Côte d’Ivoire: les femmes saluent les réformes en leur faveur

Les femmes ivoiriennes ont salué, jeudi à Abidjan, les réformes juridiques et institutionnelles initiées par le gouvernement en leur faveur.

A l’initiative de la Fondation african women initiatives (AWI), les femmes se sont retrouvées à la bibliothèque nationale d’Abidjan-Plateau autour d’un panel pour échanger sur « La contribution de la femme africaine au développement de sa communauté ».

Organisé dans le cadre de la Journée internationale de la femme africaine (JIFA) célébrée chaque 31 juillet, ce panel a permis d’aborder les réformes juridiques et institutionnelles initiées par le gouvernement ivoirien en faveur des femmes, la mise en place d’un Fonds national de développement d’un montant de 375 millions de FCFA dédié aux femmes, et la problématique de l’équipement des femmes en machines et  unités de transformation.

La Constitution ivoirienne du 08 novembre 2016, assure la protection des femmes contre toutes les formes de violences, renforce leurs droits politiques et promeut la parité dans l’accès aux responsabilités dans les administrations publiques et privées. En Côte d’Ivoire, une loi votée le 14 octobre 2019 sur la représentativité des femmes dans les assemblées élues, institue un quota minimum de 30% de femmes sur le nombre total de candidats présentés pour tous les scrutins.

La directrice du genre et de l’équité, Dagrou Tano Florence, représentante de la ministre de la Femme, de la famille et de l’enfant, a annoncé que le ministère travaille à la mise en place de formations gratuites en leadership pour les femmes. Selon elle, le ministère de la Famille, œuvre à institutionnaliser la JIFA au niveau de la Côte d’Ivoire.

Le directeur général adjoint des Impôts, Maférima Bamba M’Bahia, marraine de la cérémonie a félicité la Fondation AWI pour cette célébration et les actions en faveur des femmes.

« L’engagement citoyen autour des causes nobles, notamment celles se rapportant aux droits et à l’épanouissement de la femme doit guider notre action au quotidien.  A côté du gouvernement, des partenaires au développement, des fondations, en tant membre du corps social, nous devons individuellement y travailler sans relâche », a-t-elle indiqué.

Mme M’Bahia a rappelé les actions gouvernementales et exhorté les femmes à formaliser leurs activités et à payer leurs impôts.

La présidente de la Fondation AWI, Mariam Fadiga Fofana est revenue sur les actions menées par sa Fondation à l’attention des femmes. 

« Cette célébration de la Journée internationale de la femme africaine, donne un sens à l’ambition de la Fondation AWI d’œuvrer à l’épanouissement et au bien-être de la femme à travers l’autonomisation en vue d’une contribution plus forte de la femme au développement de la communauté », a-t-elle confié.

La Fondation AWI a procédé à la remise de 100 kits à des femmes pour leur permettre de mener des activités génératrices de revenus. La lauréate du prix « AWI Boost » du mois de juillet, Coulibaly Gilate a été récompensée pour lui permettre de développer encore plus son activité. Cette célébration a été marquée par la présence de la vice-présidente du Sénat, Fadiga Sarah Sako. 

Niger : l’épidémie de choléra gagne du terrain

Au Niger, l’épidémie de choléra s’est désormais propagée sur l’ensemble du pays.Le bilan des morts s’alourdit et les cas contacts augmentent de façon exponentielle. Depuis hier, le pays a enregistré un nouveau bilan de 35 personnes décédées de choléra et 845 cas de contaminations selon les autorités sanitaires du pays.

Face à cette propagation rapide de cette maladie qui se manifeste par des diarrhées aigües et une déshydratation, « des équipes de prise en charge gratuite de tous les cas de maladies sont positionnées dans les différents sites », a assuré le ministre nigérien de la Santé publique, docteur Idi Illiassou Maïnassara.

La capitale Niamey, touchée à son tour, accueille ainsi deux sites d’isolement pour les enfants et les adultes frappés par le choléra. Les autorités sanitaires sensibilisent également les populations au respect des règles d’hygiène surtout après les fortes pluies de ces derniers jours.

De son côté, l’Organisation mondiale de la Santé (Oms) a offert des médicaments et du matériel d’un montant de plus de 172 millions FCFA pour aider le Niger à juguler la maladie.

Ce don est composé notamment de lits adaptés, de seaux en plastique, de fiches de prise en charge, de carnets, de stylos et de registres de consultation, de lampes, de réservoirs d’eau, de rouleaux de bâches en plastique destinés aux centres de traitement.

Le 9 août dernier, le ministre de la Santé avait annoncé les premiers cas dans les régions de Maradi (sud-est), Zinder (centre-sud) et Dosso (sud-ouest). Ces régions sont frontalières avec le Nigeria voisin où sévit l’épidémie depuis plusieurs mois.

En 2018, le Niger était déjà frappé par une épidémie de choléra qui avait fait 78 morts sur 3.824 cas enregistrés.

Huawei ICT Competition Côte d’Ivoire 2021 lancée le 09 septembre

La deuxième édition de «Huawei ICT Competition Côte d’Ivoire» sera lancée le 09 septembre prochain à l’Ecole supérieure africaine des technologies de l’information et de la communication (ESATIC) d’Abidjan.

Huawei ICT Competition Côte d’Ivoire est une compétition ayant pour but de développer les talents de l’industrie des télécommunications, de l’information et de la communication (TIC) permettant ainsi de contribuer à l’éclosion d’un écosystème solide et durable mais aussi de réduire la fracture numérique dans le pays.

Cette deuxième édition sera parrainée comme l’année dernière par le ministère ivoirien de l’Economie numérique, des télécommunications et de l’innovation. Plusieurs acteurs du secteur des TIC, des directeurs de grandes écoles et d’universités, et de potentiels candidats sont attendus à ce lancement.

Cette compétition est ouverte à tous les étudiants régulièrement inscrits dans les universités et grandes écoles de Côte d’Ivoire. «La particularité de l’édition 2021 est qu’au terme de la compétition nationale, une compétition sous-régionale opposera les vainqueurs Ivoiriens à ceux du Burkina Faso, de la Guinée et du Benin », souligne une note d’information, précisant que « les lauréats de Côte d’Ivoire seront directement pris en stage par Huawei ».  

Les inscriptions pour cette deuxième édition ont déjà commencé et se font en ligne via le lien https://e.huawei.com/en/talent/#/ict-academy/ict

Huawei ICT Competition se déroule dans plusieurs pays du monde et se clôture par une finale mondiale qui a normalement lieu en Chine. La première édition de Huawei ICT Competition en Côte d’Ivoire a débuté en Janvier 2020, et a vu la participation de plus de 1280 étudiants issus de 25 établissements. Elle a pris fin le 26 février 2020, par un examen tenu à l’ESATIC.

 Au total, 69 finalistes issus de 9 établissements répartis en 23 équipes ont participé à cet examen, au terme duquel trois équipes issues de l’Institut national polytechnique Félix Houphouët-Boigny (INP-HB), de l’Institut de technologies et de spécialités (ITES) et de l’Ecole supérieure africaine des technologies de l’information et de la communication (ESATIC) ont été déclarées vainqueurs.

L’examen a porté sur le routage IP et commutation, Wireless Local Area Network et Sécurité. L’équipe de l’INP-HB a participé à la finale mondiale où elle s’est classée à la troisième place. 

Blanchiment des capitaux: le FMI évaluera la Côte d’Ivoire en 2022

Les experts du Fonds monétaires international (FMI) évolueront la Côte d’Ivoire, en 2022, dans le cadre de la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme (LBC/FT).

Le mécanisme de LBC/FT est effectué avec le Groupe Intergouvernemental d’Action contre le Blanchiment d’Argent en Afrique de l’Ouest (GIABA), institution spécialisée de la Cedeao, dont l’objectif est d’assurer la lutte contre le blanchiment de capitaux. 

« La Côte d’Ivoire sera évaluée en 2022 et les préparatifs ont commencé depuis le mois de juin dernier », a dit jeudi à Abidjan le correspondant national du GIABA, M. Idrissa Touré, lors de la seconde session plénière extraordinaire de sa Commission technique qui se tient sous un format hybride, en présentiel et par visioconférence, du 16 au 20 Août 2021, à Abidjan. 

« Nous sommes à fond dans la préparation de cet exercice avec les experts du FMI qui va évaluer la Côte d’Ivoire. On s’est déjà accordé sur un chronogramme et la conformité technique », a indiqué M. Touré, ajoutant qu’un questionnaire renseigné a été transmis le 13 août 2021.

La prochaine étape, confiera-t-il, est le renseignement du questionnaire sur l’efficacité et après la visite sur place en Côte d’Ivoire. Cette mission du FMI vise à examiner les instruments de lutte contre le blanchiment de capitaux. 

Le ministre ivoirien de l’Intérieur et de la sécurité, Vagondo Diomandé, a indiqué qu’en Côte d’Ivoire, le gouvernement a pris toutes les dispositions de lutte contre le blanchiment de capitaux et de lutte contre le terrorisme via des textes juridiques. 

En outre, « les flux financiers sont contrôlés et nous sommes au courant de toutes les transactions », a-t–il poursuivi, se disant satisfait des résultats enregistrés qui montrent la performance des dispositifs. 

Cette session, selon le directeur général du GIABA, M. Kimelabalou Aba, vise à « rattraper le retard accusé dans la conduite et l’examen du rapport » et devrait permettre d’examiner et adopter les rapports d’évaluations mutuelles du Niger et du Nigéria. 

« Il y a un progrès de la conduite des enquêtes », a rassuré , M. Kimelabalou Aba, en marge de la session qui a regroupé les correspondants nationaux du GIABA, les membres du Groupe des Experts sur l’Evaluation et la Conformité (GEC) et les membres délégués spécifiques des Etats membres du GIABA dont les rapports d’évaluation Mutuelle (REM). 

Les sessions plénières ont par ailleurs pour objectif de favoriser des discussions entre techniciens des États membres autour des menaces et défis liés à la lutte contre le blanchiment de capitaux et le  financement du terrorisme (LBC/FT) dans la sous-région. 

Elles permettent également aux Etats membres d’aborder les questions pertinentes nécessitant une approche concertée et harmonisée dans la mise en œuvre effective des mesures de LBC/FT et d’établir des partenariats entre experts.

Les évaluations mutuelles (EM) visent également à aider les Etats membres à combler les lacunes identifiées dans leur dispositif de LBC/FT afin d’assurer la conformité et l’efficacité d’avec les standards internationaux.

Sénégal : le Khalife général des Tidianes se paie la Une des quotidiens

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce vendredi à APA, relaient, pour l’essentiel, le sermon du guide de la confrérie soufie des Tidianes à l’occasion de la célébration de l’Achoura, qui a lieu le 10ᵉ jour de muharram, le premier mois de l’année dans le calendrier musulman.« Le sermon du Khalife général des Tidianes », « Le sermon de Serigne Babacar Sy », « La Fatwa de Serigne Babacar », « Le sermon plein de sagesse de Serigne Babacar Sy Mansour », « Les vérités crues du Khalife… », titrent en chœur Le Soleil, WalfQuotidien, Sud Quotidien, Les Echos et Vox Populi. Dans le premier journal, « le Khalife général des Tidianes appelle les Sénégalais à aller se faire vacciner pour endiguer la troisième vague de Covid-19 qui fait des ravages. »

« Serigne Babacar Sy Mansour, dans une déclaration aux allures de diagnostic de la société sénégalaise, a abordé plusieurs autres sujets », souligne le quotidien national. « Hommes politiques, fauteurs de troubles sur les réseaux sociaux, disciples des confréries, patrons de presse, chacun a reçu sa dose » lors de « la fatwa sans complaisance » de Serigne Babacar Sy Mansour, notent nos confrères de WalfQuotidien.

Sud Quotidien fait le focus sur le volet politique abordé par le guide des Tidianes et informe que ce dernier « invite Moustapha Niasse, président de l’Assemblée nationale, et ses collègues députés à revoir leur comportement dans l’hémicycle. »

« Serigne Babacar Sy, estimant que les députés ont failli à leur mission de défendre les intérêts des Sénégalais, a dénoncé avec vigueur le spectacle des disputes, insultes et insanités que donnent très souvent les députés de la 13ème législature », poursuit le journal.   

« Serigne Babacar Sy Mansour sermone pouvoir et opposition, appelle l’Etat à sévir et à juguler les réseaux sociaux et incite à la vaccination contre la Covid-19 », résume Les Echos.

Vox Populi fait savoir que « le Khalife général des Tidianes appelle à la résilience face à delta, à l’harmonie sociale et au respect de la morale politique. »

Le Quotidien, comme à l’accoutumé, fait recours aux jeux de mots pour ressortir le faussé qui sépare le discours de Serigne Babacar Sy Mansour et celui de Serigne Moustapha Sy, guide d’une partie des Tidianes, et titre : « Discours sy différents. »

Si le premier a choisi de faire un tour d’horizon sur les questions sociétales, le second a lui préféré faire le focus sur l’aspect politique. « Tivaouane donne une idée des couleurs de la coalition annoncée de l’opposition. Serigne Moustapha Sy a annoncé que le Pur (son parti) ira aux Locales avec, entre autres, Pastef, Taxawu Senegaal et le PDS. Et le guide religieux se dit déterminé à prendre la mairie de Tivaouane des mains de la majorité présidentielle », écrit Le Quotidien.

Cela fait dire à Les Echos que « Serigne Moustapha Sy déballe et menace ». Dans les colonnes de Tribune, il déclare en effet que si Macky s’aventure à chercher un 3ème mandat, il « me trouvera sur son chemin. »

Covid-19: l’UJPLA lance la réflexion sur la résilience des médias

L’Union de la presse libre africaine (UJPLA) a lancé, jeudi, à Abidjan la réflexion sur la résilience des médias africains face à la pandémie de la covid-19, lors de la célébration de l’an 1 de l’Union.

Cette réflexion a été menée dans un panel autour du thème « Résilience des médias face aux crises: cas de la crise sanitaire de la Covid-19 ». Selon M. Alafé Wakili, directeur général du journal L’Intelligent d’Abidjan, la Covid-19 a affecté les entreprises de presse.

Les ventes de la presse imprimée, dira-t-il, ont baissé. En Côte d’Ivoire, le secteur des médias a bénéficié d’une aide exceptionnelle de 200 millions Fcfa, mais il estime que « beaucoup d’efforts pourraient être faits par le gouvernement ».

La Covid-19 « nous a créé plus de problèmes que d’habitude, (mais) cette crise a donné l’opportunité d’une résilience aux médias qui augure qu’au sortir de cette pandémie, la presse peut continuer à se réinventer », a-t-il poursuivi.

Mme Bernise Nguessan, directeur exécutif du Fonds de soutien et de développement de la presse (FSDP, public), a relevé que les médias devraient élaborer une cartographie des risques, ce qui devrait permettre d’ériger des formes de résiliences et de se reconstruire après une perturbation.

Quant à M. Maixent Degny, représentant du directeur général de la RTI, la télévision publique, un organise de presse est tout comme toute entreprise qui est soumise aux aléas d’une entreprise de production. De ce fait, elle doit « anticiper » sur les événements avec des solutions.

Il a exhorté les entreprises de presse à protéger leurs agents et les professionnels des médias à respecter les mesures barrières. En outre, les médias devront réorganiser leur espace de working avec le digital et le télétravail.

M. Degny a par ailleurs invité l’organisation panafricaine à organiser un colloque international qui pourrait poser les « vrais problèmes » auxquels les journalistes en Afrique sont confrontés pour mieux adresser leurs besoins de sécurités.

Mme Agnès Kraidy, la représentante du ministre ivoirien de la Communication, des médias et de la Francophonie, parrain de la cérémonie, a félicité les membres fondateurs de l’UJPLA pour cette initiative.

Elle a fait observer que l’an un devrait permettre de questionner la pratique professionnelle afin de professionnaliser davantage le secteur et répondre aux défis, afin de travailler dans un environnement plus sécurisé.

Le président de l’Union des journalistes de la presse libre africaine (UJPLA), Noël Yao, a annoncé à cette occasion que le Ghana était prêt à abriter le siège de l’organisation.

« En un an, nous avons le plaisir de dire que nos membres inscrits vont du Maroc jusqu’en Afrique du Sud avec près de 30 pays africains sur les 54 de l’Union africaine », a indiqué M. Noël Yao, au cours de ce panel organisé à la Maison de la presse d’Abidjan.

Il a fait savoir qu’en ce qui concerne les membres, l’UJPLA enregistre aujourd’hui « plus de 100 membres répartis sur le continent », annonçant que dans les prochains jours, il a été « invité par les autorités ghanéennes (à Accra) pour l’accord de siège de l’organisation à Accra ».

« Au départ, nous avons mis le siège au Bénin, mais compte tenu de quelque difficultés post-électorales, les autorités nous ont demandé d’attendre, nous avons attendu et aujourd’hui le Ghana à travers les autorités (veut abriter le siège), je vais rencontrer le ministre de la Communication à la fin de ce mois et probablement le chef de l’Etat ghanéen pour finaliser l’accord de siège », a-t-il expliqué.

« Étant Ivoirien, en tant que président, pour une question d’usage diplomatique, le siège ne peut pas être à Abidjan », a-t-il ajouté, mentionnant qu’une organisation, se construit année après année, c’est le cas de l’UNJCI, la faîtière de la presse ivoirienne, créée en 91 par trois personnes.

L’Union des journalistes de la presse libre africaine (UJPLA) a été portée le 18 août 2020, à Abidjan, sur les fonds baptismaux, à l’issue d’une Assemblée générale constitutive, à la Maison de la presse.  

Les membres ont adopté à l’unanimité les statuts de l’association, régie par la loi de septembre 1960 du droit ivoirien, et fixé le siège social à Cotonou, au Benin, indiquant qu’il pouvait être transféré en cas de besoin en tout autre lieu du continent africain par décision de l’Assemblée générale.

Le journaliste ivoirien, Noël Yao, a été élu président de l’UJPLA pour un mandat de six ans à la tête de l’association dont l’objet est de « défendre la liberté et la sécurité physique, morale, matérielle, sociale, économique, culturelle, politique, démocratique et les intérêts des journalistes ».

Enseignement supérieur ivoirien: homologation de diplômes de 19 établissements

Quelque 19 établissements supérieurs ont reçu, jeudi à Abidjan, des arrêtés d’homologation de diplômes, au cours d’une cérémonie présidée à l’Université Félix Houphouët-Boigny de Cocody par le ministre ivoirien de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Prof Adama Diawara.

La Commission de reconnaissance et d’équivalence des diplômes nationaux et étrangers (CREQ) présidée par le Prof Vafi Doumbia, également Directeur général de l’Enseignement supérieur, a reçu les dossiers de 23 établissements dont 22 établissements privés et un établissement public hors tutelle du ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique.

« Sur les 23, il y avait 10 établissements pour l’attribution, 8 pour la régularisation et 5 pour le renouvellement », a déclaré Prof Doumbia, ajoutant qu’après les travaux de la Commission, « 19 établissements ont reçu l’avis favorable », tandis que « 4 ont été ajournés ».

Poursuivant, le directeur général de l’Enseignement supérieur « a invité tous les établissements à s’engager dans la voie de la reconnaissance nationale ».

Les bénéficiaires ont par la voix de Prof Séraphin Yao Prao, salué le ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, car selon eux, cette cérémonie de remise d’arrêtés d’homologation de diplômes « va rassurer les étudiants et leurs parents » sur « la crédibilité et la fiabilité des parcours que nous proposons ».

Le ministre Adama Diawara, a souligné l’importance des établissements privés  dans le système de l’enseignement supérieur ivoirien. Ces établissements privés absorbent plus de 45% des étudiants ivoiriens, selon l’annuaire 2019 qui compte 249 420 étudiants.

Poursuivant, il a expliqué que cette remise des arrêtés s’inscrit dans le cadre de la recherche d’un « enseignement supérieur de qualité sur toute la ligne, c’est-à-dire au niveau des infrastructures, des équipements, de l’offre des formations, de la qualité des enseignants, du personnel d’encadrement…».

Dans cette perspective, le ministre a annoncé la notation et le classement prochains des établissements supérieurs privés et publics. Une réforme du Brevet de technicien supérieur (BTS) grâce à un financement de la Banque mondiale pour identifier les filières porteuses d’emploi au niveau de ce diplôme, est également prévue.

Cette réforme consistera à regarder le bassin de l’emploi pour savoir quelles sont les filières porteuses d’emploi au niveau du BTS. Les filières qui ne sont pas porteuses d’emploi seront « supprimées », a annoncé Prof Adama Diawara.

La Commission de reconnaissance et d’équivalence des diplômes nationaux et étrangers  (CREQ) a été créée en 1997. C’est un organe habilité à se prononcer sur la reconnaissance et sur l’équivalence des diplômes nationaux et étrangers soumis à son appréciation par les établissements d’enseignement supérieur ou par des tiers. 

Elle donne également son avis sur l’habilitation des établissements à délivrer des diplômes nationaux post-bac. La CREQ est constituée de membres statutaires nommés et désignés par le ministre de l’Enseignement supérieur. Elle reçoit les dossiers d’établissements qui sont soumis à examen.

Côte d’Ivoire: l’opposant Mamadou Koulibaly, maire d’Azaguié, démissionne

L’ancien président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire, Mamadou Koulibaly, maire d’Azaguié (Sud), a déposé jeudi une lettre de démission auprès du préfet de la Région de l’Agneby-Tiassa, selon des sources concordantes.

M. Mamadou Koulibaly, fondateur de Liberté pour la démocratie et la République (Lider, opposition), a annoncé sa démission lors d’un conseil municipal extraordinaire tenu dans la salle de mariage de la Mairie d’Azaguié.

Le professeur agrégé en économie, Mamadou Koulibaly, a expliqué aux conseillers municipaux et aux représentants de la population, les raisons de sa démission à la tête de la commune.

Cette décision intervient après un courrier qu’il a reçu, en provenance de la Primature, insinuant qu’il lui sera « prélevé une somme de 4 millions de Fcfa chaque mois sur sa pension viagère en sa qualité d’ancien président d’institution ».

Et ce, parce qu’il « exerce toujours comme maire et que l’Etat lui verse des indemnités liées à cette fonction ». Suite à cela, il a adressé un courrier au préfet de région qui, lui fera parvenir à la Primature cet acte de démission. 

L’ancien président de l’Assemblée nationale entend toutefois saisir la justice pour dénoncer cette situation et faire rétablir ses droits.  

Prison d’Abidjan: 22 agents pénitentiaires grévistes dont 2 femmes arrêtés

Vingt-deux agents de la garde pénitentiaires dont deux femmes ont été arrêtés mercredi lors d’une grève à la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (Maca), selon une note sécuritaire établissant le bilan des interpellations, consultée jeudi par APA.

Ces agents  arrêtés devaient être libérés dans les heures qui suivent après une rencontre avec le ministre ivoirien de la Justice qui s’est achevée jeudi soir.

Les grévistes annoncent la suspension de leur mot d’ordre de grève après avoir obtenu cinq points d’accord sur neuf de leurs revendications, selon des sources concordantes.

Un fort détachement de forces de l’ordre était déployé à la Maca, la plus grande prison du pays, de 7h30 à 13h (GMT, heure locale) suite à la grève des agents de la garde pénitentiaire. Ils ont été « interpellés et conduits par la gendarmerie et la police pour troubles à l’ordre public ». 

 Sur ces 22 agents interpellés, l’on compte 20 hommes et deux femmes. Parmi eux, treize agents mis à la disposition de la gendarmerie ont été conduits à Agban et neuf autres mis à la disposition de la police nationale ont été conduits à la préfecture de police. 

Les individus interpellés ont été conduits, selon la note, « sous bonne escorte par différentes forces en présence ». En outre, la situation est actuellement calme au niveau de la Maca et le  procureur de Yopougon (Ouest Abidjan) est « informé ».

Une « enquête est en cours » et devrait situer les responsabilités de ces agents grévistes de la garde pénitentiaire qui revendiquent, entre autres, un arrêté ministériel pour que leur tenue s’accompagne par le galonage, car chacun s’habille dans le « billard » avec des grades qu’il s’octroie.

Le Collectif des syndicats revendique un bail plus conséquent, parce que les taux actuels dont « le plus bas est à 70.000 Fcfa et de façon graduelle à 80.000 Fcfa, 90.000 Fcfa et 170.000 Fcfa « ne sont plus concurrentiels sur le terrain ».

L’Etat ivoirien édicte des mesures pour contenir la grippe aviaire

Le gouvernement ivoirien, « en alerte », face à la résurgence de la grippe aviaire dans le département de Grand-Bassam, à 40 Km au Sud-Est d’Abidjan, a érigé des mesures pour contenir cette épizootie.

Dans une note, le ministère des Ressources animales et halieutiques, annonce officiellement que « depuis le 20 juillet 2021, une forte mortalité de volailles a été constatée dans les élevages traditionnels et modernes à Mondoukou, dans la cité de Grand-Bassam ». 

Les analyses effectuées dans un laboratoire de référence ont « confirmé la présence du virus de l’influenza aviaire hautement pathogène de type H5N1 », souligne la note du ministère ivoirien des Ressources animales et halieutiques. 

Le ministère des Ressources animales et halieutiques indique avoir pris des mesures en termes de renforcement du contrôle des mouvements des volailles, de ses produits et sous-produits dans le département de Grand-Bassam.

Il a été de ce fait imposé l’abattage sanitaire d’urgence de toutes les volailles présentes dans la zone du foyer, entrepris depuis le 14 août 2021, ainsi que la destruction des cadavres de volailles et de tous les déchets, suivis du nettoyage.

Des équipes dédiées procèdent à la désinfection des élevages et des environs souillés. Elles assureront la surveillance épidémiologique dans la zone du foyer et dans tout le département de Grand-Bassam.

Le ministère des Ressources animales et halieutiques annonce en outre l’interdiction d’importation de produits et sous-produits avicoles en provenance des pays infectés et le renforcement de la surveillance aux frontières.

Le gouvernement qui est à pied d’oeuvre pour éradiquer cette épizootie, appelle à la vigilance et à une franche collaboration avec les services vétérinaires mis en état d’alerte depuis la suspicion et la confirmation de la grippe aviaire sur le territoire ivoirien. 

Face à cette résurgence de la grippe aviaire en Côte d’Ivoire après les crises de 2006 et 2015, parfaitement maîtrisées, l’Etat ivoirien a pris des mesures vigoureuses conformément à la législation en vigueur et au plan de contingence de lutte afin de circonscrire l’épizootie.

La grippe aviaire est une maladie infectieuse très contagieuse pour les volailles, à déclaration obligatoire. Cette épizootie a fait sa réapparition en Afrique de l’Ouest en janvier 2021 notamment au Sénégal, en Mauritanie, au Mali, au Togo et au Ghana.

Accidents: l’Etat ivoirien indexe les propriétaires de véhicules de transport

Le ministre ivoirien des Transports, Amadou Koné, a indexé mercredi les propriétaires des véhicules de transport dans les accidents de la route, lors d’une rencontre avec des chauffeurs, à Abidjan.

« Je ne dirais jamais, et ce n’est pas vrai que seuls les chauffeurs sont responsables. Chacun a sa une part de responsabilité, à commencer par les propriétaires de véhicules, qui pour moi sont les premiers responsables », a dit M. Amadou Koné.

Selon le ministre des Transports, ce sont eux qui doivent entretenir les véhicules, veiller au bon fonctionnement des véhicules qu’ ils mettent sur la route et s’assurer du bon état de l’engin. 

Il a salué l’acte du ministre de la Justice qui a publié récemment une circulaire qui « engage aussi la responsabilité des propriétaires » en cas d’accident mortel, portant à vérifier s’il a rempli son devoir.

« Nous, en tant qu’administration, on a une part de responsabilité, donc non est tous responsable, mais on est tous des victimes » de la route, a-t-il poursuivi, invitant chacun à prendre conscience de ses responsabilités.

Mais, « il faut que vous, chauffeurs, vous vous engagiez aussi pour prendre vos parts de responsabilité », a lancé M. Amadou Koné, annonçant que son département oeuvre sur les conditions de travail et de vie des chauffeurs. 

Pour lui, il faut améliorer les conditions de travail pour réduire les accidents. De ce fait, il travaille avec le ministre de l’Emploie sur la question de la retraite et des cotisations sociales des chauffeurs et qu’ ils bénéficient d’une pension à la retraite.

Toutefois, conseillera-t-il, « ce n’est pas à cause des recettes qu’ on va passer outre le code de la route ». Il faut respecter le code de la route et les forces de l’ordre qui veillent à son application. 

Afin de faciliter la tâche aux chauffeurs, il a indiqué que dans dix jours, des équipes seront déployées pour faciliter l’obtention des plaques d’immatriculation et les titres de transport, car  la phase répressive entre en vigueur dès le 1er  septembre 2021.

En Côte d’Ivoire, 814 personnes ont été tuées sur les routes en 2013, selon les statistiques qui ressortent 1465 tués en 2019 et 1509 tués en 2020 malgré les restrictions imposées par la Covid-19, soit un accroissement de 79% en 7 ans.

Covid-19 : Ouattara reprend ses activités après 2 semaines de confinement

Le Chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara a repris, mercredi, ses activités après deux semaines de confinement.

M. Ouattara s’était mis en confinement le 03 août dernier après avoir  été en contact avec une personne déclarée positive à la Covid-19, conformément aux recommandations sanitaires en la matière.

« Les tests effectués lors de ce confinement ont révélé une infection à la Covid-19, qui a fait l’objet d’un suivi par les équipes médicales », explique la présidence ivoirienne dans un communiqué parvenu à APA, mercredi.

« Le teste de contrôle effectué, ce mercredi 18 août 2021, s’étant révélé négatif à la Covid-19, le président de la République reprend ses activités », ajoute ce communiqué signé par le ministre, secrétaire général de la présidence, Abdourahmane Cissé.

« Le président de la République exhorte l’ensemble des Ivoiriens et les populations vivant en Côte d’Ivoire à se faire vacciner, et à continuer de respecter les mesures barrières afin de lutter contre cette pandémie », conclut le communiqué.

Covid-19: 253 nouveaux cas et 4 décès en Côte d’Ivoire, mercredi

Quelques 253 nouveaux cas de covid-19 et 4 décès ont été enregistrés, mercredi, en Côte d’Ivoire où la pandémie connait une flambée depuis quelques semaines.

Selon un communiqué reçu à APA, le ministère de la Santé, de l’hygiène publique et de la couverture maladie universelle a enregistré « ce mercredi 18 août 2021, 253 nouveaux cas de Covid-19 sur 4 241 échantillons prélevés soit  6 % de cas positifs, 192 guéris et 4 décès ».

A la date du 18 août 2021, la Côte d’Ivoire compte donc 52 836 cas confirmés dont 51 772 personnes guéries, 369 décès et 695 cas actifs. Le nombre total d’échantillons est de 847 957.

Le 17 août, 9 463 doses de vaccins contre la Covid-19 ont été administrées soit un total de 1 246 309 doses administrées.

« Le ministre de la Santé, de l’hygiène publique et de la couverture maladie universelle invite toutes les personnes de plus de 18 ans à se faire vacciner dans les centres de vaccination », poursuivit le communiqué, ajoutant que « la vaccination contre la  Covid-19 est gratuite et volontaire ».

Dix agents pénitentiaires grévistes arrêtés à la prison d’Abidjan (syndicat)

Dix gardes pénitentiaires grévistes ont été arrêtés, mercredi, à la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (MACA), selon le secrétaire général du Syndicat national des agents pénitentiaires de Côte d’Ivoire (Synapci), le lieutenant Michaël Dago Oko.

« Dix personnes ont été arrêtées, bastonnées et leurs portables arrachés » à la Maca, la plus grande prison du pays, a déclaré à APA le lieutenant Michaël Dago Oko qui considère cela comme « une humiliation d’une corporation nationale, pour avoir posé une revendication ».

Astreints au port de la tenue pour le service, « l’Etat de Côte d’Ivoire débourse chaque année un budget pour nous doter  de tenues, mais malheureusement quand le budget est voté, on ne sait pas où notre argent va et on ne nous donne pas ces tenues », et ce depuis 2014, a-t-il dit. 

La dotation prend en compte, le chapeau, les ceinturons, la chemise et la chaussure que le ministère de la Justice gère,  mais faute de tenues, « les agents eux-mêmes se font confectionner des tenues » en raison de 50.000 Fcfa par tenue, a fait observer le lieutenant Oko. 

Le secrétaire général du Synapci a appelé le Garde des sceaux à prendre un arrêté d’application ministériel pour que la tenue s’accompagne par le galonage. Car, à défaut de cette disposition, chacun s’habille dans le « billard » avec des grades qu’il s’octroie.

Le syndicat, ajoutera-t-il, revendique un bail plus conséquent, parce que les taux actuels dont « le plus bas est à 70.000 Fcfa et de façon graduelle à 80.000 Fcfa, 90.000 Fcfa et 170.000 Fcfa « ne sont plus concurrentiels sur le terrain ».

Par ailleurs, pour le règlement, « lorsqu’on doit payer nos baux, c’est la trésorerie de Côte d’Ivoire qui a toujours un souci de liquidité pour payer le bail », qui est un contrat entre l’Etat et le propriétaire de la maison, s’est-il insurgé.

« L’Etat ne paie pas ces baux là au point qu’on vient expulser le fonctionnaire de sa maison », a-t-il poursuivi, ironisant qu' »on ne peut pas compter le nombre » dans cette situation et les plaintes sont toujours au Cabinet du ministre de tutelle. 

Un déploiement impressionnant des forces de l’ordre était observé mercredi à la Maca de 7h30 à 13h (GMT, heure locale) en raison de la grève des agents pénitentiaires, qui à en croire le lieutenant Michaël Dago, s’étendrait à l’intérieur du pays. 

La grève a été lancée par un Collectif de syndicats, le Synapci, le Syapci et le Synapapci. Selon le lieutenant Oko, le mouvement, suivi à 100% à la Maca et à l’intérieur du pays, intervient après une insatisfaction des revendications. 

Aujourd’hui, les agents pénitentiaires en Côte d’Ivoire sont estimés à 4.000 personnes. Ces agents, considérés comme des fonctionnaires, ont un profil de carrière de la catégorie C3 jusqu’à la catégorie A7.

Sénégal : vers une Conférence-Exposition sur le pétrole

L’événement entre dans le cadre de la promotion des investissements dans le secteur de l’énergie, selon un communiqué du ministère sénégalais du Pétrole et des Énergies parvenu mercredi à APA.Le Sénégal compte profiter à fond de ses ressources pétrolières et gazières. A travers la conférence-exposition du bassin sédimentaire MSGBC (Mauritanie, Sénégal, Gambie, Guinée Bissau et Guinée Conakry) Oil, Gas & Power 2021 sur l’énergie, Dakar veut fortifier les investissements dans le secteur de l’énergie.

L’événement se tient les 1er, 2 et 3 décembre prochains au Centre international de conférences Abdou Diouf (Cicad) de Diamniadio. Il entre dans le cadre de la promotion des investissements dans ledit secteur, grâce à la mise en valeur du potentiel énergétique aussi bien dans le sous-secteur pétrolier, en plein développement, que dans le sous-secteur de l’électricité et des énergies renouvelables, dans un contexte mondial de transition énergétique.

Selon le ministre du Pétrole et des Énergies, Mme Aïssatou Sophie Gladima, cité par le communiqué, « cette conférence va contribuer à stimuler les investissements dans notre pays dans ce secteur, avec les perspectives prochaines de l’exploitation du pétrole et du gaz, mais également dans le secteur des énergies renouvelables dans lequel notre pays a fait des progrès significatifs avec près de 30% d’énergie propre dans le réseau électrique ».

A l’en croire, « l’arrivée prochaine du gaz local constituera un élément non négligeable de notre transition énergétique, tenant compte des changements climatiques, pour produire une énergie propre et accessible à moindre coût, grâce à des programmes innovants dans ce domaine. »

MSGBC Oil, Gas & Power est l’une des premières conférences majeures sur l’énergie en Afrique qui réunit l’ensemble de la chaîne de valeur énergétique. L’événement célèbre les entreprises nationales, avec deux pavillons consacrés à la mise en valeur des capacités locales, informe le texte.

Il ajoute que la rencontre verra également la participation de délégations officielles venues de nombreux pays africains, notamment ceux du bassin sédimentaire MSGBC, des pays producteurs de pétrole d’Afrique de l’Ouest, aux côtés de partenaires d’Europe, d’Amérique du Nord et d’Asie.

Jeux paralympiques Tokyo 2021: 3 athlètes représentent la Côte d’Ivoire

Trois athlètes représenteront la Côte d’Ivoire aux Jeux paralympiques 2021 qui se dérouleront du 24 août au 5 septembre à Tokyo au Japon.

Ces trois athlètes sont issus de deux disciplines sportives, à savoir de la dynamophilie (powerlifting) et de l’athlétisme (lancé du poids et lancé du javelot).

Il s’agit du para haltérophile Adou Hervé Ano, champion de Côte d’Ivoire dans la catégorie des moins 65kg hommes. Ano représentera son pays à la finale de cette discipline prévue le vendredi 27 août 2021 au forum international de Tokyo.

En para athlétisme, la Côte d’Ivoire sera présente à cette 16è édition de ces jeux avec deux athlètes, que sont, Sebehe Clarisse Lago et Ye Kah Michel.

Clarisse Lago participera à la finale du lancé du poids dans la catégorie F40 (petite de taille), le samedi 4 septembre 2021 au stade olympique de Tokyo. Elle est une habituée de cette compétition internationale. En 2016, à Rio au Brésil elle avait fini à la 8è place lors de la finale de cette discipline.

Quant à Kah Michel, il prendra part à deux épreuves dans la catégorie F41 (petite de taille) notamment au lancé du poids et du javelot. Il est programmé pour la finale du poids le lundi 30 août 2021 et le samedi 4 septembre 2021 pour la finale du javelot.

La Côte d’Ivoire participe aux Jeux paralympiques depuis les Jeux d’été de 1996 à Atlanta. Le pays compte à ce jour 3 médaillés paralympiques.

Il s’agit de Oumar Basakoulba Koné, le seul Ivoirien champion paralympique, avec trois médailles d’or à son palmarès, respectivement glanées à Atlanta 1996 (400m T42-46 et 800m T44-46) et Sidney 2000 (800m T46).

Paul Fernand Kra Koffi, médaillé de bronze aux 800m dans la catégorie T12 (malvoyant) à Sidney 2000.

Et enfin Fatimata Brigitte Diasso, médaillée d’argent au saut en longueur femmes catégorie T11 (malvoyant) avec son saut de 4,89m à Rio 2016.

Les jeux paralympiques réunissent des athlètes vivant avec handicap de tous les pays affiliés au Comité international paralympique (CIP) pour des épreuves handisports. Y participent, des handicapés physiques ou visuels (amputés, aveugles, infirmes moteurs cérébraux ou en fauteuil roulant…etc.) ainsi que des handicapés mentaux.

Ces jeux sont organisés par le Comité internationale paralympique tous les 4 ans à la suite des jeux olympiques.

Une montre Casio inspirée du drapeau béninois

La multinationale japonaise a conçu cet accessoire en hommage à Rui Hachimura, Béninois d’origine et basketteur nippon évoluant dans la National Basketball Association (NBA), la ligue nord-américaine.Du haut de ses 2,03 mètres, Rui Hachimura est le premier ressortissant japonais à être pris au premier tour de la draft NBA (2019). Pour Casio, l’impact de l’ailier des Washington Wizards, avec qui elle a signé un accord de partenariat global, devrait « s’accroître à l’avenir ».

Les origines d’Hachimura, né d’une mère japonaise et d’un père béninois, sont magnifiées à travers  le design de la GM-110RH, le deuxième modèle signature en collaboration avec le joueur professionnel.

« Le cadran de la montre et la boucle du bracelet de la GM-110RH sont ornés d’accents de jaune, rouge et vert qui reprennent les couleurs du drapeau national du Bénin, la terre ancestrale d’Hachimura. L’aiguille des heures jaune, l’aiguille des minutes rouge, le cadran incrusté de vert et le pont en Y sont disposés pour une visibilité optimale », indique un communiqué reçu mercredi à APA.

De plus, précise la source, la nouvelle montre est proposée non seulement avec le bracelet en uréthane noir de base, mais aussi avec un bracelet en uréthane à motif de tissu kente ouest-africain inspiré des vêtements traditionnels de la région.

Le logo « Black Samurai », surnom de Rui Hachimura, est gravé sur la plaque arrière, la boucle du bracelet et l’emballage spécial. Le symbole hachi en japonais, signifiant huit, est aussi inscrit sur la nouvelle montre. Il représente à la fois le nom et le numéro de maillot du sportif. Autant de choses qui font le bonheur du basketteur de 23 ans : « Mes racines béninoises et africaines sont très importantes pour moi », soutient Rui Hachimura.

Sahel : le Conseil de sécurité de l’Onu préoccupé par la montée du jihadisme

Pour l’organe de l’Organisation des nations unies (Onu) chargé du maintien de la paix et de la sécurité internationales, le succès de la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent en Afrique passe entre autres par le renforcement de « la bonne gouvernance » et la facilitation du « développement socioéconomique ».Les mouvements jihadistes continuent d’avancer leurs pions au Sahel. Du Mali au Tchad en passant par le Burkina, les assauts meurtriers sont récurrents. Dans cette partie de l’Afrique, le jihadisme tourmente des populations parfois livrées à elles-mêmes.

Les membres du Conseil de sécurité ont condamné « énergiquement les attaques constantes dirigées contre les civils, les représentants des institutions locales, régionales et des États, ainsi que les forces de sécurité nationales, internationales et des Nations Unies ».

Dans la même veine, ils ont réitéré leur « ferme condamnation des attaques et des menaces d’attaque dirigées contre les écoles, les enfants et le personnel éducatif, y compris des enlèvements survenus récemment au Nigeria ».

S’attaquer à ce mal profond, c’est prendre en compte, selon eux, les « conditions sous-jacentes » qui favorisent sa propagation. Il importe ainsi de promouvoir la bonne gouvernance « indispensable à la paix et à la stabilité à long terme dans la région ».

C’est pourquoi le Conseil de sécurité, réuni hier mardi, a salué « la transition démocratique intervenue au Niger et les efforts de réconciliation menés au Burkina, en Côte d’Ivoire et au Togo et encourage la poursuite de ces dialogues ».

De même, l’organe onusien a apprécié les efforts des pays de la région pour renforcer « la participation pleine, égale et véritable des femmes aux processus politiques, notamment en vue d’accroître le nombre de femmes exerçant de hautes responsabilités publiques et plus largement le nombre de femmes occupant des fonctions électives ».

Au Sahel, les effets du changement climatique se manifestent souvent par la sécheresse, la désertification, les inondations et la dégradation des terres. Ces phénomènes ont des « conséquences en termes d’insécurité alimentaire » qui influent sur la stabilité.

Dans sa déclaration, le Conseil de sécurité a souligné les répercussions du conflit libyen sur les pays voisins en particulier au Sahel avec « l’accumulation déstabilisante et le détournement d’armes mais aussi l’afflux de groupes armés et de mercenaires ».

Tout de même, l’organe composé de quinze membres dont cinq permanents s’est félicité des moyens déployés par les pays de l’Afrique de l’Ouest et du bassin du lac Tchad, l’Union africaine (UA) et la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) « pour prévenir et régler les problèmes de sécurité exacerbés par le terrorisme et la criminalité transnationale organisée ».

Au sujet de la situation humanitaire dans la région, le Conseil de sécurité a globalement noté « une détérioration aggravée par la pandémie de Covid-19 ». Il a donc demandé que soit assurée « la fourniture durable, en toute sécurité et sans entrave, de l’aide humanitaire et médicale à toutes les personnes qui en ont besoin » surtout les femmes, les filles, les enfants, les personnes âgées et les individus en situation de handicap.

Enfin, le Conseil de sécurité s’est également dit inquiet de la montée de la piraterie dans le golfe de Guinée, non sans encourager la poursuite des actions de lutte aux niveaux national et régional.

Le Concours général en taille patron dans la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, parvenus mercredi à APA, traitent principalement du discours tenu par le président de la République lors de la cérémonie de remise des récompenses aux lauréats.« Macky (Sall) prime ses cracks » au Grand Théâtre Doudou Ndiaye Coumba Rose de Dakar, indique Sud Quotidien. Au total, précise ce journal, 107 distinctions ont été décernées, hier mardi, aux meilleurs élèves de Première et Terminale.

Au cours de cette cérémonie durant laquelle l’excellence est magnifiée, le chef de l’Etat a déploré selon WalfQuotidien « la baisse du niveau » de cette édition du Concours général. Dans les colonnes de ce journal, Macky Sall a souligné que « les performances ont été moyennes voire faibles dans les filières scientifiques, en citoyenneté et droits de l’Homme, en Histoire et Géographie, en français et surtout en Philosophie ».

Poursuivant dans Le Soleil, le président de la République a déclaré que « les casseurs, ceux qui s’adonnent à la triche, à la violence et aux actes d’incivisme n’ont leur place ni à l’école ni à l’université ». Car, rapporte le quotidien national, « l’école doit à tout prix garder sa vocation d’espace de diffusion du savoir, de fraternisation socialisante et de construction citoyenne ».

Macky Sall, pour marquer le coup, a mis en garde dans L’Observateur les élèves qui, « par effet de mimétisme, se permettent dans des challenges insensés de s’attaquer à des enseignants et au personnel d’encadrement (ou encore) de détruire des infrastructures scolaires ». Dans son allocution, il a donc martelé que « l’école n’est ni un champ de bataille ni une scène pour gladiateurs ».

L’AS en conclut que « Macky Sall siffle la fin de la récréation », non sans appeler à « une mobilisation générale pour une observance plus rigoureuse de la discipline dans l’école ». Pour le chef de l’Etat, informe Vox Populi, il est hors de question que les autorités laissent « pousser la mauvaise graine ».

Dans ce sens, le locataire du palais a engagé les ministres en charge de l’Education, tous grades confondus, à faire respecter à tous les niveaux d’autorité les règles disciplinaires qui régissent la vie à l’école. Toutefois, note EnQuête, Macky Sall a fait savoir que « ce n’est pas seulement l’affaire de l’Etat. Il faut (aussi) l’implication des familles et parents d’élèves dans la sensibilisation ».

En outre, le président de la République a annoncé lors de la cérémonie que l’Université de Matam (Nord) portera le nom de Souleymane Niang : « Auteur de plusieurs ouvrages en Mécanique, Géométrie et Algèbre, la vie et l’œuvre de (cet homme) qui a éclairé plusieurs générations méritent d’être données en exemple à la jeunesse », a témoigné Macky Sall dans Libération.

Le Quotidien, pour sa part, se fait l’écho du thème « Pédagogies innovantes à l’école dans le contexte de Covid-19 : l’apport du numérique pour des enseignements-apprentissages de qualité » retenu pour la 60e édition du Concours général. Abordant ce sujet, le chef de l’Etat a expliqué que « le numérique est indispensable pour un système éducatif performant ».

Enfin en sports, Stades fait un focus sur les adversaires du Sénégal à la Coupe d’Afrique des nations 2021. Les Lions sont logés dans le groupe B en compagnie du Zimbabwe, de la Guinée et du Malawi. Cité par ce quotidien d’informations sportives, le consultant Cheikh Sidy Bâ considère que c’est « une poule a priori facile » tandis que l’ancien international Ferdinand Coly estime que le Syli national « sera un adversaire coriace » au premier tour.

Isabelle Anoh nommée DG de Côte d’Ivoire Tourisme par intérim

La directrice de la communication et des relations publiques du ministère ivoirien du Tourisme et des loisirs, Isabelle Anoh, a été nommée directrice générale par intérim de Côte d’Ivoire Tourisme.

La nomination de Mme Anoh N’Gnimah Marcelle Isabelle, en qualité de directrice générale par intérim de Côte d’Ivoire Tourisme, a été acté par le ministre du Tourisme et des loisirs, M. Siandou Fofana, selon une note.

Cette décision intervient dans « l’attente de la prise de décret de nomination du directeur général de Côte d’Ivoire Tourisme, Mme Isabelle Anoh, est nommée directeur général par intérim de Côte d’Ivoire Tourisme, en remplacement de Mme Touré Nasseneba ».

Mme Isabelle Anoh, nommée directrice générale par intérim de Côte d’Ivoire Tourisme, succède depuis le 13 août 2021 à Mme Touré Nasseneba, nommée en avril 2021 ministre de la Femme, de la famille et de l’enfant. 

Côte d’Ivoire: 200 millions Fcfa des USA pour lever les obstacles liés au commerce

Le gouvernement américain, à travers l’agence d’aide au développement « USAID », investit au profit de l’Etat de Côte d’Ivoire 350.000 dollars, soit 195,92 millions Fcfa pour lever les obstacles liés au commerce, selon l’ambassadeur des USA, Richard Bell.

L’ambassadeur des Etats-Unis en Côte d’Ivoire, M. Richard Bell, s’exprimait à l’ouverture d’un atelier sur le développement durable des communes selon la norme ISO 37101, tenu mardi à Port-Bouët, dans le Sud d’Abidjan. 

Ce fonds, dira-t-il, vise à « améliorer le cadre juridique et réglementaire ivoirien en application de l’accord de l’Organisation mondiale du commerce sur les obstacles techniques au commerce ».   

Au cours des cinq dernières années, le diplomate américain a indiqué que cela a permis, entre autres, à former des acteurs de 30 PME sur comment exporter vers les USA en profitant de la loi américaine AGOA dont le but est d’encourager les exportations africaines vers les Etats-Unis. 

En outre, des hauts cadres du ministère du Commerce, de l’agence APEX-CI et de CODINORM ont reçu une formation sur les meilleures pratiques internationales pour protéger les consommateurs. 

Par ailleurs, la Haute autorité pour la gouvernance a reçu une formation sur la norme aidant à développer un système de gestion anti-corruption. Il a félicité le gouvernement ivoirien et les maires de Port-Bouët et Yopougon pour leur « ambition d’adhérer aux normes internationales, ce qui aura pour effet de faciliter le commerce et protéger l’environnement, la santé et la sécurité, tout en renforçant la confiance citoyenne ».   

Cet atelier devrait permettre aux communes de Port-Bouët et Yopougon de finaliser leur plan de développement durable sur cinq ans, conformément à la Norme 37101, ce qui devrait les aider à trouver des partenaires du secteur privé pour contribuer à la mise en œuvre du plan. 

M. Bell s’est dit convaincu d’un commerce mutuellement bénéfique qui renforcera le développement économique entre les deux pays. Toutefois, « pour augmenter le niveau de commerce international, il importe d’éliminer autant que possible les obstacles et l’incertitude. D’où l’intérêt d’adhérer aux normes reconnues au niveau mondial ». 

Les Etats-Unis ont aidé en 2019 les communautés d’Abobo-Baoulé, dans le Nord d’Abidjan, à rédiger leur plan de développement durable sur cinq ans, en utilisant la méthodologie de cette même Norme ISO 37101.  

Il s’agit du quatrième atelier sur le système de gestion pour le développement durable au niveau communal selon la Norme ISO 37101 initié par le projet “l’Alliance pour les Normes” (Standards Alliance), au profit des communes de Port-Bouët et Yopougon. 

L’atelier est conduit par l’Institut national américain des normes (ANSI) en vertu d’un accord signé avec la Direction générale de la décentralisation et du développement local.

Côte d’Ivoire: une ONG dénonce des fers à béton avec des « diamètres truqués »

Une ONG a dénoncé mardi à Abidjan des fers à béton fabriqués avec des « diamètres truqués » et des matières premières « très mauvaises », lors d’une conférence de presse.

« Ces dernières années, des milliers de bâtiments et infrastructures socio-économiques ont été construits en Côte d’Ivoire avec des fers à béton ne répondant pas aux normes ivoiriennes et internationales », a déclaré M. Issiaka Diaby, le président du Collectif des victimes de Côte d’Ivoire (CVCI).

Plus grave, ajoutera-t-il, certains fers à béton sont « contrefaits », ce qui est à la base de l’effondrement de plusieurs immeubles ayant occasionné de nombreuses victimes qualifiant ces produits de « fer à béton du crime ».

L’ONG dénonce la prolifération de ces fers à béton à la suite de « confidences reçues, de contestations et des témoignages recueillis par son président après des investigations ».

Sur 12 industriels opérant dans le secteur en Côte d’Ivoire, M. Diaby a fait observer que sept à huit sont « véreux ». Et sur un marché annuel de 280.000 tonnes, des acteurs commercialisent avec la complicité d’agents de l’Etat plus de 130.000 tonnes de « faux diamètres de fer à béton ». 

« Aujourd’hui, nous avons des éléments de preuves tangibles, indiscutables, irréfutables que des personnes importent de la matière première de très mauvaise qualité et non conformes aux normes » que les industriels utilisent, a-t-il soutenu.

La matière première importée, le fer acier machine diamètre No 5,5 est manipulé au cours de la fabrication pour produire un faux diamètre No 6 en fer à béton », a-t-il révélé, indiquant que le fer acier de diamètre No 7 est truqué pour faire un faux diamètre No 8 en fer à béton.

« Des enquêtes sont ouvertes », a-t-il poursuivi, annonçant que l’organisation a porté plainte le 8 juin 2021 auprès du procureur de la République près le Tribunal de première instance d’Abidjan et demandé que les enquêtes soient étendues à l’ensemble des sociétés du secteur.

Plusieurs immeubles se sont effondrés ces dernières années dans le pays et surtout à Abidjan, occasionnant des pertes en vies humaines. Pour le CVCI, la mauvaise qualité des matériaux de construction, notamment le fer à béton, en est la cause « principale », car le fer soutient le béton.

Can 2021 : les dés sont jetés

La Confédération africaine de football (Caf) a procédé, ce mardi 17 août au Palais des congrès de Yaoundé (Cameroun), au tirage au sort de la prochaine Coupe d’Afrique des nations.Le Cameroun a mis les petits plats dans les grands avec une cérémonie riche en sons et couleurs. Cinquante ans après la Can 1972 jouée sur ses terres, le pays de Roger Milla ou encore Samuel Eto’o accueille, du 9 janvier au 6 février 2022, la grand-messe du football continental.

Logés dans la poule A, les Lions indomptables, quintuples vainqueurs du tournoi, seront opposés au Burkina Faso lors du match d’ouverture. Six stades seront utilisés pour les 52 matchs de la compétition : Japoma (Douala), Ahmadou Ahidjo et Olembé (Yaoundé), Kouekong (Bafoussam), Roumdjié-Adja (Garoua) et Limbe Omnisport Stadium (Limbé-Buéa).

L’Algérie, championne en titre, figure dans le groupe E en compagnie de la Sierra Leone, de la Guinée équatoriale et de la Côte d’Ivoire. Tandis que le Sénégal, finaliste malheureux, hérite du Zimbabwe, de la Guinée et du Malawi.  

Composition des groupes :

Groupe A : Cameroun, Burkina Faso, Ethiopie et Cabo Verde.

Groupe B : Sénégal, Zimbabwe, Guinée et Malawi.

Groupe C : Maroc, Ghana, Comores et Gabon.

Groupe D : Nigeria, Egypte, Soudan et Guinée Bissau.

Groupe E : Algérie, Sierra Leone, Guinée équatoriale et Côte d’Ivoire.

Groupe F : Tunisie, Mali, Mauritanie et Gambie.

Côte d’Ivoire: un nouveau directeur prend fonction à la tête du CICG

Le nouveau directeur du Centre d’information et de communication gouvernementale (CICG), Mme Awa Dosso, a officiellement pris fonction, mardi, à Abidjan en remplacement de Bakary Sanogo.

Selon une note d’information du CICG, la cérémonie de passation de charges a été présidée par la Cheffe de cabinet du Premier ministre, Mme Coralie Sissoko -Tailly, et en présence du Directeur de cabinet du ministre de la Communication, des Médias et de la Francophonie, Jean Martial Adou.

A cette occasion, Awa Dosso a annoncé qu’elle entend s’appuyer sur deux approches afin de dynamiser la communication gouvernementale. Selon elle, la première approche consistera à « mettre le citoyen au cœur de toutes les initiatives », et la seconde approche « sera orientée sur les résultats », rapporte la note.

« Je voudrais exprimer ma gratitude au Premier Ministre Patrick Achi pour la confiance placée en moi en me nommant à ce poste. Je ferai l’effort d’être à la hauteur des tâches qui nous attendent », a-t-elle poursuivi, indiquant que «Nous allons travailler ensemble avec tous les acteurs concernés pour dynamiser la communication gouvernementale».

Dans la foulée, Awa Dosso qui a dit que son ambition est de faire du CICG le phare de la communication gouvernementale en mettant en lumière tous les résultats et impacts des actions du gouvernement en faveur des populations a remercié son prédécesseur pour les acquis en matière de communication.

Pour sa part, le directeur sortant, Bakary Sanogo, a souhaité plein succès à son successeur dans ses nouvelles fonctions. Tout en remerciant le Président de la République, Alassane Ouattara, et le Premier Ministre Patrick Achi, Bakary Sanogo a dit son honneur d’avoir servi à la tête du CICG, conclut la note d’information.

Côte d’Ivoire: Lida Kouassi libéré après 7h d’audition à la gendarmerie

L’ex-ministre ivoirien de la Défense, Moïse Lida Kouassi, accusé d' »apologie des crimes de guerre (et) incitation à la révolte populaire », a été auditionné mardi pendant près de 7h à la brigade de gendarmerie au Plateau, le centre des Affaires d’Abidjan, avant d’être libéré.

M. Moïse Lida Kouassi, ministre de la Défense sous l’ère Laurent Gbagbo, était convoqué à la brigade de recherche de la gendarmerie à Abidjan pour « enquête judiciaire », le mardi 17 août 2021. 

Entré peu après 9h30 (GMT, heure locale) dans les locaux de la brigade de recherche de la gendarmerie, avec à ses côtés son avocat et son directeur de Cabinet, il sont sortis autour de 17h, soit sept heures de temps d’audition.  

Selon le directeur de Cabinet, M. Sekré, interrogé par APA, « c’était leur intention de le déférer », mais ils l’ont libéré. On lui reproche d’avoir « fait l’apologie des crimes de guerre (et) incitation à la révolte populaire », dans un post sur sa page Facebook.  

« Le ministre a fait un post sur Facebook et dit qu’il fallait qu’on libère les militaires détenus depuis dix ans (après la crise postélectorale de 2010-2011) et que ce n’était pas sérieux de les garder encore en prison, leur famille souffre alors qu’ils n’ont fait que défendre la patrie, cette Côte d’Ivoire, où est la Côte d’Ivoire », a rapporté à APA son directeur.  

Nigéria : une entreprise suspendue pour fraude

Le Groupe de la Banque africaine de développement (Bad) a annoncé, mardi, avoir exclu de ses projets la société Sargittarius Nigeria Limited et ses filiales pour pratiques frauduleuses.La décision entre en vigueur à compter du 28 juillet 2021 et durera 18 mois. Durant la période d’exclusion, Sargittarius Nigeria Limited et ses filiales ne seront pas autorisées à participer à des projets financés par le Groupe de la Bad, informe le communiqué de la banque parvenu à APA.

En outre, ajoute le document, l’exclusion peut faire l’objet d’une application croisée de la part d’autres banques multilatérales de développement en vertu de l’Accord pour l’exécution mutuelle des décisions d’exclusion, notamment la Banque asiatique de développement, la Banque européenne pour la reconstruction et le développement, la Banque interaméricaine de développement et le Groupe de la Banque mondiale.

Par ailleurs, souligne la note, à l’expiration de la durée d’exclusion, Sargittarius Nigeria Limited ne pourra de nouveau être éligible aux appels d’offres de projets financés par le Groupe de la Bad qu’à la condition d’avoir mis en œuvre un programme de conformité à l’intégrité conforme aux directives de la Banque.

Une enquête menée par le Bureau de l’intégrité et de la lutte contre la corruption de la Banque africaine de développement, a établi que Sargittarius Nigeria Limited, une société à responsabilité limitée enregistrée en République fédérale du Nigeria, s’était livrée à des pratiques frauduleuses lors d’un appel d’offres pour la construction d’infrastructures hydrauliques à Ibadan, dans le cadre du Projet d’amélioration de l’approvisionnement en eau et de l’assainissement en milieu urbain au Nigeria.

Le Projet d’amélioration de l’approvisionnement en eau et de l’assainissement en milieu urbain visait à améliorer l’accès aux services d’approvisionnement en eau potable et d’assainissement dans les villes d’Ibadan et Jalingo, en République fédérale du Nigeria.

Le projet a été cofinancé par le Fonds africain de développement, le guichet de prêts à taux concessionnels du Groupe de la Banque africaine de développement, et le gouvernement du Nigeria.

Agriculture : lutte contre les ravageurs au Sénégal et en Mauritanie

Les pays du Sahel sont touchés par les effets du changement climatique et certaines mutations hydro-agricoles qui modifient en profondeur les écosystèmes.Cela a poussé l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et la Belgique à soutenir les populations en Mauritanie et au Sénégal pour leur permettre de faire face aux risques d’une infestation à grande échelle de ravageurs.

Intitulé « Actions intégrées d’anticipation, de prévention et de contrôle contre la pullulation des ravageurs dans les périmètres agricoles en Mauritanie et au Sénégal », le projet est financé par la Belgique pour un montant de 300.000 dollars US. Il a pour objectif de soutenir 5.000 ménages (2.500 par pays) à travers la mise en œuvre d’actions de prévention contre les ravageurs et le renforcement des capacités des agents gouvernementaux.

Selon la FAO, la gestion des rongeurs et des ravageurs de cultures, constitue un enjeu majeur pour la sécurité et l’autosuffisance alimentaires des populations, mais également pour la santé publique.

Au Sénégal et en Mauritanie, des évaluations d’urgence de la situation ont confirmé l’abondance de rongeurs, avec notamment 1,1 million de personnes touchées en Mauritanie, directement ou indirectement, en particulier au niveau des cultures rizicoles pour les deux pays (24 824 ha, soit 22,2 pour cent des superficies emblavées ont été infestées, avec jusqu’à 29,2 millions d’USD de dommages en Mauritanie et 5,7 millions d’USD au Sénégal).

En outre, la FAO a réalisé une évaluation rapide dans la vallée du fleuve Sénégal, pour les deux pays, qui a relevé une abondance particulièrement élevée de rongeurs en mars 2021, puis une reprise de l’activité reproductive de ceux-ci dans les périmètres irrigués des bas-fonds avec quatre mois d’avance sur le calendrier habituel.

Serge Nouho nommé DG du journal public ivoirien Fraternité Matin

Serge Abdel Nouho, l’intérimaire de Venance Konan, a été nommé directeur général de la Société nouvelle de presse et d’édition de Côte d’Ivoire (SNPECI), structure éditrice du journal pro-gouvernemental Fraternité Matin, selon une note.

Le Conseil d’administration de la SNPECI, au terme d’une résolution prise en sa séance extraordinaire, le 12 août 2021, a décidé « à l’unanimité » de procéder à la nomination de M. Serge Abdel Nouho au poste de directeur général de la SNPECI.

Il remplace M. Venance Konan, appelé à de nouvelles fonctions. Pour la qualité du travail et les résultats obtenus pendant la décennie à la tête de l’entreprise de presse, le Conseil d’administration a décerné de vives félicitations à M. Konan.

Selon une source interne, le journaliste-écrivain Venance Konan, quitte le poste de directeur général de la SNPECI après avoir demandé son départ de la tête de Fraternité Matin, une requête que le Conseil d’administration a approuvé à la suite d’une réunion. 

Nigeria : promulgation d’une loi sur l’industrie pétrolière

Afin de relancer l’industrie pétrolière mal en point, Muhammadu Buhari a promulgué une nouvelle loi pour attirer les investisseurs.Dix ans après avoir été soumise aux Parlementaires, la nouvelle loi pétrolière est enfin promulguée par le président nigérian. Ce dernier, revenu du pays après des examens médicaux à Londres, a apposé sa signature sur le texte final censé réguler le secteur pétrolier et gazier.

Le projet de loi qui a mis du temps à être adopté, a fait l’objet de plusieurs amendements en raison des désaccords entre le gouvernement nigérian et les compagnies qui opèrent sur son territoire. Son adoption permettra de définir un cadre légal et fiscal et d’assurer une meilleure redistribution des richesses.

 Le pays le plus peuplé d’Afrique (210 millions d’habitants) est le premier producteur du continent avec 1,9 million de barils par jour. Les ressources issues du pétrole et du gaz représentent l’essentiel des devises et constituent près de la moitié du budget de l’Etat.

Soucieux de préserver cette richesse stratégique dans un contexte économique très difficile, le président nigérian mise sur cette nouvelle loi pour relancer l’industrie pétrolière

Le Nigeria, membre de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), peine à attirer les investisseurs étrangers dans un secteur gangrené par la corruption, la vétusté des installations et l’insécurité dans certaines provinces du pays.

Certains experts énergétiques et financiers estiment que la nouvelle loi pétrolière pourrait déclencher des protestations et perturber les activités de production pétrolière dans la région du Delta du Niger, riche en pétrole, car elle n’est pas équitable pour la région.

Selon les médias, la nouvelle loi prévoit 3% des revenus générés par les opérations pétrolières aux communautés productrices de pétrole, tandis que 30% des revenus ont été alloués au développement des bassins intérieurs frontaliers qui se trouvent principalement dans le nord du pays.

Selon le Parti démocratique des peuples (opposition), la signature de la loi en dépit du rejet public généralisé équivaut à « une approbation de l’imposition, un manque de respect pour le peuple et les principes de la démocratie en tant que système de gouvernement ».

Les responsables de cette formation politique estiment que sa promulgation n’était pas dans l’intérêt des communautés productrices de pétrole, en particulier face aux défis auxquels elles sont confrontées en raison de l’exploration pétrolière.

 

Sénégal : la bataille pour le contrôle du marché Sandaga à la Une

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce mardi à APA, traitent essentiellement du bras de fer entre Soham Wardini, la mairesse de la ville de Dakar, et Alioune Ndoye, maire de l’arrondissement de Dakar-Plateau, pour le contrôle du marché de Sandaga.« Sandaga, la maire des batailles », titre Le Quotidien, soulignant que « la démolition du bâtiment de Sandaga, patrimoine classé, enrage le maire de Dakar qui a décidé d’enclencher une procédure judiciaire pour conserver les vestiges de la capitale. »

Cela pousse EnQuête à arborer cette Une : « La bataille de Dakar a commencé ». Dans les colonnes du journal, les deux élus se lancent des piques. « Soham El Wardini (y) dénonce (ainsi) un crime contre notre +patrimoine culturel+ », là où « Alioune Ndoye persiste et signe » dans son projet de reconstruction totale du bâtiment.

« Face à la presse hier, le maire de la commune de Dakar-Plateau informe ses détracteurs qu’il compte rester droit dans ses bottes. Il a justifié le projet de reconstruction du marché de Sandaga, non sans mobiliser ses troupes pour une victoire aux prochaines Locales, afin de déloger ceux qu’il appelle les +fossoyeurs de Dakar+ », écrit le journal. Cela fait dire à L’AS que « Alioune Ndoye fait feu de tout bois. »

« Alioune Ndoye persiste, Soham affûte ses ongles », barre à sa Une Vox Populi, affirmant que le premier légitime sa volonté par des arguments de fait et de droit et interpelle Soham Wardini, au moment où le Conseil municipal de la ville de Dakar donne à son édile les pouvoirs d’aller se battre pour récupérer le patrimoine de la Ville.

Là où Sud Quotidien informe qu’« une plainte est annoncée contre le maire de Dakar-Plateau », WalfQuotidien lui est affirmatif : « Alioune Ndoye et Soham Wardini soldent leurs comptes au tribunal. »

En politique, Sud Quotidien revient sur le bras de fer autour de la délivrance des certificats de résidence et estime qu’on se dirige « vers le contentieux électoral ». WalfQuotidien dresse de son côté le portrait de ceux qu’il appelle « les sept favoris de Dakar » pour les prochaines Locales.

Les quotidiens sénégalais sont par ailleurs revenus sur l’audition du bourreau de Penda Kébé à Ziguinchor (sud). EnQuête livre ainsi « les aveux glaçants de son petit-ami ». Libération révèle que ce dernier a tué Penda Kébé « pour un tissu +Getzner+. »

En sport, le journal spécialisé Stades réserve sa Une du jour au tirage au sort, ce mardi, de la Can 2021. « Le meilleur ou le pire pour les Lions ? », s’interroge le journal avant de noter que les poulains d’Alioune Cissé devront s’attendre à croiser des équipes redoutables comme l’Egypte, le Ghana ou la Côte d’Ivoire.