Élan financier africain : L’Aube d’une révolution par l’affacturage

Harare, Zimbabwe -. Mme Kanayo Awani, vice-présidente exécutive de la Banque de commerce intra-africaine (Afreximbank), a ouvert le bal avec une allocution qui a su captiver l’auditoire, posant les jalons d’un événement qui promet d’être riche en enseignements.

La Conférence régionale sur l’affacturage à Harare a démarré sur les chapeaux de roues, marquant un tournant décisif

Le Dr. JT Chipika, gouverneur adjoint de la Reserve Bank of Zimbabwe, a chaleureusement accueilli les participants, mettant en exergue l’importance cruciale de l’affacturage dans la croissance économique du continent. “L’Afrique est à l’aube d’une révolution financière, et l’affacturage y jouera un rôle prépondérant,” a-t-il déclaré.

Par ailleurs, La matinée a été rythmée par des interventions de M. Neal Harm, secrétaire général de la FCI, et de M. Nassourou Aminou, directeur régional pour l’Afrique de la FCI, qui ont analysé les tendances actuelles et les défis à relever dans le domaine de l’affacturage. Leurs discours ont également offert des perspectives inédites sur l’évolution de cette industrie.

La session de questions-réponses, animée par M. Frederick Seidu, spécialiste principal au sein de l’Initiative sur le commerce intra-africain d’Afreximbank, a donné lieu à des échanges animés. Les participants ont pu dialoguer avec des experts et approfondir leur compréhension de l’affacturage, un outil de financement commercial de plus en plus prisé.

En somme , cette première journée annonce une suite prometteuse pour la conférence, avec l’espoir d’insuffler un nouvel élan à l’économie africaine par le biais de l’affacturage, vecteur d’opportunités et de développement durable.

Promouvoir l’éducation et l’innovation en Afrique

Lors de l’événement de haut niveau Global Gateway sur l’éducation, qui s’est tenu le 11 avril 2024, Nardos BEKELE-THOMAS, Directeur général de l’Agence de développement de l’Union africaine – Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique (AUDA-NEPAD), a abordé le thème crucial de la préparation de l’enseignement et de la formation professionnelle (EFP) ainsi que de l’enseignement supérieur pour l’avenir.

M. BEKELE-THOMAS a souligné le rôle central de la Commission de l’Éducation, de la Science et de la Technologie de l’Union africaine (CESA) dans la promotion de l’Agenda 2063. Selon elle, la croissance de l’Afrique est intrinsèquement liée à l’énergie et à l’innovation de sa jeunesse dans des secteurs clés. Pour atteindre cet objectif, il est essentiel d’aligner les Plans Nationaux de Développement (PND) sur des compétences tournées vers l’avenir. Cela nécessite une prospective, une planification stratégique et une adaptation cognitive améliorées afin d’intégrer ces compétences de manière transparente dans le tissu de l’éducation et du développement.

Promouvoir l’éducation et l’innovation en Afrique : Le rôle de la CESA et l’Agenda 2063 dans l'avenir de la jeunesse

En amont de cet événement, M. BEKELE-THOMAS a eu le plaisir de rencontrer Jesper Wohlert, directeur du partenariat chez Humana People to People, lors de l’événement de haut niveau EU Global Gateway sur l’éducation. Par ailleurs, cette rencontre promet de renforcer la voix des jeunes dans l’EFTP (éducation et formation technique et professionnelle) et de favoriser des collaborations fructueuses pour l’avenir de l’Afrique.

En somme, l’engagement en faveur de l’éducation et de l’innovation est essentiel pour façonner un avenir prospère pour l’Afrique, et ces discussions de haut niveau sont un pas important vers cet objectif. L’AUDA-NEPAD et ses partenaires continueront de travailler ensemble pour créer un environnement propice à l’apprentissage, à la créativité et à la croissance durable sur le continent africain.

 

Réforme du CETU : Un Pas de Géant vers l’Égalité et l’Accessibilité

Dans un élan de modernisation sans précédent, le Centre d’Études Techniques Urbaines (CETU) a lancé aujourd’hui une série de réformes audacieuses avec le soutien enthousiaste de l’Organisation Internationale du Travail (OIT). Cette initiative marque un tournant décisif dans la quête d’une représentation équilibrée et d’une accessibilité accrue pour les travailleurs.

L’OIT a remis au CETU des équipements de pointe, notamment des ordinateurs portables flambant neufs et des motos, pour faciliter la mise en œuvre de ces réformes. Ces outils ne sont pas seulement un symbole de progrès, mais aussi un moyen concret d’améliorer l’efficacité et la connectivité au sein de l’organisation.

Le CETU inaugure une ère de réformes pour l'égalité des sexes et l'accessibilité, soutenue par l'OIT et symbolisée par partage d'ordinateurs

Un des objectifs clés de cette réforme est d’augmenter la présence féminine dans les postes de direction d’au moins 35 %. Cette initiative vise à briser les plafonds de verre et à promouvoir l’égalité des sexes au sein de la hiérarchie du CETU.

Le CETU s’engage également à ouvrir de nouvelles succursales régionales et à renforcer les existantes. L’objectif est de rendre les services du CETU plus accessibles aux travailleurs, quel que soit leur emplacement, assurant ainsi une couverture plus large et une aide plus immédiate.

Enfin, une réorganisation des départements est prévue pour mieux répondre aux défis actuels et futurs qui affectent les travailleurs. Cette restructuration vise à optimiser les ressources et à adapter les services du CETU aux besoins changeants du marché du travail.

Avec ces mesures progressistes, le CETU se positionne à l’avant-garde de l’innovation sociale, prouvant que le changement est non seulement possible, mais déjà en marche.

Vers une Afrique économiquement unie : Le Dr Ruto et la ZLECAf

Dans une atmosphère empreinte de solidarité et de vision commune pour l’avenir, le Secrétariat de la Zone de Libre-Échange Continentale Africaine (ZLECAf) a accueilli aujourd’hui une cérémonie en l’honneur de Son Excellence le Dr William Samoei Ruto. Dirigée par Son Excellence Wamkele Mene, la rencontre a mis en lumière les aspirations d’un continent prêt à transcender les frontières économiques pour une prospérité partagée.

Engagement pour l'unité économique : le Dr Ruto et la ZLECAf œuvrent pour l'intégration africaine, renforçant le commerce et l'industrie.

Dans son allocution, SE Mene a salué le leadership exemplaire du Dr Ruto, soulignant son engagement indéfectible pour le progrès en Afrique, notamment en matière d’inclusion économique. Il a également mis en avant la position stratégique de l’Afrique, prête à se positionner comme un marché unique compétitif sur la scène mondiale, grâce à des capacités industrielles avancées et une sécurité alimentaire renforcée par la suppression des barrières commerciales pour les produits agricoles de base entre pays africains.

Le président Ruto, dans son discours d’ouverture, a réaffirmé son soutien total à la ZLECAf et a exprimé la volonté du Kenya de s’intégrer pleinement dans le secteur financier africain. Cette démarche vise à stimuler le commerce intra-africain et à accélérer la mise en œuvre des initiatives de développement politique et de recherche.

Cette rencontre marque un pas de plus vers la réalisation d’une vision commune : celle d’une Afrique unie économiquement, capable de nourrir ses citoyens et de s’élever en tant que force majeure sur l’échiquier économique mondial.

Une vision unifiée pour la jeunesse africaine

Dans un élan de collaboration transcontinentale, une rencontre de haut niveau a eu lieu entre Nardos Bekele-Thomas, directeur général de l’Agence de développement de l’Union africaine – Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique (AUDA-NEPAD), et SEM Kamel Deguiche, Ministre de la Jeunesse et des Sports. Cette réunion, caractérisée par son dynamisme et sa richesse en échanges, a permis de jeter les bases d’une vision partagée visant à dynamiser et enrichir la jeunesse africaine.

l'engagement des leaders africains à créer un environnement propice à l'épanouissement des talents et des compétences de la jeunesseUn engagement commun pour l’avenir de la jeunesse

En effet, l’objectif principal de cette rencontre était de renforcer les capacités de la jeunesse africaine, de soutenir son esprit d’entreprise et de promouvoir son intégration active dans le secteur public. Les discussions ont mis en lumière l’importance de l’entrepreneuriat comme moteur de développement économique et social sur le continent.

Des programmes innovants pour catalyser le changement

Par ailleurs, les programmes Energize Africa et SIFA, chapeautés par l’AUDA-NEPAD, ont été présentés comme des initiatives clés pour concrétiser cette vision. Ces programmes visent à offrir un soutien substantiel aux jeunes entrepreneurs africains, en leur fournissant les outils et les ressources nécessaires pour transformer leurs idées en entreprises prospères et durables.

Vers une synergie africaine

Cette rencontre est un pas de plus vers la réalisation d’une synergie africaine où la jeunesse est au cœur du développement. Elle souligne également l’engagement des leaders africains à créer un environnement propice à l’épanouissement des talents et des compétences de la jeunesse, essentiels pour l’avenir du continent.

En somme, l’interaction entre Nardos Bekele-Thomas et SEM Kamel Deguiche incarne l’espoir et l’ambition d’une Afrique résolument tournée vers l’innovation et la prospérité, portée par la force et la créativité de sa jeunesse.

Bruxelles: l’OIF au cœur du défi des compétences de demain

Quelles sont les compétences nécessaires pour réussir dans un monde en pleine mutation ? C’est la question qui a réuni plus de 300 experts, décideurs et praticiens au Sommet sur les compétences de l’OCDE, les 21 et 22 février 2024, au Palais des Académies, à Bruxelles. L’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) y a participé activement, en apportant sa vision et son expérience.

L’OIF, un acteur engagé pour les compétences de demain

En effet, le sommet, placé sous le thème Compétences de demain : construire des ponts vers de nouvelles opportunités, a permis de faire le point sur les dernières analyses de l’OCDE en matière de compétences pour le futur. Il a également été l’occasion d’échanger sur les bonnes pratiques et les innovations dans les domaines de l’éducation, de la formation, de l’emploi et du développement.

L’ambassadeur Mamadou Bamba Hanne, représentant de l’OIF auprès de l’Union européenne, a dirigé une forte délégation représentant l’OIF. Il était accompagné de Mme Mona Laroussi, directrice de l’Institut de la Francophonie pour l’éducation et la formation (IFEF) et de Mme Florence Brillouin, directrice de la Francophonie économique et numérique (DFEN).

Mme Mona Laroussi, une experte de la francophonie au sommet de l’OCDE

Lors de la séance plénière d’ouverture, le 22 février, Mme Mona Laroussi a livré un exposé passionnant sur l’influence des transformations sociétales sur les compétences futures. Elle a par ailleurs plaidé pour une approche holistique et inclusive du système de compétences, qui prenne en compte les besoins et les aspirations des individus, des communautés et des sociétés. Elle a également mis en avant le rôle de la Francophonie, qui œuvre pour la promotion de la diversité culturelle et linguistique, le renforcement de la coopération éducative et le développement des compétences numériques.

Un appel à l’action collective pour repenser le système de compétences

En outre, Le sommet a réuni des personnalités de haut niveau, dont le Premier ministre de la Belgique, M. Alexander De Croo, le secrétaire général de l’OCDE, M. Mathias Cormann et le Commissaire européen à l’emploi et aux droits sociaux, M. Nicolas Schmit. Ils ont souligné l’urgence de se préparer aux défis du futur, dans un contexte de transition numérique et de mutations technologiques, socio-économiques et environnementales accélérées. Ils ont aussi appelé à une action collective et coordonnée impliquant tous les acteurs concernés pour repenser et adapter le système de compétences.