Le PNUD et l’Assemblée nationale togolaise renforcent leur partenariat

Lomé, le 10 octobre 2024 –La capitale dynamique du Togo est témoin d’un événement majeur dans le paysage politique et développemental du pays. En effet, Mme Binta Sanneh, la Représentante Résidente du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) au Togo, accompagnée de son adjointe, a eu l’honneur ce jour de rencontrer le Président de l’Assemblée nationale togolaise. Ainsi, cette rencontre marque une nouvelle étape dans la collaboration entre le PNUD et le gouvernement togolais, avec pour objectif commun de renforcer les institutions démocratiques du pays et d’accélérer son développement durable.

Le PNUD et l'Assemblée nationale togolaise unissent leurs forces pour moderniser le parlement et renforcer la démocratie au Togo.Au cœur des discussions, la modernisation du Parlement togolais. Le PNUD, fort de son expertise, apporte son soutien pour améliorer les infrastructures parlementaires, mettre en place des outils de gestion modernes et renforcer les capacités des parlementaires. En plus, l’objectif est de faire du Parlement un acteur clé dans l’élaboration de politiques publiques efficaces et inclusives, répondant aux besoins de tous les Togolais.

De plus, ce partenariat s’inscrit dans une dynamique plus large de renforcement de la gouvernance démocratique au Togo. En soutenant les réformes parlementaires, le PNUD contribue à consolider l’État de droit et à promouvoir la participation citoyenne.

« Cette collaboration est essentielle pour atteindre les Objectifs de Développement Durable », a déclaré Mme Binta Sanneh. « En renforçant le Parlement, nous renforçons aussi la démocratie et nous posons les bases d’un développement durable et équitable pour le Togo. »

Par ailleurs, les deux partis ont également évoqué l’importance de promouvoir une croissance économique inclusive et de lutter contre la pauvreté. En conséquence, le PNUD et l’Assemblée nationale s’engagent à travailler ensemble pour élaborer des politiques qui permettront le développement des secteurs clés de l’économie tout en préservant l’environnement.

Coopération Canada-Togo : Vers une législature plus équitable

Lomé, le 9 octobre 2024 – Les relations de coopération entre le TOGO et le Canada se renforcent davantage dans le domaine de la gouvernance parlementaire. En témoigne la rencontre entre le Président de l’Assemblée nationale togolaise, Sevon-Tépé Kodjo Adédzé, et M. Peter Hadwen, Directeur régional Afrique et Moyen-Orient du Centre parlementaire canadien.

Au cœur des échanges, le projet des législations inclusives pour des politiques sensibles au genre. Ce projet, lancé en 2022, vise à intégrer la dimension genre dans toutes les actions législatives et budgétaires au TOGO. Les résultats obtenus jusqu’à présent sont encourageants : il y a eu la création d’outils et de méthodes d’analyse qui permettent aux députés et au personnel parlementaire d’évaluer l’incidence des lois et des budgets sur les femmes et les hommes.

« Nous sommes très satisfaits des avancées réalisées », a déclaré M. Peter Hadwen. « Grâce à ce partenariat, l’Assemblée nationale togolaise est en mesure de produire des lois plus justes et plus équitables, qui prennent en compte les besoins spécifiques de tous les citoyens ».

Pour les prochaines étapes, les deux parties ont convenu de renforcer la collaboration entre l’Assemblée nationale et la société civile, afin de bénéficier de leurs expertises et de garantir un suivi rigoureux de l’application des lois. De plus, les nouveaux députés bénéficieront de formations dans le but de les sensibiliser aux enjeux du genre et de les doter des outils nécessaires pour mener à bien leur mission.

Le Centre parlementaire du canada, un partenaire de longue date

Fondé en 1968, le Centre parlementaire canadien est une référence mondiale en matière de renforcement de la démocratie parlementaire. Fort de son expérience, il accompagne de nombreux pays dans la modernisation de leurs institutions législatives. Le partenariat avec le Togo s’inscrit dans cette dynamique et témoigne de l’engagement du Canada à soutenir le développement démocratique en Afrique.

L’intégration de la dimension genre dans les politiques publiques est un enjeu majeur pour le développement durable. En renforçant les capacités de ses parlementaires, le Togo pose les fondements d’une société plus équitable et plus inclusive. Ce partenariat avec le Canada constitue un pas important vers l’atteinte de cet objectif.

 

Élections au Rwanda : Un scrutin historique et paisible

Ce lundi 15 juillet 2024, les électeurs rwandais élisent les députés de l’Assemblée nationale et le président de la République. La campagne électorale, marquée par la paix, la tranquillité et la cohésion sociale, a appelé les citoyens à voter dans le calme. En effet, depuis 8 heures, la population rwandaise afflue en masse aux bureaux de vote pour choisir ses prochains dirigeants et défenseurs.

La communauté rwandaise vivant au Togo et la diaspora ont, quant à elles, voté par anticipation le dimanche 14 juillet 2024 à Lomé. Pascaline Ndayambaje, présidente de la diaspora rwandaise au Togo, a salué les efforts des autorités rwandaises pour permettre ce double scrutin, supervisé par Rosemary Mbabazi, ambassadeur du Rwanda au Togo, résidant au Ghana. Elle a également exprimé sa gratitude envers les autorités togolaises pour leur hospitalité et les facilités offertes pour la tenue des élections anticipées.

Mme Ndayambaje a qualifié d’historique la tenue de ces élections au Togo, soulignant que ce double scrutin témoigne de l’ancrage de la démocratie au Rwanda, un pays inclusif et agréable à vivre.  Rappelons que trois candidats se disputent la présidence, y compris le président sortant Paul Kagamé, qui brigue un quatrième mandat consécutif.

En cette journée électorale cruciale, l’espoir est que la voix du peuple rwandais se fasse enfin entendre et que la décision des urnes reflète véritablement la volonté des citoyens. Que cette journée soit marquée par la paix, la transparence et le respect des choix démocratiques. Nous souhaitons à tous les Rwandais une journée électorale sereine et déterminante pour l’avenir du pays.

 

Togo : impulsion innovante pour le compact MCC

Depuis l’année précédente, le Togo s’engage avec détermination dans l’élaboration de ses initiatives, visant à matérialiser l’activation du programme Compact de la Millennium Challenge Corporation (MCC). Récemment, l’Unité de Coordination du Compact togolais a procédé à la sélection des prestigieux cabinets KPMG et McKinsey pour l’exécution des analyses préliminaires nécessaires à la viabilité des projets envisagés.

Ces entités de renom international se verront attribuer la responsabilité de se pencher sur deux domaines clés définis par le programme, à savoir le secteur énergétique ainsi que celui des technologies de l’information et de la communication (TIC).

Dans le détail, KPMG est chargé de conduire les recherches relatives aux initiatives TIC durant une échéance de 12 mois. Plus précisément, KPMG Advisory se focalisera sur les études préalables concernant la numérisation des transactions financières.

De son côté, McKinsey, dont l’expertise couvre une multitude de secteurs, assumera la réalisation des analyses préliminaires pour l’établissement d’un centre d’innovation, et ce, sur un semestre. En ce qui concerne CPCS Transcom Limited, une firme basée à Ottawa au Canada et reconnue pour son rôle dans l’intégration du secteur privé dans les infrastructures de transport et d’énergie, a effectué les recherches préalaires concernant le volet énergétique.

Avec le lancement anticipé du Programme Compact en janvier 2026, le Togo se positionne pour obtenir un financement conséquent de la part des États-Unis, sous réserve de la consistance et de la pertinence des propositions de projets.

Un Nouveau Souffle dans la Coopération Maritime Togo-Niger

Les autorités portuaires et les acteurs du secteur maritime ont entrepris de rédiger un nouveau chapitre de leur relation avec le Niger, axé sur une coopération maritime renforcée. En effet,  Edem Kokou Tengue, ministre en charge de l’économie maritime, a proposé cette initiative dans le contexte des réalignements actuels au sein de la sous-région, notamment avec la création de l’Alliance des États du Sahel (AES) regroupant le Burkina Faso, le Mali et le Niger. Il l’a fait lors de la récente visite de haut niveau des représentants nigériens au Togo, notamment au Port de Lomé.

Le ministre togolais de l’économie maritime a souligné l’importance de cette visite : « Que retenir de la récente délégation de haut niveau du Niger au Port Autonome de Lomé ? Ensemble, nous aspirons à inaugurer un nouveau chapitre de coopération maritime en facilitant les échanges commerciaux entre le Togo et le Niger. »

Les autorités portuaires ont entrepris d'écrire un nouveau chapitre de leur relation avec le Niger, axé sur une coopération maritime renforcée

Edem Kokou Tengue avait déjà exprimé son objectif de rendre les échanges commerciaux entre les deux pays aussi fluides que possible, afin de soutenir l’économie nigérienne et de favoriser l’exportation et la circulation des produits fabriqués au Niger. Cette coopération maritime vise à renforcer le fonctionnement économique des deux nations.

Pour le Togo, ce positionnement stratégique vis-à-vis des pays du Sahel, en particulier du Niger, est justifié par le volume significatif d’échanges commerciaux opérés via son port. Au cours du dernier trimestre, le Burkina Faso et le Mali, pays sahéliens, figuraient respectivement en deuxième et troisième position parmi les clients du Togo en matière d’exportations. Le Niger, quant à lui, occupait la neuvième place en termes d’importations depuis le Togo.

À Londres : le Togo lutte contre les violences en mer

Le Haut-Commissariat du Togo à Londres a activement participé à la 2ème réunion du Groupe de travail mixte OIT/OMI sur les questions touchant les gens de mer et l’élément humain. L’événement s’est tenu du 27 au 29 février 2024 au siège de l’OMI dans la capitale britannique.

Les discussions ont principalement porté sur les mesures visant à prévenir et à combattre les violences, le harcèlement, ainsi que les agressions sexuelles et le harcèlement sexuel (SASH) dans le secteur maritime. La délégation togolaise, accompagnée d’une délégation du ministère de l’Économie maritime, a contribué activement aux débats et aux échanges d’expériences.

Le Haut-Commissariat du Togo à Londres a activement participé à la 2ème réunion du Groupe de travail mixte OIT/OMI sur les violences en mer

En effet, Le Haut-Commissariat du Togo à Londres, dirigé par M. Komlavi Dedji, Chargé d’Affaires, a souligné l’importance de sensibiliser les marins et les employeurs du secteur maritime aux risques liés aux violences et au harcèlement. Des mesures concrètes ont été discutées pour renforcer la sécurité et le bien-être des gens de mer, en mettant l’accent sur la prévention et la formation.

À la fin des travaux, la délégation togolaise a rendu visite au personnel du Haut-Commissariat du Togo à Londres, renforçant ainsi les liens entre les représentants togolais et le personnel de la mission diplomatique. Les gens de mer togolais ont échangé sur les défis spécifiques qu’ils rencontrent lors de cette rencontre . Par ailleurs ils ont  appris les bonnes pratiques pour se protéger et se soutenir.

Le Haut-Commissariat du Togo à Londres continue de jouer un rôle essentiel dans la promotion des droits et du bien-être des gens de mer, et cette réunion du Groupe de travail OIT/OMI marque une étape importante dans cette démarche. Le Togo s’engage à œuvrer pour un secteur maritime plus sûr et respectueux des droits humains.