Au moins 15 morts dans un accident en Côte d’Ivoire

Au moins quinze personnes ont trouvé la mort, mercredi nuit, dans un accident de la circulation sur l’autoroute du Nord d’Abidjan.

Le Groupement des sapeurs-pompiers militaires (GSPM) a annoncé que le drame ayant impliqué un car de transport et un mini car s’est  produit sur l’autoroute du Nord d’Abidjan, au carrefour Tiassalé PK 108, faisant également vingt-cinq blessés. Les opérations de secours étaient en cours peu après 21h00, heure locale et Gmt.

Selon le gouvernement ivoirien, la surcharge, l’état des routes et l’imprudence des conducteurs sont généralement à l’origine de 94% des accidents de la route qui surviennent en Côte d’Ivoire.

 L’année 2020 s’est achevée dans le pays avec un total de 31 361 interventions des sapeurs-pompiers qui ont recensé 32 234 victimes dont 1097 décès.

La Côte d’Ivoire invitée à ratifier un protocole sur le droit des enfants

Un groupe de plaidoyer comprenant des acteurs du secteur public et privé ivoirien, créé mardi, invite l’Etat de Côte d’Ivoire à ratifier le « Protocole opérationnel 3 » de la Convention sur le droit des enfants.

Ce groupe, formé d’entités publiques et privées, para-publiques, des médias, de la société civile et d’organisations internationales pour la défense des droits de l’Homme, a été mis en place par le Forum des ONG, à l’issue d’un atelier à Abidjan. 

Il a pour objectif d’amener l’Etat ivoirien à ratifier le Protocole optionnel 3 de la Convention des Nations Unies pour les droits des enfants (CDE) après la signature par le pays, le 24 septembre 2013, de la Convention. 

M. Didier Lath Mel, directeur de la protection de l’enfant au ministère de la Femme, de la Famille et de l’Enfant, a expliqué que ce protocole permet à un enfant qui n’a pas eu satisfaction dans un problème relativement à ses droits, de saisir une instance internationale. 

La Côte d’Ivoire a ratifié la Convention relative aux droits de l’enfant, qui recommande à tous les Etats du monde d’encadrer la protection de l’enfant afin qu’aucun droit de l’enfant n’échappe aux systèmes nationaux de protection de l’enfant. 

Le Comité international des droits de l’enfant a ensuite proposé trois autres protocoles, notamment sur la vente des enfants, l’exposition des enfants aux films pornographiques et un protocole sur les enfants en situation de crise. 

Pour la responsable du suivi-évaluation du Forum des ONG, Louise Monguiro, « c’est une victoire pour l’enfant, car ce protocole lui permettra de mieux s’exprimer au niveau national qu’international ».  

« Je pense que l’Etat est déjà dans la bonne voie. Il a commencé à mettre en place des procédures internes pour le respect des recommandations qui lui sont administrées », a-t-elle fait savoir.  

Selon elle, « il est mieux de faire la ratification de ce protocole, qui viendra renforcer la volonté de l’Etat à respecter le droit de l’enfant. Certes l’Etat a fait beaucoup au niveau des textes et lois où les progrès sont visibles, la ratification du protocole 3 sera le couronnement ». 

La Convention donne le droit aux enfants de faire, entre autres, des communications en cas de violation de leurs droits mais aussi de saisir les organisations de défense des droits de l’Homme qui porteront ces violations au niveau international quand les voies de recours au plan national sont épuisées.  

Pour le chef du département droit des femmes, des enfants et personnes vulnérables à la Commission nationale des droits de l’Homme (Cndh), Alexandra Azo, ratifier ce protocole, c’est permettre aux enfants d’être impliqués dans la prise de décisions et de mieux les protéger en cas de violation de leurs droits. 

« L’enjeu est de taille puisque le document implique l’ingérance d’autres Etats partie à ce protocole. Le rôle du Cndh pourra s’observer avant et après la ratification », a-t-il dit, avant d’ajouter « nous allons encourager l’Etat de Côte d’Ivoire à ratifier (le protocole 3) en expliquant le bien fondé ». 

Toutefois, derrière cela « il y a des possibilités de ratifier sous réserve ». Car, « si l’Etat de Côte d’Ivoire estime qu’il ne se sent pas obligé de rendre conforme ces dispositions qui impliquent un autre Etat partie, il pourrait ratifier ce protocole sous réserve de l’article 12 », a-t-il noté.  

« L’intervention du Cndh après, se fera à travers des rapports alternatifs », a relevé M. Alexandra Azo qui s’est félicité de la mise en place de ce groupe de plaidoyer sur la défense des droits des enfants. 

Ethiopie : des réfugiés érythréens détenus au Tigré

Ils sont en détention pour des raisons leur implication présumée dans le conflit au Tigré, a déclaré ce mardi Filippo Grandi, Haut-Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés (HCR).« Nous avons des preuves crédibles que les forces du TPLF sont entrées dans les camps de réfugiés de Mai Ayni et d’Adi Harush et ont commis des attaques généralisées contre les réfugiés érythréens », a dit M. Grandi.

Il a demandé aux responsables du TPLF à Mekele de fournir des explications et de libérer immédiatement les réfugiés.

L’agence onusienne a averti lundi dernier que des milliers de réfugiés érythréens vivant dans la province du Tigré, déchirée par le conflit, ont désespérément besoin d’aide et de protection. Elle a également renouvelé son appel au gouvernement éthiopien pour qu’il puisse accéder aux réfugiés.

Avant le début de l’offensive militaire éthiopienne dans le Tigré, début novembre 2020, le HCR s’occupait de quelque 96.000 réfugiés érythréens dans quatre camps. Depuis lors, il a perdu le contrôle des camps et sa capacité à fournir une aide essentielle aux réfugiés.

Inauguration de passages en pavés plastiques dans un marché d’Abidjan

Des zones piétonnes en pavés plastiques, d’une superficie de 200 mètres carrés, ont été inaugurées mardi au marché de Wassakara, à Yopougon, une commune populaire dans l’Ouest d’Abidjan, grâce à un partenariat entre la mairie et Nestlé Côte d’Ivoire.

Construites au sein du marché de Wassakara à Yopougon, elles font au total 200 m2. Selon Mme Rosine Kouassi, représentant le directeur général de Nestlé Côte d’Ivoire, la valorisation des déchets plastiques matérialise les engagements écologiques de la firme agroalimentaire.

Cela s’inscrit dans le cadre de « notre Projet au marché je trie mon plastique», visant d’une part, à sensibiliser les acteurs des marchés que sont les commerçants et les populations et d’autre part, à collecter les déchets plastiques en vue de les recycler, a indiqué Mme Rosine Kouassi.

A Yopougon, dira-t-elle, ce projet est implémenté dans les marchés des quartiers Sicogi, Sel Mer et Wassakara. A travers ce projet, la firme agroalimentaire veut amener les citoyens et les communautés à un « engagement pour une gestion responsable des déchets plastiques ».

Procédant à l’inauguration de ces passages pavetés à base de matériaux issus du recyclage des déchets plastiques, le 6e adjoint au maire, Alexis Gouanou, s’est dit « émerveillé » de voir ces pavés en plastique, à l’allure de pavés en ciment, après la visite de ce site. 

« C’est la parfaite démonstration de ce que rien ne se perd, tout se transforme. Nous voulons avoir une commune écologique, il faut passer par là, donc c’est un sentiment de joie et de satisfaction de constater que véritablement avec le plastique on peut faire beaucoup d’autres choses », a-t-il déclaré.

Le 6e adjoint au maire de Yopougon a assuré que la mairie va s’approprier ce projet, parce qu’il est écologique. A long terme, cette technologie devrait permettre de construire des voies en pavés plastiques dans la commune, où plusieurs routes sont dégradées.  

Ce projet a lieu dans le cadre d’un protocole impliquant la mairie de Yopougon, la firme agroalimentaire et la structure Manage & Paste (MDP), spécialisée dans la gestion des déchets. Il a permis de 2020 à 2021 la collecte de 60 tonnes de déchets plastiques recyclés à 100%.

Il a en outre favorisé la création de 15 emplois directs avec notamment des collecteurs et des superviseurs, dont les meilleurs ont été récompensés lors d’une cérémonie dans les locaux de la maire de Yopougon.

Pour faire écho à la Journée mondiale sans sacs plastiques, l’entreprise agroalimentaire a décidé de poser cet acte afin qu’il résonne dans les esprits et rappeler l’intérêt d’investir dans l’économie verte, à travers des modèles économiques innovants.

Au niveau mondial, le géant agroalimentaire ambitionne de rendre 100% de ses emballages recyclables ou réutilisables d’ici à 2025. Dans cet élan, il a investi plus de 1 200 milliards Fcfa pour favoriser un marché autour du plastique recyclé et accélérer l’innovation de l’industrie de l’emballage.

«Nous nous engageons à réduire de 33% l’utilisation du plastique vierge d’ici à 2025 », a poursuivi Mme Rosine Kouassi. L’entreprise envisage de déployer sur toute l’étendue du territoire national ces modèles par les acteurs privés et publics.

La firme a collecté  587 tonnes de déchets plastiques en 2020 grâce au Projet Plastock à Port-Bouët et Yopougon, à des collecteurs indépendants à Abobo et Cocody et au Projet au marché je trie mon plastique à Treichville et Yopougon.

Af’Sud : l’armée en renfort face aux émeutes

La contestation partie vendredi en région zoulou, à l’est du pays, a déjà fait 32 morts en quatre jours selon le président sud-africain Cyril Ramaphosa.Johannesburg est en état de siège. Alors que la contestation gagne les grandes villes du pays, 2500 militaires sont appelés en renfort lundi pour maintenir l’ordre. Le bilan est déjà très lourd dans le Kwazulu-Natal avec 26 décès auxquels il faut ajouter six morts dans l’agglomération de Johannesburg.

L’arrestation de l’ancien président Jacob Zuma, condamné à quinze mois de prison, a été l’étincelle qui a mis le feu aux poudres. La purge anticorruption menée par le président sud-africain Ramaphosa, au sein du Congrès national africain (ANC), vaut à son prédécesseur, issu de l’ethnie zoulou, ses déboires judiciaires.

Jacob Zuma, 79 ans, à la tête du pays entre 2009 et 2018, est accablé par une série de scandales de corruption. Cette figure de la lutte anti-apartheid, s’est constituée prisonnier le 7 juillet dernier après sa condamnation pour « outrage à la justice ». Quelques jours auparavant, il avait refusé de comparaître devant une commission anticorruption.

L’opposition sud-africaine réunie autour de l’Alliance démocratique, estime que cette révolte populaire est la conséquence logique de cette « guerre interne » au sein de l’ANC.

Dans un message prononcé lundi soir, Ramaphosa a promis de restaurer le « calme » et la « stabilité », tout en soulignant le « caractère politique » des violences qui touchent plusieurs villes du pays.

L’Afrique du Sud est le pays le plus touché par la pandémie du coronavirus en Afrique, totalisant 37% des cas de contaminations du continent avec 2,2 millions cas d’infections et 64.509 décès à la date du 11 juillet 2021.

Les effets de la crise sanitaire et les mesures de restrictions du gouvernement pour contenir cette troisième vague, ont installé une crise sociale dans la société sud-africaine. Selon la Banque mondiale, les scènes de violences ainsi que les conséquences de la pandémie risquent de porter un sérieux coup aux perspectives de développement sur le long terme du pays.

Installation d’une Commission de matérialisation des frontières ivoiro-guinéennes

Une Commission technique mixte de matérialisation des frontières entre la Côte d’Ivoire et la Guinée a été installée à Abidjan, il y a quelques jours, dans un contexte de menace terroriste dans la région.

Pour l’installation officielle de cette Commission, la partie ivoirienne était représentée par le général de corps d’armée Vagondo Diomandé, ministre de l’Intérieur et de la sécurité, représentant le Premier ministre Patrick Achi, président de la Commission nationale des frontières de la Côte d’Ivoire (CNFCI).

Le ministre guinéen de l’Administration du territoire et de la décentralisation, le général de division Bourema Condé, a paraphé le protocole instituant la Commission Technique Mixte de Matérialisation de la frontière entre la Côte d’Ivoire et la Guinée (CTMM/CI-Guinée) avec son homologue ivoirien, à la Primature.  

« Suivant les directives de l’Union Africaine à travers son Programme frontières, notre pays a créé depuis 2017 la Commission nationale des frontières », opérationnelle depuis février 2020, avec la mise en place de son secrétariat exécutif, a fait savoir le ministre ivoirien de l’Intérieur et de la sécurité.

Dans le cadre de ses activités, la Commission ivoirienne des frontières a procédé le 19 février 2021 à l’installation de la Commission Mixte Paritaire de Matérialisation de la Frontière Côte d’Ivoire-Burkina Faso. La deuxième réunion des deux commissions est prévue les 12 et 13 juillet prochains à Ouagadougou.

« Cette dynamique qui est à saluer, traduit la vision du président de Alassane Ouattara de consolider et de raffermir les relations fraternelles entre la Côte d’Ivoire et ses voisins, en vue de créer un environnement global de sécurité et de paix qui sont les préalables » à tout développement socio-économique, a-t-il ajouté. 

« Il nous faut faire vite, car l’actualité sous-régionale marquée par la recrudescence des activités terroristes à nos frontières, nous contraignent à mettre la problématique des frontières au coeur des activités de nos gouvernements respectifs », a soutenu le général Diomandé Vagondo.   

Le général Diomandé a fait observer que « la délimitation est un préalable et un socle aux autres activités frontalières. Car, elle permettra de favoriser la coopération transfrontalière et de mettre en œuvre avec beaucoup plus de clarté, les projets de développement socio-économique dans les zones frontalières des deux pays ». 

Le ministre guinéen de l’Administration du territoire et de la décentralisation, Bourema Condé, s’est réjoui de la « réactivation » de la Commission technique mixte de matérialisation des frontières entre la Guinée et la Côte d’Ivoire.

Il s’est dit convaincu que cette Commission sera « capable d’initier et de mettre en oeuvre des actions conjointes conformément aux visions de règlement pacifique des conflits, de renforcement de la paix et de la sécurité » ainsi que de l’entente mutuelle entre les deux pays.

Pour lui, « il est temps d’opérationnaliser la Commission technique et de la doter de moyens nécessaires »en vue d’une démarcation de la ligne frontière commune héritée de la colonisation. 

Le 20 décembre 1996, les deux États ont signé à Abidjan, l’Accord-cadre relatif à la matérialisation de leur frontière commune. Depuis ce temps, la Commission de matérialisation n’a pas pu être mise en place en raison de difficultés de parcours que les deux pays ont connues.  

La coopération allemande à travers la GIZ apporte aux États africains son appui dans la mise en oeuvre des activités du Programme frontière de l’Union Africaine. 

La Côte d’Ivoire, hôte de la JMT 2021, lance un concours de la meilleure mascotte

Le ministère ivoirien du Tourisme et des loisirs vient de lancer « Le concours de création de la mascotte, de son nom et du slogan » dans le cadre de la 41e Journée mondiale du tourisme (JMT) 2021 dont la Côte d’Ivoire abrite les festivités officielles.

Dans le cadre des festivités officielles de la 41e Journée mondiale du tourisme, le ministère ivoirien du Tourisme et des loisirs organise du 8 au 21 juillet 2021, ce concours pour définir l’identité visuelle de cette célébration, indique le ministère. 

L’Organisation mondiale du tourisme a désigné la Côte d’Ivoire pour organiser l’édition 2021 de la célébration officielle de la Journée mondiale du tourisme (JMT), le 27 septembre prochain, à l’échelle internationale.  

Selon le ministère du Tourisme et des loisirs, cette compétition vise à « donner un cachet particulier à cet événement d’envergure » et devrait permettre de promouvoir les initiatives artistiques et impliquer activement le génie créateur local dans la réussite de cette journée. 

Le thème de l’édition  2021 de la Journée mondiale du tourisme est « Le tourisme pour une croissance inclusive ». L’œuvre créative des différents postulants devrait tenir compte de cette thématique. 

Le deadline de dépôt des oeuvres d’art visuelles est fixé au 21 juillet à 16 heures (GMT, heure locale), à la direction de la Communication du ministère du Tourisme et des loisirs.  

Le concours s’adresse notamment aux résidents nationaux, sans restrictions de genre et de niveau, mais avec une préférence pour les artistes, les étudiants plasticiens, les infographistes et les designers. 

Les propositions visuelles devront prôner les valeurs d’ouverture et de partage du tourisme, ainsi que de l’hospitalité en terre ivoirienne, ainsi que les attraits touristiques et culturels de la Côte d’Ivoire. 

Les œuvres des candidats lauréats feront l’objet d’un branding de tous les supports de communication relatifs à la JMT 2021 qui sera précédée début septembre de « La quinzaine touristique ivoirienne » via une caravane dénommée « Sublime Côte d’Ivoire » à travers le pays.

Côte d’Ivoire: une grille de contrôle pour la visite technique des motos bientôt élaborée

Une grille de contrôle de l’état des véhicules motorisés en Côte d’Ivoire devrait être bientôt élaborée afin de rendre opérationnel le caractère obligatoire de la visite technique des motos.

Selon M. Roger Bini, directeur des opérations de la Société de contrôle technique automobile (Sicta, privée) ce qui reste après le décret imposant la visite technique aux engins motorisés y compris les deux et trois roues, est la « grille de contrôle ». 

M. Bini s’exprimait à l’occasion d’une visite d’une délégation de « Les rencontres  annuelles de la mobilité (RAMES) », une plateforme regroupant les acteurs du secteur routier, qui ont effectué une visite au sein de cette société de contrôle automobile à Port-Bouet, dans le Sud d’Abidjan.  

Très bientôt, confiera-t-il, le ministère des Transports et les entités concernées vont convoquer toutes les opérateurs en vue de travailler sur ce sujet pour définir les paramètres, entre autres les défauts et les degrés de tolérance. 

« Il faut que l’Etat nous donne un cahier de charges pour dire, par exemple, la validité de la visite technique d’une moto c’est un an ou six mois (…) quand est-ce que ça commence, et quelle est la couleur du certificat qu’on va mettre en place », a-t-il dit. 

Aujourd’hui, c’est « la phase exécutoire du projet qui reste à faire », a-t-il poursuivi, tout en se réjouissant de la mesure rendant obligatoire la visite technique des motos, qui sont de plus en plus impliquées dans des accidents de la circulation.  

Un constat ressort qu’après l’accident, les conducteurs des motos prennent la poudre d’escampette parce qu’ils ne sont pas immatriculés et c’est difficile de les identifier, a-t-il fait observer.

Auparavant, la délégation a visité Star Auto, un concessionnaire de marques automobiles. Le directeur général de la structure, Nouhoun Koulibali, a fait savoir que la société opère sur le projet de renouvellement du parc automobile ivoirien.

La société mènera d’ici à fin 2021, avec l’Office de sécurité routière (Oser), une campagne de sensibilisation sur la discipline des conducteurs. Les accidents de la route font dans le pays « 12.000 tués et plus de 21.000 blessés en moyenne par an ». 

Ensuite, une visite a été faite au roi de Moossou, dans la cité balnéaire de Grand-Bassam, à 40 Km au Sud-Est d’Abidjan. Ici, la délégation a eu droit à l’histoire fondatrice du royaume, dirigé aujourd’hui par Nanan Kanga Assoumou.

Le roi Kanga Assoumou, installé en mai 1991, a célébré en mai 2021 ses 30 ans de règne. M. Barthélemy Kouamé, directeur général de Acturoutes, structure promoteur de Les Rames, conduisait cette délégation. 

La visite a pris fin par un échange avec des responsables en charge de la station à péage de la route internationale de Grand-Bassam, porte d’entrée des véhicules en provenance ou en transit du Ghana vers Abidjan. 

Quelque 1.000 visiteurs sont attendus à la 1ere édition de Les rencontres annuelles de la mobilité  (Les RAMes), une plateforme mettant en relation tous les acteurs du secteur des transports, de la route et des mobilités, prévues du 8 au 10 juillet à Abidjan. 

Le thème central de Les Rames est « Mobilité : les offres, les innovations et les perspectives ». La première journée a été consacrée aux visites techniques, et les 9 et 10 juillet, se tiendront les assises et l’exposition. 

Soudan : la Bad soutient la gestion des risques de catastrophe

Le Conseil d’administration du Groupe de la Banque africaine de développement (Bad) a approuvé une subvention de 8,56 millions de dollars du Fonds africain de développement pour mettre en œuvre le Programme de financement des risques de catastrophe en Afrique (ADRiFi) au Soudan.La Banque africaine de développement vient à la rescousse du Soudan très affecté par les effets néfastes du changement climatique. L’institution financière panafricaine a accordé une subvention de 8,56 millions de dollars à Khartoum pour renforcer sa résilience et sa réponse aux chocs climatiques.

D’une durée de cinq ans (2022 à 2026), le projet ADRiFi sera mis en œuvre pour un coût total de 13,02 millions de dollars. Il comprend des contributions du gouvernement du Soudan ainsi qu’une contribution en nature de la Capacité africaine de gestion des risques, informe le communiqué de la Bad parvenu vendredi à APA.

Grâce à ADRiFi, le Soudan renforcera sa capacité à évaluer les risques et les coûts liés au climat et élaborera des mesures d’adaptation ultérieures pour renforcer la résilience et permettre une réponse rapide aux bénéficiaires touchés par la sécheresse et les inondations.

Le programme comprend une composante complète de renforcement des capacités. Elle est conçue pour aider le Soudan à quantifier et gérer le risque climatique du pays, à améliorer l’efficacité et à prendre des décisions éclairées concernant le transfert des risques sur le marché. Tout cela se fera par le biais de l’assurance, dans le cadre d’une stratégie nationale holistique de gestion des risques.

Pour soutenir la participation du Soudan au projet, la prime d’assurance de première année pour la saison agricole 2021/2022 sera financée par les ressources du Fonds fiduciaire multi-donateurs nouvellement créé et du gouvernement allemand.

« Nous sommes ravis d’avoir ADRiFi Soudan approuvé par notre conseil d’administration. Cela ajoute à l’élan et à l’accent mis sur le Soudan depuis l’apurement de leurs arriérés avec la Banque au cours des derniers mois », a déclaré le directeur du Département des finances agricoles et du développement des infrastructures rurales à la Banque, Atsuko Toda, cité par le communiqué.

Le financement proposé intervient immédiatement après l’approbation récente de l’apurement des arriérés de 413 millions de dollars sur les prêts dus par la République du Soudan à la Banque africaine de développement.

Différend commercial : parlementaires nigérians et ghanéens échangent

Les dirigeants du Parlement nigérian et leurs homologues ghanéens ont entamé des discussions pour résoudre les tensions commerciales entre les deux pays.Le président de la Chambre des représentants du Nigeria, M. Femi Gbajabiamila, et le président du Parlement ghanéen, M. Alban Sumana Bagbin, ont déclaré au sortir d’une réunion diplomatique à huis clos à Abuja mercredi, que le différend commercial serait bientôt de l’histoire ancienne.

Un communiqué publié après la réunion, et signé par Gbajabiamila, a indiqué que son homologue ghanéen avait été reçu à la Chambre pour s’adresser aux membres dans le cadre de la « diplomatie parlementaire » de la Chambre des représentants du Nigeria.

« Nous avons reçu l’assurance des deux parties que la question du différend commercial appartiendrait bientôt au passé. Nous sommes en train de mettre en place un mécanisme pour nous assurer que ces problèmes ne se reproduisent pas à l’avenir », a poursuivi M. Bagbin.

Selon les médias locaux, cette tension commerciale est née des frais d’une taxe d’un million de dollars introduite par les autorités ghanéennes envers les étrangers. Une telle mesure a entraîné la fermeture de plus de 150 magasins appartenant à des commerçants, incapables de payer ces frais de participation.

Le président du Parlement nigérian a déclaré que la réunion à huis clos avait été un succès, puisque des questions d’intérêt commun pour les deux pays ont été discutées.

« Nous avons plus ou moins conclu la feuille de route pour parvenir à des solutions durables aux problèmes diplomatiques avec nos commerçants » a-t-il souligné.

« Le problème entre nos négociants et les autorités ghanéennes a été réglé aujourd’hui. Le Ministre du commerce et le Ministre d’Etat aux affaires étrangères étaient présents à la réunion. Un comité technique a été mis en place et il se rendra au Ghana la semaine prochaine », a-t-il ajouté.

Côte d’Ivoire: création d’un observatoire national de l’emploi et de la formation

Pour collecter analyser et diffuser l’information sur le marché du travail, l’Etat ivoirien a crée un Observatoire national de l’emploi et de la formation (ONEF), selon un décret adopté en Conseil des ministres, mercredi.

« Le Conseil a adopté un décret portant création, attribution, organisation et fonctionnement d’un Établissement public national à caractère administratif dénommé Observatoire national de l’emploi et de la formation (ONEF) », a déclaré à la presse le porte-parole du gouvernement ivoirien, Amadou Coulibaly.

Il a précisé que l’ONEF a pour mission de « collecter, d’analyser et de diffuser l’information sur le marché du travail, et de coordonner en liaison avec l’ensemble des acteurs du monde de l’emploi et de la formation, le système d’information sur le marché du travail » en Côte d’Ivoire. 

Le chef de l’Etat, a-t-il rappelé, fait de la question de l’emploi une priorité dans sa gouvernance. De ce fait, le gouvernement a entrepris de grands projets structurants depuis 2011 et amélioré le climat des Affaires qui ont favorisé des investissements privés et des emplois massifs.

Selon le porte-parole du gouvernement ivoirien, « l’ONEF vient s’ajouter à un dispositif existant afin de renforcer l’action de l’Etat dans le secteur de la création d’emplois et de l’adéquation entre la formation et l’emploi ». 

Plusieurs entités en charge de la question de l’emploi opèrent sur les questions liées à l’employabilité des jeunes dont l’Agence emploi jeune qui diffuse régulièrement des offres d’emplois en partenariat avec des structures publiques et privées.  

Côte d’Ivoire: suspension du Conseil régional du Gbêkè

Le porte-parole du gouvernement ivoirien, Amadou Coulibaly, a annoncé mercredi la suspension du Conseil régional du Gbêkè (centre) à la suite de « certains blocages permanents », à l’issue d’un Conseil des ministres.

« Le Conseil a enregistré une communication du ministère de l’Intérieur et de la sécurité relative à la suspension du Conseil régional du Gbêkè », a déclaré le porte-parole du gouvernement ivoirien, Amadou Coulibaly, face à la presse, au palais présidentiel. 

Il a expliqué que « suite à la condamnation du président de ce Conseil régional, un président intérimaire avait été désigné, mais il se trouve que certains blocages au sein de ce Conseil font qu’aucune session de ce Conseil n’a pu se tenir ». 

Suite à « des blocages permanents qui existaient, le ministère de tutelle a dû prendre cette décision afin de permettre au Conseil régional du Gbêkè de retrouver un fonctionnement normal en attendant le renouvellement des organes de cette entité décentralisée », a-t-il ajouté.

Le président du Conseil régional du Gbêké, Jacques Mangoua, accusé dans une affaire de détention illégale de munition et d’armes blanches découvertes à son domicile, avait été mis en liberté provisoire en avril 2020. Sa place était assurée par un intérimaire.

Tanger abrite un atelier de formation sur la lutte contre la traite humaine

La ville marocaine de Tanger abrite, mardi et mercredi, un atelier de formation et de sensibilisation sur la lutte contre la traite des êtres humains.Organisé à l’initiative de la Faculté des sciences juridiques, économiques et sociales de Tanger, le Conseil de l’Europe et la Commission nationale chargée de la coordination ayant pour but la lutte et la prévention de la traite des êtres humains, cet événement, tenu en présence notamment de représentants de l’Agence pour la prévention et la lutte contre la traite des personnes de la République démocratique du Congo, d’universitaires et de chercheurs, a été marqué par la signature d’un mémorandum d’entente entre les parties organisatrices pour soutenir la coopération dans le domaine de la recherche scientifique et coordonner les efforts en vue d’élargir la compréhension des aspects juridiques, sociaux et des droits de l’Homme de ce phénomène.

Selon le directeur des Affaires pénales et des grâces au ministère de la Justice, Hicham Mellati, le Maroc, conscient de la gravité de ce fléau, a oeuvré, depuis des années, pour le renforcement de l’arsenal juridique national pour lutter contre le phénomène de la traite des êtres humains tant au niveau répressif que préventif, et initié la création de la Commission nationale chargée de la coordination ayant pour but la lutte et la prévention de la traite des êtres humains, qui comprend des acteurs d’institutions officielles et de la société civile, en plus de la conclusion de plusieurs conventions internationales dans le domaine de la coopération judiciaire.

Il a, à cet égard, fait savoir que le Royaume s’est employé à renforcer les capacités des intervenants en matière de sensibilisation et de prévention de la traite des êtres humains, en tant que mécanismes essentiels pour lutter contre ce fléau, à appuyer la recherche scientifique pour analyser ce phénomène sous tous ses aspects, et à soutenir et protéger les victimes.

Pour sa part, le représentant du Conseil de l’Europe au Maroc, Michael Ingledow, a affirmé que le « partenariat distingué, large et durable » avec le Maroc dans le domaine de la lutte contre la traite des êtres humains a été renforcé par l’implication des établissements universitaires, ce qui ouvre la voie au transfert l’expérience marocaine vers des horizons régionaux, et ce en droite ligne avec les efforts conjoints déployés pour lutter contre les violations des droits de l’Homme et préserver la dignité humaine.

De son côté, la coordinatrice de l’Agence pour la prévention et la lutte contre la traite des personnes de la République démocratique du Congo, Cécile Rébeca Meta Kasanda, a indiqué que la coopération entre son pays et le Maroc reflète la volonté et l’ambition des deux pays de lutter contre ce fléau, notant que cette coopération constitue une opportunité précieuse pour son pays, qui se situe dans une zone géographique sensible, pour prendre connaissance des mesures pratiques et législatives adoptées par le Royaume pour renforcer l’arsenal juridique et développer les capacités des intervenants.

Au menu de cet atelier figure la présentation d’exposés thématiques sur la législation internationale et européenne pour lutter contre la traite des êtres humains et les crimes commis contre les migrants, en particulier les femmes et les enfants, ainsi que des études comparatives sur les lois internationales et nationales, et la coopération internationale pour la prévention de la traite des êtres humains et la protection des victimes.

Le gouvernement ivoirien exhorté à la solidarité pour prévenir l’extrémisme violent

L’ambassadeur des États-Unis en Côte d’Ivoire, Richard Bell, a exhorté mardi le gouvernement ivoirien à plus de solidarité envers les gouvernés pour prévenir la menace de l’extrémisme violent.

Le diplomate américain, Richard Bell, s’exprimait à l’ouverture d’un atelier de formation de 120 autorités locales des Régions du Bounkani (Nord-Est)et du Tchologo (Nord), en gouvernance inclusive et redevabilité avec emphase sur le budget participatif, à Grand-Bassam, à 40 Km au Sud-est d’Abidjan.

« Cet atelier est d’autant plus d’actualité que, comme j’ai eu l’occasion d’en discuter avec M. le ministre de l’Intérieur et la Sécurité, la solidarité entre gouvernants et gouvernés est essentielle pour prévenir la menace de l’extrémisme violent qui guette des communautés vulnérables dans le nord du pays », a dit M. Richard Bell.

 Il a soutenu que « cet atelier est pertinent car, malgré la croissance macro-économique impressionnante enregistrée par la Côte d’Ivoire depuis 2011, l’Indice de Développement Humain du PNUD pour l’an 2020 ne classe ce pays que 162e sur 189 ». 

L’atelier de formation en gouvernance inclusive et en redevabilité, qui  regroupe plusieurs autorités locales du Bounkani et du Tchologo se tient via le Projet A4D (Redevabilité pour le développement), initié par les ONGs Equal Access International (EAI) et Alliance Côte d’Ivoire. Il est financé par le gouvernement américain à travers l’USAID (Agence des États-Unis pour le développement international).

Des organismes ont été associés à cette formation, notamment Action Contre la Faim (ACF), le Réseau Ivoirien pour la Défense des Droits de l’Enfant et de la Femme (RIDDEF) en collaboration avec la Direction Générale de la Décentralisation et du Développement Local (DGDDL).

M. Lazare Dago Djahi, représentant le ministre de l’intérieur et de la sécurité, le Général Vagondo Diomandé à cette cérémonie d’ouverture, a salué le gouvernement américain et l’USAID pour l’appui financier en faveur de ce projet Côte d’Ivoire.

« Le gouvernement ivoirien met un point d’honneur sur la participation citoyenne. (…) C’est la preuve que le gouvernement veut que les citoyens soient pris en compte dans le choix des projets, dans la mise en œuvre des projets et dans le suivi-évaluation des projets » a expliqué M. Djahi, également directeur général de la Décentralisation et du Développement Local.

Dans le même élan, Karana Olivier et Boua II Louis Auguste, respectivement Directeur-pays et Vice-président du Conseil d’administration des ONGs Equal Access International (EAI) et Alliance Côte d’Ivoire a relevé la pertinence de ce projet.  « Les jeunes et les femmes sont les moteurs d’idées », a estimé M. Karana, mettant en exergue la gouvernance participative axée sur la communauté.

« Le gouvernement américain est fier d’apporter son soutien à ce pays ami, y compris en fournissant des services de santé psycho-sociale, avec des cliniques mobiles dans le Bounkani et le Tchologo qui ont déjà aidé 450 victimes de violence ou autres abus basés sur le genre », s’est félicité M. Richard Bell. 

L’ambassadeur des États-Unis en Côte d’Ivoire a fait savoir que l’USAID est en train de former 40 volontaires communautaires pour identifier les victimes de traumatismes et les orienter vers les cliniques mobiles.

Selon M. Richard Bell, la participation citoyenne contribue à améliorer les services, y compris lorsqu’elle comprend des critiques, car « en démocratie, il ne faut pas craindre les critiques, mais plutôt les prendre en compte et adopter les mesures idoines pour obtenir de meilleurs résultats concrets ».  

Depuis 2012, la Côte d`Ivoire continue d’enregistrer une croissance économique  parmi les plus fortes du continent africain. Malgré cette forte croissance, la majorité de la population reste pauvre.

Cet état de fait est couplé à une mauvaise qualité des services offerts aux populations dans les domaines de l’Éducation, la santé, l’Eau, l’Hygiène et l’Assainissement. Le projet A4D se veut un outil pour une forte implication de la base sociale dans le développement du pays.

A4D, projet bénéficiant d’un appui financier de l’USAID dans le cadre d’un consortium d’organisations non gouvernementale dirigé par Equal Access International (EAI) et composé de Action Contre la Faim (ACF), Alliance Côte d’ivoire (ANSCI) et le Réseau Ivoirien pour la Défense des Droits de l’Enfant et de la Femme (RIDDEF) pour une période de deux ans.

Débuté le 1er avril 2020, ce projet est mis en œuvre dans les régions du Tchologo, du Folon, du Poro et du Bounkani au nord de la Côte d’ivoire, plus précisément dans les départements de Ferkessédougou, de Ouangolodougou,  de Kong, de Kimbirila Nord, de M’Bengué, de Bouna et Doropo.

L’objectif du projet « Accountability for Development » est d’améliorer la prestation et l’accessibilité des services publics de base pour les femmes et les jeunes conformément à l’objectif 1.3 de la mission USAID / Côte d’Ivoire.

Le projet A4D a déjà facilité l’émergence d’un réseau de 70 “champions” communautaires dans les régions du Bounkani et du Tchologo.  Ces “champions” composés de jeunes gens et jeunes femmes ont réussi à mobiliser des ressources locales avant même de solliciter l’appui des autorités.

Côte d’Ivoire: Patrick Achi déclare avoir « le rêve » de Gon Coulibaly en lui

Le Premier ministre ivoirien, Patrick Achi, a déclaré lundi avoir en lui « le rêve » de feu Amadou Gon Coulibaly avec qui, il a travaillé sur les projets de société en cours, lors de la présentation d’un ouvrage autobiographique de l’ancien chef du gouvernement.

« J’ai son rêve en moi », a dit M. Patrick Achi, évoquant ses relations personnelles avec le Premier ministre défunt Amadou Gon Coulibaly, devant un parterre de personnalités, à l’occasion de la présentation du livre autobiographique intitulé « Le cœur et l’esprit ».

Alors qu’il était secrétaire général du gouvernement, M. Patrick Achi révèle avoir conçu l’architecture du projet de société exhibé lors de la campagne présidentielle,  avant d’ajouter « notre responsabilité est de faire en sorte que son rêve voit le jour ». 

Il a fait savoir que l’ex-Premier ministre défunt était « quelqu’un d’entier et prêt à aller jusqu’au bout ». Il était d’ailleurs « fou amoureux et passionné » de Alassane Ouattara dont il était le « fils politique » et de la Côte d’Ivoire.

Désigné par son parti, le Rassemblement des Houphouetistes pour la démocratie et la paix (Rhdp), pour succéder à Alassane Ouattara à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020, il succombera le 8 juillet 2020, à la suite d’un malaise cardiaque.

L’ouvrage autobiographique a été écrit avec la participation des journalistes Zyad Limam et Venance Konan, après des échanges avec Amadou Gon Coulibaly, alors qu’il était à la tête du gouvernement ivoirien. 

« Ce sont les assistant du Premier ministre  (Amadou Gon Coulibaly) qui nous ont aidé à décrypter les corrections et à les introduire; donc nous n’avons été que des porteurs de mots », a fait savoir M. Zyad Limam, en marge de la cérémonie.

Quant à Venance Konan, il relevé que Amadou Gon Coulibaly, après sa rencontre avec Alassane Ouattara, il lui vouait pratiquement « une adoration et c’était vraiment très très fort ». Il a confié avoir « découvert un monsieur qui avait beaucoup d’humours ».

« Il savait être mordant quand il parlait de ses adversaires, là il ne lâchait rien, il y a des moments où il tapait sur la table », a-t-il ajouté. Fin février 2020, en soin à Paris, Venance rapporte qu’il devrait parler de la Covid-19 et son hospitalisation, mais hélas il tirera sa révérence. 

Mme Djeneba Gon épouse Hokou, la porte-parole de la famille, largement représentée à cette cérémonie, a estimé que c’était « un livre pour se découvrir au monde et donner une meilleure perception de sa personne » et partager ses risques et ses convictions.

Dans cet ouvrage de 155 pages, il écrit « j’espère que mes propos inciteront des citoyens, des jeunes à s’engager. Que ce récit me présentant (…) les risques que j’ai pris, les convictions que j’ai eues, pourra nous détourner de la caricature et générer des vocations ». 

Energie solaire: 52 acteurs de la Cedeao formés à la certification en Côte d’Ivoire

Un programme de formation et de certification en énergie renouvelable solaire, prévu du 5 au 17 juillet 2021, a été lancé lundi à Bingerville, à l’Est d’Abidjan, au profit de 52 acteurs du secteur issus de 13 pays de la Cedeao.

Le lancement de la session a eu lieu au Centre des métiers de l’électricité (CME) de la Compagnie ivoirienne de l’électricité (CIE), en présence des instructeurs, des responsables en charge du programme et des stagiaires.

Ce programme s’inscrit dans le cadre du développement des parcs solaires en Afrique subsaharienne. Il est mis en oeuvre par l’Institut international de l’ingénierie, de l’eau et de l’environnement (2iE), retenu à l’issue d’un appel à candidature.  

L’Institut 2IE, basé à Ouagadougou, dans la capitale burkinabé, est une école d’ingénieurs créée par 14 pays africains qui fait de la formation initiale, la formation en continue, de la recherche et du développement.

Il est prévu deux semaines de formation qui constituent la première série de formations, a indiqué M. Francis Semporé, un responsable de 2iE, chef de mission pour le Programme de formation et de certification en énergie renouvelable solaire.

Cette formation vise à permettre à l’Afrique subsaharienne de disposer d’un pool d’experts dans le domaine de l’énergie renouvelable solaire. Les participants sont issus notamment des sociétés d’électricité et du ministère de l’Énergie des pays de la Cedeao.   

Le secteur de l’énergie renouvelable « est un domaine très important pour nos pays et nos économies, donc il est important que nous ne rations pas ce virage technologique », a déclaré le directeur général de la CIE, M. Ahmadou Bakayoko. 

Il s’est félicité de ce que ces séances permettront de développer les compétences de ces acteurs  au Centre de métier de l’électricité que sa structure opère par le biais d’une convention avec l’Etat de Côte d’Ivoire, pour que la région soit au rendez-vous de cette nouvelle technologie.

La Côte d’Ivoire accueille cette première session dans ce centre de référence régionale qui forme aux métiers de l’énergie. Bâti sur 25 hectares, ce centre offre toutes les commodités pour une session et une implémentation réussie.

Le secrétaire général du Système d’échanges électrique ouest-africain (EEEOA), Siengui Ki, a noté que « les énergies renouvelables de la région ouest-africaine seront de l’ordre de 70% de l’ensemble de la production qui se fera » à l’avenir.

Par conséquent, « il est très important de maîtriser ce transfert (technologique) d’électricité étant entendu que tout ce qui concerne le solaire et l’éolienne, est quasi inexistant dans notre sous-région », a-t-il poursuivi.

Intervenant par visioconférence, le représentant de la Banque mondiale, Jan Kappen, a souligné l’enjeu aujourd’hui de « renouveler l’architecture du secteur de l’énergie » pour la région afin de faire face aux défis du déficit énergétique.

Les participants des pays présents à l’ouverture de la session étaient, entre autres, la Côte d’Ivoire, le Sénégal, le Ghana, la Sierra Leonne, le Togo, le Bénin, le Burkina Faso, la Gambie, le Liberia, le Niger, la Guinée, le Nigéria.

Côte d’Ivoire: 2 morts dans un accident à Yamoussoukro

Au moins deux personnes ont trouvé la mort, lundi, à Yamoussoukro à dans une collision entre une ambulance et un taxi de la capitale politique et administrative ivoirienne.

Selon plusieurs sources concordantes, le chauffeur du taxi et une élève ont perdu la vie dans cet accident qui a impliqué une ambulance en provenance de Touba, dans le Nord-Ouest du pays et un taxi de la commune.

Cinq blessés évacués au Centre hospitalier régional (CHR) et  à l’hôpital Joseph Moscati de Yamoussoukro ont été également dénombrés.

Parmi les victimes se trouvent des candidats qui se rendaient à la première journée de composition des épreuves écrites du baccalauréat 2021.

Electricité: le gouvernement ivoirien déclare la « fin » du rationnement

Le ministre ivoirien des Mines, du Pétrole et de l’énergie, Thomas Camara, a annoncé vendredi la « fin du rationnement de la fourniture d’électricité dans les ménages », à l’issue d’une rencontre avec le Premier ministre, Patrick Achi, rapporte une note de la Primature.

« Des mesures importantes ont été prises et, depuis le 25 juin 2021, le rationnement de la fourniture d’électricité aux ménages a pris fin. Les ménages sont désormais approvisionnés en électricité de façon continue », a dit M. Thomas Camara. 

« La situation de rationnement est réglée définitivement « , a ajouté M. Thomas Camara, au terme d’une réunion présidée par le Premier ministre Patrick Achi avec le secteur privé et les organisations de la société civile, souligne la note.

A propos des industriels, « la fin du rationnement est prévue pour le 15 juillet 2021 », poursuit la note. Un programme de rationnement de la fourniture d’électricité avait été engagé le 10 mai 2021 à la suie d’une baisse du niveau d’eau dans les barrages hydro-électriques.

Rationnement électricité: « moins de 1% » des ménages touchés en Côte d’Ivoire

La proportion des ménages touchés par le programme de rationnement de la fourniture d’électricité en Côte d’Ivoire est passée de 15% à « moins de 1% », du 10 mai au 2 juillet 2021, tandis que le temps d’alimentation des industriels s’est accru de 48h à 96h.

Ces données ont été indiquées, vendredi à Abidjan, par le directeur général adjoint de la Compagnie ivoirienne d’électricité (CIE), en charge de la distribution et de la commercialisation, M. Mathias Kouassi, dans une déclaration établissant le bilan et les résultats du programme de rationnement sur huit semaines.

Cette performance montre l’allègement progressif et constant du programme de rationnement de l’électricité, aussi bien pour les ménages que pour les industriels, s’est félicité M. Mathias Kouassi.  

Les résultats présentés ressortent que « la proportion des ménages touchés par le rationnement est passée de 15% au début du programme à moins de 1% dès le 19 juin 2021 » jusqu’à ce jour.  

Pour les temps d’alimentation des industriels, dont les périodes étaient de 48 heures, sont passées progressivement à 64h pour s’établir à 96 heures, aujourd’hui, soit 16h par jour pendant six jours de la semaine. 

Une gestion efficiente

Un programme de rationnement de la fourniture de l’électricité, obéissant à « trois grands principes », a été mis en place depuis le 10 mai 2021 sur instruction du ministre des Mines, du Pétrole et de l’Energie, pour juguler la crise énergétique. 

En vue d’une gestion efficace de la situation, la compagnie a mis en place deux plages horaires de rationnement d’une durée de 6 heures, ensuite une alternance hebdomadaire des plages horaires et une exclusion de la journée du dimanche du programme de rationnement.

Les efforts déployés ont permis à la compagnie, à partir du 12 juin 2021, de passer à moins de 5% des clients résidentiels touchés par le rationnement par plages de 6h, et à plus de la moitié des clients de ne plus être rationnés du tout. 

« Les clients rationnés n’étaient plus impactés que seulement deux à trois fois par semaine. A partir du 19 juin, nous sommes passés à moins de 1% de clients rationnés par plage de 6h », a fait savoir le DGA de la compagnie. 

Cela, mentionnera-t-il, a permis à « 80% des clients basse tension de ne plus être rationnés. Et, les clients rationnés n’étaient alors touchés qu’une à deux fois maximum par semaine ».

« Depuis le 26 juin, le rationnement par plage de 6h des clients basse tension s‘est pratiquement arrêté », a rassuré M. Mathias Kouassi. 

Concernant les industriels, un allègement constant du programme de rationnement a été mis en œuvre avec le concours du comité de veille composé des principaux acteurs des secteurs de l’énergie, de l’industrie, du commerce et du patronat.

« Les périodes hebdomadaires d’alimentation ont progressivement augmenté, passant de 48h les deux premières semaines, à 64h les deux semaines suivantes, pour se situer à 96h depuis début juin jusqu’à aujourd’hui », a-t-il détaillé. 

Engouement autour des canaux digitaux 

En outre, des canaux d’accès à l’information ont été mis en place, notamment un site pour l’information des ménages (monelec.ci), un site pour les clients industriels (monelecpro.ci) et un numéro vert gratuit (800 800 22) pour tous les clients. 

Selon les statistiques, le site monelec.ci a enregistré plus de 1 million de requêtes , le numéro vert gratuit plus de 10 600 appels, tandis que 100% des industries concernées ont consulté leur programme en ligne. 

« Pendant les huit semaines d’application du programme, la période la plus difficile du rationnement a été la semaine du 17 au 23 mai avec un impact de 20% des clients chaque jour pendant 6h (où) les clients étaient rationnés 6j/7 », a fait observer M. Kouassi.

Sur sept semaines de la période de rationnement, la tendance était « positive avec une absence d’aléa majeur », a-t-il souligné, avant d’ajouter que cela a permis d’éviter de rationner la fourniture d’électricité ou de réduire les créneaux horaires. 

Aujourd’hui, « l’engouement de nos clients autour des canaux digitaux et téléphoniques mis en place (…) ont permis de porter l’information à l’ensemble de la population de manière efficace et dynamique », a-t-il poursuivi. 

Young Leaders 2021: les 100 lauréats dévoilés

Les 100 Young Leaders constituant la promotion 2021 de la French-African Foundation viennent d’être dévoilés, lors d’une cérémonie retransmise en direct sur les réseaux sociaux.

Ces 100 profils qui respectent une stricte parité, sont marqués par la diversité sectorielle et géographique. Ils ont été distingués parmi près de 3 000 Africains et Français âgés entre 28 et 40 ans.

Leur sélection a été faite au terme d’une campagne de recrutement d’un mois et demi. Ces cent lauréats marquent la montée en puissance du programme et des valeurs portées par la Fondation. 

Le processus de sélection qui a mobilisé un jury indépendant composé de décideurs publics et de représentants du monde des affaires, a été rendu public après une campagne marquée par une pléthore de profils.  

Une sélection inclusive

Cette promotion intègre des secteurs innovants comme le legal tech ou encore l’entreprenariat lié aux enjeux environnementaux avec sa stricte parité et des acteurs issus du monde des affaires publiques, business, culture, médias et sport.

Sur ce contingent, 25 pays africains sont représentés, en plus de la France. L’origine des lauréats indique une majorité de profils francophones (78), le reste étant constitué de profils anglophones. 

Au sein de cette promotion, 65 lauréats sont des nationaux et 35 des binationaux. Hormis la France, le Nigeria, le Bénin et le Sénégal, arrivent dans le trio de tête, avec respectivement 9; 7 et 6 lauréats. L’âge moyen de la promotion est de 34,5 ans.

Parmi les secteurs d’activité les plus représentés, figurent les services financiers (14), les médias & divertissements (12), les services aux entreprises (11), et, ex-aequo, le sport et la sphère gouvernementale (10). 

Si ce palmarès fait la part belle aux grands groupes internationaux (Orange, Lactalis, Deloitte, Suez, Canal+ International, Bank of Africa) et fondateurs de startups, une nouvelle génération de dirigeants publics et politiques figurent aussi en pôle position.

« Cette nouvelle promotion témoigne de la force des rapports franco-africains au service de problématiques communes. Elle renforce considérablement la communauté Young Leaders existante », a déclaré Alexandre Coster, Co-président de la French-African Foundation.

M. Alexandre Coster, a soutenu que le nombre de lauréats, la diversité et la qualité de leurs profils, la place accordée aux talents féminins, le maillage continental assuré par la diversité géographique sont autant d’atouts au service de la construction d’un avenir commun durable et inclusif ». 

Une promotion impressionnante

« Au-delà de l’effectif qui a été multiplié par trois, la sélection Young Leaders 2021 est une promotion impressionnante de par son enthousiasme et son niveau d’engagement pour faire émerger des solutions nouvelles à l’échelle locale, nationale et internationale », s’est félicité Khaled Igue, Co-président de la French-African Foundation. 

« C’est de cette énergie transformatrice dont nos sociétés françaises et africaines ont besoin. La French-African Foundation au travers du programme est le catalyseur de cette énergie », souligne Khaled Igue. 

Animée par la journaliste de RFI Diara Ndiaye, la cérémonie, tenue en soirée, a été l’occasion de dévoiler l’application qui sera dédiée à la communauté Young Leaders. Elle a réuni une centaine de personnalités.  

Parmi ces personnalités, figurent des partenaires de la French-African Foundation et des membres du comité de sélection, tels que Bertrand Walckenaer, directeur délégué de l’AFD, Thierry Déau, PDG de Meridiam. Le discours de clôture est revenu à l’ambassadeur du Sénégal en France, El Hadji Magatte. 

Établie en février 2019, la French-African Foundation a pour mission de valoriser les talents les plus prometteurs sur la scène économique, politique, universitaire, sociale et culturelle franco-africaine et de soutenir le potentiel de leadership et de management de la nouvelle génération à travers son programme phare Young Leaders. 

Ce programme offre la possibilité aux lauréats de participer à deux séminaires, en France et en Afrique, pour développer leur leadership, échanger avec des hauts dirigeants du secteur public et du secteur privé, et proposer, ensemble une réflexion sur des thématiques-clés. 

Pluies diluviennes: 2 morts dans un glissement de terrain à Abidjan

Un glissement de terrain, survenu dans la nuit de jeudi à vendredi à Attécoubé, une commune située dans l’Ouest d’Abidjan, a fait deux morts, selon des témoins.

L’incident s’est produit à Attécoubé Santé 3, un quartier précaire dont le relief comporte des talwegs et des flancs de collines, une zone à risques où habitent des populations à faibles revenus. 

Cette année, le pays a connu une longue saison sèche. Les pluies qui ont commencé, il y a quelques semaines, pourraient entraîner des dégâts, car des populations demeurent encore dans des bassins d’orage.  

Des inondations et des glissements de terrains ont fait en juin 2018 à Abidjan 18 morts, conduisant le gouvernement à engager la destruction des constructions réalisées sur les bassins d’orage de drainage.

L’Ivoirienne Caroline Dasylva ambassadrice d’une enseigne allemande

L’animatrice télé ivoirienne Caroline Dasylva vient de signer à Abidjan un partenariat avec l’enseigne allemande Kaiser, un leader mondial en matière d’appareils de cuisine.

Avec son talk-show « C’Midi », Caroline Dasylva s’est incrustée dans le paysage audiovisuel ivoirien comme une figure emblématique. Suivie sur les réseaux sociaux, notamment par près d’un million de personnes sur Facebook, elle amplifiera la communication de la marque.

« Ce qui m’a le plus séduit, c’est la finition et le raffinement sur le mobilier de cuisine », a déclaré mercredi Caroline Dasylva, lors d’une cérémonie de présentation des offres dans un showroom à Cocody-Angré, un quartier huppé dans l’Est d’Abidjan.

« Aujourd’hui, nous femmes, avons besoin de se sentir bien dans nos cuisines », a ajouté cette influenceuse des médias qui compte aider l’enseigne à réussir son ancrage sur le marché ivoirien.

Depuis février 2016, la marque opère sur le marché ivoirien. Le directeur général de la représentation de cette branding en Côte d’Ivoire,Tarun Goswami, a dit être « convaincu d’aller très loin avec Caroline Dasylva ».

La représentation offre des fours électriques, des hottes aspirantes, des plaques à induction, des tables de cuisson, des réfrigérateurs et des cuisinières à gaz répondant aux normes internationales.

« German brand award 21 », cette enseigne s’affiche comme la meilleure marque d’appareils de cuisine en Allemagne. Son atout majeur est son unique service après-vente comprenant l’installation et l’assistance gratuitement assurées par ses techniciens.

Caroline Dasylva qui avait commencé à fasciner les auditeurs des radios campus, Cocody FM et Abidjan 1, avant d’être révélée aux Ivoiriens lors du plateau service « Midi chez nous » à la RTI 1, la chaîne de télévision nationale, grâce à son professionnalisme, deviendra une vedette nationale.

 Elle a porté au sommet pendant six ans le talk-show le plus suivi de la sous-région, l’émission « C’Midi » sur RTI1. Avec d’immenses talents, doublés d’une fusion avec les téléspectateurs, elle décrochera plusieurs prix dont celui de meilleure animatrice d’émission culturelle en Afrique de l’Ouest aux Quama Awards, en 2016, à Bamako.

Entrepreneure ambitieuse et femme de challenge, elle ne s’impose aucune limite, s’offrant plusieurs  cordes à son arc. Ce partenariat avec cette branding de la firme allemande, aura une durée d’un an, de 2021 à 2022.

Côte d’Ivoire: 1,27 milliard Fcfa de l’UE au profit de 51 ONG

Des subventions d’un volume de 1,275 milliard Fcfa au profit de 51 structures associatives ivoiriennes, octroyées par l’Union européenne (UE), ont été lancées jeudi au Centre pilote de la mairie de Port-Bouët, une cité balnéaire dans le Sud d’Abidjan.

Ces subventions interviennent dans le cadre du projet Leadership et initiatives des acteurs non étatiques (LIANE 2), financé par l’Union européenne (UE). Elles ont été lancées à l’occasion du 4e Comité de pilotage du projet LIANE.

Les organisations bénéficiaires ont été notamment retenues à la suite d’un appel à proposition du projet LIANE 2, financé en moyenne à hauteur de 25 millions de Fcfa, au profit de bénéficiaires répartis dans tout le pays.

Les subventions viennent notamment renforcer le rôle des associations dans l’accompagnement et l’interpellation des politiques publiques (environnement, accès aux droits, santé, foncier, gestion des déchets, filières agricoles).

« Actuellement, il y a 51 projets, globalement on a dit qu’on fait beaucoup plus de petits projets parce qu’on a vu que ce n’est pas seulement les grands projets qui font la différence », mais beaucoup de petits projets aussi, a dit l’ambassadeur de l’UE en Côte d’Ivoire, Jobst Von Kirchmann.  

L’ambassadeur de l’UE a souligné que les questions relatives à l’environnement sont une « priorité » pour l’institution et les actions du gouvernement doivent s’inscrire dans cette optique. Pour les entreprises, tous les aspects de la chaîne de valeur doivent préserver l’environnement.

Le deuxième adjoint au maire de Port-Bouët, Aka Anodjo, a fait savoir que la commune compte 30 Km de bordure de mer et connaît une avancée de l’érosion de ses côtes. Cette problématique est d’ailleurs adressée dans le cadre d’un projet.

Le long des côtes, une association collecte les déchets plastiques qui devraient à terme être transformés pour fabriquer des pavés aux fins de bitumer certaines rues de la cité, surtout au niveau des habitats précaires estimés à 40%.

A côtés des thématiques centrales, les questions de discrimination liées au genre arrivent en seconde position, transversalement à l’environnement. Plusieurs micro-initiatives travaillent sur ces sujets dont les activités sont visibles.

Traite d’enfants: 10 personnes condamnées en Côte d’Ivoire

Quelque dix personnes reconnues coupables de traite de personnes et d’enfants ont été condamnées, mercredi, à dix ans de prison par la section du Tribunal de Bouna, dans le Nord-Est ivoirien.

Ce verdict a été donné par le président de la Section de Tribunal de Bouna Frédéric Kohou Gbanhe après un procès de plus de 4 heures, selon une note d’information transmise à APA, jeudi.

Trente et un enfants burkinabè dont l’âge varie entre 14 et 17 ans ont été interceptés dans deux véhicules de la compagnie de transport dénommée ZDT les 27 avril et 26 mai 2021 par des patrouilles mixtes des éléments de la gendarmerie nationale et de la police nationale, alors qu’ils étaient en train d’être convoyés dans la zone forestière ivoirienne, précisément à Adzopé.  

« C’est contraire à ce que j’avais plaidé. Je ne peux pas être satisfait d’une telle décision. Je pense qu’elle est plus guidée par le sensationnel que le Droit », a déploré Me Zakaria Touré, avocat de la défense, promettant de faire appel pour que le procès se déroule devant la Cour d’appel d’Abidjan.

M. Damoi Edgar, Substitut résident du Procureur près la Section de Tribunal de Bouna a exprimé un satisfecit suite à cette décision. Pour ce dernier, l’heure est désormais à la répression des personnes fautives de faits de trafic, traite et de travail des enfants.

« Aujourd’hui comme vous pouvez le constater, nous sommes de plain-pied dans la phase de la répression. Je pense que le procès de ce matin en est la preuve éloquente. », a-t-il dit.

« Nos populations doivent comprendre définitivement que la place de nos enfants se trouve à l’école et non dans les champs, les carrières ou sur les sites d’orpaillage », a poursuivi M. Damoi, soulignant que « l’Etat de Côte d’Ivoire l’a si bien compris qu’il a rendu l’école gratuite et obligatoire pour tous les enfants jusqu’à l’âge de seize ans ».

Les enfants interceptés ont été reconduits dans leur pays d’origine quand trente personnes suspectes à savoir dix employés de la compagnie ZDT et vingt immigrés clandestins ont été mis aux arrêts.

Mozambique : l’UE va envoyer une mission militaire

Les responsables de l’Union européenne ont accepté de mettre en place une mission militaire au Mozambique pour aider ce pays d’Afrique australe à former ses forces de sécurité à la lutte contre les insurgés liés à l’Etat islamique dans la province de Cabo Delgado.Selon des sources diplomatiques, le Portugal, la France, l’Italie et l’Espagne font partie des pays européens ayant accepté de fournir des instructeurs militaires pour la mission au Mozambique.

Le Portugal assure déjà la formation des troupes mozambicaines et les instructeurs militaires de Lisbonne sur le terrain constitueront environ la moitié de la nouvelle mission de l’UE. Les ministres des Affaires étrangères de l’UE doivent officiellement approuver la mission lors d’une réunion prévue le 12 juillet.

La mission proposée par l’UE intervient quelques semaines après que la Communauté de développement de l’Afrique australe  (SADC) a décidé, fin juin, de déployer une force d’intervention au Mozambique, où une insurrection meurtrière des militants liés à Daech a ravagé la province riche en gaz de Cabo Delgado, depuis fin 2017, faisant quelque 3.000 morts et 800.000 déplacés.

Lancement à Abidjan du Festival « Coming To Côte d’Ivoire »

Le Festival « Coming To Côte d’Ivoire », initié par La Francophonie en fête (LAFEF), une structure mise en place par de jeunes Ivoiriens, a été lancé mercredi à Abidjan, en présence du ministre du Tourisme et des loisirs, Siandou Fofana.

Selon le coordonnateur général du festival « Coming To Côte d’Ivoire », Souleymane Koné,  un acteur reconnu et confirmé du showbiz ivoirien, cette plate-forme vise à améliorer la qualité de vie des orphelins et des personnes en situation de handicap, d’une part.

Il a en outre pour objectif de de rassembler les investisseurs, les acteurs sportifs et culturels de renommée internationale autour des potentialités économiques,  touristiques et culturelles de la Côte d’Ivoire. 

« Coming To Côte d’Ivoire » comprend un volet actions sociales, awards, culture, éducation, festival, tourisme et humour. Au cours de ce festival, des artistes de renommée internationale se produiront sur scène aux côtés de célébrités ivoiriennes. 

Plus de 40.000 personnes en rotation sont attendues à l’Institut national de la jeunesse et des sports (INJS), durant 3 jours. L’événement se déroulera en deux phases, la première allant du 9 au 13 août 2021 et la seconde du 27 septembre à octobre 2021. 

A travers cette initiative, les organisateurs veulent contribuer à améliorer les infrastructures socio-éducatives et cultuelles au profit des orphelins, des personnes en situation de handicap, des veuves et favoriser leur intégration dans la vie active.

Un autre objectif est de sensibiliser la jeunesse via l’influence des célébrités de divers domaines, tout en promouvant la Côte d’Ivoire et son patrimoine culturel, a fait observer M. Messie Mboukou, directeur exécutif de la Francophonie en fête.

Le festival envisage de mettre en focus des métiers dits du futur, notamment l’écosystème du numérique avec la vulgarisation du digital et de l’informatique, et de lancer la Côte d’Ivoire sur des plateformes virtuelles (Facebook, Twitter…).

Par ailleurs, des artistes de renommée mondiale seront invitées à découvrir des endroits sublimes de la Côte d’Ivoire. Dans cet élan, ils parraineront certaines activités au profits des couches sociales vulnérables. 

« Les meilleurs acteurs dans plusieurs domaines d’activités ainsi que les meilleurs élèves du système scolaire ivoirien seront distingués au cours d’une soirée dénommée Glory Awards », a indiqué M. Messie Mboukou.

Le ministre ivoirien du Tourisme et des loisirs, Siandou Fofana, a annoncé que « le Fonds de développement touristique et Côte d’Ivoire tourisme sont partenaires institutionnels et financiers de Coming To Côte d’Ivoire » pour accompagner le festival. 

Par le biais de cet festival « vous appelez à la cohésion sociale et au vivre ensemble grâce à la culture qui est un facteur de rassemblement autour desquels des valeurs doivent fédérer », a ajouté le ministre du Tourisme. 

« Coming To Côte d’Ivoire nous invite à la découverte de cette belle Côte d’Ivoire, cette sublime Côte d’Ivoire », s’est-il félicité. Le pays veut s’afficher comme une destination privilégiée sur le continent à travers une culture forte et attractive. 

Côte d’Ivoire: 329 tonnes de pesticides obsolètes détruits

Trois cent vingt-neuf tonnes de pesticides et déchets associés ont été détruits en Côte d’Ivoire, depuis 2016, à la faveur du Projet des pesticides et déchets associés financé par la Banque mondiale.

Au terme de ce projet dont la phase 1 s’est achevée, le 30 juin 2021, un atelier a été organisé pour faire la restitution des résultats et faire des perspectives, à la Primature, en présence des partenaires.

Selon M. Georges Kouadio, coordonnateur général des projets Banque mondiale, financés ou co-financés,  au sein du ministère ivoirien de l’Environnement et du développement durable, ce sont « 329 tonnes de pesticides obsolètes et déchets associés qui ont été collectés et éliminés ».

Cette collecte, dira-t-il, a eu lieu à travers le pays. En outre, pour prévenir l’utilisation des pesticides obsolètes, nuisibles à la santé et à l’environnement, quatre avant-projets de lois ont été élaborés dont une loi sur la répression aux fraudes aux pesticides.

Lorsque ce dispositif légal sera adopté par le pouvoir législatif, désormais, tout détenteur de pesticides obsolètes sera en infraction. Le texte de loi prévoit également les conditions pour la destruction de ces pesticides.

Selon M. Georges Kouadio, « les pesticides de synthèse sont encore nécessaires, mais les pesticides de synthèse chimiques doivent être utilisés selon les bonnes pratiques ». Par ailleurs,  il est conseillé d’utiliser les bio-pesticides pour augmenter le rendement agricole.

Le directeur de Cabinet du ministère de l’Environnement et du développement durable, Parfait Kouadio, s’est félicité des résultats de la phase 1 du projet, indiquant que la phase 2 consolidera les acquis de la phase 1, notamment la communication.

M. Parfait Kouadio a laissé entrevoir que le démarrage de la phase 2 pourrait s’amorcer début 2022, mais cela dépend du bouclage du financement. Le projet a été négocié par le chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara auprès de la Banque mondiale.

eSwatini : le roi Mswati III opte pour la répression

La dernière monarchie absolue d’Afrique vacille et a choisi la répression pour étouffer la révolte pro-démocratie.Le roi Mswati III soupçonné d’avoir fui le pays par les contestataires, a pris des mesures fortes. Mardi, son Premier ministre par intérim a annoncé l’instauration d’un couvre-feu pendant que l’armée était déployée dans les deux grandes villes du pays pour réprimer les manifestants pro-démocratie.

Cet État enclavé entre l’Afrique du Sud et le Mozambique connu pour ses exportations de sucre, de concentré pour boissons gazeuses et de coton, est secoué depuis quelques jours par une série de manifestations qui réclament la démocratie et le retour au multipartisme.

Dirigé depuis 1986 par Mswati III couronné à 18 ans, le monarque est décrié pour sa poigne de fer dans la gestion du pays. Le roi, qui a 15 femmes et plus de 25 enfants, contrôle le parlement, nomme les juges et les ministres et interdit les partis politiques. Ces frasques et son train de vie dispendieux ont fini par révolter une bonne partie des 1,3 million d’habitants dont les deux tiers vivent sous le seuil de pauvreté.

« Les événements de ces derniers jours ont été assez alarmants et contrariants », a déploré le Premier ministre par intérim Themba Masuku. Ce dernier ajoute que « des scènes de violences dans plusieurs parties du pays sont perpétrées par une foule incontrôlable, avec des personnes attaquées et des biens détruits. Les forces de sécurité sont sur le terrain pour maintenir la loi et l’ordre. »

Face à une situation devenue incontrôlable, l’armée est réquisitionnée pour rétablir l’ordre public. Le gouvernement a instauré un couvre-feu entre 18h00 et 5h00 du matin justifiant cette mesure par la flambée des cas de Covid-19.

A Manzini et Mbabane, les deux grandes villes du pays, des militaires patrouillent pour évacuer les pneus brûlés et sécuriser les grandes artères. « Le roi Mswati a lâché hier des soldats et des policiers armés sur des civils non armés » a dénoncé Wandile Dludlu, secrétaire général du Front démocratique uni du Swaziland (SUDF). L’opposant évoque un bilan de 250 manifestants au moins blessés par balles par les éléments de la police et de l’armée.

Le Premier ministre a nié les informations selon lesquelles le roi Mswati III plongé dans un long mutisme aurait fui le pays. Le souverain est « dans le pays et continue à gouverner », s’est contenté de dire le chef du gouvernement.

Pour les dirigeants du parti communiste, le monarque a bien quitté le pays à bord d’un jet privé pour rejoindre l’Afrique du Sud. Dans un communiqué, les opposants à Mswati III estiment qu’il est « crucial de se débarrasser de la monarchie autocratique » face à cette détresse de la population.

En 2019, le pays était déjà secoué par une grève des fonctionnaires qui accusaient le monarque de vider les caisses de l’État.

Côte d’Ivoire: « arrêt de travail » des boulangers lundi

Le président du Haut Patronat de la boulangerie et de la pâtisserie de Côte d’Ivoire (HPBP-CI), Amadou Coulibaly, a annoncé mardi un « arrêt de travail » des boulangers lundi pour interpeller le gouvernement sur la hausse continue du prix du sac de farine.

« Comme la situation n’est plus tenable, depuis plusieurs années, à la suite de concertations de nos paires et nos mandants, nous avons convenu de procéder à un arrêt de travail ce lundi 5 juillet 2021 », a déclaré M. Amadou Coulibaly face à la presse, à Abidjan.

Cet arrêt de travail vise à « interpeller les autorités pour qu’une solution idoine soit trouvée, car certains boulangers sont en train de mettre la clé sous le paillasson »,  a fait remarquer le président du HPBPCI.

Le prix du sac de farine de 50 Kg, la matière première du boulanger, est aujourd’hui vendu à 22.500 Fcfa à Abidjan contre 19.250 Fcfa, il y a deux à trois ans; de plus les intrants et les loyers augmentent, alors que le prix du pain reste à 150 Fcfa la baguette, a-t-il souligné.

Les pertes s’accumulent et les boulangers ferment, et dans ce contexte, le Haut patronat du secteur a engagé des discussions avec le ministère du Commerce et de l’industrie qui avait accepté une hausse de 1000 Fcfa sur le prix du sac de la farine.

« Mais, malheureusement, le lundi dernier, une augmentation est survenue sur le sac de farine », c’est pourquoi face à cette « exacerbation » des boulangers, ce mot d’ordre a été arrêté pour interpeller l’Etat, a-t-il expliqué.

Au mois de mai 2021, face aux velléités de la crise énergétique, des acteurs du secteur de la boulangerie avaient voulu faire une augmentation de la baguette de pain, mais le Haut patronat est monté au créneau afin de ne pas en rajouter à la souffrance des populations.

Développement humain: lancement à Abidjan du programme « Africain 5.0 »

Un programme de développement humain dénommé « Africain 5.0 » visant à transformer la mentalité et le comportement de l’Africain vient d’être lancé à Abidjan.

Le programme « Africain 5.0 », promu par la Fondation FAFEDE, a été lancé le 24 juin 2021 dans les locaux du Bureau de l’Unesco à Abidjan, la capitale économique ivoirienne. 

Selon Dr Samuel Mathey, président de la Fondation FAFEDE, ce programme a été conçu à la suite d’un constat montrant que tout ce qui a été fait dans le domaine de l’autonomisation des jeunes et des femmes pour aider ne réussissait pas à cause de leur mentalité et leur comportement.  

« Ca ne réussissait pas parce qu’on s’est rendu compte que le comportement et la mentalité de la jeunesse africaine et des Africains devraient changer (…) sinon tous les programmes qu’on fait n’auront pas les résultats escomptés », a-t-il renchéri. 

Appelé « Africa 5.0 ou Africain 5.0 », ce programme est similaire à « l’Ivoirien nouveau » prôné par le président ivoirien Alassane Ouattara dans le sens qu’il vise à transformer la mentalité et le comportement de l’Ivoirien, a-t-il fait observer.

Ce programme se déroule en trois matinées avec « un atelier sur la première matinée où on fait redécouvrir à l’Africain les valeurs africaines dans le temps, comme le respect de l’aîné, le respect de la parole donnée,  l’honnêteté, la ponctualité,  la solidarité, la rigueur », a-t-il dit.

« Ensuite, durant la deuxième matinée, on enseigne l’hygiène de vie, car les pays Africains sont en  bas du classement par rapport à la qualité de l’offre de la santé » et pour le troisième module, on montre comment mieux gérer son salaire, son revenu et comment avoir des revenus complémentaires, a-t-il ajouté. 

Dr Samuel Mathey a par ailleurs fait remarquer qu’en Afrique « on n’a pas de protection sociale et derrière chaque employé, il y a au moins 20 personnes qui sont nourries » et donner de l’argent, d’où l’intérêt d’aborder cette thématique pour le rendre « heureux et productif ».

Le Bureau de l’Unesco à Abidjan, séduit par ce programme, similaire à certains projets, a affiché un intérêt à ce programme. Selon M. Mathey, sa fondation et l’Unesco sont en discussions pour que l’institution accompagne ce projet dans la vulgarisation. 

Déjà, mentionnera Dr Samuel Mathey, le Burkina Faso est très intéressé par ce programme. L’objectif de ce projet est de « lancer ce programme dans tous les pays africains, mais également envers la diaspora ».

Il a exhorté les citoyens à suivre ce programme d’Africa 5.0 pour devenir une meilleure version d’eux-mêmes. La Fondation veut permettre à chaque Africain de participer désormais avec une nouvelle mentalité et un nouveau comportement au développement accéléré du continent.

Anne Lemaistre, représentant du bureau de l’Unesco à Abidjan a indiqué que son institution veut accompagner ce programme et souhaite le « dérouler à des étudiants, car ce sont des aptitudes de compétences qu’ on apprend pas forcément à l’université ni dans une formation professionnelle, mais qui sont indispensables à la vie professionnelle ».

Pour l’Unesco c’est un module qui serait utile pour l’employabilité des jeunes quand ils accèdent à un nouveau travail, a-t-elle fait savoir, soulignant que ce programme comporte des valeurs et il est bon pour les jeunes de pouvoir se reconnecter à ces valeurs africaines.

« Notre contribution pour le moment, c’est une contribution matérielle, mais nous souhaitons organiser cette formation pour des étudiants qu’ils soient dans une formation professionnelle ou universitaire », a-t-elle poursuivi.

En vue d’étendre ce programme, la Fondation FAFEDE veut former plusieurs coaches à travers le continent pour diffuser les modules de formation, car plus il y aura des formateurs, plus cela sera étendu. La Fondation envisage de former le maximum d’Africain en 10 ans.