La rentrée scolaire, les secteurs résilients de l’économie nationale, les opportunités offertes par la crise sont les principaux sujets traités par les quotidiens et hebdomadaires marocains parus ce samedi.Faut-il renvoyer les élèves dans les établissements scolaires qui souffrent de leur absence depuis le mois de mars ?, s’interroge +Finances News Hebdo+, notant que la formule pédagogique à la carte est fortement contestée.
« Il faut dire que le contexte est particulier et inédit. Car il ne s’agit pas seulement de composer avec la dimension éducative, mais aussi d’intégrer un facteur sanitaire important: la Covid-19», explique l’hebdomadaire. En définitive, la vraie question est de pouvoir garantir aux élèves le droit d’accéder à l’enseignement, tout en préservant leur santé et leur sécurité, estime-t-il, ajoutant que « la nature même de cette crise sanitaire impose que nous nous accommodions de la situation en faisant preuve de lucidité et de discernement ».
+Al Massae+ indique qu’après les mises en garde lancées par l’Association des directeurs des écoles primaires sur l’impossibilité d’appliquer le protocole sanitaire adopté par le ministère à l’occasion de la rentrée scolaire, l’Association nationale des enseignants du Maroc a plaidé pour le report de la rentrée jusqu’à fin octobre prochain.
Et pour cause, l’Association considère que l’enseignement présentiel fait face à un manque de moyens au niveau des établissements, ce qui rend difficile l’application des protocoles sanitaires et des mesures de distanciations physiques.
Par ailleurs, l’Association a relevé que « l’enseignement à distance conduirait à une catastrophe éducative et sociale » en raison de l’absence des moyens nécessaires à sa réussite. Selon la même source, l’enseignement présentiel serait « un risque non calculé et n’a été choisi que pour satisfaire le secteur privé ».
+La Vie éco+ écrit que l’année 2020, et dans une moindre mesure 2021 constituent un crash-test grandeur nature qui a permis de détecter les secteurs les plus exposés aux risques mais aussi d’identifier les plus résilients.
C’est le cas, entre autres, de l’écosystème des phosphates et de ses dérivés ou encore de l’agriculture, l’agroalimentaire au moment où, paradoxalement, la récolte cette année est à son plus bas niveau, constate la publication, notant que des activités relatives à l’innovation, à la recherche, au développement et aux domaines de la santé et du médical ont, elles aussi, enregistré de belles percées.
C’est autour de tels secteurs résilients aux chocs extérieurs qu’il faudrait peut-être penser à construire dans les prochaines années avec un maximum de valeur intrinsèque créée localement par des PME marocaines pour le marché national en priorité, préconise-t-il, soulignant qu’il s’agit là d’un potentiel considérable de richesses et d’emplois pour les décennies à venir.
Sur un autre registre, +Challenge+ indique que la loi de Finances rectificative a donné de mauvais signaux, sur la Santé et l’Education, estimant qu’elle se doit d’être imaginative, pour donner à l’Etat plus de ressources sans handicaper la relance économique.
Il faut espérer un changement de cap, en faveur des secteurs sociaux, mais plus globalement une refonte de la fiscalité, pour une plus grande progressivité et un encouragement à l’innovation, prévient le journal. « Le Maroc sait que ces moments durs sont propices aux profondes réformes », souligne-t-il. D’où la nécessité de s’y atteler dans la concertation, pour transformer l’essai, car après la résilience, c’est le temps du rebond !
+Le Matin+ rapporte que la 19éme édition du Festival International du Film de Marrakech, prévue initialement en novembre prochain, a été annulée, et ce en raison de la crise sanitaire liée à la pandémie de Covid-19.
« En raison de la crise sanitaire liée à la pandémie due à la Covid19, de son évolution préoccupante de par le monde et des incertitudes qu’elle génère, la Fondation du Festival International du Film de Marrakech a décidé l’annulation de la 19éme édition du Festival International du Film de Marrakech, prévue initialement en novembre 2020 », a précisé la Fondation du Festival dans un communiqué, cité par le quotidien.
+Rissalat Al Oumma+ fait savoir que la startup Moldiag, créée par la Fondation MAScIR, a lancé la production à grande échelle d’un test PCR Covid-19 100% marocain après avoir obtenu, courant mai 2020, les validations nationale et internationale de son kit diagnostic du Sars-CoV2/Covid-19.
Le kit a déjà reçu une première commande de 100.000 unités du ministère de la Santé, indique un communiqué de la Moroccan Foundation for Advanced Science, Innovation and Research (MAScIR), notant qu’après avoir obtenu les validations nationale et internationale, le défi majeur de Moldiag, start-up filiale de la Fondation MAScIR, centre de recherche et de développement, a été de lancer « en urgence » son unité de production industrielle.
C’est dans cette logique que Moldiag a accéléré son équipement en matériels et en instrumentations nécessaires pour une production à grande échelle comme elle a achevé le 30 juin 2020, à titre d’essai, la production en laboratoire de 10.000 tests de diagnostic du Sars-CoV2/Covid-19, qui ont été livrés aux autorités publiques.