Covid-19: des vaccinodromes en plein cœur de Dakar

Les vaccinations contre la Covid-19 au Sénégal, effectuées jusque-là dans les structures sanitaires, ont commencé à être élargies dans certains endroits publics plus spacieux.La presse sénégalaise se faisait déjà l’écho mardi de « la grande ruée » des populations vers les vaccins du coronavirus. Ces derniers jours, les contaminations et les cas de décès liés au variant Delta ont monté en flèche. Le pays a enregistré 1307 victimes contre 11.940 patients encore sous traitement dans les centres dédiés ou à domicile.

La panique a gagné ainsi beaucoup de personnes qui se sont rués dans les postes ou centres de santé pour recevoir leurs première ou seconde dose de vaccin. Dans la seule journée du mardi, 20.050 personnes ont été vaccinées, portant à 676.340 le nombre total des personnes ayant reçu au moins une dose, selon le ministère de la Santé.

Pour permettre au plus grand nombre de se vacciner et le respect des gestes barrières, des sites stratégiques grand public ont été réquisitionnés à Dakar. C’est le cas du stade Léopold Sédar Senghor, la Place de la Nation (ex Obélisque) ou le Monument de la Renaissance, informe le site d’informations Emedia.

Au parking de ce lieu de football par exemple, plusieurs personnes masquées sont venues s’inscrire sur les listes d’attente, sous la supervision des autorités administratives.

« On a remarqué depuis vendredi passé, quand le vaccin Johnson & Johnson est arrivé au Sénégal, de l’affluence dans les centres de santé. C’est pour cela que le ministère de la Santé a pris la décision de délocaliser les sites de vaccination. Il y aura quatre équipes de vaccination qui seront ici. Vous avez vu les populations. Depuis ce matin, nous avons recensé plus de 300 personnes », a expliqué un des responsables.

Vacciner neuf millions de Sénégalais

Le président Macky Sall a effectué hier mardi une visite inopinée dans plusieurs centres de traitement de la Covid-19. Il a invité par la suite « les populations à se faire vacciner ».

Le quotidien L’Observateur a raconté ce mercredi la vie dans les structures de prise en charge et décrit « l’insoutenable détresse des soignants ». « Nous sommes traumatisés par les malades qui meurent devant leurs enfants », confie Dr Ibrahima Fall, médecin à l’hôpital Dalal Jamm de la banlieue dakaroise. « On est hyper fatigués et beaucoup de soignants sont malades », note pour sa part Dr Khardiata Diallo Mbaye, responsable au centre hospitalier universitaire (CHU) de Fann.

D’ores et déjà, le quotidien national Le Soleil informe que 500.000 doses sont « disponibles ». Cette quantité, composée de vaccins Sinopharm et de Johnson & Johnson, a été réceptionnée mardi par le ministre de la Santé Abdoulaye Diouf Sarr. Deux millions de doses sont également « attendues en août », renseigne le journal.

L’objectif principal de la stratégie nationale de vaccination vise neuf millions de Sénégalais, précise M. Sarr. Même si « le Sénégal a dépassé plus d’un million de doses (…), nous devons absolument poursuivre. Si l’on continue dans ce processus, de manière assez volontariste, on va couvrir le Sénégal et installer une immunité qui protège tout le monde de la Covid-19 », a-t-il indiqué.

Le Niger n’a pas encore détecté le variant Delta (officiel)

Les autorités nigériennes estiment que de « nouvelles mesures » devraient être prises dans la lutte contre la Covid-19 en dépit du fait que le très contagieux variant Delta ne soit pas encore découvert dans le pays.La population nigérienne doit respecter davantage les recommandations sanitaires au vu des ravages de Delta dans certains pays du continent. En effet, « cette situation est préoccupante pour tous les pays africains, en particulier, pour le Niger, même si par ailleurs le Niger n’a pas enregistré de cas de variante Delta, d’où la nécessité de prendre des mesures pour faire face à l’arrivée prochaine de cette variante », a déclaré le ministre nigérien de la Santé publique, Dr Idi Illiassou Mainassara.

Selon l’Agence Nigérienne de Presse, il intervenait lundi dernier à la 29e session du comité interministériel de gestion de la riposte à la pandémie. Jusque-là, le pays sahélien de plus de 20 millions d’habitants a enregistré 5600 cas dont 195 décès. Des chiffres qui peuvent paraître sous-estimés au regard de l’ampleur de la maladie entrée dans une troisième vague plus contagieuse pour certains pays africains.

Ainsi, la problématique de ce variant a constitué un des principaux axes des débats lors de cette rencontre. « Cette variante est la principale cause de la montée des cas de la maladie et aussi la principale cause de la mortalité liée au Covid-19 », a noté Dr Mainassara. C’est pourquoi « cette situation va être proposée au Conseil des ministres afin de prendre des nouvelles mesures ou d’améliorer les directives qui sont en vigueur », a-t-il ajouté.

D’ores et déjà, « le dispositif est en train d’être mis en place pour que le risque soit minimisé », a poursuivi le Ministre de la Santé publique. Pour lui, « la seule arme qui permet de faire face à la propagation du virus est la vaccination ».

Le Niger est à près de 4% du taux de vaccination pour un objectif de 10% d’ici fin septembre, « ce qui signifie que beaucoup reste à faire », a-t-il précisé. Dr Mainassara renseigne que le vaccin Sinopharm a été utilisé à « près de 97% et pour l’AstraZeneca à environ 98% ».

Côte d’Ivoire: des opinions nuancées sur l’omerta de l’avortement

Des acteurs de la société ivoirienne et des praticiens de la médecine jugent le bénéfice de l’avortement sécurisé opportun face au silence gardé sur l’interruption clandestine des grossesses qui, selon eux, fait d’énormes victimes.

Les avortements menées de façon illicite augmentent le nombre de décès infantiles et maternels. Face à ce fait, l’Etat ivoirien envisage comment gérer les grossesses indésirées sous les auspices des professionnels de la santé, pour réduire la mortalité liée à ce fléau. 

Dans ce contexte, des acteurs du secteur de la santé ont été réunis à Yamoussoukro, la capitale politique du pays, il y a deux ans, pour être instruits sur le dispositif légal relatif à la pratique de l’avortement autorisé en Côte d’Ivoire et comment manager cette situation. 

« En réalité, c’est l’objectif principal qui est visé par l’Etat ivoirien », confie le médecin Souleymane Yéo. De ce fait, lorsque la femme « fait le choix, le prestataire de service peut l’accompagner », en lui donnant des conseils afin que la mère et l’enfant soient préservés de tout danger.  

Dès que la femme ou la jeune fille dévoile son sentiment d’avorter, l’agent de santé receuille son avis, renseigne cela dans un document et lui prodigue des conseils en matière de planification et l’opportunité d’un avortement. 

La psychologue ivoirienne, Odile Pohan, déclare sans ambages être favorable à l' »avortement médicalisé » au regard des « conséquences handicapantes » de l’interruption des grossesses non désirées pour la mère et l’enfant.  

Selon Mme Odile Pohan, il faut que l’avortement soit « médicalisé », car « il faut que les gens comprennent qu’aujourd’hui quand quelqu’un ne veut pas d’enfant », il faut l’assister afin de ne pas aller jeter cet enfant non désiré. 

Toutefois, un travail psychologique devrait de prime à bord permettre à la femme ou à la jeune fille d’être écoutée, conseillée et prise en charge. De ce fait, la société s’ouvre à elle afin de ne pas jeter dans la broussaille l’enfant ou avorter.  

Les réflexions menées au sein du corps médical, visent à présenter à la femme les différentes méthodes, notamment la méthode médicamenteuse et chirurgicale. Ensuite, après une prise en charge psychologique et morale, un accompagnement lui est proposé.   

L’avortement, en Côte d’Ivoire, est interdit sauf dans certains cas. Instruits sur les cas de viol et de la santé de la mère gravement menacée, ces acteurs de santé ont été particulièrement outillés sur le reste des techniques et comment réaliser l’avortement sécurisé. 

« Nous, on se met dans la posture du médecin, on essaie d’évaluer le bénéfice et le risque sur une situation donnée », affirme Dr Souleymane Yéo. Toute chose qui sous-entend que l’avortement sécurisé peut être une offre, en cas de nécessité, pour accompagner les femmes.   

La législation, en Côte d’Ivoire, stipule qu’il n’y a pas d’infraction lorsqu’une interruption de la grossesse est nécessitée pour la sauvegarde de la vie de la mère dont le pronostic vital est très engagé.  

Le médecin peut, seulement, procurer l’avortement à une victime de viol à la demande de celle-ci. Dans le cas du viol et du pronostic vital de la mère, le médecin traitant ou le chirurgien doit prendre l’avis de deux médecins consultants. 

Toutefois, cela a lieu après examen. Ceux-ci attestent que la vie de la mère ne peut être sauvegardée qu’au moyen d’une telle intervention chirurgicale, thérapeutique ou que telle était la volonté de la victime de viol, dûment constatée par écrit. 

Si le nombre de médecin résidant au lieu de l’intervention est de deux, le médecin traitant n’est tenu de prendre que l’avis de son confrère. Mais, si le médecin traitant est seul, il atteste sur son honneur que la vie de la mère ne pouvait être sauvegardée que par l’intervention chirurgicale.  

Pour éviter des représailles, plusieurs jeunes filles s’adonnent à l’avortement clandestin. En Côte d’Ivoire, chaque année, entre « 210.000 et 290.000 femmes pratiquent les avortements, parmi lesquelles beaucoup en décèdent ». 

Fidèle Gogoua, une sage-femme, soutient qu’elle est dans la profession médicale pour « donner la vie et non pour ôter la vie ». Elle rapporte qu’un avortement sécurisé peut s’effectuer sans risque jusqu’à trois mois. 

La religion, elle, n’envisage pas l’avortement qu’elle assimile à un crime. Car, l’enfant est déjà conçu dès la survenue de la grossesse. Dans le domaine de la foi, la direction divine inspire la directive, or la médecine se veut une science qui suit des protocoles.  

Côte d’Ivoire: livraison du CHR de Daloa aux « normes de qualité »

Le Centre hospitalier régional (CHR) de Daloa (Centre ouest ivoirien) dont la première phase des travaux de réhabilitation a été livrée samedi par le Premier ministre Patrick Achi, répond aux « normes de qualité », selon Med-Afrique, structure chargée de la réhabilitation.

M. Patrick Achi s’est félicité de « la qualité du plateau technique » qui répond « aux standards internationaux ». Le chef du gouvernement ivoirien a dit être venu s’assurer que ce programme qui vise plusieurs centres hospitaliers du pays se poursuit avec un « rythme accéléré ». 

La crise sanitaire de Covid-19 avait ralenti l’apport des équipements, a fait observer M. Patrick Achi, avant de lancer à l’endroit de ses concitoyens « dans une situation quasi normale, on va reprendre l’exécution de ce programme » de mise à niveau des entrés de santé publics.  

« C’est une phase qui vient de s’achever, mais en même temps, on lance la seconde phase pour un montant de 18 milliards Fcfa qui va transformer l’ancien hôpital qu’on a connu, qui servira tout le District pour tout type de pathologies », a-t-il ajouté.

« Aujourd’hui, plus que jamais, nous mesurons l’importance capitale d’avoir des infrastructures sanitaires décentes et fonctionnelles pour nos populations », a déclaré M. Adama Soumahoro, directeur général de Medafrique.

M. Adama Soumahoro a assuré que sa structure, en charge depuis 2018, du programme de restauration et de mise à niveau des établissements sanitaires publics en Côte d’Ivoire, prend « l’engagement de maintenir une qualité optimale dans la réalisation des travaux ».

Les travaux de cette première phase ont concerné la réhabilitation de huit bâtiments existants bâtis sur environ 3.800 m2 et la réfection à neuf des réseaux de voirie, d’assainissement, d’adduction et d’électricité extérieurs. 

Le CHR de Daloa a été doté de matériels médicaux et technologiques performants pour les services de médecine générale et de spécialisation. Au terme des travaux (phase 1 et et 2), la surface bâtie passera de 6.540 m2 à 9.765 m2 et le nombre de lits de 120 à 200.

Le Programme national de restauration et de mise à niveau concerne notamment huit établissements sanitaires de référence en Côte d’Ivoire, dont trois Centres hospitaliers régionaux (CHR) et cinq hôpitaux généraux.

Le CHR de Daloa devient le sixième établissement public à bénéficier d’équipements sanitaires de pointe, après ceux de l’Hôpital général d’Abobo Nord, le CHR de Yamoussoukro, le CHR de Korhogo, l’Hôpital général de Grand-Bassam et l’Hôpital général d’Adjamé.

Ces réhabilitations, réalisées dans les délais offrent un nouveau souffle de modernité dans le paysage sanitaire ivoirien. Au terme du projet, la livraison de l’ensemble des huit hôpitaux de ce programme national, permettra l’accès aux soins à plus de 4 millions de personnes.

Covid-19 : « la 3e vague atteint un point décisif en Afrique » (OMS)

Dans 21 pays africains, selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), le nombre de contaminations a augmenté de plus de 20 % pendant au moins deux semaines d’affilée.Ces derniers jours, la baisse des nouveaux cas en Afrique du Sud a agi sur les chiffres globaux du continent. Mais, indique l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), les manifestations découlant de l’emprisonnement de l’ancien président, Jacob Zuma, ont perturbé la surveillance et le dépistage de la maladie.

Ainsi, le recul du virus en Afrique, après huit semaines consécutives de recrudescence accélérée, pourrait être « de courte durée ». « Ne nous berçons pas d’illusions, la troisième vague de la pandémie en Afrique n’est pas encore passée. Cette légère embellie est source d’espoir et d’inspiration, mais elle ne doit pas occulter la situation du continent dans son ensemble », a déclaré Matshidiso Moeti, la Directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique.

Dans un communiqué reçu jeudi à APA, la Botswanaise a souligné que « de nombreux pays restent très vulnérables (et) les célébrations de l’Aïd al-Adha (Tabaski) cette semaine pourraient aussi entraîner une augmentation des cas ».

C’est pourquoi la spécialiste en Santé publique a appelé les Africains à « redoubler d’efforts en ce qui concerne les mesures de prévention afin de consolider ces acquis fragiles ». D’autant que le variant Delta (indien), hautement transmissible, a été détecté dans 26 pays et les mutants Alpha (anglais) et Bêta (sud-africain) circulent respectivement dans 38 et 35 pays.

Pour Matshidiso Moeti, l’Afrique doit accélérer de toute urgence la vaccination contre la Covid-19. En tout, elle doit recevoir au cours de cette année plus 500 millions de doses à travers le mécanisme Covax. Environ 60 millions de doses sont attendues dans les semaines à venir.

« Un afflux massif de doses implique que l’Afrique doit tout mettre en œuvre pour assurer une opération de déploiement des vaccins cinq à six fois plus rapide, afin de pouvoir administrer toutes ces doses et de vacciner entièrement les 10 % d’Africains les plus vulnérables avant la fin du mois de septembre », a soutenu la Directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique.

Jusque-là, 20 millions d’Africains ont été entièrement vaccinés, soit 1,5 % de la population continentale. Si les gouvernements n’accélèrent pas la cadence, l’objectif à court terme de l’OMS ne sera pas atteint. Actuellement, environ 3,5 à 4 millions de doses sont administrées chaque semaine en Afrique. Mais il faut, d’après l’OMS, vacciner au moins 21 millions de personnes sur la même période.

De son côté, la Banque Mondiale a annoncé qu’au-delà des « 9,5 milliards de dollars nécessaires pour acheter suffisamment de vaccins, 3 autres milliards seront nécessaires pour financer les opérations de vaccination ».

Il est crucial, comme le reconnaît Matshidiso Moeti, que les Etats africains mettent en place « suffisamment de sites de vaccination et (mobilisent) les agents de santé. Aussi, ils devraient disposer d’un stock de vaccins suffisant, ainsi que de moyens logistiques et de transport appropriés en vue d’assurer la distribution ».

Les autorités locales doivent également trouver les moyens de renforcer « la confiance dans les vaccins » en suscitant notamment la participation des populations au processus. Pour ce faire, a conseillé la Directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique, les dirigeants doivent dissiper « les craintes liées aux effets secondaires de la vaccination, qui sont les principaux facteurs de la réticence des populations ».

Sur ce point, « le recours aux responsables politiques, aux chefs traditionnels » et la lutte contre « la désinformation sur les réseaux sociaux » peuvent être des stratégies payantes.

Covid-19 : vers la production de vaccins en Afrique du Sud

L’Institut Biovac d’Afrique du Sud et la société pharmaceutique Pfizer ont conclu un accord pour la mise en place d’une unité de fabrication de vaccins anti-Covid au Cap.Le président sud-africain, Cyril Ramaphosa, s’est félicité de ce partenariat public-privé officialisé mercredi. Pour le guide de la nation arc-en-ciel, c’est une « percée dans la protection des nations africaines » contre la pandémie.

Cyril Ramaphosa a souligné que l’Afrique « a actuellement moins d’accès à la vaccination » par rapport aux autres parties du monde, avant d’affirmer que cette entente « contribuera de manière significative à la sécurité sanitaire sur ce continent ».

En effet, a fait savoir le chef de l’Etat sud-africain, 100 millions de doses devraient sortir chaque année de la future usine. Une production exclusivement destinée aux Etats membres de l’Union africaine (UA).

Le contrat signé avec Pfizer inclut un transfert de technologies. En outre, l’unité du Cap doit intégrer, d’ici fin 2021, la chaîne d’approvisionnement du géant pharmaceutique mondial pour s’approvisionner en substance médicamenteuse auprès de BioNTech (associé à Pfizer dans la mise au point d’un vaccin contre la Covid-19) en Allemagne.

Ce projet de fabrication de vaccins à ARN messager, nécessite selon Cyril Ramaphosa, un investissement à frais partagés de 14 millions de dollars US au cours des six prochains mois. De l’avis du président de l’Afrique du Sud, « la protection des populations (du continent) est une contribution nécessaire et essentielle à la protection de l’humanité ».

La Guinée renonce aux JO de Tokyo à cause de la Covid-19

Le gouvernement guinéen évoque la « recrudescence de variants Covid-19 » et le souci « de préserver la santé des athlètes guinéens » pour justifier ce désistement de dernière minute.Aucun athlète guinéen ne participera aux Jeux Olympiques de Tokyo (23 juillet – 8 août). Cinq devaient faire le voyage, mais le gouvernement a choisi de faire machine arrière en raison de la situation sanitaire.

« En raison de la recrudescence de variants de la Covid-19 », le gouvernement, « soucieux de préserver la santé des athlètes guinéens, a décidé avec regret l’annulation de la participation de la Guinée » aux Jeux de Tokyo (Japon), a écrit le ministre des Sports, Sanoussy Bantama Sow, dans un courrier adressé au président du Comité olympique guinéen.

Toutefois, une source proche du gouvernement de Conakry a, pour sa part, évoqué des problèmes financiers pour justifier le renoncement de ce pays à deux jours de la cérémonie d’ouverture officielle prévue ce vendredi soir.

« Le dossier a été surfacturé, voilà pourquoi le ministère ne peut pas payer », a confié à l’AFP, sous le couvert de l’anonymat, une source proche du gouvernement, sans plus de détails. La presse guinéenne évoquait mercredi soir des problèmes de primes impayées.

La Guinée, qui n’a jamais remporté de médailles en 11 participations aux JO, devait envoyer à Tokyo Fatoumata Yarie Camara (lutte libre), Mamadou Samba Bah (judo), Fatoumata Lamarana Touré et Mamadou Tahirou Bah (natation) et Aïssata Deen Conté (athlétisme).

Avant la Guinée, la Corée du Nord avait annoncé dès avril dernier qu’elle ne participerait pas aux Jeux Olympiques de Tokyo pour « protéger » ses athlètes de tout risque lié à la pandémie de coronavirus.

Covid-19 : les États-Unis offrent des vaccins au Sénégal

Les 151.200 doses de Johnson and Johnson offertes au Sénégal font partie de l’engagement des États-Unis à fournir, dans un premier, au moins 15 des 80 millions de vaccins globalement à l’Afrique.Le gouvernement américain a coordonné avec l’Union africaine et le Centre africain de contrôle et de prévention des maladies (CDC Afrique), de manière étroite, les allocations par pays.

Dans un communiqué, l’ambassade des Etats-Unis à Dakar explique que ce don permettra de protéger le peuple sénégalais des ravages du Covid-19 et de commencer à lever les obstacles à la reconstruction de l’économie sénégalaise. 

« Alors que nous continuons à lutter contre la pandémie de Covid-19 chez nous et que nous travaillons à mettre fin à la pandémie dans le monde entier, le président Biden a promis que les États-Unis seraient un arsenal de vaccins pour le monde », souligne la représentation diplomatique américaine. 

Elle ajoute que comme l’a déclaré le président Biden, « depuis le début de ma présidence, nous avons été clairs sur le fait que nous devons nous attaquer à ce virus au niveau mondial également.  Il s’agit de notre responsabilité – notre obligation humanitaire de sauver autant de vies que possible – et de notre responsabilité envers nos valeurs. Nous allons contribuer à sortir le monde de cette pandémie, en travaillant aux côtés de nos partenaires à travers le monde ».

L’USAID a fourni au Sénégal plus de 4,7 milliards f cfa (8.132.000 dollars) pour ralentir la propagation du virus, atténuer son impact, renforcer les efforts de surveillance de la maladie, améliorer les soins aux personnes touchées et ouvrir la voie à des campagnes de vaccination de masse.

Covid : près de 224 mille Sud-Africains vaccinés en 24 heures

En Afrique du Sud, 223.969 personnes sont vaccinées dans la journée du lundi 19 juillet 2021 contre le coronavirus.Ce chiffre porte à 5.328.110 le nombre de personnes vaccinées dans le pays depuis février dernier.

Selon l’Institut national des maladies transmissibles (NICD), le pays a également enregistré mardi 7.209 nouveaux cas de Covid-19, soit une baisse de la moyenne quotidienne des infections sur sept jours.

La majorité des nouveaux cas provenaient de la province de Gauteng (36%), suivie du Cap occidental (17%), du Mpumalanga (10%), du KwaZulu-Natal (9%), du Cap oriental (7%), du Limpopo (7%), du Nord-Ouest (7%), de l’État libre (4%) et du Cap Nord (4%).

Au total, 221 décès liés au coronavirus ont été signalés aujourd’hui, ce qui porte le nombre de décès à 67.080, selon le ministère de la Santé.

Au cours des dernières 24 heures, 533 personnes ont été admises à l’hôpital, faisant un total de 16.742 patients hospitalisés à travers le pays.

Côte d’Ivoire: Affi pour des « états généraux de la santé et de la République »

Le président statutaire du Front populaire ivoirien (FPI, opposition), Affi Nguessan, a appelé lundi à des « états généraux de la santé, du développement local et de la République », dans un communiqué.

Invité aux états généraux de l’éducation nationale et de l’alphabétisation, lundi, M. Affi Nguessan était présent à ces assises. Il avait à ses côtés, l’ex-ministre de l’Education nationale, Michel Amani N’Guessan, et le Cardinal Jean Pierre Kutwa.

Suite au lancement de ces assises, le président du FPI, Affi Nguessan, a également soutenu « qu’il y ait aussi les états généraux de la santé, du développement local et de la République » de Côte d’Ivoire. 

Sa présence à la cérémonie de lancement des états généraux de l’l’école ivoirienne, expliquera-t-il, montre sa « volonté d’apporter son soutien moral à l’initiative de la ministre de l’Education nationale et de l’alphabétisation, Mariatou Koné ». 

Pour M. Affi, « le système éducatif ivoirien est malade. Il était donc important, pour lui, qu’à un moment donné, tous les acteurs se retrouvent pour faire le diagnostic » de l’école ivoirienne afin d' »identifier les causes du mal ».

« Le concept des états généraux est un concept qui nous est cher. Notre ambition est qu’on ne se limite pas à l’école. Qu’il y ait aussi les états généraux de la santé, du développement local et de la République », a-t-il lancé.  

Selon lui, les états généraux de la République se justifient « parce que la politique est aussi malade. Donc c’est cette série d’initiatives qui permettra à la Côte d’Ivoire de renaître ». 

Comme propositions pour un nouveau souffle du système éducatif ivoirien, l’ancien Premier ministre ivoirien Affi N’Guessan dit « s’en tenir à celles que feront les experts ».

 Cependant, a-t-il souhaité que « ces propositions aillent dans le sens de la réforme des programmes. Car, il faut que les programmes soient adaptés au contexte actuel et aux défis du monde nouveau ».  

Outre la réforme des programmes, le président du FPI a suggéré aussi que les experts se penchent sur la réforme de la qualité des enseignements et la formation des formateurs.  

Le président du FPI estime que « l’environnement de l’école est délétère, parce qu’il y a beaucoup de violence, la lutte contre la drogue, les grossesses en milieu scolaire ». Et cela devrait faire l’objet du diagnostic. 

Côte d’Ivoire: dans l’ombre de victimes d’avortements non sécurisés

Chaque année, en Côte d’Ivoire, « entre 210.000 et 290.000 femmes pratiquent les avortements », parmi lequelles plusieurs engagées dans une sexualité précoce décèdent ou en sortent avec des complications pouvant entraîner la stérilité.

L’avortement clandestin touche malheureusement les jeunes filles dans les lycées et collèges du pays. La sexualité précoce des adolescents, parfois ignorants du cycle menstruel, conduit à des drames en cas de survenue de grossesse. 

La peur d’affronter surtout les parents ou d’avoir un enfant non désiré, amène des jeunes filles à pratiquer l’avortement. Salomé, la trentaine raconte l’expérience de sa copine, qui déjà en classe de terminale se débarrassa d’une grossesse d’environ trois mois.   

Cette amie, qui était à son troisième essai au BAC, vivait avec ses parents à Daoukro, dans le centre-est ivoirien, rapporte Salomé, ajoutant que quand elle su qu’elle était enceinte, elle se rendit chez un vendeur de médicaments chinois, qui lui donna des comprimés.

Ces comprimés, ingurgités en une seule prise selon les recommandations « sans manger ni sucré ni glacé », vont au bout de trois jours provoquer des saignements, à l’issue desquels, la grossesse va passer.      

Le phénomène de l’avortement est présent partout dans le pays, surtout en zone urbaine. A Abengourou (Est), un jeune couturière avoua quelques minutes avant son décès, sur son lit d’hôpital, avoir fait un avortement qui a échoué. Mais hélas, c’était trop tard. 

Une dame résidant dans son quartier, aux dires de ses proches, lui a prescrit des feuilles pour faire sauter la grossesse. Des complications surviendront plus tard, ce qui va nécessiter une intervention chirurgicale à l’issue de laquelle elle succombera. 

Selon une sage-femme interrogée, qui a requis l’anonymat, des avortements clandestins sont toujours faits dans des cliniques, ce qui montre que ce phénomène est une réalité et nécessite une éducation accrue sur la santé maternelle. 

Pour réduire les grossesses en milieu scolaire par l’utilisation des méthodes contraceptives, des campagnes sont menées dans les lycées et collèges du pays par des structures agréées par le ministère de l’Éducation nationale avec la collaboration du médico-scolaire.  

« Quand on était en terminale, après la sensibilisation à l’école, nous sommes partis au médico-scolaire, où des élèves de sexe féminin ont expérimenté des implants et d’autres méthodes contraceptives pour éviter des grossesses », rapporte l’étudiante Deborah Zozoro. 

Aujourd’hui, dans la vie active, une femme qui a fait des avortements depuis le collège, confie avoir échappé belle. Cette pratique ne sera pas sans conséquence, elle aura du mal à avoir un enfant, mais grâce à « la prière », elle a pu avoir un seul fils.  

La législation, en Côte d’Ivoire, stipule qu’il n’y a pas d’infraction lorsqu’une interruption de la grossesse est nécessitée pour la sauvegarde de la vie de la mère dont le pronostic vital est très engagé.  

Le médecin peut, seulement, procurer l’avortement à une victime de viol à la demande de celle-ci. Dans le cas du viol et du pronostic vital de la mère, le médecin traitant ou le chirurgien doit prendre l’avis de deux médecins consultants. 

Toutefois, cela a lieu après examen. Ceux-ci attestent que la vie de la mère ne peut être sauvegardée qu’au moyen d’une telle intervention chirurgicale, thérapeutique ou que telle était la volonté de la victime de viol, dûment constatée par écrit.

Si le nombre de médecin résidant au lieu de l’intervention est de deux, le médecin traitant n’est tenu de prendre que l’avis de son confrère. Mais, si le médecin traitant est seul résidant au lieu de l’intervention, il atteste sur son honneur que la vie de la mère ne pouvait être sauvegardée que par l’intervention chirurgicale ou que telle était la volonté de la victime de viol. 

Côte d’Ivoire: la SFI lance un Programme pour l’accès aux équipements médicaux

Le directeur général de la Société financière internationale (SFI), Makhtar Diop, a lancé vendredi à Abidjan le Programme pour faciliter l’accès aux équipements médicaux pour la Côte d’Ivoire, en présence du Premier ministre ivoirien Patrick Achi.

Le Programme pour l’accès aux équipements médicaux en Afrique (AMEF) pour la Côte d’Ivoire vise à répondre à aider les hôpitaux, les cliniques, les laboratoires et les centres d’imagerie médicale à acquérir du matériel de pointe. 

La SFI partage le risque avec l’établissement bancaire. Un mécanisme qui vient soutenir le portefeuille de la banque afin d’octroyer du crédit aux PME du secteur de la santé qui peinent à obtenir des prêts bancaires pour acheter ou louer des équipements médicaux essentiels. 

M. Makthar Diop a fait savoir que « les investisseurs veulent utiliser le secteur de la santé comme étant un secteur qui permettra de créer les emplois, de la richesse mais également de satisfaire à la demande sociale ».

Les besoins en matière de santé deviennent de plus en plus importants avec l’allongement du cycle de vie active et l’espérance de vie qui s’accroît dans les pays. De ce fait, la SFI veut accompagner le secteur de la santé pour s’équiper en matériels de pointe.

Le directeur général de la SFI, la branche de la Banque mondiale en charge du secteur privé, a fait observer que « le secteur bancaire n’est pas familier avec l’appréciation du risque dans le secteur de la santé ».

Ce programme « permettra au secteur bancaire en général de se familiariser à l’appréciation du risque dans le secteur des services qui à mon avis augmente de façon exponentielle dans les pays africains », a-t-il ajouté.

Ensuite, dira-t-il, « on se rend compte que quand on va dans les services de santé (en Afrique) on constate qu’il y a un équipement de qualité qui a été utilisé pour une année ou deux et qui est maintenant dans une arrière cour, qui n’est pas maintenue et qui ne sert plus à rien ».

Le Premier ministre Patrick Achi a souligné l’importance pour les acteurs du secteur de la santé de traiter directement avec les équipementiers médicaux pour assurer une maintenance continue de leurs appareils, voire installer une succursale dans le pays. 

M. Patrick Achi a relevé que les difficultés pour les PME pour croître sont « réels », assurant que l’Etat est disposé à apporter « des solutions rapides », entre autre, un fonds de garantie pour accompagner ce programme. Toute chose qui permettra de créer des champions nationaux.

Le directeur général de Nsia Banque Côte d’Ivoire, Léonce Yacé, a admis que les banques ont des difficultés à accompagner les PME quand il y a un problème de gouvernance ou une asymétrie de l’information financière. C’est pourquoi les banques exigent le visa comptable. 

« Le Premier ministre à tenu des propos qui nous rassurent », a déclaré le président de la Fédération des PME ivoiriennes (FIPME), Dr Joseph Boguifo, également président de l’Association des cliniques privées en Côte d’Ivoire. 

L’AMEF est une plateforme conçue par la SFI pour mettre en relation des entreprises du secteur de la santé qui ont besoin d’équipements médicaux avec des fabricants d’équipements et des institutions financières. 

L’objectif est d’améliorer la qualité des soins dans le secteur médical privé et d’aider les petits acteurs du secteur à renforcer leur capacité d’action face à la pandémie de Covid-19 et aux autres défis sanitaires majeurs. 

Afrique : hausse de 43% des décès liés au Covid-19 (OMS)

Sur le continent africain, les décès dus au nouveau coronavirus ont augmenté de 43% en une semaine, alerte l’Organisation mondiale de la santé (OMS).Elle explique qu’à la date du 11 juillet 2021, un total 6273 décès avaient été notifiés en une semaine, contre 4384 décès au cours de la semaine précédente.

« L’Afrique se trouve désormais à moins de 1 % du record de 6294 décès en une semaine, chiffre atteint au mois de janvier. Sur l’ensemble de ces nouveaux décès enregistrés la semaine précédente, 83 % sont survenus en Namibie, en Afrique du Sud, en Tunisie, en Ouganda et en Zambie. Le taux de létalité sur le continent, autrement dit la proportion de décès notifiés parmi les cas confirmés, s’élève actuellement à 2,6 %, alors que la moyenne mondiale est de 2,2 % », rapporte le bureau Afrique de l’OMS.

Elle souligne que les cas de Covid-19 ne cessent d’augmenter depuis huit semaines, et la barre des six millions de cas a été franchie le 13 juillet 2021. Au cours du mois écoulé, un million de cas supplémentaires ont été signalés en Afrique. Il s’agit là de la période la plus brève pour une telle augmentation. À titre de comparaison, il a fallu environ trois mois pour passer de quatre à cinq millions de cas. Cette recrudescence de la maladie est la plus rapide jamais expérimentée sur le continent.

À l’origine de ce regain de la maladie se trouvent la lassitude du public à l’égard des mesures de barrières et la forte propagation des variants. Jusqu’à présent, le variant Delta, qui détient le record de transmissibilité parmi les variants, a été détecté dans 21 pays africains, tandis que les variants Alpha et Bêta ont été signalés dans 35 et 30 pays, respectivement.

« Le nombre de décès est monté en flèche ces cinq dernières semaines. Il s’agit là d’un signal d’alarme qui nous indique clairement que les hôpitaux des pays les plus touchés sont sur le point d’atteindre un point critique », a souligné Dr Matshidiso Moeti, Directrice régionale de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) pour l’Afrique.

Elle a ajouté : « Les systèmes de santé nationaux, souffrant d’un manque de fonds, sont confrontés à une grave pénurie d’agents de santé, de fournitures, de matériel et d’infrastructures nécessaires à la prise en charge des patients touchés par une forme grave de la COVID-19 ».

Les taux d’hospitalisation sont en très forte hausse dans une dizaine de pays et au moins six pays sont confrontés à une pénurie de lits de soins intensifs. La demande d’oxygène thérapeutique a atteint des niveaux sans précédent avec une estimation actuelle de 50 % supérieure à celle observée pendant la même période en 2020. L’offre quant à elle n’arrive pas à suivre le rythme. Une évaluation rapide réalisée par l’OMS dans six pays faisant face à une résurgence a révélé que seulement 27 % de l’oxygène nécessaire est produit.

Ce qui fait dire à Dr Matshidiso Moeti que le premier élément à l’ordre des priorités pour les pays africains est de renforcer la production d’oxygène afin de donner une chance de s’en sortir aux patients touchés par une forme grave de la maladie.

« Le dernier rempart dans la lutte contre le Covid-19, a-t-elle dit, c’est un traitement efficace, et ce dernier rempart ne doit pas céder ».

L’OMS note que le nombre insuffisant, le délabrement ou le mauvais entretien des usines de production, ainsi que les difficultés liées à la distribution, à savoir la pénurie de bouteilles, le manque de personnel ou de compétences techniques sont autant d’obstacles à un approvisionnement suffisant en oxygène thérapeutique en Afrique.

Covid au Sénégal : la Fondation MasterCard sur le terrain de la sensibilisation

L’institution canadienne a lancé, ce jeudi 15 juillet à Dakar, la deuxième phase de sa campagne de sensibilisation contre le nouveau coronavirus au Sénégal.La Fondation MasterCard, pour le succès de son plan communicationnel, mettra tout en œuvre afin de susciter « l’engagement et la mobilisation » des jeunes âgés de 14 à 35 ans. Des études sérieuses ont montré que leur comportement face au virus a une incidence sur l’évolution de la pandémie. Plus les jeunes se protègent, moins il y a des chances que le virus se propage rapidement.

C’est la raison pour laquelle la Fondation MasterCard entreprend de faire de la jeunesse un relais auprès de la population. Dans la mise en œuvre de cette stratégie, l’organisation indépendante créée en 2006 outillera cette frange de la population pour qu’elle dissémine « les bonnes informations et pratiques de prévention, de même que les offres vaccinales disponibles ».

Pour faciliter la tâche aux jeunes, « des plateformes d’expression et d’échange d’expériences » sur la résilience face à la pandémie seront accessibles. Outre le Sénégal, cette deuxième campagne de sensibilisation publique se déroulera au Ghana, au Kenya, au Nigeria, en Ouganda, au Rwanda et en Éthiopie.

Au cours d’une visioconférence, à laquelle différentes structures actives dans la lutte contre la Covid-19 ont participé, Nathalie Gabala, Directrice régionale de la Fondation Mastercard pour l’Afrique de l’Ouest, du Centre et du Nord, a déclaré que l’objectif poursuivi est d’ « appuyer les efforts des gouvernements, de contribuer à une meilleure compréhension et à une meilleure adoption des mesures de prévention et de protection ».

Dans le cadre de cette campagne, la Fondation MasterCard a retenu comme thème « Stop Corona – Je m’engage » avec un message clé : « Protégez-vous, protégez votre famille, protégez votre communauté ». A travers l’utilisation des hashtag #ItsUpToUs et #StopCorona sur les réseaux sociaux, l’institution canadienne espère « amplifier la lutte contre la Covid-19 » dans ces sept pays.

Sénégal : des recommandations pour stopper la circulation « active » de la Covid

Le Comité National de Gestion des Epidémies (CNGE) déconseille surtout les rassemblements et les voyages à quelques jours de la fête du sacrifice communément appelée Tabaski.Au Sénégal, la situation épidémiologique est pour le moins critique. Rien que dans la semaine du 9 au 15 juillet, 3480 nouvelles contaminations sont recensées. Soit une moyenne de 497 cas par jour. Pendant cette même période, 25 décès liés à la Covid-19 sont dénombrés. Cette tendance à la hausse se confirme depuis plus de cinq semaines.

Les chiffres de l’épidémie confirment que le pays est en plein dans la 3e vague. Le Comité National de Gestion des Epidémies (CNGE), réuni ce jeudi à Dakar, a ainsi formulé des recommandations dans l’espoir de briser la chaîne de contaminations.

Au terme de la rencontre, Abdoulaye Diouf Sarr, le ministre de la Santé et de l’Action sociale, a rapporté la mise en garde des experts à propos du risque d’explosion des infections avec les mouvements de populations lors de la célébration de la Tabaski (mardi et mercredi).

A l’approche de cette fête musulmane, Dakar, la capitale qui concentre l’essentiel des cas de Covid, se vide au rythme des départs vers l’intérieur du pays. Le gouvernement, à défaut de mesures coercitives, mise donc sur la sensibilisation.

Dans sa déclaration, M. Sarr a invité les Sénégalais à « porter systématiquement le masque dans les véhicules de transports, les véhicules particuliers, les lieux recevant du public et les lieux de travail ».

Le ministre de la Santé et de l’Action sociale a également exhorté ses concitoyens à « recourir précocement aux soins et à se faire vacciner » afin de ne pas développer les formes graves de la maladie.

Ces derniers jours, certaines structures sanitaires avaient épuisé leurs stocks de vaccins. Une pénurie du liquide précieux qui a fait manquer à bon nombre de personnes leur rendez-vous pour la prise de la seconde dose de l’un des vaccins disponibles.

Abdoulaye Diouf Sarr a renseigné à ce sujet que « le Sénégal va recevoir, d’ici la fin du mois de juillet, près de 500.000 doses ». Puisque le virus se propage dans les lieux de travail, le Comité National de Gestion des Epidémies a estimé que les responsables du service public et des entreprises privées doivent « privilégier le télétravail » et procéder à la réduction du personnel dans les services.

Le Sénégal, à ce jour, a cumulé 48.270 cas de Covid-19 dont 42.843 guéris, 1209 décès et 4217 patients sous traitement. Actuellement, 23 cas graves sont pris en charge par le personnel soignant.

Redoutant la saturation des centres de traitement, le CNGE a notamment plaidé pour un meilleur système de dépistage avec entre autres l’utilisation accrue des tests de diagnostic rapide et le renforcement des ressources humaines pour une correcte prise en charge des malades à domicile.

Sénégal : du matériel médical pour soulager les patients hémodialysés

Abdoulaye Diouf Sarr, le ministre de la Santé et de l’Action sociale, a réceptionné ce mardi 40 générateurs et 2 unités de traitement d’eau qui serviront dans la prise en charge des insuffisants rénaux.Cette nouvelle mettra du baume au cœur des personnes souffrant d’insuffisance rénale. Pour nombre d’entre elles, les séances d’hémodialyse sont un chemin de croix. Mais avec ces acquisitions, selon le ministère de la Santé et de l’Action sociale, le quota des hémodialysés va d’ici la fin de l’année passer de 300 à 400 malades sur plus de 1000 patients pris en charge dans les centres de dialyse sur l’ensemble du territoire.

A en croire la source, le matériel est entièrement destiné au Centre d’hémodialyse Saliou Fall, construit par l’Association sénégalaise des hémodialysés et insuffisants rénaux (Ashir) et réhabilité par la Fondation Servir le Sénégal, de la Première dame, Marième Faye Sall.

Le gouvernement du Sénégal sait à quel point l’insuffisance rénale bouleverse des vies. C’est pourquoi il a décidé de prendre ce problème à bras-le-corps à travers notamment la tenue prochaine d’un Conseil présidentiel spécial. Objectif : régler en grande partie de nombreuses questions liées à la maladie.

Covid-19: fin de la pénurie de vaccins pour le système Covax

Le mécanisme de solidarité internationale Covax et l’Organisation mondiale de la santé (OMS) vont recevoir près de 110 millions de doses de vaccins chinois.C’est un ouf de soulagement pour le système Covax. En pleine résurgence de la pandémie de Covid-19 en raison de l’explosion du variant Delta, Pékin vient combler la rupture d’approvisionnement en vaccins depuis l’Inde.

Ces millions de doses sont produites par les sociétés chinoises Sinovac et Sinopharm. Selon une convention d’achats préalables pour les vaccins, Gavi, l’Alliance du vaccin s’engage à acheter 60 millions de doses à l’entreprise Sinopharm. Ces sérums seront disponibles de juillet à octobre 2021. De son côté, l’accord avec Sinovac permet également au troisième trimestre de cette année, une livraison de 50 millions de doses qui seront disponibles de juillet à septembre 2021.

Jusqu’à 550 millions de doses

L’accord conclu entre Gavi et les deux groupes pharmaceutiques chinois inclut également des options pour l’achat de doses supplémentaires dans les mois à venir, précise un communiqué de l’Alliance du vaccin, paru ce lundi. Il prévoit ainsi l’achat de 60 millions de doses au quatrième trimestre 2021 à Sinopharm et 50 millions de doses supplémentaires au premier semestre 2022, si nécessaire.

Au total, quelque 170 millions de doses Sinopharm pourraient potentiellement être acquises d’ici la fin du premier semestre 2021, en fonction des besoins.

S’agissant du vaccin produit par Sinovac, le nombre total de doses achetées pourrait atteindre 380 millions d’ici la fin juin 2022.

Un Imam ivoirien explique le regard de l’Islam sur l’avortement

L’avortement constitue encore aujourd’hui un sujet brûlant, car perçu par certaines communautés comme un crime. L’Imam ivoirien, Hamidou Berthé, donne la perception de l’Islam sur ce phénomène.

L’Islam qui veille à la sacralité de la vie, exhorte à la préserver à tout prix, c’est pourquoi dan le Coran, en son chapitre 17 (Le Voyage Nocturne/Verset 32) dit « Et ne tuez point la vie qu’Allâh a rendu sacrée sauf en toute légitimité », mentionne l’Imam Hamidou Berthé. 

Dans ce contexte, déclare-t-il, « l’Islam condamne à priori et de facto, toute suppression ou forme de suppression de la vie; à fortiori l’avortement étant l’interruption de cette vie à son tout début ».  

Toutefois, « l’Islam n’interdit pas formellement l’avortement, car il prend en compte des cas de force majeure », souligne l’Imam Berthé, qui note que « lorsqu’il est avéré que la vie de la mère sera en danger du fait de la grossesse ou à l’accouchement, l’Islam admet en priorité la préservation de la vie de la mère que celle du foetus ».  

De même, ajoutera-t-il, « en cas de viol, il est permis à la femme, si elle le souhaite, d’avorter. Cependant, dans tous les cas, l’avis des savants religieux, soutenu par celui des hommes de santé qualifiés est requis ».  

« L’avortement, en Islam, surtout dans les cas de viols, la fornication et l’adultère ne sont pas considérés comme des cas de force majeure », précise l’Imam Hamidou Berthé.  

Il a fait observer que « l’avortement doit survenir avant le terme des quatre premiers mois de la grossesse », soulignant qu' »au terme des quatre premier mois, cela est considéré aux yeux de l’Islam comme de l’infanticide ».  

Perception chrétienne 

La bible, qui comprend les orientations divines, n’aborde pas directement le sujet de l’avortement, mais beaucoup de passages de l’ancien et du Nouveau Testament montrent très clairement ce que Dieu en pense. 

Le livre de Jérémie chapitre 1 verset 5 rapporte que Dieu connaît tout être humain avant même de le former dans le sein maternel. Les versets 13-16 du Psaumes 139, eux, décrivent sa formation intra-utérine par Dieu.

 La plateforme d’enseignement biblique « Got Questions.org » mentionne que dans Exode 21: 22-25 prescrit même la peine de mort, en tant que meurtrier, pour quelqu’un qui provoque par accident la mort d’un bébé dans le sein de sa mère. 

De ce fait, Dieu considère un bébé dans le sein de sa mère comme un être humain à part entière. Pour le chrétien, l’avortement n’est pas une question de libre choix de la femme, mais une affaire de mort d’un homme créé à l’image de Dieu (Genèse 1: 26-27, 9.6).

Le premier argument toujours avancé contre la position chrétienne sur l’avortement est le cas de viol et/ou d’inceste. Selon cette plateforme d’enseignement biblique « on ne peut réparer une injustice par une autre ».  

« L’enfant né d’un viol ou d’un inceste peut être donné en adoption à une famille aimante incapable de concevoir ses propres enfants, ou encore élevé par sa mère. Car, l’enfant est innocent et ne doit pas servir de bouc-émissaire pour le crime de son géniteur », soutient cet enseignement.  

Un autre argument courant est « et si la santé de la mère en en danger ? », s’interroge l’auteur, qui admet que « c’est la question la plus difficile concernant l’avortement ».

Plus de 95 % des avortements pratiqués dans le monde aujourd’hui concernent des femmes qui ne veulent tout simplement pas avoir d’enfant. 

« Ceux qui ont avorté doivent se souvenir que ce péché n’est pas moins pardonnable que tous les autres. Par la foi en Christ, tous les péchés peuvent être pardonnés (Jean 3.16, Romains 8.1, Colossiens 1.14). Une femme qui a avorté, un homme qui l’y a encouragée, ou même un médecin qui a pratiqué un avortement, peuvent tous être pardonnés par la foi en Jésus-Christ », conclut l’enseignement. 

Dispositions légales 

Selon la législation en Côte d’Ivoire, il n’y a pas d’infraction lorsqu’une interruption de la grossesse est nécessitée pour la sauvegarde de la vie de la mère gravement menacée.

Le médecin peut procurer l’avortement à une victime de viol à la demande de celle-ci. Dans le cas du viol et du pronostic vital de la mère, la loi fait obligation au médecin traitant ou le chirurgien de prendre l’avis de deux médecins consultants. 

La réglementation dispose que cela a lieu après examen. Ils attestent que la vie de la mère ne peut être sauvegardée qu’au moyen d’une telle intervention chirurgicale ou thérapeutique ou que telle était la volonté de la victime de viol, dûment constatée par écrit. 

Si le nombre de médecin résidant au lieu de l’intervention est de deux, le médecin traitant n’est tenu de prendre que l’avis de son confrère. Toutefois, si le médecin traitant est seul résidant au lieu de l’intervention, il atteste sur son honneur que la vie de la mère ne pouvait être sauvegardée que par l’intervention chirurgicale ou thérapeutique pratiquée ou que telle était la volonté de la victime de viol. 

Dans tous les cas, un des exemplaires de la consultation est remis à la mère, tandis que l’autre est conservé par les médecins traitants. Pour élargir le champ de l’avortement sécurisé, des ONG invitent l’Etat ivoirien à appliquer le protocole de Maputo. 

Gabon: L’AMEU lance la 3ème caravane médico-chirurgicale sur les pathologies d’Endo-urologie

L’Association marocaine d’endo-urologie (AMEU) a lancé, dimanche à Libreville, la 3ème caravane médico-chirurgicale Sud-Sud sur les pathologies d’Endo-urologie, vaporisation de la prostate et chirurgie de la dysfonction érectile.Initiée en collaboration avec le ministère gabonais de la santé, cette caravane, la 3ème du genre en terre gabonaise, s’inscrit dans le cadre de la stratégie de rapprochement des services médicaux et de la population, notamment des catégories démunies en vue de les faire bénéficier de nouvelles techniques en urologie.

Ouverte à tout patient souffrant, enfants, femmes, hommes, personnes âgées, cette caravane qui se poursuit jusqu’au 15 juillet, permettra la pratique des opérations chirurgicales de résection transurétrale de la prostate, via la technique bipolaire et vaporisation, ainsi que la fragmentation et élimination du calcul vésical par laser.

L’objectif de cette opération est de ramener des technologies nouvelles en matière d’urologie au niveau du Gabon notamment la chirurgie mini-invasive, sachant que cette caravane servira de cadre de partage de savoir faire, d’échange d’expériences et de formation continue aux urologues locaux.

Outre le volet intervention purement médicale, cette caravane sera marquée par l’organisation de conférences portant sur les nouveautés et innovation en matière d’urologie, l’utilisation des plantes médicinales notamment le cannabis et ses vertus thérapeutique et la plante de l’Iboga et la possibilité de la planter au Maroc tout en sachant qui cette plante existe qu’au Gabon.

L’organisation de cette 3ème édition est un exemple de la coopération Sud-Sud.

Créée en 2012, l’Association Marocaine d’Endo-Urologie (AMEU) est gérée par des urologues marocains et internationaux en plus des urologues stagiaires.

Présidée par Rabii Redouane, Professeur d’urologie, l’AMEU joue un rôle important dans le domaine scientifique. Au diapason de l’évolution de toutes les pratiques d’urologie dans le monde, l’Association s’impose en tant que leader de l’innovation des nouvelles techniques et de leur introduction au Maroc.

L’AMEU organise souvent des caravanes médico-chirurgicales au profit des personnes démunies ainsi que des campagnes de sensibilisation au don d’organes, à la prévention de la lithiase urinaire et des maladies sexuellement transmissibles.

Covid-19 : le Zimbabwe se reconfine

Le Zimbabwe revient à des mesures de confinement plus strictes face à la flambée des cas de Covid-19.Le gouvernement zimbabwéen a interdit tous les déplacements dans le cadre des nouvelles mesures de confinement rigoureuses visant à contenir une recrudescence des infections au Covid-19.

La ministre de l’Information Monica Mutsvangwa, a déclaré mardi soir, que seules les personnes employées dans les secteurs critiques de l’économie seraient autorisées à se déplacer, ainsi que celles qui recherchent des services essentiels tels que des traitements médicaux ou l’achat de nourriture.
 
Seuls les services essentiels resteront ouverts, tels que les hôpitaux, les pharmacies, les supermarchés et les entreprises de télécommunication. En outre, les secteurs clés tels que l’exploitation minière, l’industrie manufacturière et l’agriculture sont autorisés à fonctionner. Les travailleurs des services essentiels devront être munis de lettres d’exemption délivrées par leurs employeurs, a déclaré la ministre.
 
Elle a révélé que le Zimbabwe a connu une augmentation de 107% des cas de Covid-19 au cours de la semaine dernière, une évolution qui appelle des mesures plus strictes pour contenir la propagation du virus. Mardi, 1 949 nouveaux cas de Covid-19 et 28 décès ont été recensés, portant le total à 57.963 cas et 1.939 décès depuis avril 2020.
 
Cette dernière mesure intervient une semaine après que le président Emmerson Mnangagwa a annoncé un couvre-feu du crépuscule à l’aube le 29 juin et ordonné aux entreprises de fonctionner entre 06h00 et 13h30 GMT.
 
Les rassemblements publics sont interdits et le nombre de personnes présentes aux funérailles est limité à 30. Mutsvangwa a prévenu que des sanctions plus sévères seraient imposées en cas de violation des dernières restrictions, notamment le retrait des licences d’exploitation commerciale.

Covid-19 : malgré le pic, la Tanzanie rouvre ses écoles

Le gouvernement tanzanien a décidé de rouvrir les écoles après la révision des mesures sanitaires prises pour freiner la propagation du coronavirus.Le secrétaire permanent du ministère tanzanien de la Santé, Abel Makubi, a déclaré que les élèves et les étudiants vont retourner dans les écoles malgré l’augmentation rapide des cas de Covid.

Selon lui, les directives de prévention de la Covid-19 pour les écoles, les universités et les établissements d’enseignement ont été revues en vue de les améliorer. « Lorsque les élèves retourneront à l’école, tous les établissements d’enseignement seront équipés d’installations pour le lavage des mains et la distanciation physique sera obligatoire » assure-t-il.

Dans le cadre des nouvelles directives, les étudiants et les enseignants seront formés aux méthodes de prévention visant à lutter contre la propagation de la maladie.

« Cette directive vise à créer un environnement propice dans les établissements d’enseignement, notamment les universités, les écoles primaires et secondaires, les crèches et les garderies, avant que les élèves ne reprennent les cours », a déclaré M. Makubi.

Lors d’une conférence de presse dans la capitale Dodoma, Abel Makubi a déclaré que le récent pic d’épidémie de Covid-19 dans le pays et dans plusieurs pays s’explique par l’augmentation des cas communautaires.

Contrairement à son prédécesseur, John Magufuli, qui a été accusé d’être un négationniste de la Covid, l’actuel président Salia Suluhu Hassan a adopté une approche plus directe pour lutter contre le fléau.

Avortement: une psychologue ivoirienne pour la méthode médicalisée

La psychologie ivoirienne, Odile Pohan, se dit favorable à l' »avortement médicalisé » au regard des « conséquences handicapantes » de l’interruption des grossesses non désirées pour la mère et l’enfant.

Pour éviter des représailles, plusieurs jeunes filles s’adonnent à l’avortement clandestin. En Côte d’Ivoire, chaque année, entre « 210.000 et 290.000 femmes pratiquent les avortements, parmi lesquelles beaucoup en décèdent ». 

Pour la psychologue pédagogue ivoirienne il faut que l’avortement soit « médicalisé », car « il faut que les gens comprennent qu’aujourd’hui quand quelqu’un ne veut pas d’enfant », il faut l’assister afin de ne pas aller jeter cet enfant non désiré. 

Un travail psychologique devrait de prime à bord permettre à la femme ou à la jeune fille d’être écoutée, conseillée et prise en charge au plan psychologique. De ce fait, la société s’ouvre à elle afin de ne pas jeter en brousse l’enfant ou avorter. 

Bien entendu, « on ne peut pas s’amuser à le faire », a-t-elle ajouté, soutenant qu’ il convient de faire l’avortement « pour ceux dont la santé est en jeux », de même pour les cas de viol.  

Procuration de l’avortement

Selon la législation ivoirienne, il n’y a pas d’infraction lorsqu’une interruption de la grossesse est nécessitée pour la sauvegarde de la vie de la mère gravement menacée.

En outre, le médecin peut procurer l’avortement à une victime de viol à la demande de celle-ci. Dans le cas du viol et du pronostic vital de la mère, le médecin traitant ou le chirurgien doit prendre l’avis de deux médecins consultants. 

La réglementation dispose que cela a lieu après examen. Ils attestent que la vie de la mère ne peut être sauvegardée qu’au moyen d’une telle intervention chirurgicale ou thérapeutique ou que telle était la volonté de la victime de viol, dûment constatée par écrit. 

Si le nombre de médecin résidant au lieu de l’intervention est de deux, le médecin traitant n’est tenu de prendre que l’avis de son confrère. Toutefois, si le médecin traitant est seul résidant au lieu de l’intervention, il atteste sur son honneur que la vie de la mère ne pouvait être sauvegardée que par l’intervention chirurgicale ou thérapeutique pratiquée ou que telle était la volonté de la victime de viol. 

Dans tous les cas, un des exemplaires de la consultation est remis à la mère, tandis que l’autre est conservé par les médecins traitants. Pour élargir le champ de l’avortement sécurisé, des ONG invite l’Etat ivoirien à appliquer le protocole de Maputo. 

Préparer la société 

« Faire un enfant et aller le jeter en brousse, je dis non », déclare Mme Odile Pohan,  qui insiste qu’il faut tenir compte de « la dimension psychologique d’une grossesse qu’on ne veut pas ». 

Ensuite, on pourra « mettre des garde fours, mais je suis pour que l’avortement soit médicalisé », a-t-elle poursuivi. Sans verser dans l’imagerie populaire, elle fait observer que l’avortement clandestin a des causes connues: viol, santé de la mère. 

Accepter que médicalement l’avortement se fasse dans un endroit qui n’est pas à risque pour la santé de la mère, cela évite des « handicaps physiques, des problèmes de stérilité, voire la mort », a-t-elle fait remarquer.

« Aujourd’hui, on dit que si la santé de la mère est en danger on peut faire (l’avortement). Mais, c’est encore des avortements clandestins » auxquels’ ont peut assister, a fait observer la psychologue ivoirienne. 

Une dame, racontera-t-elle, est morte parce que la maladie a pris une proportion alors qu’on aurait pu la sauver. En outre, considérant la religion, cette mère a succombé, laissant derrière elle des orphelins. 

La société s’interroge sur l’avortement. Pour ce faire, il faut une étude pour apprécier les conséquences négatives sur la santé de la mère et la vie de l’enfant, conseille-t-elle. 

La psychologue insiste qu' »il faut surtout, pour ne pas arriver à l’avortement, faire plus de campagne de prévention de la grossesse non désirée », tout en allant « pas à pas ». 

Af’Sud/Covid-19 : Johnson & Johnson certifié efficace contre le variant Delta

Des médecins sud-africains ont affirmé ce vendredi que le vaccin Johnson & Johnson offre une protection suffisante contre le variant Delta du coronavirus, à l’origine de la troisième vague d’infections Covid-19 à travers le pays.La Directrice générale du Conseil sud-africain de la recherche médicale (SAMRC), Glenda Gray, a déclaré qu’une seule injection de J&J « fonctionne contre les variants Beta et Delta qui sont sourcede grandes inquiétudes ».

« Il s’agit donc de rassurer le public en leur expliquant que nous n’avons pas encore besoin de renforcer le vaccin J&J », a déclaré Mme Gray lors d’un point de presse virtuel sur la lutte de l’Afrique du Sud contre une pandémie qui a fait plus de 60.000 morts depuis son apparition en mars 2020 dans le pays.

Elle a ajouté : « Mais nous devons continuer à suivre les participants pour voir quand la durabilité de la réponse immunitaire s’estompe. »

Au cours du même briefing, la ministre de la Santé par intérim, Mmamoloko Kubayi-Ngubane, a déclaré que le secteur de la santé était encouragé par le nombre de personnes (âgées de 50 à 59 ans) qui se sont déjà inscrites pour se faire vacciner au cours de la campagne actuelle.

« Nous sommes encouragés par le fait que le nombre de vaccinations par jour a dépassé les 120.000 personnes. Et la vaccination actuelle des éducateurs progresse très bien », a déclaré Mme Kubayi-Ngubane. 

Elle a également révélé que les autorités sud-africaines avaient à ce jour vacciné un peu plus de 300.000 éducateurs.

A la date d’hier jeudi, plus de 266.000 personnes s’étaient inscrites pour la vaccination, a précisé Mme Kubayi-Ngubane.

Selon le ministère de la santé, l’Afrique du Sud a pour objectif de vacciner 40 millions de personnes, afin de créer une immunité collective parmi ses 59 millions d’habitants.

Covid-19: 1 million de doses d’AstraZeneca attendues en Côte d’Ivoire

L’État de Côte-d’Ivoire annonce avoir commandé 1 million de doses d’AstraZeneca, notamment attendues pour le mois de juillet 2021.

Cette forte commande du vaccin anti-Covid-19  AstraZeneca a lieu à la suite d’une rupture de stock dans la plupart des centres de vaccination. 

Au cours d’une réunion du Conseil National de Sécurité, présidé jeudi par Alassane Ouattara, le ministre en charge de la Santé a fait l’état de la situation de la vaccination anti-Covid-19. 

Il a indiqué que depuis le début de la campagne de vaccination contre la Covid-19, ce sont 757.123 doses de vaccins qui ont été administrées, à la date du 29 juin 2021, avec 76.603 personnes ayant reçu les deux doses.

Le ministre en charge de la Santé a, par ailleurs, porté à la connaissance du Conseil National de Sécurité que la Côte d’Ivoire a reçu le 16 juin 2021, 100.620 doses du vaccin Pfizer dans le cadre de l’initiative COVAX.

Le 26 juin 2021, le pays a été bénéficiaire d’un don de la Chine de 100.000 doses du vaccin Sinopharm et le 28 juin 2021, de « 100.000 doses du vaccin AstraZeneca de la part du Mali ». 

La Côte d’Ivoire a passé, le 09 juin 2021, une commande pour 1.000.000 de doses du vaccin AstraZeneca, qui sera livrée en juillet 2021.

A la date du mercredi 30 juin 2021, la Côte d’Ivoire dénombrait 48.305 cas confirmés de COVID-19 dont 47.834 guéris, 313 décès et 158 cas actifs.

Son taux de positivité qui se situe en dessous de 3%, demeure l’un des plus faibles en Afrique. En outre, le nombre moyen de nouveaux cas de COVID-19 enregistrés dans le pays est en baisse constante depuis le mois d’avril, reflétant une bonne maîtrise de l’épidémie. 

Le nombre moyen de cas par jour est passé de 72 en avril à 40 en mai et 33 en juin 2021. De même, le nombre de décès connaît une baisse avec 42 décès enregistrés en avril, 19 en mai et 8 en juin 2021.

Maroc : campagne nationale de valorisation des efforts des professionnels de santé

Le ministère marocain de la Santé lance, entre le 30 juin et le 31 juillet 2021, une campagne nationale de valorisation des efforts des professionnels de santé en leur rendant hommage pour leur engagement ; et ce à travers de nombreux supports de communication qui seront diffusés à la télévision et à la radio, et sur les pages officielles du Ministère ainsi que sur les réseaux sociaux.C’est une occasion pour le ministère de la Santé d’exprimer toute la reconnaissance pour les efforts et les sacrifices considérables fournis, par les professionnels de santé, toutes catégories confondues, malgré les difficultés et les contraintes que connaît le système de santé, dans le but d’améliorer et d’optimiser les services de santé offerts aux citoyennes et citoyens et d’assurer leur continuité, indique un communiqué du ministère.

Cette campagne nationale vient également honorer le travail respectable et héroïque de ces professionnels de premières lignes pour lutter contre la pandémie du coronavirus, ainsi que leur implication et leur sens de responsabilité pour la réussite de la campagne nationale de la vaccination.

Cet esprit de sacrifice et d’engagement envers les valeurs de citoyenneté dans des circonstances difficiles et exceptionnelles, malgré la peur, l’anxiété et le risque d’infection, mérite tous sentiments de gratuite et de fierté.

Aussi, cette initiative s’inscrit aussi dans le cadre de la valorisation du capital humain œuvrant dans le secteur de la santé, et elle vient rappeler les évènements les plus marquants de sa mobilisation ainsi que les grands succès qu’il a accumulé avec compétence et professionnalisme.

Covid-19 : le Rwanda corse les restrictions

Le Rwanda a annoncé la fermeture temporaire de toutes les écoles et de tous les bureaux des secteurs publics et privés à travers le pays à partir de jeudi.Alors que les cas confirmés de Covid-19 dans le pays ont atteint 38.198, les autorités ont pris encore des mesures de restrictions. Selon un communiqué publié par le bureau du Premier ministre à Kigali, le couvre-feu a été prolongé et les déplacements sont interdits entre 18 heures (16 heures Gmt) et 4 heures du matin (2 heures Gmt) et les commerces fermeront à 17 heures à partir du 1er juillet dans tout le pays.

Mercredi, le ministre rwandais de la Santé, Daniel Ngamije, a fait part de son inquiétude en attribuant aux lieux publics une part de responsabilité dans le récent pic d’infection dans les zones sensibles du pays, y compris la ville de Kigali.

Le Dr Ngamije a fustigé la réticence de certaines personnes à respecter les directives sanitaires de base, indiquant qu’une évaluation a montré que certaines personnes étaient moins attentives au port de masques, aux mesures de distanciation sociale et au lavage régulier des mains.

D’autres mesures ont également été prises pour Kigali et les districts de Gicumbi (Nord), Kamonyi (Sud), Musanze (Nord), Nyagatare (Est), Burera (Nord), Rubavu (Nord-Ouest), Rutsiro (Ouest) et Rwamagana (Est).

Le gouvernement a interdit les rassemblements sociaux tant dans les maisons que dans les lieux publics. « Les bureaux (publics et privés) sont fermés. Le personnel travaillera à domicile, à l’exception de ceux qui fournissent des services essentiels », indique le communiqué. Les restaurants ne fonctionneront qu’en offrant des services à emporter, précise le communiqué.

Covid-19 : le Zimbabwe corse les restrictions avec la troisième vague

Le Président Emmerson Mnangagwa a renforcé les mesures de restrictions sanitaires alors que le Zimbabwe fait face à une troisième vague de Covid-19.Le nombre de décès a connu un pic ces dernières semaines et le bilan est désormais de 1700 morts dans le pays depuis avril 2020.

Dans une allocution télévisée mardi, le président zimbabwéen a déclaré que le gouvernement avait revu les mesures de restrictions du niveau 3 au niveau 4 en réponse à une augmentation du nombre de cas dans le pays.

Parmi les mesures plus strictes introduites, la révision des heures de couvre-feu, qui sont passées de 22h00 heure locale à 4 heures à 18h30 à 6 heures, ainsi que la réduction des heures d’ouverture des commerces.

Les entreprises sont désormais tenues de fonctionner de 8 heures à 15h30, contre 8 heures à 18 heures auparavant. En outre, les entreprises sont censées décongestionner leurs lieux de travail en autorisant un maximum de 40% de leur personnel dans leurs locaux.

Les déplacements interurbains ont été interdits, sauf pour la livraison de marchandises et de médicaments.

Ces nouvelles mesures interviennent alors que le Zimbabwe connaît une augmentation rapide des infections au Covid-19, avec une moyenne quotidienne de plus de 1000 cas au cours de la semaine dernière.

Af’Sud/Covid-19 : la barre des 60.000 décès franchie

Les cas de décès se sont multipliés avec la 3ème vague du coronavirus qui sévit dans ce pays d’Afrique australe.L’Institut national des maladies transmissibles (NICD) a informé, ce lundi 29 juin, que le nombre de décès liés au Covid-19 en Afrique du Sud s’élève désormais à 60.038 après que 138 personnes ont succombé au virus la nuit dernière.

Les cas de Covid-19 continuent de monter en flèche, avec 12.222 nouvelles infections détectées du variant Delta hautement transmissible en provenance d’Inde qui a frappé le pays pour la première fois il y a un mois.

Ces nouvelles infections ont porté le nombre total de cas confirmés en laboratoire à 1.941.119, soit un taux de positivité de 28,3 %, a ajouté le NICD.

La province de Gauteng, le centre industriel de l’Afrique du Sud, est restée la plus touchée, avec 8.408 nouveaux cas (69 %) mardi, suivis par 902 infections enregistrées dans la province du Cap occidental (7 %) dans la nuit, a indiqué le NICD.

« Une augmentation de 512 admissions à l’hôpital a été signalée au cours des dernières 24 heures dans tout le pays », a indiqué l’institut, ajoutant que 157.199 personnes sont actuellement infectées, dont 11.801 actuellement traitées dans divers hôpitaux du pays.

Selon l’Organisation mondiale de la santé des Nations Unies, 180.817.269 cas confirmés de Covid-19 et 3.923.238 décès ont été enregistrés lundi soir dans le monde.

Côte d’Ivoire: plaidoyer pour « une prise en charge sécurisée » des grossesses non désirées

Le conseiller psychologue ivoirien, Yéboua Kouadio, président de l’ONG Action pour l’enfant et la femme en Côte d’Ivoire (APEF-CI) plaide pour « une prise en charge complète et sécurisée des grossesses non désirées et à risque », dans un entretien à APA.

Q : Peu de personnes fréquentaient les centres hospitaliers au plus fort de la crise de la Covid-19. Votre structure suit les questions liées à la santé maternelle, est-ce que l’accès plus ou moins difficile aux contraceptifs a occasionné des cas de grossesses indésirées ou des avortements ?

R : Pas nécessairement, car l’accès aux méthodes contraceptives n’est pas le véritable problème occasionnant des cas de grossesses non désirées ou des avortements ; mais dans son utilisation. Les jeunes surtout, souhaitent avoir des rapports sexuels sans les produits contraceptifs. Il s’agit pour nous de les sensibiliser à les utiliser, car ceci y va de leur santé sexuelle (contraction des IST/VIH Sida, grossesses non désirées et ne pas arriver aux avortements voire clandestins).

Q : Quand le pronostic vital de la mère est engagé, en Côte d’Ivoire,  avec l’accord des parents, un avortement peut légitimement être fait par un gynécologue à la suite d’un accord formel. Outre, cette circonstance, y a-t-il un ou d’autres intérêts pour pratiquer l’avortement selon vous ?

R : En Côte d’Ivoire, il n’y a pas d’infraction lorsqu’une interruption de la grossesse est nécessitée par la sauvegarde de la vie de la mère gravement menacée. En outre, le médecin procure l’avortement à une victime de viol à la demande de celle-ci.

 Dans ces deux cas, le médecin traitant ou le chirurgien doit prendre l’avis de deux médecins consultants, qui, après examen, attestent que la vie de la mère ne peut être sauvegardée qu’au moyen d’une telle intervention chirurgicale ou thérapeutique ou que telle était la volonté de la victime de viol, dûment constatée par écrit. 

Si le nombre de médecin résidant au lieu de l’intervention est de deux, le médecin traitant n’est tenu de prendre que l’avis de son confrère. 

Toutefois, si le médecin traitant est seul résidant au lieu de l’intervention, il atteste sur son honneur que la vie de la mère ne pouvait être sauvegardée que par l’intervention chirurgicale ou thérapeutique pratiquée ou que telle était la volonté de la victime de viol. Dans tous les cas, un des exemplaires de la consultation est remis à la mère, l’autre est conservé par les médecins traitants.

Q : Aujourd’hui, l’on parle d’avortement sécurisé. Si la Côte d’Ivoire accède à cela, ne serait-ce pas une porte ouverte pour des jeunes femmes de faire des avortements tous azimuts ?

R : Non, je ne crois pas ainsi car l’avortement sécurisé sera bien cadré et ne donnera pas droit à toute femme désireuse d’avorter d’en bénéficier ; il sera circonscrit en tenant compte du protocole de Maputo. Des acteurs sociaux, centres sociaux, des psychologues interviendront pour analyser si le cas respecte le protocole de Maputo.

Q : Quelque 20% des femmes décèdent en Côte d’Ivoire suite à des avortements non sécurisés. Et chaque année, c’est entre 210.000 femmes et 290.000 femmes qui pratiquent les avortements et parmi lesquelles beaucoup décèdent. Quel est votre plaidoyer auprès de l’Etat ivoirien pour une application du protocole de Maputo ?

R : Notre plaidoyer est pour une prise en charge complète et sécurisée des grossesses non désirées et à risque conformément à la législation en vigueur et particulièrement pour l’harmonisation des ordres juridiques national et international, par l’Etat de Côte d’Ivoire, sur la question de l’avortement clandestin suivant la ratification du protocole à la Charte africaine des droits de l’Homme et des peuples relatifs aux droits de la femmes en Afrique communément appelé Protocole de Maputo, en son article 14 qui élargit les conditions d’accès à l’avortement sécurisé.

Côte d’Ivoire: un Comité de relecture des revendications des faîtières de la santé installé

Un « Comité de relecture des textes » concernant les revendications des faîtières du secteur de la santé en Côte d’Ivoire vient d’être installé par le ministre de tutelle, Pierre Dimba, avec les responsables syndicaux, selon une note officielle publiée vendredi.

Les échanges ont porté sur l’application de la loi portant réforme hospitalière,  décret spécifique sur l’ordre des infirmiers et sages-femmes, la mise aux normes des plateaux techniques des structures sanitaires. 

Les discussions entre le ministre de la Santé, de l’Hygiène publique et de la Couverture maladie universelle, ont aussi porté sur le décret octroyant une prime trimestrielle d’incitation aux fonctionnaires et agents de l’Etat en activité au ministère ainsi que le paiement des arriérés de prime Covid-19. 

Sur ces différents points de revendications, M. Pierre Dimba a assuré face aux responsables syndicaux que « les questions soulevées connaîtront un début de solutions dans un cadre de discussion » à travers le Comité de relecture des textes mis en place par le ministère. 

Ce comité de relecture des textes est composé du directeur de la Médecine hospitalière et de proximité (DMHP), du directeur des Ressources Humaines (DRH), du directeur des Affaires financières (DAF) et de la directrice des Affaires juridiques et du contentieux (DAJC). 

Il se tiendra chaque deux semaines sur une période de six mois pour accélérer la mise en application des différents points de revendication des faîtières syndicales du secteur de la santé en Côte d’Ivoire.

Le ministre de la Santé, de l’hygiène publique et de la Couverture maladie universelle, M. Pierre N’gou Dimba a eu la séance de travail avec les faîtières syndicales du secteur de la santé (CORDI-SANTE / SYCAMCI), le 18 juin 2021 à son Cabinet.