Covid-19 au Sénégal : nouveau record de décès

Le Sénégal a enregistré vingt-neuf morts dus à la Covid-19 au cours des dernières vingt-quatre heures, a annoncé mercredi le ministère de la Santé.La troisième vague de Covid-19 frappe de plein fouet la population sénégalaise en raison des effets dévastateurs du variant Delta. Ce mardi 3 août, le pays a enregistré 29 décès. Un chiffre record dans le bilan quotidien du ministère de la Santé et de l’Action sociale depuis le début de la pandémie au Sénégal.

Le précédent record de décès (20), enregistré dimanche dernier, n’a donc pas tenu longtemps. Plusieurs observateurs sous-estiment toutefois ces chiffres puisque beaucoup de malades ne se signalent pas auprès des structures sanitaires.

Ces derniers jours, des gestionnaires de cimetières dakarois ont soulevé dans la presse locale une hausse inhabituelle des inhumations sans préciser une quelconque corrélation avec la maladie.

A la date du 3 août 2021, les autorités sanitaires ont comptabilisé 1423 décès liés au coronavirus. Paradoxalement, c’est au moment où les cas de contaminations ont connu une légère baisse que les décès ont connu un pic.

Depuis l’apparition du premier cas positif dans le pays le 2 mars dernier, 65.422 cas de contaminations ont été recensés contre 48.812 guéris et 14.286 sous traitement.

La campagne de vaccination, démarrée le 23 février 2021, a connu des débuts timides avant de s’accélérer ces derniers jours avec l’augmentation de décès.

A ce jour, 900.914 personnes ont été vaccinées dans le cadre de la stratégie nationale qui vise neuf millions de Sénégalais, en vue d’atteindre l’immunité collective.

L’insécurité routière émeut la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus mercredi à APA, traitent principalement d’un violent accident de la route ayant coûté la vie à une dizaine de personnes dans le Nord du pays.Vox Populi indique qu’il s’agit d’ « une collision entre un car Ndiaga Ndiaye et un minibus ». L’accident « a fait 14 morts et des dizaines de blessés » sur l’axe Ndioum-Guédé. Le ministère des Transports, cité par ce journal, déclare qu’ « au regard du choc, l’un des deux conducteurs a eu à somnoler au volant et s’est retrouvé en sens inverse. Et les véhicules étaient en surcharge vu le nombre de victimes ».

Le drame s’est produit vers « 6 heures du matin » d’après Les Echos. L’Observateur renseigne que « l’écrasante majorité des victimes sont domiciliés au village d’Agnam Goly (région de Matam). D’étroits liens de parenté unissent la plupart ». Demi-frère de l’un des deux conducteurs décédés, Mamadou Dieng estime que « si l’autre chauffeur n’avait pas quitté sa voie pour le surprendre, il serait aujourd’hui en vie. Il faut donc que l’Etat organise le secteur des transports. Nous ne pouvons plus continuer à compter les morts ».

Les routes sénégalaises sont mortelles. Le Soleil rapporte que « de janvier à juillet 2021, 1836 accidents ont été enregistrés au Sénégal ». Dans le quotidien national, El Hadj Malick Niang, Commandant de la Compagnie de circulation du Commissariat central de Dakar, affirme que « 8 sur 10 morts » constatées lors des interventions de la Gendarmerie après des accidents sont « liées aux deux-roues ».

En tout cas, Mansour Faye, le ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement a évoqué, selon Le Soleil, « une batterie de mesures » pour lutter contre l’insécurité routière. Il s’exprimait, hier à Dakar, à la cérémonie d’ouverture d’un atelier portant sur ce thème.

Dans un tweet exploité par Libération, le président Macky Sall a présenté « (ses) condoléances aux familles des personnes décédées et (souhaité) un prompt rétablissement aux blessés ».

En politique, le chef de l’Etat « FRN (lisez freine) l’opposition », annonce Le Quotidien. En effet, précise ce journal, Macky Sall, président de l’Alliance Pour la République (APR, au pouvoir), a donné des instructions aux responsables de son parti consistant à « appuyer ceux qui ne disposent pas de la pièce d’identité nécessaire à leur inscription sur les listes électorales ».

Pourtant, signale Le Quotidien, le Front de Résistance Nationale (FRN, opposition) avait proposé le 30 juillet dernier une simplification de la procédure d’inscription par « une mesure transitoire exceptionnelle ». Objectif, permettre aux primo-votants de s’inscrire sur les listes électorales en présentant un extrait de naissance ou un certificat de résidence.

À en croire WalfQuotidien, « l’opposition investit la toile ». Dans ses colonnes, ce journal fait savoir que « les opposants, bloqués par la crise sanitaire avec ses restrictions qui les empêchent de mener un travail de terrain dans le cadre de la révision exceptionnelle des listes électorales », sont présents sur Internet « pour atteindre particulièrement les primo-votants ».

Côte d’Ivoire: 52 418 candidats concernés par la 2e session du CAFOP 2021

Pour la deuxième phase « exceptionnelle » du concours d’entrée dans les Centres d’animation et de formation pédagogiques (CAFOP) session 2021, en Côte d’Ivoire, 52 418 candidats non déclarés admissibles sont concernés par ce test qui s’ouvre jeudi. »Ce jeudi 05 août 2021, 52 418 candidats non déclarés admissibles à la suite des épreuves écrites du samedi 15 mai dernier au concours direct d’entrée dans les CAFOP-IA (Instituteur adjoint), session 2021, auront une nouvelle chance de reprendre la compétition », indique une note de la direction des examens et concours (DECO).   

La première session de ce concours a été ouverte le 1er mars 2021 avec pour objectif de sélectionner 5.000 candidats répondant aux critères définis selon des arrêtés interministériels. 

Le concours se déroule en deux étapes et chacune est sanctionnée par une délibération : les épreuves écrites d’admissibilité et le Test psychotechnique pour l’admission définitive.

Les compositions écrites, elles, ont eu lieu le samedi 15 mai dernier. Les résultats d’admissibilité ont été publiés, conformément au calendrier, le vendredi 16 juillet 2021.

Seulement 3 000 candidats qui remplissaient les conditions réglementaires d’admissibilité ont été retenus. Selon la DECO, l’admissibilité au concours d’entrée dans les CAFOP est prononcée sur la base de conditions.

La DECO révèle que la candidat doit avoir obtenu une moyenne supérieure ou égale à douze sur vingt (12/20) sur l’ensemble des notes des épreuves écrites et n’avoir obtenu aucune note inférieure à huit sur vingt (08/20).

Selon l’articles 4, le jury peut sélectionner les meilleurs si le nombre de candidats remplissant les conditions fixées à l’article 3 excède le nombre de places à pourvoir sélectionner par ordre de mérite les candidats ayant obtenu une moyenne supérieure ou égale à dix sur vingt  (10/20), 

Si le nombre de candidats remplissant les conditions fixées à l’article 3 est en deçà du nombre de places à pourvoir, « au moins 2000 postes couraient le risque de demeurer vacants au sortir de la session 2021 », prévient la DECO. 

Le ministre de l’Education nationale et de l’alphabétisation, Mariatou Koné, a décidé d’offrir une seconde chance aux candidats non admissibles, afin de compléter le quota à sélectionner pour la phase 2 du concours et de s’inscrire dans la perspective de combler le besoin de recrutement de 5000 stagiaires pour les CAFOP.

Le calendrier de déroulement initialement publié et en cours d’exécution a donc été réaménagé. Le jeudi 5 août 2021, se tiennent les épreuves écrites : Mathématiques (coef 1, 8h10h), Français  (coef 3, 10h30 – 12h30) et culture générale  (coef 2, 14h30-15h30). 

Le mardi 31 août 2021, seront proclamés les résultats d’admissibilité du second tour exceptionnel des épreuves écrites. De ce fait, les admis rejoindront les premiers sélectionnés pour le test psychotechnique du mardi 7 septembre. 

Les résultats d’admission définitive au concours direct d’entrée dans les CAFOP au titre des instituteurs adjoints, session 2021, seront proclamés le samedi 09 octobre, clôturant ainsi définitivement la session 2021. 

Cette deuxième phase exceptionnelle des épreuves écrites vise surtout à offrir à chacun des candidats concernés, dans l’équité et la transparence, une opportunité de rattrapage en satisfaisant pleinement les conditions d’admissibilité, conclut la DECO.

L’humoriste Joël assure rever le défi de deux spectacles à Abidjan

L’humoriste ivoirien Joël promet « communier » avec ses fans le 29 août 2021, lors de deux représentations au palais de la culture d’Abidjan, un défi qu’il compte relever avec certains de ses paires.

« On a décidé de faire ce spectacle dans une salle de 1500 places et deux fois, c’est quelque peu prétentieux, mais les challenges, il faut les relever. Et c’est ça l’humour en Côte d’Ivoire, on a besoin de challenge », a déclaré Joël, lors d’une conférence de presse.

Le challenge sera le remplissage de la salle. La première représentation débute à 15h00 GMT  (heure locale) et la seconde à 20h autour du thème « on est déjà né », une scène au cours de laquelle l’humoriste va ménager sa « tchiza (copine) » et sa femme. 

Zain Monzer, le metteur en scène, a déclaré que « le spectacle s’annonce haut en couleur avec une scène en light ». Au-delà de l’aspect humoristique, il s’agira de montrer la force de caractère des Ivoiriens qui sont résilients face à des situations de la vie.  

Le Magnifique, un célèbre humoriste ivoirien, qui assurait la maîtrise de cérémonie lors de cette conférence de presse, a dit dans un brin d’humour que « le reste est dan la main de Dieu et dans le travail ». 

Joël pourra aussi compter sur ses parrains Bamba Bakary et Gbi de fer. Parlant de Gbi de fer, il a révélé que ce pionnier dans l’art du théâtre et de l’humour en Côte d’Ivoire, l’a « beaucoup influencé pour cette carrière ». 

Tourisme: la Côte d’Ivoire, pays hôte de la JMT 2021, lance les festivités

La Côte d’Ivoire, pays hôte de la Journée mondiale du tourisme (JMT) 2021, a lancé officiellement mardi les festivités, qui auront lieu le 27 septembre prochain autour du thème « Le tourisme pour une croissance inclusive ».

Le ministre ivoirien du Tourisme et des loisirs, Siandou Fofana, qui a procédé au lancement de la 41e JMT, a également lancé à cette occasion « La Quinzaine touristique », un événement local prévu du 7 au 22 septembre 2021, sur « six circuits touristiques ». 

« Nous saluons l’initiative d’abriter la 41e JMT en terre ivoirienne pour sonner l’heure de la relance touristique avec une volonté affichée du président de la République et du gouvernement pour donner un élan nouveau à notre tourisme », a dit M. Siandou Fofana. 

Des expositions permettront par ailleurs de meubler ces grands moments que la Côte d’Ivoire espère faire « graver dans les anales de l’Organisation mondiale du tourisme »,  a fait savoir le ministre ivoirien du Tourisme.  

Au cours de cette cérémonie de lancement, le ministre ivoirien du Tourisme a remis un chèque au lauréat du concours national de création de la mascotte pour cet événement mondial. Il a été remporté par Calixte Ange Kouyo. Cette mascotte se prénomme « N’Zassaa ». 

« Je voudrais interpeller toute la jeunesse ivoirienne qu’ensemble, nous ayons à créer nos propres jeux et espaces de loisirs afin de ne pas être seulement consommateurs des loisirs virtuels et numériques, venus du monde de l’Occident », a lancé M. Siandou Fofana.    

Outre le concours de la mascotte et des slogans, « nous lançons le concours des startups dans le domaine de notre activité parce que nous ne pouvons pas continuer de subir le sort que nous imposent certaines multinationales », a-t-il poursuivi.    

Avec la Covid-19, les pertes cumulées dans le secteur touristique, au plan mondial, tournent autour de 80% des chiffres d’Affaires des activités des acteurs du tourisme, ce qui représente un peu plus de 4.000 milliards de dollars, selon l’OMT.  

En Côte d’Ivoire, grâce à l’action du gouvernement, le pays a su minimiser et contenir la situation de la pandémie de Covid-19, au point que les pertes se situent « autour de 58,5% » dans les activités du secteur privé, a fait observer M. Siandou Fofana.  

Maigre bilan pour la Côte d’Ivoire aux JO Tokyo 2021

La Côte d’Ivoire a bouclé sa participation à la 32è édition des Jeux olympiques (JO) officiellement ouverte le 23 juillet dernier à Tokyo, dans la capitale japonaise.

L’équipe ivoirienne rentrera donc à Abidjan avec dans sa besace l’unique médaille de bronze glanée par la taekwondo-in Ruth Marie Christelle Gbagbi.

La plus grosse déception de ces jeux de Tokyo est pourtant venue de cette même discipline sportive. Grand favori pour une médaille d’or pour la Côte d’Ivoire, Cheick Sallah Cissé, le médaillé olympique à Rio 2016 a été éliminé en 8è de finale dès son 1er combat au Makuhari Hall.

Toujours dans la même discipline, Seydou Gbané a d’abord réussi à détrôner le vice-champion olympique des plus de 80 kg, le Nigérien Abdoul Razak Issoufou Alfaga en 8è de finale avant de se faire éliminer pour la suite de la compétition.

 Quant à la cadette de ce groupe notamment Aminata Charlène Traoré (22 ans), elle est tombé au pied du podium en se faisant battre en match de classement pour la 3è place.

Trente et un athlètes ivoiriens étaient en lice pour cette olympiade de Tokyo. Le plus fort contingent, c’est-à-dire les 21 Eléphants footballeurs ont été défaits en quarts de finale par l’équipe de l’Espagne. Tout 1er athlète à qualifier la Côte d’Ivoire en aviron à une phase des JO, le rameur N’Dri Franck n’a pas réussi à dépasser la serie des repêchages pour les quarts de finale du skiff hommes.

Tout juste après lui, ce sont deux autres athlètes qui ont suivi. Il s’agit de la nageuse Talita Te Flan qui a calé en série du 400 m nage libre et la judokate Zouleiha Abzetta Dabonné, tombée quant à elle dès les 16è de finale.

Derniers espoirs de la Côte d’Ivoire pour d’autres chances de médailles, les sprinteurs n’ont pas eu les foulées nécessaires pour accomplir cet exploit. Muriel Ahouré a été éliminée en demi-finale du 100 m féminin, quand son compatriote Arthur Cissé se faisait battre aussi en demi-finale du 100 m messieurs.

Toute dernière chance de l’équipe ivoirienne, Marie-Josée Ta Lou a finalement perdu ses finales du 100 et du 200 m, arrivant respectivement au 4è et au 5è rang.

Foot : Issa Hayatou épinglé dans l’affaire Lagardère Sports

La chambre de jugement de la Commission d’Éthique indépendante de la Fédération internationale de football association (Fifa) a déclaré, ce mardi, que l’ancien président de la Confédération africaine de football (Caf) « a manqué à son devoir de loyauté » dans le cadre de cette fonction.Discret depuis son éviction de la présidence de l’instance faîtière du foot africain, Issa Hayatou est « reconnu coupable d’infraction à l’article 15 (Devoir de loyauté) de la dernière édition
du Code d’éthique de la Fifa ».

La chambre de jugement du tribunal interne de la Fifa a indiqué dans sa décision que le Camerounais a signé, au nom de la Caf, « un contrat contraire aux principes concurrentiels avec Lagardère Sports ».

Toujours selon cette juridiction basée à Zurich (Suisse), l’acte juridique « a eu des répercussions désastreuses pour la Caf, à la fois d’un point de vue financier (10,7 millions d’euros) et de son image ».

La chambre de jugement de la Commission d’Éthique indépendante, se fondant sur les informations fournies par la chambre d’instruction, a ainsi infligé à l’ex-président de la Caf « une suspension d’un an de toute activité relative au football (administrative, sportive et autre) aux niveaux national et international ». Une sanction assortie d’une amende de 27.897 euros.

Issa Hayatou a fait l’objet d’une enquête sur « (ces) agissements en tant que président de la Caf, notamment son implication dans les négociations, la finalisation et la signature du protocole d’accord et du contrat concernant la commercialisation par la société Lagardère Sports des droits médias et marketing des compétitions organisées par la Caf entre 2014 et 2017 ».

Côte d’Ivoire: 121 milliards FCFA pour réhabiliter la décharge d’Akouédo

Le projet de conception et de réhabilitation de la décharge d’Akouédo à Abidjan coûtera 121 milliards FCFA, a appris APA, mardi, de source officielle.

Ce projet structurant devrait notamment permettre, à terme, la création d’un parc urbain de plus 100 hectares ainsi que d’une plateforme de traitement et de valorisation du biogaz par cogénération, dont la production d’électricité devrait atteindre une puissance d’environ 2 mégawatts.

Ouverte en 1965, la décharge d’Akouédo a été définitivement fermée en 2018 après l’acquisition de la décharge de Kossihouen, sur l’autoroute du Nord.

Atlantique Finance, filiale du groupe marocain Banque centrale populaire (BCP), a pris part le 30 juillet 2021 en tant que chef de file du syndicat de placement, au lancement de la deuxième tranche de l’emprunt obligataire de l’Etat de Côte d’Ivoire, dénommé «TPCI 5,80% 2021-2028», sur le marché financier régional de l’Union Monétaire Ouest-Africaine.

Cette seconde tranche de l’emprunt obligataire consacré aux travaux de réhabilitation de la décharge d’Akouédo a fait l’objet, mardi, d’un webinaire auquel ont pris part une centaine d’investisseurs.

D’un montant de 50 milliards de FCFA, cette opération, constituée de 5 000 000 de titres d’une valeur nominale de 10 000 FCFA, vise le financement partiel du projet de conception et de réhabilitation de la décharge d’Akouédo à Abidjan.

Ce projet vert porte notamment sur le traitement des déchets, la production d’énergies renouvelables et la préservation de la biodiversité.

Le remboursement de l’emprunt se fera par amortissement constant au taux d’intérêt annuel de 5,80%, sur une période de 7 ans, dont deux ans de différé. Les souscriptions se déroulent du 30 juillet au 12 août 2021.

Le montant de cette opération (50 milliards de FCFA) constitue la deuxième tranche d’un programme d’émissions obligataires qui en compte trois, dont la première (33,5 milliards de FCFA) a été mobilisée en 2020 et la troisième (37,993 milliards de FCFA) le sera en 2022, pour un total de plus de 121 milliards de FCFA.

L’opération a été enregistrée, le 28 juillet 2021, par le Conseil Régional de l’épargne publique et des marchés financiers (CREPMF) de l’UMOA.

Le rationnement de l’électricité «définitivement terminé» en Côte d’Ivoire

Le rationnement de l’électricité est «définitivement terminé » en Côte d’Ivoire où le gouvernement est en pourparlers pour doter le pays d’une «centrale froide de 200 mégawatts».

L’annonce a été faite, mardi à Abidjan, par le ministre des Mines, du pétrole et de l’énergie, Thomas Camara qui a co-animé une conférence de presse avec son collègue de la Communication, des médias et de la Francophonie, Amadou Coulibaly, porte-parole du gouvernement.

«Aujourd’hui, avec les actions menées, nous avons le plaisir de vous annoncer que le rationnement de l’électricité est définitivement  terminé en Côte d’Ivoire », a annoncé le ministre Thomas Camara, présentant les excuses de son ministère et celles du gouvernement aux populations et aux industriels.

Selon lui, ce rationnement de l’électricité qui a commencé le 10 mai 2021, n’aura duré que 45 jours pour les ménages et moins de 3 mois pour les industriels.

La Côte d’Ivoire a fait face à un déficit d’électricité de plus de 200 Mgw dû à une insuffisance d’eau dans les barrages hydroélectriques du pays, en raison de la sécheresse et à des pannes sur des ouvrages.

« Je voudrais saluer la résilience des Ivoiriens, la confiance qu’ils placent en l’Etat », a renchéri le ministre de la Communication, des médias et de la Francophonie, Amadou Coulibaly.  « Toutes les dates annoncées pour la fin du rationnement de l’électricité ont été respectées », s’est félicité M. Coulibaly, également porte-parole du gouvernement.

« La crise énergétique est terminée depuis le 09 juillet 2021. Ce n’est plus un prétexte pour augmenter les prix» des produits, a lancé le ministre Thomas Camara.  

Le gouvernement ivoirien étudie en ce moment l’option d’acheter ou de louer une centrale froide afin d’assurer la continuité de la fourniture de l’électricité en cas de situation pareille.

La fin de la crise énergétique permet à la Côte d’Ivoire d’augmenter sa fourniture électrique aux pays de la sous-région, a ajouté le ministre Camara.

A ce propos, il a indiqué que la capacité qui a été réduite à 60 mégawatts pendant la crise énergétique a décollé cette semaine pour aller vers 100 mégawatts, et devra atteindre les 200 mégawatts en septembre en direction des certains pays de la sous-région.

Un programme de rationnement de la fourniture de l’électricité, obéissant à « trois grands principes », a été mis en place le 10 mai 2021 sur instruction du ministre des Mines, du pétrole et de l’énergie, pour juguler la crise énergétique.

En vue d’une gestion efficace de la situation, la Compagnie ivoirienne d’électricité (CIE) a mis en place deux plages horaires de rationnement d’une durée de 6 heures, ensuite une alternance hebdomadaire des plages horaires et une exclusion de la journée de dimanche du programme de rationnement.

Les efforts déployés ont permis à la compagnie, à partir du 12 juin 2021, de passer à moins de 5% des clients résidentiels touchés par le rationnement par plage de 6h, et à plus de la moitié des clients de ne plus être rationnés du tout.

Les clients rationnés n’étaient plus impactés que seulement deux à trois fois par semaine. A partir du 19 juin 2021, les clients rationnés sont passés à moins de 1% par plage de 6h. Ce qui a permis à 80% des clients basse tension de ne plus être rationnés. Et, les clients rationnés n’étaient alors touchés qu’une à deux fois maximum par semaine.

Depuis le 26 juin 2021, le rationnement par plage de 6h des clients basse tension s’est pratiquement arrêté.

Concernant les industriels, un allègement constant du programme de rationnement a été mis en œuvre avec le concours du comité de veille composé des principaux acteurs des secteurs de l’énergie, de l’industrie, du commerce et du patronat.

Les périodes hebdomadaires d’alimentation ont progressivement augmenté, passant de 48h les deux premières semaines, à 64h les deux semaines suivantes, pour se situer à 96h depuis début juin jusqu’à la fin définitive du rationnement le 09 juillet 2021.

Engouement autour des canaux digitaux pour juguler cette crise énergétique 

En outre, des canaux d’accès à l’information ont été mis en place, notamment un site pour l’information des ménages (monelec.ci), un site pour les clients industriels (monelecpro.ci) et un numéro vert gratuit (800 800 22) pour tous les clients, a rappelé lors de cette conférence de presse, le directeur général de la CIE, Ahmadou Bakayoko.

Selon les statistiques, le site monelec.ci a enregistré plus de 1 million de requêtes, le numéro vert gratuit plus de 10 600 appels, tandis que 100% des industries concernées ont consulté leur programme en ligne.

La Chine, confrontée à une énorme pénurie d’électricité due à des conditions météorologiques extrêmes, rationne l’électricité, pendant que la Côte d’Ivoire vient de sortir de l’épreuve du rationnement.

Covid en Guinée : douze mesures pour contenir la 3e vague

Le président Alpha Condé, compte tenu de la circulation des variants du coronavirus dans la sous-région ouest-africaine, a réadapté ce mardi les mesures sanitaires dans son pays.En Guinée, les indicateurs montrent une recrudescence de la Covid-19. D’abord, le taux de positivité des tests est passé de moins de 2 à 11% durant ces derniers jours. Ensuite, 1035 malades ont été isolés ces trois dernières semaines contre 100 auparavant. Enfin, si 20 patients étaient admis dans les services de réanimation en juin, il y en a eu 146 en juillet. Sur la même période, les décès ont été multipliés par six.

Ces chiffres ont conduit le chef de l’Etat, Alpha Condé, à amender son protocole de contrôle sanitaire. Le port des bavettes (masques) devient « obligatoire » tandis que le respect de la distanciation sociale et le lavage des mains sont fortement recommandés.

Dans les lieux de culte, les fidèles doivent rigoureusement observer les mesures barrières. Actuellement, 4 % de la population cible ont pris au moins une dose d’un vaccin. L’Etat incite donc les citoyens « à se faire vacciner massivement » pour atteindre l’immunité collective.

En outre, le couvre-feu est ramené de 22 heures à 4 heures. À l’entrée et la sortie des différentes préfectures, les voyageurs interurbains sont tenus de présenter un certificat de négativité (TDR ou PCR) ou une preuve de vaccination. De même, le contrôle sanitaire sera renforcé dans les points d’entrée des préfectures minières.

Pour freiner la propagation du virus, les cérémonies (mariages, baptêmes, funérailles…) regroupant plus de 50 personnes sont interdites. Idem pour le transfert de corps testé positif à la Covid-19.

D’après le gouvernement, les structures privées, proposant des tests de diagnostic, ne peuvent les effectuer qu’avec la collaboration de l’Agence Nationale de Sécurité Sanitaire (ANSS).

Les dispositions sanitaires qui s’appliquaient jusque-là aux lieux de loisirs (hôtels, restaurants, bars…) sont maintenues. A en croire Alpha Condé, « le non-respect des présentes mesures expose le contrevenant aux (sanctions) prévues à cet effet ».

Covid-19: Alassane Ouattara se met en « confinement »

Le président ivoirien Alassane Ouattara s’est mis en « confinement », après avoir été en contact avec une personne déclarée positive à la Covid-19.

L’annonce a été faite, mardi, par le ministre-secrétaire général de la présidence ivoirienne, Abdourahmane Cissé dans un communiqué.

Selon lui, le président « Alassane Ouattara ayant été en contact avec une personne déclarée positive à la Covid-19 a décidé, suivant les recommandations sanitaires en la matière et conformément  aux dispositions gouvernementales, de se mettre en confinement ».

« Le président de la République exhorte les Ivoiriens et les populations vivant en Côte d’Ivoire à se faire vacciner, tout en continuant à respecter les mesures barrières visant à lutter contre cette pandémie », conclut le communiqué.

La Côte d’Ivoire connait un léger regain de la Covid-19  ces dernières semaines. A la date du lundi 02 août 2021, la Côte d’Ivoire dénombrait 50 341 cas confirmés de Covid-19 dont 49 461 personnes guéries, 332 décès et 548 cas actifs.

Pour la journée de lundi, 63 nouveaux cas de Covid-19, 72 personnes guéries et deux décès ont été enregistrés. Au mois de juin dernier, les cas de contamination enregistrés quotidiennement étaient en deçà de 50 en moyenne.   

Bénin : l’ORTB en quête de modernité

Le gouvernement compte accompagner l’Office de Radiodiffusion et de Télévision du Bénin (ORTB, publique) dans sa politique de modernisation pour qu’elle soit dans « l’ère du temps ».S’adapter ou périr. Les entreprises du secteur audiovisuel doivent suivre le rythme imposé par la révolution numérique. Pour l’Office de Radiodiffusion et de Télévision du Bénin (ORTB), il s’agit de « se mettre aux normes », souligne ce mardi le ministère béninois du Numérique et de la Digitalisation.

L’atteinte de cet objectif passe entre autres par « des investissements en équipements et matériels modernes ainsi que le développement d’expertises métiers ».

C’est pourquoi, lors du Conseil des ministres tenu le 28 juillet dernier, le gouvernement a autorisé « un contrat d’assistance technique pour la modernisation de la radio et télévision nationales ».

A terme, promet l’Etat béninois, la chaîne publique « connaîtra de profondes mutations ». Elles vont notamment se matérialiser par l’acquisition d’ « équipements et de systèmes techniques », la définition ou l’optimisation des « procédures de production et de transmission » et « les formations ou recyclages à envisager pour le personnel ciblé ». Ce programme vise à améliorer la qualité des prestations de l’ORTB.

JO/Athlétisme: l’Ivoirienne Ta Lou battue en finale du 200 m

La sprinteuse ivoirienne Marie-Josée Ta Lou a été battue mardi en finale du 200 m féminin aux Jeux olympiques Tokyo 2021.

L’ivoirienne est arrivée 5è avec un temps de 22.27. Elle est devancée de prés par la Jamaïcaine Shelly-Ann Fraser-Pryce (4è avec un chrono de 21.94).                                                   

La médaille d’or de cette finale est revenue à l’autre Jamaïcaine Elaine Thompson-Herah, après sa 1ère place acquise en 21.53 (record national). A la suite de cet exploit, la Jamaïcaine de 29 ans rentre définitivement dans l’histoire des jeux olympiques avec son doublé en 100 et 200 m sur deux phases consécutives (Rio 2016 et Tokyo 2021).

La médaille d’argent a été arrachée par la Namibienne Christine Mboma, qui a fini sa course au 2è rang avec une marque historique de 21.81, améliorant ainsi son record mondial des moins de 20 ans, qu’elle avait déjà accompli depuis les séries du 200 m.

A 18 ans, la jeune Namibienne s’impose donc comme la révélation mondiale sur cette distance. Elle avait gagné sa série à la 1ère place en 22.11, réalisant son 1er record mondial des moins de 20 ans.

L’Américaine Gabrielle Thomas ferme la marche de ce podium en s’adjugeant la médaille de bronze. Elle a terminé 3è avec un temps de 22.01.

Cette défaite de Marie-Josée Ta Lou au 200 m après sa 4è place au 100 m met ainsi un terme à la participation de l’équipe de Côte d’Ivoire à cette olympiade officiellement ouverte le 23 juillet dernier.

Les Eléphants olympiques étaient présents à Tokyo avec 31 athlètes, dont 21 footballeurs. Les athlètes ivoiriens regagnent donc le pays avec une breloque dans la besace notamment le bronze remporté par la taekwondo-in Ruth Gbagbi.

Covid-19 au Sénégal : les frais d’oxygénation « gratuits »

Les malades du coronavirus internés dans les cliniques privées au Sénégal n’auront plus à payer les frais d’oxygène, a annoncé lundi le ministre de la Santé et de l’Action sociale, Abdoulaye Diouf Sarr.Une bouffée d’air frais. Au cours d’une visite au niveau de structures produisant de l’oxygène cher à certains patients en détresse respiratoire pour cause de Covid-19, le ministre Diouf Sarr a déclaré que la facturation de ce gaz incolore pour ces malades sera rendu « totalement » gratuite dans les centres de traitement privés.

« Sur instruction du Chef de l’Etat, désormais, l’oxygène à livrer pour les malades dans les CTE (Centres de traitement épidémiologique) privés sera totalement gratuit. L’Etat va prendre cette partie de la facture du privé pour que le malade, hospitalisé dans le privé, voit dans sa facture défalquer la partie oxygène », a-t-il souligné dans des propos relayés par la page Facebook de son ministère.

M. Sarr note que cette mesure « va largement soulager nos compatriotes qui se soignent dans le privé ».

Une partie de la presse locale a fait état ce jour du manque d’oxygène pour la prise en charge des cas graves dans les Centres de traitement épidémiologique (CTE) du coronavirus, qui « sont toujours sous tension » d’après Le Quotidien. C’est ainsi que « l’Etat réquisitionne toute la production d’oxygène dans le pays, les fabricants de gaz intégrés dans le Comité national de gestion de l’épidémie », selon le journal.

Une accompagnante interrogée par le site Senego déplore le problème d’oxygène avant de déverser sa colère sur les médecins traitants de sa sœur finalement décédée de la pandémie. « Elle était sous oxygène dans cet hôpital. On est restés des heures sans voir un médecin. Le lendemain, un infirmier nous souligne que l’oxygène ne suffit pas. On doit aller chercher de l’oxygène dans les pharmacies à notre charge. Ma sœur a finalement rendu l’âme à cause du coronavirus et de ce manque de vigilance des médecins. C’est un manque de respect », s’est-elle offusquée.

En revanche, le quotidien national Le Soleil précise qu’« aucune rupture d’oxygène (n’a été noté) dans les centres de traitement » même si les autorités attendent « l’arrivée de deux centrales d’oxygènes le 12 août prochain ».

Au Sénégal, la Covid-19 est entrée dans une fulgurante troisième vague à cause du variant Delta. A ce jour, 64.024 cas positifs ont été recensés dont 48.378 guéris, 1394 décès et 14.252 patients sous traitement dans les centres dédiés ou à domicile.

Sénégal : grave accident de la circulation sur la Nationale 2

La collision entre un car de transport en commun « Ndiaga Ndiaye » et un minibus a fait plus d’une dizaine de morts et plusieurs blessés graves.Le bilan est lourd. L’accident survenu tôt ce matin sur la route de Ndioum (nord) a fait 11 morts, dont 7 femmes et plusieurs personnes blessées. Parmi ces derniers, deux grièvement atteintes, sont en réanimation.

Les circonstances réelles de l’accident ne sont pas encore connues. Le ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement, Mansour Faye a annoncé, dans un communiqué, se rendre sur les lieux du sinistre.

Il a par ailleurs rappelé aux conducteurs quelques règles de sécurité à respecter en période d’hivernage où les pluies sont récurrentes et les chaussées glissantes.

Sur son compte Twitter, le président Macky Sall a exprimé sa « douleur suite au terrible accident de la route tôt ce matin au croisement de Guédé et de la RN2 à Podor ».

Il a profité de l’occasion pour présenter ses condoléances aux familles des 11 personnes décédées et souhaiter prompt rétablissement aux blessés.

Les médias numériques ivoiriens invités à «filtrer» les commentaires des internautes

L’Observatoire des médias numériques de Côte d’Ivoire (OMENCI) invite, les entreprises de presse numérique à «filtrer» les commentaires par l’entremise d’un modérateur, dans son rapport de juillet 2021 sur les manquements à la déontologie.

Face aux « commentaires diffamatoires et injurieux », le Comité de monitoring de l’Omenci annonce que « désormais il tiendra compte des commentaires désobligeants des internautes, (ainsi que les) commentaires qui engagent l’auteur de l’article et le média ». 

La loi de décembre 2017 portant régime juridique de la presse en Côte d’Ivoire fait obligation aux entreprises de presse numérique de disposer d’un modérateur.

« Le Comité encourage les médias numériques à filtrer les commentaires par l’entremise d’un modérateur », indique le rapport dans un point sur les manquements relevés notamment sur la période du 1er au 31 juillet 2021. 

Sur 15 médias monitorés entre le 1er et le 31 juillet 2021, des manquements ont été relevés dans deux médias. Ces manquements ont été enregistrés dans quatre articles.

Ces entorses à la déontologie portent essentiellement sur la violation de l’article 11 du Code de déontologie du journaliste qui réfute la publication d’images ne portant pas atteinte à la dignité et à l’honneur, et de l’article 7 qui appelle à faire la différence entre la communication (publireportage…) et l’information. 

En outre, l’article 15 de la Charte des professionnels des médias recommande que le journaliste doit changer le nom, et mettre un bandeau ou un masque sur le visage de l’enfant accusé ou coupable d’un crime.

Concernant le premier article, le Comité de monitoring de l’Observatoire des médias numériques de Côte d’Ivoire (OMENCI)   a épinglé le média du fait « des commentaires diffamatoires et injurieux en l’endroit de l’ex-Première dame Simone Gbagbo». 

L’article est intitulé «  Côte d’Ivoire : Simone Gbagbo désormais libre de tout mouvement, son mandat d’arrêt international levé par la CPI ». Plusieurs commentaires font état de piques lancés entre des internautes.  

Quant au deuxième article, intitulé « Un candidat présumé fraudeur au Bac épinglé à Tanda », il lui est reproché la violation de l’article 11 du Code de déontologie qui requiert de ne jamais publier d’image sans s’être préalablement assuré qu’elle ne porte pas atteinte à la dignité et à l’honneur.

Selon l’observatoire, « le titre est contraire au contenu de l’article ». Celui qui est présenté par le titre comme fraudeur est plutôt une personne âgée ayant réussi à son examen de BAC, ce qui a pour conséquence de spolier l’image de la personne et de semer la confusion dans la tête du lecteur.

« En deuxième lieu, la photo d’illustration utilisée par le média épinglé est une photo d’un article » d’un autre média  sur le même sujet, mentionne l’Observatoire des médias numériques de Côte d’Ivoire (OMENCI).

L’entreprise de presse numérique indexée affiche dans un autre papier, en titre, « Commercialisation de vins mousseux de qualité: Œnophile présente sa gamme de vins mousseux Imperial Spirit et ses ambassadeurs ». Pour l’OMENCI, il faut faire la nuance entre le publireportage et l’information.

Dans un troisième factuel intitulé « Un candidat au BAC découvert avec de la drogue à Grand-Bassam », l’observatoire relève qu’un autre média a violé l’article 15 de la Charte qui recommande de changer le nom et mettre un bandeau ou un masque sur le visage de l’enfant accusé ou coupable d’un crime.

L’Observatoire des médias numériques de Côte d’Ivoire (OMENCI) fait remarquer que l’image d’illustration utilisée par ce média numérique est « une image d’élèves faisant le rang pour rentrer en classe, et il aurait fallu la flouter ».  

L’OMENCI est un organe technique du Réseau des professionnels de la presse en ligne de Côte d’Ivoire (REPPRELCI), la faîtière de la presse numérique ivoirienne. Il est dirigé par un secrétaire exécutif, nommé par le président du REPPRELCI.

L’observatoire, doté d’un règlement intérieur, a pour missions de faire le monitoring des médias numériques de Côte d’Ivoire, de veiller au respect de l’éthique et de la déontologie, promouvoir la liberté de la presse, contribuer à la labellisation des médias numériques et assurer la médiation.

Cotonou: une banque ouvre une agence prestige

Une filiale du groupe marocain Banque centrale populaire (BCP), a ouvert, une nouvelle agence Prestige dédiée à la clientèle privée, dans la Zone CENSAD Aéroport, à Cotonou, selon une note transmise à APA, mardi.

Cette agence de Banque Atlantic Bénin a été inaugurée le 16 juillet lors d’une cérémonie officielle en présence du préfet du Littoral, de l’ambassadeur du Maroc au Bénin, des actionnaires et du directeur général de Banque Atlantique.

L’événement a regroupé également des personnalités du monde des affaires, des clients et prospects de la banque. A cette occasion, les invités ont pu découvrir les locaux de la nouvelle agence, équipée d’un accès sécurisé par carte magnétique personnalisée et dotée de deux guichets automatiques.

L’agence Prestige, un nouveau concept de la banque, notamment dédié à la clientèle privée, vise à apporter à cette clientèle cible, « la meilleure expertise en matière de gestion de leurs actifs, à travers une relation client personnalisée et dans un cadre alliant modernité, confort et sécurité ».

A travers ces nouveaux espaces, le groupe bancaire veut offrir à ses clients privés des solutions exclusives pertinentes, notamment via une gamme de produits packagés, tels qu’Atlantique Platinium et Atlantique Gold, destinées à leur simplifier les opérations de banque au quotidien.

Ces packs comprennent un ensemble de produits et services sur mesure, en vue de  permettre aux opérateurs économiques, aux chefs d’entreprises, aux institutions de la République, et aux cadres de haut rang de bénéficier de prestations bancaires haut de gamme.  

Troisième plus grand groupe bancaire de la zone Uemoa, en termes de parts de marché, Banque Atlantique est présente dans les huit pays membres de l’Union monétaire (Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Guinée-Bissau, Mali, Niger, Sénégal, Togo).

Côte d’Ivoire: 26 agents d’assurance reçoivent des cartes professionnelles

En vue de se conformer à la réglementation du Code des assurances en Côte d’Ivoire, une filiale du groupe marocain Banque centrale populaire (BCP), remet des cartes professionnelles à 26 de ses agents mandataires.

La remise de ces cartes professionnelles a eu lieu au siège social de la compagnie Atlantique Assurances, en présence de Mme Rosalie Logon, la directrice générale, ainsi que des membres du Comité de direction, organe de pilotage de la stratégie de l’entreprise.   

Cette filiale se conforme ainsi aux exigences des articles 501 et 503 du Code des assurances, qui stipulent que l’exercice de la profession d’agent mandataire d’assurance est subordonné à la délivrance d’une carte professionnelle.

Ces 26 agents mandataires de la société d’assurance peuvent désormais s’adresser aux clients et prospects, munis d’une carte professionnelle officielle d’agent d’assurance pour la présentation et la commercialisation des produits de la compagnie. 

« Avec la carte professionnelle qui porte la marque Atlantique Assurances, vous incarnez désormais les valeurs de notre compagnie, qui sont la citoyenneté, la proximité, la performance et l’innovation », a dit Mme Rosalie Logon aux agents récipiendaires des nouvelles cartes professionnelles.

« Ces valeurs, que nous partageons à l’échelle de notre Groupe, nous aident à perpétuer l’œuvre que nous bâtissons ensemble », a ajouté la directrice générale de la compagnie, Mme Rosalie Logon, lors d’une allocution.  

La filiale ivoirienne, créée en 2005 est classée dans le top 6 des compagnies d’assurance non vie en termes de parts de marché en Côte d’Ivoire. Ses activités se concentrent sur l’offre de produits « non vie » afin de se prémunir notamment de l’Incendie, l’accident et les risques divers (IARD).

Mali : adoption du plan d’actions de Choguel Maïga

Le plan d’actions gouvernementales du Premier ministre malien a été plébiscité lundi par les membres du Conseil national de transition (CNT).Après onze heures de débats au Centre international de conférence de Bamako, 102 membres de l’actuel organe législatif ont approuvé le plan d’actions du chef du gouvernement de transition malienne, Choguel Maïga. Deux seules voix ont voté contre tandis que neuf abstentions ont été enregistrées.

Doté d’un budget de plus de 2050 milliards FCFA, ce projet vise le renforcement de la sécurité sur l’ensemble du territoire national et la mise en place de réformes politiques et institutionnelles, explique M. Maïga. En bref, il repose sur trois piliers : sécurité, politique et social.

Le gouvernement s’engage à mettre « tous les moyens matériels et humains nécessaires à la disposition des forces de défense et de sécurité ». Il a donné également des assurances quant à la « mise en œuvre intelligente et la relecture de manière consensuelle » de l’Accord pour la Paix et la réconciliation issu du processus d’Alger.

En dépit de leur plébiscite, les membres du CNT ont exprimé des doutes sur certaines positions défendues par le Premier ministre. Les appréhensions portent principalement sur la possibilité de réaliser les objectifs fixés dans les sept mois qui restent à la transition avant l’organisation des élections générales.

Représentant des personnes handicapées au sein de l’instance transitoire, Hadji Barry indique ainsi sur RFI que le délai pour la mise en œuvre des réformes annoncées est très court. « C’est vrai on peut critiquer, mais je crois que les réponses qui nous ont été données peuvent nous permettre d’espérer », a-t-il indiqué.

Hassane Sidibé, membre du CNT abstentionniste au texte, justifie sa position par le fait que celui-ci manque de clarté sur l’utilisation des 2050 milliards FCFA alloués au plan d’actions gouvernementales. Malgré tout, il souligne que la censure du projet aurait été catastrophique à ses yeux.

« Ça aurait pu créer une nouvelle crise institutionnelle, qui aurait fait un autre blocage. Déjà on a perdu un an pratiquement, il faudrait profiter du reste du temps pour avancer. C’est notre dernière chance c’est une dernière chance pour le Mali tout entier », a-t-il déclaré.

Tout sourire durant les échanges, le Premier ministre Choguel Maïga s’est voulu rassembleur lors de son discours de clôture dans un appel aux différentes forces vives de son pays. Il tente de rassurer sur tous les points et note que le chronogramme des élections générales « sera maintenu ».

La présidentielle et les législatives ont été annoncées pour février et mars 2022. Ces scrutins seront précédés par un référendum, le 31 octobre, qui doit permettre une révision de la Constitution.

Sénégal : l’oxygène et la vente présumée de matériels des CTE à la Une

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce mardi à APA, annoncent une plainte du ministère de la Santé contre le docteur Babacar Niang qui a affirmé que du matériel public destiné à la lutte contre la Covid-19 est vendu aux cliniques privées.« Le ministère de la Santé dément et porte plainte », informe Le Soleil avant de donner la parole au directeur des Infrastructures, des Equipements et de la Maintenance dudit département, Amad Diouf, qui déclare : « C’est impossible que les équipements achetés se retrouvent dans le privé. » L’accusateur, le Dr Babacar Niang, sommé d’apporter des preuves, poursuit le quotidien national.

Les services du ministère dirigé par Abdoulaye Diouf Sarr poursuivent le Dr Niang pour « propos diffamatoires de nature à porter le discrédit sur les efforts déployés dans le cadre de la lutte contre la pandémie au Sénégal », précise Lii Quotidien.

Dans les colonnes du journal Le Quotidien, Dr Niang, « pas ébranlé » dit rester « droit dans ses bottes » et « attend de pied ferme » la plainte du ministère de la Santé qui ne lui est pas encore parvenue.

Sous le titre « Bouffée d’oxygène », le même journal annonce que le gouvernement, confronté à un problème d’oxygène pour la prise en charge des cas graves dans les Centres de Traitements Épidémiologiques (CTE), a décidé d’assurer la régulation du produit qui a connu une spéculation ces dernières semaines.

« L’Etat réquisitionne toute la production d’oxygène dans le pays ; les fabricants de gaz intégrés dans le Comité national de gestion de l’épidémie », poursuit Le Quotidien, ajoutant que « les CTE sont toujours sous tension ».

Mais selon nos confrères du Le Soleil, « Aucune rupture d’oxygène (n’a été noté) dans les centres de traitement ». Ils annoncent par ailleurs, « l’arrivée de 02 centrales d’oxygènes le 12 août prochain. »

Sur un tout autre sujet, WalfQuotidien fait état d’un démarrage macabre de l’hivernage au Sénégal. « Les pluies font deux morts à Matam », informe le journal.

En sport, Record nous dit « tout sur le fichier électoral » pour la présidence de la Fédération sénégalaise de football (FSF). Dans ses colonnes, le journal explique « comment le président sera élu. »

A la Une de Stades, l’autre quotidien spécialisé en sport, Mady Touré, challenger de l’actuel président de la FSF, Me Augustin Senghor, arbore un sourire confiant. « S’il y a transparence, je gagne », déclare le président du club Génération Foot.

Terrorisme: 13 soldats ivoiriens tués dans des missions depuis 2020

Le chef de l’Etat-major général des armées de Côte d’Ivoire, Lassina Doumbia, a indiqué lundi que 13 soldats ivoiriens ont été tués dans des missions nationales et internationales depuis 2020, lors de la célébration de la 3e édition de la fête des armées.

« Depuis la dernière édition de la fete des armées (tenue en 2020), 13 des nôtres sont tombés au champ d’honneur, au cours de missions nationales et internationales contre un ennemi inédit », le terrorisme, a déclaré le général Lassina Doumbia.  

Énumérant les opérations où l’armée ivoirienne a perdu des hommes, il fait savoir que cinq soldats ont été tués à Tombouctou, au Mali, trois à Kafolo et Kolobougou (nord ivoirien) et cinq à Tougbo et Togolokaye (nord ivoirien). 

En 2019, le gouvernement ivoirien a décidé de consacrer une journée aux armées, à la date anniversaire de leur création, le 27 juillet 1960. Elle vise à faire le bilan de la défense opérationnelle du territoire et de la protection des personnes et des biens.

« Quant à la cérémonie de ce jour, elle est d’abord celle du souvenir ; elle honorera la mémoire de nos morts, de tous nos morts, et devrait nous amener à nous souvenir des vertus qui étaient les leurs et du sens du sacrifice qu’ils auront consenti », a dit le général Lassina Doumbia.

Elle célèbre aussi « le mérite de ceux qui, à nos yeux, incarnent au mieux leurs vertus. Quant aux moments de réflexion, il s’agira de conférences sur les thématiques de cohésion nationale et de résilience face à l’adversité », a -t-il ajouté. 

Le Premier ministre, Patrick Achi, représentait le chef de l’Etat Alassane Ouattara à cette fête des armées, au cours de laquelle, 33 agents issus de la gendarmerie, de la police, des douanes, des affaires maritimes et portuaires ont été récompensés.

L’édition 2021 a pour thème « Solidaires pour une Côte d’Ivoire sécurisée et prospère ». Elle s’est déroulée officiellement à la place d’armes général Ouattara Thomas d’Aquin de l’Etat-major. 

La célébration a été marquée par plusieurs activités, entre autres, une opération de don de sang, un don de médicaments et de vivres aux populations notamment affectés par les attaques terroristes. 

Covid-19 au Sénégal : des fonds américains pour la vaccination

L’USAID par le biais de l’Unicef vont appuyer la campagne de vaccination contre le coronavirus au Sénégal.L’Agence des États-Unis pour le développement international (USAID) a annoncé, lundi, la mise à disposition du Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef) d’une enveloppe d’environ 406.000.000 FCFA (700 000 dollars) pour financer le déploiement de vaccins contre la Covid-19 et renforcer la réponse du Sénégal à cette pandémie.

Ces fonds permettront à l’Unicef de renforcer la chaîne du froid au Sénégal, en vue de garantir la distribution et la livraison, en toute sécurité, des vaccins, y compris ceux fournis par l’initiative Covax, dans l’ensemble du pays, précise le communiqué de l’Ambassade américaine à Dakar.

Selon cette même source, les fonds seront également utilisés pour appuyer les efforts du gouvernement visant à encourager l’utilisation de vaccins sûrs et efficaces et l’application continue de mesures de protection au sein des communautés.

Cet appui de l’USAID à l’Unicef devrait s’ajouter à titre complémentaire aux dons effectués par le système Covax. Le partenariat USAID-Unicef arrive à point nommé pour le Sénégal qui connaît, depuis la fin du mois de mai 2021, une nouvelle recrudescence de cas de Covid-19.

Grâce au soutien de l’USAID, l’Unicef pourra poursuivre l’acquisition d’équipements essentiels au transport des vaccins, notamment des boîtes isothermes, des bacs à glace et des porte-vaccins, poursuit la note.

Il pourra également renforcer la communication en matière de santé publique à travers les médias grand public et les réseaux sociaux. Ces fonds aideront le gouvernement et les partenaires à lutter contre la désinformation et à stimuler les efforts visant à limiter la propagation de la Covid-19.

« Nous nous réjouissons de ce soutien de l’USAID qui contribuera à préparer les nouveaux arrivages de vaccins contre la Covid-19 et à s’assurer de leur distribution en toute sécurité à travers le pays », a déclaré Silvia Danailov, représentante de l’Unicef au Sénégal, cité par le document.

A en croire Mme Danailov, « malgré les progrès impressionnants réalisés dans la campagne de vaccination, le Sénégal a besoin d’importantes doses de vaccin supplémentaires pour atteindre une plus grande partie de sa population et vaincre le virus. Il a également besoin d’un soutien accru pour renforcer la chaîne de froid et communiquer avec les communautés afin de créer un environnement favorable à la vaccination, d’instaurer la confiance et de garantir l’application des mesures barrières tout en poursuivant le déploiement des vaccins. »

Pour le directeur de l’USAID au Sénégal, Peter Trenchard, ce don s’inscrit dans le cadre de l’engagement du gouvernement américain à mettre fin à la pandémie. « L’USAID Sénégal espère pouvoir aider le gouvernement du Sénégal et d’autres partenaires du secteur de la santé à livrer, distribuer et administrer des vaccins essentiels pour aider le pays à se remettre sur pied et à protéger les populations vulnérables », a-t-il déclaré.

Au cours du mois de juillet 2021, les États-Unis ont fourni plus de 300.000 doses uniques de vaccins Johnson & Johnson au Sénégal à travers Covax, en coordination avec l’Union africaine.

Gbagbo évoque avoir parlé de Soro avec Ouattara

L’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo a évoqué lundi à Abidjan avoir parlé de Guillaume Soro, ex-président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire, avec Alassane Ouattara qui lui a dit « deux mots » à son sujet.

Après le « combat » pour la libération des détenus civils et militaires de la crise post-électorale de 2010-2011 et de la présidentielle de 2020, M. Gbagbo compte plaider pour les Ivoiriens en exil, car « ceux qui sont exilés sont aussi en prison ».

M. Gbagbo s’adressait, lundi, au quartier général du Front populaire ivoirien (FPI, opposition), sa formation politique, à des dizaines de femmes de détenus des crises électorales qui ont eu lieu depuis 2011. 

« Le président Ouattara m’a dit deux mots de Soro. Donc, tout ça, ça fait partie de nos combats, mais il faut aller pas à pas. Pour le moment, c’est ceux qu’on peut sortir par un décret, après les autres, je vais aussi monter au créneau pour parler d’eux pour qu’ils reviennent au pays », a-t-il dit.   

Les exilés, soulignera-t-il, ne sont pas ceux qui sont dans des camps, « il y a des exilés qui ne sont pas dans des camps, il y en a à Paris, à Bruxelles », a fait observer l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo.

Mme Dosso Seydou, au nom des femmes des époux détenus de Génération et peuples solidaires (GPS), mouvement citoyen créé par Guillaume Soro et récemment dissout par la justice, a remercié M. Gbagbo pour cette initiative. 

Son époux,  rapportera-t-elle, est en détention depuis 18 mois. Avec six enfants à charge, elle a laissé entendre qu’ elle « souffre » et ne peut subvenir aux besoins de la famille. De ce fait, son premier fils n’a pu achever son année scolaire en 2020 parce que la scolarité n’a pas été soldée.

« Je suis avec vous quels que soient vos partis et tant que vos conjoints sont en prison et notre combat c’est de les sortir de la prison, et faire en sorte qu’il n’y ait plus jamais un seul prisonnier d’opinion en Côte d’Ivoire », a promis M. Gbagbo.  

L’ex-président a traduit que son combat  est de faire en sorte qu’il n’y ait pas d’homme politique qu’on emprisonne pour ses opinions et que les exilés rentrent dans leur pays. Car, l’on ne devrait pas perdre sa liberté pour ses opinions. 

Évoquant les chefs d’accusations retenus contre lui par la Cour pénale internationale (CPI), dans l’affaire de crimes contre l’humanité perpétrés lors des violences post-électorales de 2010-2011, il a déclaré qu’ il n’avait rien contre les Dioula, ressortissants du Nord ivoirien.

« Ici, (en Côte d’Ivoire), nous vivons plus qu’unis que les gens ne le croient. Nous faisons nos palabres, dans quel pays on ne fait pas de palabre », a-t-il ajouté, insinuant qu’il existe un brassage entre les différentes cultures.

« Je suis marié à une femme Dioula, les gens ne nous connaissent pas et ils nous jugent », a dit M. Gbagbo avouant avoir aimé la dernière partie de la plaidoirie de Me Agathe Barouan qui a montré combien il n’y a aucun cloisonnement entre les Ivoiriens. 

M. Guillaume Soro, condamné à vie, par contumace pour atteinte à la sûreté de l’Etat est actuellement hors de la Côte d’Ivoire. Plusieurs de ses proches et les membres de sa garde rapprochée ont aussi écopé de peine de prison allant de 17 à 20 ans.  

Détenus: une libération ce 7 août « serait peut-être trop tôt » (Gbagbo)

L’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo pense qu’une libération des détenus de la crise postélectorale de 2010-2011, pour cette fête de l’indépendance, « serait peut-être trop tôt », mais Alassane Ouattara fera tout pour les libérer le plus tôt possible.

M. Gbagbo s’exprimait, lundi, au quartier général du Front populaire ivoirien (FPI, opposition), son parti, à Cocody-Attoban, dans l’Est d’Abidjan, devant des dizaines de femmes de détenus civils et militaires de la crise postélectorale de 2010-2011 et de 2020. 

L’ancien président ivoirien qui a eu un entretien avec M. Ouattara le 27 juillet 2021, a rapporté que le chef de l’État lui a confié qu’il allait « étudier » la question de la libération de ces détenus, mais pour le moment il examinait le cas de ceux qui ont été arrêtés au moment des élections de 2020. 

« Je pense que pour cette fête de l’indépendance (7 août) qui arrive dans quelques jours, ce serait peut-être trop tôt, mais il va faire tous les efforts pour les libérer le plus tôt possible », a déclaré M. Gbagbo, ajoutant « c’est la réponse qui m’a été faite ».

Pour lui, « à cette réponse, c’est de prier pour que nos frères, nos amis, nos camarades, nos époux soient libérés ». Et, il plaide d’autant plus volontairement qu’il connaît la prison, car avant la CPI, il était détenu et même déjà en 1969.

« En Afrique, quand tu n’es pas issu de la classe dirigeante et que tu fais la politique, on t’arrête, or moi je ne suis pas issu de la classe dirigeante,  je me suis battu pour arriver (au poste de président), et ça veut dire que j’ai heurté plusieurs fois la tranquillité de ceux qui dirigeaient », a-t-il relevé.

Il a martelé qu' »un pays, où le droit de déranger les gouvernants n’est pas reconnu aux citoyens, un tel pays ne se développe pas », soutenant que pendant dix ans à la tête de la Côte d’Ivoire, il n’a fait mettre en prison aucun homme politique. 

« La voie de notre développement se trouvent dans la liberté que les gens ont de s’opposer à une politique et quand on ne leur reconnaît pas cette liberté, il n’y a pas de développement au bout », a-t-il poursuivi.

« Prenez courage. Je suis arrivé, je fais un programme que je déroule, le point actuel, c’est de me battre pour la libération de tous les prisonniers d’opinion. Il y en a qui sont des amis et il y en  a qui sont des adversaires, mais leur place n’est pas en prison », a-t-il lancé.

Il a insisté que « la place des hommes politiques n’est pas en prison ». Déclinant son prochain programme, M. Laurent Gbagbo a fait savoir qu’il luttera pour d’autres sujets, notamment pour le retour des exilés. 

« Votre initiative constitue un acte de réconfort sans précédent pour nous les épouses et parents qui subissent au quotidien, depuis dix ans, les tortures morales et psychologiques », a affirmé Mme Georgette Dogbo Blé, a au nom des femmes des détenus.

Mme Dosso Seydou, épouse d’un détenu de Générations et peuples solidaires (GSP), un mouvement citoyen créé par Guillaume Soro, et récemment dissout par la justice ivoirienne, a traduit le cri de cœur des femmes de détenus.

Mère de six enfants, et vendeuse d’aubergine au marché, Mme Dosso a informé l’assistance que cela fait 18 mois que son mari est détenu à la prison d’Abidjan, expliquant avec émotion qu’elle « souffre » et l’année précédente, son premier fils n’a pu terminer ses études parce que sa scolarité n’a pas été soldée.

Plusieurs cadres du FPI étaient aux côtés de leur mentor, entre autres, Assoa Adou, secrétaire général d’une frange du parti, Dano Djedje, Laurent Akoun et Armand Ouégnin. Des avocats proches de la formation dont Agathe Barouan, conseil de M. Gbagbo à la CPI, étaient également présents. 

JO/Athlétisme : l’Ivoirienne Ta Lou qualifiée pour la finale du 200 m

La sprinteuse ivoirienne Marie-Josée Ta Lou s’est qualifiée pour la finale du 200 m aux Jeux olympiques 2021, à l’issue des demi-finales de cette épreuve disputées lundi au stade olympique de Tokyo.

L’ivoirienne a fini sa course au 1er rang de la demi-finale 3 avec un chrono de 22.11 (sa meilleure performance de la saison sur cette distance). Un peu plus tôt dans la matinée, Ta Lou avait gagné sa série à la 1ère place avec une réalisation de 22.30.  Elle se présentera donc au départ de la finale du 200 m féminin prévue le mardi 3 août 2021.

La vice-championne du monde en titre du 200 m aura face à elle, mardi, les meilleures spécialistes de cette distance. Il s’agit entre autres de la jamaïcaine Elaine Thompson-Herah (médaillée d’or olympique sur 100 et 200 m à Rio 2016, actuelle championne olympique du 100 m à Tokyo 2020) et Bahaméenne Shaunae Miller-Uibo (classée numéro 2 mondial) ainsi que la Suissesse Mujinga Kambundji (numéro 4 mondial). 

Considérée comme une des plus grandes sprinteuses de tous les temps avec ses 9 médailles olympiques, la jamaïcaine Shelly-Ann Fraser-Pryce sera aussi de la partie, mardi.

Covid au Sénégal : rien « ne rend obligatoire la vaccination » pour les salariés (officiel)

Samba Sy, le ministre du Travail, a mis en garde les sociétés qui interdisent notamment l’accès à l’entreprise aux travailleurs non-vaccinés.De peur de voir leur entreprise devenir des clusters (foyers de contagion), des employeurs refusent d’admettre dans leurs locaux les salariés « qui ne se sont pas fait vacciner » ou conditionnent « le bénéfice de certains avantages à la présentation d’un carnet de vaccination ».

Dans un communiqué daté du 2 août, le ministre du Travail, Samba Sy, a déclaré que « ces procédés, discriminatoires et attentatoires aux droits des travailleurs, sont dépourvus de fondement juridique » parce qu’il n’y a « aucune disposition » pour le cas en l’espèce.

Partant de là, le ministère de tutelle a invité les entreprises, qui ont tout de même « l’obligation de garantir la sécurité et la santé des travailleurs », à « privilégier la sensibilisation et le dialogue au niveau interne ».

Dans ce sens, M. Sy a indiqué que les sociétés peuvent s’appuyer sur « les instances comme le Collège des délégués du personnel, le Comité d’Hygiène et de Sécurité au Travail, le Comité interne de Dialogue social, etc ».

En outre, les employeurs peuvent se référer aux documents produits par la Direction Générale du Travail et de la Sécurité sociale dès le début de la pandémie. Il s’agit entre autres du guide « Milieu de travail et Covid-19 » et celui ayant trait à « la prévention de la Covid-19 en milieu de travail ».

Mali : le CNT examine le plan d’actions gouvernementales

Les membres du Conseil National de Transition (CNT) attendent ce lundi des précisions du Premier ministre Choguel Maïga avant de valider la feuille de route de son gouvernement.C’est parti donc pour les débats autour du Plan d’actions du gouvernement présenté vendredi dernier par le Premier ministre de transition devant le Conseil National de Transition (CNT).

Choguel Maïga repasse aujourd’hui devant les membres de cet organe législatif pour clarifier « de nombreux points d’interrogation » dans ce « vaste et ambitieux » programme.

Doté d’un budget de plus de 2050 milliards F CFA, le plan d’actions gouvernementales vise le renforcement de la sécurité sur l’ensemble du territoire national et la mise en place de réformes politiques et institutionnelles, explique M. Maïga. En bref, il repose sur trois piliers : sécurité, politique et social.

A propos du premier axe, le gouvernement s’engage à mettre « tous les moyens matériels et humains nécessaires à la disposition des forces de défense et de sécurité ». Il a donné également des assurances quant à la « mise en œuvre intelligente et la relecture de manière consensuelle » de l’Accord pour la Paix et la réconciliation issu du processus d’Alger.

Par ailleurs, RFI souligne que de nombreux observateurs veulent savoir combien de temps faut-il pour l’application des différentes mesures annoncées. À commencer par l’installation de l’organe unique de gestion des élections.

Mais selon Choguel Maïga, le plan tient compte du temps restant de la Transition. Malgré tout, des doutes semblent persister sur les objectifs qui sont réalisables à court ou long terme.

Le Premier ministre a promis en outre de « s’atteler à l’organisation des Assises nationales de la refondation (ANR) ». De même, a-t-il assuré, ce « cadre de dialogue s’appuiera sur les résolutions et recommandations des différents fora tenus ces dernières années ».

Il a également évoqué la négociation d’un pacte social avec les syndicats, le retour des réfugiés et déplacés, la réinstallation des services sociaux de base dans le Centre et dans le Nord.

Covid-19, fait divers et football au menu de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus lundi à APA traitent d’une diversité de sujets dominés comme d’habitude par les « ravages » du contagieux variant Delta.Walf Quotidien titre sur les « ravages de Delta », le variant du coronavirus qui a fait « 86 morts en une semaine ». C’est « l’hécatombe », d’après Vox Populi qui relève 34 morts en 48 heures. L’AS note que ces décès ont été enregistrés entre vendredi et samedi.

Dans ce journal, le gynécologue Dr Abdoulaye Diop déclare que « c’est faux, le vaccin (anti-Covid-19) n’entraîne pas d’infertilité ».

A propos de la vente de matériel des Centre de traitement des malades de Covid-19, Le Quotidien la qualifie de « l’autre vague » après avoir recueilli les révélations du Dr Babacar Niang, patron de Suma Assistance. « Des revendeurs te sortent tout matériel que tu veux », a-t-il déclaré.

Dans ce sillage, l’opposant Bougane Guèye Dany interpelle dans Vox Populi le chef de l’Etat : « M. le président, stoppez le corona business ».

Le Soleil titre sur l’hypertension intracrânienne, une « maladie à haut risque ». Le quotidien national souligne que l’affection peut évoluer vite vers des complications plus graves, telles que l’AVC. Les symptômes sont les maux de tête chroniques insensibles à la prise d’antalgiques, nausées ou vomissements, vertiges…

Sud Quotidien aborde l’impact des travaux du  Bus Rapid Transit  (BRT), du Train Express Régional (TER) et des autoponts sur la mobilité à Dakar pour faire une « chronique d’un désordre organisé ». 

L’Observateur se met en aparté avec le ministre de l’Emploi Dame Diop qui donne « les chiffres clés » à propos de l’emploi des jeunes, dans le cadre du programme d’urgence « Xeyu Ndaw Ni ». « A la fermeture des inscriptions, nous avons enregistré 300.000 demandes d’emploi sur toutes les plateformes ».

En fait divers, le journal dresse « le film de la traque des présumés meurtriers » de la vendeuse de pièces détachées Lobé Ndiaye. Un féticheur et deux complices dont une dame ont été notamment arrêtés par la gendarmerie dans le cadre de cette enquête.

« Il a tué Lobé », dixit Libération qui affiche en Une la photo du féticheur malien H. Sidibé. Selon le journal, il s’est saisi d’un pilon avant de lui asséner plusieurs coups sur la tête. « Il évoque une séance de prières qui aurait mal tourné ; la piste d’un sacrifice humain », mentionne encore le quotidien.

L’AS évoque l’affaire d’une fraude au baccalauréat à Diourbel (centre) : « Un étudiant de l’UGB passe l’épreuve d’anglais à la place de sa fiancée ». Selon Le Soleil, cet étudiant s’est déguisé en femme pour composer à la place de sa copine. L’Observateur livre « les derniers éléments de l’enquête sur la fraude au Bac ».

En football, Ferdinand Coly, ancien international sénégalais et ex-coordonnateur de la Tanière, déclare dans Record que Mady Touré, candidat au poste de président de la Fédération, « est un dirigeant ambitieux ». Il note que « mettre tout le monde dans ce consensus a été une grosse erreur » même si « sur ces 12 années passées, le bilan de la fédé est plutôt positif ».

Par ailleurs, le journal souligne qu’un mort a été enregistré dans la campagne du président sortant Augustin Senghor à Pikine, dans la banlieue dakaroise. Il s’agit de Samba Sarr, président de l’ASC Thiossane qui a été victime samedi d’un malaise ou d’une « bousculade » selon Stades. 

« Tout le monde a vu Baba Gaye bousculer mon oncle. C’est cette bousculade qui l’a tué », accuse un proche. « Sa famille et l’ASC Thiossane brandissent une plainte », informe le quotidien sportif.

Le Trésor ivoirien en campagne contre les incidents de paiement

Le Direction générale du Trésor et de la comptabilité publique (DGTCP) de Côte d’Ivoire, entreprend actuellement une vaste campagne de lutte contre les incidents de paiements liés aux chèques.

La DGTCP, à travers la Direction des établissements de crédit et des finances extérieures (DECFinEx) et l’Agence centrale des créances contentieuses (ACCC), régularise les incidents de paiement liés aux chèques.

Le Trésor qui constate un nombre élevé du nombre de chèques revenus impayés, dans le cadre de la production des statistiques relatives à la régularisation desdits incidents de paiement, initie chaque année cette campagne de sensibilisation.  

Sur la période 2018, 2019 et 2020, ce sont respectivement 2 037 chèques, 1 986 chèques et 1972 chèques qui ont fait l’objet de régularisation au niveau du Trésor public.  

Suite à ce constat, le directeur général du Trésor et de la comptabilité public, M. Jacques Assahoré Konan, a instruit ses services à l’effet d’intensifier les actions de sensibilisation et de lutte contre ces incidents de paiement.

La campagne vise non seulement les banquiers mais aussi les populations, a indiqué M. Savané Mory, le directeur des établissements de crédit et des finances extérieures (DECFinEx).  

Le Trésor public entend faire connaître davantage, à la population, les bonnes pratiques relatives à l’utilisation des chèques ainsi que la procédure de régularisation en vigueur.

L’institution financière, à l’instant des chèques, met de nombreux moyens de paiement à la disposition des détenteurs de comptes dans les banques commerciales. 

Il revient cependant, dans le cadre de leur utilisation, que certains chèques émis fassent l’objet de rejet, pour cause d’insuffisance ou de manque de provision, d’où naissent les incidents de paiement liés aux chèques.

La réglementation en vigueur définit toutefois la période pour la régularisation desdits incidents. Si cette dernière n’intervient pas dans le délai prescrit, le titulaire du compte dont provient le chèque est mis sous interdiction bancaire. 

Il lui est interdit, entre autres, d’émettre des chèques pendant cinq ans et est enjoint de remettre à toutes les banques dans lesquelles il possède au moins un compte toutes les formules de chèque en sa possession. 

Pour ce faire, le trésor engagé cette campagne de sensibilisation axée sur les dispositions relatives aux systèmes de paiement dans les pays de l’UEMOA.

La campagne met le focus sur la procédure de régularisation desdits incidents. Elle comprend un module de formation en ligne à l’attention des banques et un programme de communication à travers les médias à l’attention des émetteurs et utilisateurs de chèque. 

La procédure de régularisation des incidents de paiement liés aux chèques nécessite la présentation de certains documents exigés par la réglementation desdits incidents. 

A l’issue du traitement effectué par la DECFinEx, l’usager est invité à se rendre à l’Agence Comptable des Créances Contentieuses (ACCC), muni de l’état délivré par la DECFinEx. 

La seconde partie de la procédure, elle, consiste à délivrer les attestations d’exonération de la pénalité libératoire ou de liquidation de la pénalité libératoire qui, seules, permettent la levée de l’interdiction bancaire susvisée.

La DECFinEx est la direction chargée de délivrer les états d’exonération de la pénalité libératoire ou de liquidation de la pénalité libératoire. L’usager doit se munir de la lettre d’injonction délivrée par la banque, du chèque revenu impayé.

L’usager devra également se munir de la copie ou d’une déclaration de perte y afférente ainsi que le reçu de paiement ou tout élément de preuve du désintéressement du bénéficiaire du chèque.

JO/Athlétisme: l’Ivoirien Arthur Cissé éliminé en ½ finale

Le sprinteur ivoirien Arthur Gue Cissé a été éliminé samedi à l’issue des demi-finales du 100 m masculin aux Jeux olympiques Tokyo 2021.

Cissé a fini sa course à la demi-finale 3 au 7è rang avec un temps de 10.18. Cette course a été remportée par le chinois Bingtian Su (1er en 9.83) et Ronnie Baker des Etats-Unis (2è en 9.83).

Cette défaite sonne donc la fin du parcours aux JO Tokyo 2021 pour l’ivoirien de 24 ans.

Même destin pour sa compatriote Muriel Ahouré, également défaite samedi au stade olympique de Tokyo lors de la demi-finale 3, où elle est arrivée 7è avec une réalisation de 11.28.

Quant au porte drapeau de l’équipe ivoirienne, Marie-Josée Ta Lou, elle est tombée en finale à une marche du podium (4è) devant le trio victorieux jamaïcain composé d’Elaine Thompson (1ère), Shelly-Ann Fraser-Pryce (2è) et Shericka Jackson (3è).                                                                  

Tout n’est cependant pas encore joué pour la Côte d’Ivoire, qui a encore une chance de glaner une autre breloque après le bronze de Ruth Gbagbi. En effet, également qualifiée pour le 200 m féminin, Marie-Josée Ta Lou se présentera le lundi 2 août au départ des séries de cette épreuve.