Législatives ivoiriennes: les cartes d’électeurs distribuées du 20 au 27 février

La période de distribution des cartes d’électeurs dans le cadre du scrutin législatif ivoirien du 06 mars prochain est fixée du 20 au 27 février 2021, a annoncé la Commission électorale indépendante ( CEI, organe électoral) dans un communiqué transmis mercredi à APA.

 « La CEI informe l’ensemble des électeurs ( les anciens et les nouveaux électeurs de 2020) qu’elle procédera en prélude à la tenue du scrutin législatif du 06 mars 2021 à la distribution des cartes d’électeurs dans la période du samedi 20 au samedi 27 février 2021 », rapporte le communiqué.

Selon l’institution électorale ivoirienne, cette distribution se fera au siège des commissions électorales locales ( CEL) dont la liste est consultable sur www.cei.ci  et sur l’ensemble du territoire national.

 La pièce exigée pour le retrait de la carte d’électeur est la carte nationale d’identité ou l’attestation d’identité ou le certificat de nationalité ou le récépissé d’enrôlement délivré par l’Office national de l’état-civil et de l’identification ( ONECI). Ce sont au total 255 sièges qui sont à pourvoir à l’Assemblée nationale ivoirienne.

Côte d’Ivoire : Yacouba Dembélé nommé DG de la HACA

Yacouba Dembélé a été nommé directeur général de la Haute autorité de la communication audiovisuelle (HACA), a appris APA, mercredi, de bonne source dans la capitale économique ivoirienne, Abidjan.

Selon cette source, ce poste désormais occupé par l’ex-président du Conseil de gestion du Fonds de soutien et développement de la presse (FSDP), M. Dembélé, était vacant depuis la nomination  Me René Bourgoin le 29 janvier 2020 en qualité de Président de la HACA.

Autorité administrative indépendante, la HACA est chargée de la régulation de la communication audiovisuelle en Côte d’Ivoire. Elle a entre autres pour missions d’assurer le respect des principes du libre exercice de la communication audiovisuelle, de garantir et d’assurer la liberté et la protection de la communication audiovisuelle dans le respect de la loi.

La HACA a également pour missions de veiller au respect de l’éthique et de la déontologie en matière d’information et de garantir l’accès, le traitement équitable des institutions de la République, des partis politiques, des associations et des citoyens aux organes officiels d’information et de communication.

Métro d’Abidjan: reprise des consultations avec les personnes impactées

Les séances de consultations publiques concernant le projet de la ligne 1 du Metro d’Abidjan ont repris avec les personnes impactées de la commune d’Anyama (Nord Abidjan), selon une note officielle transmise.

La Cellule d’exécution du Plan d’Action de Réinstallation (CE-PAR), a dans le cadre de la reprise de ses activités, sous l’autorité du Comité de Suivi (CS-PAR), rencontré lundi les personnes affectées par le projet de la ligne 1 du métro d’Abidjan, rapporte cette note reçue, mercredi à APA. 

La consultation a notamment pour objectif de vulgariser les étapes du processus d’indemnisation et faire connaître aux personnes affectées par le projet leurs droits dans la mise en œuvre du Plan d’Action de Réinstallation. 

Cette séance visait en outre à favoriser les discussions entre les populations et les gestionnaires de la CE-PAR et à créer un climat de confiance et de coopération.

M. Michel Dogoua, le chef de la CE-PAR, qui conduisait la délégation a rassuré les  parties composées des autorités municipales, de populations impactées et autres personnes venues s’informer sur l’avancement et l’effectivité du projet.  

« Le métro est une réalité. Nous avons marqué un arrêt, parce qu’il y avait des études d’actualisation du PAR initial et des études du PAR complémentaires à faire. Les études sont finies et le gouvernement nous a donné l’autorisation de reprendre l’activité », a déclaré M. Dogoua. 

Il a ajouté que toutes les personnes impactées seront prises en compte sans exception. Pour la commune d’Anyama, l’effectif des PAPs est de 711, selon les résultats du PAR actualisé (2017-2018) et le PAR complémentaire (2019). 

Ces PAPs sont réparties en plusieurs catégories: chef de ménage résident propriétaire de bâtis, chef de ménage résident locataire, chef de ménage résident héberger-gratuit.

Ils visent également les gérants d’activités économiques, gérants d’infrastructures et équipements, propriétaires de bâtis non-résident, propriétaires d’entreprise industrielle, propriétaires de culture, employés, propriétaires foncier.    

Au cours des échanges, la CE-PAR a évoqué la liste officielle des personnes affectées, les barèmes d’indemnisation, les étapes du processus d’indemnisation, le calendrier de mise en œuvre du PAR et le mécanisme de gestion des plaintes. 

Après ces consultations publiques, dira-t-il, suivront les consultations individuelles et la signature des actes de compensations avec les PAPs à partir de mars 2021 avec les documents justificatifs. 

Les valeurs d’indemnisations sont issues des études du PAR actualisé et PAR complémentaire réalisées par le Cabinet international d’ingénierie et de conseils (CIIC), a-t-il noté, soulignant qu’après le paiement des indemnisations suivra l’étape de libération des emprises. 

La rencontre d’Anyama est la première étape d’une tournée de séances de consultations publiques qui se tiendront du 15 au 24 février 2021 dans les sept communes traversées par la Ligne 1 du Métro d’Abidjan, à savoir Anyama, Abobo, Adjamé, Plateau, Treichville, Marcory et Port-Bouët. 

Ce sont plus de 8000 personnes qui sont concernées par ces séances. La ligne 1 du métro d’Abidjan est longue de 37,4 km du Nord au Sud et comprend deux voies, 18 stations, 21 ponts rails et routes,1 pont viaduc sur la lagune Ebrié. Le trafic attendu à terme est de 540 000 passagers par jour.

Covid-19: la BM accorde un prêt de 163,5 milliards Fcfa à la Côte d’Ivoire

La Banque mondiale a approuvé mercredi un accord de prêt d’un montant de 300 millions de dollars (163,5 milliards Fcfa) de l’Association internationale de développement (IDA) en faveur de la Côte d’Ivoire pour soutenir la riposte à la Covid-19 et la relance du secteur privé, selon un communiqué de l’institution.

Cet appui budgétaire vise à « soutenir des réformes » et promouvoir une reprise économique durable, en plus de renforcer les mesures déjà en place pour accompagner les ménages, les entreprises impactés par la pandémie, et à renforcer la transparence dans la gestion des finances publiques et des fonds d’urgence Covid-19.

« La pandémie de Covid-19 continue d’affecter des vies et l’économie du pays. Cette opération vient renforcer le soutien de la Banque mondiale aux mesures de riposte entreprises par le gouvernement pour sauver des vies, venir en aide aux plus défavorisés et soutenir les entreprises à faire face aux impacts de la crise », a déclaré Coralie Gevers, directrice des opérations de la Banque mondiale pour la Côte d’Ivoire, le Bénin, la Guinée et le Togo.

« Cette opération soutient également les réformes adoptées par le gouvernement pour stimuler l’investissement et ainsi contribuer à une reprise des activités économiques et à une croissance inclusive et durable », a fait savoir la directrice des opérations de la Banque mondiale pour la Côte d’Ivoire.

Ce fonds devrait notamment permettre de faire des reformes structurelles sur l’accès au foncier avec la numérisation du système foncier et l’accélération de la procédure de délivrance des Arrêtés de Concession Définitive (ACD) ; des garanties de crédits aux PME à travers la création d’un Fonds de garantie de crédits aux petites et moyennes entreprises, avec l’appui de la Société financière internationale (IFC) ; la gestion transparente de la dette.

En vue d’aider les pays à faible revenu et intermédiaire à faire face aux conséquences sanitaires, sociales et économiques de la pandémie de Covid-19, la Banque a approuvé une enveloppe de 12 milliards de dollars  pour aider les pays à assurer l’achat et la distribution de vaccins, de tests et de traitements anti-Covid et à renforcer leurs systèmes de vaccination.

Ces financements s’inscrivent dans le cadre plus large de la réponse déployée par le Groupe de la Banque mondiale face à la pandémie, qui aide actuellement plus de 100 pays à renforcer leurs systèmes de santé, protéger les ménages les plus pauvres et installer les conditions propices à la préservation des moyens de subsistance et de l’emploi pour les populations les plus durement touchées.

Fondée en 1960, l’Association internationale de développement (IDA) est l’institution de la Banque mondiale qui aide les pays les plus pauvres de la planète. Elle accorde des dons et des prêts à faible taux d’intérêt ou sans intérêts en faveur de projets et de programmes de nature à stimuler la croissance économique, à réduire la pauvreté et à améliorer la vie des plus démunis.

L’IDA figure parmi les principaux bailleurs de fonds des 76 pays les plus pauvres de la planète, dont 39 se trouvent en Afrique.

Sommet de N’Djamena : la Force conjointe au centre de toutes les attentions

Le G5 Sahel a lancé un appel international pour doter sa Force conjointe de moyens suffisants à travers un « financement pérenne » afin de gagner la bataille contre les groupes jihadistes.« L’argent est le nerf de la guerre ». Un truisme qui ne se dément presque jamais. Réunis les 15 et 16 février à N’Djamena, au Tchad, pour la 7e Session ordinaire de la Conférence des chefs d’État, les cinq pays membres du G5 Sahel ont sollicité « un soutien conséquent » de la communauté internationale.

Le Burkina, le Mali, la Mauritanie, le Niger et le Tchad ont, en effet, exhorté le Conseil de Sécurité des Nations unies à placer la Force conjointe sous le Chapitre VII de la Charte de l’Organisation des nations unies (Onu). En outre, les Sahéliens ont exprimé « le souhait de la création d’un Bureau des Nations unies (qui lui soit) spécialement dédié ».

Le G5 Sahel, dans le communiqué final de cette rencontre, s’est félicité de l’approbation, par l’Union africaine (UA), de la requête relative à l’appui de la capacité opérationnelle de la Force conjointe pour un montant de 20 millions d’euros via la Facilité africaine de paix (APF).

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D’ailleurs, un Fonds fiduciaire de la Force conjointe a été mis en place pour renflouer les caisses. Sa gestion est assurée par un Comité de soutien sous la responsabilité du Secrétaire exécutif du G5 Sahel. Le Rwanda, la Turquie, les Emirats Arabes Unis, la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) et l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa) ont contribué à l’alimentation de ce fonds.

Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, Roch Marc Christian Kaboré, Bah N’Daw, Mahamadou Issoufou et Idriss Déby Itno, respectivement présidents de la Mauritanie, du Burkina, du Mali, du Niger et du Tchad, ont salué « les efforts des partenaires en faveur du G5 Sahel », avant de souligner « le rôle essentiel joué par la force Barkhane ».

Au contact des troupes françaises, 5100 soldats déployés au Sahel, la maturation de la Force conjointe est « progressive » d’après ces chefs de l’Etat. Ces derniers ont également bien accueilli « les succès opérationnels (récemment) enregistrés ».

Pour davantage de résultats sur le terrain, le G5 Sahel a appelé à « une meilleure coordination entre la Force conjointe et la Force Multinationale Mixte (FMM) de stabilisation du Bassin du Lac Tchad ». Le diagnostic de N’Djamena a montré que les groupes jihadistes « constituent toujours une menace importante pour les populations sahéliennes ».

Ainsi, les présidents des pays concernés ont fait part de leurs « préoccupations relatives à la persistance de zones d’insécurité et à la diffusion des menaces, notamment vers le Sud du Sahel ». Dans le dessein de barrer la route aux mouvements jihadistes, le renforcement des capacités des acteurs avec des structures de formation a été identifié comme étant un point essentiel.

Avec un dispositif de défense et de sécurité comme suit : le Collège de défense du G5 Sahel à Nouakchott (Mauritanie), le Collège sahélien de sécurité à Bamako (Mali) et l’Académie régionale de police à Koundoul (Tchad), la collecte des informations et le partage de renseignements à travers la Plateforme de coopération en matière de sécurité et le Centre de fusion des renseignements à Niamey (Niger), l’analyse stratégique et l’alerte précoce avec le Centre sahélien d’analyse des menaces et d’alerte précoce à Ouagadougou (Burkina).

Sur initiative de la Mauritanie, la création d’un prix dénommé « Prix du Sahel pour la promotion de la culture de la Paix » a été décidée dans la capitale tchadienne. Cette récompense sera décernée « aux individus, institutions ou organismes publics, privés ou de la société civile ayant le mieux œuvré pour la prévention et la résolution des conflits et pour la culture de la paix et de la tolérance entre les communautés ».

Dans l’espace sahélien, la paupérisation d’une importante frange des populations facilite aux jihadistes le recrutement de combattants. À cet égard, les chefs d’État ont particulièrement apprécié « la conclusion ou la finalisation au cours de l’année 2020, avec le Secrétariat exécutif du G5 Sahel, de projets visant la lutte contre la Covid-19, les conflits, les changements climatiques, l’autonomisation des femmes et des jeunes, la résilience des entreprises des jeunes ».

Poursuivant, ils se sont réjouis de la réalisation, sur fonds propres, de l’étude de faisabilité du projet de construction du chemin de fer du G5 Sahel (Le transsahélien). Dans cette dynamique, le Conseil des ministres et le Secrétariat exécutif G5 Sahel ont été invités « à prendre les dispositions pour donner suite au projet à travers notamment la recherche de partenariats stratégiques ».

Au niveau international, l’Alliance Sahel qui regroupe 24 partenaires compte débourser 50 millions d’euros en 2021 pour financer des projets de développement avec le soutien du ministère allemand de la Coopération économique et du Développement.

Une réforme du Secrétariat exécutif du G5 Sahel est à l’étude pour plus d’efficacité dans le travail. Les présidents sahéliens « ont pris note de l’évolution du processus » et « réaffirmé leur volonté de consolider cet important cadre de coopération et de coordination ».

Sur la situation au Mali, la Conférence des chefs d’État a salué la tenue, le 11 février dernier à Kidal, de la cinquième réunion de haut niveau du Comité de suivi de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali, issu du processus d’Alger. Elle a réaffirmé son « attachement à l’unité et à l’intégrité du Mali », non sans se satisfaire de « la mise en place de l’ensemble des organes de la transition » censée durer dix-huit mois.

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Outre les pays membres du G5 Sahel, Nana Akufo-Addo (Ghana), Macky Sall (Sénégal), le Général de Corps d’Armées, Brahim Gabir Ibrahim, membre du Conseil souverain de la transition au Soudan et Saad Dine El Otmani, chef du gouvernement marocain, ont participé au Sommet de N’Djamena.

C’est maintenant le président tchadien, Idriss Déby Itno, qui assure la présidence en exercice du G5 Sahel. Et le prochain sommet ordinaire est prévu en février 2022 à Bamako, au Mali.

Des étudiants ivoiriens préparés au monde de l’entreprise

Des étudiants de l’université Félix Houphouët-Boigny (UFHB, publique) d’Abidjan ont visité vendredi dernier l’entreprise ENGIE West Africa en vue de les rapprocher du monde de l’entreprise dans le cadre d’un programme visant l’adéquation formation-emploi.

La visite a été organisée par la Chambre de commerce européenne en Côte d’Ivoire (Eurocham), en partenariat avec la Délégation de l’Union européenne en Côte d’Ivoire, au sein de l’entreprise ENGIE West African, un leader sur le marché décentralisé de l’énergie.  

Onze étudiants de niveau Master des filières mathématiques et physiques de l’université Félix Houphouët-Boigny, la plus grande du pays, ont été invités à visiter les locaux d’Engie West Africa et à échanger avec ses cadres et dirigeants.

Cette activité qui s’inscrit notamment dans le cadre du troisième volet du projet S’Investir Ensemble, financé par l’Union européenne, vise à rapprocher les jeunes de l’emploi et les entreprises du milieu universitaire afin d’améliorer l’adéquation formation-emploi en Côte d’Ivoire.

Un constat ressort que l’une des causes du taux élevé de chômage chez les jeunes en Côte d’Ivoire est la « discordance trop importante entre la formation de la future main-d’œuvre et les attentes des entreprises sur le marché du travail ».  

Les visites d’immersion en entreprise organisées dans le cadre du projet « S’Investir ensemble » ont pour objectif de permettre aux étudiants d’améliorer leurs connaissances du monde de l’entreprise et de les préparer au premier emploi.

A Engie West Africa, s’est tenue une conférence sur la thématique : « Préparer son insertion professionnelle. » animée par M. Ouffoué Yawyha, le directeur des ressources humaines de cette entreprise.   

Le conférencier a exhorté les étudiants à préparer un bilan personnel et professionnel, explorer le marché de l’emploi, se documenter, élaborer son projet professionnel, et rédiger ses candidatures. Il a noté qu’« il ne faut jamais venir à un entretien sans être préparé, sans être renseigné sur l’entreprise ».

Les étudiants sont passés à différents postes de l’entreprise pour découvrir et s’informer sur les activités exercées par chaque fonction de l’entreprise. Ce qui devrait leur permettre de s’imprégner des réalités sur l’emploi en entreprise.   

Une convention de partenariat a été signée entre la Chambre de commerce européenne et l’UFHB le 17 décembre 2013 pour favoriser la création et le déploiement de parcours de formation adaptés aux besoins en compétences des entreprises.    

Côte d’Ivoire: 272,57 millions Fcfa des USA visant à créer des emplois pour 750 jeunes femmes

L’Agence des Etats-Unis pour le développement international (USAID) vient de dégager un financement de 272,57 millions Fcfa en vue de stimuler les opportunités d’emploi dans le secteur de l’énergie au profit de 750 jeunes femmes en Côte d’Ivoire.

Selon une note de l’ambassade des Etats-Unis en Côte d’Ivoire, transmise mercredi à APA, l’USAID s’est associée à la Mastercard Foundation et à Schneider Electric pour lancer un partenariat public-privé de 1,4 million de dollars, dont 500.000 dollars (272,57 millions Fcfa) provenant de l’USAID.

L’ONG International Rescue Committee (IRC) a été choisie pour mettre en œuvre le Projet de Renforcement des Opportunités pour les Jeunes (PRO-Jeunes) visant la formation professionnelle des femmes dans l’énergie.

Cette activité représente « une expansion significative des programmes existants de l’IRC pour la création d’emplois pour les jeunes ». Elle est financée dans le cadre de l’initiative du gouvernement américain pour le développement et la prospérité des femmes dans le monde (W-GDP).

Le secteur énergétique en Côte d’Ivoire est en pleine croissance et offre aux jeunes femmes, un groupe démographique disproportionnellement sous-employé, la possibilité de générer des revenus tout en contribuant à l’objectif national du pays d’un accès universel à l’énergie d’ici 2025, mentionne la note.  

La formation professionnelle Pro-Jeunes pour les femmes dans l’énergie vise, entre autres, à améliorer l’accès des femmes aux opportunités de formation technique et autres requises pour être admissibles à un emploi en tant que personnel de vente du secteur de l’énergie et techniciens du «dernier kilomètre». 

Le projet devrait également permettre d’aider les participants à surmonter les préjugés qui peuvent empêcher l’entrée des femmes dans  le secteur de l’énergie ivoirien dominé par les hommes, poursuit la note.

«Accroître les opportunités d’emplois pour les femmes est une victoire pour les femmes et une victoire pour l’économie ivoirienne», a déclaré l’ambassadeur des États-Unis en Côte d’Ivoire Richard Bell.

Pour le diplomate américain, «un grand nombre de données internationales confirme que l’efficacité organisationnelle – de la petite entreprise au niveau gouvernemental national – augmente lorsque les femmes sont représentées de manière significative.»

La représentante de l’USAID en Côte d’Ivoire, Dr. Nancy Lowenthal, a pour sa part fait savoir qu’«une femme économiquement autonome peut mieux investir dans elle-même, sa famille et sa communauté, ce qui s’est avéré conduire à un certain nombre de résultats de développement positifs».

«Le gouvernement américain croit aux femmes et aux jeunes de Côte d’Ivoire et est fier d’investir en eux», a dit la représentante de l’USAID en Côte d’Ivoire, Dr. Nancy Lowenthal qui pilote cette initiative dont le but est le développement et la prospérité des femmes.

Les États-Unis ont fait de l’égalité des sexes et de l’autonomisation des femmes une priorité en Côte d’Ivoire et dans le monde. Lancée en février 2019, l’initiative W-GDP est le tout premier effort gouvernemental visant à promouvoir l’autonomisation économique des femmes dans le monde.

À l’échelle mondiale, W-GDP cherche à atteindre 50 millions de femmes dans les pays en développement d’ici 2025 en se concentrant sur trois piliers : les femmes prospérant sur le marché du travail, les femmes réussissant en tant qu’entrepreneurs et les femmes actives dans l’économie.

La formation professionnelle Pro-Jeunes pour les femmes dans l’énergie représente le deuxième investissement américain en Côte d’Ivoire dans le cadre de l’initiative W-GDP. En 2019, l’USAID a fourni 2 millions de dollars (1,09 milliard Fcfa) de financement pour des activités distinctes de W-GDP.

Réflexions à Abidjan contre le piratage des contenus audiovisuels par internet

A l’initiative de la Haute autorité de la Communication audiovisuelle (HACA), une table ronde s’est tenue, mercredi à Abidjan, pour trouver des solutions à l’exploitation illégale des contenus audiovisuels en Côte d’Ivoire, a constaté APA sur place.

Cette rencontre qui a réuni des organes de régulation, des opérateurs audiovisuels et des fournisseurs d’accès à internet (FAI) avait entre autres, pour objectif de sensibiliser les acteurs de cet écosystème et d’adopter des mesures consensuelles pour lutter contre le piratage des services audiovisuels et la distribution non-autorisés.

 Selon Me René Bourgouin, le président de la HACA, qui a ouvert ces assises par un exposé inaugural, il a soutenu qu’aborder la question de l’exploitation illégale des contenus audiovisuels par Internet protocole télévision (IPTV), revient à apporter des réponses précises à plusieurs préoccupations.

Il s’agit notamment de savoir comment identifier des sites diffusant illégalement des contenus audiovisuels par IPTV, quelle doit être la contribution de l’autorité de régulation des télécommunications dans la lutte contre l’exploitation illégale des contenus audiovisuels par IPTV et  recueillir les propositions et solutions des opérateurs du secteur de la communication audiovisuelle dans la lutte contre le piratage des contenus audiovisuels.

Poursuivant Me Bourgouin a souligné que toute exploitation illégale d’un contenu audiovisuel quel que soit le moyen de diffusion, porte atteinte au droit des créateurs, de la propriété intellectuelle et en général à l’économie nationale.

Par conséquent, le président de la HACA a appelé les opérateurs du secteur de la communication audiovisuelle à la synergie d’actions et à une co-régulation pour lutter contre le piratage par internet.

Plusieurs communications dont celle intitulée, «exploitation illégale des services audiovisuels sur internet/description et ébauche de solutions » prononcée par Me Édouard Bloch, ont meublé cette table ronde. 

« Le piratage est universel et aujourd’hui il est plus facile d’accéder à une offre pirate qu’à une offre légale», a indiqué Me Bloch qui est avocat au barreau de Paris. Les pirates, a-t-il regretté,  « ne paient pas d’impôts et l’Etat ne tire aucun bénéficie de cette activité ».

 Ainsi, pour venir à bout du piratage des contenus audiovisuels par internet, le conférencier a fait plusieurs propositions dont la coopération entre les fournisseurs d’accès internet ainsi que l’identification et l’interruption des flux pirates.

 La HACA est une autorité administrative indépendante chargée de la régulation de la communication audiovisuelle en Côte d’Ivoire. Elle a entre autres pour missions d’assurer le respect des principes du libre exercice de la communication audiovisuelle, de garantir et d’assurer la liberté et la protection de la communication audiovisuelle dans le respect de la loi.

La HACA a également pour missions de veiller au respect de l’éthique et de la déontologie en matière d’information et de garantir l’accès, le traitement équitable des institutions de la République, des partis politiques, des associations et des citoyens aux organes officiels d’information et de communication.

Gestion du coronavirus: l’action des «think tanks» magnifiée

Le ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération du Sénégal, Amadou Hott magnifie la contribution des « Thinks tanks » dans la gestion de la pandémie du coronavirus.« C’est pour moi l’occasion de remercier les « Think Tanks » (laboratoires d’idées) au Sénégal pour leur remarquable contribution qui a permis un meilleur ciblage de l’action publique. C’est pour dire qu’à côté du travail gouvernemental, l’expertise des chercheurs a été mobilisée dans le cadre de consultations. Leurs conseils et recommandations ont véritablement aidé à la prise de décisions. Cela prouve si besoin est, que l’Afrique n’est pas en reste dans la réflexion mondiale sur la pandémie et ses effets », a dit notamment M. Hott.

Il ouvrait la journée, mardi, internationale des « Think tanks », organisée en ligne par le Réseau sénégalais des « Think Tanks » (SEN-RTT). Le thème de cette année portait sur « La contribution des Think Tanks sénégalais dans la gestion de la pandémie de COVID 19 ».

Dans son discours dont APA a obtenu copie, le ministre Amadou Hott a souligné que la participation des chercheurs dans la gestion de la Covid-19 « n’est pas surprenant, au regard de l’engagement patriotique des différentes composantes qui leur permet de jouer un rôle de premier plan dans la production de connaissances et d’évidences scientifiques ».

« Face aux incertitudes sur la fin de la pandémie, le Gouvernement a pris la décision d’assurer une relance durable de l’économie en procédant à l’ajustement du deuxième Plan d’actions prioritaires du Plan Sénégal Emergent (PSE). Ce processus qui a été mené de manière inclusive en prenant en compte les contributions d’universitaires, de chercheurs et autres a été sanctionné par la mise en place du Plan d’Actions Prioritaires ajusté et accéléré (PAP2A) », a-t-il indiqué.

Selon Dr Cheikh Oumar Bâ, Directeur exécutif de l’Initiative prospective agricole et rurale (Ipar), avec la pandémie du coronavirus, les décideurs politiques n’ont jamais été autant à l’écoute de la recherche, notamment scientifique.

« Ce qui constitue une chance mais aussi un énorme défi. (…) C’est conscient de nos responsabilités, au-delà de la commande, que nous avons décidé de consacrer notre journée à l’évaluation de notre contribution et à recueillir les attentes du gouvernement, de la société civile et du secteur privé », a dit Dr Bâ.

Il a ajouté qu’avec la pandémie, le monde découvre et attend avec impatience l’avis des scientifiques pour décider de la marche à suivre.

Covid-19 : le Sénégal réceptionne 200.000 doses du vaccin chinois

Les deux cents mille doses en provenance de la Chine seront réceptionnées cet après-midi par le président Macky Sall.Le Sénégal franchit un nouveau cap dans sa lutte contre la pandémie du coronavirus. Le pays va en effet recevoir ses premières doses de vaccins anti-covid-19 achetées pour 2,2 milliards de FCFA à l’entreprise pharmaceutique Sinopharm.

Le pays a déjà reçu, il y a deux semaines, 117 réfrigérateurs, 7 chambres froides et 8 congélateurs pour la conservation des vaccins contre la Covid-19.  Ces équipements sont déployés sur toute l’étendue du territoire. Ces appareils, réceptionnés sont homologués par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et permettent de conserver les vaccins entre 2° et 8° degrés.

A en croire le journal Le Soleil qui donne l’information, de fermes décisions ont été données, en conseil des ministres, pour le démarrage effectif de la vaccination avant la fin du mois de février. Les personnes âgées, les sujets ayant une comorbidité et le personnel soignant seront les cibles principales de cette première campagne de vaccination.

Depuis mars 2020, le Sénégal a comptabilisé 31.771 cas dont 26.095 guéris, 769 décédés et 4.906 patients sous traitement dans les structures dédiées ou à domicile.

Nigeria : une centaine d’élèves et leurs professeurs enlevés

Des hommes armés ont envahi mardi soir un pensionnat situé dans l’Etat du Niger, dans le centre-ouest du Nigeria, où ils ont enlevé « des centaines d’élèves et plusieurs professeurs. »Une scène de terreur, pour le millier d’élèves nigérians de ce lycée. « Des bandits sont entrés dans le collège gouvernemental de Kagara la nuit dernière et ont enlevé des centaines d’élèves et leurs professeurs », a déclaré un responsable local de la zone à l’AFP.

Un rapt massif qui pose encore la lancinante question de la sécurité dans les écoles au Nigeria. Il intervient deux mois après l’enlèvement de 344 adolescents dans un pensionnat de l’Etat voisin de Katsina par des groupes criminels. Pour l’instant, il est difficile de connaitre le nombre exact de personnes enlevées dans cet établissement d’enseignement secondaire qui compte environ 1.000 élèves.

« Un des membres du personnel et certains élèves ont réussi à s’échapper. Le personnel a confirmé qu’un étudiant avait été abattu » lors de l’attaque, a ajouté cet officiel.

Des militaires avec un soutien aérien étaient à la recherche des ravisseurs et des otages, en vue d’une éventuelle opération de sauvetage, a précisé cette source.

Depuis près de dix ans, le nord-ouest et le centre du Nigeria sont en proie aux violences de groupes criminels qualifiés localement de « bandits », qui multiplient les enlèvements contre rançon et les vols de bétail.

Les habitants ont mis sur pied des groupes d’autodéfense pour se protéger sans parvenir à mettre un terme aux violences, qui ont causé la mort de quelque 8 000 personnes depuis 2011.

Sénégal : Gianni Infantino attendu cet après-midi

Le président de la Fédération internationale de football association (Fifa) effectue une visite express au cours de laquelle il sera reçu par le chef de l’Etat, Macky Sall.Ce voyage en terre sénégalaise du patron de l’instance faîtière du foot planétaire entre dans le cadre d’ « une tournée africaine » qui a déjà mené Gianni Infantino en Mauritanie où se déroule la Coupe d’Afrique des nations des moins de 20 ans.

Dans un communiqué daté du 16 février, la Fédération Sénégalaise de Football (FSF) informe que son hôte et sa délégation doivent notamment « rencontrer les membres de la communauté du football sénégalais ». Le départ du président de la Fifa est prévu dans la soirée du mercredi 17 février.

L’arrestation de pro-Sonko à la Une de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus, ce mercredi à APA, accordent toujours un traitement de faveur à l’affaire Ousmane Sonko, accusé de viol par une employée d’un salon de massage.« Nouvelles arrestations de pro-Sonko en vue-Opérations de ramassage », titre Le Quotidien, in formant que face à cette situation, Pastef et Frapp dénoncent « une chasse à l’homme ».

Nos confrères révèlent que les arrestations des pro-Sonko se multiplient et ce n’est pas fini puisque la police s’est lancée aux trousses des auteurs de messages audio appelant à la violence et proférant des menaces de mort contre des proches du pouvoir et des journalistes.

De son côté, Vox Populi parle d’« arrestations en série » et explique « pourquoi la DIC (Division des investigations criminelles) traque les Sonkolés ».

Ce journal souligne que « deux enquêtes pour des faits d’atteinte à la sûreté de l’Etat conduisent à l’identification et à l’arrestation de pastefiens dans plusieurs localités du pays ».

« Largement partagés, des messages à caractère subversif et incitant à des attaques contre les forces de l’ordre entrainent une vague d’interpellations », poursuit Vox Populi.

Traitant de cette actualité, Libération insiste sur l’arrestation de Patricia Mariame Ngandoul et plonge dans « les dessous de l’enquête », révélant ainsi que responsable commerciale à « Sen Set Group », cette épouse de Birame Soulèye Diop (de Pastef) clame son innocence et récuse toute appartenance à un parti politique.

Quoi qu’il en soit, Libération indique que le Parquet déterre le fameux Article 80 et corse l’accusation.

Toutes choses qui poussent EnQuête à se mettre « sur les traces des enquêteurs » avec la section de recherches de la gendarmerie nationale qui est au cœur de l’affaire Sonko.

A propos de la levée de l’immunité parlementaire du leader de Pastef, L’Observateur affiche « les termes de la lettre du juge du 8e cabinet au président (de l’Assemblée nationale) Moustapha Niasse » et précise que Sonko est nommément cité dans la saisine, contrairement à tout ce qui a été dit jusque-là.

Avec cette affaire Sonko ou affaire « Sweet Beauté (nom du salon de massage) », Walf Quotidien fait état de « vent de désobéissance dans la magistrature » car « aucun juge sérieux ne doit accepter de placer Ousmane Sonko sans mandat de dépôt ».

Pendant ce temps, le quotidien national Le Soleil traite de la lutte contre le terrorisme et informe que « le Sénégal soutient le G5 Sahel pour 1 milliard de F CFA ».

« Réduction des effectifs de Barkhane-Macron rétropédale », note Walf Quotidien.

Ebola : six pays placés en « alerte urgente »

Après l’apparition de foyers du virus Ebola en République démocratique du Congo (RDC) et en Guinée, six pays sont en « alerte urgente ».L’Organisation mondiale de la santé (OMS) veut éviter, avec cette mesure, le spectre d’une autre crise épidémique.

« Nous avons déjà alerté les six pays voisins, y compris bien sûr la Sierra Leone et le Liberia (pays voisins de la Guinée), et ils agissent très rapidement pour se préparer et être prêts et pour rechercher toute infection potentielle », a déclaré, hier mardi, Margaret Harris, porte-parole de l’OMS, lors d’une conférence de presse virtuelle depuis Genève.

Toutefois, elle n’a pas précisé les autres pays, en plus de Freetown et Monrovia.

La RDC est frontalière de huit pays : l’Angola, le Burundi, l’Ouganda, la République centrafricaine, la République du Congo, le Rwanda, le Soudan du Sud et la Zambie. De son côté, la Guinée a cinq frontières terrestres : la Côte d’Ivoire, la Guinée-Bissau, le Mali, le Sénégal, ainsi que le Libéria et la Sierra Leone, les deux pays les plus proches de la Guinée forestière.

Selon l’OMS, à quelques jours d’intervalle, des cas d’infection au virus Ebola sont réapparus en RDC et en Guinée. La Guinée compte dix cas suspects et trois personnes sont déjà mortes du virus depuis le début de cette nouvelle épidémie.

« Nous savons maintenant qu’il y a 7 cas (3 confirmés, 4 probables) en Guinée et que 3 d’entre eux sont morts », a ajouté la porte-parole de l’OMS, précisant : « Nous avons identifié 115 contacts et la majorité d’entre eux, soit 109, ont été retrouvés. Les contacts sont à Nzérékoré (dans le sud-est du pays) mais aussi à Conakry, la capitale guinéenne ».

L’OMS soutient les autorités guinéennes dans la mise en place de structures de traitement pour la recherche des contacts et pour accélérer la réponse.

Du côté de l’Est de la RDC, l’Agence sanitaire mondiale de l’ONU a déjà identifié 300 contacts.

« Nous avons également une épidémie en cours au Nord-Kivu, il n’y a aucun lien entre les deux. Nous n’avons vu aucune preuve d’un quelconque lien. Mais elles se poursuivent en même temps », a fait savoir Dr Harris.

Si la RDC et la Guinée sont distantes de plusieurs milliers de kilomètres, excluant a priori tout lien entre ces événements concomitants, ce retour d’Ebola, a suscité l’inquiétude surtout en Afrique de l’Ouest.

« Les épidémies en Guinée et en République démocratique du Congo sont totalement indépendantes, mais nous sommes confrontés à des défis similaires dans les deux cas », avait d’ailleurs déclaré lundi dernier, Dr Tedros, Directeur général de l’OMS lors de sa conférence bi-hebdomadaire virtuelle.

Provoquant une fièvre brutale, des maux de tête, des vomissements et diarrhées, le virus Ebola a été identifié pour la première fois en 1976 au Zaïre, l’actuelle RDC. La fin de la onzième épidémie dans ce pays, qui a causé la mort de 55 personnes sur 130 cas recensés dans la province de l’Equateur (nord-ouest), a été déclarée le 18 novembre dernier.

L’épidémie guinéenne partie en décembre 2013 de la Guinée forestière s’était ensuite propagée au Libéria et en Sierra Leone voisins. Elle s’était éteinte en 2016 ayant provoqué plus de 28.000 cas, dont plus de 11.000 morts.

L’Etat ivoirien invité à plafonner les loyers

Le maire de Marcory, une commune située dans le Sud d’Abidjan, Aby Raoul a invité, mardi, l’Etat de Côte d’Ivoire à «plafonner» les loyers des logements, dénonçant une hausse du mètre carré de terrain dans sa commune qui est passé de 150 000 FCFA à 500 000 FCFA.

Selon une note d’information transmise mardi à APA, M. Aby s’exprimait à la tribune du Forum des directeurs de publication de Côte d’Ivoire (FORDPCI) dont il était l’invité.

 « Sur la question de la flambée des prix du logement dans sa commune, Aby Raoul a avoué que le mètre carré d’un terrain dans sa commune est passé de 150 000 à 500 000 FCFA… il revient à l’Etat d’encadrer. La mairie ne peut pas empêcher la loi de l’offre et de la demande de s’exprimer. Je pense que c’est l’Etat qui peut plafonner», a rapporté la note.

Au cours de cette rencontre, M. Aby qui a fait son adresse autour du thème,  « Bilan à mi-parcours à la tête de la mairie de Marcory», a présenté de  «manière détaillée» les 15 objectifs, 65 engagements que son équipe et lui ont traduit en 14 projets.

 Ainsi, à en croire la note, le maire de Marcory a passé en revue plusieurs projets dont celui dénommé  « Le chômage n’est pas une fatalité ».  Selon lui,  ce projet permet chaque année à sa commune d’octroyer 150 millions FCFA de prise en charge aux enfants de Marcory et de leur donner 1000 bons de permis de conduire et 25 millions FCFA pour la réalisation des projets de jeunes. 

 «  Le cœur de notre bataille c’est la lutte contre le chômage», a-t-il soutenu. Par ailleurs, le premier magistrat de Marcory, a évoqué la réhabilitation de certaines écoles de sa commune et un  « plan d’urgence  » pour les quartiers d’Anoumabo et d’Aliodan.

Covid-19: la Côte d’Ivoire enregistre 04 nouveaux décès

La Côte d’Ivoire a enregistré, mardi, quatre nouveaux décès de la Covid-19, annonce le ministère de la Santé et de l’hygiène publique dans son rapport quotidien transmis à APA.

Selon ce rapport, la Côte d’Ivoire a enregistré, mardi, 130 nouveaux cas de Covid-19 sur 2390 échantillons prélevés soit 5,4% de cas positifs, 157 personnes guéries et 04 décès.

 Ainsi, à la date du 16 février 2021, la Côte d’Ivoire compte donc 31 365 cas confirmés dont 29 603 personnes guéries, 179 décès et 1 583 cas actifs.

Rappelant que le virus de la Covid-19 circule encore  «activement » dans le pays, le ministre de la santé et de l’hygiène publique, Dr Eugène Aka Aouélé recommande à toute la population le port de masque dans les lieux publics et les transports en commun.

Depuis quelques semaines, l’on note une résurgence de cas de Covid-19 en Côte d’Ivoire avec quasiment un ou des décès chaque jour.

Boycott électoral: « nous serons surpris des résultats » de l’enquête (Ouattara)

Le chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara a déclaré, mardi , que les gens « seront surpris des résultats » de l’enquête sur le boycott électoral lié à la présidentielle du 31 octobre 2020, impliquant des leaders politiques.

M. Ouattara s’exprimait à Abidjan à l’occasion d’une cérémonie d’investiture des candidats du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp, pouvoir) pour les élections législatives du 6 mars 2021.  

Après les différentes périodes de tension, suite à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020, des libertés conditionnelles ont été accordées à des personnes impliquées dans les violences qui ont émaillé le scrutin.  

Parmi ces personnes, M. Ouattara a cité le président du Front populaire ivoirien (FPI, opposition) Pascal Affi Nguessan et le secrétaire exécutif en chef du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci, opposition), Kakou Guikahué. 

« Je voudrais signaler que ce sont des libertés conditionnelles. Cependant, les enquêtes se poursuivent afin de situer toutes les responsabilités. Et je dois dire que nous serons surpris des résultats de cette enquête quant à l’implication de certaines personnalités que nous pensons vraiment être des personnes de grande sagesse et de grande probité », a dit M. Ouattara.  

Pour le président ivoirien, Alassane Ouattara, il faut « mettre fin à l’impunité et renforcer la démocratie » dans le pays. Car, « la réconciliation ne peut pas se faire sans justice ». 

M. Ouattara qui avait décidé de se retirer, s’est porté candidat à la présidentielle du 31 octobre 2021, après  le décès du candidat du Rhdp (pouvoir), l’ex-Premier ministre de Côte d’Ivoire Amadou Gon Coulibaly. 

« Je voudrais vous dire un grand merci et je pense que vous avez eu raison (en me demandant d’être candidat) », a dit M. Ouattara aux militants, ajoutant « nous ne pouvons pas laisser la Côte d’Ivoire aux mains de manipulateurs et de déstabilisateurs ».

Plusieurs responsables de l’opposition, mis aux arrêts après le boycott de l’élection présidentielle et la mise en place du Conseil national de transition, sensé se substituer aux institutions de la République, ont été libérés et mis sous contrôle judiciaire. 

Le Conseil national de transition sera par la suite dissout. Toutefois, les enquêtes judiciaires se poursuivent, mais la suspension de la procédure judiciaire permet actuellement à certains leaders impliqués dans l’enquête de se présenter à ces élections législatives. 

Législatives: 254 candidats du Rhdp investis en présence de Ouattara

Deux cent cinquante quatre (254) candidats du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp, pouvoir), ont été investis mardi à Abidjan pour les élections législatives du 6 mars 2021, en présence de Alassane Ouattara.

« Nous sommes déjà majoritaires à l’Assemblée nationale, en réalité, cette élection n’a pour objectif que de renforcer notre majorité », a déclaré M. Ouattara, qui a laissé entendre qu’il comptait sur ces candidats pour renforcer la majorité du Rhdp. 

Il a félicité ceux qui ont été retenus pour défendre les couleurs du Rhdp, se disant « un peu déçu » que dans cette sélection il y ait eu seulement 39 femmes titulaires et 35 femmes en suppléance.

« Ca n’a pas été facile et beaucoup ont pensé qu’il y avait eu des manipulations et des interventions; ceci n’est pas vrai, le président du parti n’est intervenu que l’avant dernier jour et seulement 12 candidatures ont été portées à mon arbitrage », a-t-il avoué. 

Cinq partis qui ont présenté des candidats, s’affronteront dans 205 circonscriptions du pays d’où devront être élus 255 députés pour l’Assemblée nationale. Le Rhdp, lui, a investi 204 candidats pour ces joutes électorales.

M. Ouattara a salué l’attitude de certains militants du Rhdp qui se sont portés candidats et qui ont décidé de se retirer pour donner les meilleures chances au parti au pouvoir, invitant ceux qui ne l’ont pas encore fait à le faire, dans l’intérêt du parti. 

« Sachez que c’est votre engagement, votre union, votre solidarité qui seront le meilleur gage de notre succès », a laissé entendre M. Alassane Ouattara, président du Rhdp, ajoutant toutefois « je n’ai pas de doute que nous sortirons victorieux ».

« Vos soldats ici réunis, sommes tous déterminés à vous ramener une victoire éclatante au soir du 6 mars prochain à l’effet d’assurer au Rhdp une majorité confortable à l’Assemblée nationale », a affirmé le directeur exécutif du Rhdp, Adama Bictogo.

Le Rhdp, précisera-t-il, présente des candidats dans « 204 circonscriptions sur 205, soit 99,51%, représentant 254 candidats Rhdp sur 255 sièges à pouvoir ». Pour ces joutes électorales, un identifiant visuel de campagne a été fait pour tous les candidats.

Sur la base d’un mécanisme de désignation, les candidats ont été retenus. Mais, si dans des circonscriptions, un consensus a été obtenu autour de personnalités pour représenter le Rhdp, il y a des localités où le Comité électoral a procédé à un arbitrage. 

Sahel: Macron annonce le maintien des forces françaises

Pour Emmanuel Macron, un retrait prématuré des troupes françaises du Sahel « serait une erreur ».Une éventuelle baisse des troupes françaises au Sahel était récemment sur toutes les lèvres. Ça ne sera pas le cas. Le président français Emmanuel Macron a annoncé, mardi à Ndjamena (Tchad), lors du sommet G5 Sahel, que « la France
ne réduirait pas dans l’immédiat » ses effectifs militaires dans la région. 

Lors de son intervention par visioconférence depuis Paris, le locataire de l’Elysée a toutefois souligné que « des évolutions sans doute significatives seront apportées à notre dispositif militaire au Sahel en temps voulu (…) », ajoutant qu’« il
serait paradoxal d’affaiblir notre dispositif au moment où nous disposons d’un alignement politique et militaire favorable à la réalisation de nos objectifs ».

D’ailleurs il a promis une « action renforcée » pour « essayer d’aller décapiter » les organisations terroristes.Car même si de « véritables résultats ont été obtenus dans la zone des trois frontières », entre le Mali, le Niger et le Burkina Faso, et le principal groupe visé, l’organisation État islamique au grand Sahara (EIGS), « a perdu son emprise et subit de nombreuses pertes », les organisations terroristes y sont toujours très actives. 

Emmanuel Macron a par la même occasion salué la décision du président tchadien Idriss Déby Itno d’envoyer 1200 soldats dans la zone des trois frontières. « Une décision forte et courageuse qui viendra conforter la force du G5 Sahel », a-t-il indiqué. 

De même, il a remercié les pays européens et les autres partenaires internationaux participant au nouveau groupement de forces spéciales Takuba, « qui acceptent ainsi de mutualiser le risque du sacrifice ultime que prennent nos soldats ». 

Pour venir à bout des groupes jihadistes, l’action militaire devra être conjuguée avec celle du développement. C’est pourquoi Emmanuel Macron a invité ses homologues du G5 Sahel à « donner une perspective aux populations du Sahel », un « deuxième sursaut : celui du retour de la sécurité et des services aux populations » et « une impulsion au plus niveau de l’État » pour réinvestir les territoires délaissés de la région.

Dans cette perspective, chacun des pays membres du G5 Sahel a signé une convention de financement avec le Fonds international de développement agricole (Fida).

Au cours du sommet de Ndjamena, le Tchad a par ailleurs été désigné pour assurer, pour la deuxième fois, la présidence tournante du G5 Sahel. Djimet Adoum du même pays a en outre été nommé nouveau haut représentant de la Coalition pour le Sahel.

« Nous avons beaucoup parlé au cours de ces rencontres de N’Djamena et nous savons tous ce qui nous attend : l’action et le concret », a écrit sur son compte Twitter le président tchadien, Idriss Déby Itno.

Lancement d’un site web pour améliorer la gestion du réseau routier ivoirien

La plateforme électronique dénommée « ageroutemarché.ci», un outil digital visant à améliorer la gouvernance et la gestion des réseaux routiers en Côte d’Ivoire, a été lancée officiellement mardi à Abidjan, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.

Selon Amédée Koffi Kouakou, le ministre ivoirien de l’Equipement et de l’entretien routier, cet outil de suivi et de gestion des contrats routiers, vise plusieurs objectifs.

Il a cité entre autres, l’amélioration et la gestion  des procédures de passation des marchés publics, l’archivage de la documentation liée à la passation des marchés, la transparence des procédures de passation des marchés publics et le suivi de l’exécution des marchés de travaux par les partenaires nationaux, internationaux et les populations.

 A ce jour, a poursuivi M. Kouakou, cette plateforme électronique compte 286 Dossiers d’appel d’offre (DAO) mis en ligne, 600 entreprises recensées et 24693 soumissions de Dossiers d’appel d’offre (DAO) .

De son côté, Adama Coulibaly, le ministre ivoirien de l’économie et des finances, a soutenu dans le même élan, que cette plateforme apportera une amélioration à la gestion des marchés routiers. 

«C’est une application pour renforcer la transparence et la bonne gouvernance des contrats routiers. Cet outil a  été envisagé par le gouvernement pour palier un certain nombre de problèmes au nombre desquels la mauvaise qualité des infrastructures routières, la faiblesse des opérateurs du secteur routier, les retards dans la réalisation des infrastructures…», a expliqué M. Coulibaly.

De façon concrète, a-t-il précisé, il s’agit d’une application web pour renforcer la transparence et la bonne gouvernance dans la gestion des contrats routiers qui permettra à l’Etat  « de gérer de manière rationnelle le budget affecté aux infrastructures routières».

Avant lui, Coralie Gevers, la directrice des opérations de la Banque mondiale en Côte d’Ivoire, a réaffirmé le soutien de son institution à la Côte d’Ivoire, soulignant que cette plateforme électronique « va faciliter l’efficacité et la transparence des contrats routiers ».

La plateforme  « ageroutemarché.ci» a été conçue dans le cadre du Projet d’amélioration de la Gouvernance pour la délivrance des services de base aux citoyens ( PAGDS), un projet financé par la Banque mondiale et qui vise à soutenir l’Etat de Côte d’Ivoire dans ses réformes pour une gestion publique respectant les normes de bonne gouvernance. 

L’affaire Sonko au menu de la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus mardi à APA, traitent essentiellement de cette affaire de mœurs qui n’a pas encore livré tous ses secrets.EnQuête soutient que la « justice (est) sur la sellette ». En effet, dans ce journal, le parti Patriotes du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (Pastef, opposition) que dirige l’ancien Inspecteur des Impôts et Domaines, « oppose un complot politique et semble plus se fier au jugement de l’opinion ». 

Et EnQuête d’en conclure que si « pour les uns, le procès est la seule voie pour régler le différend. Pour les autres, il faut surtout un rapport de force pour ne pas subir la jurisprudence Karim Wade et Khalifa Ababacar Sall. Certains spécialistes estiment que tout (cela) est la résultante d’une crise profonde entre la justice et une bonne partie des justiciables ».

De son côté, L’Observateur exploite la lettre adressée au Procureur de la République, Serigne Bassirou Guèye, par le pool d’avocats de Sonko. Ces derniers « dénoncent les violations flagrantes de la loi » pour la levée de l’immunité parlementaire de leur client.

Sonko, qui s’est classé troisième à la dernière élection présidentielle, compte de nombreux soutiens dans le champ politique. Comme le Grand Parti de Malick Gackou, l’ex-ministre des Sports. « Les trois députés (de cette formation politique) ne voteront pas pour la levée de l’immunité parlementaire », annonce Vox Populi.

Ces temps-ci, plusieurs personnes soupçonnées d’avoir participé aux heurts du 8 février avec les forces de l’ordre ont été interpellées. En outre, Libération renseigne que « l’épouse de Biram Soulèye Diop (l’Administrateur général de Pastef) a été arrêtée hier par la Dic (Division des investigations criminelles) alors qu’elle se rendait au travail ».

Ousmane Sonko, principal opposant du pays, est accusé de viols répétés sous la menace de deux pistolets par Adji Sarr, une masseuse du salon Sweet Beauty (Sacré-Cœur, Dakar). C’est pourquoi L’AS s’intéresse à « l’arthrose lombaire, la maladie à l’origine des déboires » de l’énarque. Ce journal souligne que cette pathologie est « incurable, dégénérative, à dominance cartilagineuse qui risque de se compliquer avec l’âge (sans) un traitement adéquat ».

Pour sa part, WalfQuotidien indique que « les kinésithérapeutes déclarent la guerre aux salons de massage clandestins », non sans inviter « l’Etat à fermer immédiatement ces officines qui, selon eux, opèrent dans l’illégalité ».

Enfin, Sud Quotidien part de cette affaire pour passer à la loupe le « traitement médiatique de (certains) dossiers » en notant une bonne dose de « sensationnel et de déséquilibre ». Dans les colonnes de ce journal, le journaliste Félix Nzalé fait savoir que la corporation est pratiquement divisée « en deux camps : les pro et anti-Sonko » là où son confrère Harouna Dème regrette le fait que « des journalistes se substituent au juge, aux enquêteurs et portent parfois même des accusations ». 

Sur un tout autre sujet, Le Soleil se fait l’écho de la participation du chef de l’Etat, Macky Sall, comme « invité d’honneur » au Sommet du G5 Sahel qui se tient les 15 et 16 février à N’Djamena, la capitale tchadienne.

«Aucun cas d’Ebola n’a été déclaré en Côte d’Ivoire» (Ministre)

Aucun cas de maladie à virus Ebola n’a été déclaré en Côte d’Ivoire, a assuré le gouvernement ivoirien dans une déclaration transmise lundi à APA, annonçant une série de mesures pour réduire le risque de propagation transfrontalière de cette maladie qui a fait déjà 03 morts en Guinée.

«Le Gouvernement de Côte d’Ivoire, face à la menace sanitaire importante pour notre pays à cause du risque de propagation transfrontalière de l’épidémie de maladie à virus Ebola voudrait rassurer les populations qu’aucun cas d’Ebola n’a été déclaré en Côte d’Ivoire», a indiqué Dr Eugène Aka Aouélé, le ministre ivoirien de la Santé et de l’hygiène publique au nom de l’exécutif ivoirien.

 Le dispositif actuel de lutte contre la Covid-19 demeure et restera opérationnel pour la lutte contre la maladie à virus Ebola sous la coordination du Comité technique de veille, a ajouté Dr Aka Aouélé.

Par ailleurs, il a annoncé plusieurs mesures prises par le gouvernement ivoirien pour réduire le risque de propagation transfrontalière de la maladie à virus Ebola.

Au nombre de celles-ci, la réactivation du Centre des opérations d’urgence en santé publique en mode lutte contre Ebola avec la désignation d’un gestionnaire d’incident, l’actualisation du plan national de préparation et de réponse à la maladie à virus Ebola avec la mise en fonction du Centre de traitement Ebola (CTE) de Man.

La mise en mission des directions régionales de la santé surtout dans les zones frontalières (Man, Guiglo, Odienné, San-Pedro) pour renforcer la surveillance à base communautaire pour la détection rapide des cas suspects de maladie à virus Ebola, la réactivation des comités de vigilance sanitaire des villages des localités frontalières, le renforcement de la surveillance des fièvres hémorragiques dans les établissements sanitaires et le maintien et le renforcement du contrôle sanitaire aux points d’entrée (Aéroports, ports, frontières terrestres), figure également sur la liste des mesures prises.

L’exécutif ivoirien a également appelé les populations à se rendre immédiatement à l’hôpital en cas de fièvre, maux de tête, saignements pour bénéficier d’une prise en charge précoce, à éviter de se serrer les mains et de faire des accolades et à limiter les mouvements transfrontaliers avec les zones affectées par la maladie à virus Ebola.

Le gouvernement ivoirien insiste sur la  stricte nécessité  de respecter toutes ces mesures  « si nous voulons être épargnés de la maladie à virus Ebola». 

Dimanche dernier, le gouvernement guinéen a déclaré une épidémie de maladie à virus  Ebola à Gouecké dans la préfecture de N’zérékoré, localité qui partage une frontière avec l’ouest de la Côte d’Ivoire. A l’issue des premières investigations, l’exécutif guinéen dit avoir dénombré sept cas dont trois décès.

G5 Sahel: « Barkhane est devenue un risque politique »

Analyste politique réputé et expert respecté de l’actualité du Sahel, le journaliste et écrivain, Seidik Abba décortique pour APA News les enjeux du sommet du G5 Sahel qui se tient lundi 15 et mardi 16 février 2021 à N’Djamena, au Tchad.Que peut-on attendre de ce nouveau sommet du G5 Sahel ?

Ce sommet statutaire va être l’occasion de faire le bilan de la situation sécuritaire au Sahel depuis le sommet qui a réuni en janvier 2020 à Pau, dans le Sud de la France, le président Emmanuel Macron et ses homologues de la Mauritanie, du Mali, du Burkina Faso, du Niger et du Tchad et qui a été suivi en juillet par une Conférence des chefs d’État du G5 Sahel en juillet 2020 à Nouakchott, en Mauritanie.

À N’Djamena, on s’attend à une évaluation concrète de la stratégie adoptée à Pau qui avait décidé d’une concentration des efforts militaires sur la zone des trois frontières commune au Burkina, au Niger et au Mali. A Pau, il a avait été décidé de cibler particulièrement l’État islamique au Grand Sahara qui multipliait alors les opérations souvent sanglantes et spectaculaires dans cette zone.

A N’Djamena, cette réorientation stratégique va faire l’objet d’une évaluation complète, en présence virtuelle du président français Emmanuel Macron qui participe au sommet par vidéoconférence. Les activités du Secrétariat exécutif, tout comme la mise en œuvre des projets, seront également examinées.

Cela dit, une des particularités du sommet de N’Djamena, c’est qu’il intervient alors que la France a fait part de son intention de « réajuster » son opération militaire au Sahel. Enfin, nous aurons à N’Djamena le passage de témoin entre le président sortant du G5 Sahel, le Mauritanien Mohamed Cheikh El Ghazouani et le président entrant, le Tchadien Idriss Déby Itno.

Vous venez de publier aux éditions L’harmattan à Paris, « Pour comprendre Boko Haram », un livre très remarqué sur les jihadistes actifs dans le bassin du Lac Tchad. Pensez-vous que cette région bénéficie de la même attention que le Sahel ?

Clairement non. Le bassin du Lac Tchad ne bénéficie pas de la même attention que le Sahel. Quelques raisons peuvent être avancées pour expliquer ce désintérêt. Pour les pays occidentaux, Boko Haram, à la différence des groupes terroristes installés au Sahel, notamment dans le Nord du Mali, ne représente pas une menace directe.

Pour eux, il y a peu de chance que des jihadistes partent des rangs de Boko Haram pour attaquer l’Europe. Deuxièmement, dans le bassin du Lac Tchad, il n’y a pas de présence militaire occidentale directe qui aurait pu susciter l’intérêt des médias internationaux et des opinions publiques occidentales.

Enfin, dans le bassin du Lac, les victimes du terrorisme sont principalement des locaux, pas des ressortissants étrangers. Pourtant, il faut prendre garde à ne pas négliger la situation sécuritaire au Sahel. Il serait faux de penser qu’on peut résoudre la crise au Sahel sans associer le bassin du Lac Tchad. Les groupes jihadistes ont, de leur côté, déjà compris l’intérêt qu’il y a à agir ensemble. Nous avons pu documenter de très nombreux exemples de « coopération » entre les groupes jihadistes du Nord Mali et Boko Haram.

Cela fait huit ans que la France a envoyé son armée au Mali et dans le Sahel. Les groupes jihadistes continuent pourtant d’être actifs au Mali et leur présence s’étend à d’autres pays de la région ?Faut-il un réajustement de la stratégie française dans la région ?

La décision d’ajuster on non la présence militaire française appartient à la France. Elle a décidé de le faire non que la situation sécuritaire au Sahel soit redevenue normale.

J’y vois plutôt des considérations de politique intérieure. Dans ce contexte de crise sanitaire avec ses conséquences économiques pour l’État français, certains milieux, y compris au plus haut sommet de l’État, ont pu penser que Barkhane avec un budget annuel compris entre 900 millions et un milliard d’euros coûte chère.

A cette considération économique, s’ajoute un argument de politique intérieure française : la présidentielle de 2022 à laquelle Macron se présente. Disons les choses comme elles sont : avec le retournement de l’opinion contre la présence militaire au Sahel, l’opération Barkhane est devenue un risque politique, surtout dans une période pré-électorale sensible.

Mais pour moi, le plus important n’est pas que la France parte ou reste au Sahel. En effet, ce qui me semble important, c’est comment les pays sahéliens s’organisent pour assurer leur sécurité, y compris en faisant appel à la solidarité africaine.

Certains pays du continent sont de grandes puissances militaires qui peuvent apporter leur contribution sous différentes formes à la lutte contre le terrorisme au Sahel. En tout état de cause, sur la durée, la sécurité au Sahel ne sera assurée que par les Sahéliens. Cela vaut d’ailleurs pour le reste du continent.

Dans certains pays du Sahel, notamment le Mali, la possibilité d’un dialogue avec les jihadistes est désormais publiquement évoquée. Qu’est-ce qui explique ce changement ?

Je constate qu’il y a une évolution de la position malienne de négocier avec les groupes jihadistes. Il y a quelques années, ce sujet était tabou. Aujourd’hui, il est débattu publiquement y compris dans les allées du pouvoir à Bamako. J’estime que cette évolution repose sur des considérations pragmatiques que les Maliens connaissent mieux que leurs partenaires, dont la France, qui défendent eux des principes généraux.

A titre personnel, l’expérience du programme nigérien « Repentir contre pardon » qui a permis de récupérer sans un coup de feu plus de 500 ex-combattants de Boko Haram m’amène à penser que les discussions avec les groupes jihadistes et certains de leurs dirigeants est une option à ne pas écarter. Le débat ne doit plus être faut-il discuter avec les jihadistes mais avec qui, sous quelle forme et où discuter avec les groupes jihadistes.

Des experts et des officiels du renseignement parlent aujourd’hui d’une volonté des groupes jihadistes sahéliens de s’étendre vers les pays du Golfe de Guinée. Est-ce logique ?

Ce n’est pas nouveau. Les groupes jihadistes ont toujours pour agenda l’élargissement de la Willaya d’Afrique de l’Ouest. Ils ont déjà posé des actes en Côte d’Ivoire par deux fois : mars 2016 à Grand Bassam et en juillet dernier à Kafalo sur la frontière ivoiro-burkinabè. Ils ont frappé le Bénin deux fois et ont attaqué sur la frontière entre le Burkina et le Togo. En dépit de sa persistance, cette menace pourra être contenue par une bonne coordination entre les États du Sahel et les pays du Golfe de Guinée. En revanche, le plus inquiétant c’est l’endogénisation du terrorisme au Sahel. Les nouveaux chefs de katibas et les combattants sont des locaux et cela ne peut être combattu par les moyens militaires uniquement.

Ngozi Okonjo-Iweala nouvelle Direcrice de l’OMC

La Nigériane Ngozi Okonjo-Iweala (66 ans) est devenue ce lundi 15 février, la première femme et la première Africaine à la tête de l’Organisation mondiale du commerce (OMC).« Les membres de l’OMC viennent d’accepter de nommer la Dr Ngozi Okonjo-Iweala comme prochain directeur général de l’OMC. La décision a été prise par consensus lors d’une réunion spéciale du Conseil général de l’organisation aujourd’hui», a annoncé l’OMC, une quinzaine de minutes après l’ouverture de la réunion.

Cette économiste chevronnée sera la septième personne à occuper ce poste.

A lire aussi : OMC: Ngozi Okonjo-Iweala sur un grand boulevard

La désignation de Ngozi Okonjo-Iweala marque la fin d’un feuilleton de plusieurs mois à la tête de cette institution aux 164 États membres, l’une des institutions financières les plus puissantes au monde. 

Sa mission première sera de s’atteler à la reprise de l’économie mondiale fortement touchée par la pandémie de la Covid-19.

Côte d’Ivoire: l’ANDE visite une cimenterie suite à des plaintes

L’Agence nationale de l’environnement (ANDE) a visité jeudi les installations du cimentier LafargeHolcim Côte d’Ivoire à la suite de plaintes de riverains sur la qualité de l’air dans la zone portuaire d’Abidjan.

Cette société, productrice du Ciment Bélier, qui a répondu favorablement aux sollicitations de l’Agence nationale de l’environnement, a accueilli le 11 février une délégation de cet organisme public pour échanger autour des mesures prises pour lutter contre les émanations de poussière. 

Les représentants de l’agence ont été notamment reçus par l’équipe de direction de l’entreprise dont le directeur d’usine M. Oswald Toupe, et la directrice de la communication et du développement durable Mme Philomène Tsoh, qui ont présenté les différentes mesures prises par la société pour limiter les émanations de poussière sur leur site.

Depuis quatre ans, l’entreprise a investi plusieurs centaines de millions de francs CFA dans un plan destiné à moderniser son usine et à améliorer l’impact environnemental. Le dernier investissement en date est la construction d’un énorme silo destiné à stocker du clinker, un constituant du ciment. 

Ce silo devrait contribuer à réduire de plus de 70% le trafic des camions du cimentier alloués au transport des matières premières. Il sert également de réservoir qui vise en outre à entreposer les produits cimentiers et à les conserver. 

La délégation a visité les installations de cette usine située sur le Boulevard du port d’Abidjan jusqu’au sommet du silo clinker, à près de 60 mètres au-dessus du sol. Au terme des échanges, les deux parties ont salué l’esprit collaboratif observé de part et d’autre.

Pour cette cimenterie, l’environnement fait partie intégrante des problématiques de Responsabilité sociétale d’entreprise (RSE). De ce fait, elle se veut volontaire et engagée à travailler de concert avec les autorités sur cette question.

La visite de l’Agence nationale de l’environnement (ANDE) concernait également des sites industriels situés sur le Boulevard du Port d’Abidjan. Elle fait suite à des plaintes de riverains sur la qualité de l’air dans la zone portuaire.

Filiale du groupe LafargeHolcim, leader mondial des matériaux de construction, l’entreprise opère sur le sol ivoirien avec plus de 280 points de vente et assure la distribution du ciment Bélier et de 400 autres références produits à travers son réseau de franchises Binastore. 

G5 Sahel : le Sénégal invité au sommet

Le Sénégal prendra part mardi, en qualité de pays invité, à la séance élargie du Sommet du G5 Sahel qui s’ouvre ce lundi à N’Djamena, capitale du Tchad.La séance élargie, à laquelle le président Macky Sall assistera, vise à associer les pays et institutions partenaires du G5 Sahel à la recherche de solutions durables à la crise sécuritaire qui sévit dans l’espace sahélien, souligne le communiqué de la présidence parvenu à APA. 

Avec un effectif de 1305 soldats, le Sénégal est le deuxième pays contributeur de troupes à la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (Minusma). 

Le G5 Sahel est un cadre institutionnel de coordination et de suivi de la coopération régionale en matière de politiques de développement et de sécurité créé en février 2014 par cinq États du Sahel. Il s’agit de la Mauritanie, du Mali, du Burkina Faso, du Niger et du Tchad.

La presse sénégalaise toujours à fond sur l’affaire Sonko

Les quotidiens sénégalais, reçus ce lundi à APA, continuent de traiter de l’affaire Ousmane Sonko, l’opposant accusé de viol par une employée d’un salon de massage.Vox Populi rapporte la réaction de l’ex président, Me Abdoulaye Wade, sur les accusations de viol contre le président Pastef. « Sonko a manqué de prudence et a été piégé », titre ce journal.

Dans ce quotidien, le pape du Sopi poursuit : « Son inexpérience a été exploitée par un adversaire puissant et futé qui connaît ses faiblesses. Je condamne cette façon d’éliminer un adversaire politique ».

« Affaire Sonko-Wade sans massage », titre Le Quotidien, dans lequel journal, Me Wade réaffirme que « Sonko a manqué de prudence et a été piégé ».

A propos de ces « accusations de viol et autres contre Ousmane Sonko », Sud Quotidien note des « tirs groupés contre l’Etat ! »

« Refus du test Adn-Pastef dit craindre une manipulation étatique », informe le journal.

« Arrestations combinées des partisans de Sonko-Les dessous d’une traque. Le ministre de l’Intérieur est à la baguette des arrestations de responsables de Pastef. La police détiendrait des audios et des éléments compromettants contre ces militants. Arrestations, hier, à Saint-Louis, Dakar et Pikine », détaille EnQuête à sa Une.

Pour Walf Quotidien, on est « en route vers l’impasse » dans ce dossier « Sweet Beauté Spa », du nom de ce salon où Sonko faisait son massage.

Nos confrères profitent de l’affaire Sonko pour faire « une visite guidée dans un salon dakarois » pour « découvrir les petits secrets du massage ».

« Accusations de viols répétés de Adji Sarr contre Sonko-Deux armes à rayon X sur la tête de Sonko. Risques de poursuites par le Doyen des juges et le juge du 8e cabinet. Le leader de Pastef, le Parquet et le crime d’appel à l’insurrection », écrit L’Observateur.

Pendant ce temps, Vox Populi renseigne qu’« Ebola réapparaît en Guinée : Déjà 7 cas et 3 morts ».

« Réapparition d’Ebola en Guinée-Le Sénégal en alerte », renchérit Le Quotidien.

Parlant de la prise en charge hospitalière de la Covid-19, L’Observateur met en exergue cette « alerte rouge » et informe que « les Sénégalais meurent faute de lit de réanimation ».

« Daka de Médina Gounass-La Covid-19 reporte l’édition 2021 au 22 mai », souligne Sud Quotidien.

Frontières Côte d’Ivoire-Burkina: la Commission mixte installée vendredi

Les membres de la Commission mixte paritaire de la Côte d’Ivoire et du Burkina Faso pour la matérialisation des frontières entre les deux pays seront installés officiellement, vendredi.

Ces membres seront installés à Abidjan par le ministre ivoirien de l’Intérieur et de la sécurité, le général Vagondo Diomandé et son homologue du Burkina, ministre d’État, ministre de l’Administration territoriale et de la décentralisation M. Sawadogo Pengdwendé Clément.

Cette cérémonie marquera par ailleurs, le lancement officiel des activités de cette commission dans un contexte de récurrence de la menace terroriste et de velléités d’annexion du territoire ivoirien.

Elle sera précédée les 17 et 18 février 2021 des travaux de la première rencontre des membres de la Commission mixte paritaire de matérialisation de la frontière entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso.

Cette première rencontre permettra  de définir la méthodologie de travail  et d’adopter le plan d’actions  de la Commission pour les trois prochaines années.

Les membres de la Commission mixte paritaire de matérialisation de la frontière entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso au nombre de huit pour la Côte d’Ivoire ont été nommés le 13 novembre 2020, par l’arrêté du premier ministre Hamed Bakayoko, président de la Commission nationale des frontières de la Côte d’Ivoire (CNFCI).

Depuis la nomination de ses membres, la Commission a mené plusieurs activités, notamment le renforcement des capacités de ses membres, la visite de travail dans des centres d’archives nationaux et tenu des réunions préparatoires de la CMPM à la première rencontre de travail avec la partie burkinabé.

Le digital dans l’antre des relations au salon de l’amour d’Abidjan

La première édition du Salon de l’amour et de la séduction d’Abidjan, s’est ouverte samedi avec des expositions innovantes présentant des offres digitales pour raffermir les liens d’amitié et les relations entre partenaires.

Sandra Kohet, une jeune dame âgée de 26 ans, venue au salon de l’amour et de la séduction, a via le canal des ondes, envoyé par whatsApp une carte personnalisée à son chéri avec sa photo et un message érotique pour lui exprimer son attachement.

« Je lui ai souhaité une bonne fête de Saint-Valentin, et que Dieu le bénisse », avoue Sandra Kohet qui espère avec son amoureux, dont la rencontre dure « pas longtemps » sceller un jour leur flamme devant l’officier de l’état civil. 

Le salon de l’amour et de la séduction se veut un marché mais également une opportunité pour les personnes en couple et les célibataires pour réinventer leurs relations et donner plus d’appétence à leur vie affective.

Dans un vêtement pourpre, Sosso la marieuse, explique aux visiteurs comment elle met en relation des célibataires en vue du mariage. Via un site web, sont recueillies les prétentions des célibataires à qui elle propose des plages de rencontres. 

« Quand les gens s’inscrivent sur le site (Internet), ils prennent un rendez-vous et ensuite, avec les informations données » l’agence prépare le format de la rencontre pour croiser l’âme soeur, dit-elle.

Sosso qui a déjà organisé des rencontres, se réjouit d’avoir amené deux jeunes gens à se mettre en couple. Elle offre des rencontres B to B selon les profils exigés et des soirées des célibataires par tranches d’âges, de 18 à 35 ans et de 35 à plus de 55 ans. 

A l’apparition des problèmes, « on les accompagne aussi », ajoute Sosso la marieuse, qui recherche « plus les personnes qui ont envie de se marier ». Cette jeune dame propose également des randonnées pédestres et des pic-nics. 

Amy Foulard, une autre exposante, propose le « baya » électronique. Une sorte de ficelle que porte les femmes autour du rein. Elle révèle qu’ il y a différents types de baya, « le baya instrument, piano et tam-tam ». 

Outre l’aspect séduction, ce baya est porté « pour ne pas que monsieur s’ennuie », fait savoir Amy Foulard, indiquant que les prix sont variés: 1.500 Fcfa, 5.000 Fcfa, 10.000 Fcfa ou 25.000 Fcfa. 

Constance Zalo, elle, se dit attirée par les articles de séduction. « J’ai vu plein de choses assez originales, beaucoup de gadgets, des perles, des huiles et de l’encens », énumère-t-elle, expliquant que « l’amour est bien plus qu’ un sentiment, c’est une décision et une attitude ».

William Ettien Aldo, le parrain de cette première édition du salon de l’amour et de la séduction, a laissé entrevoir que la Côte d’Ivoire qui a récemment traversé des violences électorales, a besoin de l’amour pour construire une nation stable.

La directrice exécutive de cet événement, Satou Dia, a relevé que le salon ouvre ses pavillons avec des expositions jusqu’en fin de soirée et se termine par un dîner gala féerique entre amoureux dans la nuit jusqu’aux heures de la Saint-Valentin. 

Plusieurs stands d’exposition ont été aménagés: sextoys, onglerie, coiffure, lingerie, littérature, alimentation, fiance, hôtellerie, mise en forme et parfumerie. En outre, ont été tenues des conférences thématiques sur l’amour avec pour thème central « l’amour, c’est la vie ». 

Le 13è giga maoulid d’Abidjan prévu le 21 février prochain

La 13è édition du giga maoulid d’Abidjan, une activité religieuse musulmane marquant la commémoration de la naissance du prophète de l’islam Muhammad (Paix et Salut sur Lui) est prévue le dimanche 21 février.

Organisée par le Groupe de réflexion islamique spirituelle et ésotérique (GRISE), cette édition 2021 est prévue le dimanche 21 février prochain au palais des sports de Treichville, dans le sud d’Abidjan.

Cette activité, selon une note d’information transmise dimanche à APA, sera organisée autour du thème, «Le prophète Muhammed (SAW), une miséricorde pour l’humanité» et aura pour conférencier principal le guide spirituel de la Tariqa Tidjani en Côte d’Ivoire El Hadj Cheick Malick Konaté.

 Le giga maoulid d’Abidjan, qui est organisé chaque année depuis 10 ans par le GRISE, est l’un des événements religieux les plus populaires d’Abidjan qui rassemble des milliers de fidèles musulmans de la capitale économique ivoirienne.