Décès de Cheikh Ahmed Tidiane Ibrahima Niass : Message de condoléances du Roi Mohammed VI

Le Roi Mohammed VI, Amir Al-Mouminine, a adressé un message de condoléances et de compassion à Cheikh Mouhamadou Mahi Niass suite au décès de Cheikh Ahmed Tidiane Ibrahima Niass, le khalife général de la famille tidjane Niass à Kaolack.Dans ce message, le Souverain exprime en cette « douloureuse épreuve, qui s’inscrit dans le destin imparable de Dieu », à Cheikh Mouhamadou Mahi Niass et à travers lui à l’ensemble de sa famille et de ses proches ainsi qu’à tous les adeptes de la confrérie tidjane au Sénégal, pays frère, ses vives condoléances et ses sincères sentiments de compassion suite au décès de « cette éminente personnalité soufie qui a consacré sa vie au service de l’Islam et à la diffusion de ses nobles enseignements, non seulement dans son pays, mais aussi en Afrique de l’Ouest ».

« Nous partageons vos sentiments suite à cette perte cruelle, implorant le Tout-Puissant de vous accorder patience et réconfort », souligne-t-il, se remémorant des sentiments d’estime, d’amour et de loyalisme qu’avait le défunt pour le Souverain et des forts liens spirituels et mystiques que le regretté entretenait avec son deuxième pays, le Maroc, ainsi que sa grande détermination à contribuer au renforcement des liens fraternels et religieux distingués qui unissent les peuples marocain et sénégalais.

SM le Roi prie également le Très-Haut d’admettre le défunt à Sa grâce, de le rétribuer amplement pour ses actions nobles et de l’accueillir dans son vaste Paradis parmi les Prophètes, les vertueux et les martyrs et de préserver Cheikh Mouhamadou Mahi Niass et lui accorder santé, bien-être et longue vie, ainsi que du succès dans la poursuite du rayonnement du message spirituel de la confrérie tidjane, basée sur la Sounna du Prophète, en suivant les pas de ses prédécesseurs.

Sénégal: décès de Cheikh Ahmed Tidiane Niass, Khalife général de Médina Baye

Le Khalife général de Médina Baye à Kaolack (centre), Cheikh Ahmed Tidiane Niass est décédé, dimanche soir à l’hôpital général de Grand-Yoff de Dakar.Le 4e Khalife de Médina Baye était âgé de 88 ans. Il est succédé par Cheikh Mouhammadou Mahi Niass.

C’est « une triste nouvelle », a réagi sur son compte Twitter, le président de la République, Macky Sall, saluant la mémoire d' »un saint homme, d’un bâtisseur et d’une grande figure de la Fayda Tijania. »

Tabaski: une fondation turque lance la distribution de 1 500 bœufs en Côte d’Ivoire

Turkye Diyanet, une fondation turque, a lancé vendredi à Koumassi, dans le Sud d’Abidjan, la distribution de portions de viandes, en partenariat avec l’Association de la solidarité islamique en Côte d’Ivoire (ASICI), à l’occasion de la Tabaski et prévoit immoler 1500 bœufs au profit de 16 500 familles dans le pays.Selon Issa Kose, chef de la délégation de la  fondation Turkye Diyanet, venue superviser l’opération,  « pour cette année, c’est 1500 bœufs qu’ils offrent à la population de la Côte d’Ivoire » et ces dons proviennent de donateurs issus de l’organisation caritative. 

Le lancement de cette distribution a eu lieu dans une école primaire de la commune de Koumassi, première étape de la remise de portions de viandes aux populations. Ce don dénommé « Opération solidarité Tabaski 2020 » se poursuivra samedi et dimanche.     

Koné Mamoudou, responsable de la solidarité au sein de l’ASICI, indique que cette année, l’association a reçu plus de 1 000 bœufs à distribuer aux nécessiteux à travers la Côte d’Ivoire. Dans cette école à Koumassi, quelque 400 personnes étaient regroupées sur plus de 1 000 personnes concernées. 

Ces dons, dira-t-il, visent à pouvoir aider les plus démunis afin de pouvoir passer la fête de Tabaski, une célébration religieuse musulmane marquée par le sacrifice du mouton. A chaque période, la fondation déploie un trésor de dons pour accompagner les démunis. 

A Abidjan Sud, 200 bœufs devraient être immolés et distribués, outre Koumassi, à Marcory et à Port-Bouët. Au niveau d’Abidjan nord, 150 bœufs devraient être distribués à Abobo, Anyama, Yopougon, Adjamé et Attecoubé. 

A l’intérieur du pays, il est prévu une distribution de 150 bœufs dans la région du Sud Comoé, notamment à Grand-Bassam, Bonoua, Aboisso, et dans la région des Grands ponts, 200 bœufs, à distribuer à Dabou et Grand Lahou. Il est aussi prévu la régions des lagunes et des lacs.  

La Tabaski est une fête de partage. Valérie Kouamé Akissi, une non musulmane,  a toutefois reçu une portion de viande. Elle  remercie Dieu pour ce soutien de la fondation à des gens comme elle, démunis, priant Dieu de leur rendre cela au centuple.  

Quant à Adama Koné, un ferronnier, il s’est dit très content. Il confie avoir reçu ce don grâce à sa petite sœur, et cela devrait servir à soulager la famille qui comprend sept membres, durant quelques jours, via des mets.    

La Fondation Turkye Diyanet a, à son actif plusieurs activités réparties sur toute l’année, avec des dons pendant le mois de ramadan, des forages au profit de populations rurales, des aide aux orphelins et aux veuves. 

La sélection des bénéficiaires a été faite au travers de l’ASICI qui a sollicité des responsables communautaires aux fins de leur indiquer des nécessiteux, à qui des tickets ont été ensuite remis pour se présenter et récupérer leur portion de viande.

L’ASICI est une organisation apolitique, d’obédience religieuse musulmane qui mène des activités à caractère social, à l’endroit des populations défavorisées, sans distinction de race, d’ethnie, de religion ou de région. 

L’organisation a été créée par des jeunes dynamiques et volontaires, qui ont décidé par ce canal, de venir en aide aux couches défavorisées de la société à travers divers programmes, de partenariat et des projets avec des entités locales et internationales.  

 

Tabaski : « tank djëké », gigot casse-tête des épouses sénégalaises

Cette pratique, consistant pour les femmes à offrir aux demi-sœurs paternelles de leur époux lors de la Tabaski ce gigot, est aujourd’hui diversement appréciée.Le jour de la célébration de la fête de Tabaski au Sénégal, beaucoup d’épouses vivant selon la culture sénégalaise ont dans un coin de la tête ce gigot de mouton, communément appelé ‘’tank djëké, en langue wolof », qu’elles doivent offrir aux demi-sœurs paternelles de leur époux.

Cette pratique ancestrale, visant à raffermir les liens entre la conjointe et sa belle-famille le temps de la fête de l’Aïd el-Kébir, est maintenant devenue « un fardeau » pour les femmes sénégalaises.

Prétexte pour la jeune mariée de magnifier et confirmer son amour et son respect, elle consiste pour elle à offrir le gigot du mouton sacrifié par son époux à la demi-sœur paternelle, à qui est d’ailleurs promise, selon la coutume sénégalaise, le nom de la première fille de l’épouse du demi-frère, d’où le terme ‘’djëké » en wolof.

Trouvée au marché de Ouakam, à Dakar, Seynabou Guèye, la soixantaine, nous explique que « l’origine est plus liée à l’esprit d’entente, de cohésion sociale et de solidarité envers sa belle-famille ».

Voilà « pourquoi les ancêtres le pratiquaient, car dans la culture sénégalaise le mariage crée des liens entre les deux familles. Il y a une parenté qui naît entre les deux conjoints, donc chacun fait de son mieux pour fortifier les liens sociaux », a poursuivi la dame, ajoutant pour sa part que quand elle était plus jeune, elle avait l’habitude d’adjoindre au gigot à remettre à sa belle-sœur « une bouteille de boisson ou un billet de 1000 F CFA ».

Mais aujourd’hui, le ‘’tank djëké » a perdu son sens de partage et de solidarité. Cette pratique est dénaturée par des jeunes mariées qui en font un acte d’émulation pour mieux asseoir leur rivalité et afficher du coup leur aisance matérielle, souligne Dr Aminata Diop, sociologue et psychologue conseillère.

« Les femmes, par souci de rivalité et pour avoir la reconnaissance de la belle-famille, exagèrent. Elles ne se limitent plus à donner un gigot de mouton à la belle-sœur mais elles veulent y ajouter toutes sortes de cadeaux, allant des bijoux en or aux billets de banque, en passant par les tissus de classe, etc. », a déploré la sociologue.

Cette tendance, selon elle, divise aujourd’hui les familles, « car tu peux voir dans une famille deux femmes mariées qui n’ont pas les même moyens. Et si l’une des belles-sœurs donne des cadeaux très coûteux en plus du gigot et que l’autre ne les a pas, cela devient un véritable fardeau pour cette dernière. Et souvent la demi-sœur du mari préfère ou met plus en valeur celle qui donne les cadeaux, d’où surgissent les problèmes », a-t-elle souligné, estimant que certaines femmes en sont réduites à s’endetter auprès des banques ou à s’engager dans d’autres folies pour laver ‘’l’affront ».

Rencontrée au marché de Rufisque, en banlieue dakaroise, Adja Fall est une infirmière de 42 ans qui vient de boucler sept années de mariage. Pour elle, cette situation n’est parfois pas facile pour les jeunes mariées. Pour sa part, elle soutient qu’elle n’a jamais donné de gigot à sa belle-sœur pour commodités personnelles.

« Si je le fais cette année et que l’année prochaine je n’ai pas les moyens, cela risque d’amener des problèmes. C’est pourquoi, je préfère juste lui envoyer un bon repas le jour de la Tabaski ».

Ce gigot, Adja préfère le remettre à son voisin démuni qui n’a pas sacrifié de mouton au lieu de le donner à sa belle-sœur qui en a déjà.

Contrairement à Adja Fall, Salimata Diop, une dame qui rentre dans sa troisième année de mariage, a l’habitude de donner annuellement à sa belle-sœur un ‘’tank djëké », un tissu de classe et un billet de 10.000 F CFA.

« Ma belle-sœur est très adorable avec moi. Depuis mon mariage, elle me traite comme sa petite sœur c’est pourquoi moi aussi à chaque Tabaski, je fais tout pour qu’elle soit contente de moi », a-t-elle a argué, ajoutant qu’elle arrive à supporter ces frais grâce à la tontine des jeunes femmes mariées de son quartier.

Toutefois, l’Imam Mamadou Aïdara trouve exagérée cette façon de faire, au motif que le ‘’tank djeké » « n’a rien avoir avec l’islam ».

« Ce n’est pas une obligation religieuse… même si tout ce qui permet la solidarité entre musulmans, l’Islam n’y voit pas d’inconvénient », a-t-il soutenu.

Les femmes, conseille le religieux, doivent se limiter à donner le gigot comme le faisaient les ancêtres « car les temps sont durs et la plupart ne font que fatiguer leurs maris ».

La prière de vendredi désormais autorisée sur toute l’étendue du territoire ivoirien

Le Comité de veille Covid-19 du Conseil supérieur des imams, des mosquées et des affaires islamiques en Côte d’Ivoire (COSIM) a invité la communauté musulmane au respect des mesures barrières lors de la célébration de la fête de l’Aid El-Kébir (Tabaski) et des prières de Djoumaa ( Grande prière de vendredi) désormais autorisées sur toute l’étendue du territoire ivoirien.« Vu la situation sanitaire du moment, le Comité de veille Covid-19 de la communauté musulmane insiste auprès de tous pour le respect des gestes barrières en vigueur notamment, le lavage des mains avec de l’eau et du savon ou l’utilisation du gel hydro-alcoolique, la distanciation physique, le port du masque et l’utilisation du tapis individuel, les poignées de mains et les accolades », rapporte un communiqué de cette organisation transmis vendredi à APA.

Par ailleurs, le  Comité de veille a recommandé aux imams de bien vouloir réduire le temps des sermons pendant les prières de la fête et de vendredi.

« Le Comité de veille attire l’attention des imams et des responsables des comités de gestion des mosquées, sur la nécessité de l’observation des mesures ci-dessus énumérées », conclut le communiqué. La communauté musulmane ivoirienne a célébré vendredi la fête de la Tabaski ou l’Aïd-El-Kébir sur l’ensemble du territoire ivoirien.

L’Aid Al-Kébir ou la Tabaski est la deuxième grande fête de la religion musulmane après la fête de fin du jeûne ( fête de Ramadan). Elle se déroule au lendemain de la station d’Arafat en Arabie Saoudite, (pilier essentiel du Hadj).

L’Aïd el-kebir commémore la soumission à Dieu du Prophète Abraham qui était prêt à sacrifier son fils aîné Ismaël sur son ordre. Chaque musulman ayant les moyens doit immoler une bête, notamment un bélier pendant cette fête pour perpétuer cet acte d’Abraham.

Maroc : Le Roi Mohammed VI gracie 752 détenus

Le Roi Mohammed VI a accordé sa grâce, à l’occasion de l’Aïd Al Adha, à 752 personnes, dont certaines sont en détention et d’autres en liberté, condamnées par différents tribunaux du Royaume, indique un communiqué du ministère de la Justice.Les bénéficiaires de la grâce royale qui sont en détention sont au nombre de 585 détenus, alors que le nombre des bénéficiaires de la grâce royale qui sont en liberté est de 167 personnes.

Le Maroc célébrera vendredi la fête du sacrifice, qui coïncide avec le 10ème jour de 12ème mois de l’année de l’hégire, Doul Hija.

Tabaski 2020: les Sénégalais se ruent vers le mouton, malgré la crise de la Covid-19

Après une fête de l’Aїd el-Fitr célébrée dans la plus grande sobriété à cause de la pandémie du coronavirus, les Sénégalais sont bien décidés à fêter de la plus belle manière l’Aïd al-Adha ou « fête du sacrifice », malgré l’aggravation de la situation sanitaire et les prix exorbitants des moutons.La crise économique et sociale consécutive à la Covid-19 n’y pourra rien. Les Sénégalais fêteront comme à l’accoutumée la Tabaski. L’envie apparait en tout cas dans toutes les discussions et dans les actes posés en prélude de l’événement. Les tailleurs ont fait le plein de commandes. Et désormais, c’est autour des vendeurs de moutons de se frotter les mains.

« Tous les béliers que vous voyez ici ont été vendus. Seuls quelques-uns ne le sont pas encore. Mais ils trouveront bien preneur d’ici le jour-j », informe Malick Ciss, qui vend ses bêtes à la place publique de Ngor, un petit village du district ouest de Dakar.

Assis confortablement sous sa tente de camping, M. Cissé découpe des cartons destinés à l’alimentation de ses nombreux moutons. L’on croirait qu’il manque de preneurs pour sa marchandise.  Mais tel n’est pas le cas. C’est juste qu’« après avoir  payé leurs béliers, certains clients me les confient  faut d’avoir où les garder jusqu’au jour de la fête ». 

« La Tabaski est bien antérieure à la Covid-19. Et quelle que soit la situation, les gens célébreront cette fête. Vous imaginez un Sénégal sans Tabaski ? Cela n’arrivera probablement jamais, sinon ça serait la fin du monde », ironise-t-il, tout souriant.

A quelques encablures de là, Badara Samb réajuste la tente abritant ses moutons pour se protéger de la chaleur de plomb qui se dégage à ce moment de la journée. La trentaine révolue, le jeune homme affirme ne pas ressentir les effets du coronavirus sur son business. 

« Cela fait une quinzaine d’années que j’évolue dans le secteur, mais je n’ai pas noté de changement comparé aux années précédentes. Les gens achètent les moutons comme d’habitude. On ne se plaint pas vraiment », dit-il.

Ce sentiment de satisfaction se lit également sur le visage des éleveurs peuls qui ont élu domicile aux alentours du Stade Léopold Sédar Senghor. Moins nombreux que d’habitude, ces hommes, reconnaissables à travers leur accoutrement et leurs bâtons placés entre les épaules, affirment tirer leur épingle du jeu malgré le contexte actuel du coronavirus.

« Les gens viennent petit à petit. Et s’ils continuent à ce rythme-là, j’espère bien pouvoir vendre tous mes moutons », confie le jeune Oumar Hanne, venu de Podor (nord), il y a de cela deux jours.

Même si « les clients se déplacent à compte-goutte », Abou Diallo, tout comme Oumar Hanne, pense bien pouvoir vendre la totalité des têtes qu’il a convoyées depuis Ourossogui (nord).

Des prix exorbitants

Pour juguler la circulation du coronavirus à travers les cas importés, l’Etat du Sénégal avait décidé de fermer toutes ses frontières, celles terrestres comprises. Même si cette mesure ne concerne pas les importations de moutons, elle a rendu difficile le déplacement des éleveurs maliens et mauritaniens qui d’habitude approvisionnaient le marché sénégalais.

De même, nombre de Sénégalais qui importaient les bovidés à partir de ces pays limitrophes n’ont pas effectué le déplacement pour diverses raisons dont le coût élevé du transport. 

Ainsi, plusieurs endroits de Dakar, autrefois transformés en marchés de moutons en cette période, sont déserts. Se dirige-t-on vers une pénurie de l’animal tant prisé par les Sénégalais ? Le Ministre de l’Élevage et des Productions Animales, Samba Ndiobène Kâ, répond par la négative.

En visite  samedi dernier dans certains points de vente de moutons dans le cadre de l’opération Tabaski 2020, M. Ka s’est dit « très satisfait » quant à la situation du marché où il a noté « un surplus de plus de 1000 têtes contrairement à l’année passée à la même période ».

Le ministre a par ailleurs invité les Sénégalais à prendre toutes leurs dispositions pour se procurer leurs moutons à temps et éviter les rassemblements et bousculades de dernière minute.

L’appel de trop, selon l’éleveur Cheikh Ndiaye pour qui cette invite du ministre est à l’origine de l’augmentation des prix. « En tant que premier responsable du secteur, il n’aurait pas dû tenir ces propos », fustige-t-il avant de s’interroger : « Si un Thiogghal (mouton issu de l’élevage extensif) ne peut pas coûter moins de 100 000 FCfa, à combien devons-nous vendre nos moutons dont l’élevage coûte une fortune ? »

Même s’il reconnait que la rareté du produit en est pour quelque chose, il insiste sur le fait que le ministre aurait dû jouer la carte de l’assurance à la place de l’alerte.

Au point de vente situé aux abords du Stade Léopold Sédar Senghor, les personnes désireuses de se procurer une bête sont visibles partout. Cheikh Diop lui en est à sa deuxième visite. La première s’étant soldée par un échec, le jeune homme garde un maigre espoir pour la seconde.

« Un petit bélier qui coûte normalement 75 000 voire 80 000  F CFA est vendu à 125 000 F CFA ou plus. À ce rythme-là, beaucoup de personnes comme moi risquent de ne pas immoler un mouton », lâche-t-il, la mine renfrognée.

« Les vendeurs auraient dû prendre en compte la situation de la pandémie pour revoir leur prix. Mais ils ne le font pas. Les gens n’ont pas d’argent. Tout le monde vit la crise », peste-t-il, avant de s’empresser vers un autre enclos pour tenter d’y trouver une bête.

« Les prix sont vraiment chers. Même avec 100 000 F CFA, nous n’arrivons pas à avoir un mouton. Alors que les années précédentes, avec moins de cette somme-là, on pouvait avoir de quoi passer une bonne fête », se désole de son côté Ahmed Thiam, accompagné de sa maman.

Pour l’éleveur Harouna Deddi Sow les béliers méritent bien leurs prix. A l’en croire, tout dépend du prix des produits destinés à l’alimentation du bétail. « Comme vous le voyez, ces moutons sont bien nourris et bien entretenus. Et cela a un coût. Evidemment, il faut que nous puissions au moins amortir nos investissements, à défaut d’avoir des bénéfices », dit-il, du haut de ses 55 ans d’expérience dans le secteur.

Selon M. Sow, le contexte du coronavirus convoqué par certains clients ne peut prospérer vu que les produits alimentaires non pas diminué pour autant.

A Port-Bouët, des imams et prêtres prient pour le repos de l’âme de Gon Coulibaly

Le gouvernement ivoirien a décidé d’un nouveau report des dates limites de paiement des factures d’électricité en vue de soutenir les ménages et les clients professionnels face à la pandémie de la Covid-19.Ces moments de prière à la mémoire du Premier ministre Amadou Gon Coulibaly, décédé le 08 juillet 2020 des suites d’un malaise cardiaque après un Conseil des ministres, ont été organisés par le ministre du Pétrole, de l’énergie et des énergies renouvelables, Abdourahmane Cissé.

A la Grande mosquée, la communauté musulmane a prié dans la soirée  de vendredi, pour le repos de l’âme de l’illustre disparu, lors d’une séance de prières dirigée par Diomandé Farouk, l’imam principal et président du Conseil supérieur des imams, des mosquées et des affaires islamiques en Côte d’Ivoire (Cosim) section Port-Bouët. 

Au terme de la prière inspirée par des passages du coran, M. Cissé, par ailleurs coordonnateur régional du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp), le parti au pouvoir à  Port-Bouët, a expliqué que cet instant avait pour objectif de recommander l’âme du défunt au Tout-Puissant afin qu’il l’accueille dans son paradis.

Le dimanche 26 juillet 2020, une prière officiée par le Père Jean Bonzo Kouassi, vicaire général du diocèse de Grand Bassam, a été faite pour le repos de l’âme du Premier ministre défunt et à l’endroit de sa famille afin que le Seigneur les console. 

M. Abdourahmane Cissé a pris part à la célébration eucharistique à la mémoire du défunt, à la paroisse Sainte Anne de Port-Bouët. Le ministre du Pétrole est un « fils » de la commune, ce qui explique le choix de cette cité pour ces prières à la mémoire de M. Gon Coulibaly, décédé à l’âge de 61 ans.

L’ex-Premier ministre, Amadou Gon Coulibaly, avait été désigné le 12 mars 2020 comme candidat du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp) pour l’élection présidentielle du 31 octobre 2020.

Lancement à Abidjan de la Foire de la Tabaski 2020

Le ministre ivoirien des Ressources animales et halieutiques, Moussa Dosso, a lancé lundi au complexe abattoir et marché à bétails de Port-Bouët, dans le Sud d’Abidjan, la Foire de la Tabaski 2020, avec un objectif de commercialisation de 100 000 petits ruminants et plus de 15 000 bovins.«Pour cette année, notre objectif de  commercialisation est d’atteindre 100 000 petits ruminants et plus de 15  000 bovins», a indiqué le ministre ivoirien des Ressources animales et  halieutiques, Moussa  Dosso, lors d’une cérémonie de lancement de la Foire de la Tabaski  Edition 2020.

L’année précédente, à cette même période,  l’objectif de commercialisation de 80 000 petits ruminants et 14 000  bovins a été atteint, a fait savoir M. Moussa Dosso, avant d’ajouter  qu’en 2018, il a  été commercialisé plus de 70 000 petits ruminants et 12 000 bovins.      

Des résultats réalisés grâce aux actions  conjuguées des commerçants et des importateurs, s’est félicité M. Dosso,  qui a salué la présence de M. Issiaka Sawadogo, le président de la  Confédération des  fédérations nationales des filières bétail et viande d’Afrique de  l’Ouest (Cofenabvi-Ao). 

Le ministre-gouverneur du District  d’Abidjan, Robert Beugré Mambé, a annoncé qu’en liaison avec les maires  des communes, plus de six lieux ont été instaurés pour permettre aux  musulmans d’aller acquérir  leurs bêtes en vue du sacrifice.  

Il s’agit des sites d’Adjamé situé à la «  la casse », de l’espace du Carrefour Sébroko où il y a deux sites (l’un  contiguë à Adjamé et l’autre à Attécoubé), ensuite le site de Yopougon,  l’abattoir  de Port-Bouët, puis un grand espace aménagé à Anani, a précisé M.  Robert Mambé.

Cette année, soulignera-t-il, est « un  début (pour le site) à Anani, mais à partir de 2021 et les années à  venir, nous ferons en sorte que ce site prenne de plus en plus de  d’importance dans la fête  de la tabaski » en vue d’un approvisionnement massif du marché ivoirien  en bétails.

La fête de la Tabaski se déroule cette  année dans un contexte lié à la pandémie de la Covid-19, ce qui réduit  la mobilité des acteurs de la filière bétail et viande. Pour passer les  frontières, il  faut surtout des autorisations particulières.  

M. Dosso qui a révélé être entré en  contact avec l’ambassade du Burkina Faso, a assuré que des dispositifs  en vue du dépistage à la Covid-19 des acteurs de la filière en  provenance de l’hinterland  seront mis en place afin qu’ils ne soient pas mis en quarantaine, une  fois dans leur pays.

Son département, poursuit-il, réfléchit  afin que les tests de la Covid-19 se fassent notamment en Côte d’Ivoire,  au Mali et au Burkina Faso, en accord avec le District d’Abidjan et les  différents  ministères impliqués pour qu’ils aillent et viennent sans difficulté.    

Il a, par ailleurs, insisté sur les coûts  des bêtes afin que les prix proposés aux consommateurs soient  «totalement bas pour leur permettre de passer les meilleures fêtes »,  invitant les fédérations  nationales et régionales de bétails à faire des offres « abordables et  étudiées ».    

La fête de la Tabaski consacre le  sacrifice d’Abraham communément appelé « sacrifice du mouton ». La Côte  d’Ivoire, elle, s’approvisionne principalement auprès du Mali et du  Burkina Faso. L’élevage,  au plan régional, constitue « au moins 30% de la masse monétaire ».  

La fête de la Tabaski sera célébrée vendredi prochain en Côte d’Ivoire ( Officiel)

La fête de la tabaski ou l’Aïd-El-Kébir sera célébrée en Côte d’Ivoire le vendredi 31 juillet prochain, ont annoncé lundi dans un communiqué conjoint le Conseil supérieur des imams, des mosquées et des Affaires islamiques en Côte d’Ivoire ( COSIM) et le Conseil des imams sunnites ( CODIS). « Le COSIM et l’AMSI/CODIS informent l’ensemble de la communauté musulmane nationale que la station d’Arafat à la Mecque est prévue Inchallah ( S’il plaît à Dieu) le jeudi 30 juillet 2020. Par conséquent, la fête de l’Aïd-El-Kébir aura lieu Inchallah le vendredi 31 juillet 2020», a indiqué l’imam Sékou Sylla, le porte-parole des imams.

Par ailleurs, le COSIM et le CODIS ont précisé que le comité de veille Covid-19 de la communauté musulmane fera une déclaration ultérieurement sur l’organisation pratique de la prière de l’Aid-El-Kébir. 

L’Aid Al-Kébir ou la Tabaski est la deuxième grande fête de la religion musulmane après la fête de fin du jeûne ( fête de ramadan). Elle se déroule au lendemain de la station d’Arafat en Arabie Saoudite, (pilier essentiel du Hadj). 

L’Aïd el-kebir commémore la soumission à Dieu du Prophète Abraham qui était prêt à sacrifier son fils aîné Ismaël sur son ordre. Chaque musulman ayant les moyens doit immoler une bête, notamment un bélier pendant cette fête pour perpétuer cet acte d’Abraham.

Maroc : Pas de prière de l’Aid Al Adha dans les mosquées et les moussalas

La prière de l’Aid Al Adha n’aura pas lieu dans les mosquées et les moussalas et ce pour limiter la propagation de la Covid-19, a annoncé vendredi le ministère marocain des Habous et des Affaires islamiques.Dans un communiqué, le ministère rappelle aux citoyens que la prévention contre le nouveau coronavirus ne permet pas l’accomplissement de la prière de l’Aid Al Adha dans les moussalas et les mosquées, que cette prière peut être accomplie à domicile et que le prêche n’est pas une condition.

Le temps de la prière commence une demi-heure après le lever du soleil jusqu’à midi, a ajouté la même source.

A ce jour, le Maroc enregistre 18.834 cas confirmés au Covid-19, dont 299 décès et 16.100 patients guéris de la maladie.

Maroc : La fête de l’Aid Al Adha sera célébrée le 31 juillet

La fête de Aid Al Adha sera célébrée au Maroc le 31 juillet 2020, a annoncé mardi le ministère des Habous et des Affaires islamiques.C’est ainsi que le mois Dhou Al Hijja (12ème mois de l’hégire) commencera ce mercredi 22 juillet après l’observation du croissant lunaire ce mardi soir.

De ce fait, la célébration de la fête du sacrifice, qui coïncide avec le 10 Dhou Al Hijja, aura lieu le 31 juillet courant.

L’observation à l’oeil nu, qui est effectuée au Maroc dans la pure tradition religieuse, vient confirmer les calculs astronomiques.

Décès de Mgr Pierre Marie Coty, co-auteur de l’hymne national ivoirien

Monseigneur Pierre Marie Coty, évêque de Daloa (Ouest ivoirien), co-auteur de L’Abidjanaise, l’hymne national ivoirien, est décédé vendredi soir à l’âge de 93 ans, dans une clinique de la capitale économique ivoirienne, a annoncé l’Eglise catholique en Côte d’Ivoire.« Le décès est survenu, ce vendredi 17 juillet 2020 à 21h à la Polyclinique Sainte Anne-Marie d’Abidjan  (PISAM), dans sa 93e année», a indiqué dans un communiqué la Conférence des évêques catholiques de Côte d’Ivoire.

Ordonné prêtre le 19 juillet 1955 au Petit séminaire Augustin de Bingerville, dans l’Est d’Abidjan, il sera nommé évêque de Daloa le 20 novembre 1975 par le Pape Paul VI, et assumera cette charge pastorale jusqu’au 22 mars 2005 avant de prendre sa retraite.

Le prélat est par ailleurs l’auteur des paroles de L’Abidjanaise, l’hymne national ivoirien ayant retenti officiellement en 1960; le compositeur de la musique de l’Abidjanaise étant l’Abbé Pierre-Michel Pango. 

 Monseigneur Pierre-Marie Coty a été élevé au rang de « Commandeur de l’ordre national ivoirien en 2013 pour le mérite de sa participation à la composition de L’Abidjanaise, l’hymne national de Côte d’Ivoire.

Maroc : Réouverture de 5.000 mosquées

Un total de 5.000 mosquées sont rouvertes sur l’ensemble du territoire marocain, réparties de façon proportionnelle à leur nombre dans chaque zone.Cette réouverture prend en considération la situation épidémiologique à l’échelle locale ainsi que les exigences de contrôle sanitaire et la répartition des mosquées dans chaque préfecture et province.

Selon le ministre en charge du secteur, les démarches adoptées font partie des mesures organisationnelles et préventives prises par le ministère en étroite coordination avec les départements compétents. Elles s’inscrivent aussi dans le sillage du processus d’allègement des restrictions liées à l’état d’urgence jusqu’au retour à la situation normale dans ces édifices, ce qui exige une série de mesures sanitaires et de sensibilisation soucieuses de la protection des fidèles.

Dans ce contexte un protocole a été instauré avec une série de mesures organisationnelles et de prévention, principalement axées sur la mobilisation de tous les moyens humains et la coordination avec les autorités locales pour former des commissions locales installées devant les mosquées chargées de fournir les équipements nécessaires à cet effet.

Le ministère des affaires islamiques a exhorté les fidèles à respecter les mesures sanitaires, notamment le port du masque de protection et la distanciation sociale (1,5 mètre).

Il appelle également les fidèles à ne pas se rassembler dans les mosquées, avant et après les prières, et d’éviter de se serrer les mains.

Pour rappel, les mosquées sont fermées depuis lundi 16 mars à cause de la propagation du coronavirus.

Maroc : Réouverture progressive des mosquées au Maroc à partir du 15 juillet

Les mosquées au Maroc seront rouvertes de façon progressive à partir du 15 juillet courant, a annoncé mardi un communiqué du ministère des habous et des affaires islamiques.Selon le ministère, cette mesure concerne les 5 prières quotidiennes, alors que la prière collective du vendredi sera encore suspendue jusqu’à nouvel ordre.

L’accès aux mosquées sera conditionné par le port du masque et le respect d’une distance de 1,5 mètre entre les personnes. Les rassemblements avant et après les prières seront interdits, insiste le ministère.

Des produits de désinfection et de mesure de la température seront disponibles à l’entrée des mosquées, ajoute la même source, soulignant que les salles d’ablution resteront fermées jusqu’à nouvel ordre.

Pour rappel, les mosquées ont été fermées le 16 mars dernier à cause de la propagation du coronavirus.

Maroc : Plusieurs données spéciales imposent la prudence et la retenue avant de rouvrir les mosquées (conseils des oulémas)

Les Conseils locaux des oulémas ont appelé les fidèles à s’armer de patience et à prier dans les maisons en attendant le retour en toute sécurité dans les lieux de culte, soulignant que plusieurs données spéciales imposent la prudence et la retenue avant de rouvrir les mosquées.Selon le quotidien +Assabah+ dans sa livraison de ce jeudi, les oulémas que « ce n’est pas donc étonnant que les fidèles pensent en priorité à l’ouverture des mosquées pour qu’elles reprennent leur mission spirituelle qui s’est arrêtée avec la propagation de la pandémie », appelant l’ensemble des citoyens à prendre leur mal en patience et à implorer Dieu pour que cette pandémie s’éloigne rapidement afin que les fidèles retrouvent leurs lieux de culte en toute sérénité.

Ils affirment que vu la situation épidémique actuelle il faut privilégier la prudence avant de rouvrir les mosquées, rapporte le journal.

L’ouverture des mosquées n’est pas tributaire de la carte du ministère de l’Intérieur relative à la levée progressive du confinement, ni à la différenciation entre la zone 1 et 2.

Pour la publication, l’appel des oulémas entre dans le cadre de leur mission qui vise à assurer la sécurité des fidèles. Il faut rappeler par ailleurs que le ministère des Habous et des affaires islamiques avait pris toutes les mesures préventives au début de la pandémie. Le ministre de tutelle a par la suite adopté le guide pratique relatif à la gestion de l’après-confinement.

C’est ainsi que le ministère a imposé des mesures draconiennes dans toutes ses administrations et annexes pour que les fonctionnaires respectent les conditions de la sécurité sanitaire.

Dans ce sillage, un programme a été établi pour gérer les horaires d’entrée et de sortie dans l’administration pour éviter les encombrements dans les bus du transport du personnel. Sans oublier l’instauration stricte de la distanciation physique, le respect des instructions des responsables d’accueil et de la file d’attente en attendant la prise de température de chaque fonctionnaire.

Covid-19 au Rwanda: l’Eglise catholique veut corser les gestes barrières

Pour garantir le respect des mesures barrières, l’Eglise catholique du Rwanda envisage des règles strictes devant être respectées par les fidèles.Il s’agira, entres autres, de retirer des chaises et de suspendre le «signe de la paix» que se donnent les fidèles à travers un câlin, une accolade ou une poignée de main, selon une source faisant autorité.

Le Rwanda a annoncé le 21 mars dernier, un premier confinement de deux semaines tout au début de l’épidémie de coronavirus. Ce confinement a été prolongé deux fois jusqu’au 30 avril.

Le 1er juin, des mesures d’assouplissement du confinement partiel ont été annoncées grâce auxquelles, les entreprises publiques et privées ont été autorisées à reprendre le travail avec le personnel essentiel, tandis que les autres employés continuent de travailler à domicile.

Avec des mesures de détente continues, les lieux de culte, les cérémonies de mariage, ainsi que les réunions et conférences dans les hôtels sont quelques-uns des services qui ont été choisis pour reprendre, alors que le pays continue de rouvrir lentement son économie.

Selon l’une des résolutions de la réunion du Cabinet présidée par le président Paul Kagamé au début du mois, les cérémonies de mariage religieux vont bientôt reprendre, mais le nombre de convives ne devrait pas dépasser 30 personnes.

En outre, les lieux de culte resteront fermés, mais dans l’intervalle, l’investissement dans les mesures de précaution et de prévention de la Covid-19 est encouragé pour permettre la préparation à leur réouverture dans 15 jours après une évaluation épidémiologique qui doit expirer le 2 juillet.

En début de semaine dernière, l’évêque catholique du Rwanda, Philippe Rukamba, a suggéré que les fidèles devraient commencer à recevoir la communion à l’aide d’une cuillère en raison de la menace du coronavirus. Traditionnellement, la pratique de la communion en prenant l’hostie directement sur la langue ou dans la main était de mise  pour chaque fidèle, mais selon de nouvelles instructions, le rite devrait permettre aux fidèles de recevoir la communion à l’aide d’une cuillère pour éviter l’exposition au coronavirus.

De plus, l’eau bénite qui est souvent conservée dans des fontes placées à l’entrée de l’église pour quiconque souhaite en prendre ou en ramener à la maison ne sera plus disponible pour tous les services religieux dans toutes les paroisses.

Au lieu de se serrer la main comme signe de la paix du Christ, les membres de la congrégation sont simplement invités à saluer la personne assise à côté d’eux, a déclaré l’Église catholique.

Hier dimanche, le nombre de personnes infectées par le coronavirus au Rwanda est passé à 900, après l’annonce de 22 nouveaux cas sur 3.002 tests effectués.

Sénégal: décès de Serigne Pape Malick Sy, porte-parole de Tivaouane

Le porte-parole du khalife général des tidianes, Serigne Pape Malick Sy, est décédé ce jeudi à Dakar.Il a été désigné à ce poste en 2017 après le décès de Serigne Abdoul Aziz Sy Al Amine. Serigne Pape Malick Sy  était le fils cadet de Serigne Babacar Sy (1884-1957).

La communauté musulmane ivoirienne invitée à prier vendredi pour feu Boikary Fofana

Le Conseil supérieur des imams, des mosquées et des affaires islamiques en Côte d’Ivoire (COSIM) a invité la communauté musulmane à organiser des cérémonies de prières et de bénédictions vendredi prochain ( 26 juin 2020) correspondant au 40è jour du décès de feu Cheick Boikary Fofana.«(…) Le vendredi 26 juin 2020 correspondant au 5 du mois de zoul Qa’ada 1441H est le 40è jour du décès de feu Cheick Boikary Fofana. A cet effet, il ( le président du COSIM) invite les différentes sections du COSIM sur l’ensemble du territoire et la communauté musulmane à organiser des cérémonies de prières et de bénédictions le jour indiqué ci- haut à l’endroit de l’illustre disparu», indique un communiqué du COSIM parvenu mercredi à APA. 

Poursuivant, la faîtière des imams ivoiriens souligne que son président le Cheickoul Aïma  Mamadou Traoré, insiste « sur le strict respect des mesures barrières» contre la  COVID-19 pendant ces cérémonies de prières. 

L’ex-président du COSIM,  par ailleurs, guide de la communauté musulmane ivoirienne, Cheick Aïma Boikary Fofana est  décédé le 17 mai dernier de la Covid-19. Il a été inhumé deux jours après son décès ( Mardi 19 mai)  au cimetière de Williamsville au centre d’Abidjan dans « l’intimité familiale ».

Covid-19 : un évêque rwandais propose aux fidèles de communier à l’aide d’une cuillère

L’évêque catholique rwandais Philippe Rukamba a suggéré mardi que les fidèles devraient commencer à recevoir la communion à l’aide d’une cuillère, en raison de la menace du coronavirus.Cette décision intervient après que le gouvernement rwandais a donné son feu vert en début de semaine à la réouverture des lieux de culte, des cérémonies de mariage religieux, ainsi que des réunions et conférences, à un moment où le pays procède lentement à la relance de l’économie.

Une réunion extraordinaire du Cabinet, présidée par le président Paul Kagamé le 9 juin, a examiné les mesures en place depuis mars dernier, visant à contenir la propagation de la Covid-19, mais a averti que tous les services de réouverture doivent continuer à respecter les directives sanitaires pour empêcher la propagation du virus.

Suite à la décision de faciliter le confinement, l’église catholique a informé ses membres que recevoir l’Eucharistie par distinction – choisir de recevoir l’hostie (pain consacré) sur leur langue – n’est pas acceptable pour le culte public dans la situation actuelle de Covid-19.

Traditionnellement, la pratique de la communion sur la langue ou dans la main est la coutume de chaque adorateur, mais selon de nouvelles instructions, le rite permet aux fidèles de recevoir la communion dans la main pour éviter l’exposition au coronavirus.

De plus, l’eau bénite qui est souvent conservée dans des fonts placées à l’entrée de l’église pour quiconque souhaite en prendre ou en ramener chez elle ne sera plus disponible pour tous les services religieux dans toutes les paroisses.

Au lieu de se serrer la main comme le signe de la paix, les membres de la congrégation sont simplement invités à saluer la personne assise à côté d’eux, a déclaré l’Eglise catholique.

Lundi, le Rwanda avait signalé 59 nouveaux cas confirmés de coronavirus (Covid-19), portant le total dans ce pays d’Afrique de l’est à 787.

A ce jour, seulement 370 cas sur les 787 sont sortis de l’hôpital, tandis que 11 se sont remis de la maladie.

Maroc : Remboursement des frais du pèlerinage

La commission royale chargée du pèlerinage au Maroc a annoncé le remboursement des frais du Hajj pour les Marocains devant se rendre aux Lieux saints pour accomplir ce rituel.L’opération de remboursement débutera le 1er juillet et s’achèvera le 24 du même mois, annonce mardi le ministère marocain des Habous et des affaires islamiques.

Les listes retenues cette année sont reconductibles l’année prochaine, qu’il s’agisse des personnes sélectionnées ou de celles figurant sur les listes d’attente et concernant tant les voyages organisés par le ministère que ceux menées par les agences de voyages.

Lundi, les autorités saoudiennes ont décidé de maintenir le pèlerinage pour cette année avec un « nombre très limité de fidèles représentant toutes les nationalités se trouvant à l’intérieur du Royaume », en raison de la pandémie du nouveau coronavirus.

Un communiqué du ministère saoudien du Hajj indique que «compte tenu de la continuation de la pandémie de coronavirus, de la gravité d’infection dans les rassemblements, les foules humaines et les mouvements entre les pays du monde, et de l’augmentation des taux d’infection dans le monde, il a été décidé de maintenir le pèlerinage au titre de cette année 1441 de l’hégire avec un nombre très limité pour l’ensemble des nationalités qui se trouvent à l’intérieur du Royaume ».

Cette mesure a été prise conformément aux préceptes de l’Islam visant à préserver la vie humaine et suivant les recommandations du ministère de la Santé qui a fait état des risques persistants de cette pandémie et du manque de vaccins et de traitements pour les personnes infectées par le virus, ajoute le communiqué.

Maintien du pèlerinage avec un nombre très limité de fidèles

Les autorités saoudiennes ont décidé lundi de maintenir le pèlerinage pour cette année avec un « nombre très limité de fidèles représentant toutes les nationalités se trouvant à l’intérieur du Royaume », en raison de la pandémie du nouveau coronavirus.« Compte tenu de la continuation de la pandémie de Coronavirus, de la gravité d’infection dans les rassemblements, les foules humaines et les mouvements entre les pays du monde, et de l’augmentation des taux d’infection dans le monde, il a été décidé de maintenir le pèlerinage au titre de cette année 1441 de l’hégire avec un nombre très limité pour l’ensemble des nationalités qui se trouvent à l’intérieur du Royaume », annonce un communiqué du ministère saoudien du Hajj, cité par la presse marocaine.

Cette mesure a été prise conformément aux préceptes de l’Islam visant à préserver la vie humaine et suivant les recommandations du ministère de la Santé qui a fait état des risques persistants de cette pandémie et du manque de vaccins et de traitements pour les personnes infectées par le virus, ajoute la même source.

Côte d’Ivoire: décès à Abidjan de l’imam Abba Cissé, président du COSIM Treichville

Le président du Conseil supérieur des imams, des mosquées et des affaires islamiques en Côte d’Ivoire (COSIM) de Treichville dans le sud de la capitale économique ivoirienne, l’imam Abba Cissé est décédé lundi à Abidjan, a appris APA de source officielle.Selon le secrétariat exécutif national du COSIM, le programme des obsèques du guide religieux qui était également l’imam de la mosquée Al Houda de Treichville dite mosquée Peulh,  sera communiqué ultérieurement. 

« Le secrétariat exécutif national invite les imams et tous les croyants à formuler des prières en faveur de l’illustre disparu », a exhorté le COSIM dans un communiqué. 

Le 17 mai dernier, rappelle-t-on, le président du COSIM, Cheick Aïma Boikary Fofana, par ailleurs guide de la communauté musulmane ivoirienne est décédé de la Covid-19 à 77 ans. 

Fin mai, Il a été remplacé à ce poste par l’imam Mamadou Traoré, imam principal de la grande mosquée de la Riviera-Golf dans l’Est d’Abidjan.

Maroc : La réouverture des mosquées se fera en temps opportun (conseil)

La réouverture des mosquées au Maroc se fera en temps opportun en tenant compte de la situation épidémiologique dans le Royaume, et ce en coordination étroite avec le ministère de la santé et les autorités compétentes, a annoncé mercredi le conseil supérieur des oulémas.Cette réouverture, qui se fera en temps opportun, sera basée sur les considérations de quiétude et de certitude, précise la même source.

Les mosquées du Royaume ont fermé depuis lundi 16 mars à 18H. Selon une note circulaire adressée par le ministre des affaires islamiques aux délégués du ministère dans toutes les régions, cette décision a été prise suite à un avis religieux du Conseil supérieur des oulémas.

L’instance de la fatwa relevant de ce Conseil, avait recommandé la fermeture des mosquées jusqu’à la fin de la menace épidémique, et ce, pour les 5 prières quotidiennes ainsi que la prière du vendredi.

Côte d’Ivoire: l’imam Mamadou Traoré désigné nouveau guide de la communauté musulmane

L’imam principal de la grande mosquée de la Riviera-Golf (un quartier huppé à l’Est d’Abidjan), El Hadj Mamadou Traoré a été désigné vendredi à Abidjan, nouveau président du Conseil supérieur des imams, des mosquées et des affaires islamiques en Côte d’Ivoire ( COSIM), par ailleurs guide de la communauté musulmane ivoirienne en remplacement de Feu Boikary Fofana.L’information a été donnée par l’imam Cissé Diguiba Abdallah, le porte-parole du collège de transition du COSIM au terme d’un conclave de cette organisation. 

Feu Cheick Aïma Boikary Fofana, l’ancien président du COSIM est décédé le 17 mai dernier à Abidjan de la Covid-19  à l’âge de 77 ans.  Il a été inhumé deux jours après ( 19 mai) dans l’intimité familiale au cimetière de Williamsville à Abidjan. 

Quant au nouveau guide la communauté musulmane ivoirienne, Cheick Mamadou Traoré qui  était l’un des conseillers du président sortant, il est âgé de 76 ans. Marié et père de cinq enfants,  le nouveau président du COSIM est banquier de formation.  Il a 27 ans de carrière (1972-1999) à la Société ivoirienne de banque (SIB) avant de prendre sa retraite.

Par ailleurs, l’imam Mamadou Traoré a enseigné pendant trois ans (1980-1983) la langue arabe à la faculté des Lettres de l’université Felix Houphouët-Boigny d’Abidjan.

Sénégal: l’Aïd el-Fitr célébrée ce dimanche

La majorité des musulmans sénégalais célèbrent, ce dimanche, la fête de l’Aïd el-Fitr, à l’appel de la Commission nationale de concertation sur le croissant lunaire (CONACOC, officielle).A cause de la Covid-19, le Khalife général des Tidianes, Serigne Mbaye Sy Mansour, a annulé les prières collectives pour la Korité à Tivaouane, capitale de la tijaniya au Sénégal.

A Touba, fief du mouridisme, le Khalife général, Serigne Mountakha Mbacké a appelé au respect des mesures barrières et demandé aux femmes et aux enfants de rester à la maison. La prière se déroulera à l’intérieur de la grande mosquée de Touba, contrairement aux années précédentes où elle était tenue sur un site réservé devant la mosquée.

Hier samedi, la Coordination des musulmans du Sénégal (CMS) a célébré l’Aïd el-Fitr.

Maroc : L’Aid El-Fitr célébré dimanche

Le Maroc célébrera dimanche, l’Aid el-Fitr marquant la fin du mois sacré de Ramadan, a annoncé samedi le ministère des Habous et des affaires islamiques.Ainsi, le croissant lunaire annonçant le début du mois de Chaoual 1441 a été observé ce samedi dans la soirée, indique un communiqué du ministère.

Cette année, le Maroc et tout le monde musulman célébrera cette fête religieuse dans un contexte particulier, marqué par la pandémie du coronavirus (COVID-19).

Le Conseil supérieur des oulémas au Maroc a souligné que la prière de l’Aid Al Fitr de cette année doit être accomplie au domicile pour préserver la santé et la sécurité des citoyens face à la propagation de la pandémie du coronavirus.

Pour rappel, le Maroc a pris une série de mesures drastiques pour enrayer la propagation du virus. Ainsi, un état d’urgence sanitaire a été décrété depuis le 20 mars et prorogé jusqu’au 10 juin prochain.

Fête de Ramadan: Ouattara prie pour que la Covid-19 «s’éloigne de la Côte d’Ivoire»

Le président ivoirien Alassane Ouattara qui a fait samedi la prière de l’Aïd-El-Fitr ou fête de Ramadan à sa résidence de Cocody à l’Est d’Abidjan « dans le respect des mesures barrières» contre la Covid-19, dit avoir prié pour que cette maladie « s’éloigne de la Côte d’Ivoire ».La plupart des musulmans en Côte d’Ivoire ne se sont pas rendus cette année à la mosquée pour faire la prière du l’Aïd-El-Fitr en raison des  mesures de restrictions contre la Covid-19. 

« (…) En faisant la prière ici à domicile, nous avons respecté toutes les restrictions notamment la distanciation et les mesures barrières et je voudrais dire à tous nos concitoyens que nous avons prié pour la santé de chaque ivoirien, de chaque personne vivant sur le sol ivoirien. Nous avons prié pour que cette maladie s’éloigne de notre pays et s’éteigne dans le monde entier», a fait savoir le président ivoirien.

 Par ailleurs, M. Ouattara dit avoir prié également pour  le Cheick Aïma Boikary Fofana, l’ex-guide de la communauté musulmane ivoirienne décédé dimanche dernier de la Covid-19.

Ce dernier, selon lui, est une personnalité qui a travaillé pour « un islam de paix et de modération»  en Côte d’Ivoire. Feu Cheick Aïma Boikary Fofana, l’ex-chef de la communauté musulmane est décédé dimanche dernier de la Covid-19 à Abidjan à l’âge de 77 ans. 

La fête de l’Aïd-el-Fitr ou fête de Ramadan marque la fin du jeûne musulman. Elle  est essentiellement marquée par la prière de l’Aïd et est également l’occasion pour les fidèles musulmans de faire preuve de générosité envers les nécessiteux à travers la Zakat-el-Fitr qui est une aumône versée à cette occasion.

La Coordination des musulmans du Sénégal célèbre la Korité ce samedi

La Coordination des musulmans du Sénégal (CMS) célèbre, ce samedi, la fête de l’Aïd el-Fitr, communément appelé Korité en Afrique de l’Ouest.Selon la CMS, « le croissant lunaire a été aperçu, hier vendredi, dans certaines localités du Sénégal et dans des pays de la sous-région ».

De son côté, la Commission nationale de concertation sur le croissant lunaire (CONACOC, officielle) se va se réunir ce samedi soir pour observer le croissant lunaire pour fixer la date de la Korité, marquant la fin du mois de Ramadan.

Compte tenu du compte de la pandémie de Covid-19, le Khalife général des Tidianes, Serigne Mbaye Sy Mansour, a annulé les prières collectives pour la Korité à Tivaouane, capitale de la tijaniya au Sénégal.

A Touba, fief du mouridisme, le Khalife général, Serigne Mountakha Mbacké a appelé au respect des mesures barrières et demandé aux femmes et aux enfants de rester à la maison. La prière se déroulera à l’intérieur de la grande mosquée de Touba, contrairement aux années précédentes où elle était tenue sur un site réservé devant la mosquée.

La fête de Ramadan sera célébrée samedi en Côte d’Ivoire (Officiel)

La fête de l’Aïd-el-Fitr ou fête de Ramadan marquant la fin du jeûne musulman sera célébrée samedi en Côte d’Ivoire où le croissant lunaire a été observé vendredi soir dans plusieurs localités du pays.« Le Conseil supérieur des Imams, des mosquées et des affaires islamique en Côte d’Ivoire (COSIM) et le Conseil des Imams sunnites (CODIS) informent la communauté nationale que le croissant lunaire marquant la fin du mois de Ramandan 2020 a été observé ce soir. D’abord à Yopougon Bonikro, (ensuite) le croissant lunaire a été également observé à Tortiya, le même croissant a été observé à Abobo N’dotré et (enfin) le croissant lunaire a été également observé à Attécoubé », a déclaré le porte-parole du COSIM, l’Imam Sékou Sylla.

Par conséquent, a-t-il poursuivi, « la fête de Ramadan en Côte d’Ivoire sera célébrée incha Allah le samedi 6 23 mai 2020 ».

Cette fête marque la fin du mois de jeûne du Ramadan qui a débuté en Côte d’Ivoire depuis le 24 avril dernier a duré 29 jours. Dans la tradition musulmane, elle sera essentiellement marquée par la prière de l’Aïd, mais sera également l’occasion pour les fidèles musulmans de faire preuve de générosité envers les nécessiteux à travers la « Zakat Al Fitr» qui est une aumône versée à cette occasion.

Cette aumône peut être pécuniaire ou composée d’aliments selon les textes islamiques. La nuit du Destin ou nuit du Qadr, l’un des temps forts de ce mois de jeûne du ramadan au cours de laquelle le Saint Coran a été révélé au prophète Muhammad (Paix et salut d’Allah sur lui) a été célébrée officiellement dans la nuit de mardi à mercredi en Côte d’Ivoire.

La crise sanitaire mondiale liée au Coronavirus (Covid-19) ne permettra pas l’organisation des prières de la fête dans les mosquées comme à l’accoutumée.