26, 55 millions $ pour transformer l’agriculture au Togo

Lomé, le 6 Août 2024 – Le Groupe de la Banque africaine de développement vient d’accorder un prêt de 26,55 millions de dollars au Togo pour soutenir la deuxième phase du projet de zone de transformation agroalimentaire. Ce financement vise à faire du Togo un acteur majeur de l’agro-industrie en Afrique de l’Ouest.

Un projet ambitieux pour transformer l’agriculture

Le projet, approuvé à Abidjan, a pour objectif de :

  • Construire un pôle industriel agroalimentaire moderne à Broukou, dans la région de la Kara. Ce pôle sera doté d’infrastructures de pointe (routes, électricité, eau, etc. ) pour attirer les investisseurs privés.
  • Créer une zone d’activités pour favoriser l’emploi des jeunes et des femmes, notamment dans les secteurs de la transformation et de la commercialisation des produits agricoles.
  • Développer les filières agricoles clés telles que le riz, le maïs, le soja, le sésame, les noix de cajou et le poulet de chair.
  • Renforcer les capacités des producteurs agricoles , en particulier les femmes, pour améliorer leur productivité et leur accès aux marchés.

26, 55 millions $ : Un partenariat pour une croissance inclusive

Les fonds proviennent de la Facilité d’appui à la transition, un mécanisme de la Banque africaine de développement destiné à soutenir les pays en transition. Ce financement permettra non seulement de réduire la dépendance du Togo aux importations alimentaires mais aussi de créer des emplois et de favoriser une croissance économique inclusive.

Wilfrid Abiola, responsable des opérations de la Banque africaine de développement au Togo, a souligné l’importance de cette deuxième phase : « Ce projet va permettre de consolider les acquis de la première phase et de faire du Togo Agropole une réalité . agit d’un projet structurant qui va transformer le paysage agricole du pays .

Un impact positif sur les communautés locales

Ce projet apportera des changements significatifs dans le nord du Togo, notamment par la création d’emplois dans le secteur agroalimentaire et les services connexes. Il entraînera également une amélioration notable des infrastructures routières et des services publics. De plus, il favorisera une hausse des revenus des agriculteurs, avec un impact positif particulier sur les agricultrices.

En bref, ce projet financé à haut de 26, 55 millions $  s’inscrit dans la stratégie du gouvernement togolais visant à promouvoir une croissance économique durable et inclusive, en s’appuyant sur le développement du secteur agricole.

Cajou du centre : Un modèle d’innovation et de développement durable dans l’industrie togolaise de l’anacarde

Sagbadaï, le 19 juillet 2024 – L’usine « Cajou du centre », située au cœur de la Région centrale du Togo, s’impose comme un exemple remarquable de progrès et d’innovation dans la filière anacarde du pays. Fondée en 2015 et couvrant 2000 hectares à Sagbadaï, cette unité agro-industrielle a récemment accueilli la visite de la ministre du commerce, Ros Kayi Mivedor.

En effet, cette visite, effectuée le mercredi 17 juillet, avait pour objectif de s’entretenir avec les employés, de comprendre leurs conditions de travail et de discuter des défis à relever pour soutenir la politique de développement économique du gouvernement.

Cajou du centre : Une production certifiée biologique et une capacité de production en hausse

Spécialisée dans la transformation et l’exportation de noix de cajou, l’usine « Cajou du centre » s’est distinguée en obtenant la certification biologique en 2019, une étape majeure vers la durabilité.

Par ailleurs, grâce au soutien du Mécanisme incitatif de financement agricole (Mifa), une initiative encourageant le partage des risques financiers, l’usine a bénéficié d’une chaîne de transformation complète et d’une augmentation significative de sa capacité de production.

Aujourd’hui, « Cajou du centre » affiche des chiffres impressionnants : plus de 9. 000 tonnes de noix brutes et 1. 800 tonnes d’amandes de cajou produites chaque année.

Cajou du centre : Un impact socio-économique positif et une contribution à l’autonomisation des femmes

En outre, l’impact de l’usine sur l’économie locale est indéniable. Bénéficiant des avantages offerts par l’AGOA, « Cajou du centre » exporte ses produits vers des marchés clés tels que l’Europe et les États-Unis.   L’emploi joue également un rôle essentiel dans la mission de l’entreprise, avec plus de 250 emplois créés, majoritairement occupés par des femmes. Cette contribution à l’autonomisation économique des communautés locales s’inscrit dans l’engagement de l’usine en faveur du développement durable et du progrès social.

Une filière anacarde en pleine croissance et des perspectives prometteuses

En somme, la filière anacarde au Togo connaît une croissance remarquable, avec une production de près de 40. 000 tonnes en 2023. Les acteurs de l’industrie manifestent un optimisme certain pour les années à venir, prévoyant de mobiliser 23 milliards de FCFA entre 2024 et 2028. pour stimuler davantage la filière. Cette dynamique reflète l’engagement du Togo à renforcer son économie agricole et à se positionner comme un acteur incontournable dans le marché mondial de l’anacarde.

Togo 2025 : L’élan avicole vers l’autosuffisance

Dans le cadre de son engagement envers une économie nationale robuste et autosuffisante, le Président Faure Essozimna Gnassingbé a inauguré, le 28 mars 2024, un projet révolutionnaire pour le développement de l’industrie avicole à Avétonou, marquant ainsi une étape décisive dans la quête de sécurité alimentaire du pays.

Le Togo inaugure une ère d'autosuffisance avec un projet avicole intégré, impulsé par la vision présidentielle de développement durableInnovation et Modernisation : les nouveaux horizons de l’industrie avicole Togolaise

Ce projet pionnier vise à revitaliser le secteur de l’élevage, avec un focus sur l’aviculture, en introduisant des méthodes modernes pour booster la production locale. L’objectif est de fournir des volailles de haute qualité à des prix abordables, répondant ainsi aux besoins des consommateurs sans compromettre l’excellence.

Au cœur de cette initiative se trouve la volonté présidentielle d’améliorer significativement la vie des agriculteurs par le biais de l’agriculture contractuelle, en particulier dans les domaines du maïs et du soja. Cette stratégie s’aligne parfaitement avec la vision du Président de transformer l’industrie avicole en un moteur de développement rural et d’encourager les investissements privés dans l’agriculture, conformément à la Feuille de route gouvernementale Togo 2025.

Un engagement renouvelé : le FoPAT et l’avenir de l’agriculture Togolaise

Le lancement de ce projet ambitieux fait écho à l’engagement pris par le Président lors du premier Forum national des producteurs agricoles du Togo (FoPAT), soulignant ainsi son dévouement à l’égard du secteur agricole.

Le ministre de l’Agriculture a exprimé, au nom des producteurs, sa gratitude pour la vision pragmatique du Président qui transforme l’agriculture togolaise en un hub dynamique de croissance économique et de nouvelles opportunités.

Le Togo inaugure une ère d'autosuffisance avec un projet avicole intégré, impulsé par la vision présidentielle de développement durableUn complexe Agro-industriel de pointe : l’avènement d’une nouvelle ère 

Le site d’Avetonou verra la création d’un complexe avicole de 400 hectares, incluant une usine de fabrication d’aliments pour volailles et une unité d’accouvage de pointe, prévoyant une production initiale de 50 millions de poulets par an, avec des perspectives d’expansion ambitieuses.

Le projet générera mille emplois, offrant de nouvelles perspectives professionnelles aux jeunes et aux femmes, et incarnant ainsi un modèle de développement social inclusif.

Financement et partenariat : une collaboration fructueuse pour le développement de l’ avicole

Avec un financement de 30 milliards de FCFA par le groupe PORTEO-GRAINE, ce partenariat stratégique s’inscrit dans la vision économique du Président et prévoit, dans sa prochaine phase, l’introduction de fermes bovines modernes pour répondre à la demande croissante en viande.

En résumé, ce projet illustre l’engagement du Togo à forger un avenir prospère, enraciné dans l’innovation, le développement durable et l’inclusion sociale.