Côte d’Ivoire: une chanson et un clip produits pour lutter contre le cancer du sein

L’ONG ivoirienne Écho Médias -Mes seins sans cancer a présenté jeudi à Abidjan une chanson et un clip visant à lutter contre le cancer du sein, intitulés « Pas de bobo à mes lolos (seins) » du collectif Ma voix pour elles « mavop’el ».

Le single et le clip, produits par Écho Médias-MSSC, dont la présidente est Mme Leah Guigui, ont été dévoilés dans les locaux de Trace Côte d’Ivoire, une chaîne de divertissement, qui s’est engagée à diffuser le clip. 

Ma voix pour elles « mavop’el » qui a pour marraine, Mme Françoise Remarck est un collectif d’artistes et de célébrités engagés dans la lutte contre le cancer du sein. Il comprend également des sportifs, des humoristes, des directeurs de sociétés et des acteurs du monde de la culture.

La chanson, écrite par Alain Tailly, un expert du secteur de la culture, et Mme Leah Guigui, a été arrangée par David Tayorault. La chantre Geneviève Brou, l’humoriste Le Magnific, ont aussi participé à cette oeuvre musicale.

L’artiste chanteuse Vivi Makado, dotée d’un timbre vocal exceptionnel ou encore Yabongo Lova, ont apporté leur touche à ce single. À également contribué à la réalisation de ce titre, Amy Bamba, chanteuse raggae et ex-choriste de la méga star Alpha Blondy.

« Le cancer du sein, en Côte d’Ivoire, est un problème de santé publique et nous avons décidé de passer par le canal de la chanson (pour la sensibilisation, car) c’est beaucoup apaisant et plus rassurant pour la population d’être sensibilisée à travers la chanson », a dit Mme Leah Guigui.

Dans notre plan d’actions, dira-t-elle, « nous prévoyons déjà de faire une tournée de présentation de l’oeuvre musicale à tous les mélomanes ». L’organisation compte en outre faire des plateaux de télé, de radio et des spectacles.

Elle a fait observer que « cette oeuvre musicale a été non seulement mise en place pour sensibiliser, mais surtout pour mobiliser des fonds pour aider les femmes indigentes atteintes du cancer du sein ». 

« La totalité de tout ce qu’on aura comme fonds ira aux femmes malades du cancer du sein, car il y a des femmes qui n’ont pas la possibilité de payer leurs soins » dont le protocole « coûte excessivement cher », a-t-elle ajouté.

Sensibiliser les femmes sur l’intérêt du dépistage précoce, tel est l’objectif de l’ONG Écho Médias-MSSC qui s’investit dans la prévention. Selon sa présidente, Leah Guigui, « le cancer du sein, diagnostiqué tôt, on en guérit à 95% ». 

Dr Oumar Cheick Samaké a indiqué les facteurs de risques lors d’un exposé sur le cancer du sein. Il a évoqué entre autres les facteurs hormonaux, la puberté précoce, avant 13 ans, la poursuite des règles jusqu’à 55 ans et une première grossesse après 35 ans.

Des études révèlent que le taux de cancer est élevé dans la tranche d’âge oscillant entre 35 et 55 ans, selon Dr Samaké qui mentionne que le cancer du sein est plus prononcé chez les femmes, mais chez les hommes on a à peu près 1%.  

Le titre se veut une chanson d’espoir, faite pour sensibiliser les femmes sur la gravité de cette maladie qui en Côte d’Ivoire, tue plus de 1.000 femmes chaque année. Il est déjà disponible sur les plateformes légales de téléchargement. 

Terrorisme: la Cedeao programme des « interventions » stratégiques à Abidjan

Treize chefs d’État-major des armées de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) ont établi vendredi à Abidjan un programme d' »interventions » stratégiques contre le terrorisme dans la région.

Durant trois jours d’assises, du 17 au 19 novembre 2021, « nous avons parlé du terrorisme au Sahel qui progresse inexorablement vers les côtes de notre sous-région », a dit le général Francis Behanzin, commissaire chargé des Affaires politiques, paix et sécurité de la Cedeao. 

« Je souhaite que les interventions programmées commencent très très rapidement pour démontrer au terrorisme international que nous ne baisseront pas les bras », a déclaré le général Behanzin à l’endroit des chefs d’Etat-major des armées.  

Il a soutenu la feuille de route, avant d’ajouter « vous avez pris des décisions et des recommandations idoines à travers l’organisation d’opérations conjointes et la capacitation de nos forces sur le terrain ». 

« Des dispositions seront prises pour que le centre d’action contre le terrorisme méthodiquement élaboré depuis 2019 puisse voir son implémentation dans toute la sous-region », a indiqué le commissaire de la Cedeao.

M. Paul Malan, directeur de Cabinet, représentant le ministre d’Etat, ministre de la Défense, s’est félicité des actions qu’entend mener l’organisation sous régionale commune pour accompagner les États dans la lutte contre le terrorisme.

Selon le représentant du ministre d’Etat, ministre de la Défense de Côte d’Ivoire, « la mise en place d’un mécanisme maintien de paix en Afrique de l’Ouest et la prise en compte de la reconfiguration de l’opération Barkhane dans le Sahel » s’avèrent opportuns.

« La posture adoptée par nos États dans la lutte contre le terrorisme en prenant en compte cette nouvelle donne », pourrait faire avancer davantage la lutte contre le terrorisme dans la région, a-t-il poursuivi.

Les travaux ont permis d’aboutir à « une feuille de route de réponses concrètes, réalistes et applicables », a-t-il souligné, assurant de « l’engagement de l’Etat ivoirien à accompagner et à soutenir toutes les initiatives visant à garantir l’environnement sécuritaire de nos pays ».  

Une visite de l’académie internationale de lutte contre le terrorisme, peu avant la réunion, a permis d’apprécier la plus-value que peut apporter cette institution en terme de réponse au terrorisme à travers la formation des cadres et la recherche stratégique sur les menaces terroristes.

Les chefs d’État-major de la marine des pays de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao), réunis à Abidjan, ont profilé avant ces travaux leur stratégie de lutte contre la piraterie maritime et la menace terroriste dans le Golfe de Guinée. 

Le MIDH invite l’Etat ivoirien à publier les audits diligentés dans les entités publiques

Le Mouvement ivoirien des droits humains (MIDH), une organisation de défense des droits de l’Homme, invite le gouvernement ivoirien à rendre publics les résultats des audits diligentés dans des établissements publics nationaux.

Le MIDH, dans un communiqué signé de son Président du Conseil d’administration, Drissa Bamba, salue les actions de l’Etat et encourage le Gouvernement à rendre publics les résultats des audits diligentés.

Depuis quelques mois, le gouvernement ivoirien, dans sa volonté de lutter contre les  malversations et la mauvaise gestion des deniers publics, a lancé l' »Opération mains propres » à  travers des audits dans des entreprises publiques.

Les premiers audits commandités ont visé l’Autorité de régulation des télécommunications de Côte d’Ivoire (ARTCI), la Nouvelle pharmacie de la santé publique (NPSP), l’Agence de gestion et du développement industriel (AGEDI) et l’Agence de gestion foncière (AGEF). 

Ces audits diligentés dans les établissements publics ont conduit à la suspension des responsables de ces sociétés d’Etat et la mise sous mandat de dépôt de certains. Pour le MIDH, les résultats devraient être publiés.  

Dans le courant du mois de novembre 2021, des directeurs généraux de structures  publiques ont été démis de leur fonction notamment au Fonds d’entretien routier (FER) et à  l’Agence nationale du service universel des télécommunications (ANSUT).

Selon des sources concordantes, le vendredi 12 novembre 2021, des responsables et autres  cadres de la Société ivoirienne de construction et de gestion immobilière (SICOGI) ont été  interpellés par la police économique, rapporte l’ONG de défense des droits de l’Homme.

Le Mouvement ivoirien des droits Humains salue ces actions du gouvernement qui  visent à « promouvoir la transparence et l’obligation de rendre compte dans la gestion des  finances publiques », poursuit la note. 

L’organisation invite l’Etat de Côte d’Ivoire à « rendre public les résultats des audits et à engager les actions nécessaires à l’encontre de l’ensemble des personnes mises en cause, sans discrimination ».

En outre, elle engage le gouvernement et le Parlement à prendre les textes obligeant la Haute autorité pour la bonne gouvernement et la Cour des comptes à rendre leurs rapports publics  et accessibles à la population ». 

Elle invite également le gouvernement et le Parlement à prendre les dispositions législatives utiles afin de rendre obligatoire par la Haute autorité pour la bonne gouvernance,  la publication de la liste des personnes assujetties à la déclaration des biens.

Pour l’ONG de défense des droits de l’Homme, il faut publier le nom des personnes qui refusent de s’y soumettre, suggérant que ces dernières devront être, sans délai, démises des fonctions à elles confiées.

Kenya : Bolloré Transport & Logistics distinguée

Le Business Integrity Index 2021 est décerné à la filiale kényane de Bolloré Transport & Logistics.Initié par la Chambre de commerce britannique au Kenya (BCCK), le Business Integrity Index distingue les entreprises engagées dans des pratiques commerciales éthiques. Il se fonde sur une évaluation de la conformité aux règlementations, sur l’historique de l’entreprise et sur les politiques internes contre la corruption.

« Le BCCK Integrity Index récompense les entreprises de confiance, dont les pratiques professionnelles sont conformes à l’éthique. Nous souhaitons prouver que l’intégrité est un atout, en distinguant ces entreprises auprès des organisations britanniques à la recherche de partenaires kényans », a expliqué Sonal Sejpal, Présidente de la Chambre de commerce britannique au Kenya.

L’Integrity Index fait partie du programme Business Integrity Initiative créé en 2019 par le Département du Commerce international (DIT) britannique et le Bureau des Affaires étrangères, du Commonwealth et du Développement (FCDO) pour aider les entreprises à traiter les problèmes d’éthique qui peuvent se poser dans leurs opérations courantes.

« L’intégrité est l’un des fondements de la prospérité mutuelle développée par le Royaume Uni et le Kenya. Je suis enchantée d’être ici à l’heure où nous travaillons à redresser nos économies touchées par la pandémie de COVID-19 et de la COP26 pour accélérer la lutte contre le changement climatique », a affirmé la députée Theo Clarke, Envoyée spéciale du Premier ministre britannique au Kenya pour le commerce.

De son côté, Jason Reynard, Président Directeur Général de Bolloré Logistics en Afrique de l’Est, a indiqué que son entreprise s’appuie sur des pratiques éthiques.

« Bolloré Transport & Logistics au Kenya est une entreprise responsable qui s’engage à respecter des pratiques opérationnelles éthiques. Nous sommes par conséquent très fiers de figurer dans l’Integrity Index 2021. Outre notre expertise, notre réputation en matière d’intégrité, de transparence et de bonnes pratiques commerciales nous a permis de devenir un partenaire logistique de confiance pour de nombreuses entreprises qui partagent ces valeurs », a déclaré Jason Reynard.

Sénégal: externalisation du financement des prêts aux logements

Les fonctionnaires sénégalais pourront désormais contracter des dettes sans intérêt auprès des banques privées pour bâtir leur demeure.Après plusieurs années de blocage « pour des raisons budgétaires », les prêts aux logements communément appelés « prêts DMC » sont de retour.

Le ministre des Finances et du Budget, Abdoulaye Daouda Diallo, et le président de l’Association des professionnels des banques et établissements financiers du Sénégal (APBEF-S), Mamadou Bocar Sy, ont signé, vendredi à Dakar, une convention-cadre devant relancer ce dispositif dédié aux agents de l’Etat.

« L’objectif de l’externalisation est la résorption, sur une période de quatre (4) ans, du stock de demandes de prêts en instance au 31 décembre 2020. Il s’agit d’une solution alternative consistant à faire intervenir les banques partenaires dans la prise en charge des demandes de +prêts DMC+ », a expliqué Abdoulaye Daouda Diallo.

Cette méthode, a ajouté le ministre, repose sur le mécanisme de la bonification des intérêts qui est une opération par laquelle, l’agent de l’Etat reçoit un prêt à taux zéro (0) et l’Etat prend en charge les intérêts appliqués par les banques partenaires.

Ainsi, pour un logement subventionné, d’une valeur de 12 millions de francs CFA, chaque agent bénéficiaire de ce programme social n’aura à « emprunter que 7 millions pour être propriétaire », a indiqué le président de l’APBF-S et directeur général de la Banque de l’habitat du Sénégal. Selon Mamadou Bocar Sy, le système de bonification, qui rend le taux d’intérêt très bas, permet au fonctionnaire d’avoir un prêt sans frais de dossier.

Partant de là, il a exhorté les fonctionnaires à utiliser ce dispositif exclusivement pour l’accès au logement. « Je demande aux fonctionnaires de profiter du programme de construction de 100.000 logements pour être définitivement à l’abri du besoin d’un toit », a-t-il dit. Il a par ailleurs invité les dirigeants des banques à maintenir la mobilisation pour la réussite du programme social, « en s’alignant sur les conditions de la convention-cadre. »

L’octroi de ces prêts sans intérêt est l’une des plus anciennes politiques sociales de l’Etat du Sénégal, instaurée par un décret (…) du 27 février 1964 pour faciliter à ses agents l’accès au logement, a rappelé le ministre Abdoulaye Daouda Diallo lors de la signature de la convention-cadre.

Le cadre réglementaire régissant ce décret a connu plusieurs modifications. Celle de 2006 avait permis l’augmentation du montant du prêt passé de deux à cinq millions de francs CFA, et la prolongation du délai maximal de remboursement, de cinq à sept ans. Quant à celle de 2009, elle a autorisé l’octroi de prêts sans intérêt aux contractuels de l’enseignement général et technique.

A la date du 31 décembre 2020, les dossiers des prêts DMC en instance étaient au nombre de 38.000, pour un montant global de 152 milliards de francs CFA, a fait savoir le ministre des Finances et du Budget.

Le scandale miss Sénégal 2020 en vedette dans la presse

Les quotidiens sénégalais parvenus vendredi à APA traitent principalement de la polémique née des accusations de viol suivi de grossesse portées par la miss Sénégal 2020, Ndèye Fatima Dione.« Le label +miss Sénégal+ se démaquille », indique Walf Quotidien là où EnQuête souligne qu’il s’agit d’une « sale affaire ». En effet, la miss Sénégal 2020, Ndèye Fatima Dione, indique avoir été « violée » et qu’elle est mère d’un garçon de cinq mois dont elle ignore le père. D’après le journal, elle accuse le comité d’organisation de miss Sénégal de son viol suivi de grossesse.

Mais pour Amina Badiane, présidente de ce comité, « ses accusations ne sont pas fondées, car, si on te viole, c’est que tu l’as cherché ». Depuis cette sortie, elle est accusée de faire « l’apologie du viol », faisant que « l’auto-saisine du parquet se dessine », selon Libération.

En revanche, L’Observateur pointe « le +Je+ de cache-cache de miss 2020 » après son accusation de viol suivi de grossesse. Evoquant « les incohérences d’un récit double » et « la grosse bourde de Amina Badiane sur le viol », le journal se demande s’il s’agit d’une « omission volontaire ou oubli de la chronologie des évènements ».

Prenant prétexte de cette affaire, Vox Populi décrit « l’envers glauque du monde des reines de beauté » là où Le Quotidien présente le « Miss Sénégal 2020 dans un défilé de polémiques ».

Sur un autre sujet, l’ancienne présidente du Conseil économique, social et environnemental (CESE), Aminata Touré, appelle dans L’AS à « arrêter de jouer avec le feu ». Pour elle, « la politique, ce n’est pas le concours général d’invectives », ajoutant que « l’opposant Macky Sall n’a jamais proféré des propos déplacés ».

Ainsi, Sud Quotidien indique que « la société civile (entre) en action » pour la croisade contre la violence pré et post-électorale.

Le Quotidien titre sur « un autre cas », en l’occurrence le recours contre la candidature du magistrat Amadou Lamine Dieng, candidat aux élections locales de janvier prochain. Pour le journal, la Cour d’Appel de Kaolack (centre) est « saisie » là où l’autre magistrat Cheikh Issa Sall, candidat à la mairie de Mbour, est « entendu aujourd’hui ».

Sur l’élevage, le quotidien national Le Soleil souligne que « le premier recensement du cheptel (sera) bientôt lancé ».

En football, le quotidien Stades note que « le détonateur » Ismaila Sarr, deuxième joueur le plus décisif sous le sélectionneur Aliou Cissé, est le « fidèle lieutenant de Mané » en équipe nationale du Sénégal.

Côte d’Ivoire: rentrée solennelle du réseau des maîtres artisans le 25 novembre 2021

Le Réseau des maîtres artisans de Côte d’Ivoire (REMACI) tient son entrée solennelle le 25 novembre 2021, à Abidjan, a annoncé jeudi la présidente de l’organisation, Maferima Sylla, designer en accessoire de mode, lors d’une conférence de presse.

Cette rentrée solennelle du Réseau des maîtres artisans sera marquée par une remise de diplômes à 20 maîtres artisans ayant fait une formation sur l’entrepreneuriat et le système de gestion simplifié, a indiqué Mme Maferima Sylla.

La formation, tenue du 17 juillet au 1er août 2017, a été organisée par le ministère de la Promotion des PME, de l’artisanat et de la transformation du secteur informel, et l’Agence nationale de la formation professionnelle (Agefop) en collaboration avec le Bureau international du travail (BIT). 

Selon Mme Sylla Maferima, c’est au terme de cette formation que les maîtres artisans, sélectionnés par le ministère en charge de Artisanat et de la Promotion des PME, ont décidé de se regrouper au sein d’un réseau. 

Le réseau a pour mission principale de permettre à ses membres de vivre de leurs arts, de lutter contre la pauvreté, de renforcer et de resserrer les liens de fraternité avec pour focus la valorisation des produits artisanaux et la professionnalisation des acteurs du secteur.

L’auditorium de la Bibliothèque nationale, au Plateau, le centre des Affaires d’Abidjan, accueillera cet événement, placé sous le haut patronage de M. Félix Anoblé, le ministre de la Promotion des PME, de l’artisanat et de la transformation du secteur informel.

Mme Mariam Fadiga, le secrétaire exécutif du Comité de concertation Etat/secteur privé, est le parrain de cette cérémonie, qui enregistrera également la présence de Mme Chantal Fanny, vice-présidente du Sénat ivoirien. 

Mme Diaby Massiamy, experte internationale en artisanat et design, qui soutient Mme Sylla Maferima dans son élan, depuis quelques années, a salué cette initiative car pour elle, « l’artisanat est un secteur pourvoyeur d’emplois » et qui devrait être encadré et structuré.  

Des stylistes de renom, tels que Pathé’O, Cissé St Moïse, Gilles Touré, sont attendus à cette rentrée solennelle des maîtres artisans. Le REMACI envisage par ailleurs de créer un prix aux fins de récompenser des acteurs du secteur. 

Afrique : des jeunes ruraux outillés en compétences numériques

Le programme « Codage pour l’emploi » initié par la Banque africaine de développement (Bad) va permettre aux ambassadeurs du numérique de bénéficier d’un programme intensif de formation de trois mois portant sur des compétences recherchées.Les jeunes des communautés rurales, où la connexion à Internet est limitée, sont les principales cibles de ce projet. Au total, ce sont plus de 500 adolescents ambassadeurs du numérique qui mèneront des actions d’encadrement par les pairs afin de développer les compétences numériques d’un plus grand nombre de jeunes africains.

Ces derniers seront formés sur des compétences recherchées comme la conception de sites internet, le marketing numérique, la communication, la gestion de projet, ainsi que sur des compétences comportementales axées sur l’esprit critique.

À l’issue de la formation, la Bad et Microsoft Philanthropies, son partenaire, fourniront aux diplômés des boîtes à outils et des ressources en matière de technologies de l’information et de la communication afin qu’ils dupliquent la même formation au sein de leurs communautés locales.

« Il est très important que nous nous appuyions sur le succès du programme Codage pour l’emploi pour étendre l’alphabétisation numérique à la base. Et
le modèle communautaire garantira l’autonomisation numérique des jeunes en milieu rural », a souligné la directrice du Département capital humain, jeunesse et développement des compétences à la Bad, Martha Phiri, citée par le communiqué parvenu jeudi à APA.

L’initiative des ambassadeurs du numérique s’inscrit dans la stratégie de la Banque visant à centrer ses investissements technologiques et numériques sur les jeunes et leur permettre de réaliser des transformations économiques et sociales à l’ère du numérique.

Le modèle utilisant l’approche entre pairs des ambassadeurs du numérique devrait attirer davantage de jeunes, car il offre une expérience d’apprentissage plus personnalisée.

Les candidats, âgés de 18 à 35 ans, doivent maîtriser l’anglais ou le français et être citoyens de la Côte d’Ivoire, du Kenya, du Nigeria ou du Sénégal. Codage pour l’emploi prévoit d’étendre le programme des ambassadeurs du numérique à d’autres pays après la phase pilote.

« Les jeunes d’aujourd’hui sont nos futurs dirigeants et entrepreneurs, c’est pourquoi il est si essentiel de leur donner les moyens d’acquérir les compétences numériques dont ils ont besoin pour contribuer de façon significative à l’économie numérique mondiale. Microsoft est honoré de s’associer à la Banque africaine de développement dans le cadre de son formidable programme Codage pour l’emploi », a déclaré la directrice régionale pour le Moyen-Orient et l’Afrique de Microsoft Philanthropies, Ghada Khalifa.

Les ambassadeurs du numérique recevront des bourses et auront accès aux centres de formation aux compétences numériques en Côte d’Ivoire, au Kenya, au Nigeria, au Sénégal et au Rwanda. Ils auront également accès à un réseau d’employeurs, de partenaires du secteur privé et de plateformes de travailleurs indépendants.

En collaboration avec des associations féminines, l’initiative des ambassadeurs du numérique de Codage pour l’emploi vise une participation d’au moins 50 % de femmes. Elle encourage vivement les femmes à intégrer le programme.

Codage pour l’emploi vise la création de plus de 9 millions d’emplois et veut atteindre 32 millions de jeunes et de femmes sur le continent. Le programme fait partie de l’initiative « Des emplois pour les jeunes en Afrique » de la Banque africaine de développement.

Côte d’Ivoire: la CEI annonce la révision de la liste électorale « courant 2022 »

Le président de la Commission électorale indépendante (CEI), Ibrahime Coulibaly-Kuibiert a annoncé jeudi une campagne d’éducation civique de l’institution dans 9 villes de la Côte d’Ivoire, du 23 novembre au 2 décembre 2021, avant la révision de la liste électorale « courant 2022 ».

Il s’agit d’une tournée nationale avec des conférences publiques autour du thème central « L’élection, instrument de renforcement de la paix sociale », a indiqué M. Coulibaly-Kuibiert Ibrahime, lors d’une conférence de presse en prélude à cette campagne.

Ces conférences éclatées, ouvertes à toutes les composantes de la population, se tiendront entre le 23 novembre et le 2 décembre 2021, dans neuf villes, notamment Abidjan, Abengourou, Korhogo, Bondoukou, Daloa, Gagnoa, Man, San-Pedro et Yamoussoukro, a-t-il précisé. 

« Cette grande tournée est aussi une pré-sensibilisation à la révision de la liste électorale prévue courant 2022 », a ajouté le président de la CEI, faisant observer que cette campagne trouve son intérêt dans le fait que les élections ont souvent été perçues comme un facteur de division pouvant contrarier la paix sociale.

« Pour nous, deux réponses s’offrent d’une part, l’élection ne peut aboutir à la paix sociale que si tous les acteurs intervenant dans le processus électoral s’approprient la matière électorale et acceptent les règles juridiques qui l’encadrent », a-t-il déclaré.  

D’autre part, poursuivra-t-il, « l’élection sera au service de la paix si l’organe en charge des élections offre à tous les acteurs politiques ou non la garantie que les résultats des élections par lui organisées seront le reflet exact de la volonté exprimée par les citoyens ». 

La CEI a clôturé, le 31 juillet 2021, par les élections sénatoriales partielles, le cycle électoral des élections générales. Ce cycle avait démarré avec la révision de la liste électorale en mars 2020 et s’est poursuivi avec l’élection du président de la République le 31 octobre 2020.

Les dispositions légales en Côte d’Ivoire prévoient l’organisation en 2023 des élections locales et l’élection du président de la République en 2025. La campagne a aussi pour but de permettre aux populations d’être imprégnées de la matière électorale et de s’inscrire sur le listing électoral. 

L’institution prévoit également une rencontre avec les partis politiques après cette campagne d’éducation civique sur les élections. Selon M. Coulibaly-Kuibiert,  des préoccupations pourraient engendrer la modification des textes qui encadrent l’élection si la CEI les trouve « pertinentes ».    

Afrique : forte hausse des remises migratoires

Les envois de fonds vers l’Afrique subsaharienne ont repris de la vigueur en 2021, progressant de 6,2 % pour atteindre 45 milliards de dollars, annonce la Banque mondiale (BM).Le Nigéria, première puissance économique de la région, en est le premier bénéficiaire. Le rebond y est toutefois modéré en partie du fait de l’influence croissante des politiques destinées à canaliser les transferts d’argent par l’intermédiaire du système bancaire.

Selon la BM, les pays où le volume des remises migratoires en pourcentage du PIB est conséquent sont la Gambie (33,8 %), le Lesotho (23,5 %), Cabo Verde (15,6 %) et les Comores (12,3 %). En 2022, les envois de fonds devraient augmenter de 5,5 % grâce à la poursuite de la reprise économique en Europe et aux États-Unis.

L’institution financière mondiale informe par ailleurs que les coûts de transferts vers le continent noir étaient en moyenne de 8 % au premier trimestre de 2021, contre 8,9 % un an plus tôt. Cela fait de l’Afrique la zone vers laquelle il est le plus coûteux d’envoyer de l’argent.

Bien que les migrations intrarégionales représentent plus de 70 % des mouvements transfrontaliers de population, souligne la banque, les frais sont élevés en raison des faibles quantités de flux formels et de l’utilisation des taux de change du marché noir.

A en croire l’institution de Bretton Woods, les données révèlent que les frais sont souvent plus élevés quand les fonds sont transférés par l’intermédiaire de banques, plutôt que via des canaux numériques ou des opérateurs offrant des services de transfert d’espèces.

Ouverture de la 13e édition de Ciné droit libre à Abidjan

La 13e édition de Ciné droit libre Abidjan s’est ouverte mercredi soir à l’Institut Goethe, dans la capitale économique ivoirienne, autour du thème « Quels futurs pour nos enfants »; et devrait s’achever samedi, à l’occasion de la Journée internationale de l’enfant.

Ce festival qui se tient du 17 au 20 novembre 2021, à Abidjan, vise à promouvoir les droits humains à travers le cinéma et à titiller à travers des projections de films, suivis de débats,  les consciences pour l’avènement d’un monde plus juste et plus droit.

La plateforme Ciné droit libre a été créé en 2005 au Burkina Faso. En Côte d’Ivoire, l’événement est organisé depuis 2008 par l’Association ciné connexion, en étroite collaboration avec l’Institut Goethe, un partenaire historique.

Placé sous le parrainage de Mme Yvette Soraya Daoud, ambassadeur du royaume des Pays-Bas en Côte d’Ivoire, la 13e édition de ce festival de films sur les droits humains et la liberté d’expression met le focus sur la protection de l’enfant.

Depuis 2012, la Côte d’Ivoire a mis en place une politique nationale de protection de l’enfant avec un numéro vert visant à dénoncer les actes de violations des droits de l’enfant. Cette ligne reçoit plus de 3.000 appels par an dénonçant les violations des droits de l’enfant.

Il est prévu, au cours de ce festival, une Master class sur les techniques pour écrire un film documentaire sur les sujets sensibles, un panel sur la lutte contre le travail des enfants dans la cacao culture.  

M. Zacharie Thonon, le représentant de l’ambassadeur des Pays-Bas en Côte d’Ivoire, a déclaré qu' »un enfant protégé est un adulte assuré ». Selon lui, le respect des droits de l’Homme contribue à la sécurité, par contre sa violation est source d’instabilité. 

Pour sa part, M. Abdoulaye Diallo, fondateur de Ciné droit libre, à Ouagadougou, a indiqué que la trame de ce festival est de créer un cadre de vie sécurisé pour les enfants afin de laisser un monde où il fait bon vivre. 

Un film intitulé Massoud, a été projeté lors de la cérémonie d’ouverture, en présence de l’ambassadeur de l’Allemagne en Côte d’Ivoire. Massoud, un jeune guide touristique, rejoint une bande terroriste.  

Il fait la connaissance d’une jeune journaliste qui mène une enquête sur l’islamisme militant grandissant au Sahel.

 L’injustice qui frappe les populations locales révolte Massoud et le rend réceptif aux revendications radicales des djihadistes. 

Lorsqu’un ami, à lui, est abattu pendant un couvre-feu, il bascule dans le camp des islamistes radicaux. Emmanuel Mbadé, le réalisateur du film, présent à Abidjan pour le Ciné droit libre 2021, a voulu via ce clichet mettre le focus sur l’État de droit.  

Côte d’Ivoire: le Pnud explore des solutions sur le genre pour implémentation

Le Bureau du Programme des Nations unies pour le développement (Pnud) en Côte d’Ivoire, a initié mercredi à Abidjan un atelier de restitution de solutions de travaux de chercheurs sur l’équité et l’égalité du genre en Afrique, en vue de leur expérimentation.

Cet atelier a permis de restituer les solutions locales identifiées au cours des études de terrain, menées par des chercheurs et chercheuses ivoiriens et présentées lors du symposium sur l’équité du genre en Afrique.

Les solutions ont porté sur deux axes, notamment le genre, les discriminations, les violences et harcèlements sexuels en milieu professionnel. Le second volet a concerné le genre, la protection de la forêt et les emplois verts.

M. Jonas Mfouatie, représentant résident adjoint du Pnud en Côte d’Ivoire, chargé des programmes, s’est félicité de ce que ces études impliquent des acteurs du monde de la recherche et a apprécié les solutions proposées. 

 Une dizaine de chercheurs ont exposé sur les thématiques requises. Une recherche a porté sur le concept eco-genre visant à voir à quel niveau les entités adoptent une attitude écologique et liée  au genre. Deux autres, sur les outils de dénonciation du harcèlement en milieu professionnel.

Une recherche a tablé sur la création de clubs genre et entrepreneuriat dans les établissements primaires et secondaire, l’objectif étant de fixer dans le tissu cognitif des enfants la notion du genre dès leur bas âge.   

Ces thématiques s’inscrivent dans le défi relatif à l’inclusion socio-économique des femmes et des jeunes, sur lequel le Laboratoire d’accélération du Pnud travaille. L’organisation onusienne a accepté d’apporter son appui institutionnel technique et financiers aux travaux du symposium. 

Mme Georgette Zamblé, a fait observer que cet exercice vise à voir « comment mieux accompagner le développement. On ne va pas seulement s’arrêter à une solution linéaire, mais on va réfléchir en termes de portefeuille de solutions ». 

En outre, « on va faire des expérimentations très brèves qui durent au maximum six mois pour permettre de passer à échelle rapidement sur les bonnes solutions » identifiées et cartographiées, a-t-elle indiqué. 

Ce projet est à l’initiative de l’organisation du Bureau international de la femme et de l’enfant (BIFE). La deuxième édition du symposium sur l’équité et l’égalité du genre en Afrique, s’est tenue du 5 au 7 mai 2021, à Abidjan. 

Mali : 150 personnalités sur la liste rouge de la Cedeao

Une liste de 150 personnalités maliennes dont le Premier ministre malien Choguel Kokalla Maïga sont visées par les sanctions individuelles de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao).A côté du chef du gouvernement malien, 27 ministres figurent sur la liste des sanctions individuelles de l’organisation intergouvernementale ouest-africaine. Mais curieusement, révèle le document officiel obtenu mercredi par l’Agence France Presse (AFP), deux personnages clés de la transition sont épargnés : il s’agit du chef de l’Etat, le colonel Assimi Goïta et son ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Abdoulaye Diop. Les sanctions sont aussi étendues aux 121 membres du Conseil national de la transition, qui fait office d’organe législatif. Elles n’épargnent pas leurs familles soumises aux mêmes restrictions.

La Cedeao réunie en sommet extraordinaire le 8 novembre 2021 à Accra, la capitale ghanéenne, a prononcé « le gel des avoirs financiers de ces personnalités et une interdiction de voyager au sein de l’espace régionale ». Des sanctions supplémentaires vont être étudiées et proposées lors du prochain sommet en décembre « si la situation persiste » avait martelé le président de la Commission de la Cédéao, l’Ivoirien Jean-Claude Kassi Brou.

A travers ces nouvelles sanctions, la Cedeao veut forcer la main à la junte au pouvoir afin d’accélérer le processus de transition. L’Organisation régionale avait prononcé en août 2020 la suspension du Mali de ses instances et stoppé les échanges financiers et commerciaux avec ce pays du Sahel en proie au jihadisme, après le coup d’Etat perpétré contre l’ancien président Ibrahim Boubacar Keïta. Des sanctions finalement levées après la nomination de Bah N’daw et Moctar Ouane, deux civils au poste de président de la transition et de Premier ministre.

Mais en mai 2021, le colonel Assimi Goïta, jusque-là vice-président de la transition, va reprendre le pouvoir, arrêtant au passage Bah N’daw et Moctar Ouane, les deux têtes de l’exécutif malien finalement libérés en août dernier. Face à l’engagement des militaires de rendre le pouvoir aux civils après la période de transition de 18 mois, la Cedeao avait desserré l’étau sur les nouvelles autorités de transition. Ce durcissement des sanctions est une réponse à la junte qui a annoncé le report de la présidentielle et les législatives du 27 février 2022 à une date ultérieure pour cause d’insécurité. Un report dont la conséquence logique est la mise en place d’un nouveau chronogramme qui doit déboucher sur nouveau calendrier permettant de fixer la durée de la nouvelle transition.

Dans ce sillage, l’Union européenne partenaire du Mali, plaide à son tour pour « l’adoption d’un cadre légal de sanctions contre la junte au pouvoir au Mali », à l’issue d’une réunion des ministres européens des affaires étrangères le 15 novembre à Bruxelles.

Sénégal: le « bras de fer » police-opposition en vedette dans la presse

Les quotidiens sénégalais parvenus jeudi à APA traitent d’une diversité de sujets dominés par les arrestations et libérations d’opposants candidats aux élections locales du 23 janvier 2022.Le Quotidien se fait l’écho des « bruits de campagne » suite à la libération de Barthélémy Dias, candidat de la coalition de l’opposition Yewwi Askan Wi (libérer le peuple en wolof) pour la mairie de Dakar.

Interpellé quelques heures hier  par la police, il s’apprêtait à faire une randonnée pour rencontrer de potentiels électeurs dans la capitale.  « J’ai le droit de me déplacer où je veux », a-t-il déclaré, avant d’être soutenu par sa coalition qui « demande à ses mandataires de se tenir prêts ».

« YAW engage le bras de fer avec le préfet » de Dakar, souligne Vox Populi. « On a un calendrier établi qu’on va exécuter. On est très déterminés à faire face », a indiqué le mandataire national de cette coalition, Déthié Fall.

Toutefois, dans le même journal, « Barth Dias renonce à défier le commissaire de Dieuppeul », estimant qu’il est « un homme de paix ». Par ricochet, il annonce la suspension de ses « dox mbokk » (aller à la rencontre des proches) « pour ne pas créer de tension ».

Analysant cette situation, le Témoin indique que « la Police et le Préfet +votent+ Barthélémy » Dias pour l’élection de la mairie de Dakar. Parce qu’en multipliant les arrestations du principal candidat de l’opposition à la ville de Dakar ainsi que les interdictions à son encontre, ces deux gardiens de l’ordre public lui « ouvrent un large boulevard ».

De son côté, Walf Quotidien voit en ces arrestations et libérations d’opposants que le ministre de l’Intérieur « Antoine Diome perd son sang froid ». En revanche, « une vraie démocratie a davantage besoin d’oxygène que de lacrymogènes », estime dans Sud Quotidien Abdou Aziz Tall, ancien ministre et directeur de cabinet du président Abdoulaye Wade. 

Sous le titre « Un style et des convictions fortes », le quotidien national Le Soleil publie l’entretien exclusif que lui a accordé Cheikh Mouhamadou Mahi Ibrahima Niass, khalife général de la Fayda Tidianiya. « Je ne me considère pas comme un khalife, je suis un Khadim (serviteur). La question politique ne doit pas rythmer la vie des Sénégalais », a-t-il déclaré entre autres morceaux choisis.

Sur un autre sujet, EnQuête s’intéresse aux mauvais résultats au concours CAMES 2021, sous le titre évocateur : « Peur sur l’université ». Les résultats de cette année sont « catastrophiques ». Toutefois, « les dames sauvent l’honneur dont la major Angélique Ngaha de l’université de Bambey (centre) », rapporte le quotidien.

Ainsi, « il faut améliorer l’environnement (universitaire), en mettant les collègues dans des conditions de performance », a plaidé le secrétaire général du Syndicat autonome de l’enseignement supérieur (Saes), Malick Fall.

Côte d’Ivoire: début des travaux du couloir de bus reliant Yopougon-Bingerville « fin 2022 »

Les travaux du couloir rapide de bus (BRT) devant relier les communes de Yopougon à Bingerville, partant de l’Ouest à l’Est d’Abidjan, débuteront « fin 2022 », selon M. Romain Kouakou, coordonnateur du Projet de mobilité urbaine d’Abidjan (PMUA).

« Vers la fin de l’année 2022, certainement on va commencer avec les grands travaux de ce projet qui devrait être achevé d’ici à 2023-2024. Les études techniques d’avant-projet sommaires sont finies, il reste celles des projets détaillés », a dit M. Romain Kouakou à la presse. 

« En 2022, théoriquement, on va lancer l’appel d’offres », a-t-il annoncé,  ajoutant que l’opérateur qui va exploiter ce BRT va apporter 24% du financement », a-t-il relevé, en marge d’un atelier de validation du Plan de travail et du budget annuel pour l’année 2022. 

L’atelier a été ouvert par M. Coné Djoman, le directeur de cabinet, représentant le ministre ivoirien des Transports, a fait savoir que ce projet dont l’objectif est d’améliorer l’accessibilité des opportunités économiques et social, est d’accroître l’efficacité du système de transport public.

Le BRT est dans sa deuxième année de mise en oeuvre. Pour l’année 2022, l’unité de coordination qui a la gestion du projet depuis plus d’un an, a programmé des études techniques et des formations qui sont pour la plupart au stade de recrutement de cabinets d’études. 

« Cet atelier va nous permettre de valider le plan de travail et le budget pour l’année 2022 du Projet de mobilité urbaine d’Abidjan (PMUA) », a précisé M. Romain Kouakou, indiquant que ce projet a pour objectif de construire un BRT qui va quitter Yopougon pour relier Bingervillle. 

Le BRT va emprunter l’axe du 4e pont sur 20 Km avec pratiquement 21 stations. Le projet est entré en vigueur en février 2020, mais c’est un an après, le Comité de pilotage a procédé aux études techniques et compte « achever en 2022 les principales études » afin de lancer le BRT sur l’axe Est-Ouest.

« Il s’agit de bus qui vont permettre d’avoir accès plus facilement aux infrastructures socio-économiques et d’améliorer les activités », a mentionné le coordonnateur du Projet, affirmant qu’en 2022, il est prévu la poursuite et l’achèvement des études. 

Globalement, poursuivra-t-il, « on a un financement qui tourne autour de 315 milliards de Fcfa et environ 30 à 40% seront consacrés (à l’opérateur privé ) pour construire la ligne du BRT sur la station ouest ».

Le projet, à terme, permettra de transporter près de 500.000 personnes par jour. Le couloir rapide de bus va passer aussi sur le Boulevard Mitterand, à Cocody, dans l’Est d’Abidjan pour relier la banlieue abidjanaise de Bingerville.

Abidjan abritera le salon du numérique « SITIC Africa » sur 5 ans dès 2022

Abidjan abritera le Salon international des technologies de l’information et de la communication dédié à l’Afrique « SITIC Africa » sur les cinq prochaines années, à compter de la 6e édition, prévue du 22 au 24 février 2022, sur les bords de la lagune Ebrié.

L’annonce a été faite, mercredi, à La Maison de l’entreprise, par les organisateurs du SITIC Africa et leurs partenaires, à savoir le ministère ivoirien de l’Économie numérique, des télécommunications et de l’innovation, ainsi que le GOTIC, l’UNETEL et la France, face à la presse.   

Ils ont expliqué les enjeux stratégiques et économiques d’un tel événement pour le continent africain dans un contexte de combat mondial entre les grandes puissances et les différents continents pour le contrôle du numérique. 

Mme Alexia Amichia, chargée d’études, représentant le ministre ivoirien de l’Économie numérique, des télécommunications et de l’innovation, a « remercié » les organisateurs de cette activité qui ont bien voulu placer la prochaine édition du SITIC sous l’égide du ministère ».

Selon M. Fodhiel Kerkeni, co-organisateur, gérant SITIC Abidjan, la Tunisie a abrité les cinq premières sessions. Cette année, la Côte d’Ivoire accueille la 6e édition de SITIC Africa qui se veut un salon dédié aux TIC pour le continent. 

Il est prévu plus de 200 exposants et il va avoir trois pays à l’honneur, notamment la Côte d’Ivoire, la Tunisie et la France. Plus de 5000 participants sont attendus à cet événement qui offrira des ateliers thématiques, des workshops et des BtoB.

Pour les organisateurs, l’Afrique devrait se mobiliser pour faire entendre sa voix et tirer partie du développement des TIC et de ses innovations dont l’impact sur sa croissance économique n’est plus à démontrer.

Initié par la Tunisie depuis 2016, le salon réunit, annuellement, la crème des entreprises, des experts, des startups du secteur des TIC ainsi que des décideurs politiques du continent, dans un partenariat avec la France et d’autres pays occidentaux d’Europe et d’Amérique. 

D’année en année, le salon a gagné en notoriété et attire des centaines d’exposants et des milliers de visiteurs. Le SITIC se veut une plateforme de promotion des TIC, de découverte pour d’autres et de réseautage pour l’ensemble des participants soucieux de développer leurs affaires. 

Après cinq éditions dont celle de 2020 qui fut organisée de manière virtuelle en raison de la pandémie de Covid-19, les organisateurs et leurs partenaires ont porté leur choix sur la Côte d’Ivoire pour abriter la 6e édition, du 22 au 24 février 2022.

Le thème de cette 6e édition est « Vers des instruments numériques innovants ». Dans un contexte de transformation sociale, culturelle et économique, sous l’effet catalyseur du numérique, l’Afrique doit fédérer ses énergies pour ne pas rater cet autre train du développement.  

« Nous devons y voir une opportunité d’investissement, de mobilisation de ressources internes et d’attraction des capitaux externes, et un véritable levier pour innover dans nos approches pour transformer nos entreprises et faire des TIC un vivier pour la création d’emplois pour notre jeunesse surtout qu’elle y trouve son intérêt », a soutenu M. Ismaël Boga-N’Guessan, le producteur exécutif du SITIC. 

M. Férid Tounzi, le fondateur du SITIC, s’est félicité de ce que la Côte d’Ivoire abrite l’événement. La Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire  (Cgeci, Patronat ivoirien), se positionne comme un partenaire de ce salon.  

Une fondation philanthropique finance près de 5.000 PME africaines

Pour son programme d’entrepreneuriat 2021, la Fondation Tony Elumelu (TEF, sigle anglais) a reçu 400.000 candidatures.Les bénéficiaires de 2021 ont été sélectionnés en fonction de leur innovation, leurs performances et leur potentiel de croissance pour créer des emplois et éradiquer la pauvreté sur le continent, renseigne le communiqué parvenu mercredi à APA. Chaque entrepreneur reçoit 5.000 dollars non remboursables. Parmi les 4.949 entreprises retenues, 68 % sont dirigées par des femmes.

Composés à la fois de nouvelles start-ups et de petites entreprises existantes, les entrepreneurs Tony Elumelu 2021 ont suivi une formation, un mentorat et un coaching de classe mondiale et auront un accès à vie au réseau des anciens de la Fondation Tony Elumelu, informe la note.

« À vous les jeunes entrepreneurs africains – travaillez dur, rêvez grand et soyez très disciplinés. Vous devez continuer à penser à l’impact. Le parcours de l’entrepreneuriat n’est pas linéaire – il y a des hauts et des bas, mais en restant concentré et résilient, le succès viendra finalement à vous. L’avenir de notre continent est entre vos mains. Ce que vous faites en tant qu’entrepreneurs contribuera grandement à sortir l’Afrique de la pauvreté. Je suis heureuse que nos femmes entrepreneures se portent très bien, avec une représentation de 68 % cette année », a déclaré le Fondateur de la TEF, Tony O. Elumelu, cité par le document.

Il a par ailleurs invité les dirigeants africains à continuer à créer le bon environnement propice pour permettre aux jeunes de réussir. Car « leur succès est le succès de nous tous sur le continent ». « Nous devons leur donner la priorité parce que les nations et les continents qui donnent la priorité à leurs peuples réussissent », a-t-il martelé.

Le Directeur Général de la coopération internationale et du développement de la Commission européenne, M. Koen Doens s’est quant à lui dit « très heureux que plus de 2400 femmes bénéficieront du programme de formation de la Fondation Tony Elumelu et obtiendront un capital d’amorçage pour soutenir leurs idées. »

« Notre ambition commune est de responsabiliser 100.000 jeunes entrepreneurs africains au cours des dix prochaines années à travers l’Afrique, en reconnaissant que l’entrepreneuriat est le seul moyen de réaliser les rêves », a fait savoir Mme Ahunna Eziakonwa, représentant le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) à cette rencontre.

Selon le directeur général de la TEF, Ifeyinwa Ugochukwu, l’entité qu’il dirige a formé dix fois plus de jeunes entrepreneurs africains qu’il n’en a formés de 2015 à 2019 combinés.

« Aujourd’hui, en 2021, nous verserons un montant record de 24.750.000 USD directement aux entrepreneurs africains des 54 pays africains. C’est l’impact », s’est-il félicité.

Covid: 30 millions d’Africains dans l’extrême pauvreté

La pandémie du nouveau coronavirus a anéanti cinq ans de croissance en Afrique, indique un nouveau rapport.La Covid-19 a plongé environ 30 millions de personnes en Afrique subsaharienne dans l’extrême pauvreté, révèle un rapport publié ce mercredi à l’occasion du Forum Bloomberg sur la nouvelle économie qui se tient actuellement à Singapour.

Intitulé « Long Covid : Jobs, Prices and Growth in the Enduring Pandemic », le document souligne que la pandémie a anéanti plus de cinq ans de progrès dans la région.

Il prévient que, même si les économies africaines gagnent du terrain à mesure qu’elles se redressent, cela ne leur permettra pas d’atteindre l’Objectif de développement durable (ODD) des Nations Unies relatif à l’éradication de la pauvreté d’ici à 2030, un objectif qui était déjà loin d’être atteint avant la pandémie.

Les économies africaines ont connu des périodes prometteuses au début du siècle, avec une trajectoire ascendante due à la réduction des conflits, ce qui a permis d’améliorer les politiques économiques et de renforcer la stabilité macroéconomique, indique le rapport.

« L’initiative en faveur des pays pauvres très endettés lancée par le Fonds monétaire international et la Banque mondiale au début des années 2000 a permis de réduire considérablement les niveaux d’endettement, libérant ainsi des ressources nationales et améliorant les relations avec les donateurs. L’augmentation des échanges et le dynamisme des prix des produits de base ont également joué un rôle, le PIB par habitant des pays riches en ressources naturelles ayant augmenté deux fois plus vite », ajoute le rapport.

Selon le même document, la croissance a commencé à s’essouffler en 2016, soit un an après l’adoption des Objectifs de développement durable visant à éradiquer la pauvreté d’ici 2030.

« L’Afrique subsaharienne reste à la traîne pour la plupart des objectifs. Le retard le plus notable concerne la réduction de la pauvreté ; avant la pandémie de 2019, l’Afrique comptait plus de 60% des 700 millions de pauvres dans le monde », explique le rapport.

En 2020, l’Afrique subsaharienne a plongé dans sa première récession depuis plus de 25 ans, effaçant au moins cinq ans de progrès dans la lutte contre la pauvreté.

Le Forum Bloomberg sur la nouvelle économie, qui a débuté hier mardi à Singapour, rassemble plus de 495 participants, dont des dirigeants des secteurs public et privé du monde entier, y compris des 50 représentants de l’Afrique. La rencontre a pour objectif de contribuer à une nouvelle réflexion sur les voies de la reprise mondiale, alors que le monde subit les effets de la pandémie de Covid-19.

South African Airways reprend ses vols vers Lagos

Le Nigeria permet de desservir une plus grande partie du continent africain, selon Thomas Kgokolo, Directeur général par intérim de SAA.Deux des plus grandes économies africaines, le Nigeria et l’Afrique du Sud, seront à nouveau reliées avec l’extension du réseau de lignes de la compagnie South African Airways (SAA) pour inclure Lagos à partir de décembre prochain.

Cette décision s’inscrit dans la stratégie de croissance progressive de la compagnie aérienne, qui a été clouée au sol pendant plus d’un an, a déclaré Thomas Kgokolo, Directeur général par intérim de SAA.

« Notre intention est de continuer à développer notre réseau de lignes en fonction de la demande des passagers et du potentiel de revenus. Nous évaluons constamment les opportunités, tant au niveau local qu’aux niveaux régional et international », a poursuivi M. Kgokolo.

Selon lui, Lagos est une route particulièrement importante sur le continent qui dessert la plus grande économie d’Afrique.

« Cette destination spécifique, a soutenu Thomas Kgokolo, permet à SAA d’accéder à l’un des plus grands marchés du voyage en Afrique et nous sommes ravis de pouvoir reprendre les opérations, en assurant une liaison entre les deux plus grandes économies d’Afrique à partir du 12 décembre ».

La SAA s’attendait à ce que la révision continue des restrictions sur les voyages internationaux par les pays conduise à un plus grand nombre de visiteurs en Afrique du Sud et à une activité accrue sur les marchés touristiques avec le Nigeria.

« Non seulement la nouvelle liaison Johannesburg/Lagos constitue un lien économique essentiel entre les deux pays, mais elle desservira également le marché touristique en plein essor des deux pays », a ajouté le Directeur général par intérim de SAA.

Thomas Kgokolo a promis que la SAA continuera, en partenariat avec South Africa Tourism, à promouvoir la destination sud-africaine au Nigeria « dans l’espoir que cela conduise à davantage de visiteurs maintenant que les restrictions internationales sur les voyages en cas de pandémie sont en cours de révision ».

Les vols locaux de SAA ont repris en septembre dernier entre Johannesburg et Le Cap, et des liaisons régionales ont également été ouvertes vers plusieurs autres pays africains.

Afrique : les éliminatoires du Mondial 2022 en chiffres

La deuxième étape de la route menant au Qatar a été bouclée hier mardi avec des matchs haletants.Entamé début septembre, le 2e tour des éliminatoires de la Coupe du monde 2022 a livré son verdict. Au final, le Sénégal, l’Algérie, le Maroc, la Tunisie, le Nigeria, l’Egypte, la République démocratique du Congo, le Mali, le Cameroun et le Ghana accèdent aux barrages prévus en mars 2022.

En attendant, voici le bilan chiffré de cette avant-dernière phase des qualifications.

0 : le Mali n’a pas encaissé le moindre but en six rencontres. Les Aigles ont dressé une muraille infranchissable devant leur cage.

0 : zéro pointé ! Logé dans le groupe A, Djibouti s’est incliné six fois en autant de matchs.

1 : parmi les pays admis aux barrages, le Mali est le seul à n’avoir jamais participé à une Coupe du monde.

2 : les dix aspirants aux cinq tickets qualificatifs pour Qatar 2022 sont répartis en deux pots selon le classement de la Fifa. Pour les barrages, les cinq premiers de ce ranking se déplacent à l’aller et reçoivent au retour.

6 : le Maroc a fait un sans-faute. Six succès en six journées. Les Lions de l’Atlas ont lacéré les Djurtus de la Guinée-Bissau, le Syli de la Guinée et les Crocodiles du Soudan.

7 : c’est le nombre de réalisations d’Islam Slimani. L’avant-centre algérien termine ainsi à la tête du classement des meilleurs artificiers.

11 : la République démocratique du Congo a réussi à se hisser au tour suivant avec ce total de points. C’est le plus faible rendement de tous les qualifiés.

25 : comme le nombre de buts inscrits par l’Algérie. Le ratio de la meilleure attaque est de 4,16 buts par match.

36 : cela correspond au cumul des qualifications au Mondial des dix barragistes. Avec sept phases finales de Coupe du monde disputées, le Cameroun est le plus expérimenté.

288 : c’est le nombre de buts marqués en 240 matchs pour le 2e tour des éliminatoires, soit une moyenne de 1,2 but par match.

Côte d’Ivoire: des agents du secteur de la santé publique en grève (syndicat)

Seize syndicats du secteur de la santé publique, en Côte d’Ivoire, regroupés au sein de la faîtière syndicale Coordisante/Sycamci, ont entamé mercredi une grève de quatre jours, en vue d’obtenir de meilleures conditions de vie et de travail.Ce mot d’ordre de grève dans le secteur de la santé publique intervient après une Assemblée générale ordinaire tenue le 6 novembre 2021, à l’Institut national de la santé publique (INSP), à Adjamé, dans le Nord d’Abidjan.

La plénière a mandaté le directoire de la faîtière syndicale Coordisante/Sycamci à l’effet de lancer un mot d’ordre de grève, le 17 novembre 2021, en cas d’échec des négociations aux termes de la période de préavis courant du 8 au 16 novembre 2021.

Selon le préavis de grève, les syndicats réitèrent que leur « revendication majeure reste la mise en application de la loi portant réforme hospitalière, par la signature diligente de tous les projets de décrets transmis au secrétariat général du gouvernement par le ministre de la Santé ».

Joint, ce mercredi, M. Boko Kouaho, le porte-parole du directoire de la faîtière syndicale, a déclaré que le mouvement est « en cours et depuis 7h30, en principe, tous les camarades s’organisent à observer le mot d’ordre de grève dans tous les établissements publics ».

Ce que les acteurs du secteur de la santé publique demandent, c’est l’application de la loi portant réforme hospitalière, un texte promulgué depuis juillet 2019, qui devrait permettre de « remédier aux dysfonctionnements dans les hôpitaux », a dit M. Boko Kouaho.

« On nous accuse de mauvais accueil, de mauvaise qualité des soins. Il faut réformer le système hospitalier,  mettre les établissements aux normes et les équiper, former le personnel et  motiver ce personnel à travailler dans de meilleures conditions », a-t-il ajouté.

Durant cette période de grève, la faîtière syndicale appelle les agents de santé, dans le secteur public, à « s’abstenir de participer à toute activité de campagne sanitaire nationale », ce qui pourrait freiner la vaccination contre la Covid-19.

Elle appelle les agents à « retenir toutes les données statistiques sanitaires des établissements publics hospitaliers des Districts sanitaires,  des centres dédiés au Covid-19 et à « rendre total et sans services minimum devant tout cas d’arrestation ou de séquestration ».

La faîtière syndicale Coordisante/Sycamci entend suspendre son mot d’ordre de grève en Assemblée générale, « dès satisfaction par le gouvernement » de ses points de revendications majeurs soulevés.

Sénégal: cherté du loyer et Locales 2022 au menu de la presse

Les quotidiens sénégalais parvenus mardi à APA traitent principalement des mesures annoncées par le ministère du Commerce pour la baisse des prix du loyer et les recours de l’opposition en cassation après le rejet de certaines de ses listes pour les prochaines élections locales.« Application de la loi sur la baisse du loyer : l’Etat avoue son échec », titre Sud Quotidien, soulignant que ministère du Commerce et acteurs « préconisent un observateur » pour le secteur.

L’AS fait le « diagnostic d’un secteur hors de contrôle » et liste un nombre de maux comme la non application des textes, les charges exorbitantes des bailleurs, l’absence d’accompagnement.

Ainsi, parmi « les mesures fortes de la réunion sur le loyer » organisée hier par le ministère du Commerce, Vox Populi note qu’il a été annoncé la création d’un observatoire, la limitation de la caution à deux mois, l’enregistrement des contrats et la réglementation de l’activité des agences, entre autres.

Pour sa part, Walf Quotidien lance une « alerte sur le coût de la vie » et indique que « le pire est à venir ».

Sur les élections locales du 23 janvier 2022, le journal souligne que « l’opposition affûte ses armes » après le rejet des listes des coalitions Yewwi, Wallu et Geum Sa Bopp. Sous le titre « les Locales en cassation », L’Observateur note une « veillée d’armes au sein de l’administration territoriale » et se fait l’écho des propos des préfets de Pikine, Kaolack et Vélingara.

Dans Vox Populi, le préfet de Kaolack « s’indigne » après les attaques des opposants : « Nous ne sommes pas des anges, pas des esprits supérieurs ; Pourquoi dans le code on aménage des dispositions autour du contentieux ? ».

Malgré les critiques, le ministre de l’Intérieur « Antoine Diome encense gouverneurs, préfets et sous-préfets » dans ce quotidien. Il loue le « travail exemplaire » de « l’épine dorsale de la République », le « dévouement et engagement au service exclusif de l’Etat » de ces « fonctionnaires émérites et piliers de l’action publique ».

Sur un autre sujet, le quotidien national Le Soleil indique que « Macky Sall va envoyer 15 professeurs de médecine et docteurs ».

EnQuête s’entretient pour sa part avec le lauréat du Goncourt 2021, le Sénégalais Mohamed Mbougar Sarr. Son livre « La plus secrète mémoire des hommes » (Jimsaan et Philippe Rey), publié en 2021, a été accueilli diversement dans son pays au regard de la manière qu’il a abordée certains thèmes liés à l’homosexualité et d’autres tabous.

Cependant, « chacun est libre de penser ce qu’il veut de moi ou (…) de mes romans » parce qu’un « écrivain ne doit pas trop s’expliquer », a-t-il répondu dans le journal.

Côte d’Ivoire: une formation en JRI au profit de 21 acteurs des médias

Vingt-un étudiants en journalisme et des professionnels du secteur des médias, bénéficient d’une formation en Journaliste reporter d’images (JRI), lancée mardi à Abidjan grâce à un partenariat entre l’ISTC Polytechnique et l’Institut national de l’audiovisuel (INA) de Paris.Selon M. Bruno Masi, responsable pédagogique à l’Institut national de l’audiovisuel de Paris, cette formation de Journaliste, reporter d’images (JRI) média global, qui se déroule sur 100 jours est dédiée à 21 apprenants et journalistes, qui vont apprendre trois compétences journalistiques.

Il s’agit du travail de rédacteur, du monteur et de cameraman, a-t-il indiqué, relevant que cette formation est « aujourd’hui très en phase avec les besoins des rédactions » qui recherchent un journaliste capable, tout seul, d’aller sur le terrain et de traiter le son, l’image et le texte. 

Cette formation devrait permettre aux apprenants de produire un reportage d’actualité pour les chaînes d’information, a rapporté M. Bruno Masi, qui a fait observer qu’aujourd’hui, le matériel a beaucoup évolué, il est devenu plus simple d’emploi et il faut l’intégrer au métier.  

« Avec les tensions économiques, les chaînes cherchent des compétences dans une seule personne », toute chose qui permet de faire des économies et l’évolution des médias devra répondre à cette demande, a-t-il poursuivi. 

La formation a été construite entre l’Institut des sciences et techniques de la communication  (ISTC Polytechnique) à travers un partenariat avec l’INA, a souligné M. Bruno Masi, ajoutant que les deux parties ont travaillé deux ans, à distance, à cause de la pandémie de Covid-19.  

Cette session se veut une formation « la plus concrète et pratique possible », a-t-il dit, laissant entendre qu’à partir du 20 novembre 2021, les apprenants seront confrontés à la création de contenus avec les outils. 

Il s’est félicité de ce qu’il y a eu des investissements qui ont été faits par le hub franco-ivoirien pour acheter du matériel tout neuf. Les apprenants pourront réaliser des images, faire du montage et de l’enregistrement.

La formation se conclut par un stage dans des rédactions. Le directeur général de l’ISTC Polytechnique, Dr Alfred Dan Moussa, a assuré que ces 100 jours de formation destinent les apprenants à un métier d’avenir. 

« Aujourd’hui, nous sommes dans un paysage éclaté du point de vue radiophonique et audiovisuel et les premiers besoins sont ceux des JRI », a-t-il fait remarquer. Pour lui, « c’est une actualité à laquelle il ne faut pas se dérober ».   

L’ISTC Polytechnique montre à travers cette coopération son ouverture vers l’extérieur. L’établissement offre des formations en JRI, presse et agence, mais cette session dont le prix a été étudié à 1,8 million Fcfa pour 100 jours de formation, s’ouvre à tous les acteurs du secteur des médias.  

La formation en JRI, précisera-t-il, est intégrée dans le cursus des étudiants en journalisme et en production audiovisuelle à l’ISTC Polytechnique. « En plus, nous offrons cette possibilité aux professionnels du secteur » cette formation qui s’étend de novembre à mars 2022.  

Le siège d’une centrale syndicale dans l’emprise du Métro d’Abidjan rasé

Le siège de la centrale syndicale Dignité, des bâtis et commerces, situés dans l’emprise du Métro d’Abidjan, ont été détruits mardi par des Caterpillars, sous une forte surveillance de policiers.

Le siège de la Confédération ivoirienne des syndicats libres (CISL), abritant la Centrale Dignité, a été complètement détruit avec d’autres commerces jouxtant la Gare de Sitarail, à Adjamé, une commune populaire dans le Nord d’Abidjan. 

Assise sur des débris de briques, Mme Diané Sylla, une commerçante installée au nouveau marché de la RAN, construit en décembre 2021, rapporte qu’ils ont été « dégagés » de l’espace et leurs marchandises sorties avant la démolition. 

Le maire de la cité était là, aux côtés des commerçants, et a échangé avec les personnes chargées du déguerpissement, selon Aboubacar Traoré, un vendeur de consoles vidéos, indiquant qu’après son départ, les casses ont commencé.  

Aboubacar se dit dans la « désolation » surtout à l’approche des fêtes de fin d’année. La commune d’Adjamé, réputée être le plus grand espace commercial du pays, regorge de nombreux vendeurs et trouver une bonne place ne sera pas aisé. 

Cette opération de déguerpissement intervient quelques jours après que le Premier ministre, Patrick Achi, a annoncé qu’un timing est arrêté et le pays compte indemniser les personnes sur les emprises afin que les travaux débutent dès 2022. 

« En terme de délai, nous avons exigé (auprès du consortium contractant) que la première rame du Métro d’Abidjan soit fonctionnelle en 2025, par rapport à 2028 qui était initialement prévu », avait dit M. Patrick Achi, le 8 novembre dernier, face à la presse.  

La construction du Métro d’Abidjan sera réalisée par un groupement d’entreprises françaises composé de Bouygues, Colas, Alstom et Keolis. La ligne s’étendra de la commune d’Anyama à la zone de Port-Bouët. 

 La ligne 1 du Métro d’Abidjan, longue de 37,4 km du Nord au Sud, comprend deux voies, 18 stations, 21 ponts rails et routes,1 pont viaduc sur la lagune Ebrié.  Le trafic attendu à terme est de 540 000 passagers par jour.

Côte d’Ivoire: les contrats d’assurance santé déficitaires de 43 milliards Fcfa

Les contrats d’assurance maladie, en Côte d’Ivoire, connaissent un déficit structurel de l’ordre de 43 milliards Fcfa sur les 11 dernières années, selon M. Mamadou Koné, le président de l’Association des sociétés des assurances de Côte d’Ivoire (ASA-CI).M. Mamadou Koné s’exprimait, mardi, à l’ouverture des travaux des états généraux de l’assurance maladie en Côte d’Ivoire, visant à dresser une feuille de route nationale pour un développement harmonieux du secteur.    

« Plusieurs études ont montré ces dernières années que les contrats d’assurance maladie sont déficitaires; les contrats se caractérisent par un déficit structurel qui est de l’ordre de 43 milliards Fcfa sur les 11 dernières années », a indiqué M. Mamadou Koné. 

De ce fait, dira-t-il, l’assurance santé fait l’objet de nombreuses interrogations portant tant sur son équilibre à long terme que sur sa capacité à s’étendre à la grande majorité de la population ivoirienne.

Aujourd’hui, certains établissements hospitaliers publics ou privés ayant fourni des soins à des assurés dans le cadre du tiers payant, éprouvent des difficultés à se faire rembourser dans les délais convenus. 

En outre, d’autres prestataires de soins n’ont d’ailleurs jamais été remboursés en raison de la mise en liquidation de certaines compagnies d’assurance ou des difficultés de certains organismes de gestion du risque maladie.   

Le ministre de l’Emploi et de la protection sociale, Adama Kamara, a invité les acteurs du secteur à « l’optimisation de la gouvernance pour améliorer la soutenabilité financière, tout en développant de nouveaux services » avec un accès aux soins et médicaments de qualité.  

M. Adama Kamara a rappelé que, de par la loi instituant la Couverture maladie universelle (CMU), tous les systèmes existants de couverture maladie dans le pays, deviennent des couvertures complémentaires.  

La souscription à un contrat d’assurance maladie, en Côte d’Ivoire, est subordonnée à la filiation préalable de la Couverture maladie universelle. Le ministre de l’Emploi et de la protection sociale a insisté sur la mise en oeuvre effective de cette disposition. 

Selon M. Adama Kamara, « 3,2 millions personnes ont été enrôlées à la Couverture maladie universelle. Il s’agit en majorité de primo assurés, des personnes disposant pour la première fois d’une couverture maladie universelle dans notre pays ». 

Le directeur de cabinet adjoint, Vassogbo Bamba, représentant le ministre de l’Économie et des finances, a fait savoir que les primes émises par la branche d’assurance maladie sont passées de 45,5 milliards Fcfa en 2016 à 75 milliards Fcfa en 2020, soit une évolution de 65%. 

Sur la même période, les prestations sont passées de 32 milliards Fcfa en 2016 à 52,5 milliards Fcfa en 2020, soit une progression de 64%. Mais, malgré ce bond, la grande majorité des populations reste sans couverture maladie universelle. 

Mme Marie Chantal Assouan, conseiller technique, représentant le ministre de la Santé, de l’hygiène publique et de la couverture maladie universelle, a assuré que le ministère attend les résultats afin de s’impliquer davantage dans la bonne gouvernance du secteur.

Soumis aux exigences prudentielles édictées par le Code CIMA (Conférence interafricaine des marchés d’assurance), les assureurs s’emploient à négocier tous les postes de charges qui permettent de dégager des marges techniques à l’équilibres des contrats.   

Ces assises qui se tiennent du 16 au 19 novembre 2021, tableront sur les questions liées à la prise en charge des assurés dans le cadre du tiers payant, dans l’optique d’assurer le développement de l’assurance maladie et sa rentabilité à long terme pour l’ensemble des parties prenantes de l’écosystème. 

Sahel: la Grande muraille verte, une source de revenus (FAO)

L’analyse coûts-avantages de la FAO publiée dans Nature Sustainability montre un rendement moyen de 1,2 dollars pour chaque dollar investi dans le projet de restauration des terres, malgré les conditions climatiques rigoureuses.C’est un retour sur investissement inattendu. L’objectif de la Grande muraille verte d’Afrique n’est pas en effet de générer des profits. Elle vise plutôt à lutter contre la désertification dans la région du Sahel. Mais, d’après une nouvelle étude menée par l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et publiée dans Nature Sustainability, elle peut aussi être un débouché commercial intéressant pour les investisseurs.

Selon l’analyse, parvenue ce mardi à APA, pour chaque dollar investi dans cette initiative de grande ampleur qui part du Sénégal à l’ouest à Djibouti à l’est, les investisseurs peuvent s’attendre à un rendement moyen de 1,2 dollars. Ce profit peut même monter jusqu’à 4,4 dollars, précise le document.

Pour le Coordonnateur des projets internationaux au sein de la Division des forêts de la FAO et l’un des principaux auteurs de l’étude, Moctar Sacande, cité par le document, « nous devons faire évoluer le discours sur la région du Sahel afin de montrer que, malgré l’environnement hostile et sec de la région, les investisseurs peuvent tout de même obtenir un rendement viable en investissant dans la restauration des terres. »

L’étude est fondée sur des données de terrain et des données satellitaires qui permettent de suivre la dégradation des terres sur la période 2001-2018. Celles-ci sont ensuite comparées aux coûts et aux avantages de la restauration des terres selon différents scénarios adaptés aux circonstances locales.

D’après M. Sacande, les résultats de l’analyse sont le dernier élément nécessaire pour comprendre la situation économique et viennent s’ajouter à la volonté politique et au savoir-faire technique déjà en place, et devraient encourager le secteur privé, qui manifeste un intérêt croissant.

Le verdissement et la restauration des terres dans cette zone longue de 8.000 kilomètres qui traverse le continent sont déjà en cours. Les populations plantent des espèces arboricoles résistantes, comme l’acacia du Sénégal, qui produit de la gomme arabique, fréquemment utilisée comme émulsifiant dans les aliments et les boissons, ou l’arbre gao, aussi appelé Faidherbia albida. Ce dernier aide à fertiliser les sols pour qu’y soient notamment produits du fourrage et des cultures de base comme le millet.

L’étude a indiqué que la surface couverte par l’initiative Grande muraille verte restait limitée et n’atteignait que 4 millions des 100 millions d’hectares ciblés.

Au total, quelque 20 milliards d’USD ont été promis au niveau international en vue de transposer à plus grande échelle l’initiative Grande muraille verte, dont 14,3 milliards d’USD promis à l’occasion du Sommet One Planet pour la biodiversité tenu en janvier de cette année à Paris, et 1 milliard d’USD promis par le fondateur d’Amazon, M. Jeff Bezos, lors de la conférence climatique de la COP26, qui vient de se terminer.

Les modalités concrètes d’accès à ces fonds doivent encore être déterminées, d’après M. Sacande, qui ajoute que si une partie des fonds n’est pas versée très rapidement, il pourrait être trop tard pour planter les arbres avant la tombée des précipitations limitées attendues en juin et en juillet.

L’initiative Grande muraille verte permettrait de stocker du carbone et de restaurer la biodiversité et s’attache à apporter des avantages socio-économiques aux populations défavorisées de la région. Elle couvre les domaines clés que sont l’atténuation du changement climatique, l’adaptation à ses effets et la résilience face aux aléas climatiques.

Elle contribue également à la réalisation des Objectifs de développement durable 1 (pas de pauvreté), 2 (faim zéro), 13 (mesures relatives à la lutte contre les changements climatiques), 15 (Vie terrestre) et 17 (partenariats pour la réalisation des objectifs) du Programme de développement durable à l’horizon 2030.

L’analyse souligne par ailleurs que du fait des conflits armés qui caractérisent la région, certains investisseurs sont longtemps restés méfiants à l’égard du potentiel de l’initiative. En outre, l’étude a conclu qu’environ 50 % des terres concernées sont actuellement inaccessibles pour des raisons de sécurité. Malgré cela, les interventions de restauration des terres continuent de représenter un débouché commercial viable, selon les auteurs.

Forum Bloomberg : cinquante délégués africains à Singapour

Au total, 495 délégués venus de différents continents participent au Forum Bloomberg sur la nouvelle économie, qui a débuté ce mardi à Singapour.
Premier grand rassemblement post-COP26, les participants sont censés contribuer à ce que les organisateurs du Forum de Bloomberg espèrent être une nouvelle réflexion sur « les voies vers une reprise mondiale alors que le monde se remet de l’impact de la pandémie de Covid-19 ».

Dans une déclaration précédant l’événement, Michael R. Bloomberg, fondateur de Bloomberg L.P. et de Bloomberg Philanthropies, a déclaré que les défis économiques mondiaux aggravés par la pandémie confèrent un caractère d’urgence particulier au forum de cette année auquel participent 50 délégués africains.

« La transition rapide entre la COP26 et le forum nous offre une occasion unique que nous avons l’intention de saisir, en travaillant ensemble pour accélérer notre reprise de manière à construire une économie plus forte, plus saine et plus durable », a-t-il dit cité par un communiqué.

Les sessions plénières du forum s’articulent autour des thèmes suivants : Reconstruire l’économie mondiale, innover pour sortir de la crise et naviguer dans un monde divisé.

Les débats porteront sur la finance, le climat, le commerce, les villes et la santé, avec en toile de fond la pandémie de Covid-19.

Parmi les Africains qui y participent, figurent Yvonne Aki-Sawyerr, maire de Freetown, la capitale de la Sierra Leone, Shamim Nabuuma Kaliisa, fondateur et directeur exécutif du Chil Artificial Intelligence Lab (Ouganda), Alloysius Attah (directeur général et cofondateur de Farmerline (Ghana) et Nthabiseng Mosia, cofondateur d’Easy Solar (Sierra Leone).

Le ministre du Commerce et de l’Industrie de Singapour, Gan Kim Yong, a déclaré que le Bloomberg New Economy Forum est un événement important pour son pays.

« L’accueil physique de l’événement ici, malgré la pandémie, affirme le rôle de Singapour en tant que capitale des événements d’affaires et nœud mondial pour les entreprises », a ajouté M. Yong.

« Le Forum Bloomberg sur la nouvelle économie à Singapour offrira une plateforme d’action – et pas seulement de débat – tout en constituant un modèle pour des réunions entre personnes sûres, mais hautement connectées », a déclaré Justin B. Smith, PDG de Bloomberg Media et président exécutif de Bloomberg New Economy.

Il a ajouté : « Nous n’avons jamais vu un tel sentiment d’urgence parmi les leaders mondiaux pour se réunir et mobiliser des solutions. Cet esprit de collaboration touche tous les secteurs d’activité ».

Nigeria : l’inflation tombe à 15,99% en octobre

Le taux d’inflation du Nigeria a baissé pour le septième mois consécutif.Le Bureau national des statistiques (NBS) a annoncé que le taux d’inflation du Nigeria pour le mois d’octobre a chuté pour se retrouver à 15,99% en glissement annuel.

Le rapport mensuel de l’indice des prix à la consommation (IPC), qui mesure l’inflation, révèle que le chiffre d’octobre contraste avec les 16,63% enregistrés en septembre 2021.

Le document montre que des augmentations ont été enregistrées dans toutes les divisions de la Classification de la consommation individuelle par objet (COICOP) qui ont donné l’indice global.

« En glissement mensuel, l’indice global a augmenté de 0,98% en octobre 2021, soit un taux inférieur de 0,17% à celui enregistré en septembre 2021 (1,15%) », indique le Bureau national des statistiques (NBS).

La variation en pourcentage de l’IPC composite moyen pour la période de douze mois se terminant en octobre 2021 par rapport à la moyenne de l’IPC pour la période précédente est de 16,96%, soit 0,13 point de pourcentage par rapport au taux de 16,83% enregistré en septembre 2021.

Le taux d’inflation urbain a augmenté de 16,52% (en glissement annuel) en octobre 2021 contre 14,81% enregistré en octobre 2020, tandis que le taux d’inflation rural a augmenté de 15,48% en octobre 2021 contre 13,68% en octobre 2020.

Selon le rapport, en glissement mensuel, l’indice urbain a augmenté de 1,02% en octobre 2021, en baisse de 0,19 point de pourcentage par rapport au taux enregistré en septembre 2021 (1,21%), tandis que l’indice rural a également augmenté de 0,95% en octobre 2021, en baisse de 0,15 point de pourcentage par rapport au taux enregistré en septembre 2021 (1,10%).

Il a ajouté que la variation moyenne en glissement annuel sur 12 mois de l’indice urbain est de 17,53% en octobre 2021. Le NBS a expliqué que ce chiffre est supérieur à celui de 17,41% enregistré en septembre 2021, tandis que le taux d’inflation rural correspondant en octobre 2021 est de 16,39%, contre 16,26% en septembre 2021.

Quand Macky Sall est lu dans le monde arabe

Le célèbre chroniqueur égyptien Souleymane Juda est impressionné par la version arabe du livre du président Macky Sall, « Le Sénégal dans le cœur ».En février 2017, le sommet gouvernemental, dont l’organisation à Dubaï est supervisée par le ministre Mohamed El Kerkawi, a annoncé que la ministre sénégalaise de la Santé avait remporté le prix du meilleur ministre du monde.

 Sa victoire a porté un « message » au reste des ministres de la Santé de la région et de l’étranger, chacun d’entre eux bénéficiant de son expérience pour qu’il soit au rendez-vous avec le prix lors d’une prochaine session !

 Il y a quelques jours, j’ai lu le livre du président sénégalais Macky Sall « Le Sénégal au cœur », et j’ai compris pourquoi son ministre de la Santé était la meilleure détentrice de ce portefeuille. Depuis sa prise de fonction en 2012, le président sénégalais s’est fixé des priorités sur le niveau des dépenses publiques au premier rang desquelles figurent la santé et l’éducation. Il alloue 7 % du PIB à l’éducation, et se concentre sur deux choses. : l’enseignant et le manuel scolaire. Quant à l’enseignant, le président Macky Sal adhère à la célébration de la Journée des enseignants chaque année, et insiste à y assister quelles que soient ses préoccupations. Il remet personnellement des prix annuels aux enseignants qui se distinguent par leurs compétences !

 En Egypte, la constitution actuelle consacre 6 % du produit national brut aux dépenses d’éducation. Le Président Abdelfattah Al-Sisi avait annoncé trois priorités : la santé, l’éducation et la culture !

 Le livre « Mémoires de Sall » a été publié à Casablanca par le Centre culturel du livre, traduit par le professeur Imam Hassan Seck et révisé par le professeur Abdallah Mohamedi! Et Le jour de l’élection de Macky Sall, il était le quatrième président du pays depuis son indépendance. Il a été précédé par les présidents : Léopold Sédar Senghor, Abdou Diouf, et Abdoulaye Wade !

 Dans son livre, il raconte comment sa mère a vendu ses bracelets de cheville pour payer ses études au collège, et lorsqu’il est passé au stade secondaire, elle a vendu ce qu’elle portait dans ses mains et sur son cou en or et en argent pour que son fils poursuive ses études ! Cela est le cas en Egypte pour beaucoup de mères qui se démerdent pour enseigner leurs enfants. Il s’agit, certes, d’un comportement humain instinctuel plus qu’un comportement sénégalais ou égyptien !

 Le président Macky Sall, diplômé d’ingénieur géologue, se décrit comme un libéral avec une orientation sociale, ce qui signifie qu’il s’occupe des gens simples et défend leur cause ! En témoigne, le fait qu’il réside dans sa propre maison, et refuse d’élire domicile au palais présidentiel !.. Et parce qu’il est africain dans l’âme, il estime que la délivrance du continent africain passe par le passage aux États-Unis d’Afrique! … Ce rêve le caresse chaque fois qu’il réalise que les 54 pays de notre continent sont riches et ne leur manquent que d’incarner le rêve du président Sall !

Coopération militaire avec la Russie : l’UE cible le Mali et Wagner

En réponse à la coopération militaire nouée entre la Russie et le Mali, l’Union européenne prépare des sanctions contre les autorités maliennes et la société militaire privée russe « Wagner ».L’Union européenne ne voit pas d’un bon œil le rapprochement entre Moscou et Bamako. A travers un « consensus » entre les 27 Etats membres lundi, des sanctions seront prises contre le « la société paramilitaire russe Wagner » annonce le chef de la diplomatie de l’UE Josep Borrell lundi 15 novembre.

« Il y a un consensus pour prendre des mesures restrictives contre ce groupe. Elles seront décidées dès que le travail technique aura été achevé. Des propositions spécifiques pour désigner des individus et des entités vont être évaluées », a déclaré M. Borrell à l’issue d’une réunion des ministres européens des affaires étrangères à Bruxelles.

L’Europe des 27 s’est aussi mis d’accord, pour adopter un cadre légal de sanctions contre la junte au pouvoir au Mali pour non-respect de la durée de la transition, après les nouvelles sanctions prises le 8 novembre dernier par la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao).

Lors d’une récente visite à Moscou la capitale russe, le ministre malien des Affaires étrangères Abdoulaye Diop, avait évoqué les grands axes de la coopération militaire entre son pays et la Russie. « Une relation qui est censée défendre l’intégrité territoriale et la souveraineté du Mali » dit-il. Le chef de la diplomatie malienne en avait profité pour nier tout contrat avec Wagner, précisant que la relation entre le Mali et la Russie est une « relation d’État à État ».

Mais cette proximité entre les deux pays fait grincer des dents du côté du quai d’Orsay qui prévient Moscou contre tout déploiement de « mercenaires russes » dans la bande sahélo-saharienne. Un tel acte serait « inacceptable », estime Jean-Yves Le Drian, ministre français des Affaires étrangères. Le chef de la diplomatie française a expliqué que les sanctions qui seront prononcées contre le groupe Wagner ayant recours au mercenariat, vont s’étendre aussi à toutes les sociétés qui travaillent directement avec elle.

Considérée par certains détracteurs de Moscou comme le bras armé de la Russie, la société militaire privée est accusée de servir les intérêts de la Russie à l’étranger. Elle s’est distinguée notamment en Syrie, au Venezuela, au Soudan, Madagascar, au Mozambique, en Libye, et en République centrafricaine entre autres. Dans ce dernier pays, l’Organisation des Nations unies l’accuse de « harcèlement et de violences contre des civils ». Un groupe d’experts de l’Organisation onusienne a même appelé le gouvernement centrafricain à « mettre fin à toutes relations » avec la société militaire privée russe.