Contrairement à la majorité des togolais en lutte pour l’alternance politique au Togo, Gilbert Bawara, ministre en charge de la Fonction publique, se réjouit de la révision constitutionnelle opérée par les députés nationaux.
Intervenant lundi 13 mai dernier, sur une radio de la place, l’ancien fonctionnaire du système des Nations Unies n’a pas tari d’éloges à l’endroit de son bienfaiteur, Faure Gnassingbé.
Pour lui, cette révision constitutionnelle effectuée par les députés de la VIe législature, montre à suffisance que le Prince de la Marina, dont l’ascension au trône a coûté la vie à plus d’un millier de citoyens togolais, est un homme au-dessus de la mêlée. Et que lorsqu’il prend des engagements, il les honore plutôt que de s’attarder sur des choses qui ne font pas évoluer le pays.
« Le président de la République l’a réaffirmé le 22 décembre à Abuja. Il avait pris l’engagement auprès de ses pairs que les réformes constitutionnelles seront opérées en 2019 par voie parlementaire et que les élections locales auront lieu en 2019. C’est à la fois un homme pragmatique et de sincérité, un homme qui apporte des solutions au lieu d’être dans des débats qui ne font pas avancer le pays », a dit le patron de la fonction publique Gilbert Bawara.