageux. Avec la mise en œuvre de la ZLECAf, l’Afrique est prête à devenir un acteur encore plus influent sur la scène économique mondiale.

Afrique-Italie : vers un partenariat économique inclusif

Rome, Italie -Lors de l’ouverture du premier dialogue entre entreprises Italie-Afrique à Rome, le Secrétaire Exécutif Adjoint et Économiste en Chef de la Commission économique pour l’Afrique (ECA), a pris la parole pour souligner l’importance de l’Afrique dans le paysage économique mondial.

Exploration des opportunités de partenariat économique inclusif entre l'Afrique et l'Italie, mettant en lumière les secteurs clés En effet, avec la population la plus jeune du monde, 60 % des ressources solaires mondiales, 60 % des terres arables non cultivées et d’importantes réserves de minéraux verts, l’Afrique est prête à transformer ces atouts en bénéfices tangibles pour ses habitants. Ainsi, des partenariats stratégiques, des investissements ciblés et des actions concrètes sont nécessaires pour réaliser ce potentiel.

Par ailleurs, le secteur privé de l’Italie et de l’Afrique encourage l’établissement d’une collaboration mutuellement avantageuse pour une transformation économique inclusive. Il identifie des secteurs clés tels que l’agriculture, la mode, la pharmacie, l’automobile, la technologie et l’énergie comme des domaines de niche pour cette coopération.

Exploration des opportunités de partenariat économique inclusif entre l'Afrique et l'Italie, mettant en lumière les secteurs clés De plus, il est également crucial de rectifier les perceptions erronées concernant les risques associés à l’Afrique. Par exemple, le groupe SACE a augmenté son exposition à l’Afrique par plus de six fois au cours de la dernière décennie. La solidarité appelle donc à combattre le surendettement, à financer la réduction des inégalités croissantes et à répondre aux chocs climatiques.

Enfin, le dialogue d’aujourd’hui marque un pas en avant vers la consolidation des relations économiques entre l’Italie et l’Afrique, avec un accent sur le développement durable et l’inclusion économique.

Afrique : Terre d’investissements et d’opportunités illimitées

Dans une déclaration récente, Claver Gatete, secrétaire exécutif de la Commission économique pour l’Afrique (ECA), a mis en lumière le potentiel commercial inexploré de l’Afrique, en présentant le Zimbabwe, la Guinée et l’Angola comme des exemples éloquents des opportunités disponibles sur le continent. “Nous n’avons présenté que trois pays, ceci n’est qu’un aperçu de toutes les opportunités qui se présentent en Afrique. Lorsqu’il s’agit d’investir en Afrique, il n’y a aucune limite,” a-t-il affirmé.

L’accent est mis sur la volonté de l’ECA de démontrer au monde entier le potentiel commercial de l’Afrique. Les investissements à long terme sont désormais possibles, notamment grâce à la Zone de libre-échange continentale africaine (AfCFTA), qui vise à renforcer l’intégration économique du continent. “Notre travail consiste à aider les pays africains à mettre en œuvre la ZLECAf et garantir que tous les Africains puissent bénéficier et ajouter de la valeur sur le continent,” a souligné Gatete lors du AIM Congress 2024.

Gatete a également identifié plusieurs secteurs clés nécessitant des investissements significatifs pour stimuler la croissance économique et le développement durable en Afrique. Parmi ces secteurs, on trouve les minéraux, l’agriculture, l’élevage, les engrais, l’énergie, ainsi que le pétrole et le gaz. Il a souligné l’importance de réduire les risques et de créer un environnement favorable pour encourager le secteur privé à investir massivement.

Cette initiative de l’ECA est une invitation ouverte aux investisseurs du monde entier à considérer l’Afrique non seulement comme un marché émergent, mais aussi comme un partenaire commercial stratégique avec un potentiel illimité. Avec des politiques adéquates et un soutien continu, l’Afrique pourrait bien devenir le prochain grand épicentre de l’investissement mondial.

Brésil et Finlande : Vers une lutte commune contre la pauvreté

Dans le cadre de la réunion ministérielle de l’Organisation de Coopération et de Développement Économiques (OCDE), une rencontre significative a eu lieu entre le ministre brésilien Mauro Vieira et son homologue finlandais du Commerce extérieur et du Développement, Ville Tavio. Cette réunion a été l’occasion d’aborder des sujets d’importance capitale pour les relations bilatérales et multilatérales.

Les discussions ont principalement porté sur les investissements conséquents, s’élevant à près de 1,5 milliard de dollars, ainsi que sur les avancées des négociations de l’accord entre le MERCOSUR et l’Union Européenne. Ces échanges ont mis en lumière l’importance de la coopération économique et le potentiel de croissance mutuelle.

Par ailleurs, le ministre Vieira a mis en exergue le soutien indéfectible de l’Argentine à l’Alliance mondiale contre la faim et la pauvreté, initiative prioritaire sous la présidence argentine du G20. Cette alliance vise à mobiliser des ressources et des efforts internationaux pour éradiquer ces fléaux qui touchent des millions de personnes à travers le monde.

En 2023, les échanges commerciaux entre le Brésil et la Finlande ont atteint un volume impressionnant de 1,4 milliard de dollars, témoignant de la force du partenariat économique. Le Brésil a exporté pour 578 millions de dollars de marchandises, tandis que les importations se sont élevées à 821 millions de dollars, confirmant ainsi la position de la Finlande en tant que partenaire commercial majeur de l’Amérique latine.

Cette rencontre entre les deux ministres est un pas de plus vers un avenir où la coopération économique et la solidarité internationale jouent un rôle prépondérant dans la construction d’un monde plus prospère et équitable.

CEDEAO : Cap sur l’innovation en prévention des crises

Dans une démarche proactive, la Commission de la CEDEAO a initié un dialogue stratégique avec ses alliés pour consolider les synergies en matière d’innovation dans le domaine de la prévention des crises en Afrique de l’Ouest.

Partenariats stratégiques : vers une Afrique de l’Ouest plus sûre

Le 2 mai 2024, sous l’égide de SEM Damtien L. Tchintchibidja, Vice-président de la Commission, une délégation s’est rendue à Washington, DC, pour une série de rencontres du 2 au 6 avril 2024. L’objectif était de catalyser des alliances essentielles pour l’amélioration des systèmes d’alerte et de réaction rapide au sein de l’espace CEDEAO.

La mission avait pour but premier d’établir un partenariat avec des acteurs majeurs afin de promouvoir une montée en compétence dans le cadre de la prévention et de l’intervention immédiate, tout en accentuant la protection des populations. Dans cette perspective, nous envisageons une coopération avec l’institut renommé de Georgetown pour les Femmes, la Paix et la Sécurité (GIWPS), en nous appuyant sur leur expertise et leur riche historique dans le domaine de l’éducation. Cela permettra d’offrir une formation spécialisée et adaptée aux besoins des centres nationaux et des acteurs du réseau de veille et d’intervention.

Dialogue transatlantique pour la prévention des crises : table ronde pour la résilience ouest-africaine

Lors de cette mission de sensibilisation, la délégation de la CEDEAO a co-organisé un colloque intitulé « Édifier la paix et la résilience en Afrique de l’Ouest », rassemblant étudiants, enseignants et décideurs du gouvernement américain. Ce forum a également  vu la participation de membres éminents de la diplomatie, du milieu académique, d’ONG, de think tanks, d’instituts de recherche et d’organismes gouvernementaux américains, y compris le Centre africain pour les études stratégiques.

Par ailleurs, des entretiens bilatéraux ont été menés avec des partenaires stratégiques à Washington, DC. Notamment, le Vice-président Tchintchibidja a eu un échange avec le sous-secrétaire d’État adjoint pour l’Afrique de l’Ouest, M. Michael Heath, pour partager les avancées concernant l’établissement de dispositifs nationaux de veille et d’intervention, initialement soutenus par le Département d’État via le projet EWARP. Il a également rencontré le Dr Monde Muyangwa, administrateur adjoint du Bureau pour l’Afrique de l’USAID, pour explorer des pistes de coopération futures, s’inscrivant dans la continuité des succès précédemment obtenus entre la CEDEAO et l’USAID.

 

 

 

L’Éthiopie réaffirme son engagement envers la ZLECAf

Dans un geste diplomatique significatif, l’ambassadeur d’Éthiopie au Ghana, Son Excellence Teferi Fikre Gossaye, a effectué une visite de courtoisie à Son Excellence Wamkele Mene, secrétaire général du  ZLECAf . La réunion avait pour objectif principal de discuter des contributions récentes de l’Éthiopie à la Zone de Libre-Échange Continentale Africaine (ZLECAf).

En effet, L’ambassadeur Gossaye a présenté et discuté de l’offre tarifaire de l’Éthiopie, qui a été chaleureusement accueillie et approuvée par les chefs d’État et de gouvernement des pays membres de l’Union Africaine lors de leur sommet en février. Cette approbation marque une étape importante pour l’Éthiopie dans le cadre de son intégration économique régionale.

Par ailleurs, renouvelant l’engagement de l’Éthiopie envers la ZLECAf, l’ambassadeur a souligné le rôle crucial que jouera l’accord dans l’accélération du développement économique de l’Afrique. La ZLECAf sert de moteur clé pour stimuler la croissance économique, elle augmente également le commerce intra-africain et renforce la résilience économique du continent face aux chocs externes.

En somme, La visite de l’ambassadeur Gossaye et les discussions qui en ont découlé sont un témoignage de la volonté de l’Éthiopie de travailler main dans la main avec ses partenaires africains pour réaliser la vision d’une Afrique prospère et intégrée.

Il faut noter que La Zone de Libre-Échange Continentale Africaine (ZLECAf) représente une avancée majeure pour le continent africain.

Intégration régionale en Afrique : Un nouveau chapitre à Kasane

Kasane, Botswana – La Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) se trouve actuellement au premier plan d’un événement d’envergure internationale, l’“Atelier de Haut Niveau sur l’Intégration Régionale”. Ce rassemblement prestigieux, qui se déroule du 28 au 30 avril 2024, est le théâtre de discussions cruciales sur le thème “43 ans d’Intégration Régionale : Où en sommes-nous et perspectives d’avenir ?”.

Un objectif commun pour l’Afrique

D’emblée, l’atelier s’est donné pour mission de parvenir à une compréhension plus approfondie et à une collaboration renforcée, afin de propulser l’Agenda d’Intégration Régionale de la Communauté de Développement de l’Afrique Australe (SADC) vers de nouveaux horizons.

La CEDEAO se trouve au premier plan d’un événement d’envergure internationale, l’“Atelier de Haut Niveau sur l’Intégration Régionale”.Les acteurs clés de l’intégration

Par ailleurs, les participants, parmi lesquels figurent des hauts fonctionnaires de la SADC, de l’Union Africaine, de la Commission Économique pour l’Afrique (CEA), de la CEDEAO et de la Banque Mondiale, s’attellent à une mission quadruple :

  1. Évaluer l’importance et les progrès de l’agenda d’intégration de la SADC et envisager les futures étapes.
  2. Proposer des réformes politiques et des améliorations réglementaires et institutionnelles pour consolider la coopération régionale.
  3. Identifier des projets prioritaires et des collaborations pour stimuler l’intégration régionale et le développement durable.
  4. Documenter les opportunités, les défis, les enseignements et les bonnes pratiques en matière d’intégration régionale.

La CEDEAO : Un modèle d’expérience

En outre, la présence de la CEDEAO est d’une importance capitale, offrant à la SADC une occasion unique de bénéficier de l’expérience de la CEDEAO en matière d’intégration régionale, expérience qui pourrait s’avérer cruciale pour renforcer les initiatives de la SADC.

Enfin, la délégation de la CEDEAO est menée par l’éminent Ambassadeur Francis OKE, Représentant permanent auprès de l’Union africaine, et M. Albert SIAW-BOATENG, Directeur de la libre circulation des personnes et de la migration, représentant S.E. Dr. Alieu Omar TOURAY, Président de la Commission de la CEDEAO, et Mme Massandjé TOURE-LITSE, Commissaire aux affaires économiques et à l’agriculture.

En somme, cet atelier est un jalon significatif dans le parcours de l’intégration régionale, marquant à la fois une rétrospective des 43 années écoulées et une projection vers un avenir prometteur d’unité et de prospérité partagée.

CEDEAO: Mobilisation pour la Gouvernance et la Sécurité

Dans une démarche proactive, la Commission de la CEDEAO orchestre une session de réflexion de deux jours, du 29 au 30 Avril 2024, à Abidjan, Côte d’Ivoire. Cette initiative stratégique vise à évaluer et renforcer les mécanismes de gouvernance, de paix et de sécurité dans la région.

Enjeux critiques et délibérations sur la gouvernance et de sécurité en Afrique

Ensuite, les discussions se concentreront sur plusieurs problématiques cruciales : la recrudescence des coups d’État, les reculs démocratiques, la baisse de l’engagement politique, l’escalade de la violence politique, et les répercussions du chômage des jeunes. Ces sujets, au cœur des préoccupations de la Commission, appellent à des solutions innovantes pour encourager la stabilité et la démocratie.

Engagements et ouverture officielle

Par ailleurs, lors de l’inauguration, S.E. l’Ambassadeur Abdel-Fatau Musah a réitéré l’engagement de la Commission à collaborer étroitement avec le Conseil des Sages pour adresser ces crises. L’ex-Président nigérian, Son Excellence Goodluck Ebele Jonathan, a souligné l’importance du soutien continu du Conseil par la Commission.

Des messages de soutien ont été également  exprimés par les représentants du GiZ et de l’Union Européenne. La présence des experts régionaux et des représentants du Président de la Commission témoigne de l’importance accordée à cette session.

Finalement, le Conseil des Sages, fort de son expérience et de sa sagesse, joue un rôle déterminant dans l’analyse des enjeux régionaux et dans la formulation de recommandations éclairées, contribuant ainsi à façonner un avenir plus pacifique et sécurisé pour l’Afrique de l’Ouest.

Fact-checking en Afrique : l’aube d’une ère de vérité

Dans l’enceinte prestigieuse de Rabat, la capitale marocaine, s’est achevé le séminaire de haute importance organisé par la Fédération Atlantique des Agences de Presse Africaines (FAAPA). Ce vendredi 26 avril 2024, sous un ciel clément, la cérémonie de clôture a été marquée par la distribution des certificats aux participants par M. Fouad Arif, Président émérite de la FAAPA.

Inauguration du Réseau des journalistes Fact-Checkers africains

L’établissement du Réseau des Journalistes Fact-Checkers des agences de presse africaines (RJF-FAAFA) a couronné les assises de ce séminaire, une initiative que l’on a saluée comme une obligation éthique face à la prolifération des informations fallacieuses.

M. Arif, également Directeur Général de la MAP, a exprimé sa gratitude envers les formateurs et les délégués pour leur engagement envers la vérité, qui a mené à la fondation de ce réseau essentiel. La FAAPA, consciente de l’impact des fausses nouvelles, réaffirme son engagement à préserver l’intégrité journalistique.

Durant cinq jours, des représentants de 25 nations africaines se sont aussi immergés dans l’apprentissage des méthodes et techniques de vérification des faits, enrichissant leur savoir-faire journalistique et partageant leurs expériences diverses.

Consolidation des Compétences en Fact-Checking

Par ailleurs, le RJF-FAAPA, sous la houlette de M. Jean Bedel, entend renforcer la pratique du fact-checking au sein des rédactions africaines, un gage de qualité et de responsabilité.

M. Bedel a profité de cette occasion pour exprimer sa reconnaissance envers ses pairs et a souligné l’importance de l’unité et de la collaboration pour atteindre les objectifs communs du réseau.

Le séminaire a bénéficié du soutien de partenaires de renom, notamment la Bank Of Africa et Royal Air Maroc, soulignant l’importance de la coopération intersectorielle pour le succès de telles initiatives.

En résumé, le séminaire de la FAAPA a posé les jalons d’une ère nouvelle où le fact-checking devient un pilier central du journalisme africain, promettant un avenir où l’information est synonyme de fiabilité et de transparence.

L’acte de fraternité ivoirienne : le retour des âmes errantes

La République de Côte d’Ivoire, dans un élan de fraternité, annonce le retour imminent de 55 000 âmes burkinabè sur leur terre natale dès juin 2024. Par conséquent, cette noble décision, proclamée par l’éminent ministre de l’Intérieur, Vagondo Diomandé, est un reflet de la solidarité indéfectible envers le Burkina Faso. En effet, ce dernier avait, en des temps tumultueux, ouvert ses bras à une marée humaine ivoirienne, fuyant les affres de la discorde politique de 2002.

En l’an de grâce 2002, le Burkina Faso s’était mué en havre de paix pour plus de 360 000 réfugiés ivoiriens, échappant aux griffes d’une guerre civile dévastatrice. De ce fait, cet acte de générosité et d’accueil chaleureux demeure gravé dans la mémoire collective ivoirienne. Aujourd’hui, en orchestrant le retour des réfugiés burkinabè, la Côte d’Ivoire désire manifester sa gratitude éternelle et, par la même occasion, tisser des liens de coopération encore plus solides entre les deux patries sœurs.

Depuis 2015, le Burkina Faso se trouve aux prises avec une crise sécuritaire sans précédent, exacerbée par des assauts djihadistes incessants. Ainsi, des milliers d’individus, dépossédés de leur quiétude, ont dû quitter précipitamment leurs demeures, cherchant asile au-delà de leurs frontières, y compris en Côte d’Ivoire. Par ailleurs, l’existence précaire au sein des camps de réfugiés suscite chez beaucoup le désir ardent de regagner leur patrie, dès lors que les circonstances le permettront.

Le processus de rapatriement des réfugiés burkinabè s’effectuera dans un cadre concerté et sécurisé, en étroite collaboration avec les autorités du Burkina Faso et les organismes internationaux. En outre, un dispositif d’accompagnement sera mis en place pour assurer une réinsertion harmonieuse dans leur pays d’origine, avec un accent particulier sur l’accès à l’éducation, aux soins médicaux et au logement décent.

L’Afrique à l’avant-garde de la transition durable

Dans un monde en quête de durabilité, l’Afrique se positionne comme un acteur clé de la transition mondiale. À l’occasion du lancement du Rapport Économique sur l’Afrique 2024, des figures éminentes telles que l’économiste en chef Hanan Morsy, Claver Gatete, et le Dr Anthony Maruping, ont uni leurs forces pour souligner le potentiel transformateur du continent.

Le rapport, qui a été dévoilé lors du Forum pour le développement durable en Afrique de 2024 (2024ARFSD), met en lumière la jeunesse dynamique de l’Afrique, ses terres fertiles, ses ressources en énergies renouvelables, ses minéraux abondants et les technologies émergentes comme des leviers de changement. Hanan Morsy, porte-parole de cette vision, insiste sur l’urgence d’exploiter ces atouts pour façonner une transition durable à l’échelle planétaire.

L’appel à la mise en œuvre des recommandations du Rapport Économique sur l’Afrique (ERA) est pressant. “Il n’y a pas de temps à perdre,” déclare Morsy. L’approche conventionnelle est révolue ; une vision transformatrice et prospective est impérative pour maximiser les bénéfices pour le continent et pour le monde.

En somme, l’Afrique est à un carrefour. Avec les bonnes stratégies et un engagement collectif, elle peut non seulement suivre le rythme de la transition durable, mais aussi en devenir le leader. Le rapport 2024ARFSD est un cri de ralliement pour une action immédiate, soulignant que l’heure n’est plus à la réflexion mais à l’action concrète.