Dakar s’illumine d’un atelier décisif pour l’UEMOA : une fresque d’avenir se dessine

Ce lundi, Dakar a vibré au rythme d’un événement hors du commun : un atelier de diffusion des nouveaux référentiels stratégiques de l’Union Économique et Monétaire Ouest-Africaine (UEMOA). Après avoir sillonné Ouagadougou, Cotonou, Lomé, Abidjan et Bamako, cette escale sénégalaise marque une étape cruciale dans une vaste croisade régionale visant à tisser un avenir économique uni et florissant. En effet, sous l’égide du Commissaire Paul Koffi KOFFI, cet échange savamment orchestré a réuni des figures éminentes et des esprits éclairés, tous animés par une ambition : faire germer les graines de la Vision 2040 et du plan stratégique 2025-2030.

L’UEMOA : une mosaïque d’ambitions partagées

Pour saisir l’ampleur de cet atelier, il convient d’éclaircir ce qu’est l’UEMOA. Née en 1994, cette union regroupe huit nations ouest-africaines soudées par une monnaie commune, le franc CFA, et une aspiration à l’harmonie économique. Elle se rêve en architecte d’un espace dans lequel les frontières s’effacent devant la circulation fluide des richesses, des idées et des opportunités. La Vision 2040, tel un phare dans la brume, guide cette quête vers un horizon de prospérité durable, tandis que le plan stratégique 2025-2030 pose les premières pierres d’un édifice régional solide.

À Dakar, du 17 au 18 mars 2025, l'UEMOA réunit des acteurs clés pour diffuser ses nouveaux référentiels stratégiques, dont la Vision 2040, Un cénacle d’idées à Dakar

Par ailleurs, le rideau s’est levé sur cet atelier avec l’intervention du Commissaire Paul Koffi KOFFI, chargé du Développement de l’Entreprise, des Mines, de l’Énergie et de l’Économie Numérique. Dans un élan vibrant, il a exhorté les participants à transformer les parchemins stratégiques en actes concrets. « Les documents sont prêts ; le véritable défi réside dans leur incarnation », a-t-il proclamé, lançant un appel solennel aux États membres pour qu’ils accordent leurs symphonies nationales à la partition commune de la Vision 2040.

Autour de la table, une constellation de voix influentes a enrichi le débat. Adama SECK, Coordonnateur de la Cellule d’étude et de planification au Ministère des Finances et du Budget, a loué la genèse participative de ces référentiels, nés des plans des États et des études des organes spécialisés de l’UEMOA. « Le Sénégal s’engage à faire fleurir les actions du plan 2025-2030 pour ériger un espace d’intégration pérenne et apaisé », a-t-il assuré. À ses côtés, Amadou TCHAMBOU, Représentant Résident de la Commission de l’UEMOA au Sénégal, et Souleymane DIARRA, Directeur de la Stratégie et de l’Évaluation, ont apporté leur expertise, tandis que l’ancien Ministre du Budget, Ibrahima SAR, a honoré l’événement de sa présence distinguée.

À Dakar, du 17 au 18 mars 2025, l'UEMOA réunit des acteurs clés pour diffuser ses nouveaux référentiels stratégiques, dont la Vision 2040, La Vision 2040 : un rêve tissé à plusieurs mains au sein de l’UEMOA

La Vision 2040 n’est pas une chimère solitaire. Elle est le fruit d’un labeur collectif, où chaque État membre a brodé ses aspirations dans une tapisserie régionale. Soutenue par les travaux des institutions de l’UEMOA, elle ambitionne ainsi de métamorphoser l’Afrique de l’Ouest en un bastion de croissance inclusive et de stabilité. Le plan stratégique 2025-2030, quant à lui, agit comme un levier, propulsant des initiatives palpables (gouvernance affûtée, essor du privé, infrastructures robustes) pour ancrer cette vision dans le réel.

Un kaléidoscope de participants

D’ailleurs, l’atelier n’a pas été l’apanage des seuls technocrates. Il a rassemblé un éventail chatoyant d’acteurs : cadres de l’administration sénégalaise, hérauts du secteur privé, porte-voix de la société civile et partenaires techniques et financiers. Cette mosaïque humaine illustre aussi une vérité limpide : l’UEMOA mise sur la diversité pour féconder ses projets. Pendant deux jours, ces esprits ont croisé leurs regards, explorant comment les ambitions nationales peuvent s’enlacer aux desseins régionaux.

Un souffle qui ne s’éteint pas

En outre, le 18 mars 2025, les travaux prendront fin à Dakar, mais l’élan, lui, perdura. L’équipe de la Commission de l’UEMOA mettra bientôt le cap sur Bissau, poursuivant sa mission d’évangélisation stratégique. Chaque atelier, tel un relais dans une course d’endurance, passe le flambeau d’une ville à l’autre, ralliant les nations autour d’un même étendard.

Vers un destin commun

En somme, cet atelier dakarrois incarne une Afrique de l’Ouest qui refuse de stagner, qui ose rêver grand et agir en chœur. La Vision 2040 et le plan 2025-2030 sont plus que des mots : ce sont également des promesses d’un demain où l’union transcende les différences, où chaque pas collectif rapproche la région de sa pleine lumière. À Dakar, les participants ont quitté les lieux avec une conviction chevillée au cœur : l’UEMOA est une boussole, et ses États membres, des voyageurs résolus à façonner un futur radieux.

Sénégal : Les flammes de la SOCOCIM consument un fléau insidieux

Dans un geste d’une portée autant symbolique que stratégique, les Douanes sénégalaises ont livré aux flammes, hier, un butin aussi colossal que funeste : 2605,16 kilogrammes de cocaïne, dont la valeur marchande s’élève à 208 milliards de francs CFA. Cette incinération, exécutée dans les entrailles incandescentes des fours de la SOCOCIM, marque un coup d’éclat dans la croisade sans relâche que mène le Sénégal contre les artisans du narcotrafic.

Les Douanes sénégalaises ont incinéré 2605 kg de cocaïne d'une valeur de 208 milliards FCFA dans les flamme de la SOCOCIM, Une traque implacable Couronnée par les flammes de la SOCOCIM

Cette masse impressionnante de poudre blanche, désormais réduite à néant, est le fruit d’une année de vigilance acharnée. Tout au long de 2024, les unités douanières, déployées tel un rempart infrangible sur l’ensemble du territoire, ont frappé avec une précision redoutable. Des quais grouillants de Dakar aux confins poussiéreux des frontières, en passant par les corridors aériens et les sentiers ruraux, les saisies se sont multipliées, témoignant d’une lutte sans quartier contre un commerce qui prospère dans l’ombre.

Par ailleurs, la cérémonie d’incinération, orchestrée sous les auspices des autorités administratives, a réuni un cénacle imposant : officiers des forces de défense et de sécurité, émissaires de l’État et partenaires internationaux, tous témoins d’un acte qui transcende la simple destruction matérielle pour s’ériger en manifeste de fermeté. Cette convergence d’acteurs illustre l’ampleur d’une bataille qui, par son envergure transfrontalière, exige une synergie sans faille.

Les Douanes sénégalaises ont incinéré 2605 kg de cocaïne d'une valeur de 208 milliards FCFA dans les flamme de la SOCOCIM, Une lutte enracinée dans un contexte régional alarmant

Le Sénégal, par sa position géographique privilégiée en Afrique de l’Ouest, s’impose comme une cible de choix pour les réseaux criminels qui tissent leur toile à l’échelle planétaire. Cette incinération n’est pas un acte isolé, mais l’écho d’un combat plus vaste, où chaque saisie arrachée aux mains des trafiquants renforce la digue érigée contre un déluge de stupéfiants destiné aux marchés lointains. Face à des adversaires aux stratagèmes toujours plus retors, les Douanes sénégalaises affûtent leurs armes, conjuguant technologie, renseignement et audace.

« L’administration des douanes reste engagée dans la lutte contre le trafic de drogues avec une résolution inébranlable », a proclamé Ousmane Kane, directeur des opérations douanières, dont les paroles, prononcées lors de l’événement, résonnent comme un serment solennel. Il a enjoint les populations à se muer en sentinelles vigilantes, soulignant que « la collaboration accrue entre les citoyens et les Douanes est le socle d’une efficacité renforcée dans cette guerre sournoise ».

La clé d’une victoire : l’union des forces vives

Ce plaidoyer pour une alliance entre l’institution et le peuple n’est pas anodin. Dans un pays où les narcotrafiquants exploitent les interstices de la société pour prospérer, la complicité active des communautés devient une arme décisive. Chaque regard attentif, chaque murmure porté aux oreilles des autorités peut désarmer un réseau, déjouer un convoi, sauver des vies. Cette exhortation à l’unité traduit une vérité profonde : la victoire sur ce fléau ne saurait être l’apanage des seuls uniformes, mais doit s’enraciner dans une mobilisation collective.

Un horizon chargé d’interrogations

En somme, alors que les cendres de cette cargaison néfaste se dispersaient dans l’air, une interrogation lancinante demeurait en suspens : ce brasier de la SOCOCIM , aussi impressionnant soit-il, parviendra-t-il à consumer les racines d’un mal aux ramifications infinies ? Le Sénégal, par cette opération, a réaffirmé sa volonté de tenir tête à l’hydre du narcotrafic. Mais dans cette joute où l’ennemi se réinvente sans cesse, la flamme de la détermination devra-t-elle brûler éternellement pour ne jamais s’éteindre ? L’avenir, entre ombre et lumière, reste un défi à relever, une énigme à déchiffrer.