Covid-19: la Côte d’Ivoire reçoit 504 000 doses de vaccin AstraZeneca

La Côte d’Ivoire qui a reçu vendredi 504 000 doses de vaccin contre la Covid-19 AstraZeneca, démarre à partir du 1er mars 2021 une campagne de vaccination gratuite et volontaire.

Les vaccins ont été réceptionnés à l’aéroport Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan par le ministre ivoirien de la Santé et de l’hygiène publique, Aka Aouelé, qui avait à ses côtés les membres du mécanisme Covax que sont Gavi, Cepi, Unicef et l’OMS. 

« Jusqu’à la fin du premier trimestre 2021, la Côte d’Ivoire recevra plus de 2,4 millions de doses de vaccin », a fait savoir M. Aka Aouelé, indiquant qu’initialement annoncée pour le 15 mars, la campagne en Côte d’Ivoire démarre le 1er mars 2021.

Le lancement officiel de la campagne est prévu, lundi, au Parc des sports d’Abidjan avec pour « cibles prioritaires les Forces de défense et de sécurité, les enseignants, les personnes âgées de plus de 50 ans et les personnes porteuses de maladies chroniques ». 

Le ministre de la Santé a souligné que « la vaccination est gratuite et volontaire ». Et, au directeur général de la Santé, Mamadou Samba, d’ajouter qu’elle visera ensuite les personnes dans la tranche d’âge de 18 à 49 ans.

Ce vaccin du groupe pharmaceutique éponyme AstraZeneca, né de la fusion en avril 1999 du suédois Astra et du britannique Zeneca, sera administré en deux doses conformément aux recommandations de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS).

La Côte d’Ivoire bénéficie de ces doses de vaccins dans le cadre de l’initiative Covax. Après le Ghana, le pays devient le deuxième État africain à recevoir des doses de vaccins Covid-19 acheminés via le mécanisme Covax. 

Le coût total du plan de déploiement pour le premier passage de ce vaccin est estimé à 104,217 milliards Fcfa dont 86,27 milliards pour l’achat des vaccins et intrants puis 17,94 milliards Fcfa pour les coûts opérationnels, indique une note.

Pour cette première phase, la vaccination va concerner uniquement le District autonome d’Abidjan, car la capitale économique ivoirienne constitue l’épicentre de l’épidémie en Côte d’Ivoire avec 95% des cas positifs.

Le premier cas de Covid-19 a  été déclaré en Côte d’Ivoire le 11 mars 2020. Aujourd’hui, le pays enregistre plus de 32.000 personnes infectées de la maladie dont plus de 31.000 guéris et 188 décès. 

Sénégal : Ousmane Sonko fixé sur son sort

L’Assemblée nationale s’est réunie, ce vendredi 26 février, en séance plénière aux fins de lever l’immunité parlementaire du député de l’opposition accusé de viols répétitifs.Le leader du parti Patriotes du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (Pastef) est redevenu un simple justiciable. Ousmane Sonko devrait répondre devant la justice avec l’épilogue de la procédure enclenchée le 11 février.

Au terme de plus de deux heures de débat, souvent rythmé par des chahuts, l’hémicycle où la mouvance présidentielle est majoritaire a voté en faveur de la levée de l’immunité parlementaire avec 90 voix pour, un contre et deux abstentions.

Les députés de l’opposition et les non-inscrits ont assisté aux échanges avant de bouder le vote. L’ancien Inspecteur des Impôts et Domaines a fait l’objet, le 2 février, d’une plainte déposée par une employée d’un salon de massage de Dakar « pour viols et menace de mort  ».

Pour sa part, Pape Biram Touré, le président de la Commission ad hoc mise sur pied dans le cadre de cette affaire de mœurs, a affirmé que la structure « a mené à bien sa mission malgré les multiples tentatives de la divertir. Elle est restée sereine et concentrée ».

Les soutiens d’Ousmane Sonko, classé 3e à la dernière élection présidentielle, prétendent que le virulent opposant est simplement la cible d’une tentative de liquidation politique. Au parlement, le ministre de la Justice, Me Malick Sall, a balayé d’un revers de main cette déduction : « Le chef de l’État, Macky Sall, avait une réaction de désolation, de compassion quand je lui ai fait part de cette affaire. Il m’a dit qu’il ne souhaite pas cela même à son pire ennemi ».

Mali : huit gendarmes périssent dans deux attaques armées

Cinq autres membres des Forces armées maliennes ont été gravement blessés lors de cet assaut simultané contre la brigade, l’escadron et le détachement de Gendarmerie de la ville de Bandiagara (centre).L’attaque meurtrière perpétrée par des individus non encore identifiés a eu lieu dans la nuit du jeudi 25 février 2021 aux environs 21h20, lit-on sur le compte Twitter officiel des Forces Armées Maliennes (FAMa).

L’appel à la résistance de Sonko à la Une des journaux

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce vendredi à APA, sont revenus sur la plénière de l’Assemblée nationale qui doit statuer sur la levée de l’immunité parlementaire de Ousmane Sonko.« Sonko sonne la résistance » lance Sud Quotidien. Le patron de Pastef / les Patriotes a fait savoir qu’il n’allait pas déférer à la convocation du juge. Ousmane Sonko dans une sortie musclée, a récusé la mise en place de la Commission ad hoc et « la plénière illégitime de Benno Bokk Yakaar (mouvance présidentielle) ».

« Ousmane se radicalise » lance Walf Quotidien sur la levée de son immunité parlementaire. « Si Macky Sall veut me liquider, il devra se salir les mains » martèle-t-il. Le leader de Pastef se défend en soutenant que « la procédure de la levée de son immunité a été viciée. »

Vox Populi s’interroge sur les motivations réelles de la sortie musclée d’Ousmane Sonko. « Baroud d’honneur ou ultime défiance » se demande le journal qui rapporte les propos de Sonko, « je n’irai pas répondre à la convocation, mon immunité parlementaire demeure intacte » dit-il.

Le Quotidien estime que « Sonko s’accroche à son manteau » concernant son immunité parlementaire et s’expose au « délit d’outrage à magistrat. ». Ousmane Sonko a qualifié le Doyen des juges, le Procureur de la république et le juge d’instruction en charge du dossier « du triangle ou passent tous les coups foireux » du régime.

L’AS estime que « Sonko opte pour la confrontation ». L’opposant invoque « son droit constitutionnel de résistance à l’oppression » et appelle à la résistance.

Libération parle de « vendredi décisif » puisque l’Assemblée nationale se réunit en plénière pour statuer sur la levée de l’immunité parlementaire du député de Pastef.

Le Quotidien revient sur la campagne de vaccination contre la Covid-19. Macky Sall s’est vacciné hier renseigne le journal. Le chef de l’Etat a invité les sénégalais à suivre, « si on ne prend pas les vaccins, je vais les donner à d’autres pays africains. »

Le Soleil rapporte les propos de Macky Sall après s’être fait vacciner. « Nous avons donné l’exemple, les autres doivent suivre » a indiqué le Président de la république.

En sport, Stades fait focus sur le gardien des Lions et de Chelsea, auteur de cinq clean sheets en six matchs. « Edouard tutoie le grand Ederson » de Manchester City renchérit le journal.

Fake news: l’Etat ivoirien invité à faire « l’éducation aux médias dès l’école primaire »

Dr Karim Wally, journaliste et enseignant-chercheur à l’UFR de communication de l’Université Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan, estime que l’Etat ivoirien devrait faire « l’éducation aux médias dès l’école primaire », ce qui serait « un pari gagné pour l’avenir » face aux fake news.

M. Wally s’exprimait, jeudi, lors d’un panel tenu via webinaire autour du thème: « Outils et stratégies de lutte contre les fake news sur les réseaux sociaux », organisé par le Réseau des professionnels de la presse en ligne de Côte d’Ivoire (Repprelci) en partenariat avec l’ambassade des États-Unis.

Pour cet enseignant-chercheur, « l’Etat de Côte d’Ivoire doit faire l’éducation aux médias dès l’école primaire » face au fléau des fake news (fausses nouvelles) qui emballent les populations,  surtout les jeunes, et créent souvent des stéréotypes.

Le journaliste ivoirien Elisée Bolougbeu, le second pénaliste, a également soutenu qu’une éducation des populations est un moyen pour mieux combattre les fake news, toutefois les autorités devraient afficher plus de fermeté et « réprimer » les auteurs des infox.

Pour M. Élisée Bolougbeu, les fake news sont des « informations manipulées intentionnellement ». Et pour ce faire, il ne faut pas laisser la rumeur prospérer ou enfler au point de créer des grabuges au sein de la société.

Il a salué l’initiative du Repprelci, la faîtière de la presse numérique en Côte d’Ivoire, qui a créé une plateforme dénommée IvoireCheck, et qui vise à indexer les infox , en donnant la bonne information.

Évoquant la stratégie pour réduire les fake news, M. Bolougbeu a souligné que les médias peuvent se mettre ensemble, à l’instar d’organes de presse français, il y a quelques années, en partenariat avec Facebook, pour contrer les fake news sur des événements sensibles.

Dr Wally a attiré l’attention sur l’écosystème de l’information, faisant observer qu’aujourd’hui, « l’information est bouleversée avec Internet », car des milliards de personnes derrière un smartphone ou un ordinateur peuvent émettre une information détachée de la réalité. 

Dans ce contexte, dira-t-il, le rôle du journaliste est hautement important pour certifier les informations au regard de leur authenticité, car à l’aune de la démocratisation de l’Internet, l’on ne peut ingurgiter toute information sans la jauger.

L’enseignant-chercheur a par ailleurs exhorté les autorités publiques à beaucoup communiquer afin que les populations ne se forgent pas des pensées faussent, souvent difficiles à dénouer dans l’imagerie populaire. 

A l’ouverture de cette session, l’Attaché de Presse de l’Ambassade des Etats-Unis d’Amérique en Côte d’Ivoire, Taylor Tinney, a souligné l’importance de la lutte contre les fake news, notamment sur les réseaux. C’est pourquoi, a-t-il expliqué, l’Ambassade a accepté de s’associer avec le Repprelci pour organiser ce webinaire.

A son tour, le président du Repprelci, Lassina Sermé a remercié l’Ambassade des Etats-Unis, espérant que ce webinaire augure de très bonnes perspectives de collaboration entre le Repprelci et la chancellerie américaine.

M. Sermé, également salué les panélistes pour leurs contributions sur ce sujet. Le Repprelci envisage d’aller vers les populations, voire à l’intérieur du pays, dans l’optique de l’éducation des masses sur les fake news.

La session a enregistré la participation de plusieurs journalistes et organisations dont ODIL, l’observatoire des initiatives de lutte contre la désinformation, basé en France.

Le panel a été modéré par M. Teko Folli, le chargé de l’information de l’ambassade des États-Unis en Côte d’Ivoire. Il intervient à un peu plus d’une semaine des élections législatives ivoiriennes prévues le 6 mars 2021.

Créé en 2006, le Repprelci regroupe les acteurs de la presse numérique en Côte d’Ivoire. Cette faîtière des médias numériques ivoiriens s’est donnée pour mission d’organiser, structurer et promouvoir la presse numérique en Côte d’Ivoire.

Ouverture de la campagne électorale pour les législatives ivoiriennes

La campagne électorale pour les élections législatives ivoiriennes du 06 mars prochain est officiellement ouverte depuis ce vendredi et prendra fin le 04 mars prochain.

Pour ce scrutin législatif, 255 sièges de députés sont à pouvoir dont 169 dans des circonscriptions uninominales et 36 dans des circonscriptions où les électeurs votent pour des listes composées d’autant de candidats que de sièges à pourvoir.

Dans un communiqué de lancement de cette campagne transmis jeudi à APA, Coulibaly-Kuibiert Ibrahime, le président de la Commission électorale indépendante ( CEI), l’institution électorale ivoirienne, a assuré candidats et électeurs que les Forces de défense et de sécurité ont pris toutes les mesures sécuritaires pour garantir une campagne paisible. 

«La période de campagne électorale est un moment d’écoute et d’échanges qui doit vous permettre de choisir le meilleur profil pour servir les aspirations et les intérêts légitimes du peuple à l’Assemblée Nationale», a dit le président de la CEI aux électeurs, les invitant à accueillir les candidats avec  «civisme et responsabilité ».

S’adressant aux candidats, M. Coulibaly a soutenu qu’il s’agira pour eux, pendant cette période de campagne électorale  de  « démontrer, sans violences, sans invectives et sans provocation » aux électeurs, leurs aptitudes à les représenter valablement à l’hémicycle.

L’élection des députés à l’Assemblée nationale ivoirienne est prévue le 06 mars prochain. Cette élection se tiendra dans 205 circonscriptions électorales, 10759 lieux de vote et 22135 bureaux de vote sur l’ensemble du territoire national.

La banque du Trésor ivoirien inaugure 7 guichets automatiques ultra-modernes

La banque du Trésor public de Côte d’Ivoire vient d’inaugurer sept nouveaux guichets automatiques ultra-modernes à Abidjan et à l’intérieur du pays.

La cérémonie d’inauguration des nouvelles installations s’est déroulée mercredi à Abidjan-Plateau, en présence de M. Vassogbo Bamba, directeur de Cabinet adjoint, représentant le ministre de l’Economie et des finances, M. Adama Coulibaly. 

Le représentant du ministre de l’Économie et des finances a fait savoir que le premier responsable de ce département ministériel était « heureux de noter que le Trésor Public a franchi un nouveau cap, dans sa belle dynamique de modernisation, à travers la mise en place de guichets automatiques ultramodernes ».

Le directeur général adjoint du Trésor public, M. Arthur Ahoussi, a relevé que l’acquisition de cet équipement s’inscrit dans le cadre de la modernisation des outils et des méthodes de gestion de la banque. 

Ce projet, dira-t-il, repose sur un axe stratégique majeur du Plan Stratégique de Développement 2016-2020 du Trésor Public qui en est, aujourd’hui, à sa phase d’évaluation.

« Dans la droite ligne de la réalisation de ce chantier, notre administration a bâti, depuis 2019, sa stratégie de digitalisation autour du triptyque : digitalisation des méthodes de travail, des moyens d’encaissement et des moyens de paiement », a-t-il relevé.

Présentant les caractéristiques des nouveaux guichets, M. Ahoussi a indiqué concernant les guichets intelligents, qu’en plus des opérations traditionnelles de retrait d’espèces et de demande de solde, ces guichets permettent d’effectuer des remises de chèques.

Ces guichets permettent en outre de faire des versements en espèces et d’éditer des relevés de compte. A terme, il devrait même être possible d’y faire aussi des ouvertures de compte et des virements personnels. 

S’agissant des guichets automatiques installés à l’intérieur du pays, ceux-ci visent surtout à soulager les fonctionnaires qui se sentaient lésés jusque-là.

Au cours de cette année 2021, la banque du Trésor prévoit de démarrer un vaste projet d’ouverture de 50 guichets automatiques dans ses 50 agences réparties sur toute l’étendue du territoire national. 

« La banque des dépôts du Trésor affiche plus que jamais sa stature de banque de proximité, prête à répondre davantage aux attentes de tous les fonctionnaires en service dans les villes de l’intérieur du pays, même les plus reculées, où le service bancaire est absent », a déclaré M. Ahoussi. 

La direction générale du Trésor et de la comptabilité publique, à travers sa banque des dépôts renforce son déploiement et sa modernisation au profit des populations. 

Après la mise en service de la banque en ligne dénommée ‘’e-banktresor », la banque des dépôts du Trésor innove à travers l’ouverture de sept nouveaux guichets automatiques dont deux de nouvelles générations appelés guichets automatiques intelligents implantés à l’agence principale de la banque à Abidjan-Plateau. 

Ces guichets automatiques intelligents font du Trésor Public, l’une des premières Administrations Publiques, membres du réseau GIM-UEMOA, à se doter d’un tel dispositif moderne et innovant au niveau de la sous-région, à travers sa banque. 

Les cinq autres nouveaux guichets automatiques sont installés à la cité financière d’Abidjan-Plateau et à l’intérieur du pays, notamment dans les villes de Botro, Bouna, Tabou, et Touba. 

Le directeur de la banque des dépôts du Trésor, M. Cissé Abdoul Kader a traduit sa joie de voir l’aboutissement de ce projet innovant ayant pour but une plus grande satisfaction des citoyens. 

Avec ses nouveaux guichets automatiques, la banque des dépôts du Trésor compte désormais un total de douze guichets automatiques.

Riziculture: un « village semencier » en construction à Dabakala, dans le nord ivoirien

Un « village semencier » actuellement en construction à Dabakala, une ville située dans le nord ivoirien, devrait bientôt permettre de produire plusieurs tonnes de semences de base pour le pays et la sous-région.

Le projet a été présenté le 24 février par un opérateur économique américain à Dabakala, ville située dans la région du Hambol à plus de 500 kilomètres d’Abidjan, au siège de la société MANY (Mother Africa Needs You), rapporte une note d’information transmise à APA.

MANY qui signifie en français « La mère Afrique a besoin de toi », est une initiative d’envergure incitant la diaspora noire américaine à venir investir en Afrique en vue du développement du continent. 

M. Tiahmo  Rauf, promoteur et PDG de ladite la société, a expliqué que l’objectif est l’atteinte de l’autosuffisance alimentaire du pays en riz, ce qui est possible mais, elle doit permettre aux riziculteurs de vivre décemment des fruits de leurs labeurs. 

« A travers la réalisation de notre projet, nous souhaitons apporter notre contribution pour aider les agriculteurs à ne rien envier aux citadins. Il s’agit d’une invite aux jeunes en quête d’emplois en ville à retourner à la terre », a-t-il déclaré.   

« Nous voulons être une solution contre l’immigration irrégulière et cela commence par l’octroi de semences de qualité, d’engrais, d’herbicides et d’insecticides. Notre société souhaite améliorer les travaux des agriculteurs grâce à la modernisation », a-t-il ajouté.   

Ce projet devrait permettre en outre « la mécanisation, utilisation de drones pour faire la cartographie des champs, et le rachat des productions de semences à 300 francs le kilogramme contre  250 francs régulièrement pratiqué ».   

Il a salué l’Etat de Côte d’Ivoire et le Projet d’urgence CORIS / GIZ / AfricaRice qui ont permis de lancer leurs activités dans le Hambol. 

Pour sa part, Dr Bèye Amadou, partenaire de M. Tiahmo, a assuré que les semences qui seront produites à Dabakala auront le label de qualité et pourront être vendues même dans la sous-région. 

« Nos variétés sont résilientes aux changements climatiques. Certaines parmi elles devront permettre aux agriculteurs de produire du riz deux à trois fois par an. Ce riz sera tracé et permettra d’avoir des données statistiques fiables », a-t-il poursuivi.  

Pour Ernst Zippel, Coordonnateur régional du projet CORIS / GIZ / AfricaRice,  le « Village semencier » est une aubaine pour Dabakala. Sa structure envisage d’accompagner le projet.

Selon lui, le projet du village semencier devrait favoriser la production de 160 tonnes de semences de base qui serviront à produire dans un an environ un million de tonnes de paddy, beaucoup prisé en Côte d’Ivoire. 

Quant à Diomandé Bakary, directeur régional de la promotion de la  riziculture du Hambol, il a fait savoir que l’Etat de Côte d’Ivoire dépense chaque année environ 500 milliards de francs CFA dans l’importation du riz.  

Ouattara Soumaïla, président de la coopérative de production de riz de Dabakala affiche sa fierté pour ce projet. Il révèle avoir cédé sa plantation d’anacarde à son frère pour se lancer dans la production de riz. 

« L’année dernière j’ai produit 30 tonnes sur mes 7 hectares. Le prix bord champ était fixé entre 125 et 150 francs », rapporte-t-il. Avec le projet il se dit ravi de ce que la semence sera achetée à 300 francs le kilogramme. 

Suite aux différentes allocutions, les officiels ont eu droit à une visite guidée sur le terrain qui les a conduits à 7 km de la ville sur le site de réalisation des productions de semences. Ensuite, les magasins d’engrais et de semences ainsi que l’usine en construction ont été présentés. MANY et ses partenaires (CORIS, GIZ, AfricaRice) envisagent de faire de l’autosuffisance en riz une réalité en Côte d’Ivoire.

Côte d’Ivoire: le village de Sokouamékro doté d’un forage

Sokouamékro, un village de 1500 âmes situé dans la localité de Brobo dans le centre ivoirien a été doté d’un forage qui vient régler un «problème crucial» d’eau potable.

Selon un communiqué transmis jeudi à APA, cet ouvrage hydraulique, l’oeuvre du cimentier LafargeHolcim Côte d’Ivoire permet ainsi à ce village de disposer de quatre points d’eau pour un coût de près de 20 millions FCFA. 

« Nous sommes très heureux de pouvoir enfin avoir un accès facile et direct à l’eau chez nous surtout en cette saison sèche. Nous avons été dubitatifs en raison des challenges rencontrés mais aujourd’hui, c’est chose faite», s’est félicité le chef de village de Sokouamékro, N’Zi Kouakou, adressant la gratitude des siens au donateur. 

Dans la même veine, le sous-préfet de Brobo, Oulei Louis Bonaventure a estimé qu’un « problème crucial » vient d’être réglé  dans ce village avec la construction de ce forage.  « Le village bénéficie aujourd’hui d’un ouvrage qu’il a toujours recherché et j’en suis très heureux», a dit l’administrateur civil.  

« Les quatre bornes fontaines installées dans le village sont approvisionnées par un forage connecté à une station de traitement d’eau, et alimenté en énergie par des plaques solaires », a précisé par ailleurs le communiqué. 

La réalisation de ce projet rentre dans le cadre des actions déployées par cette entreprise de cimenterie pour améliorer les conditions de vie des populations riveraines à ses sites d’exploitation. LafargeHolcim Côte d’Ivoire, filiale du groupe LafargeHolcim, leader mondial des matériaux  de construction, est le producteur du Ciment Bélier. 

Covid-19 : Macky Sall s’est vacciné

Le chef de l’Etat Sénégalais, Macky Sall, s’est fait vacciner contre le nouveau coronavirus.Accompagné de son épouse, Marième Faye Sall, il a reçu le vaccin, ce jeudi après-midi, lors d’une cérémonie tenue dans la salle des banquets du Palais de la République.

Par la suite, le président du Conseil économique, social et environnementale (Cese), Idrissa Seck, le Directeur de Cabinet du chef de l’Etat, Mahmoud Saleh, et le ministre des Forces armées, Sidiki Kaba se sont respectivement vaccinés.

Plusieurs membres du Gouvernement, d’autres autorités étatiques et des professionnels de la santé étaient présents.

Dans son discours, Macky Sall a insisté sur « l’ampleur de la pandémie dans le monde » et « dans notre pays », estimant que « plus de 840 morts (852 au total à la date de ce 25 février), c’est beaucoup ».

C’est pourquoi, a-t-il dit, « le vaccin reste le seul moyen de prévention pour vaincre la maladie, en plus des gestes barrières qui doivent rester de rigueur. Il y a eu beaucoup de rumeur sur le vaccin, mais il a fallu beaucoup d’efforts pour arriver aux vaccins ».

« Nous devons prendre les vaccins, sinon je vais les donner aux autres pays africains qui en ont besoin », a indiqué Macky Sall, invitant les populations à se faire vacciner.

Le Sénégal a lancé mardi dernier la première phase de sa campagne de vaccination contre la Covid-19 avec les 200.000 doses reçues du laboratoire chinois Sinopharm.

Programme GPE-Abidjan: remise de diplômes à 44 auditeurs

Quarante et quatre (44) auditeurs de la 20e promotion du Programme de formation en Gestion de la politique économique (GPE) ont reçu jeudi leurs parchemins, lors d’une cérémonie à l’Université Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan.

Quarante-quatre auditeurs ont passé avec succès les évaluations de la formation sur un total de 46 dont 38 ont fait les cours en présentiel et huit en formation ouverte à distance. Selon les résultats, 27 ont obtenu leur sésame avec la mention bien et 17 avec la mention assez-bien.   

La formation a été affectée par la Covid-19, mais pour achever les différents modules, la direction générale du Programme GPE-Abidjan, conduite par Mama Ouattara, a dû faire basculer, au pic de la pandémie, tous les cours en ligne. 

Le Programme GPE-Abidjan vise notamment le renforcement des capacités des cadres des administrations publiques et privées de la sous-région ouest africaine francophone, en matière de management des politiques économiques. 

M. Moussa Diabaté, directeur de Cabinet, représentant le ministre de la Fonction publique, Issa Coulibaly, président de la cérémonie, s’est félicité de ce programme qui apparaît comme un instrument privilégié dans la stratégie de renforcement des capacités des cadres des administrations publiques et privées. 

« Le programme permet de relever la compétitivité globale des économies africaines et d’accroître la satisfaction des citoyens, usagers/clients de nos services publics » et « l’amélioration constante et soutenue des performances de nos administrations », a-t-il ajouté.

Le nouveau président de l’Université Félix Houphouët-Boigny de Cocody (publique), Ballo Zié, a invité les auditeurs à considérer ce diplôme comme « un point de départ » face aux défis des économies et des administrations sur le continent.

M. Ballo Zié a salué son prédécesseur, Abou Karamoko, président honoraire de l’Université Félix Houphouët-Boigny, pour son appui apporté à ce programme. Ce dernier a d’ailleurs accordé 2 ha sur l’espace universitaire au programme GPE pour la construction d’un institut. 

Le directeur général du Programme GPE-Abidjan, Mama Ouattara, a décerné un trophée de reconnaissance à M. Abou Karamoko. Selon lui, cet institut pensé et devant abriter un campus vise à répondre au mieux aux besoins de formation.   

Le GPE-Abidjan, un programme d’excellence de l’Université Félix Houphouët-Boigny, se veut un incubateur de compétences en gestion de la politique économique. La formation débouche sur la délivrance d’un Master des Hautes études en Gestion de la politique économique.

Pour cette formation diplômante qui dure 12 mois, à distance et en présentielle, le candidat doit être titulaire d’une Maîtrise ou d’un Master en sciences économiques et de gestion ou d’un diplôme jugé équivalent et avoir au moins cinq années d’expériences professionnelles.   

Le président de la Cour des comptes, Diomandé Kanvaly, parrain de la cérémonie, s’est réjoui de ce que cette formation qui avait lieu en France ait été délocalisée à Abidjan et à Yaoundé en 1998 en ce qui concerne l’Afrique francophone.

« Je vous exhorte à faire honneur à vos pays respectifs, à tous ceux qui ont pris part à votre formation (…) Tout le long de vos carrières, gardez à l’esprit le but pour lequel vous avez été formés: contribuer à l’émergence d’une administration efficace », a-t-il poursuivi. 

Le major de la 20e promotion du Programme GPE-Abidjan est le Béninois Emmanuel Akapko. Quatre nationalités ont participé à cette édition, notamment le Bénin, le Burkina Faso, le Togo et la Côte d’Ivoire. 

Sénégal: 4087 personnes déjà vaccinées contre la Covid-19

Au total, 4087 personnes sont vaccinées contre la Covid-19 au Sénégal, a annoncé, jeudi, le ministère de la Santé et de l’Action sociale.Il s’agit de 4005 personnes vaccinées hier mercredi et 82 autres qui ont reçu la dose, mardi dernier, lors du lancement de la campagne nationale de vaccination, a détaillé le directeur de la Prévention, Mamadou Ndiaye, lors de son point quotidien sur l’évolution du coronavirus.

Le Sénégal a démarré sa campagne de vaccination avec les 200.000 doses reçus du laboratoire chinois Sinopharm.

Le président de la République, Macky Sall, a annoncé qu’il va se faire vacciner ce jeudi après-midi.

A la date de ce jeudi 24 février, le Sénégal a enregistré 33.741 cas positifs de Covid-19 dont 28.112 patients guéris, 4.776 sous traitement et 852 décès. Il a enregistré son premier cas le 2 mars 2020.

Le retour annoncé de Gbagbo n’est pas du goût des victimes

Le retour annoncé de l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo en Côte d’Ivoire n’est pas du goût de certaines victimes des crises en Côte d’Ivoire qui ont appelé, jeudi, la Cour pénale internationale (CPI) a donné une «une suite favorable» à l’appel interjeté par le procureur de cette juridiction.

Le Collectif des victimes en Côte d’Ivoire ( CVCI) a dit, jeudi, être contre l’éventuel retour de l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo en Côte d’Ivoire. 

« Nous demandons à la CPI de donner une suite favorable à l’appel du procureur et d’ouvrir un nouveau procès contre M. Gbagbo», a plaidé Issiaka Diaby, le président du CVCI dans une conférence publique.

Mercredi dernier, le parti de M. Gbagbo a annoncé qu’il sera en  Côte d’Ivoire à la mi-mars et a mis en place un Comité national d’accueil de treize membres pour préparer son retour.

Selon M. Diaby, l’ex-président ivoirien  « doit demeurer là-bas (hors de la Côte d’Ivoire) jusqu’à ce que la procédure judiciaire à son encontre prenne fin ».

Acquitté par la CPI pour crimes contre l’humanité commis pendant la crise post-électorale ivoirienne de 2010-2011, M. Gbagbo est en liberté conditionnelle en Belgique dans l’attente de la fin de la procédure judiciaire à son encontre.

Dans une décision publiée mardi, la présidence de la CPI a accordé, une prorogation de mandat aux juges dans l’affaire Laurent Gbagbo et Blé Goudé, jusqu’au 31 mars 2021, pour clôturer le recours en appel contre leur acquittement.

Niger : l’Onu et la Cedeao tirent la sonnette d’alarme

L’Organisation des Nations unies et la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) « condamnent fermement » les violences post électorales au Niger.Dans un communiqué conjoint, les deux organisations se désolent « des actes de violences survenus suite à la proclamation des résultats provisoires (du second tour de la présidentielle du 21 février 2021) et appellent toutes les parties prenantes à la retenue ». 

L’Onu et la Cedeao invitent les parties prenantes à se conformer aux dispositions légales qui garantissent le déroulement pacifique du processus électoral, notamment celles relatives aux procédures de règlement des contentieux électoraux, et les encouragent à œuvrer ensemble afin de conduire le processus électoral à son terme. 

Suite à la proclamation des résultats provisoires, des violences avaient éclaté dans la capitale nigérienne et dans d’autres villes du pays. Ce jeudi, six maisons dont celle du correspondant de Radio France Internationale (RFI) ont été vandalisées à Niamey. 

A en croire le ministre de l’Intérieur, Alkache Alhada, les heurts ont fait depuis mardi dernier deux morts et 468 personnes ont été arrêtées. 

Suffisant pour que la Cedeao et l’Onu renouvellent leur disponibilité à accompagner le peuple nigérien dans ses efforts pour consolider la paix et la démocratie.

Selon les résultats provisoires, publiés le 23 février, par la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), le candidat du Parti Nigérien pour la Démocratie et le Socialisme (PNDS Tarayya), Mohamed Bazoum, a été élu président avec 2.501.459 voix, soit 55,75 %. 

Son challenger, Mahamane Ousmane du Rassemblement Démocratique et Républicain (RDR Tchanji), a recueilli 1.895.736 voix, soit 45,25 %. Mais son camp conteste ces résultats et dénonce « un hold-up électoral ».

Report à une date ultérieure de la visite de Gianni Infantino à Abidjan

La visite en Côte d’Ivoire du président de la Fédération internationale de football association (FIFA), Gianni Infantino, annoncée pour vendredi, a été reportée à une date ultérieure, selon une note officielle.

L’information a été portée à la connaissance des clubs et du public sportif par le Comité de normalisation de la Fédération ivoirienne de football (FIF), indiquant que son arrivée à Abidjan est « reportée à une date ultérieure », sans avancer de raison.

« Le Comité de normalisation s’excuse auprès de la communauté sportive pour ce report de dernière minute », mentionne la note, qui vient annuler une annonce de la veille, affirmant que M. Gianni Infantino devrait atterrir à Abidjan vendredi.

Selon le calendrier de l’annonce précédente, le patron de la FIFA, en tournée depuis quelques jours sur le continent africain, devrait avoir une audience avec le ministre des Sports, une séance de travail avec le Comité de normalisation et visiter les stades d’Ebimpé et d’Abobo, dans le Nord de la capitale économique ivoirienne. 

  

Niger : quels défis pour le nouveau président

Ibrahim Moussa, Rédacteur en chef du journal nigérien La Roue de l’Histoire, analyse pour APA les principaux chantiers de Mohamed Bazoum.Comment appréciez-vous le déroulement du scrutin présidentiel de dimanche dernier ?

En dépit de quelques irrégularités, notamment la saisie de faux bulletins de vote à Dogondoutchi (Sud-Ouest) par la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) et l’attaque terroriste qui a fait sept morts à Dorgol, dans la région de Tillabéri (Extrême-Ouest), le vote s’est globalement déroulé dans le calme et la sérénité.

L’élection de Mohamed Bazoum à la tête du Niger ouvre une nouvelle page dans l’Histoire du pays. Car, pour la première fois depuis l’indépendance en 1960, un président démocratiquement élu passe le témoin à un autre par le même procédé.

Quels sont les principaux défis du nouveau président ?

Le chef de l’Etat sera confronté à des défis de plusieurs ordres. C’est d’abord la lutte contre le jihadisme. Cinq des huit régions que compte le Niger sont touchés par ce phénomène. Il s’agit de Diffa, Tillabéri, Tahoua, Agadez et Maradi.

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Le Niger est entouré de foyers d’insécurité au niveau de quatre de ses frontières. Au Nord, depuis la chute en Libye de Mouammar Kadhafi, la situation s’est détériorée.

Dans sa frontière Sud-Est avec le Nigeria, la région Diffa proche des Etats fédérés de Borno et Yobé, est notamment la cible d’attaques terroristes depuis février 2015.

A l’Ouest du pays, les localités situées le long des frontières entre le Mali et le Burkina Faso subissent des attaques quasi-quotidiennes. C’est d’ailleurs dans ce territoire appelé la zone des trois frontières que les agents de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) ont été tués le 21 février dernier, jour même du scrutin.

Hormis le défi sécuritaire, il y a la question de l’emploi et de l’employabilité des jeunes, la sécurité alimentaire, la santé et l’éducation. Bazoum a réservé une part belle à l’éducation des jeunes filles dans son programme de campagne. 

Pour que celles-ci étudient jusqu’à la classe de 3e au moins, il a évoqué la création de cantines scolaires surtout dans les zones nomades et dans les localités où les populations sont extrêmement vulnérables.

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Sur le plan politique, le successeur de Mahamadou Issoufou a du pain sur la planche. Avec une classe politique que tout oppose. Dans son premier discours, après la proclamation des résultats provisoires, l’ancien ministre de l’Intérieur a lancé un appel à l’endroit de son challenger, Mahamane Ousmane, et de toute la classe politique en vue de s’unir et travailler pour le développement du Niger.

Mouhamadou Issoufou a décidé de respecter la Constitution en ne se présentant pas à la présidentielle. Quel sens donnez-vous à cet acte du président sortant ?

Cette décision de ne pas briguer un 3e mandat, dans une sous-région où la tentation est très forte, a été saluée par tout le continent africain voire la communauté internationale. A travers cette attitude, Issoufou inscrit son nom en lettres d’or dans les annales de l’Histoire politique du Niger. En outre, il peut servir de modèle à Mohamed Bazoum en matière du respect de la Constitution.

Une mission de suivi de l’OIF au Mali

L’envoyé spécial de la Secrétaire générale de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) pour le suivi de la situation au Mali est arrivé à Bamako hier pour discuter de l’avancement du processus de la transition et les futures élections générales.L’OIF poursuit son assistance au gouvernement malien dans sa volonté de mener à terme la transition politique. Le Premier ministre, Moctar Ouane a ainsi reçu, ce mercredi 24 février 2021, Cheikh Tidiane Gadio, Envoyé spécial de la Secrétaire générale de l’OIF.

Le point sur l’avancement du processus de la transition et les futures  élections générales ont été les principaux points abordés par les deux personnalités. « M.Gadio a proposé au Chef du Gouvernement l’appui technique et l’expertise de l’OIF au processus de Transition », informe le communiqué parvenu ce jeudi à APA.

Par ailleurs, souligne le document, l’envoyé spécial a félicité le premier ministre pour l’adoption de son Plan d’Action, « une étape décisive de la marche de la transition ». De même, poursuit la note, le diplomate sénégalais a salué la concertation enclenchée par le Premier ministre  entre tous les acteurs de la transition.

L’affaire Sonko omniprésente dans la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce jeudi à APA, traitent essentiellement de l’affaire Ousmane Sonko en mettant l’accent sur la plénière de vendredi qui doit acter la levée de l’immunité parlementaire de Ousmane Sonko.Vox Populi est formel, « Ousmane Sonko va perdre son immunité ». La plénière convoquée ce vendredi va acter renseigne le journal, la levée de l’immunité parlementaire du député Ousmane Sonko, qui marquera l’épilogue de cette procédure parlementaire.

Ainsi, « Ousmane Sonko (est) sur les pas de Khalifa Sall » soutient Sud Quotidien. Le journal fait une parallèle et indique que la vague d’arrestation des militants,  sympathisants et autres souteneurs du leader de Pastef rappelle l’histoire de l’ancien maire de Dakar Khalifa Sall en 2017.

« De l’électricité dans l’air » annonce le journal L’AS qui se projette déjà sur la journée du vendredi où la plénière est convoquée à l’Assemblée nationale. « Levée de l’immunité de Sonko, un exercice à haut risque » entonne le journal qui informe que les militants de Pastef sont sur le pied de guerre.

Walf Quotidien craint « des lendemains troubles » et indique que « Frapp et Pastef Dakar menacent de marcher vers le Palais » alors que le « mouvement Yen a marre se prononce aujourd’hui ». Un cocktail explosif se dessine donc selon le journal, qui soutient que « cela n’augure rien de bon pour le pays. »

L’Observateur renseigne que « Adji Sarr est parée au combat ». La fille qui accuse Ousmane Sonko, leader du parti Pastef / les Patriotes va signer ce jeudi au Tribunal de Dakar sa première comparution devant le magistrat instructeur du 8ème cabinet. Et pour l’Observateur, « une rencontre secrète entre Adji Sarr et ses avocats a eu lieu pour peaufiner une stratégie de défense. »

Face à cette situation, EnQuête s’interroge. « Assiste-t-on à une crise de l’Etat de droit au Sénégal ? » se demande le journal avant de donner la parole à des spécialistes.

Le Soleil reste dans la campagne de vaccination contre la Covid-19 et annonce que « Macky Sall se vaccine aujourd’hui » dans l’après-midi au Palais de la république. Le quotidien national rappelle que 784.520 personnes prioritaires sont ciblées à Dakar.

En Sport, Record revient sur le tirage au sort de la Can U17 et informe que « les Lionceaux sont dans le groupe de la mort » avec le Mali, le Cameroun et l’Afrique du Sud. Stades titre sur les dernières rencontres des 8e de finale de la Ligue des champions en informant que le Real Madrid et Manchester City ont un pied en quart après leurs succès en déplacement respectivement devant Atalanta (0-1) et M’Gladbach (0-2).

Le président de la FIFA attendu vendredi en Côte d’Ivoire

Le président de la Fédération internationale de football association ( FIFA), Gianni Infantino est attendu vendredi en Côte d’Ivoire où il aura une séance de travail avec le Comité de normalisation de la Fédération ivoirienne de football ( FIF) et visitera les stades d’Abobo et d’Ebimpé ( Nord d’Abidjan).

Dans un communiqué transmis à APA, jeudi, le Comité de normalisation de la Fédération ivoirienne de football (CN-FIF) ajoute que le président de la FIFA aura également une audience avec Paulin Danho,  le ministre ivoirien des sports.

Cette visite de M. Infantino intervient dans un contexte où le football ivoirien traverse une crise qui n’a pas permis l’élection du président de la FIF.

Le Sénégal vise quatre millions de tonnes de céréales en 2021 (ministre)

Dans un entretien avec APA, le ministre de l’Agriculture et de l’Équipement rural, Moussa Baldé, affirme que pour la campagne agricole 2020-2021, l’objectif c’est de produire quatre millions de tonnes de céréales.Quelle a été la production agricole du Sénégal en 2019-2020 ?

Il faut rappeler que pour cette campagne agricole, notre programme était basé sur la sécurité alimentaire, donc la production de céréales. Ce programme avait un coût de 60 milliards F CFA, soit 20 milliards de plus que la campagne agricole précédente. Notre production de céréales pour cette campagne est 3,8 millions de tonnes, soit 38 % de plus que l’année d’avant, alors que l’objectif était de 3 millions de tonnes.

Au lieu de 1,4 million de tonnes qui étaient attendues, notre production arachidière est de 1,8 million de tonnes.

Les cultures industrielles (arachide, niébé et coton) ont progressé de 39 %. Globalement, nous avons connu cette année une campagne agricole avec des résultats inédits, malgré le contexte de pandémie.

Grâce à cette bonne production agricole, le Sénégal a évité la récession due à la pandémie et connaîtra une croissance de +1%.

Pour l’arachide, le prix moyen sur le marché est de 300 F CFA et le prix plancher est de 250 F CFA. Avec la commercialisation de l’arachide, le monde rural va engranger 210 milliards F CFA.

Tout cela a été rendu possible grâce aux intrants agricoles qui ont été disponibles à temps et à une bonne pluviométrie.

Pour la prochaine campagne agricole, quel est l’objectif ?

Au mois de mars, nous entamerons la nouvelle campagne agricole 2020-2021, mais celle-ci restera dans la dynamique de la campagne précédente. Car la pandémie est toujours là et est devenue plus sévère.

Plus que jamais, le Sénégal doit s’appuyer sur son agriculture pour résister et tenter tant bien que mal de relancer son économie. C’est pourquoi, pour cette campagne agricole, les résultats seront les mêmes.

Cette année, le Sénégal se projette sur une production céréalière d’au moins de 4 millions de tonnes. Pour l’arachide, nous pourrons viser les 2 millions de tonnes, tout en maintenant une bonne cadence de production pour l’horticulture, le niébé et la pastèque.

D’ailleurs, pour les semences, nous avons déjà un stock de 100.000 tonnes qui sont entre les mains de nos opérateurs.

Chaque année, il y a beaucoup de bruit sur la campagne de commercialisation de l’arachide. C’est quoi le problème ?

S’agissant des débats dans la commercialisation de l’arachide, il faut noter que cela implique presque tout le monde rural. Il y a beaucoup d’enjeux. Elle engendre l’essentiel des revenus monétaires dans le monde rural. Il y a du bruit car tous les acteurs n’ont pas les mêmes intérêts.

La directive du président Macky Sall pour cette année, c’est d’avoir une campagne de commercialisation qui protège le producteur, qui permet à l’huilier de collecter mais sans gêner l’exportation.

Lors de son discours du 31 décembre, il a donné des indications qui nous ont permis de stabiliser la campagne. Au début, nous avions bloqué les exportations pour reconstituer le capital semencier. Les producteurs ont cru qu’on voulait les empêcher de vendre aux Chinois qui achètent plus cher et les huiliers dénonçaient les Chinois qui mettent des prix qu’ils ne peuvent pas proposer aux producteurs.

Mais depuis ce discours du chef de l’Etat, plus personne ne crie. Chacun y trouve son compte. Aucun producteur ne peut dire qu’il n’arrive pas à vendre sa production au-delà du prix plancher fixé par l’Etat (250 F CFA). Les exportateurs opèrent sans difficultés depuis le 10 janvier 2021 et les huiliers ont collecté cette année cinq fois plus de graines que l’année dernière.

Les Chinois étant les principaux acheteurs, quelle est la quantité exportée vers ce pays ?

Actuellement, on est à peu près à 250.000 tonnes de graines coques exportées vers la Chine. Mais ça, c’est ce qui est déjà certifiée au Port Autonome de Dakar. Car, les exportateurs ont 116 points de collecte au niveau national. Et on estime qu’ils ont collecté en tout plus de 400.000 tonnes.

Ces exportations vers la Chine représentent un chiffre d’affaires de 70 milliards F CFA. Pour tous les opérateurs confondus (chinois et autres), la somme certifiée est 130 milliards F CFA, mais la réalité du terrain montre que les producteurs sénégalais ont empoché au moins 210 milliards F CFA.

L’autosuffisance en riz était fixée par le président Macky Sall en 2017. Mais jusque-là, ce n’est pas le cas. Comment expliquez-vous cela ?

Pour le riz, les gens nous disent que jusque-là, il n’y a pas d’autosuffisance. Mais ce qu’ils oublient, c’est qu’en 2012, nous avions trouvé une production rizicole variant entre 300 et 400 mille tonnes et nous l’avons amenée à 1,4 million de tonnes cette année. C’est déjà une performance remarquable qui a été obtenu grâce à la modernisation de l’agriculture et aux aménagements hydro-agricoles.

D’ici la fin du PAP2A qui est le Plan d’actions prioritaires ajusté et accéléré du Plan Sénégal Émergent (PSE) prévu en 2023, nous pourrons dire que le Sénégal a atteint l’autosuffisance alimentaire en riz.

La Côte d’Ivoire envisage d’irriguer par aspersion pivot 2000 ha de parcelles rizicoles

Le ministère ivoirien de la promotion de la Riziculture envisage d’aménager et d’irriguer par aspersion pivot 2000 hectares de parcelles rizicoles au travers d’un projet intégré devant permettre de créer un système de mécanisation au profit des producteurs.

Dans l’exécution de ce projet, le ministre de la promotion de la Riziculture, Gaoussou Touré, a eu une séance de travail le 18 février 2021, à son Cabinet avec une délégation de l’entreprise Mitrelli conduite par son directeur sous-régional, Tamir Koltunoff.

Le projet rizicole intégré est prévu sur une superficie de 2000 hectares (ha), extensible à 4000 ha en cas de succès, et devrait permettre d’aménager et d’irriguer par aspersion pivot 2000 ha de parcelles rizicoles.

Il devrait également permettre de créer un centre de mécanisation pour des prestations au profit des riziculteurs sur l’autorité du leader de pôle de la zone retenue. Grâce à ce centre, ce système d’aspersion à rampes, le moins coûteux pour irriguer les fermes, sera divulgué.  

Le ministre de la promotion de la Riziculture, Gaoussou, a assuré ses hôtes que tout sera mis en œuvre par son département pour que ce projet prenne forme en collaboration avec les leaders de pôle pour le plus grand bonheur des producteurs.

Ce projet permettra par ailleurs d’apporter tous les appuis en intrants et conseils agricoles aux riziculteurs d’installer des usines de dernière génération, totalement digitalisées, de créer des silos et magasins de stockage ainsi que la logistique et la mise en place de fonds de roulement des usines.  

Tous les investissements devraient être réalisés par convention BOT (Build operate transfer) entre la société Mitrelli et le leader de pôle ; l’objectif étant de contribuer à la sécurité alimentaire et à l’atteinte des objectifs de la Stratégie nationale de développement de la riziculture (SNDR, 2020-2030).

M. Tamir Koltunoff, le chef de délégation, qui a exposé les projets et grands chantiers de sa structure pour le développement rizicole en Côte d’Ivoire, a fait savoir que sa structure, experte en irrigation propose des systèmes agricoles respectueux de l’environnement et qui maximisent les résultats.

Ces principes qui épousent les objectifs de la Stratégie nationale de la riziculture n’ont pas laissé le ministre de la promotion de la Riziculture indifférent. M. Touré  s’est dit satisfait des opportunités qu’offre cette structure, espérant une autosuffisance en riz de la Côte d’Ivoire avant 2025.

Outre l’objectif de l’autosuffisance du pays en riz de bonne qualité avant 2025, ce projet rizicole vise aussi à assurer et faire de la Côte d’Ivoire l’un des plus grands pays africains exportateurs de riz à l’horizon 2030.

Le ministre Gaoussou Touré a reçu une invitation de l’entreprise en Israël afin de s’imprégner des réalités sur le développement technologique en matière de riziculture. Israël est un pays réputé pour ses techniques culturales très avancées.

Le Ghana réceptionne 600.000 doses de vaccins Covax

Le Ghana a réceptionné, hier mercredi, 600.000 doses du vaccin AstraZeneca Covid-19 fabriqué par le Serum Institute of India (Covishield).Il s’agit du premier lot de vaccins acquis par le biais du mécanisme d’accès mondial aux vaccins Covid-19 (Covax), que le Ghana a signé avec 92 autres pays.

Selon les médias locaux, les vaccins sont arrivés à l’aéroport international de Kotoko par un vol cargo d’Emirates Airlines et ont été reçus par une délégation officielle dirigée par le ministre de la Santé désigné, Kwaku Agyeman-Manu. Le pays doit commencer la vaccination contre la Covid-19 le 2 mars.

« Nous sommes heureux que le Ghana soit devenu le premier pays à recevoir les vaccins anti-Covid-19 de l’Initiative Covax », a déclaré l’UNICEF, qui a organisé l’expédition depuis Mumbai en Inde.

Niger : Bazoum, le continuateur de l’œuvre d’Issoufou

Co-fondateurs du Parti Nigérien pour la Démocratie et le Socialisme (PNDS Tarayya) en 1990, le président sortant et son successeur partagent depuis trente ans les mêmes idéaux pour leur pays.Après deux mandats consécutifs, Mouhamadou Issoufou (69 ans) passe sans anicroche le témoin à Mohamed Bazoum (61 ans). Cette transition policée du pouvoir exécutif est inédite au Niger où les coups d’Etat sont légion.

Bazoum, dans son tout premier discours en tant que président de la République, a rendu un vibrant hommage à son compagnon de route : « Je voudrais remercier Issoufou pour le travail accompli pour notre pays et surtout pour sa loyauté à son égard. Il vient de nous permettre de réaliser quelque chose d’inédit. Le Niger lui devra cela pour l’éternité. Il est définitivement rentré dans l’Histoire ».

Titulaire d’un Diplôme d’études approfondies en Philosophie à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad, Sénégal), le nouvel homme fort du Niger a une idée claire de ce qu’il veut pour sa nation.

« Je consoliderai, ainsi que le dit mon slogan de campagne, le travail accompli sous l’autorité du président (sortant) et j’avancerai dans le sens des objectifs que j’ai soumis au peuple dans le cadre de mon programme électoral », a déclaré le natif de Diffa (Sud-Est).

La gouvernance en vigueur pour le prochain quinquennat, à en croire l’ex-ministre des Affaires étrangères, ne sera rien d’autre que la synthèse des « succès et échecs » de la dernière décennie. Le néo-président du Niger, qui se prévaut de connaître « parfaitement » son pays et d’avoir « une grande connaissance de l’Etat », se sent « en état d’assumer
(avec) loyauté et probité » cette nouvelle fonction.

Pour qu’il enfile officiellement son costume présidentiel, la Cour constitutionnelle devra confirmer les résultats provisoires proclamés par la Commission électorale nationale indépendante (Ceni). Aussitôt après, Mohamed Bazoum compte presser le pas : « Je m’appuierai sur ma majorité parlementaire forte de 129 députés pour former un gouvernement que je mettrai (immédiatement) au travail ».

En tout cas, il a du pain sur la planche surtout avec la menace jihadiste qui tourmente le Niger. Récemment, sept agents électoraux sont décédés dans l’explosion d’une mine. En outre, un agent électoral a été tué par une roquette. « Ces événements nous rappellent l’urgence et l’énormité du défi que constitue le combat contre le terrorisme. Je le mènerai avec méthode et détermination », a promis le chef de l’exécutif.

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La question jihadiste figurera tout en haut dans la hiérarchie des priorités du membre de la tribu des Ouled Slimane.  « Pour avoir assidûment fréquenté durant ces huit derniers mois les populations, je sais que partout où prévaut l’insécurité, c’est le premier besoin qu’elles expriment et qu’elles nous demandent de régler », a expliqué Bazoum.

A tous les leaders des partis qui l’ont soutenu dans sa quête du pouvoir, le vainqueur du scrutin du 21 février dernier s’est engagé à être « loyal » mais c’est « dans la loyauté commune vis-à-vis » du Niger que l’ancien ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique entend collaborer avec eux.

Dans cette perspective, le successeur d’Issoufou a prévu de promouvoir la « gouvernance toute d’éthique en vue notamment de lutter contre la pauvreté, de réhabiliter le système éducatif, de former les jeunes et de lutter contre le chômage ».

Enfin, Mohamed Bazoum a tendu la main à son rival Mahamane Ousmane dont le parti a dénoncé « un hold-up électoral » : « Connaissant sa sagesse, je voudrais compter sur lui pour créer un nouveau climat entre le pouvoir et l’opposition, mettre fin aux tensions inutiles et nous (entendre) sur l’essentiel par ces temps de grands défis terroristes ». D’autant plus que la Ceni « aura travaillé, comme d’habitude, de façon totalement transparente et inclusive », selon le PNDS Tarayya.

Ghana : réception des premiers vaccins Covax

Six cent-mille (600.000) doses du vaccin AstraZeneca/Oxford seront livrés ce mercredi à l’aéroport d’Accra.Selon un communiqué conjoint de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) et de l’Unicef (l’Organisation des Nations unies pour l’enfance), le Ghana va recevoir cette première livraison mondiale financée par le dispositif Covax qui vise à fournir aux pays à faible revenu leurs premières doses.

« Le Ghana doit recevoir 600 000 doses du vaccin AstraZeneca/Oxford du fabricant Serum Institute of India à Pune, en Inde. Ces vaccins ont été expédiés par l’Unicef de Mumbai (Inde) à Accra et font partie de la première vague de vaccins Covid-19 à destination de plusieurs pays à revenu faible et intermédiaire », lit-on dans le document.

« Cette livraison représente le début de ce qui devrait être la plus grande fourniture et distribution de vaccins de l’histoire », poursuit la note.

Cette dernière précise que « le dispositif Covax prévoit de fournir près de deux milliards de doses de vaccins anti-Covid-19 cette année. C’est un effort mondial sans précédent pour assurer un accès aux vaccins à tous les citoyens ».

Comme prévu un peu partout à travers le monde, les travailleurs en première ligne dans la lutte contre le virus seront les premiers vaccinés.

Le système Covax vise à fournir cette année des vaccins contre le coronavirus à 20 % de la population de près de 200 pays et territoires participants, mais il comporte surtout un mécanisme de financement qui permet à 92 économies à faibles et moyens revenus d’avoir accès aux précieuses doses.

Il a été mis en place pour tenter d’éviter que les pays riches n’accaparent l’ensemble des doses de vaccins qui sont encore fabriquées en quantités trop réduites pour répondre à la demande mondiale.

«Gbagbo sera en Côte d’Ivoire à la mi-mars de cette année » (Assoa Adou)

Le Secrétaire Général de la tendance du Front populaire ivoirien baptisée « Gbagbo ou rien» ( GOR), Assoa Adou a révélé mercredi à Abidjan, que le retour de l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo en Côte d’Ivoire se fera à la mi-mars.

M. Assoa a fait cette annonce lors de la présentation officielle d’un comité national d’accueil composé de 13 membres, des sages pour la plupart, pour préparer le retour de M. Gbagbo en Côte d’Ivoire.  

«Le président Gbagbo m’a dit de vous rassurer qu’en mi-mars de cette année, il sera en Côte d’Ivoire d’Ivoire», a dit M. Assoa lors de cette cérémonie qui a enregistré la présence de plusieurs personnalités proches de l’ex-président dont son épouse Simone Gbagbo et son ex-Premier ministre Aké N’Gbo.  

« Certains pensent qu’on veut faire un coup de force. Non. Le président Gbagbo dit de négocier avec le gouvernement pour qu’il rentre dans la paix. Mais ça traîne », a regretté le secrétaire général du FPI-Gbagbo.

 Auparavant, une liste de 13 membres composant le Comité national d’accueil pour le retour de M. Gbagbo en Côte d’Ivoire a été dévoilée. Des sages pour la plupart, il s’agit entre autres, de MM. Abou Cissé ( Société civile), Adou Tanoh ( 1er secrétaire de section du FPI à Abengourou), N’gou Blaise ( ex-ministre), Doué Blaise ( ex-préfet de police) et Zoumana Ouattara (Enseignant à la retraite).

 Selon le secrétaire général du FPI, les membres de ce Comité national d’accueil ont des  «relations personnelles » avec M. Gbagbo. Leur rôle, a ajouté M. Adou,  « c’est d’aider le comité opérationnel pour préparer le retour du président Gbagbo dans la paix et la sincérité ». 

Par ailleurs, des uniformes, des tee-shirts et des casquettes ont été confectionnés à l’effigie de M. Gbagbo dans l’optique de son éventuel retour en Côte d’Ivoire. 

Dans une décision publiée mardi, la présidence de la Cour pénale internationale (CPI) a accordé, une prorogation de mandat aux juges dans l’affaire Laurent Gbagbo et Blé Goudé, jusqu’au 31 mars 2021, pour clôturer le recours en appel contre leur acquittement.

 Acquitté par la CPI pour crimes contre l’humanité commis pendant la crise post-électorale ivoirienne de 2010-2011, M. Gbagbo est en liberté conditionnelle en Belgique dans l’attente de la fin de la procédure judiciaire à son encontre. 

Macky Sall et l’affaire Sonko à la Une des journaux sénégalais

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce mercredi à APA, sont revenus sur la sortie médiatique du président Macky Sall dans l’affaire Ousmane Sonko et la mise sous mandat de dépôt de certains soutiens du leader du Pastef les Patriotes.« Macky Sall évite le salon » barre à sa Une Le Quotidien dans l’affaire Sweet Beauté, où le leader de Pastef Ousmane Sonko, est accusé de viol dans un salon de massage par une jeune de fille 20 ans.

 Le journal rapporte les propos du chef de l’Etat sur Rfi (Radio France internationale). « Je ne peux pas comploter pour des choses aussi basses » rétorque Macky Sall s’exprimant pour la première fois sur cette affaire de mœurs. Une sortie à laquelle le leader de Pastef n’a pas tardé à réagir. « Votre seule compétence, c’est le complot » rétorque Ousmane Sonko qui engage la responsabilité du Président.

Dans Le Soleil, « Macky Sall assène ses vérités ». Exploitant la sortie du chef de l’Etat sur Rfi, le quotidien national revient sur plusieurs sujets. Et dans l’affaire Ousmane Sonko, Macky Sall s’en lave les mains. « Je ne peux pas souhaiter à mon pire adversaire une telle situation. Il y a des accusations, il y a des procédures, il ne faut pas mêler le Président » dit-il pour clore l’affaire.

Walf Quotidien y voit plutôt une « Sall opération de com’ » du Président de la république sur Rfi. Le journal s’interroge sur le choix de Macky Sall de s’exprimer sur un média étranger assimilant cette « sortie ratée » à « une mauvaise stratégie ou une erreur politique » de Macky Sall qui minimise l’affaire Sonko.

Pendant ce temps, la traque des soutiens d’Ousmane Sonko se poursuit, renseigne Le Quotidien qui informe que Birame Souley Diop et Abass Fall, respectivement Administrateur de Pastef et Coordonnateur du parti à Dakar sont envoyés en prison.

Libération qui revient sur les détails de l’enquête, informe que toutes les personnes arrêtées dans cette affaire ont bénéficié d’un contrôle judiciaire sauf Biram Souley Diop et Abass Fall placés sous mandat de dépôt et poursuivis pour « association de malfaiteurs, complicité de diffusion de contenu contraires aux bonnes mœurs, menace de voie de fait et violence ».

Pendant ce temps, L’AS informe que « le peuple sera dans la rue samedi » face +aux arrestations tous azimuts d’activistes et Sonkistes+. Une marche est programmée samedi par les partisans d’Ousmane Sonko et le collectif citoyen « Le Peuple ».

Walf Quotidien soutient qu’on se dirige vers la levée de l’immunité parlementaire de Sonko. « Ils l’auront sans doute » titre le journal. Qui ajoute que « la liquidation de l’adversaire enragé de Macky Sall est presque acquise. »

L’Observateur ouvre ses colonnes à Malick Gakou, leader du Grand Parti. Dans une longue interview, Gakou se dit « solidaire » à Ousmane Sonko avant d’indiquer qu’il ne « voit dans ce dossier rien qui puisse entacher l’image et la crédibilité d’Ousmane Sonko .»                                                        

Sud Quotidien reste sur le démarrage de la campagne de vaccination contre la Covid-19 et indique « Sinopharm ouvre la voie ». Le journal informe que le Sénégal fait désormais partie des 7 pays sur les 54 pays africains à démarrer la campagne de vaccination.

Affaire Gbagbo/Blé Goudé: la CPI proroge le mandat des juges

La présidence de la Cour pénale internationale (CPI) accorde une prorogation de mandat aux juges dans l’affaire Laurent Gbagbo et Blé Goudé, jusqu’au 31 mars 2021, pour clôturer le recours en appel contre leur acquittement, dans une décision publiée mardi.

« La Chambre d’appel est actuellement saisie d’un appel contre l’acquittement dans l’affaire le Procureur contre Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé (respectivement  »l’appel » et  »l’affaire ») », indique la présidence de la Cour pénale internationale.

Suite à un examen de la situation, la présidence annonce que « par voie de décision administrative interne du 28 janvier 2021, elle a accordé une prorogation de mandat aux juges jusqu’au 31 mars 2021 au plus tard aux fins de la clôture du recours ».    

Selon la note, la présidence de la Cour pénale internationale, dans sa composition ad hoc, est composée du premier vice-président Robert Fremr, du deuxième vice-président Marc Perrin de Brichambaut et de la juge Olga Herrera Carbuccia.  

« La présidence note que les 20 et 21 janvier 2021, respectivement, elle a été saisie de demandes administratives du juge président de l’affaire, le juge Chile Eboe-Osuji, et le juge Howard Morrison concernant la prorogation de leurs mandats respectifs aux fins de l’achèvement de l’appel dans l’affaire », souligne le texte.   

De l’analyse de la présidence, il ressort que « conformément à l’article 41 du Statut de Rome et à l’article 33 du Règlement de procédure et de preuve, le juge Eboe-Osuji a été dispensé de la présidence aux fins de l’examen par celle-ci », et ce « en raison du risque évident de manque d’impartialité ».

Pour la présidence de la CPI, « le juge Eboe-Osuji devait être impliqué dans la prise de décision liée à sa propre demande ». Partant, elle « prend acte de sa responsabilité, conformément à l’article 38 du Statut de Rome, pour la bonne administration de la Cour, à l’exception du Bureau du Procureur ».

 L’Assemblée des États parties (AEP) au Statut de Rome vient d’élire Karim Khan pour devenir le prochain procureur de la CPI. Le nouveau Procureur qui entrera en fonction le 16 juin 2021, pour un mandat non renouvelable de neuf ans, succédera à Fatou Bensouda.  

Côte d’Ivoire: 20 000 ha d’une forêt classée dégagés pour l’agroforesterie

Le ministre ivoirien des Eaux et forêts, Alain-Richard Donwahi, a signé mardi avec le Conseil régional du Cavally, dans l’Ouest du pays, une convention pour la mise à disposition des paysans de 20 000 ha de la forêt classée de Goin-Débé pour l’agroforesterie.

La signature de cette convention porte notamment sur la gestion de la Forêt classée de Goin-Débé. La partie du Conseil régional du Cavally était représentée par sa présidente, Anne Désirée Oulotto, ministre de l’Assainissement et de la salubrité. 

Devant les chefs coutumiers et les autorités locales, réunies au siège du Conseil régional à Guiglo, Mme Anne Oulotto, a précisé qu’il s’agit d' »une convention de mise à disposition d’une parcelle de 20 000 hectares dans la Forêt classée de Goin-Débé ».

« Cette superficie mise à votre disposition, vous permettra de poursuivre vos activités, conformément à la nouvelle politique forestière, qui associe culture agricole et culture de l’arbre, dénommée agroforesterie, qui est un moyen essentiel de reconstitution du couvert forestier », a-t-elle expliqué.  

Sur les 133 170 hectares de la forêt classée de Goin-Débé, 20 000 hectares seront mis à la disposition des paysans pour leur permettre de poursuivre leurs activités agricoles tout en associant la culture de l’arbre dans leurs parcelles agricoles. 

Dans le cadre de la mise en œuvre de cette convention, il a été mis en place, un Comité technique, composé des représentants du ministère des Eaux et forêts, du Conseil régional du Cavally, du corps préfectoral et des communautés locales.

Ce comité est particulièrement chargé de définir les différentes activités, les modalités de leur mise en œuvre et d’assurer le suivi de leur exécution par les communautés, a fait savoir Mme Anne Oulotto. 

La pratique de l’agroforesterie vise à créer les conditions d’une agriculture toujours prospère, à satisfaire les besoins du pays en matière de bois d’œuvre et de bois énergie et assurer le bien-être des populations riveraines.  

Cet accord fait suite à une série de rencontres entre les autorités locales de la région, conduites par la ministre Anne-Désirée Oulotto et le ministère des Eaux et forêts, sous la houlette du ministre Alain-Richard Donwahi.

Il vient renforcer le cadre de paix retrouvé entre les communautés autochtones, allochtones et allogènes de Guiglo. Mme Oulotto a lancé un appel aux populations de la Région du Cavally à accorder la priorité aux intérêts de la Nation et à  s’approprier cette initiative visant à préserver et réhabiliter le domaine forestier.

De graves incidents sont survenus entre autochtones et allochtones dans la forêt classée de Goin-Débé en 2018, ayant conduit l’Etat à envisager des solutions durables pour la paix et la cohésion sociale. 

Dans ce contexte, le ministre des Eaux et forêts s’est rendu à Guiglo en 2019 pour expliquer la vision de la nouvelle politique forestière adoptée par le gouvernement dont l’un des piliers est la mise en oeuvre du code forestier et la prise en compte des intérêts des populations. 

Le gouvernement a adopté en 2018 la politique de préservation, de réhabilitation et d’extension des forêts avec pour objectif de restaurer d’ici à 2030, 20% du couvert forestier national.

Abidjan va accueillir la fin de la 3e saison de The Voice Afrique francophone

La Côte d’Ivoire accueille la fin de la 3e saison de The Voice Afrique francophone, la version africaine francophone de l’émission de télé-crochet The Voice, a annoncé mardi à Abidjan le ministre ivoirien de la Communication et des médias, Sidi Touré.

« Nous sommes heureux d’accueillir The Voice Afrique Francophone », a déclaré M. Sidi Touré, ajoutant que « pour la Côte d’Ivoire, c’est un retour à la maison » et que « définitivement cela va se faire en Côte d’Ivoire pour les années à venir, avec notre soutien ».    

M. Sidi Touré a félicité la productrice de cette émission, Rolande Kammogne, qui envisageait d’arrêter face à des problèmes de financement, mais qui « a toujours su aller au-delà des difficultés » .  

Selon le protocole de la licence, en Afrique du Sud, The Voice Afrique francophone devrait durer deux ans, « le temps minimum, mais dès la troisième saison on était en train de prospecter la Côte d’Ivoire », a fait savoir Mme Rolande Kammogne.  

« Pour moi, c’est énorme » de réaliser cette émission en Côte d’Ivoire, a-t-elle avoué, relevant que de façon « provisoire » l’émission « commence le 13 mars 2021 avec les choix en direct, ensuite la demi finale le 20 mars, et le 27 mars la phase finale ». 

Elle a souligné que le site qui devrait accueillir The Voice Afrique francophone « n’est pas encore officiel », mentionnant qu' »on va garder les mêmes coachs sauf pour raison de Covid-19 parce qu’on n’est pas à l’abri de la pandémie ».  

Mme Kammogne a assuré qu' »il y aura des guests stars assez surprenants » pour la fin de cette troisième saison à Abidjan, la ville la plus consmopolitaine d’Afrique Francophone. 

Dans les deux précédentes saisons, A’Salfo, lead vocal du Groupe Magic Système, y avait participé. La star, actuellement en deuil, a perdu son frère aîné. Pour la saison 3, Nayanka Bell, Lokua Kanza, Charlotte Dipanda et Hiro terminent l’aventure.  

Abidjan est le premier pays de l’Afrique Subsaharienne à accueillir The Voice Afrique francophone. « Fin mars 2021 », le Nigéria devrait réaliser la version anglaise de The Voice. 

Décès en Italie du footballeur ivoirien Willy Braciano

Le footballeur ivoirien Willy Braciano Ta Bi qui évoluait au poste de milieu de terrain à Atalanta Bergame ( Italie), est décédé mardi des suites d’un cancer du foie à l’âge de 21 ans, a appris APA de sources concordantes.

 Ancien joueur de l’Asec Mimosas et de la sélection nationale ivoirienne des jeunes ( Les elephanteaux), Willy Braciano se soignait depuis plusieurs mois en Italie. Né à Divo dans le Sud-ouest ivoirien en 1999, Willy Braciano a été transféré de l’Asec Mimosas au club italien de Atalanta Bergame depuis janvier 2019.