L’opposant Gabriel Agbéyomé Kodjo et plusieurs de ses compagnons ont été libérés. Ils sont libres(presque) et sont actuellement chez eux. Que s’est-il passé pendant leur détention et quelles sont les conditions de leur libération? Voici des éléments de réponse de RFI.
L’opposant avait été arrêté mardi à son domicile. Il a été remis en liberté sous contrôle judiciaire après avoir été inculpé selon son avocat pour atteinte à la sûreté de l’Etat, trouble aggravé à l’ordre public et diffusion de fausses nouvelles. Trois autres personnes sont inculpés de complicité des mêmes chefs.
Ce fut une bien longue journée pour Fulbert Sassou Attisso, coordonateur général de la Dynamique Kpodzro et Brigitte Kafui Adjamagbo-Johnson, porte-parole de la Dynamique, arrivés vendredi pour signer les procès-verbaux au service central des renseignements et d’investigations criminelles de la gendarmerie, mais ils n’en ressortaient plus…
À la tombée de la nuit, l’information selon laquelle Gabriel Agbéyomé Kodjo, Brigitte Kafui Adjamagbo-Johnson, Fulbert Sassou Attisso ainsi que Marc Mondji assistant de Monseigneur Kpodzro sont conduits au parquet se répand comme une traînée de poudre… L’attente dure… Une nouvelle fois, audition devant le procureur de la République puis chez le juge d’instruction.
Quatre conditions
Ce dernier leur accorde -tard dans la nuit-, la liberté sous contrôle judiciaire assortie de quatre conditions : obligation de déférer aux différentes convocations aussitôt qu’il en sera requis, interdiction de quitter le territoire sans autorisation, interdiction de faire toute déclaration tendant à la remise en cause des résultats du dernier scrutin présidentiel du 22 février 2020 et interdiction de tout propos, déclaration ou attitude tendant à remettre en cause et à saper l’ordre constitutionnel et institutionnel existant.
Avec RFI