Le ministère des Affaires étrangères du Togo célèbre l’excellence de ses agents

Lomé, 16 décembre 2024 Dans une ambiance festive et solennelle, le ministère des Affaires étrangères, de l’Intégration régionale et des Togolais de l’extérieur a célébré, ce lundi 16 décembre 2024, la 10ᵉ édition de son Prix de l’excellence. Cette cérémonie annuelle, initiée par le ministre Robert Dussey, vise à récompenser les agents qui se sont distingués par leur dévouement et leur professionnalisme au service de la diplomatie togolaise.

Le ministère togolais des Affaires étrangères a célébré l'excellence de ses agents en récompensant les meilleurs d'entre eux Un processus d’évaluation rigoureux

Pour départager les candidats, un processus d’évaluation rigoureux a été mis en place, impliquant notamment une notation par les supérieurs hiérarchiques, une évaluation par les pairs et une évaluation par un jury indépendant composé d’experts. Les critères d’évaluation ont été portés sur la ponctualité, la qualité du travail, le respect de la hiérarchie, les relations interpersonnelles et les compétences spécifiques requises pour chaque poste.

Douze lauréats récompensés par le ministère des Affaires étrangères

À l’issue de ce processus, douze agents ont été récompensés dans différentes catégories : meilleurs managers d’équipe, meilleurs chargés d’études, meilleurs secrétaires et meilleurs personnels d’appui. Ces lauréats ont reçu des trophées, des bourses d’études, des enveloppes et d’autres gratifications.

  • Catégorie « Prix du meilleur manager d’Equipe »

1ᵉʳ : M. NOUWODOU SOKEMAWU, chef de la division Déplacements officiels à la direction du protocole d’État ;

2ᵉ : M. GBANDE KODJO, chef de la division planification au secrétariat général ;

3ᵉ : M. NAKPERGOU NOUNDJA, chef de la division affaires juridiques à la direction des affaires juridiques et du contentieux.

  • Catégorie « Prix du meilleur chargé d’Etudes »

1ᵉʳ : M. TOGBEDJI MESSAN KODJO, informaticien au secrétaire général ;

2ᵉ : M. MOROU ISSIFOU SADIKI, chargé d’études à l’inspection générale des missions diplomatiques et des postes consulaires ;

3ᵉ : M. BAMAZE HEZOUWE, chargé d’études à la direction des affaires de défense et de sécurité.

  • Catégorie « Prix de la meilleure secrétaire »

1ʳᵉ : Mme WOULI AKOUVI DZIDENDI, secrétaire particulière du directeur de la coopération internationale ;

2ᵉ : Mme KOUKOU-FONDO DENINI SAHADIA secrétaire particulière du secrétaire général ;

3ᵉ : TETE AKOU AFEFA, secrétaire particulière du ministre.

  • Catégorie « Prix du meilleur personnel d’appui »

1ᵉʳ : M. HLOMADOR JEAN, technicien de surface ;

2ᵉ : M. ADOMAYAKPOR TETE, technicien électricité et climatisation ;

3ᵉ : M. LARE BAYAMINGABT, chargé du service courrier arrivée-départ.

Les lauréats remportent des trophées, des bourses d’études, des enveloppes, des lots d’équipements et bien d’autres gratifications.

Un moteur pour la performance

En récompensant l’excellence, le ministère des Affaires étrangères souhaite encourager tous ses agents à donner le meilleur d’eux-mêmes et à contribuer au rayonnement de la diplomatie togolaise sur la scène internationale. Cette cérémonie est également une occasion de renforcer la cohésion et la motivation au sein des équipes.

 

Région des Plateaux : le général Dadja Maganawe prend les rênes

Lomé, 13 novembre 2024 – Un nouveau chapitre s’ouvre pour la région des plateaux. Le général de brigade Dadja Maganawe a pris ses fonctions de gouverneur ce matin, marquant ainsi le début d’une nouvelle ère pour cette région stratégique du Togo.

Fort de son parcours distingué au sein des forces armées togolaises, le général Maganawe apporte à ses nouvelles fonctions une expertise militaire reconnue, ainsi qu’un savoir-faire en matière de gestion et d’administration. Son investiture, qui s’est déroulée dans une ambiance solennelle, a été l’occasion de réunir les autorités locales, les dirigeants communautaires et de nombreux citoyens, tous impatients de voir les projets du nouveau gouverneur se concrétiser.

Sécurité, développement et unité : les priorités du gouverneur Dadja Maganawe 

Dans son discours inaugural, le général Maganawe a clairement défini les axes prioritaires de son mandat. Il a souligné l’importance de garantir la sécurité de tous les habitants de la région, de stimuler le développement économique et de renforcer l’unité sociale.

« La sécurité est un préalable indispensable à tout développement », a-t-il déclaré. « Je m’engage à travailler en étroite collaboration avec les forces de l’ordre pour assurer la paix et la tranquillité dans toute la région. »

Par ailleurs, le nouveau gouverneur a mis l’accent sur la nécessité de promouvoir une croissance économique inclusive, en créant des emplois et en soutenant les initiatives locales. Il a également appelé à une plus grande participation des citoyens à la gestion des affaires publiques.

Un avenir prometteur pour la région des plateaux

Avec son agenda ambitieux, le général Dadja Maganawe entend faire de la région des plateaux un modèle de développement pour le Togo. Son engagement à travailler en étroite collaboration avec les autorités locales et les populations est perçu comme un signe fort de sa volonté de répondre aux attentes de tous.

En somme, si les défis sont nombreux, la détermination du nouveau gouverneur et son expérience sont des atouts indéniables pour relever ces défis. Les habitants de la région des Plateaux attendent désormais avec impatience de voir les premiers résultats de cette nouvelle gouvernance.

 

Le Togo s’apprête à accueillir le 9ème Congrès panafricain

Lomé, le 10 septembre 2024 – Le Togo se prépare à accueillir un événement historique : le 9ème Congrès panafricain. Prévu du 29 octobre au 2 novembre, ce rassemblement continental réunira des chefs d’État, des personnalités politiques, des intellectuels, des acteurs de la société civile et des représentants de la diaspora africaine.

Un renouveau du panafricanisme

Placé sous le thème du « renouveau du panafricanisme et de la place du continent dans la gouvernance mondiale », ce congrès vise à relancer la dynamique panafricaine et à définir les grandes orientations pour l’avenir du continent. En plus, les participants auront l’occasion de débattre de sujets d’actualité tels que l’intégration régionale, le développement économique, la gouvernance démocratique et la place de l’Afrique dans les relations internationales.

« Nous devons nous mettre au travail pour transformer nos idées, les idées de nos pères fondateurs, en une réalité pour le bien de nos populations africaines », a déclaré le ministre togolais des Affaires étrangères, soulignant ainsi l’enjeu de ce rendez-vous. .

Une mobilisation continentale

Par ailleurs, pour préparer cet important événement, les organisateurs ont tenu cinq conférences préparatoires dans diverses régions d’Afrique. En plus, ils ont consacré une rencontre spéciale à la diaspora afro-descendante au Brésil.  Ces consultations ont permis ainsi de recueillir les contributions de tous les acteurs de la société civile et de définir les grandes lignes des discussions qui auront lieu à Lomé.

Les attentes sont élevées pour ce 9ème Congrès panafricain

Le 9ème Congrès panafricain suscite de grandes attentes. Les participants espèrent qu’il permettra aussi de :

  • Renforcer l’unité africaine : En favorisant le dialogue et la coopération entre les États africains.
  • Définir une vision commune pour l’avenir du continent : En élaborant des stratégies pour surmonter les défis auxquels l’Afrique fait face.
  • Renforcer la voix de l’Afrique sur la scène internationale : En permettant aux Africains de parler d’une seule voix sur les grands enjeux mondiaux.

Le Togo, terre d’accueil

En accueillant ce congrès, le Togo confirme son engagement en faveur de l’intégration africaine et de la coopération Sud-Sud. Ce choix est également une reconnaissance du rôle que joue le pays dans la promotion de la paix et de la stabilité en Afrique.

Le Togo se prépare à accueillir un événement historique : le 9ème Congrès panafricain. Les inscriptions sont désormais ouvertes. Ne nous abstenons pas de cette occasion unique de contribuer à l’avenir de notre continent. Pour vous inscrire et en savoir plus, rendez-vous sur ce lien.

Flammes sur le Port de Lomé : un incendie maîtrisé

Lomé, le 4 septembre 2024 — Le Port de Lomé a connu une journée sombre ce jeudi , avec un incendie qui a éclaté peu avant midi. Les flammes, qui ont pris naissance sur un bateau remorqueur, se sont rapidement propagées, menaçant la sécurité du quai minéralier. Heureusement, l’intervention rapide et coordonnée des sapeurs-pompiers du port, épaulés par leurs collègues de l’ASECNA et du Corps des sapeurs-pompiers, a permis de maîtriser le sinistre avant qu’il ne cause des dommages irréparables.

Un incendie s'est déclaré au Port de Lomé, ravageant plusieurs bateaux et soulevant des interrogations sur la sécurité portuaire.Les détails de l’incident restent flous, mais les premiers rapports indiquent que plusieurs petits bateaux ont été complètement détruits. Bien que l’origine exacte de l’incendie reste à déterminer, cet événement soulève des questions cruciales sur les mesures de sécurité en vigueur au port et la préparation en cas de catastrophe. Les autorités portuaires n’ont pas encore communiqué de bilan humain, laissant la communauté portuaire et les familles des travailleurs dans l’attente anxieuse de nouvelles.

Cet incident marque le troisième drame majeur au Port de Lomé cette année, après l’incendie et l’explosion d’un navire sous pavillon togolais en mars. Ces répétitions d’accidents mettent en lumière la nécessité d’une évaluation approfondie des protocoles de sécurité et des infrastructures actuelles. Les experts appellent à une enquête exhaustive pour identifier les failles dans les systèmes de prévention et de réponse aux urgences.

Alors que les enquêteurs s’efforcent de déterminer la cause de l’incendie, la communauté internationale observe attentivement, espérant que les leçons tirées de cette tragédie mèneront à des améliorations significatives. Pour l’instant, le Port de Lomé reste un symbole de résilience, ayant surmonté l’épreuve par la bravoure et la détermination de ses sauveteurs. Mais au-delà de l’admiration pour leur courage, c’est un appel à l’action qui résonne pour garantir que de tels incidents ne se reproduisent plus.

La variole du singe : une épidémie qui s’étend en Afrique

Découverte pour la première fois chez l’humain en 1970 en République démocratique du Congo, la variole du singe, ou Mpox, connaît une recrudescence inquiétante sur le continent africain depuis septembre 2023. Ce virus, appartenant à la famille des Orthopoxvirus, est étroitement lié au virus de la variole humaine, éradiquée dans les années 1970 grâce à la vaccination.

La variole du singe : Une propagation rapide et préoccupante

Le virus s’est rapidement propagé au-delà des frontières congolaises, touchant désormais 16 pays africains. La RDC demeure l’épicentre de l’épidémie, avec un nombre de cas et de décès en constante augmentation. Les pays voisins, tels que le Kenya, le Burundi, le Rwanda et la Côte d’Ivoire, sont également confrontés à une situation sanitaire critique.

Les facteurs favorisant l’épidémie

Plusieurs facteurs peuvent expliquer cette recrudescence :

  • La diminution de la vaccination antivariolique : L’arrêt de la vaccination contre la variole dans les années 1980 a entraîné une perte d’immunité collective, rendant ainsi les populations plus vulnérables au virus Mpox.
  • Les environnementaux : La déforestation, l’urbanisation et les changements climatiques pourraient favoriser la transmission du virus de l’animal à l’homme.
  • Les déplacements de populations : Les migrations et les déplacements liés aux conflits armés facilitent la propagation du virus.
  • Les pratiques culturelles : Certaines pratiques culturelles, telles que la consommation de viande de brousse, augmentent le risque d’exposition au virus.

La variole du singe : Les enjeux de santé publique

Les professionnels de la santé publique s’attaquent activement aux défis posés par l’épidémie de variole du singe. Ils diagnostiquent et traitent les patients, malgré la difficulté de distinguer les symptômes de ceux d’autres maladies. Pour prévenir et contrôler l’épidémie, ils mettent en place une surveillance épidémiologique stricte, isolent les cas, recherchent les contacts et vaccinent les personnes à risque. En outre, ils s’engagent dans une communication de crise efficace pour informer et rassurer le public.

Les perspectives d’avenir

La lutte contre cette épidémie est un défi majeur pour les systèmes de santé africains. Une réponse coordonnée au niveau international est nécessaire pour mettre fin à la propagation du virus. Les recherches sur le développement de nouveaux vaccins et traitements sont également essentielles.

En conclusion, la variole du unique constitue une menace sérieuse pour la santé publique en Afrique. Il est urgent de renforcer les systèmes de surveillance, de diagnostic et de prise en charge, ainsi que de mettre en œuvre des stratégies de prévention efficaces. La communauté internationale doit se mobiliser pour soutenir les pays africains dans cette lutte.

Innovation dans la restauration : lancement de BKG Food

Le 24 avril 2024, dans une démarche d’élargissement de ses horizons, la filiale Bonkoungou Distribution (BKG) du groupe Ebomaf a inauguré avec faste son service avant-gardiste de commande et de livraison de mets, baptisé “BKG Food”. Ce service, intégré à la plateforme “BKG Speed” récemment dévoilée, est initialement conçu pour la réservation de véhicules en ligne.

“BKG Food” permet désormais à chaque habitant de Lomé de solliciter en ligne les services culinaires des établissements de la capitale togolaise, promettant une livraison directe à domicile. Dès son inauguration, le service s’est associé à plus de 150 restaurants locaux, proposant une diversité de choix culinaires, des spécialités traditionnelles aux saveurs internationales.

L’introduction de “BKG Food” dans le domaine de la livraison alimentaire marque un tournant, intensifiant la compétition dans un secteur jusqu’alors dominé par l’entreprise novatrice Gozem.

Le lancement de “BKG Food” s’inscrit dans une stratégie plus vaste de diversification des activités du groupe Ebomaf. Sous l’égide de Mahamadou Bonkoungou, figure emblématique du secteur de la construction, le groupe étend son influence, notamment avec l’exploitation de la nouvelle liaison aérienne de Liz Aviation entre Lomé et Ouagadougou, ainsi que par le biais de ses engagements dans le secteur financier avec la International Business Bank, appuyée par IB Holding et son capital imposant de 30 milliards de FCFA.

L’égalité du genre au Togo saluée par la Banque Mondiale

La Banque Mondiale a salué le Togo pour ses progrès remarquables en matière d’égalité des sexes, lors du lancement officiel du rapport « Femmes Entreprises et Droit 2024 » au siège de la présidence togolaise, ce vendredi 8 mars 2024.

Sandra Ablamba Johnson, ministre et secrétaire générale de la présidence, qui représentait le chef de l’Etat, Faure Gnassingbé, a présidé la cérémonie. Elle était accompagnée du vice-président de la Banque Mondiale pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, Ousmane Diagana.

Le rapport, qui mesure les lois et les réglementations affectant les opportunités économiques des femmes dans 190 pays, classe le Togo au premier rang en Afrique et au 19ème rang mondial, avec un score global de 97,5 sur 100. Ce score dépasse largement la moyenne d’Afrique, qui est de 74 sur 100.

La Banque Mondiale a salué le Togo pour ses progrès remarquables en matière d’égalité des sexes, ce vendredi 8Mars 2024Le Togo se distingue notamment par la suppression des restrictions légales à l’emploi des femmes, la protection des droits fonciers des femmes, l’accès des femmes au crédit, la lutte contre les violences basées sur le genre, et la promotion de la participation politique des femmes.

Ces résultats témoignent de la volonté du gouvernement togolais de faire de l’égalité des sexes un levier de développement et de croissance. Ils reflètent également l’engagement du président Faure Gnassingbé, qui a fait de la promotion de la femme une priorité de son mandat.

La ministre Sandra Ablamba Johnson a exprimé sa gratitude envers la Banque Mondiale, qui accompagne le Togo dans ses efforts pour améliorer les conditions de vie de sa population. Elle a également réaffirmé la détermination du Togo à poursuivre ses réformes en faveur de l’inclusion et de l’émancipation des femmes.