Certification: les enjeux de l’accréditation dans la ZLECAF présentés à Abidjan

Le système ouest-africain d’accréditation (SOAC), un organisme régional d’accréditation commun aux huit pays de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), a présenté mardi à Abidjan, les enjeux de l’accréditation dans la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF).

Selon  Marcel Gbaguidi, le directeur général de cette institution, l’accréditation est nécessaire pour faciliter la commercialisation des produits de la sous-région et de la Côte d’Ivoire dans la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF).

« L’un des critères pour faciliter le passage des produits d’un pays à l’autre, c’est que ces produits soient accompagnés de certificats délivrés par des laboratoires accrédités par le SOAC.  L’enjeu aujourd’hui, c’est de montrer qu’il est important que l’activité d’accréditation se démultiplie rapidement», a-t-il soutenu.

 De son avis, les régions qui ont avancé dans les systèmes d’accréditation ont plus de chances de pouvoir profiter des accords commerciaux. « C’est le manque de certification qui fait que nos produits sont rejetés à l’exportation », a regretté M. Gbaguidi.

Auparavant, il a présenté son institution qui est  « opérationnelle » depuis 2018.  « Le SOAC est une volonté commune des pays de l’UEMOA. C’est le seul organisme habilité à faire de l’accréditation dans cette zone. Notre accréditation couvre les laboratoires, les organismes d’inspection et de certification », a expliqué M. Gbaguidi, dans un échange avec la presse.

 Il a indiqué que  les activités d’accréditation au sein de l’UEMOA relèvent du SOAC qui veille à leur mise en conformité avec les exigences des organismes internationaux.

Dans la foulée, M. Gbaguidi a fait savoir que le SOAC ne travaille pas directement avec les entreprises, mais il accrédite plutôt les organismes d’évaluation et de conformité ( OEC) des pays de l’UEMOA qui font de la certification.

 Le SOAC dont le siège est à Abidjan, est opérationnel depuis 2018. Cette institution a été créée dans l’optique de doter les pays membres de l’UEMOA d’un organisme d’accréditation à même d’évaluer la compétence des organismes d’évaluation de la conformité, notamment les organismes de certification, d’inspection et les laboratoires opérant dans la sous-région.

En clair, le SOAC se veut un instrument communautaire d’aide à la protection des consommateurs ouest-africains et un passeport pour l’accès des produits et services ouest-africains aux marchés nationaux, régionaux et internationaux.

Présentation à Abidjan du mode opératoire des législatives ivoiriennes

La Commission électorale indépendante ( CEI), l’institution chargée d’organiser les élections en Côte d’Ivoire, a présenté mardi à Abidjan le mode opératoire du scrutin législatif ivoirien du 06 mars prochain aux candidats retenus pour cette élection, a constaté APA sur place.

« Nous sommes là pour que nous ayons une compréhension égale des règles du jeu. Nous allons parler du mode opératoire du scrutin législatif qui est l’ensemble des règles qui déterminent l’exécution de cette élection. Nous allons passer au peigne fin toutes vos inquiétudes », a assuré Coulibaly-Kuibiert Ibrahime, le président de la CEI dans un discours d’ouverture de cet Atelier.

 Poursuivant, il a invité avec insistance les candidats à cette élection à  « être vigilants » et à avoir des représentants dans les bureaux de vote.  « L’élection ne s’accommode pas avec la violence. Il n’y a pas de place pour la violence », a soutenu le président de l’organe électoral ivoirien.

 Par ailleurs, il a conseillé aux candidats qu’en cas de contentieux, « il faut commencer par nous saisir avant le Conseil constitutionnel». En outre, M. Coulibaly a fait savoir que «le contentieux de l’élection porte sur la sincérité du vote et non sur les irrégularités ». 

Avant lui, Carole Flore-Smereczniak, la représentante résidente du Programme des Nations-Unies ( PNUD) en Côte d’Ivoire, a estimé que cet atelier contribuera au renforcement de la transparence du processus électoral ».  

« Je vous encourage à vous approprier les règles du jeu », a-t-elle conseillé aux candidats, souhaitant que ces élections législatives soient apaisées et transparentes. Pour sa part, Sourou Koné, le premier vice-président de la CEI a présenté dans une communication, le mode opératoire de ce scrutin législatif.  

« Le scrutin commence à 08h et se termine à 18h (heure locale et GMT). Les membres de la CEI doivent s’abstenir de toute déclaration à la presse… Les bulletins de vote comportant des ratures et dont les choix sont à cheval entre plusieurs candidats sont invalides », a entre autres, expliqué M. Koné.

 Il a conclu en appelant avec insistance les candidats à avoir également des représentants dans les centres de compilation en plus des bureaux de vote. La campagne électorale de l’élection législative ivoirienne du 06 mars prochain débutera le 26 février 2021 à 00h et s’achèvera le 04 mars 2021 à minuit. 

Pour ce scrutin législatif du 06 mars prochain, 255 sièges sont à pourvoir dont 169 dans des circonscriptions uninominales ( un seul siège) et 36 dans des circonscriptions où les électeurs votent pour des listes composées d’autant de candidats que de sièges à pourvoir. 

Lancement à Abidjan d’un collège d’entrepreneurs pour fédérer les start-ups

Le ministre ivoirien de la Promotion de la jeunesse et de l’emploi des jeunes, Mamadou Touré, a procédé mardi à Abidjan au lancement d’un collège d’entreprises technologiques et innovantes dénommé « Côte d’Ivoire Innovation 20 (#Ci20) » visant notamment à fédérer les start-ups.

L’organisation comprend 15 jeunes entrepreneurs dont 11 lauréats du Prix national d’excellence et plus de 85 prix nationaux et internationaux, avec pour ambition de faire briller le drapeau de Côte d’Ivoire en créant des milliers d’emplois et des champions nationaux.        

« Il s’agit en effet pour nous de célébrer le génie créatif des jeunes Ivoiriens», a dit M. Mamadou Touré, parrain de la cérémonie de lancement, tout en saluant « la pertinence de cette initiative » qui fédère les meilleures start-ups du pays.

Dans l’optique de les accompagner, « j’ai instruit mes services à l’effet de la mise en place d’un fonds spécial pour nos start-ups, et ce fonds va s’élever dans un premier temps à 500 millions Fcfa » comme fonds de départ, a annoncé M. Mamadou Touré.

Sur dix entreprises qui dirigent le monde aujourd’hui, sept sont des entreprises technologiques. En 2019, les start-ups africaines ont attiré 2 milliards USD d’investissements et 85% de cette manne financière va dans quatre pays : Nigeria, Kenya, Egypte et Afrique du Sud suivis par le Ghana.

« Nous nous sommes dits, pourquoi ne pas positionner la Côte d’Ivoire comme le prochain hub de captation de ces financements et de cette dynamique économique que représentent les entreprises tech », a expliqué Steven Bedi, le président de l’association CI20, constituée de 15 membres.  

« Aujourd’hui, la CI20, c’est 15 membres fondateurs. Nous arrivons à cumuler un chiffre d’affaires de 7 millions d’euros et 300 emplois », a souligné M. Steven Bedi, mentionnant que l’organisation aspire à devenir la fédération de l’écosystème des start-ups pour pouvoir parler d’une seule voix.

Le CI20 a défini un programme qui dure deux ans par cohorte, les membres fondateurs constituant la première cohorte. Le but, selon Steven Bedi, « c’est de créer au bout de ces deux années 2 000 emplois avec 30% d’impacts sur les femmes ». Un programme estimé à 4 millions d’euros (2,62 milliards Fcfa).  

Son objectif est de faire en outre la promotion de 100 champions nationaux dans cinq ans, renforcer les capacités des start-ups et structurer les entreprises aux standards internationaux afin d’avoir accès au financement et le « plébiscite institutionnel », a-t-il poursuivi.    

Invité, le ministre-Délégué général à l’Entreprenariat rapide des femmes et des jeunes à la présidence de la République du Sénégal, Papa Amadou Sarr, s’est dit « très heureux » de participer au lancement de Côte d’Ivoire Innovation 20 qui crée un pont entre les entrepreneurs technologiques.   

Pour M. Papa Amadou Sarr, l’avenir, ce sont les start-ups. Et dans cette vision, le Sénégal qui a mis sur pied, il y   deux ans, un organe d’accompagnement des start-ups, ambitionne de faire du pays « une start Nation à l’horizon 2030 ».    

Le Sénégal a investi de 2018 à 2020 environ 3 milliards Fcfa au profit de plus de 120 start-up dont 30% sont détenues totalement ou en partie par les femmes, a fait savoir le ministre-Délégué général à l’Entreprenariat rapide des femmes et des jeunes.

Aujourd’hui, le D-Hub, structure qui accompagne les start-ups au Sénégal se veut un constructeur d’écosystème et un acteur clé dans le développement de l’innovation technologique. 

Le ministre ivoirien de la Promotion de la Jeune et de l’emploi des jeunes, M. Mamadou Touré a assuré travailler avec son homologue Sénégalais dans le cadre d’une synergie sous régionale pour soutenir les start-ups.   

La Côte d’Ivoire prépare une loi start-up qui devrait permettre d’accompagner les innovations technologiques des jeunes.  

Niger : Mohamed Bazoum élu président

Le candidat du parti au pouvoir, avec 55,75 % des suffrages, est déclaré vainqueur du second tour de la présidentielle du 21 février dernier.Sans surprise, Mohamed Bazoum succédera à Mouhamadou Issoufou. Selon les résultats provisoires publiés, ce mardi 23 février, par la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), le candidat du Parti Nigérien pour la Démocratie et le Socialisme (PNDS Tarayya) a obtenu 2.501.459 voix.

Son challenger, Mahamane Ousmane du Rassemblement Démocratique et Républicain (RDR Tchanji), a pu récolter 1.895.736 voix, soit 45,25%.

 À l’issue du premier tour, le dauphin du président sortant avait obtenu 39,30% contre 16,98% pour l’ex-chef de l’État (1993-1996).

Occupant respectivement la 3e et la 4e place au terme du premier acte, les leaders du Mouvement National pour la Société de Développement (MNSD Nassara) et du Mouvement Patriotique pour la République (MPR Jamhuriya) avaient finalement adoubé Mohamed Bazoum.

En outre, d’autres recalés comme Oumarou Malam Alma du Rassemblement pour la Paix et le Progrès (RPP Farrilla) et Hassane Barazé Moussa de l’Alliance Nigérienne pour la Démocratie et le Progrès (ANDP Zaman Lahiya) avaient demandé à leurs partisans de voter pour lui.

Pour ce scrutin, 7,4 millions de Nigériens, sur une population globale estimée à 24 millions, étaient appelés aux urnes à travers 26.000 bureaux de vote.

Sénégal : lancement d’un projet de recherche Covid-19 et protection sociale

Un projet de recherche sur la riposte au nouveau coronavirus par la protection sociale a été lancé, hier lundi, au Sénégal.Intitulé « Riposte à la Covid-19 par la protection sociale et le renforcement des systèmes alimentaires locaux : Le cas des Niayes au Sénégal : Le cas des Niayes au Sénégal (Copsa) », ledit projet est mené par l’Initiative prospective agricole et rural (Ipar) avec l’appui du Centre de Recherche pour le Développement International (CRDI).

Le Copsa s’intéresse aux mesures de restriction et de protection sociale prises par l’État dans le cadre de la lutte contre la pandémie de la Covid-19 et compte évaluer les effets du programme de distribution de kits alimentaires sur la sécurité alimentaire des ménages. Il évaluera aussi les mesures restrictives sur les systèmes alimentaires locaux des Niayes.

« Il (projet) vise plus spécifiquement à analyser la réponse du gouvernement à la situation d’insécurité alimentaire et nutritionnelle par le biais d’opérations d’aide alimentaire d’urgence ; documenter les effets des interventions du gouvernement sur les systèmes alimentaires locaux et les mesures prises par les différents acteurs pour renforcer la résilience et lancer une réflexion sur l’avenir possible des systèmes alimentaires dans la zone des Niayes », explique un communiqué de presse parvenu à APA.

Cité par le texte, Dr Cheikh Oumar Bâ, directeur exécutif de l’Ipar explique que du point de vue de la recherche, le projet vise à produire des connaissances et des outils d’aide à la décision pour contribuer à améliorer les mécanismes de protection sociale et renforcer les systèmes alimentaires locaux.

« Comme on le constate, hélas, les chocs multidimensionnels de la Covid-19 accroissent les vulnérabilités existantes des systèmes alimentaires locaux tout en favorisant l’émergence de nouvelles », a dit Dr Bâ.

A l’en croire, « les causes sont multiples et vont du manque de structuration de certaines chaînes de valeur agricoles, la prépondérance des circuits de distribution informels, la faiblesse des financements, le manque d’infrastructures de stockage et de conservation et les incertitudes liées à la qualité des produits ».

Il a ajouté : « Étant donné que les ménages ruraux consacrent généralement plus de la moitié de leur budget à l’alimentation, ils sont particulièrement vulnérables aux chocs de production alimentaire et aux chocs de prix qui en résultent ».

A son avis, l’insécurité alimentaire et nutritionnelle du Sénégal est fortement corrélée à la qualité de la consommation alimentaire, peu diversifiée.

« La forte prévalence de la malnutrition infantile reste un défi majeur avec la prévalence de l’anémie chez les enfants (79%) et le taux d’émaciation des moins de 5 ans qui reste également élevé à 9,1%, dépassant la moyenne africaine de 7,8% », a indiqué Cheikh Oumar Bâ.

Covid-19 : le Sénégal lance sa campagne de vaccination

Le top départ a été donné, ce mardi 23 février, au siège du ministère de la Santé et de l’Action sociale à Dakar.10h12. Abdoulaye Diouf Sarr, le ministre de la Santé et de l’Action sociale, reçoit la première dose devant l’objectif de nombreux cameramen et photographes. « Ce jour historique doit être inscrit en lettres d’or dans notre Histoire. Le Sénégal fait partie des sept pays, parmi les 54 que compte le continent africain, à avoir démarré la vaccination contre la Covid-19 », s’est félicité M. Sarr.

Ce dernier a souligné que le Sénégal, « comme beaucoup de pays, (pouvait) attendre l’initiative Covax pour recevoir (sa) quote-part et démarrer la vaccination ». Mais, a-t-il poursuivi, le président Macky Sall a voulu que le processus commence maintenant « dans le cadre d’une initiative propre (et) avec les ressources nationales ».

A ce jour, le Sénégal a acquis « 200.000 doses du vaccin Sinopharm » produit par un laboratoire chinois et dont le taux d’efficacité est proche de 80 %. Les cibles prioritaires retenues par le gouvernement sénégalais sont les personnels de santé de première ligne, les personnes vivant avec des comorbidités et celles ayant plus de 60 ans.

A en croire Abdoulaye Diouf Sarr, la campagne de masse est pour bientôt : « Le chef de l’Etat est en train de finaliser notre relation commerciale avec la Russie pour que nous disposions prochainement du vaccin Spoutnik V. Dans le courant du mois de mars, le Sénégal recevra aussi son premier lot de l’Initiative Covax ».

Au Sénégal, le premier cas de Covid-19 a été détecté le 2 mars 2020. Près d’un an plus tard, le virus s’est propagé sur toute l’étendue du territoire national avec un cumul de 33.342 cas et 832 décès. Dans le cadre du déploiement du précieux liquide, le président de la République accorde une importance particulière à deux principes : l’équité et la transparence.

« Le premier principe nous a permis d’amener le vaccin dans les 14 régions du Sénégal. Pour le second, il faut absolument respecter les cibles prioritaires », a indiqué Abdoulaye Diouf Sarr.

C’est pourquoi « une Commission nationale de suivi et de contrôle de la vaccination a été mise en place au ministère de la Santé. Au niveau territorial, les gouverneurs prendront toutes les dispositions (nécessaires) », a affirmé le ministre de la Santé et de l’Action sociale.

Le Sénégal, frontalier de la Guinée Bissau et de la Gambie, prévoit d’offrir à ces deux pays 10 % de son lot de doses livrées par Sinopharm. En valeur absolue, ce sont 20.000 doses. « Nous sommes dans un environnement où nos pays sont interdépendants (car) liés par la Géographie et l’Histoire », a justifié M. Sarr.

Ces derniers mois, la courbe des contaminations a obligé le gouvernement à instaurer un couvre-feu à Dakar et Thiès (ouest). En outre, le variant anglais est présent au Sénégal. Suffisant pour que l’ex-ministre du Tourisme et des Transports aériens soutienne que « la vaccination est une chose mais le respect des gestes barrières est fondamental. Il faut absolument porter un masque, se laver régulièrement les mains, respecter la distanciation physique et éviter les regroupements ».

En définitive, Abdoulaye Diouf Sarr est sûr que « le respect des mesures barrières combiné à une politique de vaccination volontariste va nous permettre d’interrompre la chaîne de transmission ».

Pour donner l’exemple, Aïssata Tall Sall, ministre des Affaires étrangères, Mamadou Talla, ministre de l’Education nationale, Ndèye Saly Diop Dieng, ministre de la Femme, de la Famille, du Genre et de la Protection des Enfants, Pr Moussa Seydi, chef du service des maladies infectieuses du Centre Hospitalier et Universitaire de Fann (Dakar), El Hadj Oumar Diène, Secrétaire général des imams et oulémas du Sénégal, Abbé Gérard Diène, vicaire général de l’Archevêque de Dakar et Mansour Mbaye, président des communicateurs traditionnels se sont notamment fait vacciner.

Guinée : réception des premières doses de vaccins contre Ebola

Quelque 11 360 doses de vaccin Merck en provenance du Sénégal sont arrivées lundi soir à Conakry.C’est un ouf de soulagement qu’ont poussé les autorités sanitaires guinéennes lorsqu’un petit avion à hélice perce la brume qui assombrit le ciel de Conakry ces derniers jours. Ces mauvaises conditions météo avaient en effet causé le report pour 24h de la livraison des vaccins initialement prévue pour dimanche.

« Dans les caisses ce sont les vaccins contre Ebola, le vaccin Merck plus précisément, qui sont arrivés ce soir. Elles devaient arriver hier mais malheureusement pour des raisons climatiques, l’avion n’a pas pu se poser donc il a fallu l’intervention de beaucoup de personnalités pour que cet avion soit là ce soir pour déposer ces vaccins qui étaient tant attendus », a expliqué le directeur général de l’Agence nationale de sécurité sanitaire, Dr Sakoba Keïta.

Ces milliers de doses vont servir à circonscrire la propagation du virus dont la résurgence, en ce début d’année, a déjà coûté la vie à 5 personnes.

« La suite, c’est que les vaccins vont être déployés sur le terrain sur le théâtre de la riposte des opérations à Nzérékoré demain et dans tous les sites où on aura besoin d’eux pour protéger les contacts des malades et encercler ainsi la propagation de cette épidémie qui préoccupe non seulement la Guinée, mais aussi les pays voisins », a détaillé le représentant de l’OMS en Guinée, Georges Ki-Zerbo.

La campagne de vaccination a débuté dès ce mardi à Gouecké, épicentre de l’épidémie, à Nzérékoré (sud), ainsi qu’à Conakry, où un malade est hospitalisé.

La traque des soutiens de Sonko à la Une des journaux

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce mardi à APA, sont revenus sur les arrestations des soutiens d’Ousmane Sonko et la procédure de la levée de l’immunité parlementaire du député, sans occulter le démarrage de la campagne de vaccination contre la Covid-19.Dans sa livraison du jour, Libération revient sur la garde à vue de Birame Soulèye Diop. Le journal renseigne que « le Procureur réclame le mandat de dépôt pour l’Administrateur de Pastef/Les Patriotes et le contrôle judiciaire pour Patricia Mariame Ngandoul, Abass Fall, Fatima Mbengue et Bawar Dia ». Le dossier est confié au doyen des juges qui débute ses auditions aujourd’hui.

Pour l’Observateur, « la Division des investigations criminelles (DIC) esquive le coup chaos » d’un plan de manifestations à Dakar. Le journal revient sur « le contenu de l’audio qui a déclenché l’opération de police ». Assane Diouf, Guy Marius Sagna sont arrêtés par la DIC, alors que Clédor Sène est activement recherché.

Le Quotidien estime que l’affaire « Sonko divise l’opposition ». Abdou Bara Doly Mbacké de la Convergence démocratique Parti Bokk Gis Gis (BGG) réclame la démission du président du Groupe parlementaire de l’opposition de la Commission ad hoc chargée de statuer sur la levée de l’immunité parlementaire de Ousmane Sonko. Un appel tombé dans l’oreille d’un sourd puisque « le Parti démocratique sénégalais refuse la politique de la chaise vide » informe le journal.

L’enQuête consacre un dossier sur la trajectoire de Pastef. « Dans l’antre de Pastef » titre le journal, qui informe que « si l’Alliance pour la République (APR) a pu conquérir le pouvoir en seulement trois ans, Pastef/Les Patriotes a su s’imposer comme une véritable philosophie et un esprit, rayonnant au-delà des frontières sénégalaises en un temps record. »

Walf Quotidien pense que « le Sénégal se dirige vers une démocratie sans opposition » avec la liquidation systématique d’adversaires politiques. Le journal évoque le « spectre d’un retour au parti unique » qui plane sans oublier que « Karim Wade et Khalifa Sall (sont) deux opposants sans parole » note le journal.

Le Soleil parle de la campagne de vaccination contre la Covid-19 qui démarre ce mardi. Le quotidien  national informe que face aux préjugés, « les religieux montent au créneau ». Les Imams et Oulémas s’appuyant sur le coran, soutiennent que « l’Islam enseigne que toute maladie doit se soigner. »

Dans le même sillage, Sud Quotidien annonce le démarrage des opérations de vaccination contre la Covid-19 et informe que les « blouses blanches (seront) les premières à recevoir la dose. »

Législatives ivoiriennes : les candidats définitifs connus

La Commission électorale indépendante ( CEI), l’institution chargée d’organiser les élections en Côte d’Ivoire, a publié lundi sur son site internet officiel (www.cei.ci), la liste définitive des candidats retenus pour les élections législatives du 06 mars prochain.

Dans un communiqué parvenu à APA, la CEI a appelé les candidats à se présenter au siège de l’institution pour le retrait de leurs affiches et spécimens de bulletins de vote.

Quelque 22 135 bureaux vote seront ouverts sur l’ensemble du territoire ivoirien pour les élections législatives du 06 mars prochain dont la campagne électorale débutera le 26 février 2021 à 00h et s’achèvera le 04 mars 2021 à minuit.

Mali : adoption du Plan d’Action du Gouvernement

Le Conseil National de Transition (CNT) a voté, ce lundi, le principal référentiel des politiques publiques.Moctar Ouane tient sa boussole. Le Premier ministre, après avoir présenté vendredi dernier le document devant le Conseil National de Transition, a échangé ce 22 février avec les membres de cet organe législatif.

Au terme des débats, le Plan d’Action du Gouvernement (PAG) a été approuvé aujourd’hui par 100 voix pour, 4 contre et 3 abstentions. Dans la foulée, le chef du gouvernement « a remercié les membres du CNT pour leur forte adhésion au document à travers ce vote sans appel ».

Selon la Primature, le texte en question comporte 6 axes déclinés en 23 objectifs, adossés à 275 actions à évaluer à travers 291 indicateurs. L’objectif, à en croire M. Ouane, est que « le Mali se redresse et poursuive sa marche en avant ».

Parmi les priorités de l’équipe gouvernementale, il y a bien évidemment la question sécuritaire. À cet effet, l’ancien ministre des Affaires étrangères a déclaré que « toutes les régions du Nord et du Centre sont concernées par le processus de Désarmement-Démobilisation- Réinsertion. Aucune région ne sera exclue ».

Moctar Ouane a aussi fait savoir que les autorités gouvernementales travaillent « à la dissolution des milices (qui) se fera de façon progressive et pragmatique ».

S’exprimant sur les moyens à déployer pour un retour de la paix, le Pm a indiqué que « la loi de finances 2021 prend en compte la feuille de route de la Transition dont découle le Plan d’Action du Gouvernement. Ainsi un montant de 310 milliards 920 millions F CFA est prévu pour notre outil de défense ».

En outre, le Premier ministre a rappelé que « les réformes politiques et institutionnelles, (qui) sont une demande forte des Maliens, seront menées en étroite collaboration avec les partis et groupements politiques et la société civile ».

Enfin, l’ex-conseiller diplomatique à l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa) a précisé que « la durée de la transition est fixée à 18 mois et le président Bah N’Daw a clairement fait part de sa volonté de respecter ces délais ».

E-commerce : l’Administrateur de Gainde 2000 plaide pour l’émergence de champions africains

Invité du magazine « Comprendre l’Economie » animé par le journaliste Abdou Diaw, l’Administrateur de Gainde 2000, Ibrahima Nour Eddine Diagne, a souligné l’importance pour l’Afrique d’avoir des champions du E-commerce. Ce qui permettra, selon lui, aux acteurs de capter les valeurs ajoutées de ce marché et d’exister économiquement.« La crise a été un formidable accélérateur du E-commerce ». C’est une certitude pour l’Administrateur de Gainde 2000, Ibrahima Nour Eddine Diagne. Invité du magazine « Comprendre l’Economie », sous le thème « commerce en ligne dans le contexte de la Covid-19 », M. Diagne a souligné durant son intervention la nécessité pour le continent d’avoir un champion africain pour capter les valeurs ajoutées de ce marché. A l’en croire cela permettra d’éviter d’enrichir les entreprises étrangères au détriment des acteurs locaux. « Lorsque nous ouvrirons nos portes à ceux des autres continents, nous fermerons la porte à nos propres champions. L’Afrique doit inventer son champion du E-commerce parce que si nous ne le faisons pas, ceux des autres continents viendront capturer la valeur ajoutée en Afrique. Nous nous contenterons du prix des produits, laissant échapper la valeur ajoutée », a soutenu l’Administrateur de Gaindé 2000.

Pour lui, cette organisation relève d’un enjeu stratégique, car rappelle-t-il, il est impossible d’exister économiquement et faire exister sa jeunesse et ses entrepreneurs, si on n’a pas de champion. « Si dans 20 ans, nous n’avons pas la capacité de créer des entreprises, nous serons enfermés dans un cercle infernal où nous dépendrons uniquement de l’aide bilatérale et multilatérale pour survivre alors que nous avons les moyens et les compétences pour permettre à nos économies de construire des valeurs ajoutées qui peuvent nous mettre dans un confort, les années à venir », avertit Ibrahima Nour Eddine Diagne. 

Estimant que chaque année perdue sans construction stratégique est une année qui ne se rattrape pas, le spécialiste considère que c’est le moment de porter le débat économique sur cette question, pour que chacun d’entre nous fasse en sorte de faire émerger une entreprise sénégalaise pour qu’elle soit plus forte et capable d’en créer d’autres.

L’immunité parlementaire de Sonko à la Une des journaux

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce lundi à APA, sont revenus sur la démission de deux membres de la Commission ad hoc chargée de diriger la procédure de la levée de l’immunité parlementaire du député Ousmane Sonko et sur le démarrage imminent de la campagne de vaccination de la Covid-19.« Guirassy et Bamba Dièye claquent la porte » titre Le Populaire. Le journal rapporte les griefs formulés par les deux parlementaires à l’égard de la Commission ad hoc chargée de statuer sur la levée de l’immunité parlementaire de Ousmane Sonko. « Nous vous permettons ainsi (..) d’être seuls à prendre la responsabilité de la forfaiture que vous préparez à perpétrer » clament-t-ils dans une lettre parvenue au journal.

Le Quotidien parle de la « politique de la chaise vide » pour Guirassy et Bamba Dièye dans la procédure de la levée de l’immunité parlementaire d’Ousmane Sonko. Une attitude qui « n’aura aucun impact » sur la procédure selon le vice-président de l’Assemblée nationale Abdou Mbow.

Walf Quotidien décrit une « confusion totale » à l’Assemblée nationale avec les démissions des deux parlementaires. Dr Bara Amar soutient que « l’exercice sera bloqué par l’article 34 » car tous les membres de la Commission sont désignés au prorata, sur proposition des groupes administrativement constitués.

Le Soleil fait focus sur le démarrage de la campagne de vaccination contre la Covid-19 avec les assurances du ministre de la Santé et de l’Action sociale. Abdoulaye Diouf Sarr soutient dans les colonnes du quotidien national que « les sénégalais qui le désirent seront vaccinés avant 2022. »

Libération fait le bilan de la Covid-19 du week-end et parle de 21 décès et 549 cas enregistrés. Le journal parle aussi du démarrage imminent de la campagne de vaccination mardi et renseigne que « les régions ont reçu les doses de vaccin ».

Sud Quotidien sur un tout autre registre revient les accusations de torture dans les lieux de détention au Sénégal. « Entre déni et menace » souligne le journal, qui évoque un bras de fer ouvert entre Société civile, Activiste et Police.

En Sport, Stades et Record reviennent sur la qualification des Médinois en Coupe de la Confédération. « Qualification historique du Jaraaf » en phase de poules, titre Record. Stades, souligne une grande première dans l’histoire du football sénégalais, avec les qualifications en poules en compétitions africaines de deux clubs sénégalais : Teungueth et Jaraaf.

Célébration de la 13è édition du giga maoulid d’Abidjan

Le Groupe de réflexion islamique spirituelle et ésotérique ( GRISE), une organisation islamique apolitique dirigée par le guide spirituel de la Tariqa Tidjani en Côte d’Ivoire, El Hadj Cheick Malick Konaté, a organisé dimanche dans la capitale économique ivoirienne, la 13è édition du giga maoulid d’Abidjan, un événement marquant la commémoration de la naissance du prophète Muhammad (Prophète de l’islam, Paix et salut sur lui), a constaté APA sur place.

Cette commémoration qui s’est tenue au palais des sports de Treichville au sud d’Abidjan et qui avait pour thème « Le prophète Muhammad, une miséricorde pour l’humanité», a réuni des milliers de fidèles musulmans.  

A cette occasion, Mariatou Koné, la ministre ivoirienne de la Solidarité, de la cohésion sociale et de la lutte contre la pauvreté qui représentait à cette tribune, Hamed Bakayoko, le premier ministre ivoirien, a appelé la communauté Tidjani à implorer Dieu afin que la Covid-19 s’éloigne de la Côte d’Ivoire et pour que les prochaines élections législatives soient apaisées dans le pays.  

« Merci pour vos prières pour la paix en Côte d’Ivoire. Merci pour vos prières pour des élections apaisées en Côte d’Ivoire», a dit Mme Koné. 

Dans le même élan, le guide spirituel de la Tariqa Tidjani en Côte d’Ivoire, El Hadj Cheick Malick Konaté, qui a fait un exposé sur le thème:  « Le prophète Muhammad ( Paix et Salut sur Lui), une miséricorde pour l’humanité  », a appelé à son tour, ses co-religionnaires au pardon et à l’amour du prochain en s’inspirant de la vie du prophète de l’islam.

  « Le message que je veux qu’on retienne de cette commémoration, c’est la crainte de Dieu. Le thème appelle à une prise de conscience », a expliqué Cheick Konaté. 

Dans la foulée, il a invité les hommes politiques ivoiriens  « à mesurer leur langage et à mettre balle à terre» surtout à la veille  des prochaines élections législatives afin que ce scrutin se déroule de façon apaisée. 

Pour sa part, Zoumana Touré, le directeur du patrimoine du port autonome d’Abidjan qui était l’un des parrains de cette cérémonie, a exhorté lui-aussi les fidèles musulmans  « à faire du vivre-ensemble une réalité dans le pays  ».

 Auparavant, il a insisté sur la nécessité pour le musulman d’avoir la crainte de Dieu car dira-t-il,  « c’est grâce à l’intercession du prophète Muhammad ( Paix et salut sur lui) auprès de Dieu qu’on pourra accéder au paradis ». 

Le giga maoulid d’Abidjan qui est à sa 13è édition, est l’un des événements religieux les plus populaires de la capitale économique ivoirienne qui mobilise chaque année des milliers de fidèles musulmans. 

Présidentielle nigérienne: sept membres de la Céni tués dans une explosion

Sept membres locaux de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) ont été tués dimanche dans l’explosion de leur véhicule qui a roulé sur une mine.Le drame est survenu à Waraou, une localité située sur la commune de Dargol dans la région de Tillabéri, à une centaine de km de Niamey, zone dite « des trois frontières » entre Niger, Mali et Burkina Faso.

« J’ai eu l’information vers midi (11h GMT), il y a eu sept morts lorsque le véhicule a sauté sur une mine. Il s’agit de présidents de bureaux de vote et de leurs secrétaires », recrutés par la Céni, a expliqué à l’AFP Tidjani Ibrahim Katiella, gouverneur de la région de Tillabéri. L’accident a également fait trois blessés graves selon lui.

En dépit de l’insécurité provoquée par les jihadistes, les électeurs ont voté ce dimanche globalement dans le calme afin de choisir entre le favori Mohamed Bazoum candidat du pouvoir, et l’opposant Mahamane Ousmane, ancien président de la république.

Bazoum avait récolté 39,3 % des suffrages au premier tour, contre 17% pour Ousmane.  Le taux de participation au premier tour était de 69,7 %.

Côte d’Ivoire: la première zone industrielle de cajou opérationnelle « au plus tard début 2022 » (ENTRETIEN)

La première zone industrielle de cajou en Côte d’Ivoire, dont les travaux débutent la semaine prochaine à Bondoukou, dans l’Est du pays, devrait être opérationnelle « au plus tard début 2022 », assure le Directeur Général du Conseil du Coton et de l’Anacarde, Dr Adama Coulibaly, dans un entretien à APA.

Q : Quel a été l’impact de la Covid-19 sur la campagne 2020 ? 

R : La Covid-19 a beaucoup impacté la filière et notamment la commercialisation. Il a fallu donc recourir à l’intervention de l’Etat sous la forme de subvention pour pouvoir maintenir les prix bord-champ à 400 Fcfa le Kg, l’équivalent de 0,75 dollars US. C’est ainsi que la filière a pu se sortir des difficultés de commercialisation liées à la baisse des prix internationaux induite par la pandémie de Covid-19.

Nous avons été donc à un moment donné obligé de constater que la réalité du marché international était en déconnexion avec les prix que nous avions fixé en début de campagne. Or, l’analyse du marché international ressortait au démarrage de la campagne, des prix relativement intéressants en direction de la Côte d’Ivoire.

Un mois après l’ouverture de la campagne de commercialisation de l’anacarde, la pandémie de Covid-19 est survenue et a commencé à se répandre dans le monde entier entre février et mars, sans épargner la Côte d’Ivoire, où le premier cas a été déclaré le 11 mars 2020.

Nous avons proposé au gouvernement de maintenir le prix bord-champ à condition qu’il accepte de subventionner le prix plancher et c’est ce qui a été fait. Ainsi, le gouvernement a décaissé 35 milliards de Fcfa pour soutenir le prix bord-champ à hauteur de 400 Fcfa le Kg.

Q: Les cours connaissent une fluctuation à l’international, peut-on savoir les variations ?

R: Au démarrage de la campagne 2020, lorsque nous fixions les prix, les offres en direction de la Côte d’Ivoire étaient comprises entre 1300 dollars (703 769 Fcfa) et 1450 dollars (757 905 Fcfa) la tonne, ce qui nous a permis de considérer un prix de référence CAF (Coût -Assurance-fret) de 1 300 USD (703 769 Fcfa) par tonne, soit de l’ordre de 741 Fcfa/Kg.

Sur cette base, nous avons donc proposé un prix minimum de 400 Fcfa le Kg, que le gouvernement a entériné. Car, un mois après l’ouverture de la campagne, la pandémie s’est répandue dans le monde entier, impactant le secteur du négoce international.

Les offres en direction de la Côte d’Ivoire se sont effondrées à des niveaux de l’ordre de 900 dollars (487 224 Fcfa) à 1 100 dollars (595 497 Fcfa) la tonne. Le gouvernement, face à cette situation, a réagi en apportant une subvention de 35 milliards de Fcfa pour pouvoir soutenir les producteurs et maintenir le prix bord-champ à 400 Fcga/Kg. Et nous avons ainsi pu sauver la filière.

Pour la campagne 2021, quel est alors l’accompagnement de l’Etat ?

R : L’Etat a pris en compte l’évolution du marché international, parce que la pandémie est encore présente. L’Etat a consenti à fixer un prix de 305 FCfa/Kg. Passer de 400 Fcfa l’année précédente à 305 Fcfa comme prix bord-champ, c’est une décision extrêmement difficile, ce qui n’est pas dans la philosophie normale du président de la République et du gouvernement.

A l’ouverture de la campagne, globalement, les offres sur le marché international se sont établies entre 900 dollars (487 224 Fcfa ) et 1400 dollars (757 905 Fcfa) la tonne. Mais, cela dépend de la qualité du produit et aussi de l’origine du produit, car certaines origines sont mieux cotées que d’autres.

En Côte d’Ivoire, nous faisons du volume. Nous produisons beaucoup et pour le client, acheter beaucoup avec un prix élevé, comprenez que pour lui, il négocie toujours là où il achète un volume important et quand l’offre est importante, il a tendance à négocier à la baisse.  

 L’Etat de Côte d’Ivoire est dans une dynamique de la transformation des produits agricoles avec pour ambition de faire du pays une agro-industrie forte et puissante. Premier pays producteur de cajou, troisième africain de coton graine, premier producteur africain d’huile de palme, le défi aujourd’hui est de transformer la production pour capter une plus-value.

Q : Quel est l’objectif de production pour la campagne cajou 2021 ?

R : Nous comptons reproduire la performance de 2020, à savoir rester dans les mêmes proportions de production, autour de 850.000 tonnes. La campagne a été ouverte officiellement le 5 février 2021, et les quelques achats qui se font sont actuellement entre 300 et 500 Fcfa le Kg selon les régions.

La transformation, c’est l’objectif principal que nous poursuivons. Nous envisageons de transformer le maximum de volumes sur place, parce que transformer, c’est capter de la valeur. Il est important de réussir cette transformation et nous comptons sur les investisseurs nationaux et internationaux.

Dans la chaîne de valeur de la noix de cajou, nous avons la production qui représente 20%, la transformation 40% et la distribution qui représente 40%. Rester au niveau de la production crée un manque à gagner en termes financier et au niveau des emplois créés.

Le pays veut accroître les plus-values liées à la transformation. Aujourd’hui, nos plus gros acheteurs sont le Vietnam et l’Inde. Mais, de temps à temps quelques petits volumes vont vers d’autres destinations telles que la Chine, le Brésil et le Maroc. Le Vietnam et l’Inde, eux, représentent entre 96% et 99% de nos achats selon les années.

Q : Quels sont les projets au niveau de la transformation en Côte d’Ivoire ?

R : Le gouvernement nous a instruit de faire des zones industrielles totalement dédiées à la transformation de l’anacarde (noix et pommes de cajou). C’est dans le cadre de la mise en œuvre de cette vision que nous allons lancer les travaux de la première zone, celle de Bondoukou (Est ivoirien), dès la semaine prochaine à l’effet de la rendre disponible dès la fin de cette année ou au plus tard au début de l’année 2022.     

La zone industrielle de Bondoukou s’étendra sur une superficie de 15 hectares pour un objectif de production selon la capacité des usines qui vont s’installer. La zone peut absorber entre trois et cinq unités de transformation de noix de cajou. Après celle de Bondoukou, on aura les travaux de la zone industrielle de Korhogo (25 ha) et de Séguéla dans le Nord du pays puis de Bouaké (25 ha) dans le centre.

Si, par exemple, chaque unité prend trois ou quatre hectares, pour transformer 30.000 tonnes, vous voyez déjà, nous ne serons pas loin de 100.000 tonnes à transformer déjà sur place à Bondoukou.

Le gouvernement, pour réussir cette transformation, a pris un certain nombre de mesures de facilitation en faveur des transformateurs. Ces mesures vont de l’exonération totale (0% de taxe) sur les équipements qui sont importés et des crédits d’impôts.

Au-delà de la zone industrielle, l’Etat de Côte d’Ivoire a décidé de subventionner les transformateurs. On a une subvention de 400 Fcfa sur chaque kilo d’amande qui sort des usines. Et quand vous avez des amandes que vous exportez, vous payez zéro taxe et sans Droit unique de sortie (DUS) contrairement aux autres produits.

Nous accompagnons en outre tous ceux qui veulent s’installer dans la zone industrielle de Yamoussoukro, où nous avons construit un Centre d’innovations et de Technologies de l’Anacarde (CITA), inauguré le 1er octobre 2020 par M. Alassane Ouattara, président de la République de Côte d’Ivoire.

Ce centre comprend une usine de transformation de 6.000 tonnes par an, un centre de formation aux métiers de production et de perfectionnement. Et ce, pour promouvoir la compétitivité de la chaîne de valeur du cajou.

Présidentielle nigérienne : jour de vérité pour Bazoum et Ousmane

Les Nigériens élisent ce dimanche leur président pour les cinq prochaines années. Sur les trente candidats de la ligne de départ, il n’en reste que deux : Mohamed Bazoum et Mahamane Ousmane.La première alternance démocratique du Niger, indépendant depuis le 3 août 1960, est toute proche. Ce 21 février, 7,4 millions d’électeurs doivent choisir un successeur à Mahamadou Issoufou. L’actuel chef de l’État qui entrera dans les livres d’Histoire pour avoir respecté la limitation constitutionnelle du mandat présidentiel.

Au premier tour, Mohamed Bazoum, candidat du parti au pouvoir, a recueilli 39,3% des suffrages valablement exprimés contre 16,9% pour l’ancien président de la République, Mahamane Ousmane.

Le 18 février dernier, le président sortant, Mahamadou Issoufou, s’est offert une tribune lors de la cérémonie d’inauguration d’un troisième pont sur le Fleuve Niger à Niamey, la capitale : « Le Niger est un pays un et indivisible. Je lance donc un appel à tous en cette veille d’élection pour qu’ils ne perdent jamais de vu cela. Pour qu’ils ne perdent jamais de vu l’importance de cet acquis du peuple nigérien ».

Pour ce scrutin historique, les 26.000 bureaux de vote du pays sont ouverts de 8 à 19 heures (GMT+1). La Commission électorale nationale indépendante (Ceni) devrait annoncer les résultats provisoires dans 5 jours.

M’ma Camara réélue à la tête de l’Association de la presse étrangère en Côte d’Ivoire

La journaliste ivoirienne M’ma Camara a été réélue le 18 février 2021 en qualité de présidente de l’Association de la presse étrangère en Côte d’Ivoire (APECI), à l’issue d’une Assemblée générale ordinaire élective.

Les travaux de cette Assemblée générale ordinaire élective ont été présidés par Valérie Bony, correspondante de la BBC et Pierre Pinto de la Radio France Internationale (RFI), rapporte une note d’information transmise à APA, samedi.

Une autre Assemblée générale de l’organisation est prévue fin mars 2021 pour une révision des textes statutaires et réglementaires. M’ma Camara est la première femme Journaliste et reporter d’images (JRI) en Côte d’Ivoire.

Présidentielle au Niger : appel à un scrutin apaisé

Quatre organisations internationales appellent les Nigériens à l’apaisement pour le second tour de la présidentielle qui se tient ce dimanche.Dans une déclaration conjointe, l’Union africaine (UA), la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), l’Union européenne (UE), et les Nations Unies (ONU) appellent les institutions nationales, les parties prenantes, la société civile, les forces vives (…) à s’engager pour un scrutin présidentiel apaisé le 21 février 2021. 

« (…) nous rappelons aux parties prenantes au processus électoral de maintenir leur attitude responsable et constructive afin de renforcer la cohésion sociale et préserver la paix », écrivent ces organisations, ajoutant : « Nous encourageons les parties prenantes à éviter tout acte qui viserait à empêcher l’électeur d’opérer un choix éclairé et indépendant lors du scrutin du dimanche 21 février 2021 ».

Elles estiment qu’en cas de désaccord avec les résultats de la CENI (Commission électorale nationale indépendante), seule institution habilitée à diffuser les compilations des voix, les acteurs doivent recourir aux voies légales par la saisine des juridictions compétentes, conformément à la Constitution et aux lois du Niger.« Nous exhortons le peuple nigérien, qui a démontré lors du premier tour son attachement aux valeurs démocratiques, à maintenir la même dynamique pour le second tour de l’élection présidentielle du 21 février 2021 », poursuivent l’UA, l’UE, la CEDEAO et l’ONU. 

Le 30 janvier 2021, la Cour Constitutionnelle du Niger a validé les résultats du double scrutin du 27 décembre 2020. Pour la présidentielle, la Cour a déclaré le candidat du parti au pouvoir le PNDS TARAYYA, Mohamed Bazoum, premier avec 39,30%, il est suivi par le candidat du RDR TCHANJI, Mahamane Ousmane qui a récolté 16,98%. 

Sur la base de ces résultats, la Cour Constitutionnelle a confirmé les candidats Bazoum et Mahamane pour le second tour. La campagne électorale a débuté depuis le dimanche 31 janvier 2021 et s’est achevée ce hier vendredi à minuit.

Les derniers développements de l’affaire Sonko à la Une

Les quotidiens sénégalais reçus, ce samedi à APA, mettent l’accent sur l’affaire du député Ousmane Sonko, accusé de viol par une employée d’un salon de massage, mais qui a refusé hier de recevoir la convocation de la commission ad hoc chargée de lever son immunité parlementaire. »Levée de l’immunité parlementaire du leader de Pastef-Sonko déchire la convocation de la commission prévue lundi », titre Les Échos, expliquant que le député à dit au motard qui lui avait amené la lettre: »Je ne peux pas recevoir la convocation ».

« Travaux commission pour lever immunité de Sonko-Foire d’empoigne. Ousmane Sonko refuse une convocation pour lundi, à l’Assemblée nationale. Les plénipotentiaires du pouvoir, de l’opposition et des non-alignés ne s’entendent sur rien », détaille EnQuête à sa Une.

Sud Quotidien renchérit: »Commission ad hoc-Sonko déchire la convocation de l’Assemblée ». Ce journal informe que l’administrateur de Pastef, Birame Soulèye Diop est en garde à vue et le ministre de l’Intérieur place Adji Sarr, accusatrice de Sonko, sous surveillance policière.

Pour L’As, même s’il refuse de prendre la lettre de la commission ad hoc, « Sonko est convoqué lundi à 10 heures ».

De son côté, Source A dissèque les « griefs invoqués » par Sonko qui, selon le journal, « n’a pas aimé qu’on lui ait fait parvenir la convocation, alors que les membres de la commission ad hoc n’ont pas fini de plancher sur leur méthodologie de travail ».

À propos de cette affaire Sonko, Libération estime que « ça part dans tous les sens ».

En attendant, La Tribune informe que « le Gouverneur de Dakar interdit la vente de carburant dans des récipients » parce qu’il y a des risques de manifestations.

« Menaces sécuritaires dans la capitale-La vente de carburant au détail en bidon interdite. Le Gouverneur veut prévenir les actes de guérilla urbaine des Sonkolès », renchérit Vox Populi, faisant dire à Walf Quotidien qu’avec cette décision, « la frousse s’empare du pouvoir ».

Près de 160 milliards Fcfa du MCC consacrés au Projet Abidjan transport

Près de 160 milliards de Fcfa sont consacrés au Projet Abidjan transport dans le cadre du Compact Côte d’Ivoire, a indiqué vendredi Florence Rajan, la directrice pays du Millennium challenge account (MCA), organe en charge de la gestion des activités.

« Le Projet Abidjan transport, en termes de montant financé par le MCC (Millennium challenge corporation), c’est à peu près 300 millions de dollars UDS (292.340.000 $) sur les 525 millions de dollars (283,52 milliards Fcfa) », a dit Mme Florence Rajan, lors d’une conférence de presse.

Les objectifs, relèvera-t-elle, sont de plusieurs ordres, entre autres, « diminuer le coût d’exploitation des véhicules, les temps de parcours sur les axes principaux dans Abidjan (…) et améliorer la mobilité des personnes mais aussi des biens » dans la ville.

Ce projet devrait en outre permettre de « sécuriser les accès et les déplacements en ces lieux, des piétons et des véhicules » tout en améliorant la compétitivité de la ville d’Abidjan qui est un poumon économique pour le pays et la sous-région.

Il s’exécutera en deux volets, l’un concernant les infrastructures et un autre nommé activité deux, gestion du transport et planification. Selon Mme Rajan, la première activité du premier volet, ce sont les axes qui vont être réhabilités avec ce don.

Elle a évoqué quatre axes principaux, pour un total de 33 Km de voies. Ce qui devrait permettre de réduire considérablement les embouteillages dans le District d’Abidjan, où le trafic aux heures de pointe est ralenti.  

L’activité de gestion et de planification du transport et l’institution d’un programme d’enseignement supérieur en gestion des infrastructures conçu par Polytechnique Montréal, en partenariat avec Michigan state university, l’INHB et l’ENSEA.

Un Master en gestion des infrastructures est prévu dans les activités. « La semaine dernière, nous avons enregistré quasiment 80 candidatures avec des femmes », a-t-elle souligné, encourageant les femmes dans ce métier dit d’homme.

Le Compact Côte d’Ivoire comprend en outre un Projet compétence pour l’employabilité et la productivité pour un montant de 154.950.000 dollars UDS. L’Etat ivoirien et le MCC ont identifié le manque de capital humain comme un obstacle à la croissance économique.

Le projet ciblera le développement de compétences clés essentielles à la croissance de l’Emploi en Côte d’Ivoire, notamment des compétences de base, et celles plus techniques répondant aux besoins du secteur privé.

Il intègre l’activité d’enseignement secondaire qui vise à accroître l’accès et la qualité de l’enseignement au premier cycle du secondaire. Les investissements devraient permettre la construction de 84 nouveaux collèges de proximité dans les zones rurales périurbaines.  

La directrice pays du MCC, Laura Rudert, a précisé que le Compact est un traité international, tandis que le MCC fournit l’assistance avec une contribution du gouvernement ivoirien, ajoutant qu’il reste trois ans et demi pour achever le programme.

Le MCC a signé en novembre 2017 avec l’Etat ivoirien un accord de don de 524,7 millions dollars  (283,5 milliards Fcfa),  une subvention sur cinq ans, qui devrait bénéficier à plus de 11 millions de personnes. A ce jour, 8% du budget a été utilisé.

Les projets qui sont en phase de conception devaient connaître leur vitesse de croisière en 2021 et 2022 sur toute l’étendue du territoire. 

«Je veux élever la gestion de la CAF aux standards internationaux » (Anouma)

L’ancien président de la Fédération ivoirienne de football ( FIF), Jacques Anouma, qui est le candidat de Côte d’Ivoire à l’élection de la présidence de la Confédération Africaine de football ( CAF) a promis vendredi à Abidjan que s’il est élu à tête de cette institution, «je veux élever la gestion aux standards internationaux».

M. Anouma s’exprimait dans une conférence de presse de présentation de son programme d’actions en tant que candidat à l’élection de la CAF baptisé  « Servir le football africain  ».

 «  Si je suis élu, je me consacrerai entièrement à la tâche. C’est un véritable programme de restauration de l’institution auquel que je veux m’atteler. A la tête d’un Comité exécutif soudé, solidaire engagé et responsable de ses choix, nous parviendrons à faire du football africain une référence dans le monde. Je veux gouverner par l’écoute et l’inclusion. Je veux élever la gestion aux standards internationaux», a promis M. Anouma.

 Poursuivant, il a indiqué que son programme d’actions se décline en quatre axes stratégiques.

 « Le premier axe porte sur la gouvernance et la gestion de la CAF. Le deuxième axe est en lien avec le renforcement des acteurs locaux du football. Le troisième axe concerne la mise en place d’une politique qui permettra de rétablir les équilibres financiers et trouver de nouvelles ressources pour financer le développement du football africain. Le 4e axe s’intéresse aux jeux ( les compétitions) proprement dit », a-t-il fait savoir.

Selon M. Anouma, les questions d’éthique doivent « revenir au centre de nos ambitions pour le football africain ».  Il a conclu en estimant  « qu’il  est temps de reprendre les choses en main et de privilégier notre sport roi». L’élection à la présidence de la CAF est prévue le 12 mars prochain.

Covid-19 : un scientifique déplore la polémique sur le vaccin

Le professeur Moussa Baldé déplore la polémique créée autour du vaccin contre le nouveau coronavirus.Cet enseignant à la faculté des sciences et techniques de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad) et ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural, souligne que plusieurs maladies ont éradiquées grâce à la vaccination.

« Depuis plusieurs décennies, le monde se vaccine. Ce n’est pas nouveau. Créer une polémique autour du vaccin, ce n’est pas sérieux, ce n’est pas scientifique. Des maladies ont été éradiquée grâce aux vaccins », dit le Pr Baldé, par ailleurs président du Réseau des universitaires républicains (RUR, mouvance présidentielle).

Selon une enquête du Bureau de prospective économique (think tank public) sur la vaccination, 43,9% des Sénégalais ne sont pas prêts à se faire vacciner, évoquant, entre autres raisons, le risque de faire face à d’éventuels effets secondaires et la rapidité de fabrication des vaccins.

Mais dans un entretien avec APA, le professeur Moussa Baldé estime que « ce vaccin (anti-Covid-19) est une chance pour l’humanité, parce qu’elle est actuellement bouleversée, l’économie est à terre ».

Le Sénégal lance, ce 22 février 2021, sa campagne de vaccination. Pour ce faire, le président Macky Sall a réception, mercredi soir, un premier lot de vaccins de Sinopharm, constitué de 200.000 doses. Il a, dans la foulée, annoncé l’acquisition prochaine de 6.798.000 doses qui permettront d’entrer dans la phase de vaccination de masse

« L’urgence aujourd’hui, c’est la protection de notre personnel de santé qui est en première ligne dans la lutte contre la pandémie. C’est aussi la protection des personnes âgées de plus de 60 ans et de celles vivant avec une comorbidité. Ce sont ces trois catégories qui constituent les cibles prioritaires pour commencer la vaccination », a dit Macky Sall.

Young leaders 2021: l’appel à candidatures lancé

Après une campagne de recrutement suspendue en 2020 sur fond de crise de la Covid-19, la French African Foundation relance son programme Young Leaders, destiné à identifier et rassembler les jeunes talents africains et français engagés, porteurs de projets et souhaitant s’investir pour construire un avenir commun.

Dans un communiqué transmis à APA, vendredi, l’édition 2021 dont l’appel à candidatures s’achèvera le 21 mars, sera marquée par une « montée en puissance des effectifs triplés avec de nouvelles modalités du programme et des recommandations opérationnelles ».

Face aux défis à relever, amplifiés par la crise de la Covid-19, ce programme phare de la Fondation change d’échelle en triplant son effectif. Cette année, à l’issue du processus de sélection, 100 Young Leaders africains et français, âgés de 28 à 40 ans, seront sélectionnés dans le strict respect de la parité hommes-femmes. La composition de la promotion 2021 sera dévoilée en mai prochain.

Les lauréats seront répartis en deux groupes de 50, chacun participant à un séminaire de cinq jours, en France ou au Sénégal, sur le thème de la résilience, selon une approche en miroir, permettant de confronter les perspectives française et sénégalaise.

Ce thème a été placé au cœur de l’édition 2021 car il fait écho à la résilience dont l’Afrique a fait preuve durant cette crise inédite, et qui doit désormais servir de cap pour innover et rebondir.

«Nous nous réjouissons de lancer cette nouvelle édition du programme Young Leaders, qui se veut plus ambitieuse. Cela n’a échappé à personne, nous vivons un contexte difficile qui pousse tout un chacun à se réinventer pour trouver des solutions durables et répondre aux défis qui se présentent», souligne Alexandre Coster, co-président de la French-African Foundation.

« C’est l’ambition du programme Young Leaders 2021 : proposer une plateforme à cent décideurs prometteurs pour esquisser les contours du monde de demain », ajoute-t-il.  

Pour l’année 2021, le programme Young Leaders comportera par ailleurs un focus « Sport & Développement » afin d’engager les communautés franco-africaines mobilisées sur ce thème et mettre en évidence les enjeux économiques et sociaux de la contribution du sport au développement.

 Ces échanges et travaux déboucheront au printemps 2022 sur un rapport intégrant des recommandations opérationnelles, destiné aux décideurs nationaux et internationaux, publics et privés, les réflexions du programme Young Leaders ayant vocation à être suivies d’effets.

Fonctionnant sur un modèle associatif, la structure à l’origine du projet est la French-African Foundation, qui a pour vocation de contribuer à l’émergence d’une relève générationnelle afin de porter les défis économiques, sociaux et politiques de l’époque.

Mise en place en 2019, elle réunit chaque année une promotion de Young Leaders sélectionnés parmi les potentiels africains et français les plus prometteurs et appelés à jouer un rôle important dans les relations franco-africaines.

L’objectif est de faire émerger une communauté de décideurs capables de mettre en place des synergies entre la France et l’Afrique pour mieux appréhender l’environnement des différents pays, permettre la mutualisation des savoirs, faire émerger de nouveaux projets et favoriser l’émergence d’un secteur privé innovant.

L’approche et les valeurs de la French-African Foundation reposent sur une vision où les relations entre les africains et les français devront être bâties par les peuples plus que par leurs dirigeants politiques, à commencer par la société civile et les entrepreneurs.

L’intérêt commun est au cœur du programme Young Leaders, à l’image de l’Etat de droit, de la préservation du climat, de la promotion du développement économique ou de l’autonomie des femmes.

La presse sénégalaise raconte la visite de Sonko à l’Ucad

La visite du leader de Pastef, Ousmane Sonko, hier à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad), où il était parti rendre visite aux étudiants blessés lors des manifestations dans le cadre de l’affaire dans laquelle il est accusé de viol par une employée d’un salon de massage.Walf Quotidien note « un bain de foule à l’Ucad » et estime que « Sonko viole les mesures barrières ».

« L’exemplarité des élites en question. Quand l’Etat pèche par défaut de vigilance », écrit ce journal.

« Visite du leader de Pastef aux étudiants blessés lors des manifs-Sonko s’offre un bain de foule à l’université…Malgré le contexte de Covid-19 », titre Vox Populi.

Selon nos confrères, « aux anges, ses partisans jubilent : +Sonko président+ », alors que ses adversaires en rogne : « Violeur allez répondre à la justice, poltron ».

A propos de cette sortie du leader de Pastef à l’Ucad, Le Quotidien voit des « étudiants en masse pour Sonko ».

Le journal informe que l’administrateur du Pastef, Birame Soulèye Diop, recherché par la gendarmerie dans le cadre de l’enquête sur l’affaire Sonko, réapparaît et affirme : « J’attends ma convocation ».

« Menaces de divulgation d’images obscènes de hautes autorités de l’Etat-Birame Soulèye pris aux…maux. Son post Facebook et les deux descentes infructueuses de la DIC chez lui », rapporte L’Observateur.

Traitant de la gestion hospitalière de la pandémie de Covid-19, L’Observateur plonge « dans l’enfer des services de réanimation » et note : « Déficit de lits, souffrance, morts ».

« Lancement de la campagne-Les Sénégalais vaccinés à partir de mardi prochain. Après le vaccin chinois, l’Etat négocie le Spoutnik russe », renseignent nos confrères.

Mais pour Sud Quotidien, l’adhésion à la stratégie nationale de vaccination contre la Covid-19 est « l’autre défi du Sénégal ».

Ce qui fait dire au sociologue, Djiby Diakhaté, qu’il faut « mettre en place les acteurs porteurs de dynamique communautaire ».

Pour la souveraineté sanitaire et la réduction des évacuations sanitaires à l’étranger, Le Soleil titre : « Une polyclinique de niveau hôtelier 5 étoiles prévue à l’hôpital Principal ».

La Côte d’Ivoire se dote d’un référentiel des emplois et des compétences

Cinq départements ministériels du gouvernement ivoirien ont reçu jeudi à Abidjan un « Référentiel des emplois et des compétences (REC) », un outil qui permettra une gestion moderne et efficace des ressources humaines de l’Etat de Côte d’Ivoire.

Il s’agit des ministères de la fonction publique, du plan et du développement, de la modernisation de l’administration et de l’innovation du service public, des mines et de l’énergie, et  celui du Commerce et de l’industrie.

Selon Adama Coulibaly, le ministre ivoirien de l’Economie et des finances qui représentait à cette rencontre le chef du gouvernement ivoirien, le Référentiel des emplois et des compétences ( REC) qui est un outil stratégique de gestion des ressources humaines de l’Etat, permettra d’optimiser la productivité et l’efficacité des ressources humaines dans le secteur public et parapublic.

Cet instrument, a-t-il ajouté, contribuera à consolider les résultats des réformes engagées pour moderniser l’appareil administratif de notre pays.

 « La généralisation annoncée du déploiement du projet d’élaboration des référentiels des emplois et des compétences à tous les départements ministériels devrait offrir à l’ensemble de l’administration publique ivoirienne l’opportunité de perspectives encore plus heureuses », a estimé le représentant du premier ministre Hamed Bakayoko.

 Quant au général Issa Coulibaly, le ministre ivoirien de la Fonction publique, il a expliqué à son tour, que le REC est un outil  d’aide qui permet d’orienter les différentes prises de décisions.

« Il a également pour objectif d’apporter une dynamique nouvelle dans la gestion prévisionnelle des effectifs et dans l’élaboration de politiques de valorisation des ressources humaines de l’Etat en les rendant plus  cohérentes et plus rationnelles», a-t-il souligné.

De son avis, le REC présente de  «réels opportunités » pour l’ensemble des parties prenantes. Ainsi, a fait savoir, le général Coulibaly, pour l’agent de l’Etat, le REC  favorise une meilleure connaissance de son emploi et une meilleure appréciation de ses besoins de formation pour construire son parcours professionnel et mieux gérer sa carrière.

Pour le supérieur hiérarchique, a dit le ministre, le REC constitue un outil pertinent qui lui permet de mettre en place et élaborer des fiches de poste en vue d’une gestion efficace des ressources humaines sous sa responsabilité, d’instituer des entretiens annuels pour l’évaluation des performances de ses collaborateurs.

Le responsable des ressources humaines quant à lui, trouve dans le REC, un bréviaire pour déterminer les emplois nécessaires à la mise en œuvre des missions de l’Etat.  Pour l’Etat, a conclu M. Coulibaly, en termes de qualité et de transparence de sa fonction publique, le REC  permet une gestion plus efficace des finances publiques.

Le gouvernement ivoirien a initié plusieurs réformes dans le cadre de son Plan national de développement ( PND). Ainsi, l’un des objectifs majeurs du REC est de permettre à l’administration ivoirienne de disposer d’outils de référence qui contribueraient à une meilleure lisibilité des emplois de l’Etat et des compétences qui leur sont associées.

Niger : dernière ligne droite dans la course au palais

Mohamed Bazoum et Mahamane Ousmane, adversaires pour le second tour de l’élection présidentielle du 21 février, ont sillonné pendant une dizaine de jours le pays.Le verdict des urnes est proche. Dans trois jours, 7,4 millions de Nigériens, sur une population globale estimée à 24 millions, se prononceront pour départager le candidat du Parti Nigérien pour la Démocratie et le Socialisme (PNDS Tarayya) et celui du Rassemblement Démocratique et Républicain (RDR Tchanji).

Bazoum, crédité au premier tour de 39,3 % des suffrages valablement exprimés contre 16,99 % pour Ousmane, a la faveur des pronostics. En valeur absolue, le dauphin du président sortant, Mahamadou Issoufou, a récolté plus d’un million de voix par rapport à son rival.

Si l’ancien ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique a récemment affirmé que « le pouvoir est déjà entre nos mains », c’est en partie grâce au ralliement de Seïni Oumarou et d’Albabé Abouba.

Occupant respectivement la 3e et la 4e place au terme du premier acte, les leaders du Mouvement National pour la Société de Développement (MNSD Nassara) et du Mouvement Patriotique pour la République (MPR Jamhuriya) ont finalement adoubé le candidat du parti au pouvoir dont le slogan de campagne est « Ensemble, consolidons et avançons ».

En outre, d’autres recalés comme Oumarou Malam Alma du Rassemblement pour la Paix et le Progrès (RPP Farrilla) et Hassane Barazé Moussa de l’Alliance Nigérienne pour la Démocratie et le Progrès (ANDP Zaman Lahiya) ont demandé à leurs partisans de voter pour Mohamed Bazoum. Ce dernier, dès le premier tour, avait pu compter sur le soutien de Moctar Kassoum, le président du Congrès Pour la République (CPR Inganci).

C’est dire que l’ancien chef de l’Etat (1993-1996), Mahamane Ousmane, doit faire face à une redoutable machine de guerre électorale pour arracher un mandat de cinq ans à la tête du Niger. La campagne pour le second tour prend officiellement fin ce vendredi à minuit.

Lancement à Abidjan d’un label Genre pour réduire les inégalités

La chaire UNESCO « Eau, femmes et pouvoir de décisions » ( CUEFPOD), a lancé officiellement jeudi à Abidjan, le Label Genre et compétitivité des entreprises ( GECE), une certification visant à renforcer la compétitivité des entreprises publiques et privées à travers la réduction des inégalités entre les hommes et les femmes.

« Le label GECE est la parfaite combinaison de deux notions que sont le genre et la compétitivité. Le genre est une approche,  une stratégie,  une manière de faire. Donc, une approche de développement qui consiste à identifier, à réduire, à corriger les inégalités sociales, politiques et économiques entre les hommes et les femmes pour un développement équitable», a expliqué la Conseillère du président Alassane Ouattara en charge du Genre,  Euphrasie Kouassi Yao, titulaire de la chaire UNESCO  « Eau, femmes et pouvoir de décisions (CUEFPOD) ».

Selon elle, le label GECE fait aussi référence à la compétitivité avec la mise en œuvre d’un ensemble d’outils de stratégie, de méthodologie et d’actions en vue de renforcer l’image de marque interne et externe ainsi que la marque employeur de l’entreprise.

 « Le label GECE va créer un environnement pour disposer les hommes et les femmes à affirmer davantage leur potentiel, à travailler mieux en équipe,  à améliorer leur rendement. Il va augmenter de manière significative la productivité interne de l’entreprise», a ajouté Mme Yao.

 Poursuivant, elle a souligné que ce label  « ne traite pas de questions seulement liées aux conditions de la femme. Il s’agit d’un instrument efficace pour construire une nouvelle entreprise dans  laquelle les hommes et les femmes peuvent s’épanouir pleinement».

Pour sa part, Olga Kouassi, la directrice du Bureau norme audit (BNA) a passé en revue dans un discours, le rôle, les objectifs et le processus d’obtention du label GECE. 

« Un  label permet  à l’organisme certifiée de se démarquer par rapport à son environnement et d’en tirer divers bénéfices. L’approche Genre est le nerf central du label GECE. Ce label ne vise pas une promotion exclusive de la femme,  c’est une stratégie de développement de l’entreprise qui vise à réduire les inégalités sociales, économiques et professionnelles entre les femmes et les hommes afin d’aboutir à un développement durable, équitable d’une entreprise», a fait savoir Mme Kouassi.

Par ailleurs, elle a indiqué que le processus d’obtention du Label GECE démarre par un diagnostic de l’entreprise candidate pour aboutir à l’audit d’évaluation. 

De son côté Faman Touré, le président de la Chambre de commerce et d’industrie de Côte d’Ivoire ( CCI-CI) a rappelé l’engagement de son institution à œuvrer pour la promotion du Genre.

Le Label GECE se veut une contribution de la chaire UNESCO  « Eau, femmes et pouvoir de décisions» à l’ambition du gouvernement ivoirien de renforcer la performance et la compétitivité du secteur privé.

Nouveau cadre de coopération entre le Sénégal et l’USAID

Ce nouveau programme d’un montant de six cent millions de dollars US, soit plus de 325,8 milliards F CFA, est constitué de quatre conventions de financement, sous forme de dons.Cet accord de coopération quinquennal constitue la contribution de l’USAID à la mise en œuvre du PAP 2A, notamment dans les réformes clés entreprises par le gouvernement, a fait savoir le ministre sénégalais de l’Economie, Amadou Hott.

Le PAP 2A est le Plan d’action prioritaire 2 ajusté et accéléré du Plan Sénégal Émergent (PSE) pour la relance de l’économie, post Covid-19.

Ce nouveau cadre de coopération 2020-2025 développe une nouvelle approche appelée « Le parcours vers l’autonomie ». Il s’articule autour de trois axes, à savoir : une croissance économique inclusive et durable ; un capital humain amélioré ; et une efficacité et redevabilité du gouvernement accrues.

A en croire M. Hott, le dernier cadre de coopération entre le Sénégal et les Etats-Unis qui s’étendait sur la période 2015-2020 pour une enveloppe d’environ 232,9 milliards FCFA, s’intégrait harmonieusement aux axes stratégiques du PSE.

« C’est dans ce même esprit d’alignement (…) que cette Nouvelle Stratégie Pays 2020-2025 est parfaitement arrimée au PAP
2A », s’est réjoui le ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération.

S’agissant des axes d’intervention du nouveau cadre de coopération, Amadou Hott a indiqué que le programme « Croissance économique durable et inclusive » concerne principalement les secteurs de l’agriculture et de la pêche. Les interventions prévues permettront d’accélérer les réformes relatives à l’eau en milieu rural afin de faciliter l’insertion des opérateurs privés dans la chaîne de distribution et de gestion.

En outre, ajoute-t-il, grâce à ce programme, d’autres réformes importantes dans les secteurs de l’agriculture, de la pêche et de la justice commerciale pourraient également être réalisées.

Quant au « Programme Capital humain amélioré », il vise à accompagner la mise en œuvre d’importantes réformes dans les secteurs de l’éducation et de la santé.

Enfin, le programme « Efficacité et redevabilité du Gouvernement accrues » interviendra pour accompagner les réformes visant à consolider l’approfondissement de nos politiques de décentralisation.

Amadou Hott a profité de l’occasion pour « féliciter l’USAID pour son engagement à poursuivre le recours au financement direct appelé +financement G2G+ dans le cadre de l’exécution de notre programme de coopération ».

« L’utilisation de ce mécanisme permet l’alignement de votre assistance aux priorités nationales, la réduction des coûts de transactions et la pérennisation des résultats », a-t-il souligné.

Le nouveau cadre de coopération coïncide avec la célébration du 60ème anniversaire du partenariat entre Dakar et Washington. Dans ce « contexte particulièrement difficile », Amadou Hott a demandé au directeur de l’USAID, Peter Trenchard, d’être leur interprète, auprès des autorités américaines, pour leur exprimer la profonde gratitude du Gouvernement du Sénégal pour les efforts constamment déployés afin de soutenir la mise en œuvre du PSE.

Pour le directeur de l’USAID, les nouveaux accords quinquennaux bilatéraux permettront de mettre en œuvre la nouvelle stratégie, en étroite collaboration avec votre gouvernement et les populations.

Un esprit de consultation et de collaboration accrues dans nos activités de conception, de suivi et d’évaluation qui cherche également à renforcer les capacités du Sénégal à s’adapter aux chocs socio-économiques exacerbés par la pandémie de Covid-19.

Makhtar Diop nommé DG de la Société financière internationale

Le Sénégalais Makhtar Diop est nommé Directeur général et vice-président exécutif de la Société financière internationale (IFC, sigle anglais).L’annonce a été faite, ce jeudi, par David Malpass, le président du Groupe de la Banque mondiale. Makhtar Diop dont la nomination prendra effet au 1er mars 2021 aura, entre autres missions, la promotion de l’expansion économique et l’amélioration des conditions de vie des populations en favorisant l’essor du secteur privé dans les pays en développement.

« Makhtar Diop a à son actif une expérience approfondie dans les domaines du développement et de la finance et une carrière marquée par un leadership énergique et le sens du service vis-à-vis des pays en développement, tant dans le secteur public que dans le privé », indique M. Malpass, cité par un communiqué de presse.

Il apportera à l’IFC des compétences qui aideront le Groupe de la Banque mondiale à poursuivre avec célérité son action dans la lutte contre la crise mondiale et à continuer d’œuvrer en faveur d’une relance verte, résiliente et inclusive.

« Nous avons besoin d’un environnement porteur et d’entreprises florissantes afin d’attirer des investissements, créer des emplois et favoriser le déploiement d’une électricité bas carbone et de transports propres, de l’eau potable, des infrastructures et des services numériques, et pour contribuer plus largement à l’ensemble des progrès de développement essentiels à notre mission de réduction de la pauvreté et de prospérité partagée », poursuit David Malpass.

M. Diop aura pour tâches principales d’approfondir et stimuler la stratégie « 3.0 » de l’IFC, dont l’objectif est de favoriser la création de nouveaux marchés et mobiliser des capitaux privés à grande échelle, et de mettre en œuvre les engagements pris au titre du programme d’augmentation du capital de l’institution. (…)

La stratégie 3.0 de l’IFC consiste notamment à agir davantage en amont, c’est-à-dire en intervenant à un stade plus précoce du processus de développement des projets afin de créer les conditions qui permettent de mobiliser des solutions auprès du secteur privé et de défricher de nouvelles possibilités d’investissement. Elle prévoit également d’étendre l’impact d’IFC dans les pays les plus pauvres et les plus fragiles, avec l’objectif de tripler ses investissements annuels pour son propre compte dans ces pays.

Ancien ministre de l’Économie et des Finances du Sénégal, Makhtar Diop est actuellement vice-président de la Banque mondiale pour les Infrastructures et dirige à ce titre les actions menées par l’institution pour mettre en place des infrastructures efficaces dans les économies émergentes et en développement, au service d’une croissance sans exclus et durable.

Dans le cadre de ces fonctions, il supervise les activités stratégiques de la Banque mondiale dans les secteurs de l’énergie, du transport et du développement numérique, ainsi que ses initiatives visant à accroître l’offre de services d’infrastructures de qualité au moyen de partenariats public-privé.

Il avait occupé auparavant pendant six ans le poste de vice-président de la Banque mondiale pour la Région Afrique, qui a mené sous sa direction une expansion majeure de ses activités, avec des engagements d’un montant record de 70 milliards de dollars.

Vaccins anti-Covid-19 et affaire Sonko à la Une au Sénégal

La réception, hier soir, par le président Macky Sall, des premières doses de vaccin anti-Covid-19, et l’affaire de l’opposant Ousmane Sonko, accusé de viol par une employée d’un salon de massage, meublent la Une des quotidiens sénégalais parvenus jeudi à APA.Après la réception des 200.000 premiers vaccins contre le coronavirus, Le Soleil rapporte que « Macky Sall annonce 6.798.000 doses ».

Ces prochaines livraisons attendues d’ici quelques semaines, précise le journal, sont destinées à la campagne de masse.

« Réception des premiers lots de vaccins-Macky Sall prêt à acquérir 6 millions de doses », renchérit Le Quotidien.

Soulignant que cette commande a été faite auprès de la firme chinoise Sinopharm, Walf Quotidien constate que « la Chine mène le bal en Afrique avec sa diplomation du vaccin ».

Dans Vox Populi, le chef de l’Etat a lancé aux Sénégalais : « Aucune raison de s’inquiéter, de douter ou de spéculer sur les vaccins. Nous avons déjà entamé le processus d’acquisition de 6.798.000 doses. Ce que nous faisons depuis le début de la pandémie, c’est écouter, suivre et soutenir ce que dit la science à travers nos experts ».

Pendant ce temps, L’As note que « le coronavirus reprend l’ascenseur » au Sénégal avec neuf décès et 295 nouvelles contaminations enregistrées, hier mercredi.

Ce journal poursuit l’affaire Ousmane Sonko et titre : « Incitation à la violence-La DIC (division des investigations criminelles) cueille l’enseignant Alioune Badara Dia. L’épouse de Birame Soulèye Diop, une victime collatérale. Les accusateurs de Me Dior Diagne activement recherchés ».

De son côté, Vox Populi renseigne que l’administrateur de Pastef, Birame Soulèye Diop est recherché par la police.

« Affaire Sonko-Les détails des auditions à la gendarmerie », titre L’Observateur, affichant « les déclarations jamais entendues sur l’affaire Sonko-Adji Sarr ».

Ces « heurts de validation » de la commission ad hoc chargée de lever l’immunité parlementaire du député Ousmane Sonko font la Une du Quotidien, qui informe que l’opposition a boycotté la séance d’hier.

Dans ce journal, le député Cheikh Bamba Dièye révèle : « X est venu secrètement pour se transformer en Sonko ».

Ce qui pousse Walf Quotidien à titrer : « Levée de l’immunité parlementaire-Les juges de Sonko s’installent dans la cacophonie ».