L’intervention des FAR dans la zone tampon de Guerguarate, la dynamique de développement des provinces du sud, le surendettement des ménages, l’analphabétisme au Maroc et la vaccination contre la Covid-19 sont les principaux sujets abordés par les quotidiens et hebdomadaires marocains parus ce samedi.+Al Ittihad Al Ichtiraki+ rapporte que les Forces Armées Royales (FAR) ont procédé, dans la nuit de jeudi à vendredi, à la mise en place d’un cordon de sécurité en vue de sécuriser le flux des biens et des personnes à travers la zone tampon de Guerguarate, reliant le Maroc à la Mauritanie.
« Suite au blocage par une soixantaine de personnes encadrées, par des miliciens armés du polisario, de l’axe routier traversant la zone tampon de Guerguarate reliant le Royaume du Maroc et la République Islamique de Mauritanie, et l’interdiction du droit de passage, les Forces Armées Royales procèdent à la mise en place d’un cordon de sécurité en vue de sécuriser le flux des biens et des personnes à travers cet axe », , indique vendredi un communiqué de l’Etat Major Général des FAR, cité par le journal.
Dans le même sillage, +Rissalat Al Oumma+ indique que face aux provocations graves et inacceptables auxquels se sont adonnées les milices du «polisario» dans la zone tampon de Guergarate au Sahara marocain, « le Maroc a décidé d’agir, dans le respect de ses attributions, en vertu de ses devoir et en parfaite conformité avec la légalité internationale ».
Après s’être astreint à la plus grande retenue, face aux provocations des milices du «polisario», « le Royaume du Maroc n’a eu d’autre choix que d’assumer ses responsabilités afin de mettre un terme à la situation de blocage générée par ces agissements et restaurer la libre circulation civile et commerciale », , a souligné un communiqué du ministère marocain des Affaires étrangères, cité par la publication.
Selon la même source, le «polisario» et ses milices, qui se sont introduits dans la zone depuis le 21 octobre 2020, y ont « mené des actes de banditisme, bloqué la circulation des personnes et des biens sur cet axe routier, et harcelé continuellement les Observateurs militaires de la Minurso », rappelle le ministère, relevant que « ces agissements documentés, constituent de véritables actes prémédités de déstabilisation, qui altèrent le statut de la zone, violent les accords militaires et représentent une menace réelle à la pérennité du cessez-le-feu ».
+La Nouvelle Tribune+ écrit que le récent discours royal adressé à la Nation à l’occasion du 45è anniversaire de la marche verte s’est totalement inscrit dans la droite ligne de la position « ne varietur » du Royaume depuis le 6 novembre 1975, écrit.
La marocanité de la Saquiat Al Hamra et du Oued Eddahab est concrète, effective, solide et rien, ni personne ne saurait en attaquer ou contester la légitimité irréfragable sans trouver en face de lui l’unanimité nationale qui perdure depuis cette date mémorable, rappelle l’hebdomadaire, notant que le discours royal a également souligné, avec justesse et pertinence, l’immense potentiel de développement qui caractérise les provinces du sud du Royaume, notamment sur le plan des ressources halieutiques ou encore de la mise en valeur de ce trait d’union qu’elles constituent entre notre pays et l’ensemble continental africain.
« Voilà pourquoi la duplication pour Dakhla du modèle développé avec le succès que l’on sait avec Tanger Med sera incontestablement l’une des réalisations majeures de la présente décennie », assure-t-il.
+Challenge+ souligne que la Covid-19 est passée par là, entre chômage et perte de revenus, la solvabilité est remise en question, notant que le surendettement des ménages risque d’impacter sérieusement le système financier marocain.
La Banque centrale préconise une certaine largesse avec les règles prudentielles, poursuit la publication, faisant savoir que les banques, même si leur solvabilité est assurée, risquent de prendre des mesures de recouvrement au risque de tensions sociales.
Pour sa part, +La Vie Eco+ relève que le Maroc a réalisé de grandes avancées en termes de lutte contre l’analphabétisme, ajoutant que le taux se situe aujourd’hui à 30%.
Près de 10 millions de Marocaines et de Marocains, très probablement en grande partie dans les catégories précaires ciblées par les programmes sociaux, ne sont malheureusement pas en mesure de dire, de déchiffrer ou de comprendre des messages ou des discours qui peuvent pourtant paraitre basique, déplore le journal.
La réussite de ce type de programmes suppose des prérequis dont le plus important est la participation des populations concernées elles-mêmes, estime-t-il, notant que cette participation requiert, à son tour, une certaine conscience chez le citoyen qui doit disposer d’un niveau minimal d’instruction et d’être outillé pour comprendre les enjeux et agir en conséquence.
Au registre sanitaire, +Al Massae+ cité une déclaration du chef du gouvernement Saâd Dine El Otmani qui a affirmé que le choix par le Maroc du vaccin contre la covid-19 s’est basé sur les critères de la sécurité et de l’efficacité, mettant en garde contre tout relâchement dans la lutte contre la pandémie.
« Cela est en bonnes mains qui veillent sur la santé et la sécurité des citoyens », a assuré le chef du gouvernement, affirmant que le « choix marocain du vaccin repose sur la sécurité et l’efficacité, deux critères fondamentaux, sachant que les études cliniques ont jusqu’à maintenant prouvé que le vaccin remplit ces deux conditions ».
Il a, à ce propos, fait état d’une coordination avec l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) qui a retenu plusieurs vaccins à travers son programme Covax visant à permettre une distribution équitable des vaccins à l’échelle mondiale.