Affaire Ben Badi « poursuivi pour viol »: l’enquête connaîtra son « dénouement » (procureur)

L’enquête concernant l’affaire Abdoulaye Traoré dit « Ben Badi », l’ancien buteur de l’équipe de football de Côte d’Ivoire, « poursuivi pour viol », connaîtra son « dénouement », assure le procureur de la République adjoint, Yéo Abel Nangbélé.

Dans un communiqué, le procureur de la République adjoint fait observer que « depuis quelques jours, des informations circulent, faisant état de ce que M. Abdoulaye Traoré dit Ben Badi, poursuivi pour les faits de viol, a été blanchi par le juge ».

« Le procureur de la République tient à indiquer que ces allégations sont sans fondement et que la procédure concernant M. Abdoulaye Traoré, placé sous mandat de dépôt le 8 mars 2021 et sous contrôle judiciaire par le juge d’instruction le 29 mars, est en cours », souligne le texte.

L’affaire « connaîtra le dénouement que les éléments de l’enquête appelleront », déclare le procureur de la République adjoint, Yéo Abel Nangbélé, comme pour afficher la sérénité de la justice, bien que se soit une célèbre personnalité dans le pays. 

Poursuite à Abidjan du procès de l’ex-chef milicien Amadé Ouérémi

Le procès de l’ex-chef milicien, Amadé Ouérémi s’est poursuivi, jeudi, devant le Tribunal de première instance d’Abidjan où il a dit être lui-même victime de la crise postélectorale ivoirienne.

Poursuivi pour crimes de guerre commis en mars 2011 à Duékoué, dans l’extrême ouest ivoirien,  pendant la crise post-électorale ivoirienne de 2010-2011, Amadé Ouérémi s’est prononcé sur le témoignage des victimes qui se sont succédées à la barre.

« Eux, ils témoignent en tant que victimes. Mais moi-aussi je suis une victime », a dit M. Ouérémi au juge après un entretien avec son avocat.  A l’entame de l’audience de ce jour, l’accusé a demandé au juge de lui permettre de s’entretenir avec son conseil. Au terme de cette entrevue avec son client, Me Roseline Aka a fait savoir au Tribunal que l’accusé dit ne pas respirer la grande forme  «aujourd’hui » .

 « Il (Amadé) dit que depuis l’ouverture du procès, il a toujours dit au Tribunal qu’il agissait sous les ordres de certaines personnes au moment des faits. Mais, il dit ne pas comprendre pourquoi il est le seul qui est accablé par les témoins. Il souhaiterait que vous lui permettiez de citer des noms», a dit Me Aka.

A ce propos, M. Ouérémi a soutenu qu’au moment des faits,  «j’étais avec les FRCI (Forces Républicaines de Côte d’Ivoire). J’étais un élément des FRCI et notre commandant était Coulibaly de Kouibly ».  

« Rassurez-vous, nous veillons à ce que ce procès soit équitable. Laissez les témoins dire ce qu’ils pensent. Après vous allez vous défendre  », a répondu le juge Charles Biny à l’accusé. Après ce bref échange entre l’accusé et le juge, plusieurs témoins à charge de ce procès  ont successivement incriminé à la barre M. Ouérémi.

  « Le 28 mars 2011, les soldats d’Amadé sont arrivés chez nous. Il était avec eux et  était habillé en treillis avec une arme. Ils ont incendié la maison avec mon mari. Ils ont ensuite fusillé trois autres membres de la famille », a dit à la barre, Yvette Diaho, une victime collatérale du massacre de Duékoué.

Avant elle, Klaho Odette, un autre témoin qui a perdu sa main gauche après avoir reçu une balle des assaillants,  a accusé Amadé Ouérémi et ses hommes d’être les responsables de ces atrocités de Duékoué en mars 2011 qui ont fait 817 morts en une journée.

 « Amadé était parmi les hommes qui nous ont attaqué le 28 mars 2011. Ils avaient des Kalachnikovs et des armes lourdes… Il y avait beaucoup de corps dans les rues », a révélé Mme Klaho.

« Ce qu’elle dit est faux. Elle ne me connaît pas… Il y avait parmi eux dans la population, des libériens et des miliciens. Ce qu’elle dit est faux », a rétorqué M. Ouérémi.

Une vingtaine de charges ont été retenues contre Amadé Ouérémi dans ce procès où 82 témoins ont été annoncés.

 Ex-chef de milice et ancien  « seigneur  » du Mont Péko (ouest ivoirien), Amadé Ouérémi  qui était considéré comme un supplétif des Forces Républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI), a occupé pendant plusieurs années la forêt classée du Mont Péko dans l’ouest ivoirien. Il a été arrêté depuis mai 2013 par l’armée ivoirienne.

Abdourahmane Cissé prend fonction à la tête du Secrétariat général de la présidence

Le nouveau ministre-Secrétaire général de la présidence de la République de Côte d’Ivoire Abdourahmane Cissé a officiellement pris fonction, mercredi, à la tête de ce Secrétariat général lors d’une passation de charges avec son prédécesseur, Jérôme Patrick Achi.

Cette cérémonie présidée par le ministre-directeur de cabinet du président de la République, Fidèle Sarassoro, a été l’occasion pour M. Cissé d’exprimer sa «reconnaissance» et sa profonde «gratitude » au président Alassane Ouattara, pour la «confiance placée» en lui, ainsi qu’en tous les jeunes».M. Abdourahmane Cissé remplace à ce poste M. Jérôme Patrick Achi, nommé Premier ministre. 

« Je mesure toute l’ampleur de cette marque de confiance de Son Excellence Monsieur le président de la République ainsi que des défis à relever, à ses côtés, pour l’amélioration des conditions de vie de nos populations », a poursuivi Abdourahmane Cissé, disant avoir pris « bonne note des dossiers présentés, de leur importance, et de leur caractère stratégique ».

«Je voudrais vous assurer de ma loyauté, et de mon abnégation au travail afin de continuer à mériter la confiance du Président de la République», a conclu le nouveau ministre-Secrétaire général de la présidence, âgé de 39 ans.

Guillaume Soro se « réjouit » de l’acquittement de Gbagbo et Blé Goudé

L’ancien Premier ministre ivoirien, Guillaume Soro, se « réjouit » de la décision d’acquittement de Laurent Gbagbo et Blé Goudé, par la Cour pénale internationale (CPI), dans un communiqué.

« Je me réjouis de la décision de la Chambre d’appel de la Chambre d’appel de la Cour pénale internationale (CPI), confirmant, ce jour, l’acquittement de nos compatriotes Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé », a écrit M. Guillaume Soro, ex-président de l’assemblée nationale et actuellement hors de son pays.

Pour lui, « cette décision vient mettre un terme définitif à près d’une décennie de procédure ». En outre, « plus aucune raison objective ne peut être opposée au retour dans leur pays de ces deux fils de la Côte d’Ivoire ».

« Je souhaite de tous les voeux leur retour rapide et sécurisé dans leurs familles », conclut le communiqué signé par M. Guillaume Soro, également président de Générations et peuples solidaires  (GPS), un mouvement citoyen.  

Procès Amadé Ouérémi: des témoins racontent le massacre de Duékoué

Des témoins du «Massacre de Duékoué» dans l’ouest ivoirien où plus de 800 personnes ont été tuées pendant la crise post-électorale ivoirienne de 2010-2011, ont raconté mercredi dans le cadre du procès de Amadé Ouérémi, l’ex-chef de milice, les horreurs vécues par les victimes de ces tueries.

 « Ils (les miliciens) ont pris mon mari Sedo Denis le 28 mars 2011 devant moi et ils l’ont fusillé. Ils avaient porté des tenues Dozo (chasseurs traditionnels) et  parfois des  treillis militaires», a expliqué Dame Douo Celestine au juge du Tribunal de première instance d’Abidjan, avouant que  «je ne sais pas si ce sont les hommes d’Amadé Ouérémi ».

A son tour, Donatien Zoé, un jeune homme qui a perdu l’usage de son bras droit, dit avoir essuyé des tirs de la part d’une milice le 29 mars au quartier carrefour de Duékoué.  « Alors que je cherchais un refuge, des individus vêtus en tenue Dozo, ont ouvert le feu sur moi. Depuis lors j’ai perdu l’usage du bras droit  », a dit M. Zoé.

Poursuivant, ils a ajouté que ces miliciens avaient  « tellement tué qu’ils prenaient les corps pour constituer des barrages ». Dans la même veine, Zaha André, un autre témoin, dit avoir perdu sa fille et ses deux petits frères en mars 2011 à Duékoué.

Il a ajouté avoir essuyé  lui-même des tirs sur l’une de ses cuisses.  « Ils ont tué ma fille et mon petit frère devant moi », a témoigné M. Zaha qui dit connaître l’ex-chef milicien Amadé Ouérémi qui est le principal accusé de ce procès.

 L’ex-chef de milice et ancien « seigneur » du mont Péko dans l’extrême ouest ivoirien, Amadé Ouérémi, accusé de crimes de guerre, de meurtres et de génocides à Duékoué (ouest ivoirien) pendant la crise post-électorale ivoirienne de 2010-2011, est jugé depuis le mercredi 24 mars dernier au Tribunal première instance d’Abidjan. Il est en détention depuis mai 2013.

L’acquittement de Gbagbo et Blé Boudé, « un triomphe du droit » (Affi)

Le président du Front populaire ivoirien (FPI, opposition), Pascal Affi N’Guessan, estime que l’acquittement de Laurent Gbagbo et Blé Goudé par la Cour pénale internationale (CPI) est un « triomphe du droit ».

« La Cour Pénale Internationale vient de confirmer la décision d’acquittement du président Laurent Gbagbo et du ministre Charles Blé Goudé », a déclaré M. Affi Nguessan.  

Selon lui, « c’est le triomphe du droit sur toute autre considération ». Il a dit s’en réjoui, saluant « toutes celles et tous ceux qui ont contribué à faire éclater la vérité ».

« La reconnaissance pleine de leur innocence constitue pour moi un motif de soulagement et de joie », a-t-il ajouté, faisant observer que « cela ne doit pas faire oublier ces dix années de leur vie injustement sacrifiées ».  

Pendant ces dix années de détention pour besoin d’interrogation sur les charges de l’accusation, M. Affi déplore « tant de souffrances inutiles pour eux-mêmes, pour leurs familles et pour leurs partisans ».   

« M. Gbagbo et Charles Blé Goudé sont désormais totalement libres de leurs mouvements. Nous formons le vœu que les autorités ivoiriennes fassent de leur retour un temps fort de cette réconciliation nationale dont la Côte d’Ivoire a tellement besoin », a-t-il conclu.

L’acquittement de Gbagbo et Blé Goudé «consacre l’impunité en Côte d’Ivoire» (Victimes)

Le président du Collectif des victimes en Côte d’Ivoire ( CVCI), Issiaka Diaby a estimé mercredi à Abidjan que la décision d’acquittement total de l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo et son ex-ministre de la jeunesse Charles Blé Goudé par la Cour pénale internationale ( CPI) « consacre l’impunité en Côte d’Ivoire ».

« Après cette décision, certaines victimes estiment qu’elle ont été les dindons d’une farce judiciaire. Qu’elles ont été la cinquième roue d’une carrosse judiciaire. Que le bureau du procureur et la CPI coalisés y ont organisé des manœuvres savamment orchestrées pour violer leurs droits fondamentaux. Cette décision consacre l’impunité en Côte d’Ivoire  », a expliqué M. Diaby.

Poursuivant, il a indiqué que la CPI vient avec cette décision, de démontrer son inefficacité à lutter contre l’impunité en Côte d’Ivoire.  « Pourquoi sommes-nous arrivés là ? 3000 morts et il n’y a pas de coupable. C’est quand même grave pour cette institution de justice internationale qui a travaillé pendant huit ans », s’est  offusqué M. Diaby affirmant cependant que « nous allons nous conformer à cette décision». 

La Chambre d’appel de la Cour pénale internationale (CPI) a confirmé ce mercredi la décision d’acquittement de l’ex-président de Côte d’Ivoire Laurent Gbagbo et son co-accusé Charles Blé Goudé qui étaient accusés de crimes contre l’humanité commis pendant la crise post-électorale ivoirienne de 2010-2011 qui a fait officiellement 3000 morts.

L’acquittement de Gbagbo et Charles Blé Goudé est une «déception» (Amnesty)

La confirmation par la Cour pénale internationale (CPI) de l’acquittement de l’ex-chef d’Etat ivoirien Laurent Gbagbo et de son co-accusé Charles Blé Goudé est une « nouvelle déception pour les victimes des violences postélectorales», a réagi Michèle Eken, chercheuse sur l’Afrique de l’Ouest à Amnesty International.

« Les victimes des violences postélectorales de 2010-2011 en Côte d’Ivoire seront une nouvelle fois déçues aujourd’hui, la CPI ayant confirmé l’acquittement de Laurent Gbagbo et de Charles Blé Goudé,», explique Mme Eken, soulignant que cette décision de la CPI « signifie que le tribunal n’a tenu personne responsable pour les crimes atroces commis pendant cette période ».

En outre, le 6 août 2018, a-t-elle rappelé, le président Alassane Ouattara avait adopté une ordonnance accordant l’amnistie à 800 personnes accusées ou déclarées coupables de crimes liés à la crise de 2010-2011 ou d’autres atteintes à l’autorité de l’État.

« Cela empêche les tribunaux nationaux d’engager des poursuites pour les crimes de droit international ou d’autres graves atteintes aux droits humains perpétrés en 2010-2011 et bafoue les obligations de la Côte d’Ivoire au regard du droit international » déplore Michèle Eken.

Selon elle, que ce soit à l’échelle nationale ou internationale, les victimes des violences de 2010-2011 n’ont toujours pas obtenu justice, pas plus que des réparations pour les préjudices subis.

L’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo et son ex-ministre de la jeunesse, Charles Blé Goudé   étaient poursuivis devant la CPI pour quatre chefs de crimes contre  l’humanité commis pendant la crise postélectorale ivoirienne de  2010-2011 qui a fait officiellement 3000 morts.

Les deux célèbres  détenus avaient plaidé tous les deux, non-coupables à l’ouverture de  leur procès conjoint le 28 janvier 2016.

Côte d’Ivoire: la stratégie nationale de l’état civil expliquée aux acteurs

Un séminaire s’est ouvert, lundi à Yamoussoukro, pour trois jours afin d’expliquer le corpus de la stratégie nationale de l’état civil de Côte d’Ivoire aux différents acteurs.

Ce séminaire qui réunit des sous-préfets, des maires, des magistrats et des directeurs régionaux de la santé permettra aux participants de s’imprégner du corpus de la stratégie nationale de l’état civil et de son cadre légal.

La stratégie nationale de l’état civil élaborée autour de six axes, vise à doter la Côte d’Ivoire d’un cadre de référence pour asseoir un système d’état civil fiable, sécurisé, avec la production de statistiques vitales pour faciliter la gouvernance administrative, économique, politique et sociale.

Quatre présentations suivies d’échanges meublent les travaux de cette séance d’informations et de partage. Il s’agit du rôle et des responsabilités de l’Office national de l’état civil et de l’identification (ONECI), et de  l’état d’avancement de la mise en œuvre du Registre national des personnes physiques (RNPP).

Les changements majeurs de la nouvelle loi sur l’état civil ainsi que le rôle de chaque acteur dans les nouveaux mécanismes de déclaration et d’enregistrement des faits d’état civil dans les délais sont également au menu de cette rencontre qui s’achève ce mercredi.

Au cours des échanges de la première journée, le représentant du ministère de la justice, M. Rigobert Zéba, a informé les participants que désormais, dans la transcription des actes, le prénom doit précéder le nom conformément à la loi de 1964 sur l’état civil. 

Le Directeur général de l’ONECI, Gnénin Sitionni Kafana a, pour sa part, rassuré sur la volonté de sa structure à jouer pleinement sa partition dans la modernisation du système d’état civil ivoirien.  

La nouvelle loi sur l’état civil intègre plusieurs innovations notamment, les nouveaux mécanismes de déclaration et d’enregistrement des faits d’état civil avec de nouveaux acteurs ainsi que l’utilisation des procédés informatiques et des logiciels pour la collecte, le traitement, la centralisation et l’archivage des données.

Cette nouvelle loi découle de la volonté de la Côte d’Ivoire de moderniser son système d’état civil face au faible taux de déclaration des faits d’état civil et face aux insuffisances infrastructurelles et organisationnelles.

La mise en œuvre de la modernisation de l’état civil a démarré avec une phase pré-pilote d’expérimentation du logiciel national d’enregistrement des faits d’état civil.

Dans la mise en œuvre de la stratégie nationale de l’état civil, l’ONECI bénéficie de l’appui technique et financier de l’Union européenne à travers Civipol.

Madagascar : deuil national après le décès Didier Ratsiraka

La Grande Ile a décrété ce lundi une journée de deuil national pour saluer la mémoire de l’ancien président de la République Didier Ratsiraka décédé dimanche.Les hommages à cette figure emblématique de la vie politique malgache se sont succédé depuis l’annonce de sa disparition. Les drapeaux seront en berne sur toute l’étendue du territoire national et dans toutes les missions diplomatiques, annonce le gouvernement.

Surnommé « l’Amiral rouge », Ratsiraka, 84 ans, président du pays de 1975 à 1991 puis de 1997 à 2002, a succombé à une crise cardiaque après avoir été hospitalisé depuis mardi pour une grippe selon ses proches. « Les Malgaches ont perdu un illustre patriote », a déclaré l’actuel président Andry Rajoelina qui a rendu hommage au défunt.

Buhari adresse ses condoléances au peuple tanzanien

Le président nigérian Muhammadu Buhari a présenté ses condoléances au gouvernement et au peuple de la République de Tanzanie suite au décès du président John Pombe Magufuli à l’âge de 61 ans.Le président Buhari a déclaré dans un message de condoléances publié par son assistant principal chargé des communications, M. Garba Shehu, à Abuja jeudi, qu’il était convaincu que l’héritage de patriotisme et de dévouement de Magufuli à l’égard de l’Afrique continuerait de résonner sur le continent.

Le dirigeant nigérian a déclaré que le courage et l’amour du défunt président tanzanien pour son pays ont inspiré diverses réformes que les générations continueront de célébrer.

Parmi ces reformes : la décision difficile de réduire la taille et les frais du gouvernement, l’insistance sur un budget axé sur le peuple, avec des priorités claires en matière d’éducation et de santé et la lutte constante contre la prodigalité et les frivolités dans les dépenses publiques.

M. Buhari a affirmé que l’ancien dirigeant tanzanien a passé la majeure partie de sa vie à servir son pays et l’humanité avec son riche pedigree. Il a travaillé comme instituteur et a gravi les échelons de la fonction publique en tant que député, vice-ministre des Travaux publics et ministre des Travaux publics.

Le défunt président Magufuli a également été ministre des Terres et des Établissements humains et ministre de l’Élevage et de la Pêche.

Le président Buhari a présenté ses condoléances à la famille du défunt dirigeant visionnaire de la Tanzanie, à ses amis et associés, ainsi qu’à tous les citoyens du pays.

Arrivée du corps d’Hamed Bakayoko à Séguéla, dans le Nord-ouest ivoirien

La dépouille mortelle du Premier ministre ivoirien, Hamed Bakayoko, a été transférée jeudi en début de soirée à Séguéla, sa ville d’origine, située dans le Nord-ouest du pays, où il devrait être inhumé vendredi.

Dans la matinée, a eu lieu la levée de corps du Premier ministre défunt, en présence du couple présidentiel,  des membres du gouvernement, des présidents d’institutions, des diplomates, des autorités administratives, politiques et coutumières.

Sa dépouille a été ensuite conduite au Gatl, la base militaire aérienne d’Abidjan dans l’après-midi avant le transfert de la dépouille mortelle à Séguéla. Le corps a été accueilli par les siens à l’aérodrome de cette ville.

La cérémonie d’inhumation aura lieu vendredi sur la terre de ses ancêtres. Avant cela, Hamed Bakayoko, de confession musulmane, aura droit à une levée du corps à la Mosquée de Séguéla suivie de la prière mortuaire puis l’enterrement.

L’inhumation est prévue dans l’intimité familiale. Hamed Bakayoko s’était rendu le 18 février en France, avant d’être évacué dans un centre oncologique en Allemagne pour des soins, mais il succombera des suites d’un cancer fulgurant le 10 mars 2021.

Un hommage national lui été rendu mercredi sur l’esplanade du palais présidentiel de la République à Abidjan. Dans la soirée, ce grand mécène a été loué par des artistes locaux et africains, parmi lesquels Alpha Blondy et Kofi Olomidé stade Alassane Ouattara d’Ebimpé d’Anyama, dans le nord-ouest d’Abidjan. 

Côte d’Ivoire: 10 milliards FCFA des Etats-Unis pour lutter contre l’extrémisme violent

L’Agence des Etats-Unis pour le développement international (USAID) a octroyé 19,5 millions de dollars, soit environ 10 milliards FCFA sur cinq ans à Equal Access International (EAI), une Ong internationale, pour renforcer la résilience des communautés contre l’extrémisme violent dans le nord de la Côte d’Ivoire, a-t-on appris jeudi de source officielle.

Selon un communiqué de la représentation diplomatique américaine en Côte d’Ivoire, ce projet dénommé  « Resilience for Peace ( R4P)  aidera les communautés frontalières ivoiriennes à risque à mieux lutter contre l’extrémisme violent.

 «  Les auteurs de l’extrémisme violent s’attaquent souvent aux communautés faibles et marginalisées », a déclaré dans ce communiqué, l’ambassadeur des États-Unis en Côte d’Ivoire, Richard Bell.

Selon  le diplomate américain, avec le projet R4P et l’appui des partenariats locaux, les États-Unis visent  « à renforcer la cohésion sociale, civique et économique pour rendre les communautés à risque résilientes face à la menace de l’extrémisme violent ».

Le projet R4P, a conclu le communiqué, créera des opportunités d’autonomisation économique et civique, en se concentrant sur les jeunes et les femmes, grâce à des améliorations de la gestion des ressources naturelles, de la prestation et de la réactivité des services gouvernementaux.

La Côte d’Ivoire rend un hommage national à son défunt PM Hamed Bakayoko

La Côte d’Ivoire a rendu mercredi un hommage national à son défunt premier ministre Hamed Bakayoko dit Hambak au cour d’une cérémonie solennelle au palais présidentiel d’Abidjan en présence du couple présidentiel ivoirien, de quatre chefs d’Etat africains ainsi que des parents et amis de l’illustre disparu.

A cette occasion, le président ivoirien Alassane Ouattara a élevé à titre posthume, feu Hamed Bakayoko, à la Dignité de Grand Croix de l’Ordre national, la plus haute distinction du pays. Dans une oraison funèbre, Adama Toungara, le médiateur de la République de Côte d’Ivoire a soutenu que  « si la science pouvait faire quelque chose, Hamed Bakayoko serait encore avec nous ». 

Selon M. Toungara qui dit être l’un des condisciples du père de feu Hamed Bakayoko, l’ex-chef du gouvernement ivoirien, « était le médiateur entre les générations et le trait-d’union entre le pouvoir et l’opposition ».  

« Il ( Hamed Bakayoko) a le mérite d’avoir organiser les premières élections législatives les plus inclusives de toute l’histoire de la Côte d’Ivoire » a ajouté le médiateur de la République.

 Avant lui, Raymonde Goudou Coffie, la ministre ivoirienne de la Culture et de la francophonie, a affirmé  que feu Hamed Bakayoko  «est parti sans crainte avec la conviction d’avoir mené le bon combat  ».  Dans un autre témoignage, Mamadou Touré, le ministre ivoirien de la Promotion de la jeunesse et de l’emploi des jeunes qui s’exprimait au nom de la jeunesse ivoirienne, a soutenu que l’illustre disparu s’est élevé dans la hiérarchie sociale par le travail.  

« Pour Hambak, la condition sociale ne peut être un handicap à la réussite. Il était un exemple pour des millions de jeunes ivoiriens», a dit M. Touré ajoutant qu’il a donné  « une seconde chance à de nombreux jeunes ivoiriens ».  Poursuivant, il a indiqué que feu Hamed Bakayoko transcendait les clivages politiques et ethniques.  

« Il parlait avec tout le monde. Hamed Bakayoko parlait aussi bien avec les riches qu’avec les pauvres  », a-t-il souligné. Plusieurs personnalités du continent ont pris part à cette cérémonie d’hommage qui a pris fin avec la remise du drapeau national à la famille de l’illustre disparu. 

Parmi celles-ci, l’on peut citer les présidents Roch Marc Christian Kaboré ( Burkina Faso), Nana Akuffo Addo ( Ghana), Alpha Condé (Guinée) et Umaro Emballo Cissoco ( Guinée Bissau ). Le premier ministre ivoirien Hamed Bakayoko, par ailleurs ministre de la défense est décédé mercredi dernier en Allemagne des suites d’un cancer fulgurant à 56 ans.

 Il était très adulé par la jeunesse ivoirienne et était considéré comme un grand mécène culturel. Fidèle parmi les fidèles du président ivoirien Alassane Ouattara, il était même pressenti pour succéder à celui-ci à la tête du pays. Feu Hamed Bakayoko sera inhumé vendredi prochain à Seguéla dans le nord-ouest ivoirien dont il est originaire. 

Tanzanie: décès du président John Magufuli

Le président tanzanien John Magufuli est mort à l’âge de 61 ans.Le président tanzanien est décédé ce mercredi soir des suites de problèmes cardiaques selon la vice-présidente Samia Suluhu Hassan qui s’est exprimée sur la télévision publique.

Il a rendu l’âme à l’hôpital Emilio Mzena, un établissement gouvernemental de Dar es Salaam, où il suivait un traitement depuis plusieurs jours. Il souffrait de problèmes cardiaques depuis 10 ans, ajoute la vice-présidente.

Magufili n’était plus apparu publiquement depuis trois semaines. Et son absence alimentait les rumeurs sur son état de santé. L’annonce de son décès en début de soirée plonge le pays dans l’émoi et la consternation.

Mangufili était arrivé au pouvoir en novembre 2015. Il avait succédé à la présidence à Jakaya Kikwete.

Une fausse alerte à la bombe sème la panique à Abidjan

Une fausse alerte à la bombe a semé, mardi, la panique à la Cité administrative du Plateau, le quartier administratif et des affaires de la capitale économique ivoirienne.

Des informations persistantes faisant état dans l’après-midi, de la découverte d’une bombe à la Tour D, ont créé la panique au sein  de la Cité administrative où des plusieurs unités des forces de l’ordre ont été déployées, notamment des unités spécialisées dans le déminage.  

« Après vérification, nous nous sommes rendus compte que c’est une fausse alerte à la bombe », a déclaré à APA un agent des forces de l’ordre, mais, a-t-il précisé, «par mesure de prudence, nous avons évacué les occupants de la Tour».

Afrique du Sud : le président Ramaphosa plaide pour le « consommer local »

Les Sud-Africains devraient faire tout leur possible pour reconstruire l’économie et la soutenir en achetant des produits fabriqués localement, a déclaré mardi le président Cyril Ramaphosa.Une prise de conscience qui permettrait de sauver l’économie et de créer des emplois pour le pays, selon le président sud-africain.

Nous devons sauver les emplois existants et stimuler l’économie pour en créer de « nouveaux », a déclaré M. Ramaphosa lors du 9e sommet et exposition annuels « Consommer Local », qui se tient virtuellement à Pretoria.

Lors de cette réunion virtuelle, qui avait pour thème « la localisation comme moteur de la croissance économique », le président a déclaré que le soutien à la campagne nationale « Acheter local » devait, par nécessité, englober l’investissement dans la qualité, le soutien aux entreprises locales et le maintien des emplois dans le pays.

« Nous devons intensifier nos efforts, non seulement pour inciter les habitants à acheter localement, mais aussi pour améliorer l’entrée de nos biens, produits et services sur les marchés d’exportation », a déclaré M. Ramaphosa. 

Il a encouragé chaque Sud-Africain à prendre la décision consciente d’acheter des produits locaux et de fréquenter les établissements commerciaux locaux à chaque tournant de leurs activités économiques. 

« Notre message doit être que, où que vous soyez dans le pays, soyez fiers d’être Sud-Africains. Portez des vêtements locaux, voyagez localement, mangez local, regardez des contenus locaux, lisez des auteurs locaux, soutenez la musique locale et utilisez des matières premières locales dans vos entreprises », a déclaré le président. 

« Cela permet de développer notre économie, de créer des emplois, d’élargir les marchés et de créer de nombreuses possibilités d’expansion des entreprises », a-t-il ajouté.

Sénégal : Macky Sall appelle au calme

Le président de la République s’est adressé, ce lundi soir à ses compatriotes, pour un retour de la paix après plusieurs jours de violentes manifestations dans le pays.Sa parole était très attendue. Le chef de l’État a enfin brisé le silence. D’emblée, Macky Sall a déclaré : « Rien ne m’importe plus que la préservation de ce qui forme l’âme de la nation sénégalaise, son cœur battant, sa source de vie et d’épanouissement : c’est à dire l’attachement aux valeurs du vivre ensemble dans la paix, la sécurité, la liberté, la démocratie, la tolérance et le respect de nos diversités ».

L’arrestation d’Ousmane Sonko, le 3 mars dernier, pour « trouble à l’ordre public et participation à une marche non autorisée » a déclenché des affrontements entre des jeunes et les forces de l’ordre.

C’est pourquoi le quatrième président dans l’Histoire politique du Sénégal a invité les uns et les autres à taire les « rancœurs » et à éviter « la logique de l’affrontement qui mène au pire ».

À ce jour, le bilan officiel est de quatre morts. Dans son discours à la nation, Macky Sall a pensé « aux victimes de ces malheureux évènements et à toutes les personnes, physiques et morales, impactées par les manifestations ». En outre, il a salué « la mémoire des défunts et (présenté ses) condoléances à leurs familles ».

Dans le même ordre d’idées, le président a soutenu que tous les Sénégalais forment « une seule famille, unie par une histoire qui (leur) assigne un destin commun ». Partant de là, M. Sall a indiqué que « chaque vie perdue est un deuil pour la Nation ».

Et dans un souci de réparation, l’État viendra en aide aux familles endeuillées et facilitera l’accès aux soins des blessés.

Après tout, le chef de l’État est convaincu que « nous pouvons et devons régler nos divergences autrement que par la violence destructrice ; parce que, quels que soient nos choix politiques et nos ambitions, nous sommes une seule famille, et nul d’entre nous ne peut avoir un destin séparé de celui la nation sénégalaise ».

Poursuivant, Macky Sall a affirmé que « nous sommes dans une barque dont nous descendrons pour laisser la place à d’autres ». De ce fait, il a souligné que « notre salut individuel et collectif nous commande de voyager ensemble en consolidant les fondements de la barque et non en les détruisant. Il y va aussi de l’avenir de nos enfants et des générations après eux ».

D’aucuns s’accordent sur le fait que l’affaire Sonko, à elle seule, n’explique pas cette « violence inouïe ». Ainsi, le chef de l’État a relevé que « la colère, qui s’est exprimée ces derniers jours, est aussi liée à l’impact d’une crise économique aggravée par la pandémie Covid-19 ».

Plus que jamais, Macky Sall a dit avoir mesuré « les difficultés quotidiennes dans nos villes et nos campagnes. La vie dure dans nos quartiers (et) nos banlieues » dans ce contexte de crise sanitaire mondiale.

Pourtant, avec le Fonds de riposte et de solidarité contre les effets de la Covid-19, l’État a financé pour 1000 milliards F CFA le soutien aux ménages, aux entreprises, aux travailleurs et à différents corps de métiers, y compris le secteur des arts et de la culture.

Par rapport aux jeunes, le président de la République a conclu que, malgré tous les efforts jusque-là consentis en matière de formation, d’emploi et de financement, les résultats restent « encore insuffisants ».

M. Sall s’est adressé à cette frange importante de la société sénégalaise en ces mots : « J’ai vu nombre d’entre vous sortir dans la rue pour exprimer la colère de votre mal-vivre ; parce que vous n’avez pas d’emploi ; parce que vous aspirez à un avenir meilleur ; parce que depuis un an de lutte anti pandémie Covid-19, votre quotidien reste marqué par la morosité économique, les restrictions sociales et la limitation des espaces de loisirs et de détente ».

Le chef de l’État a ajouté « qu’une jeunesse confrontée à autant de privations exprime son mal-vivre (lui) parait tout à fait compréhensible ». Toutefois, il a invité celle-ci à ne pas « participer à tout ce qui nous retarde dans la quête d’un avenir meilleur ».

En d’autres termes, Macky Sall a fait savoir que « quand on saccage un commerce, quand on s’attaque au bien d’autrui, on ne crée pas de l’emploi, on en détruit ; on ne fait pas reculer la pauvreté, on l’aggrave ».

Dans le but d’apaiser les tensions, le président a promis d’engager, « dans les meilleurs délais, une réorientation des allocations budgétaires pour améliorer de façon substantielle et urgente les réponses aux besoins des jeunes en termes de formation, d’emploi, de financement de projets et de soutien à l’entreprenariat et au secteur informel ».

Dans l’immédiat, le chef de l’exécutif a décidé, à la faveur de la campagne de vaccination en cours et de l’amélioration de la situation sanitaire, d’alléger le couvre-feu lié à l’état de catastrophe sanitaire dans les régions de Dakar et de Thiès (ouest). Désormais, il sera en vigueur de minuit à cinq heures du matin. Jusque-là, le couvre-feu débutait à 21 heures.

Macky Sall espère que « cette mesure contribuera à élargir le champ des activités productives et aider au retour progressif à une vie normale dans ces deux régions qui concentrent l’essentiel des activités économiques du pays ».

Enfin, sur l’aspect judiciaire de cette crise, le président de la République a demandé de laisser « la justice suivre son cours en toute indépendance ».

Guinée équatoriale: le bilan des explosions passe à 20 morts

Le bilan des explosions à Bata, la plus grande ville de Guinée équatoriale, est passé de 17 à 20 morts, a appris APA lundi.Quelque 600 personnes auraient été blessées dans les explosions qui ont ravagé une caserne militaire dans le quartier de Mondong Nkuantoma à Bata, dimanche à 16 heures, heure locale, apparemment causées par des charges de dynamites.

S’exprimant à la télévision nationale, le président Teodoro Obiang Nguema a imputé cet accident à la négligence.

Des quartiers entiers ont été complètement rasés par les explosions, forçant des survivants terrifiés à s’enfuir pour sauver leur vie.

Le ministre des Affaires étrangères du pays, Simen Oyono Esono Angue, a tenu une réunion avec des diplomates pour demander une aide humanitaire aux victimes.

Le ministère de la Santé a également publié une déclaration demandant aux donneurs de sang d’aider à soigner les blessés.

D’énormes colonnes de fumée s’échappaient du site depuis l’incident, les pompiers s’efforçant d’étouffer les énormes flammes résultant des explosions.

La Guinée équatoriale, petit pays riche en pétrole, compte 1,3 million d’habitants.

Guinée : décès de l’écrivain Djibril Tamsir Niane

L’écrivain guinéen, Djibril Tamsir Niane, est décédé ce lundi à Dakar à l’âge de 89 ans.L’auteur de Soundjata ou l’épopée mandingue était spécialiste de l’histoire du mandingue. Il a participé à l’écriture de l’Histoire générale de l’Afrique sous l’égide de l’Unesco.

La Sodeci fait don de kits médicaux à un centre de santé à Séguéla

En vue d’une meilleure prise en charge des patients, la Société de distribution d’eau de Côte d’Ivoire (Sodeci) a offert, il y a quelques jours, des équipements médicaux au centre urbain Dominique Ouattara de Séguéla, dans le nord-ouest du pays, selon une note de l’entreprise.

« Cette initiative s’inscrit dans la mise en œuvre de la politique RSE (Responsabilité sociétale de l’entreprise) portant entre autre sur notre implication dans la communauté et le développement local » a déclaré le directeur général de la Sodeci, Ahmadou Bakayoko.  

Ce soutien à l’endroit du centre de santé de Séguéla se veut une initiative qui traduit l’engagement de l’entreprise en faveur du bien-être des populations partout en Cote d’Ivoire, à l’instar de toutes les actions sociales et citoyennes de la société.  

La société a apporté une contribution en matériels médicaux s’élevant à hauteur de 4 793 000 FCFA pour soutenir le fonctionnement de cet établissement de santé, tout en  répondant aux attentes des parties prenantes.

Ce don est constitué de boîtes d’accouchements complètes, de boites de pansement, aspiration de mucosite (bébé-enfant), de tensiomètres électriques, de tensiomètres stéthoscopes, de thermomètres infrarouges, de pèse personne, de  pèse bébé et d’écho doppler.

Il comprend également des lampes chauffantes, paravents 3 volets, des agitateurs d’hémoglobine, des embouts bleu P/500, embouts jaune P/1000, des tubes à hémolyse P/500, tubes rouges P/100, tubes violets P/100, tubes gris P/100, diluants URIT 20 L, Lyse URIT et Rinse URIT. 

M. Ahmadou Bakayoko avait à ses côtés une délégation de la société, composée du directeur de l’exploitation intérieur, du directeur régional, du sous- directeur RSE et des équipes en charge de la communication.

Le directeur départemental de la santé, Dr Vé Blé Jérôme, après avoir réceptionné le matériel, a exprimé toute sa gratitude et sa reconnaissance à la Société de distributrice d’eau de Côte d’Ivoire. 

Ces équipements visent notamment à l’amélioration des conditions de vie des populations, à contribuer à la bonne santé des populations, et à favoriser les soins de  proximité avec la population. 

Des autorités administratives et politiques de la ville ont aussi pris part à la cérémonie de remise des dons, parmi lesquelles le préfet de Séguéla Karim Diarrassouba et le président du Conseil régional du Worodougou, Boiké Fofana.  

Le maire de la cité, Diomandé Lancina, a également participé à la cérémonie, ainsi que le directeur régional de la Santé, Dr Brou Gbotto Raymond, le directeur départemental de la santé et le directeur du CHR de Séguéla Konaté Pelaya Moussa. 

Météo: la Côte d’Ivoire connaît une vague de chaleur

Les mois de février et mars en Côte d’Ivoire sont les plus chauds, ce qui engendre actuellement une vague de chaleur dans le pays, indique une note de la Société d’exploitation de développement aéroportuaire, aéronautique, météo (Sodexam).

Sur la période du 8 au 15 mars 2021, de fortes chaleurs persistent sur l’Afrique du nord et le sud-ouest Sahel, précise la Sodexam qui relève que « les températures restent au-dessus de la moyenne climatique au Nord et au Centre-Nord de la Cote d’Ivoire ».

Ces fortes chaleurs sur le pays sont des phénomènes cycliques, mentionne la Sodexam. De ce fait, durant les mois de février et mars, le rayonnement solaire est quasi direct et le ciel peu nuageux sur l’ensemble du pays. 

Ce rayonnement ajouté à la circulation atmosphérique favorise des élévations de température sur le pays, relève cet organisme, qui prévient que ces fortes chaleurs seront aussi régulées par les pluies orageuses prévues sur la Côte d’Ivoire.  

En fonction de la position géographique, des villes devraient connaître des rayonnements solaires relativement différents. Les températures maximales pour le District d’Abidjan devraient afficher des tendances supérieures à 37°C.

La ville de Bouaké, dans le centre du pays, elle connaïtra pour ces mois de février et mars des températures supérieures à 38°C. C

ette vague de chaleur pourrait engendrer une forte consommation d’électricité, d’eau et de carburant etc.

La Sodexam est une société d’État, chargée de la gestion, de l’exploitation et du développement des aéroports, de la météorologie et des activités aéronautiques en Côte d’Ivoire.

La structure est également chargée de toutes opérations industrielles, commerciales, mobilières, immobilières et financières permettant de développer les 15 aéroports et les 14 stations météorologiques de l’intérieur du pays. 

Décès à Abidjan de Colette Irié Lou , une femme leader du monde agricole

Colette Irié Lou, une femme leader du monde agricole en Côte d’Ivoire, est décédée vendredi à Abidjan des suites d’une hospitalisation.

Son décès est survenu au Centre hospitalier universitaire   (CHU) d’Angré, dans l’Est d’Abidjan, indique la direction de la communication de la Fédération qu’elle dirige.

Mme Collette Irié Lou est la présidente du Conseil d’administration de la Fédération nationale des sociétés coopératives du vivrier en Côte d’Ivoire (Fenascovici). 

Femme d’affaires, elle fait partie des figures de proue du leadership féminin en Côte d’Ivoire. Vendeuse de fruits et légumes, elle a réussi à fédérer des entités coopératives du pays.

Covid-19 : Interpol démantèle un réseau de distribution de faux vaccins en Afrique du Sud

La police sud-africaine a démantelé un réseau impliqué dans la vente de faux vaccins contre la Covid-19 lors d’une opération qui a également mis au jour un racket similaire en ChineDans une alerte mondiale diffusée jeudi, Interpol a indiqué que les autorités sud-africaines ont saisi quelque 400 ampoules – l’équivalent d’environ 2400 doses – contenant de faux vaccins dans un entrepôt situé à l’extérieur de Johannesburg.

Selon l’alerte, les agents des forces de l’ordre ont également récupéré une grande quantité de faux masques faciaux et ont arrêté trois ressortissants chinois et un ressortissant zambien.

Une opération similaire a permis d’arrêter quelque 80 suspects en Chine après que la police a fait une descente dans les locaux de fabrication et saisi plus de 3000 faux vaccins sur place.

Le secrétaire général d’Interpol, Jürgen Stock, a averti que la découverte du réseau n’était « que la partie émergée de l’iceberg » de la criminalité liée aux vaccins contre le coronavirus.

 « Bien que nous nous réjouissions de ce résultat, ce n’est que la partie émergée de l’iceberg en ce qui concerne la criminalité liée au vaccin contre la Covid-19 », a déclaré M. Stock.

 Interpol a indiqué que les enquêtes se poursuivent et qu’en plus des arrestations en Afrique du Sud et en Chine, il reçoit également des rapports supplémentaires sur la distribution de faux vaccins et sur des tentatives d’escroquerie visant des organismes de santé, tels que des maisons de retraite.

Plus de 150 prisonniers jugés en Côte d’Ivoire depuis janvier (Officiel)

Plus de 150 détenus ont été jugés en Côte d’Ivoire depuis le début de l’année 2021, a révélé le ministère ivoirien de la justice et des droits de l’homme dans un communiqué transmis jeudi à APA.

« (…) En vue de résorber le nombre des détentions avant jugement, les juridictions criminelles ont commencé, depuis la nouvelle année, à tenir les sessions de jugement. A ce jour, les audiences tenues ont permis le jugement de plus 150 détenus », a indiqué le ministère de la justice. 

Ce communiqué intervient pour démentir l’information donnée par les  ONG dénommés respectivement  « Fédération Internationale de l’Action des Chrétiens pour l’Abolition de la Torture (FIACAT) et l’Action des Chrétiens pour l’Abolition de la Torture de Côte d’Ivoire (ACAT-CI), qui ont révélé lors d’un point de presse fin février dernier à Yamoussoukro ( Centre ivoirien), l’existence dans les prisons ivoiriennes de 486 cas de détention préventive injustifiée. 

Ces organisations ont ajouté  que «leur intervention a permis la mise en liberté de 92 détenus, la condamnation de 45 détenus, la transmission de 205 et de 41 dossiers respectivement à la Chambre d’instruction et au parquet pour règlement définitif. Elles ont conclu que 103 procédures sont en cours d’instruction», rapporte le communiqué.

 Le ministère ivoirien de la justice a « marqué sa surprise » face à ces déclarations  s’inscrivant en faux sur les chiffres données. 

«Les personnes détenues le sont en vertu de titre régulier. Dès le renvoi du détenu devant une juridiction de jugement, les délais de détention préventive ne s’appliquent plus (article 168 du Code de procédure pénale) ; de sorte que l’on ne saurait parler de détention injustifiée en ce qui concerne les détenus avant jugement», a précisé dans le communiqué le service de communication de ce département ministériel. 

Depuis l’entrée en vigueur du nouveau Code de procédure pénale, a expliqué auparavant le texte, des mesures ont été prises à l’effet d’assurer le contrôle du respect des délais de détention préventive et d’éviter ainsi les détentions injustifiées.  Les cabinets d’instruction, a ajouté le communiqué, s’attellent à observer scrupuleusement les délais légaux. 

Le ministère de la justice a conclu en rassurant l’opinion publique nationale et internationale  «sur le fait que les juridictions œuvrent à rendre la Justice dans des délais raisonnables». 

Le principal aéroport du Nigeria ravagé par un incendie

Une section de l’aéroport principal du Nigeria, dans le hub commercial de Lagos, a été ravagée par un incendie, a appris APA jeudi.Selon notre source, l’incendie qui s’est déclaré mercredi a englouti la Kenya Airways à l’aéroport international Murtala Muhammed avant d’être finalement éteint avec l’aide des pompiers de l’Autorité fédérale des aéroports du Nigeria (FAAN).

La cause de l’incendie n’a pas encore été déterminée et rien n’indique qu’il ait perturbé les activités aériennes du plus grand et du plus fréquenté des aéroports du Nigeria.

Les autorités aéroportuaires n’ont pas communiqué sur l’incident.

Zimbabwe : le vice-président démissionne pour une affaire de mœurs

Le co-vice-président du Zimbabwe, Kembo Mohadi, a démissionné lundi, à la suite de fuites de conversations téléphoniques qu’il aurait eues avec des femmes mariées.Mohadi a déclaré que sa décision de démissionner était le résultat d’un « pèlerinage d’introspection » et visait à lui donner un « espace pour traiter mes problèmes en dehors de la sphère gouvernementale ».

« A la suite de la désinformation autour de mes prétendues unions immorales, maladroitement orchestrée par les médias, je démissionne de mes fonctions de vice-président de la République du Zimbabwe en vertu de l’article 96 (2) de la Constitution du Zimbabwe (n° 20), loi de 2013 avec effet immédiat », a ajouté Mohadi.

Dans l’une des conversations audio divulguées, une personne ressemblant à Mohadi aurait invité sa prétendue amante mariée à venir à son bureau afin qu’ils puissent entretenir des relations intimes.

L’ancien vice-président, cependant, a insisté sur le fait qu’il était innocent et qu’il était victime de « distorsion de l’information, de clonage de voix et de menaces et de sabotage politique ».

Deux Rwandais nommés à la Cour de justice d’Afrique de l’Est

Deux juges du Rwanda vont siéger à la Cour de justice de la Communauté d’Afrique de l’Est (CAE).Le sommet des chefs d’État de cette organisation régionale a nommé ce week-end de nouveaux juges dont deux magistrats rwandais.

 Il s’agit de l’ancien procureur général rwandais, Richard Muhumuza, nommé à la section de première instance de la CAE et d’Anita Mugeni qui siègera sur le banc de la chambre d’appel de la Cour.

Les autres juges de la division de première instance de la Cour sont Yohane Bakobora Masara, Richard Wabwire Wejuli, Nestor Kayobera et Kathurima M’inoti.

Le sommet a également nommé Nestor Kayobera président du tribunal, Geoffrey Kiryabwire vice-président, Yohane Bakobora Masara juge principal et le juge Audace Ngiye juge principal adjoint.

Par ailleurs, les dirigeants de la Communauté d’Afrique de l’Est ont également nommé le Kényan Peter Mathuki au poste de secrétaire général du bloc régional, succédant ainsi au Burundais Liberat Mfumukeko, qui a terminé son mandat de cinq ans.

Lors du sommet, Kagame a été remplacé par son homologue kenyan Uhuru Kenyatta à la présidence du sommet pour l’année à venir.

La CAE comprend six nations, à savoir le Burundi, le Kenya, le Rwanda, le Soudan du Sud, la Tanzanie et l’Ouganda. La République démocratique du Congo (RDC) et la Somalie sont candidates pour rejoindre l’organisation.

Côte d’Ivoire : l’effondrement d’un immeuble fait trois blessés graves à Abobo

Un immeuble s’est effondré dans la nuit de dimanche à lundi à quelques encablures du 14ème arrondissement d’Abobo dans le nord d’Abidjan faisant trois blessés graves , a appris APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.

Selon la plate-forme numérique de la police nationale ivoirienne dénommée « Police Secours», il s’agit d’une partie d’un bâtiment abritant un dépôt de gaz. A en croire cette même, le Groupement des sapeurs-pompiers militaires (GSPM) et la police sont à pieds d’œuvre pour secourir les rescapés. 

En novembre dernier, rappelle-t-on, un immeuble s’était effondré à Abobo baoulé dans la même commune d’Abobo au nord d’Abidjan occasionnant la mort de trois personnes.

Le Repprelci lance une caravane de lutte contre les fake news en Côte d’Ivoire

Le Réseau des professionnels de la presse en ligne de Côte d’Ivoire (Repprelci) a lancé, samedi, la première édition de la caravane de sensibilisation et de lutte contre les fake news dont la première étape a été accueillie dans la commune populaire d’Abobo, au nord d’Abidjan.

Cette caravane qui s’inscrit dans le cadre du projet de fact checking (vérification des faits) du Repprelci dénommé ivoirecheck sillonnera plusieurs communes et villes du pays pour aller au contact de la population en la sensibilisant et la formant sur les techniques et outils de vérification de l’information afin d’éviter les fake news (fausses informations) notamment sur les réseaux sociaux.

Ivoirecheck est un prolongement des activités de monitoring de l’Observatoire des médias numériques de Côte d’Ivoire (Omenci), un organe technique d’autorégulation du Repprelci.

Dans la commune d’Abobo, l’équipe du Repprelci a  été accueillie, samedi soir, au Grin Solidarité (groupe informel de jeunes qui se réunissent quotidiennement autour du thé) du quartier Banco-Anador Cité Verte où dans une présentation interactive, les journalistes Elisée Bolougbeu et Mamady Kébé ont sensibilisé et formé les participants sur les techniques et outils de vérification de l’information.

«C’est une action citoyenne que nous menons à l’effet de contribuer à l’éducation de la population aux médias et à l’information qui est aujourd’hui une nécessité impérieuse pour éviter de s’alimenter de fake news sur les réseaux sociaux avec leurs corollaires de conséquences parfois dramatiques sur la cohésion sociale» a expliqué le président du Repprelci, Lassina Sermé.   

De la loi de 2017 portant régime juridique de la presse à la loi sur la cybercriminalité en passant par l’historique, la nature des fake news et les intentions de leurs auteurs, les formateurs  ont dans une approche alliant la théorie à la pratique, passé au peigne fin ce fléau que constituent les fake news.

« Il s’agit d’apprendre à la population la manière dont elle peut vérifier une information à travers des outils très simples à utiliser comme Google image et TinEye », ajouté M. Sermé, soulignant que «nous avons choisi cette période pour le lancement de la première édition de cette caravane parce que nous avons remarqué qu’en Côte d’Ivoire les périodes d’élections sont favorables à la floraison des fake news ».

Le corps électoral ivoirien est convoqué aux urnes le samedi 06 mars 2021 pour élire 255 députés à l’Assemblée nationale. Du 26 février au 04 mars 2021, les candidats sont en campagne pour s’attirer les faveurs des électeurs.

 Très attentifs, les participants constitués de jeunes, femmes et de personnes âgées ont avoué après la séance avoir été édifiés sur cette thématique de lutte contre les fake news.

«Moi particulièrement, j’ai été édifié par cette sensibilisation. Il y a beaucoup de choses dont je n’avais aucune idée. Mais avec cette formation, j’ai désormais une petite idée sur ce qu’il faut pour vérifier une information», a renchéri Bakary Samaké, enseignant à la retraite, s’engageant à sensibiliser à son tour son entourage sur les méfaits des fake news.

« Nous saluons cette initiative du Repprelci qui est très importante. C’est pourquoi nous allons solliciter cette association à venir nous former encore », s’est félicité l’aîné du Grin Solidarité, Hamed Koné.  

« Vous avez constaté de vous-mêmes l’engouement que cette formation a suscité dans notre quartier. C’est dire que le besoin était réel. Nous nous engageons à prendre le relais de la sensibilisation », a conclu Mahama Ouattara, le Secrétaire général du Grin Solidarité, par ailleurs enseignant de mathématiques.

Créé en 2006, le Repprelci regroupe les acteurs de la presse numérique en Côte d’Ivoire. Cette faîtière des médias numériques ivoiriens s’est donnée pour mission d’organiser, structurer et promouvoir la presse numérique en Côte d’Ivoire.