Foot : clap de début des éliminatoires du Mondial 2022 en Afrique

Quarante sélections du continent, réparties dans dix groupes, se livrent à partir d’aujourd’hui des combats sans merci pour décrocher l’une des cinq places qualificatives à la prochaine Coupe du monde.C’est le nec plus ultra pour tout international. Le Mondial, compétition créée en 1929, fait rêver les footballeurs. Pour participer à cet évènement sans commune mesure avec les autres tournois de foot, la concurrence est âpre en Afrique. Le continent aux 54 pays.

Au terme de cette campagne de qualification, les dix vainqueurs de chaque poule accéderont au tour suivant. Par la suite, cinq confrontations en aller-retour permettront de connaître les représentants de l’Afrique au Qatar du 21 novembre au 18 décembre 2022.

Programme de la première journée en Temps Universel : 

Mercredi 1er septembre 

Centrafrique – Cabo Verde, 13 heures. Sénégal – Togo, 16 heures. Guinée-Bissau – Guinée, 16 heures. Mali – Rwanda, 19 heures. Libye – Gabon, 19 heures. Egypte – Angola, 19 heures.

Jeudi 2
septembre 

Kenya – Ouganda, 13 heures. RD Congo – Tanzanie, 13 heures. Niger – Burkina Faso, 16 heures. Namibie – Congo, 16 heures. Madagascar – Bénin, 16 heures. Algérie – Djibouti, 19 heures. Maroc – Soudan, 19 heures.

Vendredi 3
septembre 

Mozambique – Côte d’Ivoire, 13 heures. Zimbabwe – Afrique du Sud, 13 heures. Mauritanie – Zambie, 16 heures. Nigeria – Liberia, 16 heures. Tunisie – Guinée équatoriale, 19 heures. Cameroun – Malawi, 19 heures. Ghana – Ethiopie, 19 heures.

Affaire apologie du viol: Yves de M’Bella entendu par la police judiciaire

Le célèbre animateur télé Yves de M’Bella, accusé d’avoir fait l’apologie du viol à une émission sur la chaîne de télévision privée ivoirienne NCI, a été entendu par la police judiciaire, a appris mercredi APA.Dans la conduite de l’émission, M. Yves de M’Bella a invité un ex-condamné pour viol, coups et blessures à reconstituer sur le plateau, à l’aide d’un mannequin, son mode opératoire. « Outrée », la Ligue ivoirienne des droits des femmes, a saisi la justice.

Interpellée, la Haute autorité de la communication audiovisuelle (HACA, régulateur) a suspendu mardi M. Yves de M’Bella, l’animateur de l’émission incriminée, pour une durée de 30 jours, de toutes les antennes des chaînes de télévisions et de radios en Côte d’Ivoire.

« J’ai été choqué et attristé comme des millions d’Ivoiriens devant le spectacle désobligeant offert par NCI. Face à de tels actes je tiens à rappeler la nécessité pour nos médias d’être responsables afin d’éduquer au mieux nos populations », a écrit sur sa page Facebook l’homme politique Jean Louis-Billon.  

« Le viol n’est pas un sujet à prendre à la légère, c’est pourquoi je condamne de telles actions, et que de vraies sanctions s’imposent ! », a ajouté  l’ex-ministre ivoirien du Commerce, Jean Louis Billon.

Des organisations de défense des droits des femmes réclament également des sanctions à l’encontre de la Nouvelle chaîne ivoirienne (NCI) et des responsables de la télé qui ont validé le contenu de cette émission dénommée « la Télé d’Ici Vacances ».   

Economie, politique et nécrologie au menu de la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, parvenus mercredi à APA, traitent principalement de la flambée des prix des produits alimentaires, des tractations en vue des élections locales et de la mort d’un chef religieux.Sur les réseaux sociaux, les Sénégalais ont dénoncé ces derniers jours la cherté de la vie surtout dans la capitale Dakar. Dans ce contexte, Aminata Assome Diatta, ministre du Commerce et des Petites et Moyennes Entreprises a tenu mardi un Conseil national de la consommation.

D’après Le Soleil, lors de cette rencontre, elle a expliqué l’augmentation des prix des denrées de première nécessité par « la fulgurante pandémie (Covid-19) qui a plusieurs conséquences à l’échelle internationale parmi lesquelles la hausse du prix du fret et l’indisponibilité de la logistique conduisant à des lenteurs dans l’approvisionnement des produits ».

A sa suite, rapporte le quotidien national, Oumar Diallo, Directeur du Commerce intérieur, a souligné qu’ « il n’y a pas de hausse des taxes ou des droits de douane. Ce sont les prix des marchandises qui ont connu une augmentation ».

De son côté, Khadim Sylla, le président de l’Association des commerçants et industriels du Sénégal (Acis), signale néanmoins dans EnQuête « la cherté des taxes portuaires et autres prélèvements ». A propos de la pénurie de sucre, il a plaidé pour « une libéralisation » de ce marché.

Mais Aminata Assome Diatta, ministre du Commerce et des Petites et Moyennes Entreprises, a invoqué dans Le Quotidien la nécessité de protéger les entreprises sénégalaises face à la concurrence internationale. Toutefois, elle a précisé que tout Sénégalais peut créer « une industrie du sucre » en respectant les règles.  

Sur un tout autre sujet, Ousmane Sonko, le chef de file des Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (Pastef) a mis en garde Macky Sall pour les élections locales de janvier 2022. Il « fera face à l’une des plus grandes forces de l’opposition », a affirmé l’ancien Inspecteur des Impôts et Domaines dans WalfQuotidien.

Au cours d’une conférence de presse, organisée mardi à Dakar, l’opposant a encore dressé « un tableau noir » du pays, indique L’AS. Dans les colonnes de ce journal, Ousmane Sonko a tiré à boulets rouges sur le président Macky Sall par rapport à la gestion des inondations, de la troisième vague du coronavirus, de l’émigration clandestine et de la cherté de la vie.

Poursuivant dans Vox Populi, le candidat classé troisième à l’élection présidentielle du 24 février 2019 a soutenu qu’ « un pays ne se gouverne pas par le bâton ». Tout compte fait, Sud Quotidien se fait l’écho du « diktat des coalitions » électorales. A en croire ce journal, « à cinq mois des Locales, la mise sur pied au forceps des coalitions semble reléguer au second plan les alliances d’actions de l’opposition pour un processus électoral transparent et sécurisé ».

Enfin, Libération annonce le décès mardi de Serigne Cheikh Dieumb Fall, le Khalife des Baye-Fall (branche de la confrérie mouride) là où L’Observateur fait noter que le guide religieux ayant tiré sa révérence à l’âge de 96 ans a vécu « quinze belles années de khalifat ».

Les prix de l’essence et du gasoil restent inchangés en Côte d’Ivoire

Les prix de l’essence super sans plomb et du gasoil, fixés tous deux à 615 Fcfa le litre, restent inchangés pour la période du 1er au 30 septembre 2021 en Côte d’Ivoire, selon une note du ministère ivoirien des Mines, du Pétrole et de l’énergie.

Le prix maxima au détail indique 615 Fcfa le litre à l’ambiant pour le super sans plomb et le gasoil. Quant au pétrole lampant, utilisé en zone rurale, le prix du litre demeure à 555 FCFA et ce depuis plusieurs années.

Le prix de la bouteille de gaz butane de 6 Kg (B6) a été maintenu à 2.000 Fcfa, ainsi que celui de la bouteille de 12,5 Kg, fixé à 5.200 Fcfa. Ces deux produits sont beaucoup utilisés dans les ménages en Côte d’Ivoire. 

L’ajustement des prix à la pompe du carburant en Côte d’Ivoire et du gaz butane, se fait chaque mois conformément aux dispositions du mécanisme automatique des prix des hydrocarbures sur le marché international.

Côte d’Ivoire: 25 000 dollars des Etats-Unis pour la labélisation des sites web d’information

Le Réseau des Professionnels de la Presse en Ligne de Côte d’Ivoire (REPPRELCI) bénéficie d’un financement de l’Ambassade des Etats-Unis en Côte d’Ivoire à hauteur de 25 000 dollars, soit environ 12,5 millions de FCFA pour la mise en œuvre d’un projet de labélisation des sites web d’information et autres activités visant à atténuer la désinformation en ligne et la désinformation préjudiciable.

Un volet de ce projet, qui vise à professionnaliser et crédibiliser les médias numériques ivoiriens à travers un label, durera six mois.    

 «Le REPPRELCI exprime son infini remerciement à l’Ambassade des Etats-Unis en Côte d’Ivoire et au Peuple américain pour leur constante sollicitude en faveur du secteur des médias en général et celui de la presse numérique en particulier », a déclaré le président du REPPRELCI, Lassina Sermé après  la notification de ce financement.

«Nous procéderons dans les prochains jours au lancement d’un appel à manifestation d’intérêt à l’attention de toutes les entreprises de presse numérique en vue du recrutement des participants à ce projet », a poursuivi M. Sermé, ajoutant que « pour le succès de ce projet, le Réseau rassure qu’il ne ménagera aucun effort et encourage tous les acteurs du secteur à accorder une attention particulière aux activités entrant dans le cadre de sa mise en œuvre ».       

         

 Crée en 2006, le REPPRELCI regroupe les acteurs de la presse numérique en Côte d’Ivoire. Cette faîtière des médias numériques ivoiriens s’est donnée pour mission d’organiser, structurer et de promouvoir l’écosystème de la presse numérique en Côte d’Ivoire 

La Côte d’Ivoire déclare le « non-cas de la maladie à virus Ebola »

La Côte d’Ivoire qui avait annoncé, le 14 août dernier une épidémie d’Ebola, a déclaré le 31 août 2021 un « non-cas de maladie à virus Ebola », à la suite des résultats sérologiques du seul cas revenus négatifs après examen à Lyon, en France.

« Les résultats revenus négatifs tant pour la PCR que pour la sérologie, le gouvernement a décidé de classifier cette patiente comme non-cas de maladie à Virus Ebola, sortant du coup la Côte d’Ivoire de la liste des Pays à virus Ebola », indique un communiqué du ministère ivoirien de la Santé, de l’hygiène publique et de la Couverture maladie universelle.  

Le 14 août 2021, le pays a déclaré une épidémie de la Maladie à Virus Ebola (MVE) suite à la confirmation du Laboratoire de l’Institut Pasteur, d’un prélèvement effectué chez une patiente qui a quitté Labé en Guinée le 8 Août 2021.

Cette dernière est arrivée à Abidjan, la capitale économique ivoirienne, le 12 août 2021 où elle a été admise dans une structure sanitaire, isolée et diagnostiquée comme MVE.   

Selon le Règlement Sanitaire International (RSI2005), les prélèvements ont été également envoyés pour une confirmation dans un laboratoire de référence qui est accrédité pour les fièvres hémorragiques virales, note le communiqué, qui explique que « c’est ainsi que le laboratoire Bio-Mérieux de Lyon qui a été identifié, a reçu les prélèvements le 27 août 2021 ».   

Au regard des normes de l’OMS, le gouvernement ivoirien avait entrepris toutes les actions de santé publique (Surveillance, Prise en Charge des cas, Vaccination des personnes à risque, prévention et contrôle des infections dans les structures de santé) pour répondre à cette épidémie, sécuriser la population et arrêter sa propagation.  

« La patiente à ce jour est déclarée rétablie après que 2 tests consécutifs, réalisés les 21 et 23 Août 2021 par le Laboratoire de l’Institut Pasteur soient revenus négatifs », poursuit le texte qui mentionne le concours de partenaires, notamment l’OMS et des médecins guinéens.    

La sous-région étant confrontée à plusieurs Maladies à Fièvre hémorragique Virale, la Côte d’Ivoire assure continuer à renforcer la surveillance de ses frontières pour pouvoir identifier tout cas suspect et prendre toutes les dispositions nécessaires conformément au Règlement Sanitaire International (RSI2005).  

Affaire apologie du viol: Yves de M’Bella suspendu pour un mois (régulateur)

L’animateur télé Yves de M’Bella, accusé d’apologie de viol dans une émission sur la chaîne NCI, la Nouvelle Chaîne Ivoirienne a été suspendu mardi pour un mois de toutes les antennes de télévisions et de radios en Côte d’Ivoire, par la Haute autorité de la communication audiovisuelle (HACA, régulateur). « Le collège de la HACA, réuni ce jour par visioconférence, a décidé de la suspension de M. Yves de M’Bella, animateur de l’émission incriminée pour une durée de 30 jours, de toutes les antennes des chaînes de télévisions et de radios en Côte d’Ivoire », indique un communiqué de cet organe de régulation.

Le régulateur du secteur audiovisuel ivoirien a dit « constater que dans la conduite de l’émission, M. Yves de M’Bella a invité l’ex-condamné pour viol à reconstituer sur le plateau, à l’aide d’un mannequin, son mode opératoire ».

Cette reconstitution d’un acte de viol par son auteur, en direct et à une heure de grande écoute, soutenue par des propos obscènes, « constitue une apologie du viol et porte une grave atteinte à la dignité de la femme, aux bonnes mœurs ainsi qu’à la sensibilité du jeune public », déclare la HACA. 

La HACA qui invite la Nouvelle chaîne ivoirienne (NCI) à plus de vigilance dans la programmation de ses émissions, l’exhorte à prendre toutes initiatives en vue de la sensibilisation des populations sur les violences faites aux femmes. 

Cet apologie du viol a irrité plusieurs organisations de défense des droits des femmes. Il a eu lieu au cours de l’émission « La Télé D’ici Vacances » avec comme invité deux ex-détenus dont l’un condamné pour viol, coups et blessures. 

Partenariat Rotary et Sodefor pour réhabiliter le couvert forestier ivoirien

Dans le cadre de la réhabilitation du couvert forestier ivoirien, le Rotary club Abidjan Biétry a signé lundi une convention de partenariat avec la Société de développement des forêts (Sodefor).

Selon le président du Rotary club Abidjan Biétry, Arthur Assi, cette signature de convention de partenariat vise à « matérialiser » les engagements dans la lutte contre la déforestation en Côte d’Ivoire.   

« Le Rotary club Abidjan Biétry marque ainsi un pas de son engagement international en décidant, sur trois années renouvelables, de faire du reboisement », a déclaré M. Arthur Assi.  

Avec le Rotary club Abidjan Biétry, la Sodefor a « reboisé 12 hectares, soit quatre hectares par an », a indiqué la directrice du centre de gestion de cette structure publique à Abidjan, le colonel Hortense Kouassi. 

« Nous souhaitons avoir d’autres partenaires pour nous aider à réhabiliter nos forêts qui sont en chute libre et dans des forêts dégradées », a-t-elle poursuivi. 

Depuis 2020, le Rotary a fait de l’environnement le septième axe stratégique de l’organisation, qui envisage d’investir davantage dans les questions liées au changement climatique. 

Le couvert forestier ivoirien est estimé à 2,97 millions d’hectares, soit 9,2% du territoire national, selon un Inventaire forestier et faunique national (IFFN) rendu public fin juin 2021.

Les résultats de cet inventaire ressortent que seulement 13,3% des forêts classées et 32,2% des aires protégées contiennent encore une ouverture forestière.

Au cours de ces 60 dernières années, c’est 90% de la surface de la forêt ivoirienne qui a disparu, faisant de la Côte d’Ivoire un des pays de l’Afrique dont le taux annuel de déforestation est le plus élevé.

Mali : un Plan d’actions pour protéger les enfants contre les violences

Le document, signé le 26 août dernier, vise à prévenir et à mettre fin au recrutement, à l’utilisation des enfants mais également à la violence sexuelle et à toutes les autres violations dont ils sont victimes.Une coalition de mouvements signataires de l’Accord pour la Paix et la Réconciliation au Mali a paraphé le Plan d’actions avec les Nations Unies. Ainsi, une Plateforme de lutte contre les violations graves contre les enfants a vu le jour.

Selon un communiqué de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (Minusma), reçu mardi à APA, « une procédure pour la libération des enfants, leur réintégration dans leurs familles et leurs communautés, ainsi que des mécanismes de protection et d’appui visant à leur permettre de reprendre une vie normale » sera mise en place.

Des mesures qui s’inscrivent dans le cadre des résolutions du Conseil de sécurité des Nations Unies sur les enfants et les conflits armés. Au cours de la cérémonie de signature de l’accord, El-Ghassim Wane, le chef de la Minusma, a salué « un pas important » marquant « une avancée majeure pour mieux protéger les enfants au Mali et promouvoir leurs droits conformément à la Convention relative aux Droits de l’Enfant et à son Protocole additionnel sur l’implication des enfants dans les conflits armés ».

Poursuivant, le Représentant spécial du Secrétaire Général des Nations Unies au Mali a fait savoir que  « depuis 2000, plus 115.000 enfants soldats ont été libérés à travers le monde à la suite du travail de plaidoyer entrepris par les Nations Unies et de Plans d’action comme celui qui a été signé par la Plateforme ».

Abuja accueille le Forum régional des affaires

Cet évènement de trois jours, initié par la Commission Economique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA), se tiendra du 21 au 23 septembre 2021 dans la capitale nigériane.Les Africains devraient constituer, d’ici 2050, un quart de la main-d’œuvre mondiale en raison d’un taux de fécondité élevé et d’un taux de mortalité infantile en baisse sur le continent. De l’avis de la Commission Economique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA), « il est devenu impératif d’orienter la dynamique démographique du continent vers un développement durable ».

D’où le thème retenu pour la première édition du Forum de Lagos : « Autonomiser les femmes et les jeunes pour stimuler le Programme de transformation de l’Afrique ». Des femmes, des jeunes, des chefs d’entreprise, des représentants du secteur privé et des Petites et Moyennes Entreprises (PME) des quinze pays de l’Afrique de l’Ouest vont échanger dans des réunions de haut niveau.

Le but étant de « développer un cadre régional et un écosystème orientés vers l’exploitation des opportunités de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf) en tant que point d’ancrage ». Dans cette démarche, l’accent sera mis sur les deux cibles dont il faut « libérer les potentiels ».

Selon la CEA, le Forum des affaires de Lagos pourrait stimuler les engagements régionaux et les partenariats stratégiques du secteur privé pour soutenir les femmes et les jeunes entrepreneurs expérimentés et non expérimentés.

Pour sa part, Ngoné Diop, la Directrice du Bureau sous-régional de la CEA pour l’Afrique de l’Ouest, a souhaité que les leaders des secteurs importants de l’économie ouest-africaine s’impliquent « afin de traduire les idées en actions autour d’interventions spécifiques conçues pour renforcer les capacités et autonomiser les jeunes et les femmes dans la région ».

A cause de la pandémie de la Covid-19, un format hybride, c’est-à-dire physique et virtuel, sera appliqué au Forum régional des affaires. Les objectifs spécifiques consistent à fournir une plateforme qui sera utilisée pour partager les opportunités commerciales entre les femmes et les jeunes de la région et de l’Afrique en général, présenter des exemples de réussite d’entreprises de femmes et de jeunes afin de favoriser l’apprentissage mutuel et l’impact.

En outre, les organisateurs veulent identifier les champions du monde des affaires qui s’engagent à soutenir la croissance des femmes et des jeunes et définir un plan d’actions convenu pour le suivi et le soutien personnalisé aux entreprises des femmes et des jeunes en suivant une approche pilote.

Côte d’Ivoire/ « choquée » de l’apologie du viol dans une émission télé, une ONG saisit la justice

La Ligue ivoirienne des droits des femmes, « choquée » de l’apologie du viol dans une émission de la télévision privée NCI, annonce avoir saisi la justice, dans un communiqué.

« La Ligue ivoirienne des droits des femmes est choquée, outrée et scandalisée par l’apologie et la promotion du viol faites par le célèbre animateur Yves M’Bella », indique le communiqué publié mardi.  

L’animateur Yves M’Bella et son équipe ont invité sur le plateau de « la télé d’ici en vaccances » de la Chaîne de télévision NCI, un ancien violeur, qui a révélé comment il commettait son forfait.  

Pour l’ONG, « il est insultant, voire humiliant pour une chaîne de télévision d’inviter un violeur sur son plateau et de lui demander de faire une démonstration d’un acte de viol ». 

Avec un mannequin inerte, l’invité a depuis l’approche de sa victime, montré les techniques pour piéger cette dernière, et la soumette à sa besogne.     

La Ligue « condamne avec la dernière énergie cette émission et son contenu humiliant et dégradant pour la femme, la société, et tient à signifier que le viol est un crime », mentionne le texte. 

L’ONG annonce avoir entrepris en synergie avec le Collectif des activistes et des associations de défense des droits des femmes des actions auprès du ministère de la Femme, de la famille et de l’enfant.  

Dans ce contexte, elle envisagent également de saisir la Haute autorité de la communication audiovisuelle et la direction de la  chaîne de télévision NCI, aux fins de prendre les mesures pour éviter ces bavures.  

« Une plainte pour outrage public à la pudeur et apologie de viol contre la chaîne de télévision NCI et l’animateur a été déposée par les soins de notre avocate auprès du procureur de la République », poursuit le texte. 

La Ligue ivoirienne des droits des femmes exige par ailleurs une sanction de la Haute autorité de la communication et de l’audiovisuel contre NCI, une suspension de l’animateur ainsi que des membres de son équipe présents sur le plateau. 

La Ligue demande aussi la « non association de l’image de Yves de M’Bella à la finale du concours Miss Côte d’Ivoire » et une émission de la chaîne sur la lutte contre le viol et les violences faites aux femmes.  Le film de l’émission qui circule sur les réseaux sociaux a affolé la toile. 

Les chauffeurs de taxis banalisés hantés par un imminent contrôle à Abidjan (REPORTAGE)

Les chauffeurs de taxis banalisés, à Abidjan, opérant en surcharge et avec des véhicules particuliers, sans carte de transport, craignent le contrôle routier strict officiellement annoncé à partir du 7 septembre 2021.

Un contrôle plus strict des véhicules à moteur annoncé par le ministère ivoirien des Transports, à partir du 7 septembre 2021, connaît déjà une phase de sensibilisation en amont. Dans le milieu des transports urbains, certains pourraient voir leur trafic s’évanouir. 

Au Plateau, le centre des Affaires d’Abidjan, le commissaire de police du 1er Arrondissement, instruit les chauffeurs qui stationnent dans la commune. Pour Seydou Berté, chef de gare de taxis banalisés, à la rue des banques, cela est de bon aloi pour préserver des vies. 

M. Seydou Berté, vêtu d’un blazer noir, sous une pluie naissante, trouve cela « très bien » pour les conducteurs, pour le pays et pour les transporteurs, tout en assurant « nous sommes prêts » pour ces contrôles auxquels il semble ostensiblement habitué. 

Certes, ce contrôle de sécurité routière impliquant la vidéo verbalisation sera sans tolérance, mais Seydou estime que pour celui qui veut véritablement travailler, il va tout mettre en œuvre pour emprunter les lignes inter-communales.  

« Ce que l’Etat dit il faut respecter », soutient cet homme de la trentaine, en phase avec cette opération de sécurité routière, tout en plaidant pour que le gouvernement « facilite les paiements des taxes » liées au transport.

Pour stabiliser les accidents de la circulation, l’Etat de Côte d’Ivoire a mis en place une stratégie visant à inverser la courbe des collisions pour atteindre, à partir de juillet 2022, une réduction majeure dans les cinq prochaines années.

Les pratiques de certains conducteurs occasionnent parfois des accrochages fâcheux. Parfois conscients, ils s’arcboutent pour leur profit personnel. Franck, lui, est « inquiet » parce qu’il va désormais perdre une place en prenant six passagers.

Dans plusieurs taxis banalisés, les propriétaires aménagent parfois des sièges supplémentaires pour prendre plus de passagers par rapport à la norme, créant un surcroît de places. Et ce, pour réaliser davantage de plus-value.

Constant Kablan, fort interressé de savoir la nouvelle donne à l’occasion de ces contrôles dans le pays, veut être renseigné sur le sort des véhicules banalisés, qui n’ont aucune carte de transport contrairement aux taxis intercommunaux qui dénoncent une concurrence déloyale.   

« Ceux qui ont actuellement leur voiture cabossée cherchent à réparer », confie-t-il, avouant « nous on craint », en tant que personnel, de rouler avec la visite technique et l’assurance et sans carte de stationnement ou titre de transport.  

Les accidents de la route sont en progression dans le pays. De 814 tués en 2013, l’on enregistre 1 465 tués en 2019 et 1 509 tués en 2020 malgré les restrictions imposées par la Covid-19 aux déplacements des populations, soit un accroissement de 79% en sept ans. 

Les accidents graves et mortels se concentrent à Abidjan pour plus de 40%. Pour Carine Nguessan, un usager des taxis banalisés, la répression des infractions va réduire les mauvaises conduites, cependant elle craint une rareté de ces véhicules qui transportent des milliers de personnes.  

Sur les principales voies, à Abidjan, des policiers distribuent des prospectus pour sensibiliser les chauffeurs sur le strict contrôle routier ayant déjà mobilisé des moyens technologiques de surveillance des mobilités.

Le Sénégal suspend une taxe sur le sucre importé

Le ministère sénégalais des Finances et du Budget a demandé aux services des Douanes de suspendre pour 45 jours l’application de la taxe conjoncturelle face à l’inflation du prix du sucre raffiné importé.Cette mesure vise donc à « atténuer l’effet de la hausse combinée du coût du fret maritime et des prix sur les marchés internationaux », soutient le ministre Abdoulaye Daouda Diallo, réagissant aux multiples complaintes des populations sur la pénurie doublée de la hausse des prix du sucre.

« Suite à la demande du ministre du Commerce et des PME, je vous instruis de suspendre, du 30 août au 15 octobre 2021, l’application de la taxe conjoncturelle (TCI) sur le sucre raffiné importé », indique le ministre dans une note de service adressée lundi au directeur général des Douanes sénégalaises.

Sur son site internet, cette institution explique que la TCI « vise à amortir les effets des variations erratiques des prix internationaux de certains produits sur la production nationale et à contrecarrer les pratiques déloyales ». Elle est applicable aux produits relevant des secteurs de l’agriculture, de l’agro-industrie, comme le sucre et les huiles végétales, ou de l’élevage et de la pêche à l’exclusion du poisson et des produits à base de poisson, explique la même source.

Par ailleurs, « la TCI est perçue à l’occasion d’importations de sucre fini destiné à la consommation courante, lorsque la valeur CAF (coût assurance et fret) de ce produit est inférieure au prix de déclenchement (fixé par la Commission de l’UEMOA) ».

Au Sénégal, les populations se plaignent depuis quelques temps de la cherté de la vie. Le ministre du Commerce et des PME, Aminata Assome Diatta, explique toutefois que son pays subit les contrecoups de la pandémie de Covid-19. Voilà pourquoi les prix des denrées de première nécessité sont en hausse sur le marché.

« Cette pandémie a frappé de plein fouet toute l’économie mondiale et les pays pauvres n’ont pas été épargnés. Notre pays, le Sénégal n’y a pas échappé. Cette situation s’est traduite entre autres par une hausse généralisée de 15 à 20% des prix des denrées de première nécessité comme le riz, l’huile et l’aliment de bétail dont la matière première (blé) est importée », note-t-elle.

Ainsi, elle a convoqué ce mardi à Dakar une réunion du Conseil national de la consommation pour discuter de la « situation des prix des produits de grande consommation » et de « questions diverses ». Des membres des associations consuméristes, des commerçants, ainsi que des techniciens des ministères des Finances et du Commerce, prennent part à la rencontre ouverte ce matin.

Ce mardi également, les quotidiens locaux parvenus à APA ont essentiellement titré sur le sujet. Dans Vox Populi, les commerçants indexent l’Etat qui « se retrousse les manches » face à la flambée des prix.

Le Témoin affirme en revanche que la pénurie du sucre a été « +provoquée+ par les commerçants ». Parce que « dans les entrepôts de la CSS (Compagnie sucrière sénégalaise) se trouvent actuellement stockées 29.000 tonnes de sucre couvrant une consommation locale de 45 jours ».

Toutefois, le président de la commission d’organisation de l’Association des commerçants et industriels du Sénégal (ACIS), Mohamed Seck, soutient que « cette situation ne les surprend guère, l’ayant prédit au courant du mois de juillet pour alerter les autorités et les appeler à anticiper sur l’éventualité d’une telle situation ».

Sénégal : la flambée des prix et les Locales à la Une des quotidiens

Les quotidiens sénégalais, reçus ce mardi à APA, traitent essentiellement de l’augmentation des prix des denrées de première nécessité notamment le sucre et les élections locales du 22 janvier 2022.« Flambée des prix, pénuries de sucre… Les commerçants l’indexent, l’Etat se retrousse les manches », titre Vox Populi. Dans les colonnes du journal, le président de la commission d’organisation de l’Association des commerçants et industriels du Sénégal (ACIS), Mohamed Seck, soutient que « cette situation ne les surprends guère, l’ayant prédit au courant du mois de juillet pour alerter les autorités et les appeler à anticiper sur l’éventualité d’une telle situation. »

Sous le titre : « Sucre : une pénurie +provoquée+ par les commerçants », Le Témoin affirme que « dans les entrepôts de la CSS (Compagnie sucrière sénégalaise) se trouvent actuellement stockées 29.000 tonnes de sucre couvrant une consommation locale de 45 jours. »

Les deux journaux notent cependant un « branle-bas de combat au niveau de l’Etat » dont le ministère des Finances a suspendu jusqu’au 15 octobre la taxe conjoncturelle sur le sucre raffiné importé.

Cela pousse Le Quotidien à arborer cette Une : « L’Etat sucre les commerçants ». A sa page 11, la publication explique que ce « gel (est) justifié par la hausse des prix et la pénurie » et informe en même temps que le Conseil national de la consommation est convoqué ce matin pour se pencher sur la question.

Les prochaines élections locales est l’autre sujet phare évoqué par les quotidiens sénégalais. « La grande coalition de l’opposition lancée demain », annonce L’AS, précisant que celle-ci regroupera le Pastef, Taxawu Sénégal, Pur et Gueum Sa Bopp de Bougane Guèye Dany. « Seul le Pds est encore dans le clair-obscur », ajoute le journal.

Si d’aucuns se réjouissent de cette union sacrée de l’opposition, WalfQuotidien signale qu’il s’agit là d’une « alliance en sursis » parce qu’elle « a la particularité d’être portée par des leaders en conflit avec la justice. »

Sud Quotidien s’intéresse aux manifestations contre le pouvoir en place et les contestations citoyenne ou politique et arbore ce titre : « Quand la rue +scrute+ la gouvernance ». Rappelant les événements de mai 1968, le journal fait remarquer que « la révolte de la population pour dénoncer ou obtenir la résolution d’un problème ou une situation politique est devenue une marque de la société, […] (et que) la réprobation de l’autorité, parfois avec une manière violente, n’est pas une chose nouvelle. »

En solitaire, Le Soleil fait le tour d’horizon de certains quartiers de Dakar autrefois submergés par les eaux à chaque saison pluvieuse et affirme que dans ces localités « les inondations se conjuguent au passé. »

Ce résultat, soutient le quotidien national, est « une marque des travaux de drainage des eaux pluviales effectués par l’Etat ». Le journal note en outre « l’impact positif des bassins de rétention dans la banlieue. »

Covid-19: 410 nouveaux cas et 6 décès en Côte d’Ivoire, lundi

Quelques 410 nouveaux cas et 6 décès liés à la Covid-19 ont été enregistrés, lundi , en Côte d’Ivoire où la pandémie connait une résurgence depuis ce mois d’août.

Selon un communiqué, le ministère de la Santé, de l’hygiène publique et de la couverture maladie universelle a « enregistré ce lundi 30 août 2021, 410 nouveaux cas de Covid-19 sur 3 938 échantillons prélevés soit 10,4 % de cas positifs, 278 guéris et 6 décès ».

A la date du 30 août 2021, la Côte d’Ivoire compte donc 55 518 cas confirmés dont 53 675 personnes guéries, 436 décès et 1 408 cas actifs. Le nombre total d’échantillons est de 898 175.

Le 29 août, 7 158 doses de vaccin ont été administrées soit un total de 1 327 485 doses du 1er mars au 29 août.

« Le ministre de la Santé, de l’hygiène publique et de la couverture maladie universelle invite toutes les personnes de plus de 18 ans à se faire vacciner dans les centres de vaccination », ajoute le communiqué, précisant que « la vaccination contre la Covid-19 est gratuite et volontaire ».

Côte d’Ivoire: des consultations médicales pour 650 personnes

Dans le cadre de la mise en œuvre de sa politique RSE, une société de cimenterie, a initié des consultations médicales au profit de plus de 650 personnes de Vridi 3 et de Brobo.

Ces consultations ont eu lieu à l’occasion de la 3e édition des activités de consultations médicales de LafargeHolcim Côte d’Ivoire, la filiale Ivoirienne du groupe Holcim, à l’endroit des communautés de ses différents sites d’exploitation.

La première partie s’est déroulée les 20 et 21 août au centre communautaire de Vridi 3 (Sud d’Abidjan) et la seconde partie du 25 au 27 août à Sokouamékro, un village de la sous-préfecture de Brobo, à environ 20 Km de Bouaké (centre).  

Selon le bilan de ces journées, ce sont plus de 650 bénéficiaires qui ont été enregistrés dont 105 femmes pour des consultations prénatales et postnatales, 216 jeunes filles sensibilisées sur les grossesses précoces.

Au cours de ces consultations médicales, 160 femmes ont été sensibilisées sur le planning familial, tandis que 172 personnes ont été reçues (Hommes-Femmes- Enfants) pour des consultations générales. 

 « Nous sommes heureux des résultats que nous avons pu obtenir après cette troisième édition de notre activité santé », a déclaré Philomène Tsoh, la directrice de la Communication et du développement durable de l’entreprise.

« Cette activité nous tient particulièrement à cœur; l’hygiène et la santé faisant partie de l’un des quatre domaines prioritaires de notre politique RSE », a fait savoir Mme Philomène Tsoh.

LafargeHolcim Côte d’Ivoire est une filiale du groupe Holcim, leader mondial de solutions de construction innovantes et durables, permettant la création d’infrastructures plus intelligentes. Elle place son personnel et ses communautés au cœur de sa réussite.

Afrobasket 2021 : la Guinée sort le pays hôte et file en quart

Le Syli du basket est venu à bout du Rwanda à Kigali en s’imposant 72-68 remontant un écart de 10 points au début du troisième quart-temps.Historique. Après avoir réalisé l’une des plus grosses surprises de l’histoire de l’AfroBasket samedi devant l’Égypte quintuple championne d’Afrique (78-86), la Guinée vient à nouveau de faire sensation en éliminant le Rwanda en 8ème de finale devant son premier supporter, le président Paul Kagamé.

Les coéquipiers du capitaine Cédric Mansaré se sont imposés par le score de 72 à 68 face à une vaillante équipe rwandaise qui, à de nombreuses reprises, a pris les devants, allant même jusqu’à tenir leurs adversaires à 10 points d’écarts au début du 3ème quart-temps.

Mais c’était sans compter sur la détermination des Guinéens, très teigneux qui ont arraché au bout la victoire dans une Kigali Arena acquise à la cause des locaux.

La Guinée retrouvera la Côte d’Ivoire, candidate au titre, mercredi en quart de finale. En cas d’exploit, le Syli croisera en demi-finale le vainqueur de l’autre quart entre le Sénégal et l’Angola.

Dans l’autre moitié de tableau qui devra sortir l’autre finaliste, le Cap Vert déjà qualifié en quart de finale, affrontera le vainqueur du 8ème de finale entre le Nigeria et l’Ouganda.

La Tunisie championne d’Afrique et déjà qualifiée en quart, partira favorite devant le vainqueur du 8ème de finale entre le Sud Soudan et le Kenya.

Jeux paralympiques Tokyo 2021: 2è défaite de la Côte d’Ivoire

L’équipe nationale de Côte d’Ivoire a enregistré sa 2è défaite consécutive lundi depuis l’ouverture officielle le 24 août dernier à Tokyo au Japon de la 16è édition des jeux paralympiques 2021.

Ce lundi, au stade olympique de Tokyo, l’Ivoirien Ye Kah Michel, a fini à la 7è place à l’issue de la finale du lancer du poids dans la catégorie F41 (petite de taille).

Vendredi dernier, en finale des moins de 65kg en Haltérophilie, c’était  son compatriote Adou Hervé Ano de se contenter du 5è rang. Ce qui fait un total de deux défaites consécutives pour l’équipe ivoirienne qui cherchent encore ses marques à ces jeux de Tokyo.

Toutefois, la compétition n’est pas encore terminée pour la sélection ivoirienne qui conserve deux chances de médailles.

Sebehe Clarisse Lago fera son entrée en piste à la finale du lancer du poids dans la catégorie F40 (petite de taille), le samedi 4 septembre 2021 au stade olympique de Tokyo.

Quant à Kah Michel, après sa défaite au lancer du poids, il est attendu pour sa 2é épreuve, notamment le javelot dont la finale est aussi prévue le samedi 4 septembre 2021 au stade olympique de Tokyo.

Côte d’Ivoire: signature d’une convention pour renforcer la protection sociale

Le groupe pharmaceutique suisse Novartis et le Programme d’appui aux stratégies sociales (PASS) viennent de signer à Abidjan une convention cadre de partenariat visant à renforcer le système de protection sociale ivoirien.

La convention vise à renforcer les capacités des dirigeants mutualistes sur divers sujets liés à la gouvernance et à la gestion des mutuelles. Aujourd’hui, 47 mutuelles sont agréées auprès de l’Agence Ivoirienne de régulation de la mutualité Sociale.

Le PASS, pôle d’expertise en santé et protection sociale, opère sous forme d’une Société par Actions Simplifiée (SAS) à but non lucratif. Il est porté par deux groupements mutualistes français, le groupe Vyv et la Fédération Nationale de la Mutualité Française (FNMF).

Il opère sur toute l’Afrique francophone et s’inscrit dans le prolongement des activités du Programme d’appui aux stratégies mutualistes de santé. La phase 1 du PASS fut gérée par Expertise France, de 2015 à 2020.

Durant six années, le Pass s’est investi en Afrique de l’Ouest aux côtés des acteurs mutualistes, gouvernementaux et régionaux de la zone de l’Union économique et monétaire ouest africaine (Uemoa).

Le programme a permis la promotion de modèles mutualistes et aux  mutuelles de jouer un rôle de plus en plus significatif dans les politiques d’extension de la couverture sanitaire universelle (Csu) mise en place dans cinq des huit pays.

Outre le développement des couvertures santé mutualistes, le Pass élargit son domaine d’intervention aux projets, politiques et systèmes de santé et de protection sociale avec une attention particulière sur les problématiques liés aux femmes et aux enfants.

Il propose une expertise construite autour de trois domaines d’activité stratégiques, notamment l’appui aux mécanismes solidaires de financement de la santé de types mutualiste (audit, études, conseil, formation), le renforcement des services de santé et l’apport en expertise en réponse à diverses problématiques ponctuelles de santé et de protection sociale.

« Pour que les médicaments aient du sens, il faut que l’organisation de soins médicaux, les ressources humaines, les infrastructures de diagnostic, les techniques et technologies qui donnent accès à la santé, ainsi que les mécanismes de financement soient robustes », a déclaré M. Ayité. 

En outre, pour une utilisation optimale des médicaments, « il faut que les populations elles-mêmes s’engagement dans la promotion de leur santé. C’est pourquoi leur appui aux communautés s’intéresse globalement à l’écosystème des soins », a-t-il souligné. 

Le groupe cible de ce partenariat est constitué des populations organisées autour de mutuelles sociales ou de centres de santé, des dirigeants élus et salariés des mutuelles, des établissements de santé à base communautaire et de leurs faîtières.

Les experts du système de santé (économistes de la sante, socio-anthropologues, géographes de la sante, chercheurs, professeurs et médecins, biostatisticiens, etc) font également partie de la cible ainsi que les centres de santé mutualistes et start-up actives dans la e-santé.

La collaboration entre les parties portera sur le renforcement du système de santé et privilégiera des approches communautaires via trois axes, à savoir le renforcement des compétences, le renforcement des capacités de centres de santé et la promotion des solutions digitales de santé au niveau communautaire.

Elle devrait permettre à terme de promouvoir et pérenniser les modèles de financement solidaires de la santé, d’outiller les cadres de la santé et de la protection sociale sur les enjeux et mécanismes de financement de la santé à l’échelle nationale (CMU) et à l’échelle communautaire (mutuelles / coopératives de santé, offre de soins communautaires, etc.).

La convention a aussi pour but d’apporter une meilleure efficience à l’offre de soins mutualiste et communautaire grâce à la e-santé afin d’utiliser le numérique pour répondre à diverses problématiques spécifiques en vue d’optimiser le parcours du patient, de moderniser les systèmes et les établissements de soins et en même temps de générer des économies de santé publique dans un environnement confidentiel et sécurisé.

Le groupe Novartis s’est engagé à offrir des bourses pour la prise en charge de la formation d’un certain nombre d’étudiants dans le cadre de l’ouverture prochaine du MASTER CAMAPA (Cadres de la Mutualité, de l’Assurance et de la Prévoyance) de l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne à Abidjan à l’antenne de l’Institut National Polytechnique Houphouët-Boigny (INP-HB).

FIF: réflexions sur de nouvelles orientations des statuts et du Code électoral

Un séminaire de trois jours visant à affiner les nouvelles orientations des statuts et du code électoral de la Fédération ivoirienne de football (FIF) s’est ouvert lundi à Cocody, dans l’Est d’Abidjan.

 Une « réflexion de fond » sur les textes de la FIF est engagée par le Comité de normalisation de la Fédération Ivoirienne de Football (CN-FIF) depuis plusieurs semaines. Elle devrait être bientôt proposée aux clubs. 

Mme Sarah Solémalé de la FIFA, MM. Happi Dieudonné et Jean Jacques Diéne de la CAF et M. Gbeh Gue Binka du ministère ivoirien de la Promotion des Sports et du développement de l’économie sportive prennent part à ce séminaire.  

Cette rencontre a pour objectif de faire valider par l’Etat, la FIFA, la CAF et le CN-FIF les nouvelles orientations des textes de la FIF, avant d’engager la rédaction définitive des statuts qui devront être soumis aux clubs. 

La présidente du CN-FIF, Mme Mariam Dao Gabala, a fait à l’ouverture des travaux, un bref exposé des actions entreprises par son équipe depuis le 21 janvier 2021, où le CN-FIF a été officiellement installé.

Mme Mariam Dao Gabala a relevé entre autres des rencontres d’écoute de différentes parties prenantes du football (clubs, le personnel de la Fédération, l’Etat) afin que tous les acteurs s’approprient les réformes à mener. 

La patronne du CN-FIF a fait cas des suggestions enregistrées dont l’essentiel porte sur le renforcement de la démocratie, l’autonomie réelle des organes, la professionnalisation des clubs, calquée sur la nouvelle Loi du Sport de 2014.

Vaccins Covid-19 : la France au chevet de l’Union africaine

Les États membres de l’Union africaine (UA) vont recevoir de Paris 10 millions de doses supplémentaires de vaccins AstraZeneca et Pfizer contre la Covid-19.Les vaccins seront alloués et distribués dans le cadre de l’initiative du « Fonds africain pour l’acquisition des vaccins » (Avat) et du mécanisme pour un accès mondial au vaccin contre la Covid-19 (Covax) au cours des trois prochains mois, lit-on sur le site de l’Elysée.

L’initiative Avat, explique la présidence française, est un mécanisme d’achats groupés pour permettre aux États membres de l’Union africaine de se procurer suffisamment de vaccins pour répondre à au moins 50 % de leurs besoins. Elle est menée en étroite collaboration avec le mécanisme Covax qui s’efforce de son côté de fournir les 50 % restants grâce à des dons.

Ce programme est piloté, pour le compte des États membres de l’Union africaine, par les Centres africains pour le contrôle et la prévention des maladies, la Commission Economique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA) ainsi que la Banque africaine d’import-export (Afreximbank), qui fournit les fonds pour acheter les vaccins.

Selon l’exécutif français, suffisamment de vaccins ont déjà été achetés dans le cadre de cette initiative pour permettre, d’ici à septembre de l’année prochaine, la vaccination par les pays africains de 400 millions de personnes, soit un tiers de la population africaine, pour un coût de 3 milliards de dollars, avec l’appui d’un partenariat innovant noué avec la Banque mondiale.

Par ailleurs, indique la publication de l’Elysée, la France contribuera à la plateforme soutenue par l’Organisation mondiale de la Santé (Oms) qui permettra le transfert de la technologie des vaccins à ARN messager vers le continent africain.

En outre, poursuit-elle, grâce à son nouveau partenariat avec l’initiative Avat, le gouvernement français accroîtra encore ces efforts et progressera dans la réalisation de son engagement de partager au moins 60 millions de doses de vaccins d’ici à la fin de l’année 2021.

Pour le président de la République d’Afrique du Sud, Cyril Ramaphosa, « le don par la République française de 10 millions de doses de vaccins contre la Covid-19 au continent africain est un geste fort et bienvenu de solidarité humaine et de coopération politique à un moment où le monde en a le plus besoin ».

M. Ramaphosa a ainsi félicité « le Président Macron, le gouvernement et le peuple français pour cette contribution importante à la lutte de notre continent contre la maladie et contre la triste mais non inéluctable réalité de l’accès inégal aux vaccins dans beaucoup de régions du monde, en particulier en Afrique. »

De son côté, son homologue, Emmanuel Macron, a déclaré que cette assistance illustre sa volonté en tant que Président de la République française, de se tenir aux côtés des populations africaines pour faire front ensemble contre la pandémie.

Etat civil et citoyenneté : des journalistes sénégalais portent le combat

Le bureau sénégalais du Réseau International des Journalistes Francophones pour l’État Civil et la Citoyenneté (RIJFEC) a été installé samedi à Dakar.Suivant l’exemple de confrères de plusieurs pays de l’espace francophone africain, des hommes et femmes de médias du Sénégal viennent de lancer une association pour promouvoir l’état civil et la citoyenneté à travers la communication et la sensibilisation. Un bureau composé de neuf membres a été porté sur les fonts baptismaux.

Ainsi, plusieurs points ont été retenus lors de l’Assemblée générale tenue à la Maison de la Presse Babacar Touré. Au-delà de la sensibilisation, des activités allant des plaidoiries aux rencontres avec des collectivités locales, en passant par les séances de formation et la sensibilisation contre les saccages des édifices publics lors des manifestations par exemple, ont été inscrites dans le programme qui sera déroulé prochainement.

Le second objectif du RIJFEC, créé en novembre 2019 à Yaoundé (Cameroun) et dont le bureau international est dirigé par le Malien Touré Hamidou Elhadji, est de participer aux objectifs du Dividende dans les pays de l’espace Francophone conformément aux Objectifs de Développement Durable (ODD) numéro 4 et 6.

A travers cette initiative sociale, le réseau mène des missions aux côtés des États et des organisations nationales et internationales dans le but de sensibiliser sur l’enregistrement des faits d’état civil. Il participe également à la veille citoyenne à travers l’observation des élections dans les pays africains, d’où la problématique de la citoyenneté.

« Il était important aujourd’hui de regrouper ou de rassembler ces journalistes qui sont sensibles à des problèmes de ce genre, et essayer de voir comment travailler en synergie pour sensibiliser, porter le plaidoyer, mais aussi porter le message dans le cadre de cette citoyenneté. C’est la raison pour laquelle nous avons installé la section Sénégal », a expliqué Daouda Sow, vice-président du bureau sénégalais du RIJFEC, par ailleurs rédacteur en chef du bureau dakarois de la chaîne marocaine Medi 1 TV Afrique.

Côte d’Ivoire: difficile respect du grammage de la baguette de pain (enquête)

A Abidjan, nombre de boulangeries, tirent au moins 340 à 380 baguettes de pains du sac de farine de blé de 50 Kg contre 320 baguettes homologuées par l’Etat ivoirien, selon une enquête menée par APA.

La jauge de la baguette de pain ordinaire, recommandée aux boulangers, notamment ceux soumis au régime commercial, n’atteint pas de ce fait la mesure de contenance requise par la réglementation en vigueur. 

« Selon la norme, depuis 2003, on nous demande de faire entre 193 g et 228 g la baguette de pain après cuisson. Et, avec les calculs, l’on a 320 pains pour un sac de blé de 50 Kg », confie un responsable syndical du secteur.

Rencontrés discrètement, des employés rapportent que pour faire face aux charges fixes (salaire, loyer, électricité, eau, intrants…), les boulangeries tirent « au moins 340 à 380 baguettes de pains du sac de 50 Kg de farine ».   

« On m’a demandé de tirer 340 pains du sac de 50 Kg », indique un agent assis sur une table, ostensiblement cramé par la fatigue, à quelques encablures du four installé pour la production du pain et des variantes.

Un homme de la quarantaine, gestionnaire de stocks, qui a requis l’anonymat, déclare que la boulangerie où il officie, « tire 360 pains par sac de 50 Kg ». Cependant, « plusieurs sont déjà montés à 380 pains » aujourd’hui. 

Cela, soutient-il, est fait « pour amortir un peu les charges » même si le ministère du Commerce recommande 320 pains pour 50 Kg de farine boulangère. Mais, « personne ne respecte » cette norme au risque de mettre la clé sous le paillasson.

Hausse de la farine

« L’Etat n’est pas prêt pour qu’on augmente un centime sur le pain, or actuellement la farine est montée à 22.500 Fcfa en moyenne le sac de 50 Kg », et ce, après un relèvement du prix, de 19.250 à 22.500 Fcfa, il y a quelques temps, poursuit-il.

Le prix de la tonne de blé est passé de 250 euros (163.989 Fcfa) en janvier 2021 à 300 euros (196.787 Fcfa) en juillet 2021, soit une hausse de 20%, révèlent des données du ministère du Commerce et de l’industrie.

Ce facteur, combiné à une hausse du coût de fret de 20%, dans un contexte où le prix de la tonne de farine de blé n’a augmenté que de 5% entre janvier et juillet 2021, renchérit visiblement les charges des meuniers.

La norme sur la baguette de pain date de 2003 où le sac de farine n’excédait pas 11.250 FCFA. Le salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG), lui, était à 36.000 FCFA contre 60.000 FCFA aujourd’hui, ce qui montre aussi une augmentation des charges des boulangers.

A ce montant, fait observer un gérant, il faut ajouter 30.000 FCFA de prime de transport des employés pour Abidjan, les charges patronales sociales et fiscales, toute chose qui grève la trésorerie des boulangeries. 

Le kg du gaz utilisé par les boulangers était auparavant à 215 FCFA contre 545 FCFA aujourd’hui. En plus, le coût du matériel et de l’aménagement ont, depuis, considérablement évolué.  

Un hiatus 

La baguette de pain, beaucoup utilisée dans les ménages, donne au constat une mie moins épaisse, mais pas visible pour le citoyen lambda, car, des techniques sont employées pour faire monter la pâte, affirme un boulanger.

« Quand on prépare la patte, avant qu’on la mette au four, si elle doit faire 2 ou 3 heures, on attend au moins 4 heures afin que ça gonfle », révèle ce boulanger, qui note qu’après cuisson le pain est gros, mais avec une mie légère.

Selon ce dernier, « on découpe à la main la pâte, on ne pèse pas dans la plupart des boulangeries, même si des gens ont des diviseuses (machine permettant d’assurer une fraction de la pâte). En réalité, personne ne pèse la pâte ».

Suite à des velléités d’une hausse de la baguette de pain, de 150 Fcfa à 200 Fcfa, le ministère de tutelle a ordonné mi-mai 2021 un maintien du prix, bloquant une flambée des produits de boulangerie pour prétexte de la crise énergétique.

Les boulangers, en Côte d’Ivoire, soumis au régime commercial, ont obligation de produire des baguettes de pain ayant un poids situé entre 193 grammes (g) et 228 g; et une longueur entre 60 et 68 cm, selon les normes.

Sénégal : Alioune Badara Cissé, abécédaire d’un particulier médiateur

Le médiateur de la République, décédé samedi à Dakar, repose désormais dans la cité religieuse de Touba (Centre) après avoir mené une vie chargée d’enseignements.Décédé à l’âge de 63 ans, l’avocat né à Saint-Louis (Nord) et compagnon de première heure du président Macky Sall a été inhumé dimanche en fin d’après-midi. A l’annonce du décès d’Alioune Badara Cissé, les témoignages ont été unanimes sur les qualités morales du défunt, l’un des rares proches du chef de l’Etat à oser lui dire certaines vérités jusqu’à se mettre à dos son propre camp politique.

Nommé ministre des Affaires étrangères par Macky Sall après son élection en 2012, Alioune Badara Cissé a été débarqué par son « ami » sept mois plus tard lors du premier remaniement ministériel de la deuxième alternance. « Il ne m’a jamais appelé pour me notifier mon limogeage. C’est le Premier ministre d’alors (Abdoul Mbaye) qui me l’a (dit) par téléphone », confiait-il, déplorant ensuite une campagne de diabolisation médiatique pour justifier son limogeage.

« Cela m’a fait profondément mal. Parce que ces mensonges (liens avec un narcotrafiquant) venaient de mon propre camp politique et de personnes avec qui je voulais cheminer jusqu’à la fin de ma vie », regrettait-il dans des propos repris par le site local Seneweb.

Si d’aucuns avaient fini d’interpréter son éjection comme le début de la détérioration des relations avec le chef de l’Etat, ce dernier coupe court et le réhabilite en août 2015. Il est nommé médiateur de la République avec « pour principale mission de veiller à la bonne adéquation entre le fonctionnement de l’Administration et les droits des citoyens ». En d’autres termes, il s’agit pour lui « d’améliorer les relations entre l’Administration et les citoyens et/ou usagers ».

Traversée du désert

Il jouait ainsi pleinement son rôle en ayant des positions mal perçues par certains camarades de l’Alliance pour la République (APR, au pouvoir), qui n’hésitaient pas à réclamer sa démission. Son franc-parler était devenu encombrant dans la communication gouvernementale. Certains propos étaient interprétés comme des critiques contre le régime, venant surtout d’une personnalité nommée par le président de la République.

En revanche avec ce dernier, « la rupture n’a jamais été totale. Peut-être que « ABC », comme on l’appelait affectueusement, était une sorte de boussole, de repère pour le président Macky Sall, pour ne pas trop déraper », remarque sur RFI Mamoudou Ibra Kane, directeur du groupe de presse E-média.

Son long appel au président Macky Sall pour écouter la rue lors des événements sanglants de mars dernier est encore frais dans les mémoires. « C’est la vôtre (votre voix, celle du président de la République)  que le peuple veut entendre. Ces Sénégalais d’ici, dans tous les coins et recoins de ce pays, les Sénégalais de Rome, de Milan et de partout ailleurs veulent vous entendre. Pourquoi diable ne leur parlerait-on pas ! », avait-il déclaré dans une captivante éloquence devant la presse.

Ce discours faisait suite aux violentes manifestations qui ont éclaté dans le pays après l’arrestation de l’opposant Ousmane Sonko classé troisième avec 15 % à l’élection présidentielle de 2019. Le leader du parti Pastef est accusé de viols répétés et de menaces de mort par une employée d’un salon de beauté et de massage situé à Dakar.

Macky Sall réagira vingt-quatre heures après l’appel de son ancien conseiller spécial et directeur de cabinet. Dans son adresse à la nation, le président affirme : « Je vous ai compris ». La tension se décrispera après des mesures fortes comme la libération de Sonko au terme de trois jours de garde à vue.

« Le Sénégal perd un grand homme avec sa disparition inattendue. (…) Il s’était personnellement impliqué pour empêcher ma radiation injuste de la Fonction publique en 2016. Par la suite, il s’était également beaucoup impliqué lors des malheureux évènements de février-mars 2021 pour prévenir et éviter l’irréparable », a témoigné l’opposant qui décrit Alioune Badara Cissé comme « un homme cultivé, racé, affable, généreux et d’un raffinement singulier ».

Au-delà de la politique

Né dans une famille polygame où il est l’aîné des garçons, ABC grandit sous l’aile des deux coépouses de sa mère et reçoit une éducation « très rigoureuse » de son père, surveillant principal des travaux publics. Ayant commencé les études à Saint-Louis, il les poursuivra à Dakar où il n’est pas à l’abri de tentations qui lui vaudront son exclusion du lycée.

« On m’a exclu au mois de mars avec mon petit groupe d’amis. Pour me punir, mon père m’a amené, à son corps défendant, à faire de la mécanique au garage de la Soadip (Société africaine de diffusion et de promotion) et j’avais commencé à prendre goût. Le vieux, qui avait peur que je finisse par détester l’école, m’a inscrit au C.E.A.L (temple évangélique Albert Luthuli de Dakar) où on s’est tous retrouvés ». La flamme reprend tout de suite et les diplômes s’enchaînent, dans un parcours qui force le respect.

Il fut lauréat du Concours Général en anglais en 1977 avant de décrocher son baccalauréat en 1978 avec la mention. Poussé par sa passion des langues, il poursuit ses études en France et enseigne l’anglais, l’espagnol et le français au Beath High School, en Ecosse, jusqu’en 1983.

Il revient par la suite dans l’Hexagone pour entamer des études de Droit. Son diplôme en Droit économique en poche, il est admis au Barreau de Dakar comme avocat en 1988. Repoussant à chaque fois ses limites, l’ancien président du Saint-Louis Basket Club bénéficie du Hubert Humphrey Followship Program et séjourne pendant une décennie (1992-2002) à Minnesota (Etats-Unis), où sont nés trois de ses enfants.

L’un d’eux, Abdoulaye Néné Cissé, servant dans l’armée américaine, a été poignardé à mort en octobre 2019, le jour de son 27e anniversaire, alors qu’il essayait d’intervenir contre un cambriolage.

Avant de rejoindre à l’au-delà son fils, également enterré à Touba, le défunt médiateur de la République, disciple mouride, a pu aller jusqu’au bout de son mandat qui s’est terminé le 5 août dernier. Le nom de son successeur, le magistrat Demba Kandji, ex-premier président de la Cour d’appel de Dakar, a été dévoilé depuis quelques mois par la presse sénégalaise.

Mali : les violations et atteintes aux droits de l’Homme en augmentation

La Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (Minusma) a déclaré qu’au moins 527 civils ont été tués, blessés ou enlevés du 1er avril au 30 juin 2021, soit une hausse de plus de 25 % par rapport au premier trimestre de l’année.Les civils paient un lourd tribut dans les conflits. Le Mali n’échappe pas à la règle. La note trimestrielle de la Minusma, publiée ce lundi, renseigne que « les principaux actes de violence contre eux ont été commis dans les cercles de Bandiagara, Douentza, Djenne, Koro, Mopti, Niono et Ségou (50%), ainsi que dans ceux de Ansongo et Gao (15%) ».

A en croire la mission onusienne, « les violences ont été perpétrées majoritairement par le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (Jnim, sigle en arabe), l’Etat Islamique dans le Grand Sahara (EIGS) et d’autres groupes similaires ». Sur l’ensemble du territoire malien, les organisations jihadistes « ont tué, blessé ou enlevé 54 % des victimes enregistrées » par la Minusma.

En outre, les milices et groupes d’autodéfense à base communautaire ont commis 20 % des exactions constatées sur la période considérée là où les violations des droits de l’Homme imputées aux Forces de défense et de sécurité maliennes (FDSM) et aux forces internationales et régionales représentent respectivement 9 et 6 %.

Le rapport de la Minusma indique que « le Jnim et autres groupes similaires ont continué à renforcer leur emprise territoriale, notamment dans les zones rurales du Centre du Mali, avec une extension notable de leurs activités vers des cercles du Sud du pays, en l’occurrence Ségou et Sikasso ».

La réponse des FDSM et des forces internationales a notamment consisté à « la protection de centres urbains stratégiques » mais leurs opérations militaires ont parfois donné lieu à de « graves violations des droits de l’Homme contre les populations locales ».

Dans les zones attaquées, « l’absence des autorités judiciaires a rendu difficile la lutte contre l’impunité », rapporte la Minusma. Toutefois, elle salue « les efforts des autorités de la Transition pour tenir les auteurs de violations des droits de l’Homme comptables de leurs actes ».

Pour la mission onusienne, « il importe de relever l’organisation récente des assises criminelles de Mopti et la signature d’ordres de poursuite contre des militaires qui auraient été impliqués dans des exactions à l’encontre de civils ».

La presse sénégalaise pleure Alioune Badara Cissé

Les journaux sénégalais, reçus lundi à APA, rendent hommage au médiateur de la République décédé samedi soir à l’âge de 63 ans à l’Hôpital Principal de Dakar.C’est la « fin de mission d’un régulateur social », indique Le Soleil. La mort d’Alioune Badara Cissé, poursuit le quotidien national, a créé l’émoi, la consternation et une immense tristesse au Sénégal.

« Du port (vestimentaire) au verbe…un délectable homme politique s’en est allé », souligne L’AS. Ce journal informe que l’ancien ministre des Affaires étrangères, né en 1958 à Saint-Louis (Nord), repose désormais au cimetière Bakhiya de Touba (Centre) aux côtés de son fils, Abdoulaye Néné.

Sous le titre « Une icône perdue », EnQuête rapporte que l’avocat de profession avait « le don de fédérer autour de lui tous ceux qui sont épris de justice » et « suscitait chez tout le monde respect et admiration ».

Cela fait dire à Vox Populi qu’il y a « unanimité sur un homme de valeurs ». Dans les colonnes de ce quotidien, opposants et tenants du pouvoir s’accordent sur les qualités du défunt : « véridique, courageux, courtois, raffiné… ».

Abdou Mbow, porte-parole national adjoint de l’Alliance Pour la République (APR, au pouvoir) a déclaré dans Vox Populi que l’homme public, « qu’il plaise ou déplaise, n’hésitait jamais à dire ce qu’il pensait ».

Dans « l’ABCDAIRE d’une vie de combat », L’Observateur retrace le parcours de ce brillant intellectuel qui fut notamment « le premier lauréat en anglais du Concours Général de 1977 ».

Alioune Badara Cissé est l’un des membres fondateurs de l’APR. A en croire Le Quotidien, « ABC, l’être capital, a été emporté par la Covid-19 ». Dans les colonnes de Sud Quotidien, l’opposant Ousmane Sonko rappelle qu’ « il s’était personnellement impliqué pour empêcher (sa) radiation injuste de la Fonction publique en 2016 » là où le président Macky Sall salue la mémoire d’ « un homme de conviction et un brave compagnon ».

Justement, WalfQuotidien s’intéresse à la relation entre le chef de l’Etat et Alioune Badara Cissé. Ce n’était pas « un long fleuve tranquille », note ce journal mais plutôt « une idylle (avec) des hauts et des bas ».

Tout bien considéré, le politique Boubacar Camara résume parfaitement la vie d’Alioune Badara Cissé : « (Il) a quitté ce monde à 63 ans (âge de la fin de mission du Prophète Mohamed PSL) et à la date anniversaire de la fin de mission de Cheikh Ahmadou Bamba RTA (fondateur du mouridisme). Cette coïncidence n’est pas anodine pour moi. Elle révèle le peu de place qu’ABC a toujours réservée à la vie d’ici-bas dont les bienfaits ne l’ont jamais aveuglé ».

Abidjan et Bamako lancent la matérialisation de leur frontière

La Côte d’Ivoire et le Mali qui viennent de lancer le processus de matérialisation de leur frontière, envisage d’élaborer une feuille de route pour la relance des activités de coopération transfrontalière.

Dans ce contexte, la Commission mixte paritaire de matérialisation de la frontière Mali-Côte d’Ivoire a tenu sa première rencontre les 24, 25 et 26 août 2021, dans la salle de conférence du Grand Hôtel de Bamako.

La délégation ivoirienne était conduite par M. Diakalidia Konaté, secrétaire exécutif de la Commission nationale des frontières de la Côte d’Ivoire, tandis que la délégation malienne avait à sa tête M. Abdallah Faskoyé, conseiller technique chargé des questions de frontière au ministère de l’Administration territoriale et de la Décentralisation (MATD) du Mali.

Cette rencontre avait pour objectif global de lancer le processus de matérialisation/démarcation de la frontière commune et de promouvoir la coopération transfrontalière entre les deux pays.

Elle vise également à élaborer un chronogramme des activités de délimitation/démarcation de la frontière entre les deux pays, à procéder à la validation bilatérale du projet d’accord-cadre de coopération transfrontalière Mali-Côte d’Ivoire.  

Dans leur allocution respective, les deux chefs de délégations se sont félicités de la tenue de la rencontre qui traduit la volonté des deux chefs d’État de relever le défi de la stabilité dans les deux pays.

La ligne frontalière entre la Côte d’Ivoire et le Mali est longue de 532 km environ. L’objectif des deux parties est de transformer les zones transfrontalières en espaces de bien-être, de cohabitation et d’entente parfaite. 

Un Accord-Cadre de matérialisation des frontières communes a été signé en juillet 1999, à Bamako. La session devrait permettre de poser de nouveaux jalons dans le cadre de la démarcation des frontières et du développement des espaces frontaliers à travers la coopération transfrontalière. 

Au terme des travaux, les deux délégations ont fait des recommandations, notamment une large sensibilisation des autorités, des acteurs/partenaires et des populations frontalières tout le long du processus de matérialisation de la ligne frontière. 

Les parties ont convenu de respecter le chronogramme commun proposé dans l’évaluation du budget des campagnes de délimitation/démarcation, et la mobilisation des ressources par la Commission auprès des États et des partenaires techniques financiers pour la réalisation du projet dans les délais. 

Le ministre malien de l’Administration Territoriale et de la Décentralisation du Mali, Dr Abdoulaye Maiga, accordé une audience aux membres de la Commission mixte paritaire de matérialisation de la frontière Côte d’Ivoire-Mali. Ce qui traduit l’engagement de Bamako dans ce projet. 

Coopération ivoiro-américaine: Malika Kamara élue présidente de l’AEP-CI

La journaliste ivoirienne et spécialiste en communication, Malika Kamara, a été élue samedi présidente du Bureau exécutif de Côte d’Ivoire Alumni Exchange Program (AEP-CI) pour un mandat de trois ans.

L’AEP-CI réunit les anciens bénéficiaires des bourses du Département d’Etat américain, répartis à travers plusieurs programmes : Ivlp, Fulbright, Humphrey, Yali, Susi, Access, Ccip, Mwf, Sport exchange, Tea, Paylp.

La spécialiste en communication, Malika Kamara, a été créditée de 253 voix soit 67,6% des suffrages exprimés, suivie de Ismaël Soma Bola qui a obtenu 61 voix (16,3%) et de Aubin Adi Kouamé qui a enregistré 53 voix soit un taux de 14,2%. 

L’élection du président de l’organisation s’est tenue en ligne en raison de la crise sanitaire liée à la Covid-19 et a enregistré la participation des alumni établis sur l’ensemble du territoire national.

Le comité électoral était notamment présidé par l’avocate Me Françoise Khaudjis-Offoumou. Après le vote, les résultats du scrutin ont été proclamés le samedi 28 août 2021, en début de soirée.

Selon Me Khaudjis-Offoumou Françoise qui était assistée de Me Traoré Drissa, sur 2381 votants, 379 alumni ont pris part au vote avec 5 bulletins nuls.

« L’élection s’est déroulée conformément à l’article 17 des statuts et la candidate Malika Kamara, ayant obtenu la majorité absolue des voix, est déclarée élue présidente du bureau exécutif de Côte d’Ivoire Alumni Exchange Program pour un mandat de trois ans », a proclamé Me  Khaudjis-Offoumou.

Le scrutin a eu lieu en même temps que celle des commissaires aux comptes. Les deux candidats en lice, Kassaraté Gilles et Amani Stephanie Axelle, ont été déclarés élus commissaires aux comptes pour un mandat de trois ans.

Dans un message vidéo, la présidente élue, Malika Kamara, a dit « mesurer l’ampleur de la tâche et les exigences de la mission », indiquant que c’est ensemble et dans une unité d’action, que tous relèveront les défis même les plus difficiles.

Dans les jours à venir, la présidente de l’AEP-CI devrait présenter un bureau qui reflète la diversité des différents programmes des alumni. Les participants ont salué la campagne électorale qui s’était déroulée dans un esprit fair-play

L’AEP-CI aide notamment au renforcement de la coopération ivoiro-américaine. Elle s’emploie également à mettre en oeuvre des actions socio-économiques en faveur des communautés ivoiriennes.

L’Assemblée générale constitutive de l’AEP-CI a eu lieu le samedi 10 juillet 2021 à l’American Space, à l’Université Félix Houphouët-Boigny de Cocody, dans l’Est d’Abidjan.

Football ivoirien: le club AFAD devient AFAD-Plateau

Le club ivoirien de football AFAD devient AFAD-Plateau, à la suite d’une augmentation de 100% de l’apport de la mairie du Plateau, le centres des Affaires d’Abidjan, dans ce club, et de son implication dans sa gestion.

L’ambition de la mairie du Plateau en intégrant les organes de gestion du club de l’Académie de Football Amadou Diallo (AFAD) est d’en faire l’un des plus grands de Côte d’Ivoire et de l’Afrique.  

Dans cette optique, la mairie de la commune du Plateau et l’Académie de Football Amadou Diallo (AFAD), ont procédé le 27 août 2021, dans un établissement hôtelier de la place, à la signature d’une convention de partenariat. 

Cet accord qui lie les deux entités a été signé par le président de l’AFAD, M. Jacques Anouma, ancien président de la Fédération ivoirienne de football (FIF) et par le député-maire de la commune du Plateau, M. Jacques Gabriel Ehouo. 

Cette convention signée est l’aboutissement de plusieurs mois de discussions entre les deux parties. La mairie du Plateau qui subventionnait déjà le club depuis plusieurs années a accru de 100% son apport dans ce club. 

La mairie du Plateau s’impliquera désormais dans la gestion et le développement de l’AFAD. Le premier vice-président senior et membre fondateur du club, Idriss Yacine Diallo, a présenté à cette occasion le nouveau logo de l’AFAD.  

M. Jacques Anouma, président de l’AFAD, a remercié le Conseil municipal du Plateau pour avoir répondu favorablement à leur sollicitation et a indiqué que ce partenariat cadre bien avec les ambitions du Comité exécutif du club. 

Ce partenariat vise à apporter un nouveau modèle économique et un nouveau cadre de management, plus adapté et plus propice au développement du club, a fait savoir M. Anouma. 

M. Ehouo, le premier magistrat de la commune du Plateau, est devenu par la signature de cet accord le 3ème vice-président et président du Comité stratégique de dévéloppement de  l’AFAD.

Le député-maire du Plateau s’est réjoui des opportunités qu’offre ce partenariat qui s’inscrit dans la vision écocitoyenne du Conseil municipal du Plateau, notamment la formation, la détection et l’insertion des jeunes au niveau sportif.

Cette convention, dira-t-il, a également pour but de promouvoir la commune du Plateau, qui abrite en son sein le mythique stade Félix Houphouët-Boigny et qui a produit des talents comme les frères Yaya et Kolo Touré, Wilfried Bony, Igor Lolo, Angban Vincent. 

M. François Allah, le directeur de Cabinet du ministère de la Promotion des Sports et du développement de l’économie sportive, représentant le ministre Paulin Claude Danho, s’est félicité de cet acte, soutenant que le sport a besoin d’être structuré.

Le représentant du ministre des Sports a fait observer que la vision du gouvernement est de faire en sorte que ce secteur soit une industrie qui crée des emplois, invitant tout un chacun à soutenir ce genre de projet.  

Covid-19: 8 morts et 290 cas en 24 heures en Côte d’Ivoire

La Côte d’Ivoire a enregistré huit morts de la Covid-19 et 290 nouveaux cas en 24 heures, selon un communiqué officiel publié, samedi.

Selon ce communiqué, le ministère de la Santé, de l’hygiène publique et de la couverture maladie universelle a enregistré ce «samedi 28 août 2021, 290 nouveaux cas de Covid-19 sur 4 927 échantillons prélevés soit 5,9 % de cas positifs, 98 guéris et 8 décès ».

A la date du 28 août 2021, la Côte d’Ivoire compte donc 54 856 cas confirmés dont 53 119 personnes guéries, 424 décès et 1 313 cas actifs. Le nombre total d’échantillons est de 888 751.

Le 27 août, 8 793 doses de vaccin ont été administrées soit un total de 1 310 778 doses du 1er mars au 27 août.

« Le ministre de la Santé, de l’hygiène publique et de la couverture maladie universelle invite toutes les personnes de plus de 18 ans à se faire vacciner dans les centres de vaccination », poursuit le communiqué, précisant que « la vaccination contre la Covid-19 est gratuite et volontaire ».