Le gouvernement renforce l’autonomisation des femmes rurales

Lomé, 17 décembre 2024 – La Ministre de l’Action sociale, de la Solidarité et de la Promotion de la Femme, Prof. Kossiwa Zinsou-Klassou a marqué d’une pierre blanche la célébration différée de la Journée internationale de la femme rurale à Agomé-Glozou. Au cours de cette cérémonie, la Ministre a salué le rôle indispensable des femmes rurales dans le développement du Togo, tout en réaffirmant l’engagement du gouvernement à les accompagner dans leur épanouissement.

Le Togo célèbre les femmes rurales en leur offrant des dons et en réaffirmant son engagement à les soutenir dans leur développement Un soutien concret pour les femmes rurales

Lors de cet événement, la professeure Zinsou-Klassou a procédé à la remise de dons substantiels aux femmes rurales d’Agomé-Glozou. Des marmites, des machines à écraser et des tricycles ont été offerts pour faciliter leurs activités quotidiennes et améliorer leur productivité. Ces dons témoignent de la volonté du gouvernement de soutenir concrètement les initiatives des femmes rurales et d’améliorer leurs conditions de vie.

Le Togo célèbre les femmes rurales en leur offrant des dons et en réaffirmant son engagement à les soutenir dans leur développement Un rôle clé dans le développement du Togo

Dans son discours, la Ministre a souligné que les femmes rurales sont des actrices incontournables du développement du Togo. Elles jouent un rôle essentiel dans la sécurité alimentaire et contribuent largement à la croissance économique du pays. « Les femmes rurales sont le moteur de nos campagnes », a-t-elle déclaré. « C’est pourquoi nous devons tout mettre en œuvre pour les soutenir et les accompagner dans leurs activités. »

Un appel à l’autonomisation

La Ministre a également invité les femmes rurales à profiter des opportunités de formation, de financement et d’alphabétisation qui s’offrent à elles. « L’autonomisation des femmes est au cœur des politiques publiques de Son Excellence Faure Essozimna Gnassingbé », a-t-elle affirmé. « Nous voulons que toutes les femmes, et en particulier celles des zones rurales, puissent exercer leurs droits et réaliser leur plein potentiel. »

La professeure Zinsou-Klassou a aussi rappelé l’engagement du gouvernement à renforcer l’autonomisation des femmes rurales en leur offrant un meilleur accès aux moyens de production.

Un partenariat fructueux

Le Pr Zinsou-Klassou a remercié les partenaires techniques et financiers qui accompagnent le gouvernement dans ses efforts en faveur de l’autonomisation des femmes. « Ce partenariat est essentiel pour atteindre nos objectifs », a-t-elle souligné.

Elle les a également appelés à renforcer leur soutien en faveur des initiatives visant à améliorer les conditions de vie des femmes rurales. « Ensemble, nous pouvons bâtir un Togo où toutes les femmes, et en particulier les femmes rurales, pourront s’épanouir », a-t-elle conclu.

En somme, l’autonomisation des femmes rurales touche à l’ensemble du Togo, au-delà d’Agomé-Glozou. Il est aussi essentiel de multiplier les initiatives de ce type et de mobiliser l’ensemble des acteurs de la société civile pour soutenir ces femmes qui sont le cœur battant de nos campagnes.

Togo : Une nouvelle cartographie pour booster la filière riz

Lomé, le 3 décembre 2024 – Le Togo vient de poser une pierre angulaire dans la construction d’une filière riz plus robuste et autonome. En effet, le pays a dévoilé ce lundi 2 décembre une cartographie détaillée de tous les acteurs impliqués dans la production, la transformation et la commercialisation du riz. Cette initiative, qui s’inscrit dans le cadre de la création de la section nationale de l’observatoire du riz de la CEDEAO, marque un tournant décisif.

Une radiographie complète de la filière

Pendant deux jours, les principaux acteurs du secteur se sont réunis pour examiner de près cette cartographie. L’objectif est d’identifier les forces, les faiblesses et les opportunités de la filière rizicole togolaise. Cette analyse approfondie permettra aussi de mettre en place des stratégies ciblées pour améliorer la production, la transformation et la commercialisation du riz.

Un enjeu de souveraineté alimentaire

En plus, le choix du riz n’est pas anodin. C’est un aliment de base pour une grande partie de la population togolaise. Or, le pays est actuellement très dépendant des importations, ce qui représente un coût économique important et une vulnérabilité face aux fluctuations des prix sur le marché mondial. « Cette dépendance est un frein à notre souveraineté alimentaire », a souligné Djele Dahouda, coordonnateur du Programme de résilience du système alimentaire de l’Afrique de l’Ouest (FSRP).

Des objectifs ambitieux avec la cartographie

Face à ce constat, le gouvernement togolais a décidé d’agir. L’objectif est clair : atteindre l’autosuffisance en riz. Pour y parvenir, le pays compte notamment sur :

  • L’augmentation des rendements : grâce à l’amélioration des techniques de culture, à une meilleure utilisation des engrais et à l’accès à l’irrigation.
  • La modernisation des infrastructures : pour faciliter le stockage, le transport et la transformation du riz.
  • Le soutien aux producteurs : à travers des formations, des crédits et des assurances agricoles.

Grâce à cette nouvelle cartographie, le Togo vise à mieux cibler les investissements, à améliorer les rendements agricoles et à renforcer les capacités des producteurs. Le gouvernement s’est fixé un but : devenir un exportateur net de riz d’ici à 2030.

Un soutien international

Cette initiative s’inscrit dans le cadre du Programme de résilience du système alimentaire de l’Afrique de l’Ouest (FSRP), soutenu par la Banque mondiale. Ce programme apporte un appui financier et technique aux pays de la région pour renforcer leur sécurité alimentaire. Ce partenariat permettra au Togo de bénéficier d’une expertise technique et financière précieuse.

Un pas de plus vers l’autosuffisance

Cependant, pour atteindre ses objectifs, le Togo devra relever plusieurs défis :

  • Améliorer les rendements agricoles en investissant dans la recherche, la formation des producteurs et l’accès aux entrants.
  • Développer l’irrigation pour réduire la dépendance aux aléas climatiques.
  • Moderniser les infrastructures de stockage et de transformation.
  • Favoriser la commercialisation des produits locaux.

En somme, la création de cette cartographie est une étape cruciale dans la transformation de la filière rizicole togolaise. Elle offre une vision claire des enjeux et des opportunités et permettra de mettre en œuvre des actions concrètes pour renforcer la production locale et améliorer la sécurité alimentaire des populations. Avec cette nouvelle feuille de route, le Togo se donne les moyens de transformer son secteur rizicole.

Le Togo s’engage dans une agriculture productive et compétitive

Lomé, le 20 novembre 2024 – La Cheffe du Gouvernement de la République togolaise, Victoire Dogbe, a présidé le Conseil de concertation État-secteur privé. Ce sommet stratégique, centré sur le thème « Une agriculture productive et compétitive au service de l’industrie », a marqué un tournant décisif dans la quête du Togo pour une souveraineté alimentaire et une économie agricole dynamique.

L’État et le Secteur Privé Pour une Agriculture Prospère

Cette réunion a permis de dresser un bilan positif des avancées réalisées dans le secteur agricole et de définir les orientations stratégiques pour faire de l’agriculture togolaise un levier de croissance économique durable. Les débats ont également mis en évidence l’importance d’innover et d’adopter des technologies agricoles avancées pour stimuler la productivité et la compétitivité sur les marchés internationaux.

La Cheffe du Gouvernement exprime sa satisfaction face à la collaboration fructueuse avec les acteurs privés, notamment dans le secteur de l’agribusiness, dont elle qualifie l’engagement et la contribution de remarquables. Elle a apprécié leur contribution significative à la transformation de l’agriculture au Togo, en faisant écho à leur volonté de travailler main dans la main avec l’État pour atteindre les objectifs communs.

Au cours de ce conseil, le gouvernement a réitéré sa détermination à moderniser le secteur agricole togolais, en mettant en œuvre des politiques publiques ambitieuses visant à stimuler l’innovation et à améliorer la productivité. L’objectif est clair : faire de l’agriculture togolaise un moteur de croissance économique, capable d’assurer la sécurité alimentaire et de générer des revenus pour les acteurs de la filière.

En conclusion, cette rencontre a posé les fondements d’une nouvelle dynamique de développement agricole, où l’État et le secteur privé unissent leurs forces pour bâtir une agriculture durable et prospère au service de tous les Togolais. Le Togo, sous la houlette visionnaire du président Faure Essozimna Gnassingbé, s’engage avec détermination sur la voie d’une autosuffisance alimentaire et également de l’épanouissement économique pour le pays.

 

Le Technoparc de Davié : Une révolution dans l’agriculture togolaise

Lomé, le 25 octobre 2024– Au cœur du Togo, le Technoparc de Davié se dresse comme un symbole de progrès et d’innovation dans le secteur agricole. Mis en lumière aujourd’hui par la visite du Ministre Kanka-Malik Natchaba, ce centre de recherche est à l’avant-garde de la transformation agricole dans le pays. En effet, les chercheurs du Technoparc travaillent sans relâche sur le développement de semences capables de résister aux rigueurs du changement climatique et aux divers agresseurs biologiques, assurant ainsi une productivité accrue pour les agriculteurs locaux.

L’impact de ces recherches est tangible : une augmentation significative des revenus pour les producteurs à la fin de chaque saison. Cette avancée est le fruit d’une collaboration étroite entre le Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche et le Ministère chargé de l’Agriculture, illustrant parfaitement la vision du Président Faure Essozimna GNASSINGBE pour une agriculture togolaise renouvelée et résiliente.

Le Technoparc de Davié n’est pas seulement un lieu de recherche ; c’est aussi un pont entre la théorie et la pratique, entre la science et la terre, qui traduit la volonté politique de mettre la recherche au service de la production. De plus, les partenariats établis avec des institutions telles que le CORAFNews témoignent de l’engagement du Togo à adopter une approche collaborative pour relever les défis de l’agriculture moderne.

le Technoparc de Davié redéfinit l'agriculture au Togo, en alliant recherche scientifique et productivité agricole pour un avenir durable.En reconnaissant les efforts des chercheurs et en célébrant les réussites du Technoparc, le Togo envoie un message clair : l’innovation est la clé pour une agriculture durable et prospère. Ainsi, Le Technoparc de Davié est plus qu’un projet ; c’est une promesse d’avenir, un engagement envers les générations actuelles et futures, et un pas de géant vers la réalisation d’un narratif d’une agriculture transformée.

Lomé accueille avec enthousiasme la 4ème édition du MITA

Lomé, le 22 octobre 2024 – L’hôtel du 2 février a vibré hier au rythme de l’innovation agricole avec le lancement de la 4e édition du Marché des Innovations et Technologies Agricoles (MITA). En effet, cet événement majeur, couplé à un sommet des jeunes et au lancement d’un prix récompensant les innovations, a rassemblé les acteurs clés du secteur agricole, des chercheurs, des jeunes entrepreneurs et des décideurs politiques.

Le MITA 2024 met en lumière les dernières innovations agricoles pour renforcer la sécurité alimentaire au Togo.MITA 2024 : Un événement placé sous le signe de l’innovation

Sous le haut patronage de Kanka-Malik Natchaba, ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, la 4e édition du MITA a souligné l’importance de l’innovation dans le domaine de l’agriculture africaine. Dans son discours d’ouverture, le ministre a rendu hommage au leadership du Président Faure Gnassingbé, soulignant la nécessité d’une transformation agricole comme pilier du développement économique durable. Il a encouragé la collaboration entre la communauté de la recherche et les innovateurs pour surmonter les défis climatiques et autres menaces pesant sur l’agriculture.

Pour conclure, le ministre a exprimé sa reconnaissance envers les organisateurs de l’événement, notamment le ministère de l’Agriculture, le CORAF News et leurs partenaires, pour leur engagement en faveur de l’innovation agricole.

Les enjeux de l’agriculture africaine

À la suite du Ministre, les autres intervenants ont souligné l’importance de l’innovation pour relever les nombreux défis auxquels est confronté le secteur agricole en Afrique. Parmi ces défis figurent le changement climatique, la rareté des ressources en eau et la croissance démographique rapide. Ces facteurs exigent une approche novatrice pour assurer la durabilité et la sécurité alimentaire sur le continent.

Le MITA 2024 met en lumière les dernières innovations agricoles pour renforcer la sécurité alimentaire au Togo.La jeunesse et l’innovation au cœur des enjeux

Par ailleurs, le Sommet des jeunes, organisé en parallèle du MITA, offre une plateforme d’échange aux jeunes entrepreneurs et innovateurs. C’est une opportunité qui met en avant le rôle de la jeunesse dans la transformation du secteur agricole. Grâce au MITA, de nombreux jeunes innovateurs ont présenté leurs projets, allant des semences améliorées aux technologies agricoles intelligentes. Ces solutions prometteuses visent à accroître la productivité agricole, à améliorer la qualité des produits et à renforcer la résilience des systèmes alimentaires face aux changements climatiques.

Un prix pour récompenser l’excellence

Le lancement d’un prix récompensant les innovations les plus prometteuses a également marqué cette édition du MITA. Ce prix vise à encourager les jeunes chercheurs et entrepreneurs à développer des solutions innovantes pour les défis agricoles.

Un écosystème de l’innovation florissant

En outre, le Marché International des Technologies Agricoles (MITA) transcende le concept d’une simple exposition ; il représente un écosystème dynamique d’innovation, propice aux interactions entre chercheurs, entrepreneurs, producteurs et décideurs politiques. Cette plateforme a permis aux participants de découvrir une panoplie de solutions avant-gardistes visant à accroître la productivité agricole, à s’adapter aux défis du changement climatique et à fortifier la résilience des systèmes alimentaires.

Parmi les innovations présentées, on compte des semences optimisées, des technologies adaptées au climat, des produits locaux transformés et des applications numériques. Les participants ont aussi eu l’opportunité d’assister à des conférences enrichissantes, de participer à des ateliers pratiques et de tisser des liens professionnels précieux.

En résumé, le MITA, orchestré par le CORAF en collaboration avec l’ITRA et d’autres partenaires clés, s’est affirmé comme un événement phare pour les protagonistes de l’innovation agricole en Afrique. L’édition 2024 du MITA témoigne de la vitalité et de l’engagement du Togo dans l’écosystème de l’innovation agricole.

Cet événement joue un rôle crucial dans la promotion de nouvelles solutions et leur adoption à grande échelle, contribuant ainsi à consolider la position du Togo en tant que leader de l’agriculture durable sur le continent africain. Il a également permis de renforcer les réseaux et les collaborations entre les différents acteurs du secteur.

Lomé accueille le Marché des Innovations et Technologies Agricoles

Lomé, 15 octobre 2024 – La capitale togolaise se prépare à accueillir un événement majeur dédié à l’innovation agricole. Du 21 au 25 octobre prochain, le Marché des Innovations et Technologies Agricoles (MITA) ouvrira ses portes au public. En effet, organisé par le CORAF en partenariat avec l’ITRA et placé sous le haut patronage du ministre de l’Agriculture, Antoine Lekpa Gbegbéni, cet événement s’annonce comme un rendez-vous incontournable pour tous les acteurs du secteur agricole.

Une édition placée sous le signe de la lutte contre les ravageurs

Par ailleurs, cette quatrième édition du MITA aura pour thème central : « Facilitation de l’accès aux technologies et innovations agricoles de gestion intégrée des ravageurs, des pestes et des maladies des plantes et des animaux ». L’objectif est clair : trouver des solutions durables pour améliorer la productivité agricole et garantir la sécurité alimentaire en Afrique, un continent régulièrement confronté à des défis phytosanitaires.

Les participants, chercheurs, innovateurs et acteurs du secteur agricole auront l’occasion de découvrir les dernières avancées technologiques en matière de gestion intégrée des ravageurs. Des démonstrations, des expositions et des ateliers seront organisés pour favoriser les échanges et les transferts de connaissances.

Le Togo accueille le Marché des Innovations et Technologies Agricoles pour booster la production agricole et lutter contre les ravageurs.Un tremplin pour les innovations agricoles au Togo

Pour Moumini Savadogo, directeur exécutif du CORAF, le MITA est bien plus qu’un simple événement. « C’est une plateforme essentielle qui met en lumière des solutions innovantes pour faire face aux enjeux agricoles actuels », a-t-il souligné. Au Togo, cette nouvelle édition devrait également permettre de renforcer les capacités des acteurs agricoles, de faciliter l’émergence de nouvelles entreprises et de promouvoir une agriculture plus durable et plus productive.

Les enjeux de la Sécurité alimentaire

Les défis liés à la sécurité alimentaire sont nombreux en Afrique : changement climatique, croissance démographique, dégradation des terres… Les ravageurs et les maladies des plantes constituent une menace supplémentaire pour les agriculteurs. Le MITA offre ainsi une opportunité unique de trouver des solutions concrètes pour faire face à ces défis et améliorer les conditions de vie des populations rurales.

En conclusion, le MITA 2024 s’annonce comme un événement majeur pour l’Afrique. En mettant en avant les innovations agricoles, il contribue à renforcer la résilience des systèmes alimentaires et à promouvoir un développement agricole durable.

 

SIALO 2024 : La région Centrale à l’honneur du Salon de l’agriculture à Lomé

Lomé, le 7 octobre 2024 – Le TOGO se prépare à célébrer l’agriculture et l’agroalimentaire. La 11e édition du Salon international de l’agriculture et de l’agroalimentaire de Lomé (SIALO) ouvrira ses portes le 8 octobre au Centre togolais des expositions et foires (CETEF).

Focus sur l’élevage et la région centrale

En effet, cette année, l’événement mettra particulièrement en lumière les acteurs de l’élevage. Les éleveurs de la région Centrale seront à l’honneur, présentant une large gamme de produits issus de leurs fermes. Cette initiative vise également à valoriser les richesses agricoles de cette partie du pays et à encourager le développement de ce secteur clé de l’économie togolaise.

Le SIALO 2024 met à l'honneur les richesses agricoles du Togo, en particulier celles de la région Centrale. SIALO 2024 : Un rendez-vous incontournable pour les professionnels

Comme chaque année, le SIALO est un rendez-vous incontournable pour tous les acteurs de la chaîne de valeur agricole : producteurs, transformateurs, distributeurs, institutions financières, etc. Il offre ainsi une plateforme unique pour :

  • La promotion des produits locaux : les visiteurs pourront découvrir une multitude de produits agricoles et agroalimentaires, allant des fruits et légumes aux produits laitiers et aux produits transformés.
  • Les échanges B2B : Des rencontres d’affaires sont organisées pour faciliter les échanges entre les différents acteurs du secteur.
  • L’innovation agricole : Un concours récompensera les initiatives les plus innovantes dans le domaine de l’agriculture.
  • La valorisation des régions agricoles : chaque année, une région est mise en honneur, permettant ainsi de mettre en valeur les spécificités de ses productions.

Un levier pour le développement agricole

Le SIALO est bien plus qu’un simple salon, c’est un véritable levier pour le développement du secteur agricole togolais. Il contribue à améliorer la visibilité des produits locaux, à renforcer les filières et à encourager les investissements dans l’agriculture. Cette année, c’est au tour de la région centrale de briller, car l’édition précédente avait mis en lumière la région de la Kara.

En bref, le SIALO 2024 mettra en valeur la véritable richesse et la diversité des produits agricoles togolais. Au-delà de la promotion des produits locaux, le SIALO est une occasion de réfléchir aux enjeux de la sécurité alimentaire et de la nutrition en Afrique. L’avenir de l’agriculture togolaise dépendra de notre capacité à relever ces défis et à saisir les opportunités offertes par un marché de plus en plus mondialisé.

Togo-Israël : Un partenariat fructueux pour moderniser l’agriculture

Lomé, le 7 octobre 2024 – Dans une démarche qui marque un tournant décisif pour l’enseignement technique et la formation professionnelle au Togo, le ministre Isaac TCHIAKPE a accueilli Mme Rony Yedidia Clein, ambassadrice d’Israël au Togo, pour discuter d’un projet de développement ambitieux.

En effet, ce projet, initié par MASHAV, l’Agence israélienne de coopération internationale pour le développement, vise à renforcer la formation professionnelle agricole dans le pays. Cette initiative est perçue comme une aubaine pour les jeunes Togolais, qui bénéficieront d’une formation améliorée et adaptée aux défis contemporains de l’agriculture.

Une agriculture plus productive et durable : L’objectif du partenariat Togo-Israël

Le ministre TCHIAKPE a souligné l’importance de cette collaboration, qui s’inscrit dans une vision à long terme pour soutenir la jeunesse et moderniser le secteur agropastoral. « C’est une opportunité exceptionnelle pour nos jeunes de se former aux meilleures pratiques agricoles et de contribuer de manière significative à l’économie de notre pays, » a-t-il déclaré. L’ambassadrice Clein a exprimé son enthousiasme quant à ce partenariat, affirmant que l’expertise israélienne en matière d’agriculture pourrait jouer un rôle clé dans la transformation du paysage agricole togolais.

Le ministre Isaac TCHIAKPE annonce une initiative MASHAV avec l'ambassadrice d'Israël, visant à moderniser la formation professionnelle Le projet envisage la mise en place de programmes de formation spécialisés, l’introduction de technologies agricoles avancées et le développement d’infrastructures adaptées. En outre, il prévoit la création de passerelles pour les échanges d’experts et de stagiaires entre les deux pays, favorisant ainsi un transfert de connaissances et de compétences.

Les observateurs locaux saluent cette initiative, la considérant comme un modèle de coopération Sud-Sud. Elle reflète l’engagement des deux nations à travailler conjointement pour l’épanouissement des générations futures et la prospérité partagée. Avec la mise en œuvre de ce projet, le Togo espère non seulement améliorer les compétences de sa main-d’œuvre jeune mais aussi stimuler une croissance durable et inclusive dans le secteur agricole.

Ce partenariat entre le Togo et Israël est un exemple éloquent de la diplomatie active et du soft power, où l’éducation et la formation professionnelle deviennent des vecteurs de développement et de changement social. Il reste à voir comment ce projet se déroulera dans les mois à venir, mais l’optimisme est de mise quant à son impact positif sur la société togolaise.

INFA de Tové : 699 candidats en lice pour le futur de l’agriculture

Tové, le 3 octobre 2024. Le coup d’envoi du concours d’entrée à l’Institut national de formation agricole (INFA) de Tové a été donné le mardi, marquant ainsi une nouvelle étape dans la formation des futurs acteurs du secteur agricole. togolais.

Ce sont 699 candidates, dont 167 jeunes filles, qui se sont présentées dans cinq centres d’examen répartis sur l’ensemble du territoire national. Un chiffre qui témoigne de l’attractivité de cet établissement et de l’intérêt grandissant des jeunes pour les métiers de l’agriculture.

Des formations variées pour répondre aux enjeux du secteur

À l’issue de ce concours, seuls 65 candidats auront la chance d’intégrer l’INFA de Tové. Ils suivront des formations de haut niveau, réparties entre les cycles baccalauréat professionnel agricole (CBPA) et également  licence professionnelle agricole (CLPA).

Le CBPA proposera des spécialisations dans des domaines aussi variés que la santé animale, la foresterie, l’agroéquipement ou encore l’agropastoral. Quant au CLPA, il formera les étudiants aux métiers de l’agriculture, de la santé animale, de la foresterie, du machinisme agricole et de l’agroalimentaire.

Une formation de qualité au service d’une agriculture moderne

Par ailleurs, cette nouvelle cuvée d’étudiants bénéficiera d’un enseignement de qualité, dispensé par des professionnels expérimentés. L’objectif est de former des cadres compétents, capables de relever les défis de l’agriculture moderne et de contribuer au développement durable du secteur.

En s’inscrivant dans la nouvelle politique agricole du pays, l’INFA de Tové entend jouer un rôle moteur dans la modernisation de l’agriculture togolaise. Alors que ces futurs agriculteurs se préparent à relever les défis de demain, il est essentiel de souligner l’importance d’une agriculture durable et adaptée aux changements climatiques. L’INFA de Tové, en formant les professionnels de demain, joue un rôle clé dans cette transition.

Togo : Mme Daloli Mimbouab aux commandes de la filière soja

Sokodé, le 28 août 2024 – Un nouveau chapitre s’ouvre pour la filière soja au Togo. Mme Daloli Mimbouab a été élue, le lundi 26 , à la tête de la Fédération nationale des coopératives productrices de soja (FNCPS-Togo). En effet, cette nomination intervient à l’issue d’une assemblée générale qui a salué les avancées significatives de la filière ces dernières années.

Sous l’impulsion du président sortant, Kadzakadè Komlan, en six ans, la production de soja a augmenté de sept fois, passant de 40 000 à 300 000 tonnes. En plus, cette croissance remarquable est le fruit d’une organisation renforcée de la filière, avec la création d’unions communales et régionales.

La nouvelle présidente, Mme Daloli Mimbouab, a exprimé sa gratitude pour la confiance placée en elle et s’est engagée à poursuivre sur cette lancée. Elle a souligné l’importance d’une collaboration étroite avec tous les acteurs de la filière, notamment les transformateurs et les exportateurs.

Une administration sous surveillance pour le soja

Par ailleurs, le nouveau conseil d’administration bénéficiera de l’appui d’un comité de surveillance composé de trois individus, placés sous la direction de Monsieur Tibé Bassinani.

M. Malou Djabab, représentant du Conseil interprofessionnel de la filière soja du Togo, exprime son optimisme quant à l’application de la stratégie de revitalisation. Il envisage des retombées positives pour les trois groupes principaux concernés par le conseil : les agriculteurs, les transformateurs et les commerçants exportateurs. Cette initiative vise à stimuler la croissance et le succès de la filière soja dans la région.

Un secteur porteur pour l’économie togolaise

Le soja est une culture stratégique pour le Togo. Le gouvernement, conscient de son potentiel, multiplie les initiatives pour soutenir les producteurs. Le directeur de l’Entrepreneuriat et du financement agricole  (DEFA), Ganda Ferdinand  a rappelé lors de l’assemblée générale les mesures mises en œuvre pour développer cette filière prometteuse.

La signature d’une convention entre la FNCPS-Togo et l’Association togolaise des transformateurs de soja vient renforcer les liens entre les producteurs et les industriels. Cet accord vise à garantir un approvisionnement régulier en soja pour les unités de transformation, tout en assurant un prix équitable aux producteurs.

Les défis à relever

Si les résultats sont encourageants, de nombreux défis restent à relever. La nouvelle équipe dirigeante devra notamment s’attaquer aux questions de la qualité des semences, de l’accès au crédit et de la commercialisation des produits.

En bref, Avec Mme Daloli Mimbouab à sa tête, la filière soja togolaise semble bien partie pour poursuivre sa croissance et contribuer au développement économique du pays.

Togo : Le FSRP booste la production agricole dans la Maritime

Lomé, le 5 août 2024 – Une nouvelle dynamique s’ouvre dans le secteur agricole togolais. Le Programme de résilience du système alimentaire en Afrique de l’Ouest (FSRP Togo), en partenariat avec l’Institut de conseil et d’appui technique (ICAT), a lancé une vaste campagne de distribution de semences certifiées dans la région Maritime.

Des semences de qualité pour des rendements accumulés

C’est dans plusieurs localités de la Maritime, dont Afagnan, Momé-Hagou et Tabligbo, que les producteurs ont pu bénéficier de cette initiative. Par ailleurs, en remettant des semences de qualité, principalement du maïs biofortifié, du riz, du soja et du niébé, le FSRP vise à améliorer significativement les rendements agricoles.

Selon Sewonou Yao, chef du service de vulgarisation à l’ICAT Maritime, « la qualité des semences est un facteur déterminant pour la réussite des cultures ». En effet, des semences certifiées garantissent une meilleure germination, une croissance plus rapide et une résistance accrue aux maladies, permettant ainsi d’optimiser les rendements.

Un soutien aux producteurs vulnérables

En plus, cette opération s’inscrit dans une démarche plus large visant à renforcer la résilience des systèmes alimentaires et à améliorer la sécurité alimentaire au Togo. En ciblant les producteurs vulnérables, le FSRP contribue à réduire la pauvreté et à améliorer les conditions de vie des populations rurales.

Une initiative nationale à fort impact

Au-delà de la région Maritime, cette initiative bénéficiera à près de 30 000 producteurs répartis dans quatre régions du pays. Chaque producteur recevra un sac de 10 kg de semences, un appui qui devrait se traduire par une augmentation significative de leur production.

Le FSRP : un levier pour le développement agricole

Financé par la Banque mondiale, le FSRP Togo s’articule autour de plusieurs axes :

  • Amélioration des rendements et de la productivité agricole grâce à la distribution de semences certifiées, à la promotion des pratiques agricoles durables et à la mécanisation.
  • Renforcement de la résilience des systèmes alimentaires en favorisant la diversification des cultures et en améliorant l’accès à l’eau.
  • Développement des chaînes de valeur agricole pour assurer une meilleure commercialisation des produits et améliorer les revenus des producteurs.

En conclusion, cette initiative du FSRP Togo marque une étape importante dans la modernisation de l’agriculture togolaise. En fournissant aux producteurs les outils nécessaires pour améliorer leurs rendements, le programme contribue à renforcer la sécurité alimentaire du pays et à améliorer les conditions de vie des populations rurales.

Café togolais : vers un revenu vital pour les producteurs ?

Lomé, 18juillet 2024- Cette semaine, le Comité de coordination pour les filières café et cacao (CCFCC) a franchi une étape importante dans la lutte pour un revenu vital décent pour les producteurs de café togolais. En collaboration avec l’Organisation interafricaine du café (OIAC), le CCFCC a organisé un atelier technique de deux jours axé sur cette problématique cruciale.

En effet, cet événement a mis en lumière l’urgence d’une stratégie nationale et régionale pour combler le fossé entre le revenu actuel des producteurs et un revenu vital qui leur permet de vivre dignement.

Vers un revenu vital pour les producteurs de café

L’atelier a permis de sensibiliser au concept de revenu vital, un sujet de plus en plus préoccupant dans le secteur agricole, où les inégalités économiques menacent la durabilité des moyens de subsistance. Les discussions ont porté sur l’élaboration d’un mécanisme robuste pour améliorer les revenus des producteurs, une étape essentielle vers leur autonomisation et la reconnaissance de leur contribution vitale à l’économie togolaise.

Une étude révèle un écart de revenus important

En plus, une étude récente, réalisée par un cabinet de conseil en collaboration avec le CCFCC et l’OIAC en avril 2023, a mis en évidence un écart important entre le revenu de référence au Togo, fixé à 247. 621 CFA (environ 411 USD) par mois, et le salaire brut d’un travailleur à temps plein, qui s’élève à 164. 026 CFA (environ 272 USD). Cette disparité met  aussi en exergue la nécessité d’une action concertée pour garantir une rémunération équitable aux producteurs de café, qui sont les piliers de l’une des industries les plus vitales du pays.

Un engagement fort pour un changement positif

Le secrétaire général du CCFCC, Enselme Gouthon, s’est montré optimiste quant à la capacité des acteurs du secteur caféicole à élaborer une stratégie efficace pour combler cet écart. L’engagement des participants à l’atelier témoigne de la volonté collective de relever les défis économiques et de promouvoir un avenir plus prospère pour les producteurs de café au Togo.

Un avenir prometteur pour les producteurs de café togolais

Cet atelier de réalisation représente une étape importante vers la vie d’un revenu vital pour les producteurs de café, un objectif qui, s’il est atteint, pourrait non seulement transformer la vie des agriculteurs mais aussi renforcer la position du Togo sur le marché international du café.

L’initiative du CCFCC et de l’OIAC est un exemple concret de la manière dont la coopération et une approche stratégique peuvent conduire à des changements positifs et durables dans le secteur agricole. Avec des efforts continus et un soutien accru, l’avenir des producteurs de café togolais s’annonce prometteur.

Le Togo, un exemple de croissance agricole en Afrique de l’Ouest

Lomé, 05 juillet 2024 – Le Togo confirme son statut d’exemple de croissance agricole en Afrique de l’Ouest, avec une progression fulgurante de sa production et une place de leader dans l’UEMOA. Cette réussite, fruit d’une politique volontariste et d’investissements stratégiques, offre une source d’inspiration et un modèle à suivre pour les autres nations de la CEDEAO.

Une croissance agricole remarquable

Le Togo a connu une hausse notable de sa production céréalière, passant de 1 350 000 tonnes en 2020 à 1 600 000 tonnes en 2023. par ailleurs, cette croissance s’explique par plusieurs facteurs clés, dont la réduction des coûts des engrais, l’octroi de crédits aux agriculteurs, l’implantation de magasins de stockage et la construction d’établissements de transformation.

Le Togo, un exemple de croissance agricole en Afrique de l'Ouest , booste sa production et s'impose comme leader régional,Des investissements ciblés pour une agriculture durable

Le gouvernement togolais met en place des mesures concrètes pour soutenir les agriculteurs et moderniser le secteur agricole. En plus , la création de Zones d’aménagements agricoles planifiées (ZAAP) et de ZAAP d’excellence illustre l’engagement du pays à promouvoir une agriculture durable et performante.

L’Agence de transformation agricole au cœur de la modernisation

L’Agence de transformation agricole joue un rôle crucial dans la modernisation du secteur agricole togolais. Elle encourage l’adoption de pratiques innovantes et respectueuses de l’environnement, contribuant ainsi à l’augmentation de la production et à la compétitivité du pays.

Un modèle à suivre pour l’Afrique de l’Ouest

Le succès du Togo en matière de développement agricole fait un modèle à suivre pour les autres pays de la CEDEAO. Son engagement à soutenir les agriculteurs, à moderniser les infrastructures et à promouvoir des pratiques durables offre une source d’inspiration pour l’ensemble du continent africain.

Témédja : Le Togo scelle l’avenir de ses réformes foncières

Au cœur de l’effervescence agricole togolaise, une rencontre cruciale s’est tenue à Témédja le 25 juin dernier. Organisée par l’Organisme de mise en œuvre du Millennium Challenge Account Togo (OMCA-Togo), cette réunion a rassemblé les maires de cinq communes clés : Zio 4, Wawa 2, Tchamba 3, Dankpen 2, et Oti Sud 2. Objectif : forger des stratégies robustes pour propulser le projet Land Reforms for Agricultural Productivity (LRAP) vers de nouveaux sommets d’efficacité.

Un dialogue stratégique pour une mise en œuvre efficiente à Témédja

En outre, les discussions ont porté sur l’optimisation des résultats du LRAP, en mettant l’accent sur le rôle crucial des élus locaux dans la réussite du projet. Cartographie précise des terres, systèmes d’information performants, mécanismes innovants de gestion des conflits fonciers : autant de sujets vitaux qui ont également été abordés lors de cette rencontre.

Le Togo scelle l'avenir de ses réformes foncières lors d'une réunion à Témédja, ouvrant la voie à une transformation du secteur agricoleLe LRAP : un pilier du développement rural

En plus, le LRAP, pierre angulaire du Programme Seuil initié en 2022, vise à remodeler le paysage foncier togolais pour en faire un levier de développement rural. En améliorant le régime foncier, le projet aspire à accroître la productivité agricole, garantir la sécurité alimentaire et instaurer une ère de prospérité durable pour les agriculteurs togolais.

Collaboration et partage des connaissances au cœur du processus

La rencontre de Témédja s’inscrit dans une dynamique de collaboration étroite entre les autorités locales et nationales. Elle témoigne aussi de l’engagement du Togo à mener ses réformes foncières avec rigueur et vision, en plaçant la gouvernance locale au cœur du processus décisionnel.

Un avenir prometteur pour l’agriculture togolaise

Avec des élus mieux informés et des stratégies affinées, le LRAP est sur la voie de transformer le secteur agricole togolais et de fortifier l’économie nationale.  En résumé, cette initiative, en plaçant la terre au centre du développement durable, illustre la volonté du Togo de garantir un avenir prospère à ses agriculteurs et à l’ensemble de la nation.

 

Le Togo s’apprête à révolutionner sa filière cotonnière

L’agriculture togolaise, et plus précisément la culture du coton, est en pleine mutation. Après des années de tensions et de déceptions, la campagne cotonnière togolaise semble avoir franchi un cap décisif. Les récentes négociations entre les cotonculteurs, le groupe Olam et les autorités togolaises ont jeté les bases d’une prochaine saison agricole prometteuse.

Des discussions constructives et des décisions prometteuses

En effet, du 11 au 12 juin, la salle de conférence du ministère de l’Agriculture à Lomé a été le théâtre de discussions cruciales. M. Antoine Gbegbeni, ministre de l’Agriculture, de l’Élevage et du Développement rural, a supervisé ces échanges stratégiques avec les représentants de la Nouvelle Société Cotonnière du Togo (NSCT) et de la Fédération Nationale des Groupements de Producteurs de Coton du Togo (FNGPC).

Ces discussions ont permis de fixer le prix d’achat du coton graine à 300 F CFA pour le premier choix et à 280 F CFA pour le deuxième choix. En outre , cette décision vise à assurer une meilleure rémunération aux agriculteurs. De plus, la cession des engrais NPKSB et Urée à des prix subventionnés (14 000 F CFA le sac de 50 kilogrammes) répond directement aux préoccupations des producteurs quant aux coûts des entrants.

Un comité tripartite pour une gestion inclusive

Une avancée majeure est la création d’un comité tripartite, composé de représentants de la FNGPC, de la NSCT et de l’État. Ce comité sera chargé d’examiner toutes les questions stratégiques concernant la filière.

Vers une rupture avec les tensions passées

Par ailleurs, ces choix marquent une rupture avec le climat de méfiance qui prévalait entre les cotonculteurs et Olam. L’entreprise singapourienne, qui détient la majorité de la NSCT depuis 2020, semble avoir pris acte des critiques concernant la gestion de la filière. Les accusations de rendements stagnants et de retards dans la distribution des intrants essentiels avaient alimenté une forte animosité envers Olam.

M. Koussouwè Kouroufei, président de la FNGPC, avait exprimé son scepticisme : « Nous avons observé Olam pendant plus de trois ans, et actuellement, cela ne nous met pas en confiance d’être avec eux pour avancer. » Cependant, le ministre a salue l’esprit de collaboration qui a marqué les récentes discussions et a encouragé les cotonculteurs à redoubler d’efforts pour optimiser les résultats de la prochaine campagne.

Des défis persistants mais des perspectives encourageantes pour la filière cotonnière

Les réactions des cotonculteurs dans les jours à venir seront cruciales. Depuis sa prise de contrôle en 2020 avec l’ambition de doubler la production, Olam a eu du mal à réaliser ses objectifs. Cette année, l’entreprise asiatique a enregistré une première hausse de production après des performances en dessous des attentes.

Plusieurs facteurs expliquent cette stagnation : la gestion par Olam est souvent ressentie par les cotonculteurs, mais les changements climatiques et le désintérêt croissant pour la culture du coton au profit d’autres cultures comme le soja contribuent également à la réduction des rendements et à la baisse continuer la production.

Malgré ces défis, la nouvelle ère d’optimisme et de collaboration pourrait bien être le début d’une renaissance pour la filière cotonnière togolaise. En somme, La volonté des parties de s’engager dans un dialogue constructif et de prendre des décisions concertées est un signe encourageant pour l’avenir de cette filière essentielle à l’économie togolaise.

Togo : Plus de 7 000 petits producteurs agricoles boostés par des entrants

Kara, Togo, 12 juin 2024 – Le gouvernement togolais, en collaboration avec l’Union européenne, la FAO et le PAM, a lancé une campagne de distribution d’intrants agricoles pour soutenir plus de 7 000 petits producteurs de maïs, de riz et de niébé dans les régions de la Kara et des Savanes. Cette initiative vise à renforcer la production agricole locale et à contribuer à la sécurité alimentaire dans le pays.

La cérémonie de lancement  de campagne de distribution d’intrants agricoles

En effet, la cérémonie de lancement officiel a eu lieu à Kara, où des équipements agricoles ont été remis symboliquement aux organisations de producteurs. Les équipements distribués comprennent des motoculteurs, des égreneuses de maïs, des décortiques de riz, des batteuses multifonctions, des presse-manioc et des tricycles.

Le programme prévoit également la fourniture d’intrants agricoles essentiels, notamment 100 tonnes de semences de riz et de maïs, et 1 500 tonnes d’engrais. Cette aide permettra aussi aux petits producteurs d’améliorer leurs rendements et de commercialiser leurs produits plus efficacement.

«Cet appui va contribuer dans les deux régions à renforcer les bases productives des petits producteurs de maïs, de riz, de soja dans les zones d’aménagement agricole planifiées (ZAAP)», a déclaré Konlani Dindiogue, directeur de cabinet au ministère de l’Intérieur. ‘Agriculture.

Le représentant résident du PAM au Togo, Moïse Ballo, a réaffirmé l’engagement de son organisation à soutenir les efforts du gouvernement togolais en matière de sécurité alimentaire. « Le PAM continue à travailler aux côtés du gouvernement et des partenaires autres pour s’assurer que tous les Togolais ont accès à une alimentation saine et nutritive », a-t-il souligné.

En somme , Cette campagne de distribution d’intrants agricoles s’inscrit dans le cadre du programme national d’alimentation scolaire intégré basé sur la production locale. Ce programme vise à promouvoir la production agricole locale et à améliorer la nutrition des enfants scolarisés.

Par ailleurs, le succès de cette campagne devrait contribuer à :

  • Renforcer la sécurité alimentaire dans les régions de la Kara et des Savanes
  • Améliorer les revenus des petits producteurs agricoles
  • Stimuler la production agricole locale
  • Contribuer à la réalisation des objectifs du programme national d’alimentation scolaire

Cap sur la riziculture togolaise : Le Japon injecte 1,2 milliard FCFA

Lomé, le 30 mai 2024 – Le secteur agricole togolais va bénéficier d’un coup de pouce important grâce à un don de 1,2 milliard de francs CFA du Japon. Cet accord, signé ce jeudi par le ministre de l’Agriculture, Lekpa Gbegbeni, et l’ambassadeur du Japon au Togo, Katsuya Ikkatai, permettra d’équiper le pays en matériels agricoles essentiels et de soutenir les producteurs, en particulier les riziculteurs.

Ce financement, qui s’inscrit dans le cadre du programme de développement économique et social du Japon , vise à doter le Togo de bulldozers, excavateurs, tracteurs et autres équipements agricoles. Ces derniers permettront d’améliorer les aménagements des terres et le drainage des eaux d’inondations, contribuant ainsi à l’augmentation de la production agricole et à la résilience des producteurs face aux aléas climatiques.

Le soutien à la riziculture, pilier de l’agriculture togolaise, est au cœur de cette initiative . Le don permettra également d’apporter une aide aux producteurs vulnérables, notamment en leur fournissant des intrants agricoles et en renforçant leurs capacités techniques.

Le ministre Gbegbeni a salué ce geste du Japon , soulignant qu’il « vient renforcer les efforts du gouvernement togolais pour moderniser l’agriculture et améliorer les conditions de vie des agriculteurs ». Il a également réitéré l’engagement du Togo à utiliser ces ressources de manière efficace pour atteindre les objectifs de développement durable et de sécurité alimentaire.

Ce don japonais n’est pas le premier du genre . En février dernier, le Togo avait déjà reçu plus de 3,500 tonnes de riz dans le cadre du projet Kennedy Round, illustrant ainsi l’engagement continu du Japon à soutenir le développement agricole du pays.

Togo : Coton – Récolte record dans la région Plateaux-Sud

Lomé, le 28 mai 2024– Le Togo célèbre une victoire éclatante dans le secteur cotonnier, portée par un essor fulgurant de la production dans la région Plateaux-Sud. Cette zone fertile, regroupant les préfectures de la Maritime, du Moyen-Mono et du Haho, s’est distinguée par une récolte record de 15.880 tonnes de coton graine, un chiffre jamais atteint auparavant sur le territoire national.

Une progression fulgurante

Cette performance exceptionnelle, révélée par les données fraîchement publiées par la Nouvelle Société Cotonnière du Togo (NSCT), marque une progression fulgurante de 143 % par rapport à la saison précédente, où seulement 6.547 tonnes avaient été réalisées. Ce lien prodigieux témoigne de la vitalité et de la résilience des terres togolaises ainsi que des efforts conjugués des acteurs de la filière.

Des coton-culteurs engagés et des techniques performantes

Ce succès remarquable est le fruit du travail acharné de 16.658 cotonculteurs répartis en 616 groupements. Cultivant sur une superficie totale de 19.000 hectares, ces producteurs engagés ont propulsé la production nationale vers de nouveaux sommets.

L’augmentation du rendement moyen, qui a grimpé à 884 kg par hectare contre 698 kg/ha l’année dernière, est également à souligner. La maîtrise accrue des techniques culturales, notamment dans la sélection de variétés performantes, la fertilisation et la protection phytosanitaire, a engendré cette hausse significative.

Objectif : une tonne de coton par hectare

Tournés vers l’avenir, les cotonculteurs togolais se fixent des objectifs ambitieux pour la prochaine saison. Avec la barre placée à une tonne d’or blanc par hectare, ils aspirent à maintenir leur rôle de fer de lance de l’industrie cotonnière nationale.

Pour atteindre cette cible ambitieuse, les producteurs mettent l’accent sur la consolidation des acquis de la dernière campagne, notamment une pluviométrie favorable, une lutte efficace contre les nuisibles et une maîtrise accrue des techniques culturales. Ils envisagent également de surmonter les obstacles rencontrés tels que la distribution en temps voulu des produits phytosanitaires et des intrants essentiels.

Un pilier économique en plein essor

En rappel, la production nationale pour la saison 2023-2024 a atteint 70 000 tonnes, signant un rebond significatif après deux années de récoltes décevantes. Ce regain de vitalité témoigne d’une bonne perspective pour l’avenir du coton togolais, un pilier économique du pays qui contribue de manière importante au développement rural et à la lutte contre la pauvreté.

Innovation agricole : Le Togo à l’avant-garde

Dans la nation togolaise, la quête incessante d’excellence dans le secteur agraire se manifeste par des assises dédiées à la valorisation des pratiques et instruments avant-gardistes du conseil agricole. Ces échanges ont pris leur envol le mardi 07 mai à Lomé, marquant un tournant décisif pour l’agriculture locale.

Synergie pour le progrès agricole

En effet, ces assises sont le fruit d’une collaboration étroite entre le Réseau des services de conseil agricole et rural d’Afrique de l’Ouest et du Centre (RESCAR-AOC), le Conseil Ouest et Centre Africain pour la Recherche et le Développement Agricole (CORAF), et l’Institut de Conseil et d’Appui Technique (ICAT). Elles s’inscrivent dans le prolongement d’une étude approfondie visant à capitaliser sur les méthodes contemporaines et les dispositifs novateurs en matière de conseil agricole, impliquant treize nations dont huit de l’Afrique occidentale, y compris le Togo, et cinq du centre du continent.

L’ambition de cette rencontre, qui s’achèvera ce mercredi, est double : consolider le répertoire des méthodes et outils de conseil agricole élaboré par le RESCAR-AOC et procéder à une évaluation exhaustive du conseil agricole togolais, en s’appuyant sur le cadre analytique de la FAO.

Un engagement régional pour l’agriculture

« Cette conférence s’insère dans une démarche régionale englobant deux zones géographiques, l’Afrique de l’Ouest et l’Afrique centrale, avec l’aspiration de transformer le conseil agricole en moteur de changement pour nos systèmes agricoles », a déclaré Gifty Narh Guiella, présidente du RESCAR-AOC.

Elle a ajouté que « pour que le conseil agricole atteigne son plein potentiel, il est impératif d’identifier au sein des pays les pratiques en cours, leurs contraintes, leurs atouts, et les outils sur lesquels nous pouvons nous appuyer pour influencer de manière plus efficiente les acteurs agricoles ».

Kpadenou Anani, directeur des filières végétales au ministère de l’Agriculture, a mis en exergue l’évolution fulgurante des Technologies de l’information et de la communication (TIC), bouleversant la dynamique du conseil agricole et démocratisant l’accès aux informations essentielles pour le secteur, grâce notamment à l’usage du téléphone mobile et des plateformes numériques.

RESCAR-AOC : Un Pilier de l’Agriculture Régionale

Fondé en 2010 au Burkina Faso, le RESCAR-AOC s’est érigé en pilier central, offrant une plateforme d’interaction, d’acquisition de savoir, et de partage d’expériences parmi les protagonistes du conseil agricole en Afrique de l’Ouest et du Centre, dans le but d’augmenter leur efficacité et leur portée.

SIHAM : la révolution numérique de l’agriculture togolaise

Dans l’optique de moderniser l’agriculture togolaise et d’optimiser la gestion des ressources hydriques et agricoles, le Système d’Information Hydro Agro Météorologique (SIHAM) a été conçu. Ce dispositif, fruit d’une initiative du Fonds de Soutien à la Recherche et à la Production Agricole (FSRP TOGO), représente une avancée significative dans la communication des données agro-climatiques aux agriculteurs.

SIHAM, une innovation technologique majeure pour la météorologie agricole au Togo, promettant une révolution dans la diffusion des prévisions Formation des enquêteurs : le SIHAM renforce les compétences technologiques

Le SIHAM, qui se déploie en quatre phases stratégiques, a pour ambition première de fournir aux producteurs des prévisions météorologiques précises, transmises directement via messages vocaux et SMS. En outre, cette initiative s’inscrit dans la première composante du FSRP TOGO, dédiée à l’amélioration de la diffusion des informations climatiques essentielles à l’agriculture. Par ailleurs, la mise en œuvre de ce système a débuté par une session de formation cruciale pour les agents enquêteurs, tenue à Sokodé le 6 mai 2024.

De plus, l’événement a rassemblé une trentaine de participants, parmi lesquels figuraient 15 agents de l’Institut de Conseil et d’Appui Technique (ICAT) et 10 de la Confédération des Organisations de Producteurs Agricoles du Togo (CTOP). De même, des formateurs ont formé ces professionnels à utiliser les outils de collecte de données, qui sont essentiels pour obtenir les informations nécessaires directement des bénéficiaires du FSRP.

D’ailleurs, ces derniers se trouvent principalement dans les Zones d’aménagement agricoles planifiées (ZAAP) et dans les exploitations agricoles. En conséquence, les enquêteurs ont exprimé leur satisfaction quant à cette formation, la considérant comme un atout majeur pour renforcer leur maîtrise des technologies de l’information sur le terrain et pour s’initier à des innovations telles que le SIHAM.

Ainsi, ils ont salué l’engagement du FSRP en faveur de cette innovation numérique. Finalement, actuellement en phase de test, le SIHAM est développé en vertu d’un accord entre le FSRP TOGO et l’International Fertilizer Development Center (IFDC), au bénéfice de l’Agence nationale de la météorologie du Togo (ANAMET). Si ce projet pilote s’avère concluant, il pourrait révolutionner la manière dont les agriculteurs togolais abordent la planification et la gestion de leurs activités agricoles, en harmonie avec les caprices du climat.

Mécanisation agricole : le Togo innove

Dans une démarche résolument tournée vers l’avenir, le Togo embrasse l’innovation au sein de son secteur agricole. Sous l’égide du ministère de l’Agriculture et de l’Élevage, une collaboration fructueuse avec l’Office Chérifien des Phosphates (OCP Africa) a donné naissance à un ambitieux programme de formation en mécanisation agricole.

Ce partenariat stratégique, conçu de concert avec l’Université Mohamed VI Polytechnique (UM6P) et l’African Academy of Industrial Training (AAIT), aspire à équiper les agriculteurs togolais des compétences avancées et des outils de pointe. L’objectif ? Propulser leur productivité et rentabilité à des sommets inédits.

L’initiative sélectionnera 120 jeunes talents et les scindera en deux cohortes distinctes pour une immersion complète dans le monde de la mécanisation moderne. La première cohorte, composée de 100 aspirants tractoristes et de 20 futurs spécialistes de la maintenance, sera issue des régions Maritime, Plateaux et Centrale. La seconde, quant à elle, rassemblera les élèves des Écoles de Conduite de Tracteurs et de Machines agricoles (ECTM) des régions Centrale, Kara et Savanes.

En guise de couronnement de cette initiative, rappelons l’accord historique signé avec l’OCP pour l’érection d’un centre de mécanisation agricole de premier plan dans la cité de Kpalimé, promesse d’une révolution agraire au Togo.

Triomphe togolais : une révolution agricole au-delà des espérances

Dans le noble dessein de fortifier la robustesse du système alimentaire en Afrique de l’Ouest, le Togo a brillamment déployé le Programme de Résilience du Système Alimentaire (FSRP-Togo). Cette louable entreprise, soutenue par les auspices de la Banque Mondiale, a magnifiquement surpassé ses objectifs prévisionnels. En effet, les bienfaits du programme ont  éclairé pas moins de 260.000 âmes en l’an de grâce 2023 , bien en deçà de la cible initiale de 100 000 personnes.

Par ailleurs, les bénéficiaires, issus des rangs des cultivateurs, des producteurs de petite échelle, et des artisans de la transformation, ont vu leurs horizons s’élargir grâce aux services agricoles novateurs instaurés par ce projet.

Le FSRP-Togo, conjointement avec ses homologues dans sept nations voisines, a fièrement comptabilisé un total de 1,28 million de bénéficiaires directs à l’échelle sous-régionale, parmi lesquels 37% sont des femmes, incarnant ainsi l’égalité des sexes dans le domaine agricole.

Il convient de souligner que le FSRP s’engage à propulser la productivité agricole vers des sommets inégalés tout en consolidant la résilience des acteurs clés du système alimentaire.

Avec un financement de 50 milliards de Francs CFA, le programme se consacre à trois axes stratégiques : l’investissement dans une agriculture respectueuse du climat, tant au niveau des exploitations individuelles que des paysages agricoles ; la stimulation d’un cadre propice à l’essor de la chaîne de valeur et au commerce intrarégional ; et l’amplification de la capacité régionale à anticiper et gérer les aléas agricoles.

BIOFACH 2024 : le Togo fait sensation avec ses produits bio

Du 13 au 16 février 2024, Nuremberg en Allemagne a accueilli le Salon des produits biologiques au monde, BIOFACH 2024. Plus de 3 000 exposants et 50 000 visiteurs venus de 130 pays ont participé à cet événement de référence pour le secteur bio.

Parmi eux, une délégation du Togo, composée de représentants des ministères et institutions partenaires, ainsi que de producteurs et exportateurs de produits agricoles biologiques. Ce salon a été une opportunité unique pour les acteurs togolais de se faire connaître et de développer leurs affaires sur le marché bio européen.

Un soutien technique et financier du ProComp et de la GIZ

Le programme de promotion de la compétitivité du secteur privé au Togo (ProComp), financé par le ministère fédéral de la coopération allemande (BMZ) à travers la Deutsche Gesellschaft für Internationale Zusammenarbeit (GIZ), a rendu possible la participation togolaise. Ce programme, qui a démarré en juillet 2022 pour une durée de trois ans, a pour objectif de contribuer à l’amélioration de la compétitivité du secteur privé au Togo.

Pour cela, il accompagne les acteurs (transformateurs et exportateurs) des différentes filières biologiques pour améliorer leur visibilité sur les marchés internationaux, et permet aux structures étatiques de s’inspirer des bonnes pratiques en matière d’organisation et de participation aux événements commerciaux.

Une délégation du Togo, composée de représentants des ministères et institutions partenaires, a participe au salon mondial BIOFACH 2024Un stand pays attractif et convivial au salon mondial BIOFACH 2024

Sur le stand du Togo, la diversité et la qualité des produits biologiques togolais ont attiré l’attention des visiteurs et des acheteurs potentiels. Miel, soja, sésame, moringa, beurre de karité, café… Les exposants togolais ont présenté leurs produits sur les supports dédiés à chaque entreprise et à son effigie.

Ils ont également animé le stand selon un planning établi, en alternant entre l’accueil des visiteurs, les prospections et les rendez-vous pris. Le stand du Togo a été décoré avec les couleurs nationales, ce qui a renforcé son identité et sa visibilité.

Un appui de la diaspora et de l’ambassade du Togo

La délégation togolaise a pu compter sur l’appui de la diaspora togolaise vivant à Nuremberg, ainsi que sur la présence d’un représentant de l’ambassade du Togo à Berlin et du Haut Conseil des Togolais de l’Extérieur (HCTE).

Par ailleurs, ces derniers ont apporté leur soutien en termes d’interprétariat et de conseils stratégiques pour favoriser la pénétration des produits togolais sur le marché allemand et européen. Ils ont également permis aux compatriotes et aux frères africains de partager un moment de fraternité et de convivialité avec les participants venus de Lomé.

Des conférences thématiques enrichissantes au salon BIOFACH 2024

En marge du salon, des conférences thématiques ont été animées par des experts de l’agriculture biologique, des officiels de l’Union européenne et des organismes de certification.

En effet, ces conférences ont abordé des sujets d’actualité et d’avenir, tels que les faits, chiffres et perspectives de l’agriculture biologique en Europe centrale et orientale, le marché bio allemand, le rôle des femmes dans les systèmes alimentaires résilients, les impacts de la nouvelle réglementation biologique de l’UE ou encore le secteur de l’emballage et du bio.

Ces conférences ont permis aux exposants togolais de se renseigner sur les exigences et les opportunités du marché bio européen, et de se mettre à la page des dernières tendances et innovations du secteur.

Une délégation du Togo, composée de représentants des ministères et institutions partenaires, a participe au salon mondial BIOFACH 2024 Un bilan positif et des perspectives prometteuses

Le bilan du salon a été très positif pour les exposants togolais, qui ont rempli leurs carnets d’adresses et reçu de nombreuses promesses de partenariats. Ils ont également pu se faire connaître et reconnaître comme des acteurs importants et crédibles du secteur bio.

Ils ont prévu de donner suite à leurs contacts après le salon et d’explorer les possibilités de collaboration avec les opérateurs économiques de tout horizon. Le Togo a ainsi montré qu’il avait beaucoup à offrir au monde en matière de produits biologiques et qu’il pouvait compter sur le soutien du ProComp et de la GIZ pour développer son secteur privé et sa compétitivité.

Traité sur les ressources phytogénétiques: les acteurs se rencontre

Depuis lundi 26 février, l’Institut togolais de recherche agronomique (ITRA) organise une rencontre avec les différents acteurs impliqués dans la mise en œuvre du traité international sur les ressources phytogénétiques pour l’alimentation et l’agriculture (RPGAA). 

Il s’agit d’un traité qui vise à préserver et à valoriser les ressources des plantes cultivées, essentielles pour la sécurité alimentaire et le développement durable. La rencontre, qui se tient en collaboration avec le secrétariat du traité, a pour objectif de renforcer les capacités des participants sur l’utilisation des ressources phytogénétiques, de réviser collectivement les différents projets liés au traité, et de discuter des modalités de partage des avantages et des procédures institutionnelles à respecter. 

Le traité repose en effet sur un système multilatéral qui garantit l’accès aux ressources phytogénétiques et le partage équitable des bénéfices découlant de leur utilisation. “Les ressources phytogénétiques, c’est tout ce qui concerne les plantes cultivées qui servent à l’alimentation et à l’agriculture.

 Au Togo, par exemple, on a les céréales comme le riz, le maïs, le brûlé à la graine, l’arachide, le niébé, le voandzou, et aussi les racines de tubercules”, a déclaré Koffi Kombaté, responsable de recherche à l’ITRA. 

Cette initiative s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du traité international sur les ressources phytogénétiques, signé en 2001 et entré en vigueur en 2004, auquel le Togo a adhéré en 2005. 

Le traité compte actuellement 147 pays membres et couvre 64 cultures et fourrages. Il constitue un instrument juridique novateur pour la conservation et l’utilisation durable des ressources phytogénétiques, ainsi que pour la promotion de la souveraineté alimentaire et de la coopération internationale.