Nigeria : un fils de l’ex-président Babangida sort indemne d’un grave accident

Mohammed Babangida, le fils de l’ancien dirigeant militaire nigérian, Ibrahim Babangida, a survécu à un très grave accident de la circulation, qui a coûté la vie à trois soldats, a appris APA mercredi.Le fils de l’ex-président se trouvait dans un bus Honda Space qui se rendait à Abuja en provenance de Minna, la ville natale de Babaginda, lorsque son véhicule de sécurité qui se trouvait devant lui a percuté un camion qui venait en sens inverse. Le camion articulé était chargé de tomates.

Mohammed Babangida était en compagnie d’autres membres de la famille qui s’en étaient apparemment sortis indemnes, ont déclaré des témoins. Trois d’entre les soldats qui assuraient l’escorte et qui se trouvaient dans le 4×4 Prado placés à l’avant du bus sont morts sur le coup.

Un quatrième soldat serait grièvement blessé et serait soigné à l’hôpital national d’Abuja. Le père de Mohammed Babangida a dirigé le Nigeria entre 1985 et 1993.

Côte d’Ivoire: des agents du ministère des Eaux et forêts en grève

Des agents du ministère ivoirien des Eaux et forêts, réunis au sein de la Fédération des Syndicats des Eaux et Forêts de Côte d’Ivoire (FESEF-CI), ont entamé mardi une grève pour exiger la transformation de la régie interne en trésorerie, selon une note officielle .

En dépit des décisions du ministre Alain-Richard Donwahi « en faveur de la décrispation », les agents des Eaux et Forêts sont entrés en grève dès ce 1er juin 2021. 

Cette grève intervient au terme d’une Assemblée générale de leur faîtière syndicale, la Fédération des Syndicats des Eaux et Forêts de Côte d’Ivoire (FESEF-CI), tenue le samedi 8 mai à Yamoussoukro.  

Cette grève trouve son fondement, selon l’Assemblée générale, dans la transformation de la régie interne en trésorerie. Pour ces agents cela leur permettra d’avoir des primes. 

Soucieux du bien-être des agents de son département, le ministre des Eaux et Forêts, Alain-Richard Donwahi a « mené plusieurs démarches et continue de multiplier des rencontres dans ce sens », souligne la note.  

Par correspondance en date « du 10 juillet 2019, le ministre Donwahi a sollicité que soit érigée en trésorerie, la régie des recettes et d’avances spéciales auprès du ministère de l’Economie et des Finances ».  

En réponse de ce courrier, le 22 juillet 2019, le ministre ivoirien de l’Economie d’alors a indiqué que « dans le cadre de la transposition des directives de l’UEMOA, il est prévu la création des postes comptables ministériels chargés de l’exécution des budgets et autres ressources générées par les activités des ministères », mentionne le texte. 

Le ministre de l’Économie avait conclu qu' »il lui paraît dès lors judicieux d’attendre la mise en œuvre de cette réforme en cours », poursuit la note, qui relève qu’au terme de la mise en œuvre de cette réforme, le ministre des Eaux et forêts a « relancé son homologue à l’effet de la création de la trésorerie attendue par les agents ».  

« Sur instructions du ministre des Eaux et Forêts, plusieurs autres démarches administratives ont été menées dans ce sens par les directeurs centraux, en vue de régler définitivement ce problème », renseigne la note. 

Des rencontres d’informations et d’échanges ont d’ailleurs été organisées avec les responsables syndicaux afin d’aboutir à un dénouement heureux de cette situation qui risque de plomber les activités du département ministériel. 

Réseau électrique ivoirien: environ 10% des clients touchés par le rationnement

Environ 10% des clients sur le réseau électrique en Côte d’Ivoire sont touchés par le rationnement de l’électricité que connaît le pays, a dit mardi à la presse le directeur général adjoint (DGA) de la Compagnie ivoirienne d’électricité (CIE), Mathias Kouassi.

Pour la période du 24 au 30 mai 2021, marquant la 3e semaine du Programme de rationnement, « nous n’avons pas noté d’aléas négatifs majeurs », a indiqué M. Mathias Kouassi, DGA chargé du pôle distribution et commercialisation. 

« Le nombre de clients touchés est d’environ 10% », a ajouté M. Mathias Kouassi, assurant que cette dernière semaine il a été constaté « une amélioration notable dans les ménages où beaucoup de quartiers programmés n’ont pas été rationnés ». 

La première semaine du Programme de rationnement qui part du 10 au 16 mai, mentionnera-t-il, a connu « une tendance positive avec une absence d’aléas. Certains quartiers prévus pour être rationnés ne l’ont pas été », tandis que la plage horaire pour d’autres a été réduite.

Cependant, la deuxième semaine, qui va du 17 au 23 mai 2021, « a été plus difficile en raison de l’indisponibilité des ouvrages de production, ce qui a conduit à augmenter le déficit d’électricité », a fait observer M. Kouassi.

Il a tenu à souligner que « des incidents localisés peuvent aussi entraîner des interruptions d’électricité par endroits et cela n’est pas du fait du Programme de rationnement ». Dans ce cas, des travaux de réparation sont effectués. 

Au niveau des clients industriels, M. Mathias Kouassi a rassuré que « des efforts ont été faits pour essayer de réduire l’impact sur leurs activités ». Dans ce contexte, un premier programme établi a subi de nombreuses adaptations.

Un Comité de veille comprenant des organisations des industriels et des acteurs du secteur public ivoirien analysent des solutions pratiques. Et ce, selon « les sollicitations des industriels par type d’activité ». 

« Pour les ménages, nous nous efforçons à repartir au mieux le programme de rationnement. Nous ne faisons le rationnement que lorsque nous n’avons pas le choix », a-t-il poursuivi, précisant « lorsque nous avons des aléas positifs, nous les répercutions immédiatement au niveau des ménages ». 

Le programme de rationnement de l’électricité en Côte d’Ivoire, dû à un problème de déficit de l’électricité, a commencé le 10 mai 2021. M. Mathias Kouassi a assuré que ce déficit devrait être maîtrisé d’ici à juillet 2021. 

Génocide namibien: rejet de l’accord de réparation de l’Allemagne

Un groupe de chefs traditionnels représentant les tribus Herero et Nama de Namibie a rejeté l’offre faite la semaine dernière par l’Allemagne de payer des réparations à la Namibie pour le génocide qui avait fait environ 75.000 morts il y a plus d’un siècle.Le gouvernement allemand s’est engagé la semaine dernière à verser 1,1 milliard d’euros (environ 1,2 milliard de dollars) au cours des 30 prochaines années en compensation aux victimes du génocide de 1904-1908 sur les Nama et Herero, en finançant des projets sociaux au profit des descendants des survivants.

Dans le cadre de cet arrangement, les autorités berlinoises devraient financer des projets d’infrastructures, de soins de santé et de formation en Namibie, afin de s’excuser du génocide sous le régime colonial allemand.

Cependant, le Conseil des chefs de Namibie a rejeté lundi l’offre allemande, exhortant le gouvernement du président Hage Geingob à renégocier l’accord car le montant n’était pas directement lié à l’ampleur des réparations.

Les chefs traditionnels ont estimé que le montant offert était une «insulte», comparé aux réparations payées aux Juifs par le régime nazi après la Seconde guerre mondiale.

Le gouvernement allemand aurait versé plus de 71 milliards d’euros de pensions et de prestations sociales aux Juifs depuis 1952. Les chefs namibiens veulent des réparations d’au moins 580 millions de dollars US versées sur 40 ans. Le gouvernement namibien ne s’est pas encore prononcé sur cette affaire.

Nigéria : des enfants d’une école coranique kidnappés

Les victimes, pensionnaires d’une école coranique, ont été enlevées, contre rançon, par des hommes armés dans le centre-nord du pays.Un nouveau rapt de masse au Nigéria. « Un nombre encore incertain d’élèves de l’école islamique Salihu Tanko ont été enlevés avec des passagers d’un bus » après l’attaque par des hommes armés de leur école qui compte environ 200 élèves, lit-on sur le compte Twitter du gouvernement de l’État nigérian du Niger.

Le Nigéria, pays le plus peuplé du continent africain, est régulièrement frappé par ce type d’attaques perpétrées par des groupes armées dont la nébuleuse djihadiste, Boko Haram.

Don d’un forage d’eau à des femmes rurales à Alloukro, dans le centre ivoirien

La présidente de la Mutuelle de développement d’Alloukro (Mudal), Dr Fatoumata Traoré Diop, a remis samedi un forage d’eau aux femmes du village d’Alloukro (Brobo, centre ivoirien), à la veille de la célébration de la fête des mères.

« Ce don répond à une nécessité, celle de rendre moins pénible, le quotidien de mes soeurs qui doivent faire des kilomètres afin de puiser de l’eau pour les besoins de leur famille », a dit Dr Fatoumata Traoré Diop, « fille » de la Région du Gbêkê (centre).   

Pour elle, c’est ce que les ODD (Objectifs du développement durable) demandent à l’endroit des femmes du milieu rural, et se dit disposée à « continuer ce combat avec la construction d’une briqueterie dès les semaines prochaines à Siakakro », un village de la mutuelle.  

Les membres de la Mudal, regroupant les villages de Siakakro, Kanguirenou, N’Dokro et Alloukro, se sont par ailleurs retrouvés dans le village d’Alloukro, situé à 46 Km de Bouaké (centre) pour une Assemblée générale extraordinaire. 

La présidente de la mutuelle, Dr Fatoumata Traoré Diop a, à cette assise, dressé le bilan moral et financier de son mandat, pendant lequel elle a répondu aux sollicitations des populations du canton Ahaly en initiant des actions pour offrir 500 chaises bancs aux établissements scolaires. 

En outre, Dr Fatoumata Traoré Diop,  grâces à ses efforts a offert « un bâtiment de trois classes au Lycée municipal de Brobo, un centre multiethnique de médiation et d’arbitrage à Brobo et un terrain de maracana à la jeunesse ».  

Visiblement heureuses, les populations ont à cette occasion remercié leur « fille qui se bat depuis des années pour le développement » des localités membres de la mutuelle, en particulier pour les jeunes et les femmes, en vue de leur autonomisation et leur bien-être.  

Madame Fatoumata Traoré Diop est la présidente de la Mutuelle de développement d’Alloukro (Mudal) depuis 2015.  

La Malgache Haingo Raharison élue SG exécutive de l’USYCA de l’ASECNA à Abidjan

La Malgache Haingo Lanto Raharison a été élue samedi à Abidjan secrétaire générale exécutive de l’Union des syndicats des contrôleurs aériens (USYCA) de l’ASECNA, à l’issue d’un Congrès extraordinaire.

Mme Haingo Lanto Raharison, membre du « SYNDICAM », succède au Nigérien Ousseini Mohamadou Fattaou, qui était le président de séance. Elle conduira un bureau de 12 membres avec à ses côtés le Sénégalais Paul François Gomis, premier secrétaire général adjoint.

L’Ivoirien Soungalo Cissé, du Syndicat national des contrôleurs aériens de Côte d’Ivoire (SYNACCI), a été désigné au poste de deuxième secrétaire général adjoint de l’USYCA de l’Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar (ASECNA).

Le secrétaire général exécutif sortant de l’USYCA, Ousseini Fattaou, a appelé les dirigeants de l’ASECNA à « la compréhension, à arrêter son hostilité vis-à-vis des syndicats et des contrôleurs, car c’est un droit universellement reconnu ».

« Nous ne sommes pas des ennemis, nous sommes là pour la même cause, nous devrons poser le débat, diagnostiquer le problème et trouver des solutions pour le bonheur de l’agence », a-t-il dit, ajoutant « nous sommes tous victimes, les gens sont un peu hostiles à notre action ».

Moussa Sangaré (Côte d’Ivoire), le nouveau président de la Fédération des associations des contrôleurs aériens  (FACAA) de l’ASECNA, a souhaité que les relations des syndicats avec l’employeur s’inscrivent « dans un processus qui cadre avec l’esprit du dialogue social ».

Pour lui, « à travers un dialogue franc, sincère », on peut toujours trouver des solutions aux problématiques posées, surtout dans le cadre de la pandémie de Covid-19 qui a impacté à 53% les recettes d’exploitation de l’ASECNA en 2020. 

Selon le représentant du ministre ivoirien de l’Emploi et de la protection sociale, Eben-Ezer Agoh, inspecteur général en charge du travail et de la protection sociale, le département voudrais faire en sorte que la tryptique dialogue employeur-travailleurs-Etat soit une réalité.

« Il faut faire en sorte que le travailleur parvienne à ce que l’on appelle la productivité, parce que trop de fois on a mis l’accent sur l’assiduité, la ponctualité au travail, sans que véritablement ces postures aient un impact sur les résultats attendus de l’employeur », a fait observer M. Agoh.

« Aujourd’hui, le paradigme nouveau du ministère de l’Emploi et de la protection sociale, c’est de s’inscrire dans un dialogue constructif entre employeurs, travailleurs et l’Etat qui ne fait qu’accompagner les conditions de ce dialogue », a-t-il poursuivi. 

L’Union comprend un secrétaire chargé de la revendication, la stratégie et les contentieux, le Malien Sanogo Issiaka Fampi (Syncam), un trésorier général, le Nigérien Abdou Mahamadou (Syncan), un trésorier général adjoint, Mohamed Djoumoi (Sycacaom, Comores).

Le Burkinabè Fulbert Bembamba (Syncab), occupe le poste de secrétaire à l’information et à l’organisation, Ferdinand Koyema (Syncac, CentrAfrique), le Togolais Koffi Sovon (Synact), désigné secrétaire aux affaires socioprofessionnelles.

Le Béninois Antoine Minde a été élu secrétaire aux Affaires extérieures. Deux commissaires aux comptes ont été désignés, le Togolais Moustapha Derman (Synact) et le Camerounais Michaël Ouagni (Syncac).

L’USYCA regroupe 11 syndicats de contrôleurs aériens de l’ASECNA sur 17 organisations que compte cette plateforme. Ce congrès extraordinaire, le deuxième, intervient dans un contexte marqué par la pandémie de Covid-19. A la création de l’Union, il y avait sept syndicats. 

Décès à Abidjan du journaliste ivoirien Doukouré Amadou

Le journaliste ivoirien Doukouré Amadou est décédé, vendredi, à Abidjan, a appris APA de sources concordantes dans la capitale économique ivoirienne.

M. Doukouré, ex-directeur de l’information de la première chaîne de télévision du Groupe Radiodiffusion télévision ivoirienne (RTI, service public) est décédé des suites d’une longue maladie, précisent les mêmes sources.

Namibie: l’Allemagne paiera 1,1 milliard d’euros pour son « génocide »

Les colons allemands avaient tué des dizaines de milliers d’Hereros et de Namas lors de massacres commis entre 1904 et 1908, considérés par de nombreux historiens comme le premier génocide du XXe siècle.« Nous qualifierons maintenant officiellement ces événements pour ce qu’ils sont du point de vue d’aujourd’hui: un génocide », a déclaré le ministre allemand des Affaires étrangères Heiko Maas dans un communiqué.

Dans ce dernier, le chef de la diplomatie allemande salue également la conclusion d’un « accord » avec la Namibie après plus de cinq ans d’âpres négociations sur les événements survenus dans ce territoire africain colonisé par l’Allemagne entre 1884 et 1915.

« À la lumière de la responsabilité historique et morale de l’Allemagne, nous allons demander pardon à la Namibie et aux descendants des victimes» pour les « atrocités » commises, a poursuivi le ministre.

Dans un « geste de reconnaissance des immenses souffrances infligées aux victimes », le pays européen va soutenir la « reconstruction et le développement » en Namibie via un programme financier de 1,1 milliard d’euros, a-t-il ajouté, précisant qu’il ne s’agissait pas de dédommagements sur une base juridique.

Cette somme sera versée sur une période de 30 ans, selon des sources proches des négociations, et doit profiter en priorité aux descendants de ces deux populations. Cette reconnaissance par Berlin constitue un « premier pas dans la bonne direction », a estimé le gouvernement namibien.

Les crimes commis pendant la colonisation empoisonnent depuis de nombreuses années les relations entre les deux pays. Privés de leurs terres et de leur bétail, les Hereros s’étaient révoltés en 1904 contre les colons allemands, faisant une centaine de morts parmi ces derniers.

Envoyé pour mater la rébellion, le général allemand Lothar von Trotha avait ordonné leur extermination. Les Namas s’étaient soulevés un an plus tard et subirent le même sort.

Au total, au moins 60.000 Hereros et environ 10.000 Namas perdirent la vie entre 1904 et 1908. Les forces coloniales allemandes avaient employé des techniques génocidaires: massacres de masse, exil dans le désert où des milliers d’hommes, femmes et enfants sont morts de soif, et camps de concentration comme celui tristement célèbre de Shark Island.

L’Ivoirien Moussa Sangaré élu président de la FACAA de l’ASECNA

L’Ivoirien Moussa Sangaré a été élu, jeudi à Abidjan, président de la Fédération des associations des contrôleurs aériens (FACAA) de l’Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar (ASECNA).Son élection a eu lieu à l’issue de la 4e Assemblée générale ordinaire de la Fédération des associations des contrôleurs aériens (FACAA) qui s’est déroulée du 25 au 27 mai 2021 à Abidjan. 

Le nouveau président de la FACAA de l’ASECNA qui arrive à la tête de l’organisation dans un contexte marqué par la pandémie de Covid-19, a déclaré vouloir « redynamiser les instances de cette fédération ».

Il a assuré vouloir « mettre un accent particulier sur la formation des membres » afin de pouvoir avoir un ciel sûr, conscient que « c’est une aventure qui ne sera pas facile ». 

Le repositionnement des avions, dira-t-il, se fera avec de nouvelles technologies qui devraient être bien maîtrisées par les agents. C’est pourquoi la formation s’impose pour des résultats probants. 

M. Louis Bakienon, directeur de l’exploitation de la navigation aérienne, représentant le directeur général de l’ASECNA, Mohamed Moussa, s’est félicité de ces assises qui ont permis un diagnostic de l’écosystème et la sécurité aérienne.

Au cours de la session, il a fait observer les métiers de l’avenir dans le secteur, notamment les métiers innovants, la technologie par satellite qui va bientôt prendre forme au sein de l’ASECNA. 

L’ASECNA, au plus fort de la crise sanitaire de la Covid-19, a connu une baisse de ses activités mensuelles qui ont chuté pour s’établir à 20% de la normale en mai 2020.  

 « Nous avons terminé l’année 2020 avec une régression de 53% de nos recettes d’exploitation et le premier trimestre 2021 a connu un recul de 52% par rapport à 2020 », a fait savoir M. Bakienon.

Toutefois, dira-t-il, l’agence a su montrer sa capacité de résilience en maintenant la qualité des prestations aux usagers de l’air afin de donner satisfaction aux États membres.

L’agence,  aujourd’hui, a réussi à l’implémentation de la technologie novatrice du SBAS dont les services augmentent les performances de positionnement fournies par les constellations existantes comme le GPS ou GALILEO.

L’Ivoirien Moussa Sangaré, nouveau président de la Fédération des associations des contrôleurs aériens (FACAA) de l’ASECNA, succède à Alain Zida à la tête de cette organisation. 

Les avocats des pro-Soro de retour à l’audience renvoyée au 2 juin

Les avocats de la défense dans l’affaire Guillaume Soro et ses proches, accusés de « complot contre l’autorité de l’Etat », ont repris jeudi les débats qui ont été suspendus à 17h GMT et renvoyés au 2 juin 2021.

Les avocats de la défense avaient quitté mercredi la salle d’audience, réfutant la diffusion d’un sonore qui selon eux n’avait pas été versé à leur dossier.

Au cours de la session, les avocats de la défense ont toujours réclamé toutes les pièces du dossier pour forger leurs arguments. Concernant l’élément sonore, le tribunal soutient avoir porté cela à la connaissance des prévenus.

Le procureur de la République a fait savoir que si les avocats ne sont pas venus à la convocation, leurs clients qui sont régulièrement informés, auraient dû leur communiquer ces pièces.

Appelé à la barre, Jean-Baptiste Kouamé, un militaire chargé d’assurer la sécurité de M. Guillaume Soro, ex-président de l’Assemblée nationale et sa famille, a dit ne pas reconnaître les chefs d’accusation qui lui sont reprochés.

Chef de la sécurité rapprochée de M. Soro, il a rapporté qu’ il était souvent au siège de Génération et peuples solidaires (GPS), mouvement citoyen dont l’ex-président de l’Assemblée nationale est le président. Et ce, avec 20 éléments.

Avec des armes, notamment des kalachnikovs, ces soldats assuraient la sécurité de M. Soro. M. Kouamé a reconnu avoir demandé aux éléments de prendre des armes pour les jeter à l’eau pour ne pas avoir des problèmes alors que des gendarmes étaient à leur trousse.

« Les armes ne me gênaient pas parce que je pensais que les chefs allaient m’informer de ce qu’ il faut faire avec (…) j’étais troublé parce qu’ il y avait des arrestations, donc j’ai dit aux éléments de jeter les armes dans l’eau », à Assinie, a-t-il poursuivi.

A la barre, le prévenu Emmanuel Silué a rapporté avoir jeté quatre armes. De même, Traoré Lamine, lui, a jeté quatre armes « au même endroit ».

Le procès de l’ancien président de l’Assemblée nationale ivoirienne Guillaume Soro et 19 de ses proches accusés de « complot, atteinte à l’autorité de l’Etat et à l’intégrité du territoire national » s’est ouvert, il y a une semaine, devant le Tribunal criminel d’Abidjan-Plateau.

Quatorze prévenus sur vingt comparaissent dans ce procès. Les accusés de ce procès sont Guillaume Soro, ex-président de l’Assemblée nationale ivoirienne, Alain Lobognon, Affoussiata Bamba Lamine, Koné Kamaraté Souleymane.

Sont également accusés M. Kassi Kouamé Jean-Baptiste, Zebret Souleymane, Kamagaté Adama, Silué Neguerdjomon Emmanuel, Bamba Souleymane, Dosso Seydou, Koné Ardjouma, Traoré Lamine, Fofana Kouakou, Soro Yedjossigué Simon, Sékongo Kouleyeri Simon, Traoré Babou, Sess Soukou Mohamed, Touré Moussa, Issiaka Fofana et Soro Porlo Rigobert.

M. Soro, l’ancien patron de l’hémicycle ivoirien et d’autres accusés absents à ce procès, dont l’ex-ministre Affoussiata Bamba Lamine, sont jugés par contumace. La plupart des personnalités poursuivies dans cette affaire, a été arrêtée depuis le 23 décembre 2019, date du retour avorté de M. Soro à Abidjan.

La Côte d’Ivoire lance l’élaboration de la politique de gestion de ses frontières

L’élaboration de la politique nationale de gestion intégrée des frontières (PNGIF) de la Côte d’Ivoire a été lancée, jeudi à Abidjan, en présence des partenaires techniques et financiers, et des organisations de la société civile ivoirienne.

Ce lancement a été présidé par le ministre de l’intérieur et de la sécurité, le Général Vagondo Diomandé qui représentait le premier ministre.  

« La problématique de la gestion des frontières renferme des enjeux d’importance capitale pour la sécurité et le développement socio-économique de nos Etats. Aujourd’hui, la frontière n’est plus la périphérie de nos pays, elle est plutôt au cœur de leur développement et de leur avenir », a déclaré dans une allocution, le Secrétaire exécutif de la Commission nationale des frontières de Côte d’Ivoire (CNFCI) Diakalidia Konaté.

C’est pourquoi, a-t-il expliqué, dès sa mise en place, le Secrétariat exécutif de la Commission nationale des frontières de la Côte d’Ivoire s’est donné pour objectif prioritaire de disposer d’un outil stratégique de planification et de gestion de ses frontières terrestres, aériennes et maritimes ».   

Selon M. Konaté, la mise en place de cet instrument que représente la Politique de gestion intégrée des frontières, permettra de dresser l’ensemble des défis, des problèmes qui en découlent et de procéder à l’élaboration d’un plan d’actions stratégique.

« Pour y arriver, il est essentiel de mobiliser l’ensemble des acteurs aussi bien au plan national qu’international, les institutions publiques, les acteurs privés et la société civile », a-t-il poursuivi, soulignant que «c’est par cette démarche inclusive que nous comptons non seulement élaborer cette politique, mais aussi travailler à réussir sa mise en œuvre pour un véritable développement approprié des frontières de la Côte d’Ivoire ».

Le processus d’élaboration de cette politique « s’étendra sur une période d’un an à compter de ce jour », a indiqué le Secrétaire exécutif de la Commission nationale des frontières de Côte d’Ivoire (CNFCI).

Outil de cadrage et de pilotage, la politique nationale de gestion intégrée des frontières de la Côte d’Ivoire devra répondre aux attentes du gouvernement et surtout des populations vivant dans ces espaces.

Cette politique sera la boussole des interventions de l’État et de l’ensemble des acteurs et partenaires au développement dans les espaces frontaliers de la Côte d’Ivoire.

« Elle permettra d’y amorcer un réel développement socio-économique et d’apporter une réponse durable aux différents problèmes sécuritaires rencontrés à nos frontières à travers une approche véritablement holistique », a conclu M. Konaté.

Un Comité technique national, composé de 76 membres issus de ministères, de services techniques, de partenaires techniques et financiers de la Côte d’Ivoire et de la société civile ivoirienne, est chargé de conduire les activités de ce processus d’élaboration de la PNGIF.

Ce Comité dont la démarche est participative et inclusive organisera des ateliers régionaux et sectoriels pour recueillir les informations nécessaires auprès des acteurs concernés par cette problématique.

Le projet de document de politique nationale de gestion des frontières fera l’objet, au cours d’autres ateliers, de pré-validation et de validation. C’est ce livrable final qui sera soumis au Gouvernement pour adoption définitive et deviendra le référentiel pour la gestion des frontières de la Côte d’Ivoire pour les cinq et dix années à venir.

La RDC en tête des crises les plus négligées au monde (rapport)

La République démocratique du Congo (RDC) occupe la première place des pays qui ont enregistré le plus de réfugiés au monde, selon un nouveau rapport.Le document du Conseil norvégien pour les réfugiés (NRC, sigle anglais) explique son classement par l’ampleur des besoins, le manque cruel de financement et le désintérêt médiatique et diplomatique de la crise en RDC.

« La RD Congo est l’une des pires crises humanitaires du 21ème siècle. La combinaison létale de la violence galopante, du niveau record de la faim et de la négligence totale a déclenché une méga-crise qui appelle une méga-réponse. Mais au lieu de cela, des millions de familles au bord du gouffre sont comme oubliées par le reste du monde et sont privées de toute aide », a déclaré le secrétaire général du NRC, Jan Egeland, qui a lancé le rapport ce jeudi depuis Goma, dans l’est de la RDC.

Les multiples conflits dans les provinces de l’est du pays se sont intensifiés, forçant 6.000 personnes à fuir leur foyer chaque jour l’année dernière, ce qui en fait la crise avec le plus grand nombre de nouveaux déplacements dus aux conflits dans le monde.

Selon le NRC, le week-end dernier, près de 4.500 maisons ont été détruites par l’éruption d’un volcan à l’extérieur de Goma, suscitant un intérêt médiatique de courte durée. 

« Les Congolais sont frappés chaque jour par une crise de dimension volcanique due à la violence et au conflit. Malheureusement, lorsqu’il n’y a pas d’éruption volcanique, les milliers de personnes qui fuient leurs maisons chaque jour passent inaperçues », a déploré M. Egeland.

« Ils (Congolais) ne font pas les gros titres, ils reçoivent rarement la visite de donateurs de haut niveau et ne sont jamais considérés comme une priorité par la diplomatie internationale », a-t-il ajouté.

Dans le classement du NRC, la RD Congo est suivie par le Cameroun, le Burundi, le Venezuela, le Honduras, le Nigéria, le Burkina Faso, l’Éthiopie, la République centrafricaine et le Mali.

« La pandémie de Covid-19 a fait sombrer des millions de personnes qui luttaient déjà pour leur survie dans les crises négligées. Le peu de revenus qu’ils avaient a souvent disparu, les besoins explosent et les financements continuent de se tarir », a averti Jan Egeland.

Il a souligné que pour la première fois au cours de ce siècle, les appels humanitaires mondiaux destinés à soutenir les opérations d’aide ont été financés à moins de 50 % l’année dernière. Dans certaines des crises négligées, seul un tiers des besoins a été reçu, même pour les opérations de secours vitales. Cette année, l’appel à l’aide pour la RD du Congo n’est financé qu’à hauteur de 12 % à la mi-mai.

Génocide rwandais : la France «reconnaît» ses responsabilités

Le président français Emmanuel Macron, en visite au Rwanda, s’est personnellement excusé du rôle de son pays dans le génocide de 1994, qui avait fait près d’un million de morts.Le moment est historique. En visite au Rwanda, le chef de l’Etat français a reconnu que la France a « un rôle, une histoire et une responsabilité politique au Rwanda bien qu’elle « n’a pas été complice ». Selon Emmanuel Macron, son pays a également « un devoir: celui de regarder l’histoire en face et de reconnaître la part de souffrance qu’elle a infligée au peuple rwandais ».

Ce discours du chef de l’exécutif français est prononcé depuis le Mémorial du génocide, situé à Gisozi, un quartier de Kigali, la capitale, où sont inhumés les restes de plus de 250.000 victimes.

Cette visite officielle de M. Macron s’inscrit dans le cadre des efforts entrepris par les deux pays pour « normaliser » leurs relations tendues au cours des années qui ont suivi le génocide de 1994 qui a fait plus de 800.000 morts parmi les Tutsis et les Hutus modérés entre avril et juillet.

Cependant, les excuses de Macron, bien que personnelles, ne reflètent pas nécessairement la position officielle de l’Etat français qui avait nié à plusieurs reprises un rôle accablant dans le génocide.

« On s’attendait à ce qu’il présente clairement des excuses au nom de l’Etat français. Il ne l’a pas fait. Même demander pardon, il ne l’a pas fait » a regretté Le président d’une des plus importantes associations de soutien aux victimes du génocide des Tutsi, Ibuka.

Dans la suite de ses propos, Emmanuel Macron a souligné que « reconnaître ce passé, notre responsabilité », était « un geste sans contrepartie » qui devait permettre de « poursuivre l’œuvre de justice ».

Kagamé : « dire la vérité est une chose juste »

Le président rwandais Paul Kagamé avait toujours insisté pour que la France reconnaisse son rôle dans le dernier génocide africain du 20ème siècle. « Dire la vérité est dangereux, mais on le fait car c’est une chose juste. Le président Macron l’a fait, c’est un acte de courage important » a réagi le président rwandais après le discours d’Emmanuel Macron

A l’exception d’Emmanuel Macron, les présidents qui se sont succédé à la tête de la France ne s’étaient pas excusés du rôle de la France, ce qui signifierait ostensiblement que la France avait soutenu les génocidaires.

En 2010, Nicolas Sarkozy, le seul président à s’être rendu à Kigali depuis le génocide, avait déjà reconnu de «graves erreurs » et « une forme d’aveuglement » des autorités françaises ayant eu des conséquences « absolument dramatiques ».

Les excuses de Macron interviennent une semaine après la participation de Kagamé à un sommet de Paris sur la gestion de la dette de l’Afrique.

Lors de ce sommet, le président français avait révélé qu’il avait convenu avec son homologue rwandais pour renouer avec les relations entre Kigali et Paris, qui ne cessaient de se détériorer au fil des décennies, depuis le génocide.

L’un des moments forts de la visite de M. Macron à Kigali est la visite du mémorial du génocide et son discours dont le thème portera les relations entre les deux pays et qu’il faudra élever à un niveau supérieur.

Sécurité routière: la vidéo-verbalisation sera lancée en Côte d’Ivoire le 1er août 2021

Le ministre ivoirien des Transports, Amadou Koné, a annoncé mercredi la phase opérationnelle de la vidéo-verbalisation sur les axes routiers du pays à partir du 1er août 2021, lors d’une rencontre avec les acteurs du secteur routier, à Abidjan.

« Nous avons lancé la phase pilote et nous allons lancer la phase opérationnelle à partir du 1er août 2021 de la vidéo-verbalisation pour aider nos forces de l’ordre et faire en sort que les infractions sur la route diminuent », a dit M. Amadou Koné. 

Il a fait savoir que les accidents de la route font perdre à la Côte d’Ivoire deux points de croissance chaque année, ce qui représente « plus de 300 milliards Fcfa de pertes chaque année que ces accidents coûtent à l’économie nationale ». 

Ces accidents ont connu une hausse de 2008 à 2019 d’à peu près 100% de sorte qu’en 2017, nous avons franchi ici en Côte d’Ivoire le cap de 12.000 accidents et 1 millier de décès sur nos routes.

En 2019, on a enregistré plus de 1.500 décès sur les routes avec plus de 12.000 accidents graves. Ces accidents impliquent malheureusement les véhicules de deux roues et de trois roues qui sont responsables de plus de 60% de tués sur l’ensemble du territoire national.

« Ces accidents se produisent principalement dans de grandes agglomérations comme Abidjan, Bouaké », a-t-il souligné avant d’ajouter que « sur des axes routiers, 68% des décès sont des piétons, des usagers de deux roues et de trois roues ». 

Pour réduire les accidents de la circulation, le gouvernement ivoirien a adopté en 2015 un document stratégique de sécurité routière, qui selon le ministre des Transports, est en train d’être mis en oeuvre.  

« Les causes principales de ces accidents relèvent de l’incivisme, du comportement humain », a soutenu M. Amadou Koné, indiquant que « plus de 90% des accidents sont le fait de mauvais comportements humains », ce qui implique la responsabilité du transporteur. 

« Nous avons décidé de mettre en place le certificat d’aptitude qui se fera de façon progressive », et ce en commençant par « la formation des chauffeurs de plus de 22 places et plus de 16 tonnes, sur une période de six mois, a-t-il poursuivi.  

Après la formation, « nous allons exiger le certificat d’aptitude », a déclaré le ministre ivoirien des Transports, faisant observer que le certificat d’aptitude est d’ailleurs une obligation requise depuis 2015. 

De ce fait, des centres seront ouverts pour la formation de ces catégories de chauffeurs avant que celle des taxis et des gbakas aient lieu, a-t-il dit. Il a également évoqué une fixation des prix du transport qui devrait bientôt intervenir en tenant compte des contraintes du secteur. 

Procès pro-Soro: des avocats de la défense quittent la salle d’audience

Des avocats de la défense de Guillaume Soro et ses proches, accusés de « complot contre l’autorité de l’Etat », ont quitté mercredi la salle d’audience, réfutant la diffusion d’un sonore qui selon selon eux n’a pas été versé à leur dossier.

Le collectif des avocats de M. Guillaume Soro et ses proches se sont retirés de la salle d’audience, clamant que le sonore relatif à M. Soro que le procureur de la République, Richard Adou s’apprêtait à diffuser n’a pas été versé au dossier.

Cependant, l’avocat de M. Félicien SeKongo, qui dit ne pas faire partie du collectif des avocats, est resté dans le prétoire. Les juges, ont ensuite autorisé la poursuite du procès au cours duquel son client a plaidé non coupable. 

Le procureur de la République a soutenu que le sonore a été déposé dans les casiers des avocats de la défense. En outre, lors de l’instruction, ils ont écouté la bande sonore.

L’ancien député de Fresco (sud-Ouest ivoirien), Alain Lobognon, a déclaré que les prévenus n’ont pas écouté cette bande sonore présentant une voix comme celle de Guillaume Soro.

Le procès de l’ancien président de l’Assemblée nationale ivoirienne Guillaume Soro et 19 de ses proches accusés de « complot, atteinte à l’autorité de l’Etat et à l’intégrité du territoire national » s’est ouvert, il y a une semaine, devant le Tribunal criminel d’Abidjan-Plateau.

Lors de cette première journée de l ‘audience, la défense a sollicité une  « liberté provisoire immédiate», évoquant un arrêt de la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples  datant d’avril 2020.

« Nous sollicitons, qu’il vous plaise monsieur le président, une demande de liberté provisoire pour nos clients Alain Lobognon, Soul To Soul, Rigobert Soro, Félicien Sékongo et Simon Soro conformément à un arrêt de la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples  datant d’avril 2020», avait plaidé Me Souleymane Diallo.

Le président du Tribunal criminel, le juge Charles Biny a rejeté l’ouverture d’une nouvelle information judiciaire et la demande de liberté provisoire formulée par  la défense, estimant que celle-ci était «mal fondée ».

Quatorze prévenus sur vingt comparaissent dans ce procès qui s’est ouvert devant une salle comble du Tribunal criminel d’Abidjan. Les accusés de ce procès sont Guillaume Soro, ex-président de l’Assemblée nationale ivoirienne, Alain Lobognon, Affoussiata Bamba Lamine, Koné Kamaraté Souleymane.

Sont également accusés M. Kassi Kouamé Jean-Baptiste, Zebret Souleymane, Kamagaté Adama, Silué Neguerdjomon Emmanuel, Bamba Souleymane, Dosso Seydou, Koné Ardjouma, Traoré Lamine, Fofana Kouakou, Soro Yedjossigué Simon, Sékongo Kouleyeri Simon, Traoré Babou, Sess Soukou Mohamed, Touré Moussa, Issiaka Fofana et Soro Porlo Rigobert.

M. Soro, l’ancien patron de l’hémicycle ivoirien et d’autres accusés absents à ce procès, dont l’ex-ministre Affoussiata Bamba Lamine, sont jugés par contumace. La plupart des personnalités poursuivies dans cette affaire, a été arrêtée depuis le 23 décembre 2019, date du retour avorté de M. Soro à Abidjan.

Maroc : l’exécution des jugements, mission ultime de la justice (rencontre)

Le premier président de la Cour de cassation, président délégué du Conseil supérieur de l’autorité judiciaire au Maroc, Mohamed Abdennabaoui, a affirmé, mercredi, que l’exécution des décisions judiciaires est la mission ultime de la justice et la garantie fondamentale pour le justiciable, quelle que soit sa qualité.Dans son allocution lors d’une rencontre, organisée par l’institution du Médiateur du Royaume sur le thème de « l’exécution des jugements rendus au profit de l’État et des personnes de droit public : garanties, difficultés et enjeux », M. Abdennabaoui a souligné que « les décisions judiciaires qui ne connaissent pas la voie de leur mise en œuvre sont l’un des motifs de la perte de confiance en la faisabilité des procédures judiciaires menant à un droit inapplicable. Elles sont également une manifestation du manque d’efficacité judiciaire, qui ne peut être accepté dans un Etat de droit et ses institutions ».

Lors de cette réunion, organisée en partenariat avec le Conseil supérieur de l’autorité judiciaire, la Présidence du Parquet et l’Administration des douanes et des impôts indirects, il a indiqué que la mise en œuvre des jugements et décisions judiciaires est l’objectif que le titulaire du droit cherche à travers la mise en application des procédures et des poursuites judiciaires. Ceci s’applique également sur l’exécution des jugements rendus au profit de l’État et des personnes de droit public, tels que les amendes, les condamnations pécuniaires, les frais de justice et autres.

Il également noté que la question de « l’exécution des jugements rendus au profit de l’État et des citoyens de droit public revêt une importance particulière notamment dans ce contexte marqué par le renforcement d’une justice indépendante, avec tout ce que cela signifie du droit de chacun, individus et groupes, institutions publiques ou privées qui aspirent à une justice indépendante, juste, efficace et garante des droits et libertés.

Il a souligné que la réalité vécue confirme l’existence d’un déficit important dans l’exécution des arrêts rendus au profit de l’Etat, peut-être à un rythme qui dépasse largement celui enregistré dans la mise en œuvre du reste des arrêts. C’est ce qui nous interpelle du fait que l’Etat lui-même est responsable de la mise en œuvre des arrêts. « Il n’est donc pas concevable que ses institutions soient incapables de les mettre en œuvre », a-t-il souligné.

En ce qui concerne l’institution du médiateur, M. Abdennabaoui a indiqué que le Conseil supérieur de l’autorité judiciaire, qui considère le médiateur du Royaume comme l’un de ses piliers, « réaffirme l’importance d’étendre les ponts de coopération créative entre l’autorité judiciaire et cette institution citoyenne, afin de surmonter les difficultés et les complexités et établir une interaction constructive, basée sur l’établissement de la justice, le respect des droits de l’homme et le service du pays et du citoyen.

Cette rencontre, de deux jours, devra aborder, plusieurs thématiques se rapportant à « la mise en œuvre des jugements au profit de l’Etat et des personnes à la lumière de l’action judiciaire » et aux « problèmes liés à l’exécution des amendes, des frais judiciaires, et les moyens de les surmonter ».

Côte d’Ivoire: la validité des CNI prorogée jusqu’au 31 décembre 2021

Le porte-parole du gouvernement ivoirien, Amadou Coulibaly, a annoncé mercredi une prorogation de la validité des Cartes nationales d’identité (CNI), arrivant à expiration le 30 juin 2021, jusqu’au 31 décembre 2021, à l’issue d’un Conseil des ministres.

« Le Conseil a adopté un décret de prorogation de la période transitoire de validité des Cartes nationales d’identité (CNI) ainsi que des communications y afférentes »,  a indiqué le porte-parole du gouvernement, Amadou Coulibaly, face à la presse. 

De ce fait, « la période de validité des Cartes nationales d’identité arrivant à expiration le 30 juin 2021, au terme du décret 526 du 24 juin 2020, est prorogée jusqu’au 31 décembre 2021 », a ajouté M. Amadou Coulibaly, ministre de la Communication, des médias et de la Francophonie. 

Ces cartes nationales d’identité ivoiriennes dont la validité vient d’être à nouveau prorogée pour un peu plus de six mois, avaient été confectionnées en 2009, sous l’ère de l’ancien président Laurent Gbagbo. 

La fraude sur l’électricité fait perdre 40 milliards FCFA à la Côte d’Ivoire

La fraude sur l’électricité a fait perdre environ 40 milliards de FCFA à la Côte d’Ivoire en 2019, a appris APA, mercredi, de source officielle à Grand-Bassam où s’est ouvert un atelier sur les infractions au code de l’électricité.

L’information a été donnée par le Directeur général de l’Energie, Sabati Cissé qui procédait à l’ouverture des travaux de cet atelier d’information, de sensibilisation et de réflexion sur la stratégie de lutte contre les infractions au code de l’électricité, réunissant les directeurs régionaux et départementaux du ministère des Mines, du pétrole et de l’énergie.

« Il est important de rappeler que les infractions au Code de l’électricité constituent l’un des principaux obstacles à l’équilibre économique et financier durable du secteur de l’électricité », a déclaré M. Cissé, soulignant que « le préjudice subi par la Côte d’Ivoire en 2019 lié principalement à la fraude sur l’électricité est estimé, environ 40 milliards de francs CFA ».

Poursuivant, il a égrené les actions menées pour endiguer ce fléau. Il s’agit notamment de l’assermentation des agents de la direction générale de l’Energie et des agents des services énergies des directions régionales et départementales, puis de l’atelier de formation des agents assermentés de la direction générale de l’énergie pour la lutte contre les fraudes qui a permis de lancer les bases de la lutte contre les infractions.

La Compagnie ivoirienne d’électricité (CIE), concessionnaire du service public de l’électricité a également entrepris depuis quelques années des actions de lutte contre la fraude sur toute l’étendue du territoire national, a ajouté M. Sabati Cissé.

Grâce à ces actions, a-t-il noté, des progrès importants ont été enregistrés. Cependant, certains défis restent à relever. Ainsi, la direction générale de l’Energie a tenu à associer tous les services énergies, les directions régionales et départementales afin de créer une synergie d’actions sur l’ensemble du territoire national pour lutter efficacement contre les infractions au Code de l’électricité.

Auparavant, le Directeur du suivi et de la réglementation de l’Energie, Moussa Koné a présenté les différentes thématiques qui meubleront ces travaux qui s’achèvent jeudi.

 Il s’agit entre autres du cadre institutionnel du secteur de l’électricité, des dispositions du code de l’électricité notamment celles relatives à la répression des infractions et de l’identification des bases d’une stratégie commune de lutte contre ce fléau.

Côte d’Ivoire: une firme crée en un an 50 emplois via le recyclage de déchets

Une firme opérant dans l’agroalimentaire a annoncé, mardi, avoir créé en Côte d’Ivoire en un an 50 emplois viables via le recyclage de déchets.

L’annonce a été faite par Thomas Caso, Directeur général  Nestlé Côte d’Ivoire, filiale du géant agroalimentaire suisse.

M. Thomas Caso s’exprimait à l’occasion du lancement de la deuxième édition de la Foire Francophone sur la gestion et le recyclage des déchets, organisé par la Fondation Magic System en partenariat avec l’Institut de la Francophonie pour le développement durable (IFDD).

Le groupe, selon la vision de ses dirigeants, vise 100% d’emballages utilisées dans ses usines recyclables d’ici à 2025. En Côte d’Ivoire, depuis 2019, la firme explore de nouvelles approches dans le processus de collecte et de tri des déchets plastiques.

« Avec ce modèle, en 2020, nous avons pu collecter et recycler 587 tonnes de déchets plastiques, et nous avons créé 50 emplois directs et indirects et sensibilisé plus de 3 500 personnes », a ajouté M. Caso. 

Le ministre ivoirien de l’Assainissement et de la salubrité, Bouaké Fofana, a salué cette initiative de la Fondation Magic System qui « permet d’intéresser les jeunes aux enjeux du changement climatique et de la gestion des déchets ».

« Quand je vois autant de jeunes venir autour des ordures, c’est qu’il y’a quelque chose qui les attire », le business qui en est suscité, « c’est pourquoi, je suis content de l’initiative de A’Salfo et de la Fondation Magic System », a-t- il lancé.

Pour lui, cette fondation, « en ajoutant sa voix à celle des autres et de l’institutionnel, ça nous permet de faire des pas de géant dans la gestion des déchets », qui est un secteur pourvoyeur d’emplois. En Côte d’Ivoire, environ 10% de métiers verts sont créés dans le pays.

La firme veut poursuivre son leadership auprès des acteurs privés. Dans cet élan, en 2020, elle a co-fondé l’Association ivoirienne de valorisation de déchets plastiques et assure la vice-présidence.

« Il s’agit d’un collège d’entreprises privées investies autour d’une meilleure gestion des déchets plastiques », a fait savoir M. Thomas Caso.

Économie verte

La foire francophone a regroupé plusieurs entreprises locales et opérantes dans l’espace de la francophonie, qui font la collecte et le recyclage des déchets, surtout les déchets plastiques qui sont polluants pour la nature.

Assamoi Linda Okkossi, responsable sécurité, santé et environnement à Nestlé Côte d’Ivoire et Sénégal, a fait savoir que l’entreprise, en interne, a développé un programme zéro déchet à la décharge.

La société qui envoyait près de 7.000 tonnes de déchets à la décharge, depuis 2018, envoie aujourd’hui « zéro déchet à la décharge ». Avec les déchets sous forme de papiers, l’entreprise fabrique des alvéoles d’oeufs, tandis que les déchets plastiques sont transformés en pavés ou des seaux.

Ses déchets organiques, tels le marc du café, l’entreprise les utilise  pour faire de l’engrais. La masse maggi issue des déchets usines est transformée en biocarburant, notamment en bio gasoil et en bio fuel. Et ce, en partenariat avec une structure locale.

Au regard de ces efforts, il a été décerné à la firme le prix de la meilleure entreprise écocitoyenne de Côte d’Ivoire en 2017 et 2019.

Transformer l’avenir 

La foire francophone sur la gestion et le recyclage des déchets est ouvert à tous les jeunes de l’espace francophone porteurs d’initiatives dans le domaine, aux acteurs publics et privés de développement et aux institutions.

La jeunesse a été impliquée au coeur de ce projet parce que « notre continent est composé aujourd’hui à 70% de jeunes et on ne peut pas parler d’avenir sans associer les jeunes à un tel projet », a soutenu A’Salfo, lead vocal du groupe Magic System.

Cette plateforme vise à amener « les jeunes à prendre leur avenir en main. Il va arriver une certaine époque où certaines générations ne seront plus là et ce sont les jeunes qui vont subir les affres du changement climatique. Donc, c’est important qu’on interpelle cette jeunesse », a-t-il dit. 

Les jeunes viennent « exposer leurs initiatives aux fins d’être accompagnés par des partenaires comme l’Union européenne qui met à la disposition des jeunes un lien pour présenter des projets qui peuvent être financés jusqu’à hauteur de 5 millions Fcfa », a fait remarquer A’Salfo.   

L’ambassadeur de l’Union européenne en Côte d’Ivoire, Jobst Von Kirchmann, a conseillé les jeunes de ne jamais attendre les opportunités, mais à les chercher et faire un maximum pour réaliser leurs rêves.

Covid-19 : les recettes de l’ASECNA en régression de 53% en 2020

L’Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar (ASECNA) a terminé l’année 2020 avec une régression de 53% de ses recettes d’exploitation et le premier trimestre 2021 a connu un recul de 52% par rapport à 2020 en raison de la Covid-19.

L’information a été donnée, mardi à Abidjan, où s’est ouverte la 4e Assemblée générale ordinaire de la Fédération des associations des contrôleurs aériens (FACAA) de l’Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar (ASECNA).

Plusieurs délégations de l’organisation, venues de divers horizons du continent, prennent part à cette 4e Assemblée générale ordinaire de la Fédération des associations des contrôleurs aériens de l’ASECNA qui se déroule les 25 et 26 mai 2021.

Cette assemblée générale se tient dans un contexte particulièrement difficile pour l’industrie du transport aérien, marqué par la pandémie de Covid-19 qui a entraîné une baisse drastique du trafic aérien.

Selon M. Louis Bakienon, directeur de l’exploitation de la navigation aérienne, représentant le directeur général de l’ASECNA, Mohamed Moussa, au plus fort de la crise sanitaire, les activités mensuelles de l’agence ont chuté pour s’établir à 20% de la normale en mai 2020. 

 « Nous avons terminé l’année 2020 avec une régression de 53% de nos recettes d’exploitation et le premier trimestre 2021 a connu un recul de 52% par rapport à 2020 », a fait savoir M. Bakienon.

Toutefois, dira-t-il, l’agence a su montrer sa capacité de résilience en maintenant la qualité des prestations aux usagers de l’air afin de donner satisfaction aux États membres.

M. Diop Mbaye, conseiller technique, représentant le ministre ivoirien des Transports, Amadou Koné, parrain de cette 4e Assemblée générale ordinaire, a salué la contribution décisive de l’ASECNA quant à l’implémentation réussie de la technologie novatrice du SBAS.

Les services SBAS augmentent notamment les performances de positionnement fournies par les constellations existantes comme le GPS ou GALILEO. Ils améliorent les applications de navigation par satellite.

Le représentant du ministre ivoirien des Transports a encouragé les contrôleurs aériens de l’ASECNA à consolider le mécanisme de dialogue social qui est un modèle dans le monde.

M. Cissé Soungalo, le président de l’Association professionnelle des contrôleurs aériens en Côte d’Ivoire  (APCACI), hôte de l’événement, a relevé que les contrôleurs aériens, « éprouvés » par la Covid-19 sont restés professionnels avec un service de qualité.

 

Il a fait observer que les contrôleurs aériens sont les officiers de la sécurité aérienne et sont chargés d’assurer la sécurité des vols, mais également de surveiller les frontières des États dont ils ont la gestion.

La 4e Assemblée générale ordinaire de la Fédération des associations des contrôleurs aériens de l’ASECNA devrait permettre de mettre en place des stratégies afin que le secteur aérien soit résilient face à la pandémie de Covid-19. 

Burkina : Bolloré soutient les familles déplacées

La société Bolloré Transport & Logistics Burkina apporte un soutien aux familles déplacées par les violences dans le pays.Pour ce faire, elle a signé le 31 mars 2021 à Ouagadougou, une convention de partenariat avec l’Association Éducation Partage Santé pour l’Avenir du Burkina Faso (EPSA) pour favoriser l’autonomisation des personnes déplacées via la création d’activités génératrices de revenus.

« Cette nouvelle initiative s’inscrit dans le prolongement des actions solidaires menées dans le cadre du Marathon Day, la course solidaire du Groupe Bolloré. À travers ce projet dénommé « Espace Makana », Bolloré Transport & Logistics Burkina Faso va faciliter l’accueil et l’intégration socio-économique des familles et des jeunes déplacés en facilitant notamment l’accès des jeunes à des formations aux techniques d’élevage », rapporte un communiqué de presse reçu à APA.

Le texte souligne que pour la première phase de cette initiative, démarrée en avril 2021, quatre familles regroupant 22 personnes ont été accueillies sur le site du projet dans le village de Dar Salam, où les premiers financements ont permis la construction d’enclos et de claies dédiés à l’élevage de poulets et de bovins.

« Ce projet soutenu par Bolloré Transport & Logistics Burkina Faso va permettre aux élèves de retrouver le chemin de l’école dans leurs localités d’accueil. Par la commercialisation des produits issus de l’élevage, de l’agriculture ainsi que la fourniture de main d’œuvre pour des travaux de construction, les familles déplacées vont générer des revenus qui viendront améliorer leurs conditions de vie. Ce partenariat est la preuve de notre engagement au service du développement, partout où nous sommes implantés », a déclaré Seydou Diakité, Directeur général de Bolloré Transport & Logistics Burkina Faso.

Au Burkina Faso, le nombre de déplacés internes est estimé à plus d’un million de personnes en raison des attaques terroristes qui causent de nombreuses victimes et occasionnent le déplacement des populations, la majorité d’entre elles vivant dans l’extrême précarité.

Côte d’Ivoire: 112 milliards Fcfa d’énergie gaspillée dans les ménages et services par an

Le gaspillage de l’énergie dans les ménages et les services en Côte d’Ivoire est estimé à environ 112 milliards Fcfa, selon des études de Lynays, une structure spécialisée dans la gestion intelligente des mouvements d’énergie.

Selon Emmanuel Yéo, le président directeur général de cette entreprise qui s’exprimait, jeudi, face à la presse, dans les ménages, le gaspillage d’énergie, représente « 715.759.000 kWh × 77,88 Fcfa/KWh » par an, soit 55,74 milliards Fcfa, tandis que dans les services, l’on a un volume de « 813.691.000 kWh × 69,09 Fcfa/KWh par an ce qui équivaut à 56,2 milliards Fcfa.

Le total du gaspillage dans les services/commerces et les ménages donnent 1.529.450 Mwh par an, soit environ 112 milliards Fcfa. L’entreprise estime par conséquent qu' »une centrale d’environ 218 MW serait suffisante pour combler le déficit énergétique aujourd’hui » en Côte d’Ivoire.

Le cumul du gaspillage d’énergie dans les  services, les bâtiments  et le secteur tertiaire par an est de 813.691 Mwh  (2.324.831 Mwh ×0,35). L’étude ressort en outre que le total du gaspillage dans les commerces-services et les ménages est de 1.529.450 Mwh/an.

Pour M. Yéo, « s’il y a beaucoup de gaspillages d’énergie électrique, la demande augmente anormalement et il y a un déficit qui contraint à un effacement (coupure) d’une partie de la demande pour équilibrer la demande et la production ».

Face à cette situation, cette structure a développé des technologies innovantes pour les bâtiments administratifs, les entreprises, les sites industriels et résidentiels. Et ce, pour permettre une économie d’énergie.

Près de 75% des pays sur le continent souffre de problèmes énergétiques. « Pour s’industrialiser, il faut être champion dans la gestion intelligente des mouvements d’énergie. Si on le fait, on pourra s’industrialiser à moindre coût », a expliqué le patron de Lynays.

3Chacun de nous doit faire un effort pour réduire sa consommation », a-t-il plaidé, soulignant que le programme de 60 000 logements en Côte d’Ivoire, nécessitera une capacité de 120 à 130 Mgw. 

Avec son coffret électrique intelligent, une solution spéciale pour les bâtiments, les personnes morales et physiques peuvent réduire leur consommation d’électricité de 15 à 45% ainsi que leur facture d’électricité de 10 à 50%.

Outre l’hydroélectricité et thermique utilisées principalement en Côte d’Ivoire, Emmanuel Yéo exhorte au développement de l’énergie solaire, de la biomasse, de l’énergie éolienne et la géothermie pour combler efficacement le gap énergétique que traverse la Côte d’Ivoire.

Sa structure recommande ailleurs le coffret hydro intelligent, une autre solution pour l’économie d’eau potable. Un équipement qui permet de réduire sa consommation d’eau de 15 à 45% et ses factures de 10 à 50%.

La Côte d’Ivoire traverse actuellement une crise énergétique due à des incidents au niveau de la production électrique et à un assèchement des barrages hydroélectriques dû aux changements climatiques. Le pays connaît aujourd’hui un rationnement électrique.

L’Afrique du Sud va-t-elle légaliser la polyandrie ?

Une proposition du gouvernement sud-africain de légaliser la polyandrie divise fortement l’opinion nationale ces dernières semaines et ouvre un conflit entre les valeurs patriarcales et matriarcales.La polyandrie est à la mode en Afrique du Sud, après que le ministère de l’Intérieur a publié au début du mois de mai, un livre vert pour la loi sur le mariage.

Entre autres propositions, le gouvernement propose la reconnaissance de la polyandrie comme forme de mariage. La polyandrie est une union dans laquelle une femme a plus d’un mari, semblable à la polygamie qui permet aux hommes d’avoir autant d’épouses qu’ils veulent.

La polygamie est déjà reconnue en Afrique du Sud, où l’ancien président Jacob Zuma faisait la Une des journaux pour ses nombreuses épouses.

L’opinion publique sud-africaine a jusqu’au 30 juin pour commenter le livre vert du ministère de l’Intérieur qui a déclenché de vifs échanges au parlement ainsi que sur Twitter.

Au cours de l’un de ces débats parlementaires, le chef du parti Al Jama-ah, Ganief Hendricks, a été critiqué par le Responsable de la discipline de l’Alliance démocratique (DA, opposition), Natasha Mazzone, après qu’il a soutenu que les mariages polyandres allaient semer la confusion chez les enfants.

« Vous pouvez imaginer quand un enfant naîtra, plus de tests ADN seront nécessaires pour découvrir qui est le père. Le problème ne fera qu’empirer », a averti Hendricks.

Une position rejetée par Mazzone qui affirme que les commentaires de Hendricks étaient insultants pour les femmes et qu’il devrait faire l’objet d’une enquête de la Commission parlementaire sur l’éthique.

« De nos jours, en 2021, penser qu’un représentant public de ce pays oserait se lever au parlement de l’Afrique du Sud et dire quelque chose comme ça est une grande honte », a déclaré Mazzone.

Les opinions sont également partagées parmi les Sud-africains ordinaires, certains, pour la plupart des hommes, étant contre la proposition.

« La polyandrie est une attaque contre l’institution du mariage », a écrit un utilisateur de Twitter.

D’autres, cependant, soutiennent que les arguments contre la polyandrie sont enracinés dans la haine et basés sur le maintien des valeurs patriarcales en Afrique du Sud.

« Pourquoi est-ce même un débat alors que la polygamie ne l’est pas ? », S’est demandé un autre utilisateur de Twitter.

Un autre a poursuivi : « Plus que tout, la polyandrie est une question de choix, personne ne dit que toutes les femmes d’Afrique du Sud doivent avoir deux maris, mais légaliser la polyandrie donnera aux femmes qui le souhaitent le droit de le faire légalement. S’opposer à cela signifie que vous refusez ce choix aux femmes ».

Le ministre de l’Intérieur, Aaron Motsoaledi, a cherché jeudi à désamorcer les tensions, expliquant que le livre vert n’était pas la position politique officielle du gouvernement.

« Il articule uniquement les options ou propositions politiques possibles qui sont basées sur les contributions reçues des parties prenantes au cours des dialogues ministériels. Ces propositions seront soumises à un examen public », a déclaré Motsoaledi.

Il a expliqué qu’après avoir entamé des dialogues ministériels sur une nouvelle politique du mariage pour le pays en août 2019, les chefs religieux et traditionnels, les communautés, les universitaires, les militants du genre et les militants sociaux ont présenté des propositions sur la façon dont la politique pourrait être améliorée.

Motsoaledi a par ailleurs indiqué que le ministère avait enregistré tout ce que les parties prenantes avaient dit dans ces dialogues et les avait publiés sous la forme d’un livre vert pour permettre à la société d’entamer un dialogue national avant qu’il ne soit présenté au parlement.

« C’est avec une très profonde déception que le dialogue national envisagé s’est transformé en une guerre des mots et du cynisme sur une et une seule question soulevée par le dialogue ministériel, à savoir la polyandrie », a poursuivi Motsoaledi.

L’Afrique du Sud deviendra le seul pays africain à légaliser formellement la polyandrie, si la proposition est adoptée pour entrer dans la loi révisée sur le mariage. Dans la plupart des pays africains, les lois sur le mariage interdisent la polyandrie.

Toutefois, il y a eu des cas isolés de polyandrie dans certains de ces pays. Au Kenya, deux hommes ont fait la Une des journaux en 2013 lorsqu’ils ont conclu un accord pour épouser la même femme.

Les autorités ivoiriennes ont de « bonnes dispositions » pour le retour de Gbagbo

Léon Monnet, le coordonnateur général chargé des activités liées à l’organisation de l’accueil de Laurent Gbagbo en Côte d’Ivoire, a fait observer jeudi que les autorités ivoiriennes ont de « bonnes dispositions » pour le retour de l’ex-président dans son pays.

« Les échanges (avec les autorités) ont porté sur la plateforme consensuelle de collaboration; et partout nous avons trouvé que de bonnes dispositions et un enthousiasme gratifiant », a déclaré à la presse M. Léon Monnet.

Cadre du Front populaire ivoirien (FPI, opposition), rentré d’exil il y a quelques mois, en provenance du Ghana, M. Léon Monnet, un s’est félicité d’avoir été désigné par M. Laurent Gbagbo afin d’assurer là coordination quant à l’organisation de son accueil au pays.

Il a indiqué que d’autres audiences sont en vue, car bientôt son staff rencontrera des responsables d’institutions de la République, des chancelleries et même des organisations de la société civile ivoirienne.

Le coordonnateur général chargé des activités liées à l’organisation de l’accueil concernant le retour de Gbagbo en Côte d’Ivoire, a avec d’autres cadres du FPI,  parti fondé par l’ex-président ivoirien, échangé avec le Premier ministre sur cette question. 

M. Gbagbo, lui-même, décidera de la date à laquelle il rentrera en Côte d’Ivoire, a laissé entendre M. Léon Monnet, qui a affirmé qu’ il souhaite que son retour soit au-delà des clivages politiques et marque la réconciliation dans le pays.

Des commissions et comités pour l’accueil de M. Gbagbo ont été mis en place, a fait observer M. Léon Monnet, ancien ministre des Mines. Michel Gbagbo, fils de l’ancien président ivoirien a été intégré dans la Commission accueil. 

L’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo, actuellement à Bruxelles, a été acquitté définitivement le 31 mars 2021 avec Charles Blé Goudé, par la Chambre d’appel de la Cour pénale internationale (CPI) dans l’affaire de crimes contre l’humanité perpétrés lors des violences post-électorales ivoiriennes, de 2010-2011.

Le chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara a déclaré que M. Gbagbo pouvait rentrer en Côte d’Ivoire quand il le souhaitait. D’ailleurs, l’Etat prendrait en charges ses frais de voyage y compris les membres de sa famille. 

Une fake news provoque des violences ayant fait un mort à Abidjan

Plus d’une vingtaine de personnes soupçonnées d’avoir exercé des actes de violence sur des ressortissants de la Cedeao, à Abidjan, et provoqué la mort d’un individu, ont été interpellées, selon un communiqué du procureur de la République, Richard Adou, publié jeudi.

« Au triste bilan provisoire de ces actes de violence, on dénombre un mort, plusieurs blessés graves, des véhicules caillassés et calcinés, des commerces pillés et incendiés ainsi que de nombreux dégâts matériels dans plusieurs communes du District autonome d’Abidjan », indique le communiqué.

Prenant prétexte de la publication sur les réseaux sociaux d’un élément vidéo non daté, montrant des individus torturer d’autres, dits à tort, être des Ivoiriens, des personnes ont molesté des ressortissants d’un pays membre de la Cedeao, dans la matinée du mercredi 19 mai 2021, rapporte le communiqué.

Ces individus, dans leur furie, ont ensuite saccagé et pillé leurs biens, mentionne le communiqué du  procureur de la République qui appelle « ardemment les uns et les autres au calme, à la retenue et à la responsabilité, et à mettre immédiatement fin à ces actes infractionnels et d’une particulière gravité ».

Le procureur a en outre indiqué que « plus d’une vingtaine de personnes ont été interpellées à la suite de ces évènements et que les enquêtes sont en cours pour retrouver les auteurs de ces actes de barbarie ».

L’enquête vise également « tous ceux qui de quelque manière que ce soit ont contribué à leur commission afin de leur faire subir la rigueur de la loi pénale », mentionne le communiqué.

La publication, la diffusion et la reproduction par quelque moyen que ce soit de nouvelles fausses, falsifiées ou mensongèrement attribuées à des tiers est sanctionnée par la loi pénale, rappelle le procureur de la République, Richard Christophe Adou.

Côte d’Ivoire: des incidents isolés impactent le rationnement de l’électricité

Des incidents isolés sur le réseau électrique en Côte d’Ivoire ont impacté le programme de rationnement de l’électricité dans certaines zones, a indiqué jeudi à la presse le directeur général adjoint de la Compagnie ivoirienne d’électricité (CIE), Mathias Kouassi.

« Nous faisons face à des indisponibilités temporaires sur des ouvrages de production, entraînant des déficits complémentaires qui ne permettent pas souvent de respecter le créneau horaire fixé » par le rationnement de l’électricité, a dit Mathias Kouassi, lors d’un point de presse.  

Pendant la première semaine du rationnement, du 10 au 16 mai 2021, « aucun aléa majeur n’a été enregistré et cela nous a permis d’éviter de rationner la fourniture d’électricité pendant 4 jours sur les 7 jours de la semaine », a souligné M. Kouassi.

« Les créneaux horaires ont été respectés et même réduits dans certains cas ». Mais, à l’inverse, sur la deuxième semaine en cours, du 17 au 23 mai, « nous faisons face à des indisponibilités sur des ouvrages de production entraînant des déficits supplémentaires », a-t-il fait savoir.

Ces déficits « ne nous permettent pas de tenir tout le temps les créneaux horaires fixés, ce qui explique entre autres que des zones sont touchées par des interruptions de la fourniture d’électricité alors qu’elles ne sont pas planifiées », a-t-il mentionné.

 « C’est le cas d’une indisponibilité enregistrée hier vers 10h qui n’a pas permis de réalimenter les clients qui devaient l’être à midi conformément au planning de rationnement », a-t-il relevé, notant qu’il y a une différence entre le rationnement et les indisponibilités liées aux incidents sur le réseau et aux pannes localisées.

Ces perturbations peuvent affecter la continuité de la fourniture d’électricité de façon locale, indépendamment du programme de rationnement établi. Pour accompagner les clients, l’entreprise a mis en place des canaux de communication.  

Le 11 mai, la compagnie chargée de la distribution de l’électricité a mis à la disposition du public un site web dédié et un numéro vert gratuit afin de permettre aux populations d’avoir accès à l’information sur le programme de rationnement.

« La semaine dernière nous avons enregistré pour le site monelec.ci, plus de 450 000 utilisateurs, tandis que pour le numéro vert gratuit, nous avons reçu plus de 6 000 appels », a fait remarquer M. Kouassi, responsable du pôle distribution et commercialisation.  

« Nous cherchons des solutions pour juguler la situation. (Toutefois), un réajustement du planning pourrait être envisagé pour être disponible la semaine prochaine de sorte à prendre en compte tous les paramètres », a-t-il déclaré.

L’entreprise a établi trois grands principes concernant le fonctionnement de ce programme à savoir le principe des deux plages horaires d’une durée de 6 heures (de 6 heures à 12 heures ou de 12 heures à 18 heures).

Ensuite, le principe des plages alternées chaque semaine puis le principe de l’exclusion de la journée du dimanche du programme de rationnement pour permettre aux ménages de bénéficier du courant les week-ends où plusieurs usines sont à l’arrêt.    

L’Allemagne va payer pour son génocide en Namibie

L’Allemagne a accepté de payer des réparations à la Namibie pour le génocide des Herero et des Nama commis il y a plus d’un siècle.Le fait est peu connu du grand public : le premier génocide du XXe siècle a eu lieu en Afrique. Entre 1904 et 1908, plus de 65 000 Herero et 10.000 Nama sont massacrés par l’armée du IIe Reich dans le Sud-Ouest africain allemand, l’ancienne colonie allemande (1884-1915), devenue par la suite la Namibie.

Le Mémorial de la Shoah, lieu de mémoire du génocide des Juifs, situé à Paris en France, qui avait déjà traité des génocides arménien et tutsi, a même consacré une exposition entre le 26 novembre et le 12 mars 2017, à ce crime colonial à travers une abondance de documents d’archives.

Lors d’une messe commémorative en 2018 à Berlin, l’Allemagne avait rendu à la Namibie des ossements datant de l’époque coloniale. Un signe de bonne volonté toutefois critiqué par les communautés héréro et nama.

Berlin avait longtemps refusé de payer des réparations financières et mettait en avant les centaines de millions d’euros d’aide au développement versés à la Namibie depuis son indépendance de l’Afrique du Sud en 1990.

Selon les médias locaux, l’Allemagne a accepté d’indemniser les victimes du génocide des Nama-Herero de 1904 en finançant des projets sociaux bénéficiant aux descendants des survivants. Le président allemand, Frank-Walter Steinmeier devrait présenter des excuses officielles au parlement namibien.

Le génocide a éclaté lorsque les forces impériales allemandes ont répondu à un soulèvement des peuples indigènes Herero et Nama en 1904 en mettant plusieurs milliers de personnes dans des camps de concentration et en chassant d’autres dans le désert du Namibie, où beaucoup sont morts de faim ou de déshydratation.

On estime que plus de la moitié des condamnés aux camps de concentration sont morts de maladie, de malnutrition, de surmenage, de coups et d’exécutions.

Fake news: 10 blessés dans des affrontements intercommunautaires à Abidjan

Une vidéo qualifiée de fake news (fausses informations) qui circulait sur les réseaux sociaux et qui mettait en scène des actes de violences sur des individus a provoqué, mercredi à Abidjan, des affrontements intercommunautaires, faisant dix blessés.

« Cet après-midi, il y a eu des incidents à Abobo, à Anyama, à Yopougon à Angré et hier (mardi) à Daloa », a déclaré sur les antennes de la télévision nationale ivoirienne première chaîne, le ministre de l’intérieur et de la sécurité, le Général Vagondo Diomandé, ajoutant que ces « incidents sont consécutifs à une vidéo qui circulait sur les réseaux sociaux et qui mettait en scène des actes de violences sur des individus ».

Cette vidéo a été interprétée par certaines personnes qui ont fait croire qu’elle concernait des Ivoiriens qui étaient des migrants au Niger, alors que la vérification de cette vidéo montre qu’elle a été tournée il y a deux ans au Nigeria, un pays anglophone.  

« A la suite de cette interprétation, des actes de violences visant essentiellement la communauté nigérienne ont été perpétrés dans les localités que je viens de citer », a-t-il poursuivi en rappelant qu’hier (mardi) à Daloa (Centre-Ouest), « quelques individus ont tenté de molester des nigériens ».  

« Aujourd’hui encore à Abobo, à Anyama, à Angré, à Adjamé et à Yopougon, d’autres individus ont tenté la même chose. Les forces de sécurité se sont interposées, mais malheureusement, ces incidents ont provoqué en terme de bilan 10 blessés, 12 interpelés, 6 véhicules calcinés et une douzaine de magasins pillée», a égrené le ministre de l’intérieur et de la sécurité.

Poursuivant, il a rappelé aux uns et aux autres  que la Côte d’Ivoire est aujourd’hui dans une situation de paix, car tous les efforts consentis par le gouvernement met tout en œuvre pour que chaque citoyen vague tranquillement à ses occupations.

« Notre pays a retrouvé la paix. Je tiens à insister sur les dispositions que le gouvernement prend pour mettre la main sur tous les fauteurs de troubles. Les enquêtes sont en cours » a indiqué Vagondo Diomandé.

«Ces enquêtes nous ont déjà permis d’interpeler dans le cadre de ces agissements, dix individus (…) ces enquêtes continuent et elles nous permettront de mettre à nu l’auteur de cette vidéo, celui qui l’a diffusé, tous ceux qui l’ont relayé parce que beaucoup ne savent pas qu’aujourd’hui la Côte d’Ivoire dispose de moyens pour aller à la source de toutes ces publications », a-t-il expliqué.

« Nous seront intransigeants avec tous les fauteurs de troubles qui s’illustreront de ces manières-là pour mettre en mal la cohésion sociale », a prévenu le ministre de l’intérieur et de la sécurité, lançant un appel au calme.

« Nul n’a le droit de se faire justice.  Il faut qu’on fasse en sorte que ces agissements cessent », a-t-il conclu.

Les prix de la viande de bœuf à Abidjan plafonnés

Le gouvernement ivoirien a annoncé mercredi le plafonnement des prix de la viande de bœuf au kilogramme, suite à une flambée des prix dans le District d’Abidjan, en concertation avec les acteurs de la filière, selon un communiqué.

Dans un communiqué conjoint du ministère du Commerce et de l’industrie et celui des Ressources animales et halieutiques, le gouvernement a arrêté le prix maxima de la viande de boeuf avec os à l’abattoir à 2.300 Fcfa/Kg chez les chevillards (grossistes).  

Le kilogramme de la viande de boeuf avec os, lui, est cédé à l’abattoir à 2.500 Fcfa chez les bouchers (détaillants) contre 2.600 Fcfa, prix maximum dans le District d’Abidjan, notamment chez les bouchers et les détaillants.

Quant à la viande de boeuf sans os, le prix revient à 2.300 Fcfa le kilogramme chez les chevillards (grossistes) à l’abattoir et 2.700 Fcfa/Kg chez les bouchers (détaillants) contre 2.800 Fcfa chez  les bouchers dans le District d’Abidjan. 

Cette mesure de plafonnement des prix de la viande de boeuf intervient après une flambée des prix sur le marché abidjanais. Le gouvernement qui invite au respect de cette decision, prévient toutefois que tout contrevenant s’expose à des sanctions.