L’extrême pauvreté guette 39 millions d’Africains d’ici 2021 (étude)

La Covid-19, les conflits et le changement climatique ont été identifiés comme les facteurs de risque pour les communautés les plus vulnérables lors de la 4e édition du Forum pour la résilience en Afrique.Ouvert mardi dernier, le Forum pour la résilience en Afrique prend fin ce jeudi. L’évènement phare de la Banque africaine de développement (Bad) a réuni par visioconférence les gouvernements, la société civile, le secteur privé et les partenaires internationaux.

Durant les échanges, Amadou Hott, le ministre sénégalais de l’Économie, de la Planification et de la Coopération, a présenté « plusieurs réussites de son pays » dans la voie du développement : « Le Sénégal a adopté un cadre juridique prévoyant des partenariats public-privé souples et sûrs. La crise (de la Covid-19) nous rappelle la nécessité de réagencer nos priorités, de renforcer la protection sociale de nos populations et d’établir un développement plus endogène ».

Akinwumi Adesina, le président de la Bad, « a mis en évidence les travaux entrepris par l’institution en faveur des financements climatiques et de projets verts majeurs, dont le programme d’énergie solaire Desert to Power doté de 20 milliards de dollars pour fournir de l’énergie propre à 250 millions de personnes dans 11 pays du Sahel ».

Dans son allocution, le Nigérian a constaté que « dans toute l’Afrique, les dépenses croissantes en matière de défense et de sécurité prennent de plus en plus la place du financement du développement des services essentiels, tels que l’éducation, la santé, l’eau, l’assainissement et les logements abordables ».

A en croire M. Adesina, ce choix des gouvernants « compromet la résilience nécessaire dans le long terme qui permet de mieux rebondir » alors que « les défis multiformes de cette pandémie, l’insécurité et le changement climatique continuent d’avoir un impact particulièrement fort sur les jeunes hommes, les femmes et les enfants ». 

À l’avenir, a affirmé le président de la Bad, la Banque travaillera en étroite collaboration avec ses pays membres régionaux sur le dossier des obligations indexées sur la sécurité dans le but de traiter les causes profondes de l’insécurité et de protéger les investissements ainsi que les moyens de subsistance.

Pour sa part, Moussa Faki Mahamat, le président de la Commission de l’Union africaine (UA), a soutenu que « la richesse des ressources naturelles et la solidarité historique du continent pourraient jeter les bases de sa résilience » à condition de tirer les enseignements de la crise sanitaire mondiale qui a mis à nu « les vulnérabilités » de l’Afrique qui a plus que jamais besoin d’ « une nouvelle vision ».

A travers le Forum de cette année, la Banque africaine de développement vise la dissémination de sa toute nouvelle stratégie en matière de lutte contre la fragilité et de renforcement de la résilience en Afrique pour la période 2022-2026.

Société et politique au menu de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais, parvenus jeudi à APA, traitent d’une diversité de sujets dominés par les faits de société et les élections locales du 23 janvier 2022.L’AS note un rebondissement dans l’affaire de trafic de passeports diplomatiques avec Djadji Condé, l’un des cerveaux, qui vient d’être « enfoncé par une nouvelle plainte ».

Commentant ces nombreuses histoires de trafics, des certificats de nationalité en passant par les « procès fictifs » jusqu’à l’affaire des passeports diplomatiques, Libération souligne qu’il s’agit là de « la saga des faussaires à col blanc ».

L’Observateur publie une « enquête sur le phénomène des femmes qui ont deux maris » au Sénégal. C’est une « arme pour empoisonner la vie de son ex », selon le journal qui titre en même temps « sur le suspense haletant des investitures à Benno », la coalition présidentielle, pour les élections locales.

« Face aux multiples variantes », Macky Sall demeure « la constante », indique ce quotidien. Face à tout cela, note WalfQuotidien, se dessine « le sort incertain des néo-convertis ».

Mais avant cela, L’Observateur informe que les listes électorales seront « publiées ce jeudi, le contentieux ouvert demain ». Dans ce cadre, la Caisse des Dépôts et de Consignation (CDC) « va recevoir les cautions du 1er au 30 octobre 2021 », note Vox Populi avant de s’exclamer : « Candidats, à vos chéquiers ! »

Sud Quotidien, de son côté, s’intéresse aux événements meurtriers de mars dernier et s’interroge sur « une enquête au point mort ». EnQuête se fait l’écho des Sénégalais décédés à l’étranger se heurtant au « casse-tête des rapatriements ».

Le corps de l’ancien basketteur, Ibrahima Niang, mort depuis le 7 septembre, « est toujours coincé à San Antonio », aux Etats-Unis. Pourtant, tous les « 2, 3 jours, des corps sont rapatriés grâce à nos soins », précise Amadou Gaye du ministère des Affaires étrangères.

Sur un autre sujet, EnQuête fait savoir qu’une étude sur les compétences techniques réalisée par l’Université Gaston-Berger de Saint-Louis (Nord) montre que « seuls 13,7 % de travailleurs sont qualifiés ».

« Les grandes écoles sénégalaises forment des diplômés partiellement employables », relève Vox Populi dans cette enquête. Et d’ajouter que « les formations dispensées ne permettent donc pas aux diplômés, une fois sur le marché du travail, de pouvoir répondre aux (besoins) des entreprises ».

Guinée Bissau : Mahamat Saleh Annadif invite la classe politique au dialogue

Le chef du Bureau des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel (Unowas, sigle en anglais), qui a bouclé aujourd’hui une visite de deux jours à Bissau, estiment que les acteurs politiques doivent se mobiliser pour la consolidation de la paix et pour le développement.Il y a moins d’un an, Umaro Sissoco Embaló a été porté à la tête de la Guinée-Bissau. Un pays lusophone de l’Afrique de l’Ouest où les militaires se sont maintes fois emparés du pouvoir.

Cette démocratie est donc en construction. Pour s’assurer que le pays est sur la bonne voie, Mahamat Saleh Annadif,  le Représentant spécial du Secrétaire Général des Nations Unies en Afrique de l’Ouest et au Sahel, s’est rendu à Bissau, la capitale.

Au cours de son séjour, l’ancien chef de la diplomatie tchadienne « a eu une série de rencontres avec les autorités bissau-guinéennes », renseigne un communiqué de l’Unowas. En effet, M. Annadif a été reçu en audience par le président Umaro Sissoco Embaló avant de s’entretenir avec le Premier ministre, Nuno Gomes Nabiam, la ministre des Affaires étrangères et des Communautés, Suzi Carla Barbosa et le président de l’Assemblée nationale, Cipriano Cassama.

Le chef du Bureau des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel a également discuté avec « les principaux partis politiques représentés au parlement ». Ces échanges ont permis à Mahamat Saleh Annadif de plaider pour le renforcement du « consensus national ». Pour lui, « il est vital que les acteurs politiques continuent de se parler pour mieux ancrer leur pays dans la paix et la stabilité ».

Covid-19: la Côte d’Ivoire franchit la barre des 2 millions de doses administrées

La Côte d’Ivoire, où la pandémie de Covid-19, connaît un regain ces dernières semaines, a franchi la barre des 2 millions de doses de vaccins administrées à la date du 28 septembre 2021.

« Le 28 septembre, 46 168 doses de vaccin ont été administrées soit un total de 2 082 137 doses du 1er mars au 28 septembre » 2021, précise une note du ministère de la Santé, de l’hygiène publique et de la Couverture maladie universelle. 

Le ministère a enregistré le 29 septembre 2021, 118 nouveaux cas de Covid-19 sur 3 854 échantillons prélevés soit 3,1 % de cas positifs, 132 guéris et 10 décès.

La Côte d’Ivoire compte, à la date du 29 septembre 2021, 60 138 cas confirmés dont 57 849 personnes guéries, 621 décès et 1 668 cas actifs.

La vaccination contre la Covid-19 est gratuite et volontaire. Toutes les personnes de plus de 18 ans ont invités à se faire vacciner dans les centres de vaccination du pays.  

Grand-Bassam: plus de 500 personnes dépistées lors de la Journée mondiale du coeur

Plus de 500 personnes ont été dépistées de l’hypertension artérielle, du diabète et des maladies cardiaques, à l’occasion de la 13e édition de la Journée mondiale du coeur, célébrée mercredi officiellement à Grand-Bassam, au Sud-est d’Abidjan.

L’édition 2021 de la Journée mondiale du cœur, abritée par la ville historique de Grand-Bassam, était organisée par le Programme national de lutte contre les maladies métaboliques avec plusieurs partenaires dont le géant agroalimentaire Nestlé.  

Des séances gratuites de dépistage de l’hypertension artérielle, du diabète, de l’obésité, de la cardiopathie ont eu lieu dans des quartiers et villages de Grand-Bassam, notamment à Carrefour jeunesse, au quartier France et à Vitré.

Chaque année, à cette même période, le ministère de la Santé, de l’hygiène publique et de la couverture maladie universelle, sensibilise les populations sur les maladies cardiovasculaires. Cette activité a été également meublée par une séance de fitness avec des élèves. 

Le directeur de Cabinet Dr Charles Koffi Aka, représentant le ministère de la Santé, de l’hygiène publique et de la couverture maladie universelle a appelé les décideurs, le secteur privé ainsi que la société civile à une meilleure implication dans les actions de prévention et de prise en charge des maladies cardiovasculaires.

Selon l’Organisation mondiale de la santé, les maladies cardiovasculaires sont la première cause de mortalité dans le monde. On estime à 17,5 millions le nombre de décès, soit 31% de la mortalité sur la planète en 2012 et 82% se produisent dans les pays à revenus intermédiaires.

D’ici 2030, près de 23 millions de personnes mourront de maladies cardiovasculaires, principalement des cardiopathies telles que les crises cardiaques et les AVC. Une personne sur 10 dont l’âge est compris entre 30 et 70 ans décédera d’une maladie cardiovasculaire. 

Pour faire face à ce défi, l’Etat de Côte d’Ivoire s’est doté d’une politique nationale de lutte contre les maladies non transmissibles. Le pays subventionne des traitements médicamenteux de maladies cardiovasculaires et des cardiopathies nécessitant un appareil. 

La Côte d’Ivoire dispose de neuf unités mobiles polyvalents pour le dépistage et la prise en charge précoce des maladies, surtout les maladies non transmissibles en milieu rural, afin de toucher toutes les populations.

Un deuxième institut de cardiologie est en construction à Bouaké, la métropole du centre ivoirien. Le directeur de Cabinet invite les populations à arrêter le tabagisme, réduire le stress en se relaxant et en prenant du repos. 

Dr Charles Koffi Aka a recommandé aux populations la pratique du sport et l’adoption d’un comportement sain, à savoir mesurer régulièrement sa pression artérielle, connaître son taux de cholestérol, varier les fruits et légumes, doser sa consommation de sucre et manger sainement. 

Il a appelé par ailleurs les populations à respecter les mesures barrières relatives à la Covid-19 et à se faire vacciner, tout en soulignant que les cardiopathies sont des facteurs de co-morbidité. La Côte d’Ivoire a franchi mardi la barre de 2 millions de vaccinés. 

Le directeur général de Nestlé Côte d’Ivoire, Thomas Caso, a relevé que son entreprise, soucieuse du bien-être des populations, a amélioré le profil nutritionnel de leurs produits, en particulier le bouillon Maggi.

« Depuis 2020, Maggi Tablette Light a été mis sur le marché avec une teneur réduite en sel, de l’ordre de 15% et l’addition de sel de potasium comme substitut pour conserver le bon goût », a-t-il renseigné.

Les maladies cardiovasculaires sont la première cause de décès dans le monde. En Afrique, 1 million de décès sont recensés par an. En Côte d’Ivoire, l’hypertension artérielle est la maladie cardiovasculaire la plus répandue. 

Les principaux facteurs de risques sont de nature comportementale et peuvent être prévenus : le tabagisme, le diabète, l’hypertension artérielle et l’obésité. Le thème de cette journée est « Prends soin de ton coeur ». 

Électricité en Côte d’Ivoire: un portail de géolocalisation des travaux BTP annoncé

La Compagnie ivoirienne d’électricité (CIE) envisage d’ouvrir un Guichet pour les travaux BTP, sous forme de portail, d’ici fin 2021, afin d’éviter le piochage de ses câbles électriques dans l’emprise des travaux, grâce à un réseau géo référencé et cartographié.

« Nous sommes en train de mettre en place un guichet pour les travaux BTP, un portail informatique, à travers lequel toutes les entreprises BTP qui veulent faire des travaux » auront la possibilité de consulter le plan cartographié du réseau, selon M. Jean Thomas Bidia, sous-directeur chargé du Système d’information géographique (SIG) de la CIE.    

Dans un stand de la compagnie, à l’occasion du 5e Salon international de la géomatique, à la Caistab à Abidjan, les 22, 23 et 24 septembre 2021, M. Bidia renseignait les participants sur les enjeux d’un réseau géo référencé et cartographié.    

Aujourd’hui, renseignera-t-il, pour anticiper sur les problèmes de piochage des câbles électriques, la société est représentée au Guichet unique de la construction du ministère, où elle voit si son réseau sera impacté par les projets d’infrastructures.   

Quand on veut construire, on fait des travaux de terrassement et on peut piocher des câbles, c’est pourquoi la compagnie met en place ce portail pour les travaux BTP, a justifié M. Bidia.     

Les entreprises et les particuliers pourront désormais consulter ce portail géo référencé avant de commencer leurs travaux pour voir s’il y a des réseaux qui sont dans l’emprise de ces travaux, a-t-il poursuivi, indiquant que « ce portail sera mis en oeuvre avant la fin de l’année ».     

« Aujourd’hui, à Abidjan, on est à 84% de réseau géo référencé et cartographié, et d’ici un mois, on va boucler tout le réseau d’Abidjan », a fait savoir M. Thomas Bidia. 

Au niveau de l’intérieur, « on est à peu près à 30% de réseau géo localisé cartographié », a-t-il ajouté, mentionnant que des équipes sont en train de faire le géo référencement de Bouaké, la métropole du centre ivoirien.  

 

M. Bidia a aussi mentionné que d’autres zones de l’intérieur seront planifiées avant la fin de l’année, notamment la zone nord (Korhogo…), soulignant que la zone centre-Sud et le reste des zones du pays se feront en 2022. 

Avec un réseau cartographié, « quand un client a un problème, on ne perd pas du temps à chercher », a traduit M. Bidia, assurant que les délais de dépannage sont réduits ainsi que les temps de coupure aux clients.   

Expliquant la portée de la géomatique, en présence du directeur général de la CIE, M. Ahmadou Bakayoko, M. Bidia a noté que la digitalisation du réseau permet de réduire les incidents et de bien paramétrer le réseau pour éviter des coupures.

« Quand l’ouvrage est bien géolocalisé, l’accès est rapide, le client est rapidement localisé et les délais de dépannage sont courts », a-t-il renchéri. 

Le réseau cartographié est la représentation du réseau géographique à l’ordinateur et la saisie des données afférentes à ce réseau, selon M. Jean Thomas Bidia, pour qui cela permet une efficacité dans le management des infrastructures électriques.     

Tunisie: Qui est Najla Bouden ?

« Cette universitaire inconnue du grand public et qui doit composer le prochain gouvernement en Tunisie doit faire face à des urgences comme l’économie et les finances », explique la journaliste tunisienne Frida Dahmani.Pourquoi le président Kaïs Saïd a-t-il chargé une femme, Najla Bouden, de former le futur gouvernement en Tunisie? 

En désignant Najla Bouden, une universitaire inconnue du grand public, pour composer une nouvelle équipe gouvernementale, Kais Saïd surprend tout le monde. Personne, ni en Tunisie, ni à l’étranger, ne l’attendait sur ce registre. 

Cette nomination intervient d’ailleurs dans une période où certains milieux au sein de l’opinion tunisienne commençaient à douter des convictions du chef de l’Etat au sujet de la place de la femme en Tunisie, son émancipation, ses droits. Ils redoutaient qu’il soit tenté de toucher aux acquis des femmes tunisiennes obtenus depuis l’indépendance.

Autant dire, que cette nomination est donc, à priori, une bonne nouvelle pour nombre de Tunisiens sensibles à la cause des femmes. Le premier pays arabe à avoir supprimé la polygamie et remplacé la répudiation par le droit au divorce devient ainsi le premier de la région à avoir une femme à la tête du gouvernement. 

Qui est Najla Bouden? 

Najla Bouden est professeure d’université. C’est une personne connue et respectée dans l’univers de l’enseignement et de la recherche. Formée à l’Ecole des Mines à Paris (France), elle a enseigné en Tunisie.

Depuis 2015, elle est chargée de piloter, pour le compte de la Banque Mondiale, le programme sur l’employabilité des diplômés des universités tunisiennes. Najla Bouden est apolitique. Son profil a peut-être été proposé au président parce que lui-même est un ancien universitaire.

Quelle est sa principale mission? 

Depuis fin juillet, la Tunisie est régie par des mesures exceptionnelles, suite à la décision du chef de l’Etat de décréter le limogeage du Premier ministre, le gel des travaux du parlement, la levée de l’immunité des députés, tout en s’octroyant presque tous les pouvoirs. En ne précisant pas le titre sous lequel Najla Bouden est désignée, le communiqué de la présidence n’indique pas si elle sera une véritable Cheffe de gouvernement ou une simple Première ministre. 

Le premier titre lui conférerait  plus de marge de manœuvre. Un chef du gouvernement est censé travailler directement avec le parlement. Or, les activités de l’hémicycle tunisien sont encore gelées.

Pour l’instant , il semble plus probable que ce soit  le président qui va diriger le gouvernement, surtout qu’il a déjà essuyé des échecs avec trois chefs de gouvernement.

Najla Bouden n’aura pas de difficulté à former son gouvernement. Le pays dispose de grandes compétences. La question à se poser, à ce stade, est de savoir si les avis de Najla Bouden vont peser sur les grandes décisions sur lesquelles le prochain gouvernement est attendu. Les urgences de la Tunisie sont l’économie et les finances, des domaines où elle n’a pas une expertise avérée.

Sénégal : une étude pointe du doigt l’opérationnalité des nouveaux diplômés

Les grandes écoles sénégalaises forment des diplômés partiellement employables selon une enquête menée par l’universitaire, Dr Ibrahima Bao.L’inadéquation entre les offres de formation et les besoins du marché d’emploi est souvent invoquée pour justifier le chômage endémique des jeunes. A travers cette étude, le coordonnateur de l’Institut de Formation Professionnelle (IFP) de l’UFR Lettres et Sciences Humaines de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis, Dr Ibrahima Bao, révèle que les diplômés des meilleures grandes écoles du Sénégal possèdent des compétences techniques hautement qualifiées.

Cependant, relativise-il, les entreprises sont confrontées à un déficit de nouveaux diplômés opérationnels concernant l’exécution des tâches nécessaires à leurs activités dans un contexte concurrentiel.

Selon le chercheur, beaucoup d’entreprises déplorent le déficit d’employabilité des diplômés sortis de l’enseignement supérieur, qu’elles assimilent généralement à un manque de maturité professionnelle et qu’elles décrivent sous le prisme de la compétence, de la prise d’initiative, de l’autonomie et des responsabilités.

« L’ensemble des responsables d’entreprise interrogés ont déploré un déficit en matière de compétences comportementales de la part des demandeurs d’emploi, quel que soit le niveau d’études ou le savoir-faire technique », explique le Dr Ibrahima Bao, cité par le document.

Par ailleurs, l’étude souligne que les entrepreneurs et recruteurs évoquent généralement trois catégories de valeurs pour être opérationnel et performant en entreprise, qui font défaut aux diplômés : le savoir-être, l’adaptation individuelle à la culture entrepreneuriale, et les valeurs, parfois en porte à faux avec celles traditionnelles.

Ainsi l’engagement, la capacité d’écoute, le sérieux, le respect, « savoir se tenir », la ponctualité, la prise d’initiative, sont, entre autres, les lacunes que traînent les demandeurs d’emploi sénégalais, révèle la recherche.

Cette dernière avance des raisons socio-anthropologiques à cette conduite inappropriée en entreprise compte tenu des notions de base inculquées par l’éducation familiale. Ainsi, note l’étude, les valeurs établies telles que le kersa (la honte), la soutoura (la discrétion), le tëy (la retenue, la patience), le yëm (la retenue, la mesure), le mougn (la patience, l’endurance), le woyof (la simplicité, l’humilité), peuvent être des freins dans le milieu entrepreneurial et doivent être transcendées pour une meilleure performance des diplômés.

Cette situation a pour conséquence une généralisation des stages de longue durée et l’obligation pour les entreprises d’investir dans la formation complémentaire des diplômés de l’enseignement supérieur afin de les rendre opérationnels.

Certaines prennent par exemple en charge des formations de mise à niveau dans les domaines de la technique, de la technologie et pour le renforcement des capacités du personnel. « Résultat, sur la scène internationale, les entreprises sénégalaises sont à la peine », déplore l’étude.

Partant de ces constats, M. Bao suggère donc des formations spécifiques pour remédier aux carences des demandeurs d’emplois. Sous forme de simulations avec des cas réels dans un environnement entrepreneurial, elles permettent aux candidats de prendre conscience de leurs faiblesses et de mieux comprendre les besoins des entreprises.

Santé, société et politique au menu de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais, parvenus mercredi à APA, traitent d’une diversité de sujets se rapportant principalement à la santé et la société.Sud Quotidien s’intéresse aux maladies hivernales et indique que le paludisme est « l’autre Covid de l’été ». Selon ce journal, la maladie sévit un peu partout dans le pays et touche particulièrement les enfants et les tout-petits.

L’Observateur plonge « dans l’univers des petits seigneurs de la drogue » pour montrer comment se déroule le trafic de stupéfiants à Dakar. Ce quotidien publie également les résultats de l’enquête menée par Afrobarometer sur l’insécurité, l’impunité et la délinquance.

Le Quotidien désigne Kédougou (Est), Saly (Ouest) et Dahra Djolof (Nord) comme « le triangle du mal ». D’après ce journal, l’activité économique est « à l’origine de la délinquance » dans ces trois localités.

Mais face aux meurtres atroces et à la délinquance extrême, Le Témoin rapporte que « sept Sénégalais sur dix (sont) pour le retour de la peine de mort », citant l’enquête d’Afrobarometer.

L’Observateur se fait aussi l’écho d’une étude publiée dans la revue Nature Review Endocrinology. Celle-ci montre « les gros dangers du paracétamol sur la femme enceinte », notamment sur « le développement neurologique du fœtus ».

Sur un autre sujet, Le Soleil présente « l’autre drame du conflit casamançais » à savoir les enfants sans acte d’état civil. Le quotidien national indique par ailleurs que l’Uemoa « préconise la réouverture des frontières terrestres fermées pour des raisons sanitaires ».

A ce sujet, Amadou Hott, ministre sénégalais de l’Economie, du Plan et de la Coopération, alerte dans L’AS : « Les efforts de développement de nos pays risquent d’être anéantis ».

En politique, Les Echos rapportent que l’ex-maire de la ville de Dakar « Khalifa Sall enrôle Mansour Sy Djamil », député non aligné, au sein de la coalition de l’opposition Yewwi Askan Wi (libérer le peuple, en langue wolof).

Cette rencontre a eu lieu dans la capitale française en présence du maire de Médina (commune de Dakar), Bamba Fall, que d’aucuns disaient proche de rejoindre la mouvance présidentielle, précise ce journal.

« Khalifa et Bamba se retrouvent à Paris », affirme de son côté WalfQuotidien qui pointe en outre un « chantage à l’investiture » dans la coalition présidentielle Benno Bokk Yakaar (unis pour un même espoir, en langue wolof).

En football, Stades note qu’un « éblouissant Gana fusille City ». Élu homme du match, le milieu sénégalais du Paris Saint-Germain a ouvert le score lors de la victoire (2-0) hier en Ligue des champions face à l’autre club de Manchester.

Côte d’Ivoire: Dominique Ouattara lance une campagne de distribution de kits scolaires

La Première dame de Côte d’Ivoire, Dominique Ouattara, présidente de la Fondation Children Of Africa, a lancé mardi à Adiaké (Sud-est ivoirien) la campagne nationale de distribution de 16.000 kits scolaires au profit d’écoliers défavorisés du pays.

Le lancement de cette campagne nationale de distribution de kits scolaires a eu lieu au Groupe Scolaire Adiaké 3, en présence de nombreuses personnalités au nombre desquelles Mme Florence Achi, l’épouse du Premier ministre et la ministre de l’Éducation nationale, Mariatou Koné .  

« Pour cette rentrée scolaire 2021-2022, la Fondation Children Of Africa offre 16 000 kits scolaires aux enfants défavorisés de 40 localités et une dizaine d’associations et ONG à travers la Côte d’Ivoire », a précisé Mme Dominique Ouattara.  

Ces kits sont notamment composés de cartables, de fournitures scolaires et de livres de renforcement, pour un montant de 105 millions. L’année précédente, malgré la pandémie du coronavirus, la Fondation a pu offrir 10 000 Kits scolaires aux enfants dans tout le pays.   

« Aujourd’hui, seront distribués 5000 kits scolaires destinés aux enfants de la région du Sud-Comoé, dont 1500 pour la ville d’Adiaké. A cela, s’ajoutent des dons en vivres et non-vivres ainsi que l’équipement des maternelles en jeux extérieurs et jeux éducatifs destinés aux écoles d’Adiaké », a souligné Mme Dominique Ouattara.  

La Première dame de Côte d’Ivoire, a fait savoir que le montant total des kits scolaires et dons en nature distribué ce jour à Adiaké s’élève à 50 millions Fcfa. La commune a pour maire Hien Sié, le directeur général du Port d’Abidjan. 

« Aujourd’hui, nous sommes heureux de renouer avec nos traditionnelles cérémonies de remise de kits scolaires, qui au-delà du geste de solidarité sont un moyen de sensibiliser nos communautés sur la scolarisation de nos enfants », a-t-elle ajouté. 

 Pour elle, l’éducation est un droit fondamental pour chaque enfant. Car, éduquer un enfant, c’est lui donner la chance de réussir dans la vie, quel que soit le milieu social dont il est issu. La Première dame a ensuite salué la politique d’éducation pour tous du gouvernement. 

Elle a également salué l’action de l’UNICEF et de l’UNESCO qui contribuent à améliorer l’éducation de nos chers enfants. En ce qui concerne la Fondation Children Of Africa, l’ONG mettra également un point d’honneur en permettant à tous les enfants d’aller à l’école.  

Mme Dominique Ouattara s’est dit « tellement touchée » par l’accueil, promettant envoyer très bientôt, Mme Patricia Yao, sa directrice de Cabinet pour venir faire des dons à l’endroit de ses  sœurs, à hauteur de 100 millions F CFA afin de les aider dans leurs activités génératrices de revenus. 

« En plus, nous allons augmenter le FAFCI de 300 millions F CFA pour renforcer vos activités. Ceci se fera avant la fin de l’année », a-t-elle poursuivi, se disant « heureuse de renouer » avec ces traditionnelles cérémonies de remise de kits scolaires.

Au-delà du geste de solidarité, la Première dame de Côte d’Ivoire,  considère ces actes comme un moyen de sensibiliser les communautés sur la scolarisation des enfants, qui est rendue obligatoire. A ce jour, la Fondation Children of Africa a distribué 150 000 Kits scolaires, depuis sa création.

Afrobasket féminin 2021: les Éléphantes recevront 500 000 Fcfa chacune

Les Éléphantes basketteuses, classées 7e sur 12 équipes à l’Afrobasket féminin Cameroun 2021, recevront une prime de participation de 500 000 Fcfa chacune.

Cette promesse leur a été faite, mardi à Abidjan, par le ministre ivoirien de la Promotion des sports et du développement de l’économie sportive, Paulin Claude Danho, lors d’une rencontre avec les athlètes à son Cabinet.

Le ministre en réponse aux doléances du président de la fédération ivoirienne de basket ball, s’est engagé à soutenir financièrement le président de l’organisation Mahama Coulibaly en épongeant la dette de la fédération vis-à-vis de la FIBBA, la tutelle continentale.

M. Danho s’est par ailleurs dit favorable à la création d’une académie fédérale de basket-ball dans les lycées. Cela est envisagé dans le vaste programme de construction des AGORAS et le PRECIS (Programme de réhabilitation, d’équipement et de construction d’infrastructures sportives). 

La fédération de basketball pourra bénéficier gracieusement, dans le cadre du contrat d’objectif qui la lie à la tutelle, d’un accès à ces infrastructures de qualité pour la préparation de l’équipe féminine et masculine.

Qualifiées pour les quarts de finale après avoir battu la Guinée, les Éléphantes basketteuses ont perdu face aux nigérianes qui ont remporté le sacre, et ce trois fois d’affilé, montrant leur suprématie dans cette discipline sur le continent. 

Média ivoirien: Fousseni Touré lauréat du Prix CAIDP pour l’accès à l’information

Le journaliste ivoirien, Fousseni Touré, du quotidien Le Patriote, a remporté mardi la 3e édition du Prix CAIDP (Commission d’accès à l’information d’intérêt public et aux documents publics), succédant à Marcelle Aka du journal L’Inter.

Le dévoilement du Prix CAIDP a eu lieu à l’occasion de la 6e Journée internationale de l’accès universel à l’information. Le jury a également décerné à M. Fousseni Touré le Prix de la meilleure production sur le thème « Accès à l’information, médias et migration » soutenu par l’Unesco.  

Le 2e Prix CAIDP est revenu au journaliste Sériba Koné du site lepointsur.com et le 3e Prix CAIDP à Traoré Tié Médandjé de la chaîne de télévision NCI (privée). La journaliste Marthe Akissi de Radio Côte d’Ivoire a décroché le Prix d’encouragement Kébé Yacouba, portant le nom du président de l’organisme.

Le Prix CAIDP vise à faire la promotion des grands genres journalistiques (enquêtes, reportages, interviews). Pour cette édition 2021, le jury s’est prononcé sur 26 productions sur 35 soumises par 19 journalistes dans les catégories presse écrite, presse en ligne, radio et télévision.  

Le président du Réseau des journalistes pour l’accès à l’information, Jean Antoine Doudou, s’est réjoui de la croissance des productions au fil des années, ce qui témoigne que les journalistes s’approprient la loi 2013-867 du 23 décembre 2013 relative à l’accès à l’information d’intérêt public.  

A travers ce dispositif légal, les populations ont la possibilité de s’adresser à la CAIDP afin d’accéder à l’information d’intérêt public, ce qui leur permet de diffuser et de publier des informations justes et vérifiées, mais aussi de se faire leur propre opinion de la gouvernance des dirigeants.

La représentante résidente de l’Unesco en Côte d’Ivoire, Anne Lemaistre, a déclaré que son institution soutient que si l’on veut édifier des sociétés inclusives du savoir, l’accès à l’information est essentiel pour permettre à tous les citoyens sans exception de participer et de devenir des membres productifs de la société.

Le 4 septembre 2015, l’Unesco a proclamé le 28 septembre de chaque année Journée internationale de l’accès universel à l’information afin de faire prendre conscience au gouvernement et aux autres décideurs l’importance de ce droit transversal et fondamental.

Le ministre ivoirien de la Communication, des médias et de la Francophonie, Amadou Coulibaly, a réaffirmé l’attachement de son département « au caractère fondamental de l’accès universel à l’information et à la liberté ».

Exposant sur la migration, le directeur général des Ivoiriens de l’extérieur, Issiaka Konaté, a fait savoir que les Africains ont une « obsession de l’Occident », ce qui constitue un facteur majeur des migrations irrégulières. De ce fait, il y a une « mentalité de départ » concernant la migration qu’il faut revoir.   

                

Au cours de l’année 2021, la CAIDP a évalué 45 sites web des ministères, des secrétariats d’État et des organismes publics. Le ministère du Budget et du portefeuille de l’Etat, et celui de la Femme, de la famille et de l’enfant, ont été classés premier avec 98 points sur 100. Le ministère chargé de la Promotion des PME occupe le 3e rang avec 70 points sur 100.     

Covid-19/Vaccination : la Mauritanie sur la bonne voie

Nouakchott a atteint l’objectif global fixé pour fin septembre 2021 en vaccinant entièrement 13 % de sa population contre la pandémie du nouveau coronavirus.Les défis étaient énormes. Mais l’objectif a été atteint. La Mauritanie a entièrement vacciné 13 % de sa population contre la Covid-19, soit 569.587 personnes complètement vaccinées. En tout, 1.118.158 doses ont été administrées sur une population totale de 4,27 millions.

La Mauritanie entre ainsi dans le cercle restreint des pays africains (12 au total) ayant atteint le but d’inoculer le liquide précieux à au moins 10 % de sa population.

Ce défi a été surmonté à travers la conduite de trois campagnes de vaccination, le déploiement et la formation d’agents de vaccination par le ministère de la Santé, appuyés par l’OMS, dans les districts (moughattas) du pays.

A cela s’ajoute l’augmentation des points de vaccinations au niveau des centres de santé, des points d’entrée et autres lieux très fréquentés, particulièrement dans les zones à forte densité de population. Cela a permis d’atteindre un rythme de 30.000 de personnes vaccinées par jour en pleine troisième vague.

L’élargissement progressif de la population ciblée au-delà des groupes prioritaires ainsi que l’implication publique de personnalités gouvernementales ont contribué à augmenter la demande en vaccination de la part des Mauritaniens. Le pays a bénéficié de dons d’États à travers le Mécanisme Covax.

De plus, pour répondre aux défis d’approvisionnement ponctuels, un plaidoyer conjoint de la part du ministre de la Santé, Sidi Mohamed Lamine Zehaf et l’OMS a permis d’inscrire la Mauritanie sur la liste des pays prioritaires des livraisons additionnelles à travers Covax pour recevoir les vaccins AstraZeneca pour les personnes en attente d’une deuxième dose.

Jusqu’à présent, la Mauritanie a reçu 1.630.890 doses de vaccins, dont 993.750 du Mécanisme Covax, 108.000 du Fonds africain pour l’acquisition des vaccins (AVAT) des Centres de contrôle des maladies (CDC Afrique), et 637.140 provenant d’accord bilatéraux.

« Je félicite le gouvernement de Mauritanie et ses partenaires pour leur engagement à protéger sa population contre les formes graves de la maladie et du risque de décès », a déclaré le Dr Patrick Kaboré, Représentant de l’OMS en dans ce pays.

Les objectifs mondiaux ont été fixés afin d’atteindre des jalons importants dans le déploiement du vaccin anti-Covid-19 par les pays. Avec 10 % de la population vaccinée, la maladie, les formes graves et les décès seront freinés. Pour 40 %, les populations prioritaires comme les travailleurs de la santé, les personnes âgées et celles présentant des comorbidités seront protégées. Et si 70% de la population est vaccinée, les sociétés et les économies s’ouvriront de nouveau.

Des pénuries de vaccins pénalisantes entre avril et juillet ont provoqué une incertitude et une insécurité d’approvisionnement pour les pays, impactant ainsi sur leur stratégie vaccinale. Des difficultés opérationnelles et une certaine réticence à se faire vacciner font que seulement 50 millions de personnes en Afrique, soit 3,6 % de la population du continent, ont été entièrement vaccinées contre la Covid-19.

Malgré les difficultés, beaucoup de pays ont adopté des stratégies innovantes et flexibles de livraison des vaccins dans le but de vacciner le maximum de personnes.

Tourisme: le Groupe Magic System distingué ambassadeur de l’OMT

Le Groupe Magic System a reçu lundi à Abidjan la distinction d’ambassadeur de l’Organisation mondiale du tourisme (OMT) pour le tourisme responsable dont l’objectif est de faire rayonner la destination Côte d’Ivoire.

Cette distinction a été décernée au groupe ivoirien Magic System, à l’occasion de la 41ème édition de la Journée mondiale du tourisme (JMT) dont la Côte d’Ivoire, pays hôte, a accueilli officiellement les festivités.

La cérémonie s’est déroulée sous la férule du secrétaire général de l’Organisation mondiale du tourisme (OMT), Zurab Pololikashvili, autour du thème de la croissance inclusive, dans un contexte de relance post-Covid-19 de l’industrie touristique.

L’ex-footballeur ivoirien Didier Drogba, ambassadeur de l’Organisation mondiale du tourisme (OMT) a pris part à cette cérémonie, haute en couleur, en lumière et en son, avec des représentations culturelles de la Côte d’Ivoire. L’événement a rassemblé 128 pays.

Les projets de l’Etat ivoirien désormais soumis à une « évaluation d’impact »

Dans le cadre de la bonne gouvernance, l’Etat ivoirien entend désormais soumettre à une « évaluation d’impact » tous les projets du gouvernement au profit des structures bénéficiaires et des populations.Cette disposition, selon le professeur Lambert Bamba N’Galadjo, coordonnateur du Projet d’appui à la gestion économique et financière (PAGEF), est une exigence du Premier ministre Patrick Achi, donnée comme instruction aux différents ministères.

M. Bamba N’Galadjo, également conseiller technique du ministre de l’Economie et des finances, s’exprimait en marge d’un séminaire de formation des membres du Comité technique de suivi et de la Cellule technique de coordination du PAGEF en suivi évaluation de projet, à Grand-Bassam, à 40 Km au Sud-Est d’Abidjan.   

« Désormais, dans le cadre de la bonne gouvernance, on demande beaucoup plus de redevabilité, et cela exige que l’ensemble des accompagnements effectués, on puisse évaluer effectivement l’impact non seulement sur la structure bénéficiaire pour savoir si désormais ils arrivent à mieux travailler et également sur les populations qui sont les bénéficiaires en dernier ressort », a dit M. N’Galadjo.

Selon M. N’Galadjo, l’enjeu est de pouvoir « outiller tous les membres des structures bénéficiaires en techniques de suivi et évaluation pour leur permettre de pouvoir évaluer l’impact de l’ensemble des activités du PAGEF » et des structures bénéficiaires.

L’objectif étant surtout de les amener à maîtriser, entre autres, les outils de base du suivi-évaluation, les indicateurs, la gestion du cycle du projet, les techniques de planification, l’évaluation de la performance des projets au niveau des résultats de court, moyen et long terme.

Le PAGEF vise l’optimisation de la mobilisation des ressources budgétaires, d’une part, et le renforcement du cadre de gestion de la dépense publique, d’autre part. Il s’aligne parfaitement sur l’objectif du Plan national de développement (PND).

En termes de réalisation physique, le dernier rapport d’activités élaboré au 30 juin 2021, affiche sur un total de 152 activités, 61 activités achevées, 33 contrats signés et en cours de réalisation, 27 opérations de recrutement en cours et 31 activités restantes.

Il ressort en outre un taux d’exécution des activités de 69,96%, un taux d’engagement sur les ressources du bailleur de l’ordre de 52,06%, a mentionné M. N’Galadjo, avant d’ajouter que le décaissement global se situe à un taux de 33,91% à la date du 30 juin 2021.

Le taux de décaissement est passé à ce jour à 37,94% contre un taux attendu de d’au moins 60% à fin juin 2021, a-t-il poursuivi, tout en notant que la formation vise à résoudre les questions liées aux différents retards observées dans la chaîne d’exécution du projet.

Ce projet est soutenu par la Banque africaine de développement (BAD) qui accompagne l’Etat de Côte d’Ivoire avec un appui institutionnel d’un montant de 13,45 milliards Fcfa. La part de l’Etat ivoirien est de 2,51 milliards de FCFA.

Dans le but de moderniser la gestion budgétaire et économique, en vue du financement efficace de sa politique de développement économique et social, la Côte d’Ivoire s’est engagée à hisser la gestion de ses finances publiques au niveau des meilleurs standards internationaux.  

Dans ce contexte, le pays a sollicité et obtenu un appui institutionnel de la BAD. Cette activité de renforcement des capacités en suivi évaluation organisée par le PAGEF est placée sous l’autorité du ministère de l’Economie et des finances  

La junte de Conakry dévoile une charte de transition

La charte reste muette sur la durée de la période de transition.Les putschistes de Conakry ont désormais leur charte. Ce document, qui tient lieu de texte fondamental censé organiser la transition ouverte depuis le renversement du président Alpha Condé le 5 septembre, a été découvert par les Guinées lundi soir, quand il a été intégralement lu à l’ouverture du journal télévisé par une journaliste de la station nationale.

Le texte qui promet des réformes institutionnelles, administratives économiques et politiques, annonce la rédaction d’une nouvelle Constitution et la tenue de futures élections locales, parlementaires et présidentielles.

A côté de la junte organisée dans le cadre d’un Comité national du rassemblement pour le développement (CNRD) et dont le chef, le colonel Mamady Doumbouya, cumule désormais les titres officiels de président de la transition et de chef de l’Etat et des forces armées, un gouvernement dirigé par un premier ministre civil et un organe législatif, le Conseil national de la transition (CNT), seront chargés de gérer le pouvoir en attendant les élections générales.

Selon cette charte, aucun membre de ces organes ne pourra, cependant, se présenter « ni aux élections nationales ni aux élections locales qui seront organisées pour marquer la fin de la transition ». Ce qui est conforme à une exigence de la Cédéao (Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest), l’organisation régionale qui a suspendu la Guinée de ses instances au lendemain du renversement du président Condé. La charte reste, cependant, muette sur le début et surtout la durée de la période de transition, que l’organisation sous-régionale espérait ne pas dépasser une période de six mois.

Composé de 81 membres nommés par décrets sur propositions des partis politiques, des organisations de la société civile, des syndicats, du patronat et des forces armées et de sécurité, le CNT aura notamment pour tâche d’élaborer une nouvelle Constitution et de nouvelles lois électorales. Les membres du gouvernement du président déchu, et ceux des institutions liées à son régime ne pourront pas y siéger, selon la charte.

Le Sénégal mise sur l’industrie pétro-gazière pour booster son PIB

D’ici 2023, le pays s’attend à ce que l’exploitation du gaz et du pétrole stimule la croissance de son Produit Intérieur Brut de 13,7 %.En 2019, les recettes tirées des hydrocarbures par le Sénégal ont atteint 42,5 millions de dollars, soit une augmentation de 37 % par rapport à 2018. Selon un communiqué de la Chambre africaine de l’Energie (AEC, sigle en anglais), reçu mardi à APA, « le Sénégal est sur le point de vivre une croissance sans précédent basée sur (ses) ressources pétrolières et gazières ».

Pour cette organisation, dont le siège se trouve à Johannesburg, en Afrique du Sud, « c’est une preuve notable du pouvoir » des hydrocarbures qui peuvent permettre au Sénégal « d’entrer dans une nouvelle ère de croissance économique ».

Le Sénégal, sous la houlette du président Macky Sall, est favorable à « une transition énergétique juste ». En clair, il n’est pas question d’abandonner les activités de pétrole et de gaz pour n’utiliser que les sources d’énergie vertes comme l’éolienne, le solaire et l’hydrogène. Il s’agit plutôt, pour prévenir les changements climatiques, d’adopter une voie responsable indépendante du modèle des pays occidentaux.

Il faut le dire, les pays africains producteurs de pétrole et de gaz continuent de subir « une pression grandissante » pour rompre d’avec les énergies fossiles. Pour sa part, « le Sénégal soutient fermement une transition énergétique qui honore la double priorité de développement socioéconomique et de préservation environnementale », indique la source.

A travers la voix d’Aïssatou Sophie Gladima, ministre du Pétrole et de l’Energie, le Sénégal a dit travailler sur « une approche équilibrée et modérée afin de protéger l’environnement, tout en considérant les besoins urgents du peuple et du monde des affaires sénégalais ».

De l’avis de la Chambre africaine de l’Energie, « c’est un pas dans la bonne direction ». Et le fait de précipiter le Sénégal vers les énergies renouvelables serait « injuste » car le pays s’est fermement engagé « à réduire (son) empreinte carbone ».

À ce sujet, Aïssatou Sophie Gladima s’est voulu rassurante : « Nous ne sommes pas prêts à renoncer au rêve d’une transition énergétique juste et inclusive, et nous démontrons que nous pouvons y parvenir ». 

La Chambre africaine de l’Energie considère, en définitive, que le Sénégal, « en tant qu’un des producteurs de pétrole et de gaz les plus jeunes d’Afrique », a un « rôle essentiel à jouer dans le progrès de la croissance énergétique » du continent noir.

En effet, il possède deux des plus grands projets uniques actuellement en cours à savoir le champ pétrolier SNE (Sangomar) de l’australien Woodside Energy et le projet gazier LNG Greater Tortue Ahmeyim de BP/Kosmos Energy. A cheval sur la frontière entre le Sénégal et la Mauritanie, ce gisement peut fournir jusqu’à dix millions de tonnes métriques de gaz naturel liquéfié par an. La commercialisation est prévue en 2023.

Dans cette perspective, la Chambre africaine de l’Energie conseille le Sénégal « de monétiser ses réserves gazières » pour créer de l’emploi et de donner des opportunités à la jeune génération.

A en croire cette structure, les projets gaziers et pétroliers « devraient attirer d’importantes sommes d’Investissements Directs à l’Etranger (IDE) au Sénégal au cours de la prochaine décennie ».

Tout cela va favoriser « l’industrialisation » et la construction  d’infrastructures nécessaires pour le futur. Avec la stratégie « gas-to-power » du président Macky Sall, le Sénégal peut servir aux consommateurs « une énergie plus accessible, plus propre et moins chère », d’après la Chambre africaine de l’Energie.

Actuellement, les prix de l’électricité au Sénégal sont parmi les plus chers de l’Afrique de l’Ouest. Mais dans quelques, la Société nationale d’électricité du Sénégal (Sénélec) passera de la combustion de mazout lourd au gaz naturel plus écologique et plus rentable.

Au final, la cimenterie, l’industrie légère, l’agrobusiness, les transports et plein d’autres sous-secteurs tireront de grands profits d’un gaz naturel plus accessible et plus facilement disponible, conclut la note.

Sénégal : des gendarmes formés à la sécurité des frontières

Les unités de patrouille frontalière de la gendarmerie nationale ont bouclé, vendredi dernier, une formation de cinq mois dispensée par les Etats-Unis.Au total, 99 gendarmes sénégalais des Escadrons de Surveillance et d’Intervention (ESI) ont subi des entrainements au Centre régional de formation tactique du Camp Mbaye Diagne dans le cadre du programme d’assistance antiterroriste (ATA) du Département d’État américain, informe un communiqué de l’Ambassade des Etats-Unis à Dakar.

Les cours, animés par des membres retraités de l’America’s Border Patrol, portaient sur « les tactiques utiles pour sécuriser les parties vulnérables de la frontière sénégalaise ».

En outre, précise le communiqué, des équipements tactiques utiles dans l’environnement frontalier, notamment des fusils M4 de fabrication américaine, ont été octroyés par l’ATA à la gendarmerie.

« Contenir l’insécurité au-delà de la frontière orientale du Sénégal est important pour nos deux nations », a souligné le responsable de la sécurité régionale de l’Ambassade des États-Unis à Dakar, Dennis LeBow, lors de la cérémonie de clôture de la formation.

Lancé en 2017, le programme ATA permet de former et d’équiper chaque année des milliers d’agents des forces de l’ordre dans le monde entier. Jusque-là, près de 300 gendarmes sénégalais patrouilleurs frontaliers ont bénéficié de cette initiative, rappelle la source.

Mandaté par le Congrès américain, le programme ATA poursuit trois objectifs de politique étrangère : renforcer les capacités antiterroristes des pays partenaires, améliorer les relations bilatérales et promouvoir le respect des droits de l’Homme parmi les professionnels de l’application de la loi.

La semaine africaine du pétrole à Dubaï

Les Émirats arabes unis accueillent cet évènement dont l’objectif est de booster la croissance de l’industrie pétro-gazière en Afrique de concert avec les pays du Moyen-Orient.La semaine africaine du pétrole, considérée comme « le principal salon » des hydrocarbures sur le continent, tiendra sa 27e exposition du 8 au 11 novembre 2021 à Madinat Jumeirah. Ce cadre d’échanges vise, d’après un communiqué des organisateurs, à « promouvoir les transactions et les accords, diriger les investissements en faveur des projets africains et faciliter l’établissement de nouveaux partenariats ainsi que l’identification d’opportunités de réseautages pour le marché africain ».

Cette édition de la semaine africaine du pétrole veut construire « un pont de coopération entre l’Afrique et le Moyen-Orient tout en surlignant l’important du potentiel dont jouit le marché africain ».

Les représentants de nombreux pays africains, dont des ministres du Ghana, de l’Ouganda, du Sénégal, de la Côte d’Ivoire, du Kenya et de la République démocratique du Congo, sont attendus à Dubaï.

En outre, « plus de 24 devantures nationales opérant dans l’industrie de l’énergie présenteront leurs produits »  au cours de la semaine africaine du pétrole en mettant à la disposition des participants une plateforme  dédiée notamment à la négociation et à la conclusion d’accords entre les ministres, les sociétés pétrolières, les services publics et les entités régulatrices du secteur.

Serigne Mountakha Mbacké en vedette dans la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais, parvenus mardi à APA, titrent principalement sur le sermon du Khalife général des Mourides sur des questions d’ordre général.L’Observateur retient « les grandes leçons du Khalife des Mourides » lors de la cérémonie officielle du Magal de Touba tenue hier lundi. « Serigne Mountakha élève le ton » sur les prochaines élections locales, les violences et les dérives des réseaux sociaux, note de son côté Tribune. Le chef religieux souhaite des « élections transparentes » et une « scène politique sans haine ».

De plus, le continuateur de l’œuvre de Serigne Touba « demande au président (Macky Sall) de redoubler d’efforts sur les projets et engagements qu’il avait pris concernant les inondations », a insisté son porte-parole Serigne Bass Abdou Khadre Mbacké dans EnQuête, qui s’intéresse également aux « Ndigël (consignes en wolof) d’Al Mountakha ».

Comme ayant pris bonne note, le ministre de l’Intérieur a répondu ensuite dans Libération au guide de la communauté mouride : « Le président est prêt à vous accompagner dans vos ambitions ».

Sur un autre sujet, WalfQuotidien note que les voyageurs sénégalais sont « sous haute surveillance » en raison des « dégâts du trafic de faux passeports diplomatiques ». Le journal affirme qu’il s’agit là des « germes d’une décadence diplomatique ».

Tribune rapporte que la France « a déjà ouvert une enquête » sur cette affaire impliquant des députés de la coalition présidentielle. Libération ne lâche pas le morceau, indiquant que 31 faux actes de mariage ont été saisis en même temps que 34 copies de passeports diplomatiques des mains des députés Mamadou Sall et Boubacar Biaye ainsi que de leur acolyte Sadio Dansokho.

A propos du 19e anniversaire du naufrage du bateau « Le Joola », Sud Quotidien rapporte qu’il a été commémoré dimanche dernier « entre souvenirs, doléances et alertes ».

Mais en lieu et place de l’épave du bateau, souligne Le Quotidien, Sidiki Kaba « renfloue les doléances ». Toutefois, le ministre des Forces Armées annonce le renflouement du navire et la détermination des responsabilités.

En outre, ce journal  fait savoir qu’une loi pourrait instituer une journée du souvenir. Dans ce sens, Le Soleil renseigne que « le projet du Mémorial avance à grands pas ».

En sports, Stades signale que l’équipe nationale du Sénégal rate le podium de l’Afrobasket féminin après sa défaite face au Cameroun lors de la petite finale. C’est « une première depuis 1966 », mentionne le quotidien sportif qui consacre sa manchette au début du rassemblement des Lions du football prévu le 3 octobre prochain.

Les protégés du sélectionneur Aliou Cissé préparent la double confrontation (9 et 12 octobre) avec la Namibie comptant pour les éliminatoires de la Coupe du monde 2022. Mais pour le moment, il n’y a « aucune certitude sur la libération des +Anglais+ », à savoir les internationaux sénégalais évoluant en Premier League anglaise, selon Stades.

L’Icesco tient un colloque sur le bassin du Lac Tchad

Les travaux, qui s’ouvrent ce mardi au siège de l’Organisation du monde islamique pour l’éducation, les sciences et la culture (Icesco) à Rabat, au Maroc, vont porter sur la conservation, la protection et la valorisation du patrimoine culturel de cet espace d’environ 2,5 millions km².Dans le bassin du Lac Tchad, la présence de mouvements jihadistes constitue une menace réelle contre la culture. Le colloque, organisé en présentiel et à distance en partenariat avec la Fondation Konrad-Adenauer, permettra notamment « d’inscrire les éléments culturels (de cette zone) sur la liste du patrimoine dans le monde islamique », informe un communiqué de l’Icesco reçu mardi à APA.

Les ministres de la Culture du Cameroun, du Niger, du Nigeria et du Tchad, Amira Al Fadel, Commissaire aux affaires sociales à l’Union africaine (UA), des chercheurs et étudiants de plus de trente universités et centres de recherche du Cameroun, du Nigeria, du Tchad, du Niger et de la France prendront part à cette rencontre.

Cet évènement de trois jours commence à l’occasion de la célébration de la Journée du patrimoine dans le monde islamique.

Les opérateurs économiques ivoiriens sensibilisés sur la 2e édition de l’IATF

Les opérateurs économiques ivoiriens ont été exhortés lundi à participer à la deuxième édition de la Foire commerciale intra-africaine (IATF), qui se tiendra à Durban en Afrique du Sud, du 15 au 21 novembre 2021, lors d’un roadshow.

Le lancement de l’IATF Roadshow 2021 a été fait par le ministre ivoirien du Commerce et de l’industrie, Souleymane Diarrassouba qui s’est réjoui de la présence d’une importante délégation de l’Afreximbank pour cette belle initiative qui renforce la visibilité du pays. 

A l’occasion de cette cérémonie de lancement de la tournée de sensibilisation du milieu des affaires pour sa participation à la deuxième édition de l’IATF, le ministre a salué l’ambassadeur IATF 2021, Guy M’Bengue et son équipe pour le travail abattu pour les préparatifs.  

Il a fait observer que les échanges entre les pays africains insignifiants autrefois, environ 5,3%, sont estimés aujourd’hui à 16% en 2021 selon la Banque africaine de développement.

« Concernant l’offre ivoirienne sur le marché intra-africain, il faut noter que 23% de nos échanges à l’international sont intra-africains, 43% de nos exportations intra-africaines sont destinées au Mali et au Burkina Faso tandis que 58% des importations intra-africaines proviennent du Nigeria (huiles de pétrole brut) », a-t-il souligné.   

De nombreux produits d’exportation intra-africains représentent la majorité des exportations mondiales, notamment l’huile de palme, les produits de beauté, l’énergie électrique, les savons, les extraits de café et les tabacs manufacturés, a-t-il fait remarquer.    

Outre les importations d’huile de pétrole en provenance du Nigeria, les autres produits d’importation sont le poisson, le ciment, les engrais et les véhicules utilitaires, a-t-il relevé. 

Selon le ministre ivoirien du Commerce, 24% des exportations intra-africaines et 26% des importations intra-africaines sont à destination et en provenance de pays africains non membres de la CEDEAO.  

Par ailleurs, 59% de ces exportations sont destinées à l’Afrique du Sud, la totalité étant de l’or brut qui entre sur le marché sud-africain en franchise de droits, a-t-il ajouté.   

Les importations en provenance de pays extérieurs à la CEDEAO comprennent des engrais provenant du Maroc, du poisson congelé de Mauritanie, des véhicules de transport de marchandises d’Afrique du Sud, du ciment (Tunisie) et des additifs pour aliments et boissons d’Égypte.

La Côte d’Ivoire veut aller plus loin dans sa politique de diversification et accroissement du commerce extérieur grâce à la mise en œuvre de son Plan de développement national 2021-2025, d’un montant de 59 000 milliards de FCFA.  

La Foire commerciale intra-Africaine, créé dans le cadre de la Zone de Libre-Echange Continentale Africaine offre aux pays africains d’accéder à un marché africain intégré de plus de 1,2 milliard de personnes avec un Produit intérieur brut (PIB) de plus de 2,5 milliards de dollars américains.

M. Souleymane Diarrassouba a réaffirmé l’engagement de la Côte d’Ivoire d’être présente lors de la 2e édition de la Foire intra-africaine du commerce à Durban en novembre 2021.

Cette foire verra la participation de plus mille cent (1100) exposants et plus de 10 000 visiteurs et acheteurs, pour des accords commerciaux et d’investissements d’un montant de 40 milliards de dollars américains.

Formation des travailleurs et étudiants de la diaspora pour entreprendre en Afrique

Des travailleurs et étudiants de la diaspora souhaitant travailler ou entreprendre en Afrique dans le cadre du programme «Repats for Africa» ont été, formés par Jely Group et la Fondation expérience pour tous (EPT) en partenariat avec Sephis .

L’objectif de ce programme a été de fournir aux membres de la diaspora des outils et des conseils pratiques pour augmenter les chances de succès de leurs projets de retour et réduire l’asymétrie entre leur vision et les réalités du terrain.

Ces sessions de formation ont été animées, entre autres, par M. Mamadou Kouyaté, managing partner de Jely Group, Mme Sylvie Tshisungu Djoman, senior manager au sein du cabinet Jely Group et Patrick Bah, Vice-Président de EPT.

Pour Mme Sylvie Tshisungu Djoman, dont l’ intervention a été axée sur les techniques de recherche d’emploi et de rédaction de CV, « l’Afrique est de plus en plus attractive et pour les postes à pourvoir, et dans le cadre des process de recrutement, les candidatures issues de toute l’Afrique mais aussi de l’Europe, des Etats-Unis et de la Chine sont de plus en plus nombreuses ».

Pour M. Bah, « la carrière en Afrique comme partout ailleurs doit être planifiée. Pour de meilleurs résultats, le candidat au retour doit également entre autres garder un contact permanent avec le continent à travers les visites régulières, les associations et la presse spécialisée ».

Jely Group est le premier cabinet de conseil dédié aux PME, et leur propose une approche globale allant de la restructuration au financement en passant par le recrutement.

Les équipes de Jely Group ont également accompagné des institutions de développement dont la Banque africaine de développement (BAD) et des fonds d’investissement.

Quant à la Fondation expérience pour tous (EPT), elle est une initiative citoyenne qui œuvre gratuitement pour l’insertion professionnelle des jeunes ivoiriens à travers des formations et des programmes de mentoring.

Créée en 2009 par Mme Sefora Kodjo épouse Kouassi, Sephis est une Fondation qui œuvre pour l’éducation et la formation des jeunes notamment des jeunes femmes en leadership.

Décès à Abidjan de l’opposant ivoirien Kabran Appiah

L’opposant ivoirien, Kabran Appiah, président de la Ligue des mouvements pour le progrès (LMP), est décédé lundi à Abidjan, des suites de la Covid-19, selon son entourage.

Hospitalisé à la Polyclinique internationale Sainte Anne-Marie (PISAM), à Abidjan, M. Kabran Appiah « était sorti d’un coma », avant de tirer sa révérence, a rapporté une source proche de l’homme politique ivoirien.

Professeur de droit, Kabran Appiah,  ex-membre du Parti ivoirien des travailleurs (PIT), fut ministre sous l’ère Laurent Gbagbo. Il était signataire de la charte constitutive du Congrès national de la résistance pour la démocratie (CNRD), créé en mars 2006. 

Le CNRD avait pour objectif de mener des actions pour la restauration de la souveraineté nationale et de la démocratie en Côte d’Ivoire, dans un contexte où le pays était divisé en deux avec un Sud gouvernemental et le Nord sous contrôle de l’ex-rébellion des Forces nouvelles.

Côte d’Ivoire: la 5e édition du Forum La Finance s’engage prévue le 25 novembre

Le Patronat ivoirien a lancé lundi la 5e édition du Forum La Finance s’engage, une plateforme de solutions concrètes et structurantes visant l’accès au financement des PME, prévue se tenir le 25 novembre 2021.

Le lancement a été fait par le président de la Commission financement et développement des PME de la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire (Cgeci, Patronat ivoirien), Patrick Assi, à la Maison de l’entreprise, au Plateau, le centre des Affaires d’Abidjan.

« Cette année, nous allons mettre l’accent sur le financement des entreprises, surtout des PME dans cette période de sortie de crise Covid-19 », a déclaré à la presse M. Patrick Assi, indiquant ce sera une occasion de financer les établissements financiers qui auront atteint et dépassé leurs engagements en matière de financement des PME.

Ce forum sera également une occasion de réfléchir de comment améliorer le développement du financement et la bancarisation du tissu économique au niveau des PME, a fait remarquer M. Patrick Assi, ajoutant plusieurs PME sont en dehors du circuit bancaire. 

Lors d’échanges sur l’accompagnement des PME, M. Toux Teddy du Cabinet Entrepreneurial Solutions Partners (ESP), partenaire de la Cgeci sur cette activité, a relevé que les PME ont besoin davantage d’éducation financière.  

M. Olivier Buyoya, représentant régional de la Société financière internationale (SFI), une branche de la Banque mondiale, chargé des opérations de la Côte d’Ivoire, a assuré que son institution va accompagner le Patronat ivoirien dans le processus d’accès aux financements. 

« La SFI veut être un partenaire à long terme » de La Finance s’engage, et compte mettre à disposition de la plateforme des experts pour améliorer la question de l’accès au financement des PME, a-t-il poursuivi. 

Pour sa part, Serges Kouamelan, le directeur exécutif de l’Association des professionnels des banques et établissements financiers de Côte d’Ivoire (Apbefci), a noté que les banques aujourd’hui disposent d’un département dédié aux PME pour adresser leurs défis. 

Depuis 2016, les banques et établissements financiers ont adhéré à la plateforme La Finance s’engage. Pour encourager ces bailleurs de fonds, le Patronat ivoirien a créé en 2017 les Awards récompensant les meilleurs établissements financiers relativement à leur appui aux PME.

Pour l’édition 2021, La Finance s’engage envisage de récompenser les trois meilleurs établissements financiers relativement à leur appui aux PME dans le contexte post-Covid-19 et la meilleure institution étatique en matière de financement des PME.

La crise de la Covid-19 a exacerbé la fragilité du secteur privé et significativement accru les besoins en financement.Une étude ressort que ces besoins restent importants en dépit des mesures de support pour faciliter l’accès à ces mécanismes aux PME.

La 5e édition du Forum La Finance s’engage a pour thème « Innover dans le financement des PME pour accélérer la relance post-Covid-19 ». En Côte d’Ivoire, l’on dénombre selon la Cgeci, quelque 62.000 PME. 

Ouverture à Abidjan de la 41e Journée mondiale du tourisme

La Côte d’Ivoire, pays hôte de la 41e Journée mondiale du tourisme (JMT), a ouvert ouvert lundi à Abidjan les festivités, en présence d’un parterre de personnalités dont Didier Drogba, ambassadeur de l’Organisation mondiale du tourisme (OMT).

La cérémonie a eu lieu sous la férule du secrétaire général de l’Organisation mondiale du tourisme (OMT), Zurab Pololikashvili. Elle a rassemblé 128 pays avec en présentiel 1.500 participants et 3.500 en distanciel.  

M. Zurab qui a salué la riche culture africaine, a laissé entendre que ce grand potentiel du continent n’est pas véritablement présenté à l’extérieur, assurant que son organisation s’atélera à promouvoir sa diversité culturelle sur de nouveaux marchés.

Le ministre ivoirien du Tourisme et des loisirs, Siandou Fofana,  s’est félicité qu’en 24 heures, la Côte d’Ivoire est le centre d’intérêt du tourisme mondial. Chaque année, le 27 septembre, la JMT est célébrée dans un Etat membre selon le principe de la rotation géographique par continent. 

L’opportunité est ainsi donnée au continent africain d’abriter cet événement d’envergure internationale cette année. Le thème retenu pour cette commémoration de la Journée mondiale du tourisme est « Le tourisme pour une croissance inclusive ». 

Elle intervient dans un contexte mondial en proie à la pandémie à coronavirus. Le Premier ministre ivoirien, Patrick Achi, qui a ouvert les festivités, s’est réjoui que ce soit la première JMT post Covid-19 et la Côte d’Ivoire est si fière d’en abriter l’événement.

Le Premier ministre ivoirien a fait observer qu’un poste sur quatre, dans le monde, créé sur la période 2014-2019, était dans le secteur du tourisme, qui permet d’ailleurs une inclusion sur le marché du travail avec des personnes sans qualifications. 

Selon un rapport de la Conférence des Nations unies pour le commerce et le développement (Cnuced), sorti au début de l’été, le coût global pour l’économe mondiale de l’effondrement de l’industrie du tourisme pourrait avoisiner d’ici 2021 les 4.000 milliards de dollars.

Les données du Conseil mondial du voyage et du tourisme indiquent que la chute du nombre de voyageurs internationaux a atteint 75% en 2020, provoquant la suppression de 62 millions d’emplois. 

M. Siandou Fofana, membre du Conseil exécutif de l’OMT, a appelé à une innovation appropriée dans ce contexte, car la survie et la relance du secteur en dépendent. L’industrie touristique a connu une chute d’activités entre 50 à 70%.

Lors de la 23e Assemblée Générale tenue à Saint Petersburg, en Russie en septembre 2019, le choix du pays organisateur de la 41e Journée Mondiale du Tourisme (JMT) s’est porté sur la Côte d’Ivoire.

Nestlé Côte d’Ivoire affiche de bons résultats au 1er semestre 2021

La filiale ivoirienne du groupe agroalimentaire suisse Nestlé, affiche de bons résultats au premier semestre 2021 avec une progression de 12.98% par rapport à la même période de l’année dernière.

Selon un communiqué transmis à APA, après une année 2020 marquée par une très bonne croissance, Nestlé Côte d’Ivoire maintient la tendance en 2021 avec des «ventes au premier semestre de cette année» qui «affichent une progression de 12.98% par rapport au 1er semestre de l’année 2020».

«Le résultat net fait apparaitre un montant excédentaire de 11,16 milliards de FCFA contre 10,77 milliards de FCFA au 30 juin 2020 », ajoute le communiqué, soulignant qu’il  « est marqué par une nette amélioration du résultat d’exploitation sans l’impact positif observé l’année dernière avec la cession du siège de Cocody».

Grâce à une innovation rapide, à un solide soutien aux marques et à une gestion rigoureuse du portefeuille clients, les prévisions de chiffre d’affaires pour le dernier semestre sont en augmentation par rapport à la même période de l’année dernière.

« Malgré l’augmentation des prix de matières premières, emballages et transport, les résultats financiers attendus au 31 décembre 2021 devraient s’inscrire dans le sillage des performances enregistrées au cours de l’exercice précédent et en ligne avec notre stratégie », conclut l’entreprise.

Trois engins explosifs découverts devant une brigade à Abidjan « balisés »

Trois engins explosifs découverts dimanche à l’entrée d’une brigade, une unité de gendarmerie, à Cocody, dans l’Est d’Abidjan, ont été « balisés », selon une source sécuritaire.

Selon cette source, ce dimanche 26 septembre 2021, des éléments du secteur 3 Cocody, de retour de leur patrouille, ont découvert « trois engins explosifs à l’extérieur » de la caserne. 

La découverte a été faite « à l’entrée de la brigade », poursuit la même source, mentionnant que les engins ont été balisés et une expertise des unités spécialisées a été demandée. 

Une « enquête en cours » devrait permettre de déterminer les auteurs de cet acte, de situer leurs mobiles et d’engager des actions subséquentes. 

Simone Gbagbo égraine sa vision pour la Côte d’Ivoire

L’ex-Première dame de Côte d’Ivoire, Simone Ehivet Gbagbo, a égrainé samedi la vision qui circule dans son « esprit » pour la Côte d’Ivoire, lors d’une Assemblée générale constitutive du Mouvement générations capables (MGC).

« Ce qui circule dans mon esprit et dans mon intelligence, cette Côte d’Ivoire doit être une Nation remplie de justice, d’équité et cette vision, elle demeure encore aujourd’hui ma seule boussole », a déclaré Mme Simone Gbagbo, au Palais des sports de Treichville, dans le Sud d’Abidjan.

Dans le manifeste du mouvement citoyen, l’organisation expose sa « vision » qui se fonde sur l’engagement politique de Simone Ehivet Gbagbo et les valeurs qu’elle porte, faisant d’elle un modèle inspirant.

« Votre vision, ce n’est pas Simone Ehivet  (…). Votre vision, ça ne doit pas être un individu, (mais) la vision que nous recherchions du plus profond de nous-même », a indiqué Mme Simone Gbagbo à l’endroit de ses filleuls.

« Chères filles, je réaffirme notre vision d’une Côte d’Ivoire forte, une Côte d’Ivoire souveraine, une Côte d’Ivoire réconciliée, moderne », ouverte sur l’Afrique et le monde, a-t-elle ajouté, se félicitant que le MGC se focalise sur les valeurs au travers du vocable « capable ».

Selon l’ex-Première dame de Côte d’Ivoire, « si aujourd’hui notre pays est à la croisée des chemins, c’est parce que ces valeurs sont en crise. Elles sont le remède pour guérir la Côte d’Ivoire de demain ».

Elle a exhorté le mouvement à être « un acteur dynamique et zélé du pardon », car « dans la puissance du pardon nous retrouvons la paix » et à cultiver une compétence, poussée jusqu’à l’excellence,  dans la crainte de Dieu, l’amour,  l’intégrité, la probité, la loyauté et la fidélité. 

« Cette nation prospère et moderne, elle doit s’édifier dans une Afrique intégrée à travers des oeuvres portuaires, aéroportuaires, routières » avec des hommes et des femmes compétents, ingénieux, créatifs, respectueux de la vie et travailleurs. 

Présent à cette Assemblée générale constitutive, Dr Gervais Boga Sako, un proche de l’ex-chef d’Etat Laurent Gbagbo, a salué la naissance du mouvement qui donne de l’espoir à la jeune génération en promouvant les valeurs.

En dix ans, Dr Boga Sako, de retour d’exil, a dit avoir défendu la République sous l’ère Laurent Gbagbo. En outre, il pensait que le retour de M. Gbagbo en Côte d’Ivoire le 17 juin 2021, allait aider à réconcilier les Ivoiriens, mais « hélas » les « espoirs se sont envolés et effrités ». 

Start-ups ivoiriennes: Grant Thornton retenu pour accompagner le Ci20

L’entreprise Grant Thornton a signé une convention avec Côte d’Ivoire Innovation 20 (#Ci20), collège d’entreprises de l’innovation réunis sous forme associative, en vue d’accompagner des startups ivoiriennes.

Le Ci20 qui a pour but de fédérer le meilleur des start-ups de Côte d’Ivoire, a l’ambition de déployer, en collaboration avec des bailleurs nationaux et internationaux, un ambitieux programme de promotion de 20 champions nationaux: le «#Ci20 Program».

La première cohorte de ce programme d’excellence, composé de 15 start-ups, sur une periode de deux ans, a pour ambition grâce un financement total de 4 millions d’euros en cours de mobilisation, de créer 2.000 emplois.

Le Programme Ci20 est basé sur quatre axes principaux: le renforcement des capacités, le plébiscite institutionnel et médiatique, l’accès aux marchés et un accompagnement financier.

Dans le cadre de cet ambitieux projet, #Ci20 et Grant Thornton, cabinet disposant d’une expertise internationale reconnue du droit des affaires et de la fiscalité, ont signé le vendredi 21 septembre 2021 une convention de partenariat.

A travers cet engagement signé dans les locaux de l’entreprise à Abidjan-Plateau, Grant Thornton va accompagner les start-ups du #Ci20 Program sur les questions d’accès au financement, de comptabilité, de fiscalité et de bonne gouvernance.

Le directeur général de Grant Thornton Côte d’Ivoire, Jean-Louis Dattié a, dans son propos, donné un aperçu de l’accompagnement que son entreprise entend faire au profit de ses partenaires, lors de la signature de convention.

« Cette cérémonie très importante marque le partenariat que nous souhaitons nouer et développer avec #Ci20 », a déclaré le directeur général de Grant Thornton Côte d’Ivoire, Jean-Louis Dattié.

Grant Thornton accompagnera les start-ups avec un focus sur l’innovation en leur apportant toutes les solutions en matière de gestion, de gouvernance et de bonne gestion, de bonne pratique, pour les amener à croitre et grandir.

« Il s’agit de faire de ces entreprises naissantes les fleurons de l’économie, je dirais même de la vie politique, économique et sociale de la Côte d’Ivoire avec un impact réel », a-t-il assuré. 

M. Dattié a réaffirmé la ferme volonté de son entreprise de faire tout l’accompagnement nécessaire en termes de formation, de conseil, et d’appui, dans un engagement personnalisé, pour accompagner chacun des membres de CI20 et l’organisation à faire éclore ses talents à la face de la Côte d’Ivoire  et du monde. 

« L’objectif de Grant Thornton aujourd’hui, c’est de mettre au profit des start-ups, toute l’expertise, toute l’expérience, toute la méthodologie de gouvernance d’entreprise en matière juridique, fiscale et financière que nous déployons pour les grandes entreprises afin que ces start-ups puissent grandir et croître dans un environnement propice à l’éclosion de leur avenir et de leur potentiel », a-t-il ajouté.

Steven Bédi, président de Côte d’Ivoire Innovation 20 (#Ci20),  s’est pour sa part réjoui de ce partenariat qui fait de Grant Thornton, le commissaire général du #Ci20 Program.

Pour lui, c’est un accord sans précédent pour un cabinet international de prendre un tel engagement envers les start-ups. L’entreprise se positionne de ce fait comme un leader de l’accompagnement des start-ups et des entreprises innovantes.

Deuxièmement, il s’agit pour Grant Thornton de mettre son expertise internationale au service des entreprises ivoiriennes depuis l’amorçage jusqu’à la croissance, a-t-il fait observer.

« Cette collaboration est la bienvenue quant aux ambitions des entreprises du Programme CI20 de pouvoir aller briguer des marchés et des partenariats publics et privés nationaux voire internationaux », a -t-il poursuivi.

Cet appui-là, soulignera-t-il, est « quelque chose d’assez important et surtout pour le collectif CI20, c’est de pouvoir rassurer aussi les bailleurs quant à la bonne gouvernance de leurs activités (…) ».

 « L’enjeu de cette collaboration, c’est de montrer aux grandes entreprises qu’on peut faire confiance aux start-ups, qu’un cabinet international peut adapter son expertise aux start-ups afin de pouvoir créer de la valeur de façon sécurisée », a-t-il renchéri.

Avec cette signature de convention, le #CI20 s’encadre des plus grandes expertises pour mener à bien son programme. Ces start-ups ambitieuses pourront par ailleurs partager leur expertise en termes d’écosystème start-up et d’innovation.

Cela devrait leur permettre de mieux appréhender l’écosystème ivoirien et ouest-africain. Pour Steven Bédi, « avec cette collaboration, désormais le #Ci20 sait structurer un certain nombre de leviers pour des bailleurs et pour des grandes entreprises qui voudraient collaborer avec les entreprises du Ci20 ».

Cette signature qui a vu la participation pour le #Ci20 des directeurs généraux de Cinetpay, Etudesk, Skanmed et Mon Artisan, intervient en prélude du Sommet Afrique-France où #Ci20 sera forte d’une délégation de dix entreprises invitées de façon exceptionnelle par l’Etat Français pour une série de rencontres institutionnelles et B2B.