Kinshasa, capitale de la paix fragile : Faure Gnassingbé en mission délicate pour l’Est de la RDC

Kinshasa, 17 avril 2025 Dans la pénombre naissante du mercredi soir, le Président togolais Faure Gnassingbé, fraîchement investi médiateur par l’Union africaine pour le conflit sécuritaire dans l’Est de la République démocratique du Congo (RDC), a foulé le sol de Kinshasa après une brève escale à Luanda. Accueilli en tête-à-tête par son homologue congolais Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, cette visite éclair s’inscrit résolument dans une démarche de relance des efforts de paix, quatre jours seulement après la prise en main officielle du dossier par le dirigeant togolais.

Tshisekedi-Gnassingbé  : un sommet à huis clos pour déminer la crise congolaise

Durant près de deux heures, les deux chefs d’État ont exploré en profondeur les méandres complexes du processus conjoint de Luanda-Nairobi, un cadre diplomatique destiné à juguler les tensions persistantes qui embrasent l’Est congolais. Par ailleurs,ce dialogue crucial, tenu à l’abri des regards indiscrets, a principalement porté sur les mécanismes concrets d’une médiation visant à harmoniser les différentes initiatives régionales et à poser les jalons d’une paix durable et inclusive. Bien qu’aucune déclaration publique n’ait suivi cette rencontre, l’intensité des discussions laisse présager une volonté partagée de redynamiser un processus qui s’était enlisée face à la complexité et à la multiplicité des acteurs impliqués dans le conflit.

 Faure Gnassingbé, nouveau médiateur pour le conflit dans l'Est de la RDC, a rencontré le Président Tshisekedi à Kinshasa Silence radio, action souterraine  : la médiation togolaise mise sur la discrétion pour avancer

La brièveté de cette visite, ponctuée par une escale stratégique à Luanda, traduit à la fois l’urgence et la délicatesse de la mission ardue confiée à Faure Gnassingbé. En sa qualité de médiateur nouvellement désigné, le président togolais s’attelle avec méthode à tisser un fil conducteur solide entre les différents acteurs régionaux et internationaux, dans une zone particulièrement instable où les violences armées perpétrées par divers groupes et les rivalités géopolitiques sous-jacentes entravent considérablement tout progrès vers une résolution pacifique du conflit.

Son silence face à la presse, loin d’être interprété comme un manque de communication, reflète plutôt une approche délibérément méthodique, privilégiant la concertation discrète et approfondie entre les parties prenantes aux déclarations hâtives qui pourraient compromettre les efforts en cours.

Lueur d’espoir à l’est  : Kinshasa, nouvelle étape d’une paix encore fragile

Cette étape significative à Kinshasa, qui marque la première incursion officielle du médiateur togolais dans la capitale congolaise depuis sa nomination, ouvre un nouveau chapitre dans la longue et difficile quête de stabilité dans l’Est de la RDC. La reprise du dossier sensible par Faure Gnassingbé, fort de sa solide expérience diplomatique acquise au fil des ans, suscite un espoir certes mesuré mais bien réel au sein de la communauté internationale et des populations locales.

Cependant, l’ampleur considérable des défis à relever – allant de la myriade de groupes armés actifs sur le terrain aux tensions transfrontalières complexes – rappelle avec force que la paix dans cette région demeure un édifice particulièrement fragile et difficile à construire.

Seul l’avenir nous dira si ces premiers pas prudents, empreints de retenue et de discrétion, sauront véritablement féconder un dialogue fructueux et durable pour les populations meurtries de l’Est congolais, qui aspirent légitimement à la fin des violences et au retour d’une stabilité pérenne.

Brazzaville, capitale francophone  : le Togo porte la voix de l’Afrique nouvelle  !

Brazzaville, 15 avril 2025 – Dans l’écrin vibrant de Brazzaville, la capitale congolaise, la 16ᵉ Conférence des Présidents d’Assemblée et de Section de la Région Afrique de l’Assemblée Parlementaire de la Francophonie (APF) s’est ouverte le 15 avril, sous une aura de gravité et d’espoir. À la tête de la délégation togolaise, Kodjo Adedze, Président de l’Assemblée Nationale, porte les aspirations d’un pays décidé à tisser des liens féconds avec ses homologues francophones. Prévue jusqu’au 17 avril, cette rencontre, réunissant une trentaine de parlements africains, se veut un creuset d’idées, où la gouvernance environnementale, les transitions politiques et la coopération interparlementaire s’entrelacent pour esquisser un avenir collectif. Ainsi, pour Lomé, cet événement est une tribune dans laquelle le Togo affirme son rôle dans le concert francophone, tout en cherchant à enrichir ses pratiques institutionnelles.

Kodjo Adedze, Président de l’Assemblée nationale togolaise, porte la voix de l'Afrique francophone à la 16e Conférence de l’APF, Adedze à Brazzaville  : le Togo au front des défis environnementaux et politiques africains

La conférence, accueillie par la République du Congo, s’annonce comme un carrefour de réflexion sur des enjeux cruciaux. En premier lieu, les travaux, structurés autour de sessions plénières, s’attaquent à la préservation des forêts, un impératif face à la déforestation galopante dans le bassin du Congo, deuxième poumon vert mondial. Les discussions, enrichies par des experts de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF), explorent des modèles de gouvernance environnementale, à l’heure où la crise climatique menace les équilibres sociaux et économiques. Dans ce contexte, Kodjo Adedze, dans son allocution d’ouverture, a salué cette focalisation, soulignant l’urgence d’«  ériger la nature en priorité législative  ».

Forêts sacrées, transitions délicates : L’APF africaine scrutine l’avenir du continent

En second lieu, un autre axe majeur réside dans l’examen des transitions politiques dans plusieurs pays francophones. Des nations comme le Mali, le Burkina Faso ou le Tchad, engagées dans des processus complexes, alimentent les débats sur la stabilité institutionnelle et le rôle des parlements dans la consolidation démocratique. Le Togo, fort de son expérience en matière de réformes législatives sous la présidence de Faure Gnassingbé, apporte une voix nuancée, plaidant pour un dialogue inclusif comme rempart aux crises.

Lomé tisse sa toile diplomatique : rencontres clés pour l’harmonisation législative

Parallèlement aux sessions plénières, Kodjo Adedze multiplie les rencontres bilatérales avec ses homologues, notamment ceux du Congo, du Sénégal et du Rwanda. Ces échanges constructifs, loin d’être protocolaires, visent à densifier les liens interparlementaires, un levier pour harmoniser les pratiques législatives et partager des savoir-faire. À titre d’exemple, le Togo, dont l’Assemblée nationale a initié des réformes pour digitaliser ses travaux et renforcer la transparence, cherche à s’inspirer d’expériences étrangères, tout en mettant en avant ses propres avancées, comme la création de commissions spécialisées sur le climat.

Le Togo, force de proposition : l’éducation et la désinformation au cœur des débats

De surcroît,  la délégation togolaise, composée de députés chevronnés, entend également peser dans la définition des priorités de la prochaine assemblée régionale de l’APF, prévue en 2026. Parmi les thèmes proposés, l’éducation inclusive et la lutte contre la désinformation émergent comme des préoccupations partagées, reflétant les mutations rapides des sociétés francophones africaines.

Rayonnement francophone : Lomé, passerelle d’influence et de coopération

Pour Lomé, cette conférence n’est pas une simple parenthèse diplomatique. Elle incarne une volonté de rayonnement dans un espace francophone où le Togo, membre actif de l’APF depuis des décennies, aspire à un rôle de passerelle. Ainsi, les interventions de Kodjo Adedze, marquées par un ton fédérateur, insistent sur la coopération comme antidote aux défis transnationaux. En effet, le pays, qui a ratifié en 2023 la Charte de la Francophonie pour la protection des écosystèmes, se positionne comme un acteur crédible sur les questions environnementales, un domaine dans lequel ses initiatives, comme le reboisement de la région des Savanes, commencent à porter leurs fruits.

Brazzaville en écho : l’engagement togolais salué, l’action concrète attendue

Les échos de l’événement, amplifiés sur les réseaux sociaux, révèlent un enthousiasme mesuré. Certes, Certains observateurs saluent l’engagement togolais, voyant dans cette participation une preuve de maturité institutionnelle. Néanmoins, D’autres, plus critiques, appellent à traduire ces dialogues en actions concrètes, notamment pour les populations confrontées aux effets du changement climatique.

L’Afrique francophone en quête d’horizons  : le Togo, artisan d’un avenir uni et résilient  ?

La 16ᵉ conférence de Brazzaville, par sa densité et sa portée, offre au Togo une scène pour affirmer ses convictions et tisser des alliances durables. Kodjo Adedze, en représentant Lomé, ne se contente pas de parler ; il écoute, apprend et projette son pays dans une dynamique régionale où les parlements deviennent des artisans de progrès. Mais quels fruits ces échanges porteront-ils  ? La coopération esquissée à Brazzaville saura-t-elle répondre aux urgences climatiques et politiques  ? Et comment le Togo, fort de cette expérience, façonnera-t-il son rôle dans la Francophonie de demain  ? Ces questions, laissées en suspens, invitent à scruter l’avenir avec une espérance lucide, où chaque dialogue est une pierre posée sur le chemin d’un continent plus uni et résilient.

Togo-OCDE : L’équité féminine, moteur du progrès à Lomé

Pénétrez dans l’atmosphère vibrante de Lomé, où le 9 avril 2025 a été marqué par une rencontre au sommet, auréolée d’élégance et d’une ambition communicative ! La Première Ministre, Victoire Dogbé, figure de proue du gouvernement togolais, a chaleureusement accueilli Ragnheiður Elín Árnadóttir, directrice influente du Centre de développement de l’OCDE. Bien au-delà d’une simple formalité diplomatique, ce tête-à-tête a réuni des femmes aux parcours exceptionnels, dont les récits poignants ont tissé une trame d’inspiration et de détermination. Dans un cadre empreint d’une sincérité palpable, ces échanges ont ravivé une vision partagée essentielle : celle d’un monde où l’équité et le progrès avancent main dans la main, portés par la puissance des voix féminines audacieuses.

Femmes d’influence : un dialogue sincère au cœur des défis mondiaux

Dès les premiers instants de cette rencontre significative, une chaleur humaine rare a empli l’atmosphère, celle des esprits qui se reconnaissent mutuellement dans leurs combats et leurs aspirations profondes. Ainsi, Victoire Dogbé, pilier de la gouvernance togolaise, a ouvert les portes de Lomé à Mme Árnadóttir, dont l’expertise reconnue à la tête du Centre de développement de l’OCDE éclaire les politiques publiques à travers le monde. De plus, accompagnées d’autres femmes aux trajectoires remarquables – entrepreneuses visionnaires, décideuses influentes, innovatrices passionnées –, elles ont engagé un échange d’une profondeur saisissante, où les expériences personnelles se sont entrelacées avec les enjeux collectifs cruciaux.

Le Togo en mouvement : l’inclusion féminine, moteur d’un développement durable avec OCDE

Le Togo, sous l’impulsion dynamique de son gouvernement, s’est engagé depuis plusieurs années dans une trajectoire de transformation ambitieuse, plaçant l’inclusion et le développement durable au centre de ses priorités. À cet égard, la Première Ministre a partagé les avancées notables du pays : des initiatives concrètes pour l’autonomisation économique des femmes, à l’instar du Fonds National de Finance Inclusive, qui a permis à des milliers d’entre elles de concrétiser leurs projets entrepreneuriaux ; des programmes éducatifs ciblés visant à réduire les inégalités de genre ; et des réformes structurelles pour renforcer la résilience face aux défis climatiques et économiques pressants. Par conséquent, ces efforts, a-t-elle souligné avec conviction, ne sont pas de simples initiatives isolées, mais bien les fondations d’une société dans laquelle chaque individu, sans distinction, a la possibilité de s’épanouir pleinement.

Convergence Togo-OCDE : Quand les aspirations féminines redessinent l’avenir

Pour sa part, Ragnheiður Elín Árnadóttir, avec une clarté empreinte d’une conviction profonde, a chaleureusement salué les progrès significatifs réalisés par le Togo, tout en partageant les perspectives éclairées de l’OCDE sur le rôle essentiel des femmes dans le processus de développement global. En effet, le centre qu’elle dirige, dédié à l’accompagnement des économies émergentes, promeut activement des politiques inclusives qui libèrent le potentiel souvent inexploité des populations marginalisées. Au fil des discussions enrichissantes, elle a mis en lumière des exemples inspirants à travers le monde – de l’Asie à l’Amérique latine – où l’investissement stratégique dans l’éducation et l’entrepreneuriat féminin a transformé des communautés entières. Ainsi, ces modèles de réussite, adaptés au contexte spécifique togolais, pourraient amplifier les initiatives prometteuses déjà en cours, a-t-elle suggéré avec perspicacité.

Briser les barrières : un engagement commun pour l’égalité réelle

Cependant, les échanges constructifs n’ont pas éludé les défis persistants qui entravent encore la pleine réalisation de l’égalité des genres. Notamment, les inégalités tenaces, les barrières culturelles profondément ancrées, l’accès limité aux ressources financières pour de nombreuses femmes en milieu rural : autant d’obstacles que le Togo et l’OCDE s’accordent à vouloir surmonter avec détermination. De ce fait, des pistes concrètes ont émergé de ces discussions fructueuses, telles que le renforcement des partenariats public-privé pour soutenir activement les petites entreprises dirigées par des femmes ou l’intégration systématique de données désagrégées par sexe dans l’élaboration et l’évaluation des politiques publiques. Par conséquent, ces idées novatrices, esquissées dans la ferveur de l’instant, témoignent d’une volonté commune et affirmée de traduire les paroles en actions tangibles et efficaces.

Des parcours inspirants : quand les histoires de femmes éclairent le monde ?

Ce qui a conféré à cette rencontre une dimension véritablement mémorable, ce sont les témoignages poignants des autres femmes présentes, dont les parcours personnels ont ponctué les débats d’éclairs d’humanité et de résilience. Par exemple, une entrepreneuse togolaise a partagé son incroyable ascension, d’humble vendeuse ambulante à la tête d’une coopérative agricole florissante employant des dizaines de femmes de sa communauté. De même, une experte de l’OCDE a évoqué avec passion son engagement à faire entendre les réalités africaines au sein des instances internationales. Ainsi, ces récits authentiques, loin d’être de simples anecdotes, ont rappelé une vérité universelle et inspirante : lorsque les femmes s’élèvent et réalisent leur plein potentiel, elles entraînent inévitablement leurs communautés entières dans leur sillage de progrès.

Un avenir à façonner ensemble : l’élan d’un monde plus juste né à Lomé

La visite significative de Ragnheiður Elín Árnadóttir et de ses collaboratrices à Lomé ne s’est pas conclue par une simple formalité protocolaire ; elle a au contraire ouvert une voie prometteuse vers des opportunités encore inexplorées et un avenir riche de potentialités. En effet, les promesses esquissées lors de ces échanges fructueux – collaborations renforcées, projets conjoints novateurs, partage d’expertise précieux – attendent désormais d’être concrétisées et inscrites dans la réalité.

Par conséquent, le Togo, fort de sa détermination inébranlable, et l’OCDE, riche de son savoir-faire et de son expérience, pourraient ensemble écrire un nouveau chapitre inspirant, où les femmes ne seraient plus seulement des actrices du changement, mais ses architectes visionnaires. Alors que le soleil se couche sur Lomé, une question pleine d’espoir flotte dans l’air : jusqu’où ce souffle d’inspiration portera-t-il les rêves audacieux de celles qui, en ce jour mémorable, ont cru avec ferveur en un monde plus équitable et plus juste pour tous ?

Togo-Burundi : New Delhi, épicentre d’une fraternité africaine revigorée

Plongez au cœur de la diplomatie africaine à New Delhi ! Les murs de la mission togolaise ont récemment été les témoins vibrants d’une rencontre au sommet, unissant deux nations sœurs par-delà les distances. L’arrivée du Brigadier Général Aloys Bizindavyi, ambassadeur du Burundi en Inde, a déclenché une dynamique d’échanges chaleureux avec M. Yawo Edem Akpemado, figure clé de la diplomatie togolaise sur le sol indien. Bien plus qu’une simple visite de courtoisie, ce tête-à-tête a ouvert des perspectives concrètes pour une coopération bilatérale intensifiée, tout en offrant une analyse perspicace des enjeux régionaux et mondiaux.

Lomé-Gitega : les racines profondes d’une amitié, les branches tournées vers l’avenir

D’emblée, les deux émissaires ont célébré la robustesse des liens unissant Lomé et Gitega. En effet, malgré la distance géographique, le Togo et le Burundi partagent un socle historique commun, forgé dans la résilience et animé par une quête partagée de développement harmonieux. Ainsi, le Brigadier Général Bizindavyi a souligné avec une chaleur communicative la fluidité des interactions entre leurs représentations diplomatiques, qualifiant ce dialogue de véritable « artère vitale » entre leurs peuples. De son côté, M. Akpemado a réaffirmé avec conviction l’engagement du Togo à traduire cette fraternité en actions et en projets tangibles.

Coopération Togo-Burundi en Inde : des idées germinent pour un partenariat dynamisé

Leurs discussions, caractérisées par une ouverture et une franchise remarquables, se sont naturellement orientées vers les moyens d’amplifier cette entente cordiale. Bien que les détails spécifiques des propositions restent confidentiels, on peut aisément anticiper des initiatives prometteuses dans les sphères du commerce, de l’éducation et de la culture, des domaines où le Togo et le Burundi pourraient mutuellement enrichir leurs expertises. De plus, l’idée d’un partenariat renforcé au sein du contexte diplomatique indien, particulièrement dynamique, a été explorée, laissant entrevoir des synergies potentielles au sein de plateformes multilatérales telles que le Sommet Inde-Afrique.

Grands lacs et monde : une vision africaine commune face aux défis globaux

Au-delà du prisme bilatéral, les deux chefs de mission ont élargi leur horizon aux problématiques cruciales qui animent la région des Grands Lacs et l’ensemble du continent africain. Par conséquent, les questions de paix et de sécurité, particulièrement sensibles dans une région sujette à des tensions, ont occupé une place prépondérante dans leurs échanges.

Fort de son expérience en matière de consolidation de la stabilité, le Burundi a partagé ses perspectives avec le Togo, reconnu pour son rôle de médiateur et sa diplomatie apaisante, soulignant la nécessité d’une coopération régionale accrue pour endiguer les crises. Par ailleurs, sur la scène internationale, les défis planétaires tels que le changement climatique et les inégalités économiques ont alimenté leur réflexion commune.

Dans un contexte mondial où les puissances asiatiques, à l’instar de l’Inde, redéfinissent les équilibres, les diplomates ont convergé sur la nécessité pour l’Afrique de s’exprimer d’une seule voix afin de peser significativement dans les débats internationaux. Cette convergence de vues, exprimée avec une clarté éloquente, témoigne d’une ambition partagée : ériger les nations africaines en acteurs incontournables sur l’échiquier mondial.

La diplomatie du cœur : quand les rencontres personnelles tissent l’avenir.

Cette visite du Brigadier Général Bizindavyi, malgré sa brièveté, revêt une signification symbolique profonde. Elle nous rappelle, en effet, que la diplomatie ne se limite pas aux sommets grandioses, mais se construit également dans l’intimité des rencontres humaines, là où les idées se croisent et où se dessinent les contours de l’avenir. En choisissant de se rendre personnellement à la mission togolaise, l’ambassadeur burundais a adressé un message fort de considération au Togo, un geste que M. Akpemado a accueilli avec la légendaire hospitalité togolaise. Ce dialogue, fondé sur le respect mutuel, illustre la capacité intrinsèque de l’Afrique à ériger des ponts de compréhension et de collaboration, même à des milliers de kilomètres de ses frontières.

Un horizon de possibilités : vers une collaboration Togo-Burundi amplifiée ?

Au terme de cette rencontre enrichissante, les deux diplomates ont emporté avec eux la promesse d’une collaboration future plus étroite, mais également une interrogation stimulante : jusqu’où cette amitié mutuellement bénéfique conduira-t-elle le Togo et le Burundi ? Dans un monde en constante évolution, où les alliances se forment et se transforment, leur détermination à avancer main dans la main offre une perspective encourageante. Peut-être, lors d’un prochain échange, verrons-nous émerger des initiatives concrètes qui, de New Delhi à Lomé, de Gitega à d’autres horizons, redéfiniront les contours d’une Afrique plus unie et influente. Pour l’instant, la voie reste ouverte, et l’avenir, riche de potentialités, attend son heure.

Fajon à Lomé : un signal fort de l’engagement européen en Afrique

Depuis le mardi 8 avril 2025, ainsi, le Togo déroule le tapis de l’hospitalité à une hôte de marque : Tanja Fajon, Vice-Première Ministre et Ministre des Affaires étrangères et européennes de la Slovénie, venue en émissaire de l’Union européenne (UE). En effet, cette visite, première d’une telle envergure, s’inscrit dans une volonté partagée de raffermir les attaches entre Lomé et Bruxelles, dans une dynamique de coopération résolument tournée vers l’avenir. Durant deux jours, cette figure slovène a multiplié les échanges et les découvertes, esquissant les contours d’un partenariat appelé à s’épanouir sous des nouveaux cieux.

La visite de la Vice-Première ministre slovène Tanja Fajon au Togo marque un engagement de l'UE à renforcer sa coopérationDogbé-Fajon : l’énergie, le numérique et l’agriculture au cœur des discussions Togo-UE

Dès son arrivée, Tanja Fajon a plongé dans le vif du sujet en s’attablant avec la Premier Ministre togolaise, Victoire Dogbé, et plusieurs dignitaires du gouvernement. Au cours de ces pourparlers d’une densité remarquable, ils ont exploré des axes stratégiques où la collaboration pourrait s’étoffer : l’énergie, fer de lance d’un développement durable, le numérique, vecteur d’innovation, et l’agriculture, pilier d’une économie résiliente. De plus, l’émissaire européenne n’a pas manqué de souligner combien ce partenariat entre l’UE et le Togo se révèle essentiel pour asseoir la stabilité et la sécurité dans une région souvent secouée par des vents contraires.

Par la suite, la journée s’est poursuivie par une immersion sur le terrain, où Mme Fajon a arpenté des sites emblématiques financés par l’Union européenne : routes fraîchement tracées, établissements éducatifs flambant neufs, infrastructures d’eau potable et d’assainissement. Ainsi, ces réalisations, fruits tangibles d’une coopération déjà féconde, ont donné corps aux ambitions évoquées plus tôt dans les salons officiels.

Gnassingbé-Fajon : un sommet pour sceller un partenariat Togo-UE « robuste »

Le mercredi 9 avril, le périple de la ministre slovène a atteint son apogée avec une rencontre au sommet. Reçue par le président Faure Essozimna Gnassingbé, Tanja Fajon a dressé un bilan élogieux des relations entre Lomé et l’UE, saluant la qualité d’un dialogue qui n’a cessé de se fortifier. Ensemble, ils ont balayé un spectre large de sujets : sécurité, politique, essor économique, englobant également les enjeux régionaux qui agitent le Sahel et au-delà.

En tant que porte-parole de l’UE, sous l’égide de la Haute Représentante Kaja Kallas, elle a réaffirmé la détermination de Bruxelles à épauler le Togo dans des secteurs à fort retentissement social et économique. « Je rends grâce au président Gnassingbé pour son accueil empreint de cœur et pour la franchise de nos discussions », a-t-elle déclaré, avant d’ajouter que l’Union européenne aspire à édifier avec le Togo une alliance robuste, dont les bénéfices se déploieront des deux côtés de la Méditerranée.

Lomé, porte d’entrée de l’Afrique : la vision élargie de l’UE pour le continent

Cette visite ne se limite pas à un tête-à-tête bilatéral ; au contraire, elle s’inscrit dans une trame plus vaste, celle des relations entre l’Union européenne et l’Union africaine. À cet égard, Tanja Fajon a d’ailleurs évoqué avec impatience la réunion ministérielle et le sommet UE-UA à venir, des échéances qui pourraient cristalliser les avancées esquissées à Lomé.

De plus, les discussions avec le représentant spécial de l’UE pour le Sahel ont également jeté une lumière crue sur les défis sécuritaires qui transcendent les frontières togolaises, appelant une réponse concertée à l’échelle continentale. Bien que des précisions supplémentaires soient promises pour mai, lors d’un point d’étape sur le partenariat #AUEU25, l’élan impulsé ces derniers jours semble déjà porter la marque d’une ambition sans détour.

L’avenir Togo-UE : une page blanche reste à écrire ensemble

En quittant le sol togolais, Tanja Fajon emporte avec elle plus qu’un souvenir protocolaire : elle laisse derrière elle une espérance palpable, celle d’une coopération qui, tout en s’appuyant sur des acquis solides, ose regarder plus loin. Ainsi, le Togo, fort de cette main tendue par l’Europe, se tient à la croisée des chemins, prêt à saisir les opportunités qui s’offriront dans les mois à venir. Quant à l’avenir de cette alliance, il demeure une page blanche dont les lignes, prometteuses, mais incertaines, attendent d’être tracées par les actes et les volontés conjuguées des deux partenaires.

La Conférence de Londres, 125 ans après : Un jalon pour le panafricanisme et le dialogue sur les réparations

En 2025, la ville de Londres s’apprête à renouer avec son passé en accueillant une conférence d’une envergure exceptionnelle, célébrant le 125ᵉ anniversaire de la première assemblée panafricaine qui s’y déroula en 1900. En effet, cet événement, loin d’être une simple commémoration, résonne comme une étape cruciale, un écho vibrant des aspirations d’antan portées par des esprits audacieux, tout en s’attaquant à une problématique aussi pressante qu’essentielle : les réparations pour les injustices de l’esclavage, de la colonisation et leurs répercussions encore palpables. Cette rencontre, prélude direct au 9ᵉ Congrès panafricain prévu à Lomé, au Togo, s’érige en un pivot historique pour les idéaux panafricains et la quête d’une justice durable.

Londres commémore le 125ᵉ anniversaire de la première assemblée panafricaine en 1900 en organisant une conférenceLes fondations du panafricanisme : une genèse visionnaire

Il y a plus d’un siècle, du 23 au 25 juillet 1900, des figures prophétiques telles que Henry Sylvester-Williams et W.E.B. Du Bois ont convergé vers la capitale britannique pour y jeter les bases d’un mouvement destiné à transformer le destin des peuples africains. Par ailleurs, cette première conférence panafricaine fut bien plus qu’une réunion : elle constitua une rupture fondatrice dans la pensée anticoloniale. Ces pionniers, animés par une ambition transcendant les océans, ont esquissé une voie vers l’unité et la dignité, défiant les chaînes du racisme, de l’exclusion et de l’oppression qui entravaient les Africains et leurs descendants dispersés à travers le globe. Leur rassemblement a planté les germes d’une solidarité indéfectible, offrant un nouvel horizon à une lutte jusque-là fragmentée.

Londres commémore le 125ᵉ anniversaire de la première assemblée panafricaine en 1900 en organisant une conférenceLa conférence de 2025 : une urgence à nommer et à panser

Cent vingt-cinq ans plus tard, la conférence de 2025 réinvestit cet héritage avec une détermination renouvelée, plaçant au cœur de ses débats la question des réparations. Ce sujet, trop longtemps confiné aux périphéries du discours mondial, s’impose désormais comme un impératif moral et politique. Robert Dussey, Ministre des Affaires Étrangères du Togo, ne mâche pas ses mots : il est grand temps d’examiner les réparations pour l’esclavage, la colonisation et les stigmates qu’ils ont laissés dans leur sillage. Ces blessures historiques, loin de s’être effacées, continuent de marquer les sociétés africaines et leurs diasporas, sous des formes aussi diverses que profondes. En posant cette problématique comme une priorité, la conférence de Londres prépare le terrain pour des discussions d’envergure lors du Congrès panafricain de Lomé, offrant une tribune dans laquelle la gravité du sujet pourra enfin trouver écho.

Le dialogue : une clé pour apaiser les fractures du passé

L’ambition de cet événement dépasse la simple rétrospective : il s’agit d’instaurer un échange véritable, empreint de cœur et de respect, sur les crimes perpétrés contre les peuples d’Afrique. Robert Dussey l’affirme avec conviction : si le passé a semé la discorde, le présent ouvre une brèche vers la coexistence. Le dialogue, selon lui, se dresse comme l’unique levier capable de bâtir un avenir dans lequel les mémoires blessées s’apaisent et où les générations futures prospèrent en paix. Cette démarche, qui exige une sincérité sans faille, vise à transformer les traumatismes hérités en un socle de réconciliation. Elle invite à repenser les réparations non comme une fin en soi, mais comme un chemin vers une justice tangible et pérenne.

La conférence : une étape décisive vers un horizon partagé

La Conférence de Londres, 125 ans après sa genèse, transcende le statut d’anniversaire pour s’affirmer comme un tournant majeur. Elle ravive la flamme des idéaux panafricains tout en affrontant avec audace les défis du temps présent. En plaçant les réparations au centre de son propos, elle trace une voie vers une ère de vérité et de réparation, où les peuples africains et leurs diasporas puissent enfin se libérer du poids des injustices anciennes. Cet événement ne se contente pas de regarder en arrière : il projette un regard résolu vers demain, posant les fondations d’un futur dans lequel la dignité humaine prévaut. En nourrissant le Congrès panafricain de Lomé, la conférence de 2025 s’inscrit dans une dynamique d’espoir, offrant aux nations et aux individus l’occasion de bâtir, ensemble, une harmonie durable et une prospérité équitable.

Une leçon de solidarité européenne : Tanja Fajon au Togo

Fraîchement débarquée des terres béninoises, la Ministre slovène des Affaires étrangères et européennes, Mme Tanja Fajon, a posé ses valises au Togo hier mardi, porteuse d’un message d’amitié et d’ambition. Représentant à la fois son pays et l’Union européenne sous la bannière de la Haute Représentante Kaja Kallas, elle s’est dite « ravie » de fouler le sol togolais, un territoire sur lequel convergent les espoirs d’une coopération féconde entre l’Europe et l’Afrique de l’Ouest. Son séjour, loin de se limiter à une simple visite protocolaire, s’inscrit en effet dans une volonté d’approfondir un partenariat jugé « essentiel » à la stabilité, à la sécurité et à l’essor économique de la région.

La ministre slovène Tanja Fajon, représentant également l'UE, se rend au Togo pour approfondir un partenariat jugé essentiel, Un partenariat aux fondations solides

Dans ses premières déclarations, Mme Fajon a exalté les liens qui unissent le Togo à l’Union européenne, un édifice bâti sur des années d’efforts conjoints. L’UE, par son soutien financier et technique, a déjà insufflé une dynamique tangible dans le paysage togolais. Ainsi, les infrastructures routières, nerfs vitaux du commerce et de la mobilité, ont bénéficié d’investissements conséquents, facilitant les échanges et désenclavant des zones jadis isolées. De même, les écoles, ces foyers de savoir où se forge l’avenir, se sont multipliées ou rénovées grâce à des projets majeurs portés par Bruxelles. Parce que ces initiatives, loin d’être de vains ornements, incarnent une solidarité concrète, dont les fruits se mesurent dans le quotidien des Togolais.

La ministre slovène Tanja Fajon, représentant également l'UE, se rend au Togo pour approfondir un partenariat jugé essentiel, Une ambition d’envergure

La Ministre slovène ne s’est toutefois pas contentée de louer le passé ; elle a tourné son regard vers des horizons plus vastes. « Explorer des pistes de coopération plus poussées » : telle est la mission qu’elle s’est assignée, une quête qui transcende les acquis pour envisager de nouveaux champs d’action. Si les détails de ces projets demeurent à esquisser, des soupçons évoquent néanmoins des domaines tels que les énergies renouvelables, la digitalisation ou encore la formation professionnelle. Le Togo, avec sa position stratégique en Afrique de l’Ouest et son dynamisme économique croissant, se prête admirablement à cette entreprise. Dans ce contexte, Mme Fajon, forte de son expérience au sein des instances européennes, semble résolue à faire de ce partenariat un levier d’élévation mutuelle.

 

Une leçon de géopolitique vivante avec Mme Fajon

Ce périple togolais offre donc une illustration limpide de la manière dont l’Union européenne tisse sa toile diplomatique. Par la voix de la Slovénie, petite nation aux grandes ambitions, l’UE démontre que la coopération n’est pas l’apanage des géants, mais une œuvre collective où chaque membre apporte sa pierre. La stabilité régionale, leitmotiv de cette visite, ne saurait se réduire à une formule creuse : elle exige en effet des routes fiables, des esprits éduqués et une prospérité partagée. En s’engageant auprès du Togo, Mme Fajon enseigne, par l’exemple, que la sécurité d’un continent se construit aussi dans les gestes d’entraide posés à des milliers de kilomètres.

La ministre slovène Tanja Fajon, représentant également l'UE, se rend au Togo pour approfondir un partenariat jugé essentiel, Un élan porteur de promesses

La présence de la Ministre au Togo ne se borne pas à un exercice de rhétorique. Elle s’accompagne, selon des sources concordantes, de rencontres avec les autorités locales, notamment le président Faure Essozimna Gnassingbé et son gouvernement. Ces échanges, tenus dans une atmosphère de cordialité, visent d’une part à cerner les besoins du pays et, d’autre part, à aligner les priorités européennes sur celles de Lomé. Des visites de terrain – peut-être une école modernisée ou un tronçon routier flambant neuf – pourraient également ponctuer son agenda, offrant à Mme Fajon un aperçu tangible des retombées de l’appui européen.

Par cette escale togolaise, Tanja Fajon inscrit finalement son nom dans une fresque plus vaste, celle d’une Europe qui, par-delà les mers, tend la main au Togo pour bâtir un avenir commun. Son appel à une coopération approfondie résonne comme une invitation à rêver grand, à imaginer un partenariat sous lequel stabilité, savoir et prospérité s’entrelacent. Reste alors à voir quels nouveaux chapitres cette visite inspirera, laissant aux générations futures le soin d’en écrire la suite.

Participation de Prof. Kossiwa ZINSOU-KLASSOU au GDS 2025

Le Sommet Mondial sur le Handicap 2025 (GDS 2025), co-organisé par l’Alliance Internationale du Handicap (IDA), le gouvernement allemand et le gouvernement jordanien les 2 et 3 avril 2025 à Berlin, a tenu toutes ses promesses. En effet, la ville de Berlin a vibré au rythme du Sommet mondial sur le handicap (GDS 2025), un rendez-vous planétaire dédié aux droits des personnes en situation de handicap.

À la lisière de cet événement d’envergure, une réunion d’une portée singulière a rassemblé des ministres francophones, parmi lesquels s’est distinguée la professeure Kossiwa Zinsou-Klassou, figure éminente du Togo en sa qualité de ministre de l’Action sociale, de la Solidarité et de la Promotion de la Femme. Cette rencontre, empreinte d’une volonté collective, a permis de poser les jalons d’une coopération renforcée pour promouvoir l’inclusion sociale à l’échelle du continent africain.

Au GDS 2025 à Berlin, la ministre togolaise Kossiwa Zinsou-Klassou s’engage avec ses homologues francophones et l’IDA pour une inclusionRencontre avec les ministres francophones à GDS 2025

Au cours de cette assemblée, les échanges ont révélé une ambition limpide : identifier les entraves communes qui freinent l’épanouissement des personnes handicapées, tout en puisant dans le vivier des expériences nationales pour esquisser des réponses pragmatiques. Les discussions, d’une richesse indéniable, ont mis en lumière des initiatives prometteuses, mais aussi les lacunes persistantes, notamment en matière d’accès aux services essentiels et de reconnaissance des droits fondamentaux. La ministre togolaise, porteuse d’une vision résolument progressiste, a réitéré l’engagement inébranlable de son pays à s’inscrire dans cette dynamique régionale. Le Togo, par ses politiques inclusives, aspire à devenir un modèle, non pas en s’érigeant en parangon, mais en contribuant humblement à un édifice continental plus équitable.

Échange avec M. Nawaf Kabbara

Par ailleurs, un aparté fructueux avec M. Nawaf Kabbara, président de l’Alliance internationale du handicap (IDA), a enrichi cette séquence berlinoise. Cet échange, d’une densité remarquable, a porté sur la nécessité impérieuse d’amplifier la promotion des droits des personnes handicapées à une échelle globale. Les deux interlocuteurs ont convergé vers une conviction partagée : l’inclusion véritable ne saurait se borner à des déclarations d’intention ; elle exige une action concertée, pérenne et ancrée dans les réalités locales. Cette rencontre a ainsi cristallisé une aspiration commune à transcender les frontières pour faire advenir une société dans laquelle nul ne soit relégué à la marge.

L’initiative, baptisée TogoSolidaire sous l’impulsion de la ministre Zinsou-Klassou, illustre cette détermination. Elle incarne un élan vers un changement tangible, où la solidarité n’est pas un vain mot, mais un levier pour redessiner les contours d’une Afrique plus juste. Les engagements pris à Berlin, loin de s’évanouir dans le néant des promesses, pourraient bien engendrer un réseau africain voué à l’inclusion, dont les premiers contours ont émergé lors du GDS 2025.

Au GDS 2025 à Berlin, la ministre togolaise Kossiwa Zinsou-Klassou s’engage avec ses homologues francophones et l’IDA pour une inclusionAnalyse et implications

Le GDS 2025 a offert une plateforme pour renforcer les engagements mondiaux, et la participation togolaise a été marquée par une volonté de coopération et d’innovation. La rencontre avec les ministres francophones souligne l’importance de la solidarité régionale, tandis que l’échange avec M. Kabbara met en lumière la dimension internationale des efforts du Togo. Ces initiatives collectives sont essentielles pour édifier une société dans laquelle les personnes handicapées peuvent pleinement participer, en ligne avec le principe « rien sur nous sans nous » promu par le sommet.

En somme, la participation de la Professeure Kossiwa ZINSOU-KLASSOU au GDS 2025 illustre l’engagement du Togo à promouvoir l’inclusion des personnes handicapées à travers des dialogues régionaux et internationaux. Loin de se cantonner à un simple conciliabule, cette rencontre francophone, magnifiée par l’échange avec l’IDA, dessine les contours d’un avenir dans lequel l’inclusion cesse d’être une chimère pour devenir une réalité palpable. Le Togo, par la voix de sa ministre, s’affirme comme un acteur résolu, prêt à conjuguer ses efforts avec ceux de ses pairs pour que l’Afrique devienne un creuset d’égalité et de dignité.

L’Afrique à l’aube de l’Intelligence artificielle : une vision togolaise éclaire Kigali

Hier, Kigali, capitale rwandaise, s’est muée en un creuset d’idées novatrices lors du premier Sommet mondial sur l’Intelligence artificielle en Afrique. En effet, parmi les hôtes de marque, le Président togolais, Faure Essozimna Gnassingbé, a captivé l’assemblée en déroulant une vision lucide et pragmatique pour ancrer l’IA au cœur du développement continental. Sous le thème « L’IA et le dividende démographique de l’Afrique », ce conclave a réuni chefs d’État, pionniers technologiques et érudits, tous animés par l’élan de réinventer les perspectives économiques africaines.

À Kigali, le Président togolais Faure Essozimna Gnassingbé dévoile une vision stratégique et inclusive de l’Intelligence artificielle L’Intelligence artificielle : une stratégie ciselée pour un continent en devenir

Dans une allocution empreinte de gravité, le chef de l’État togolais a exhorté les nations africaines à embrasser une approche réfléchie et mesurée. « Privilégions une stratégie affûtée, en harmonie avec nos ressources véritables », a-t-il déclaré, désignant la santé, l’éducation et l’agriculture comme des champs fertiles où l’IA peut féconder des avancées tangibles. Loin des chimères, il invite à une sélection judicieuse des priorités, afin que chaque effort déploie un effet démultiplicateur au profit des populations. Ainsi, l’Afrique, riche de sa jeunesse foisonnante et de ses trésors culturels, pourrait s’ériger en un foyer d’innovation, non seulement pour elle-même, mais pour le monde entier.

La souveraineté numérique comme rempart

Face à un monde dans lequel la fracture technologique s’élargit, le Président Gnassingbé a brandi l’étendard de la souveraineté numérique. « Nos données, nos infrastructures, nos normes : voilà les piliers d’une autonomie conquérante », a-t-il martelé. Point de quête illusoire pour rivaliser avec les géants de l’IA, mais une volonté ferme d’adapter des solutions sobres et accessibles aux réalités africaines. Par ailleurs, cette ambition, ancrée dans la protection des atouts stratégiques du continent – sa démographie vigoureuse, ses ressources rares –, dessine un avenir où l’Afrique ne se contente plus d’être spectatrice, mais actrice de son destin numérique.

L’équité, boussole d’une révolution inclusive

Fidèle à son engagement pour l’inclusion, le dirigeant togolais a plaidé pour une IA au service de tous. « Que cette révolution profite aux humbles travailleurs des campagnes comme aux citadins connectés », a-t-il insisté, soulignant l’urgence de formations ciblées et de solutions taillées pour les terroirs. Devant un auditoire d’investisseurs et d’innovateurs, il a réaffirmé la détermination du Togo à œuvrer dans une dynamique collective, faisant de l’Intelligence artificielle un levier pour un essor équitable et durable, en résonance avec les aspirations profondes du continent.

Un écho continental et des perspectives en suspens

Accueilli avec chaleur par son homologue rwandais, Paul Kagamé, le Président Gnassingbé a vu sa vision saluée par le nouveau président de la Commission de l’Union africaine, Mahamoud Ali Youssouf, qui y décèle une feuille de route progressive et pragmatique. Ce sommet, ponctué d’un panel de haut vol, a planté les germes d’une réflexion collective. Mais la moisson de ces idées audacieuses portera-t-elle ses fruits ? L’Afrique saura-t-elle, sous l’impulsion de tels éclaireurs, réécrire son rôle dans la grande fresque technologique mondiale ? Le chemin s’ouvre, et l’histoire attend ses artisans.

Le Togo s’illustre à la Francophonie Mela 2025 : une ode à la culture et à l’élan diplomatique

Samedi dernier, Delhi s’est parée des couleurs chatoyantes de la francophonie à l’occasion de la Francophonie Mela 2025, un rendez-vous d’exception orchestré par l’Alliance Française de Delhi et l’Ambassade de France en Inde. Dans cette agora où les nations unies par la langue française ont déployé leurs âmes, le Haut-Commissariat du Togo en Inde s’est distingué par une participation empreinte de cœur et de stratégie. En effet, À travers un écrin savamment composé de mets, d’objets d’art et de tableaux évocateurs, le Togo a convié les visiteurs à une traversée immersive de son patrimoine, tout en esquissant les contours d’une ambition plus vaste : faire rayonner son identité bien au-delà des rivages de l’océan Indien.

Le Togo brille à la Francophonie Mela 2025 à Delhi, mettant en avant sa culture, sa cuisine et ses trésors cachés tout en tissant des liensLa Francophonie Mela 2025 : un patrimoine dévoilé avec panache

Sous les voûtes de cet événement, le stand togolais s’est érigé en véritable sanctuaire culturel, où chaque détail semblait murmurer une histoire. Les arômes envoûtants de la cuisine togolaise – ayimolou accompagné de sauces tomate épicées aux accents herbacés, ablo, botokoin beignets – ont titillé les sens, offrant une initiation gustative aux curieux. À leurs côtés, des sculptures finement ouvragées et des peintures aux teintes vibrantes dépeignant les merveilles du pays, telles que les eaux miroitantes du lac Togo ou les vertigineuses cascades de Kpalimé, ont capturé les imaginations. Ces témoignages d’un artisanat séculaire et d’une nature prodigue n’étaient pas de simples ornements : ils incarnaient l’essence d’une nation résolue à se faire connaître.

Cette mise en lumière répondait à un dessein clair, porté par l’agenda du Haut-Commissariat togolais en Inde : ériger la culture en étendard pour promouvoir le Togo. Au-delà des plaisirs des sens, les représentants togolais ont saisi cette tribune pour distiller des informations précieuses sur les attraits touristiques et les opportunités que recèle leur terre. Le public, mêlant diplomates des missions francophones, membres de la mosaïque indienne et visiteurs avides de découvertes, s’est vu offrir une clé d’entrée vers un Togo méconnu, loin des clichés réducteurs.

Une diplomatie qui s’épanouit dans l’échange

 

La Francophonie Mela 2025 n’a pas seulement été une célébration de la diversité ; elle a aussi servi de théâtre à une diplomatie feutrée, où le Togo a brillamment tiré son épingle du jeu. En conviant les regards à s’attarder sur ses richesses, le pays a subtilement pavé la voie à des dialogues plus profonds. Les interactions avec les autres missions francophones présentes ont esquissé des promesses de coopération, tandis que les échanges avec la communauté indienne ont semé les graines d’un intérêt naissant. Cette approche, où la culture se mue en levier d’influence, révèle une vision audacieuse : celle d’un Togo qui, par la douceur de son hospitalité, aspire à tisser des alliances durables.

Loin de se cantonner à une vitrine éphémère, cette participation s’inscrit dans une trame plus ample, où chaque sourire partagé, chaque question posée au stand togolais, devient un fil tendu vers l’avenir. Elle illustre avec éloquence que la grandeur d’une nation ne se mesure pas seulement à ses ressources, mais à sa capacité à enchanter et à inspirer.

Le Togo brille à la Francophonie Mela 2025 à Delhi, mettant en avant sa culture, sa cuisine et ses trésors cachés tout en tissant des liensFrancophonie Mela 2025 : un sillage aux horizons indéfinis

Alors que les lumières de la Francophonie Mela s’éteignent sur cette édition 2025, le Togo laisse derrière lui une empreinte délicate, mais tenace. Quel écho cette parenthèse culturelle trouvera-t-elle dans les mémoires ? Difficile de le prédire avec certitude. Pourtant, une évidence s’impose : en dévoilant ainsi ses trésors, le Togo a planté une graine d’intrigue dans l’esprit des visiteurs. En Inde, terre de contrastes et de curiosités, cette étincelle pourrait bien s’épanouir en un désir d’explorer davantage – un voyage vers Lomé, une collaboration artistique ou une rêverie inspirée par ces terres lointaines.

Et si l’histoire ne s’arrêtait pas là ? Car au-delà de cette journée, c’est une porte entrebâillée que le Togo offre au monde : celle d’un pays qui, fort de son passé, se tient prêt à écrire, avec ceux qui oseront s’en approcher, les chapitres d’un avenir aux contours encore insoupçonnés.

 

Singapour et Togo : une alliance discrète mais prometteuse sur la scène mondiale

Dans un univers diplomatique où les projecteurs se braquent souvent sur les colosses, un murmure d’entente s’est élevé à Singapour, porteur d’un nouveau souffle. Le ministre des Affaires étrangères du Togo, Robert Dussey, et son homologue singapourien, le Dr Vivian Balakrishnan, ont uni leurs plumes pour signer un protocole d’accord (MOU), une feuille de route qui dessine les contours d’une coopération renforcée. Loin des éclats tapageurs, cet événement discret scelle un pacte d’amitié entre deux nations que tout semble opposer, mais que rapprochent une ambition pragmatique et une vision partagée du progrès.

Le ministre togolais Robert Dussey signe à Singapour un protocole d'accord avec son homologue, le Dr. Vivian Balakrishnan, pour renforcer Singapour et Togo :  un dialogue entre deux rives

Singapour, citadelle économique nichée au cœur de l’Asie du Sud-Est, et le Togo, perle ouest-africaine aux aspirations grandissantes, ont choisi de tisser un pont audacieux. Au menu de leurs échanges : la promotion des investissements et le développement industriel, deux domaines où le savoir-faire singapourien pourrait insuffler une nouvelle dynamique à l’économie togolaise. Robert Dussey, dans un élan de gratitude, a salué une réunion « très enrichissante », tandis que Vivian Balakrishnan a réaffirmé l’engagement de son pays à partager expériences et expertises. Ce dialogue, bien plus qu’un simple tête-à-tête, pose les jalons d’un partenariat auquel chacun apporte sa pierre à l’édifice d’un avenir prospère.

Singapour et Togo :  une complicité née dans l’ombre des Nations Unies

Par ailleurs, loin d’être un coup de foudre diplomatique, cette alliance puise ses racines dans une collaboration de longue date. Au sein des Nations Unies et du Forum des petits États, Singapour et le Togo ont appris à conjuguer leurs voix pour défendre les intérêts des nations modestes en taille, mais riches en détermination. Ces arènes internationales ont été le creuset d’une entente qui, aujourd’hui, s’émancipe des coulisses pour s’incarner dans des engagements tangibles. La visite de Robert Dussey à Singapour n’est pas une première rencontre, mais un pas décisif vers une relation qui gagne en épaisseur et en ambition.

Le ministre togolais Robert Dussey signe à Singapour un protocole d'accord avec son homologue, le Dr. Vivian Balakrishnan, pour renforcer Le protocole d’accord : un tremplin vers demain

En plus, la signature du MOU n’a rien d’un rituel creux. En instaurant des consultations bilatérales régulières entre les ministères des Affaires étrangères, cet accord offre un cadre inédit pour un dialogue constant. Pour Singapour, cette main tendue vers le Togo ouvre une fenêtre sur l’Afrique de l’Ouest, un continent en pleine métamorphose. Pour le Togo, elle promet un accès privilégié aux leçons d’un modèle de développement qui a transformé une île en puissance économique. Ce mécanisme, rare entre nations si éloignées, traduit une confiance mutuelle et une volonté de bâtir sur le long terme.

Un horizon à inventer

Au-delà des signatures et des promesses, cette rencontre invite à une méditation plus profonde : que peuvent accomplir deux pays, séparés par des océans, lorsqu’ils décident de marcher côte à côte ? Les « sincères remerciements » de Robert Dussey à l’équipe singapourienne résonnent comme une note d’espoir, un prélude à des projets encore en germe. Car si cette visite marque un jalon, elle n’est qu’une étape dans une aventure qui pourrait redessiner les contours de la coopération Sud-Sud.

Et tandis que les deux ministres échangent leurs derniers regards, une évidence s’impose : dans le grand théâtre des nations, ce sont parfois les duos les plus inattendus qui écrivent les pages les plus lumineuses. Singapour et le Togo, par leur audace, nous annoncent que l’avenir appartient à ceux qui osent tisser des liens là où d’autres ne voient que des distances.

 

Lomé et Singapour : le Ministre Robert Dussey accueilli à bras ouverts

C’est sous un ciel éclatant de promesses que Robert Dussey, ministre des Affaires étrangères du Togo, a foulé ce lundi le sol singapourien, accueilli par une vague de chaleur humaine qui transcende les simples politesses protocolaires. Le peuple et le gouvernement de Singapour ont déroulé un tapis d’honneur empreint de convivialité, miroir éclatant des relations exemplaires tissées entre ces deux nations aux horizons pourtant si éloignés. Ce séjour, bien plus qu’une visite officielle, s’est mué en une célébration vibrante d’une coopération patiemment tricotée au fil des ans.

Par ailleurs, le ministre togolais, dans un élan de fierté communicative, a partagé son expérience sur les réseaux sociaux avec des mots qui résonnent comme un hymne : « Je suis arrivé à Singapour avec mon passeport ordinaire et sans aucune formalité de visa. Je remercie le gouvernement singapourien pour la mise en œuvre effective de nos engagements depuis 10 ans. Les citoyens togolais peuvent rentrer à Singapour sans visa. Je suis fier du passeport togolais, fier d’être togolais, fier d’être africain. Vive la coopération entre nos deux pays ! » Cette déclaration, vibrante d’émotion, illustre une avancée historique : l’exemption de visa pour les Togolais, fruit mûr d’une décennie de dialogue et de confiance mutuelle.

Le ministre togolais Robert Dussey est chaleureusement accueilli à Singapour, marquant une décennie de coopération fructueuse  Lomé et Singapour : Une clé d’or pour ouvrir les portes de l’échange

En plus, l’exemption de visa n’est pas un simple détail administratif ; elle est une passerelle jetée entre deux mondes, un symbole tangible de l’amitié entre Lomé et Singapour. Pendant dix ans, les deux nations ont semé les graines d’un partenariat robuste, et cette mesure en est la floraison éclatante. Désormais, les Togolais peuvent franchir les frontières de cette cité-État d’Asie du Sud-Est sans entraves, une liberté qui galvanise les liens diplomatiques et allume des étincelles d’opportunités. Échanges culturels, collaborations économiques, ponts éducatifs : autant de perspectives qui s’éveillent sous cette nouvelle aurore.

Le passeport togolais : un sésame qui gagne ses lettres de noblesse

Au-delà de la facilité de déplacement, cette décision confère au passeport togolais une aura renouvelée sur l’échiquier international. Longtemps perçu comme un simple document, il devient aujourd’hui un étendard de reconnaissance, un laissez-passer vers des horizons prestigieux. Singapour, avec son économie florissante et son rayonnement mondial, offre ainsi une tribune inattendue à la petite nation ouest-africaine, lui permettant de s’affirmer avec une dignité retrouvée. Pour les entrepreneurs, les étudiants ou les curieux avides de découvertes, cette ouverture est une invitation à tisser des rêves au-delà des frontières.

 Lomé et Singapour : Vers un horizon partagé

La visite de Robert Dussey ne se limite pas à un instantané diplomatique ; elle s’inscrit dans une fresque plus vaste, celle d’une coopération appelée à s’épanouir. Entre le dynamisme technologique de Singapour et la position stratégique du Togo en Afrique de l’Ouest, les possibilités de synergies foisonnent. Commerce, innovation, éducation : les domaines où ces deux pays pourraient conjuguer leurs talents sont aussi nombreux que prometteurs. Ce séjour, marqué par des sourires et des mains tendues, pose les jalons d’un avenir sous lequel les citoyens des deux nations récolteront les fruits d’une entente féconde.

Et tandis que le ministre Dussey continue son périple, le parfum de cet accueil singapourien flotte encore dans l’air, comme une mélodie douce-amère. Car au-delà des accords et des poignées de main, c’est une leçon d’humanité qui s’écrit : celle de deux peuples qui, par-delà les océans, ont choisi de se regarder dans les yeux et de se dire « oui » à l’avenir. Dans ce monde souvent fracturé, cette alliance discrète, mais tenace est une lueur, un murmure d’espoir qui nous rappelle que les ponts, même les plus audacieux, tiennent bon lorsqu’ils reposent sur le socle solide de la confiance.

Une nouvelle ère de coopération entre le Togo et le Cambodge : vers une alliance commerciale stratégique

Dans un contexte mondial où les partenariats économiques gagnent en importance, une rencontre significative a récemment réuni Robert Dussey, ministre des Affaires étrangères du Togo, et Cham Nimu, ministre du Commerce du Cambodge. Cet échange, empreint de pragmatisme et d’ambition, a mis en lumière une volonté commune : dynamiser les relations commerciales entre ces deux nations éloignées géographiquement, mais unies par des objectifs partagés. L’enjeu principal est de faire du Togo, grâce à son port autonome de Lomé, la porte d’entrée privilégiée du commerce cambodgien en Afrique de l’Ouest.

Le Togo et le Cambodge renforcent leur coopération commerciale, en s'appuyant sur le port de Lomé comme hub stratégique en Afrique de l'Ouest.Un engagement pour stimuler les échanges

Au cours de cette réunion, les deux ministres ont convenu de favoriser les contacts entre les secteurs privés togolais et cambodgien. L’objectif est double : améliorer la qualité des produits échangés et augmenter le volume des transactions commerciales. Cette coopération s’appuie sur une vision stratégique où les entreprises des deux pays joueront un rôle clé en tissant des liens directs et durables. Pour le Togo, cette initiative s’inscrit dans une politique d’ouverture économique, tandis que le Cambodge cherche à diversifier ses débouchés à l’international.

Le port de Lomé, déjà un acteur majeur dans la région ouest-africaine, est au cœur de ce projet. Modernisé et stratégiquement situé, il pourrait accueillir des produits phares du Cambodge, comme le textile ou le riz, tout en offrant en retour des ressources togolaises telles que le cacao ou les matières premières agricoles. Cette dynamique pourrait renforcer les économies des deux pays et consolider leurs positions respectives sur la scène mondiale.

Le Togo et le Cambodge : une ambition aux multiples facettes

Pour le Togo, devenir le hub du commerce cambodgien en Afrique de l’Ouest représente une opportunité majeure. Le port de Lomé, qui dessert également les pays enclavés voisins comme le Mali ou le Niger, pourrait voir son influence croître, attirant investissements et partenaires. Du côté cambodgien, cette ouverture vers l’Afrique offre une chance d’explorer de nouveaux marchés, loin des circuits asiatiques traditionnels, et de tirer parti du savoir-faire logistique togolais.

Cependant, ce projet ambitieux n’est pas sans défis. Les différences réglementaires, les barrières logistiques et la nécessité d’adapter les pratiques commerciales aux réalités des deux continents pourraient ralentir sa mise en œuvre. Pourtant, l’engagement affiché par Robert Dussey et Cham Nimu témoigne d’une détermination à surmonter ces obstacles, avec pour horizon une coopération bénéfique.

Le Togo et le Cambodge renforcent leur coopération commerciale, en s'appuyant sur le port de Lomé comme hub stratégique en Afrique de l'Ouest.Vers un avenir à écrire

Cette rencontre marque un pas décisif dans les relations entre le Togo et le Cambodge, deux nations aux trajectoires distinctes, mais complémentaires. Si les bases d’une alliance commerciale solide sont posées, son succès dépendra de la capacité des acteurs à transformer ces promesses en actions concrètes. Alors que Lomé et Phnom Penh se projettent dans ce partenariat, une interrogation subsiste : cette initiative deviendra-t-elle un modèle de solidarité entre l’Afrique et l’Asie, ou restera-t-elle une ambition en quête de réalisation ? L’avenir, seul juge en la matière, apportera la réponse.

Togo et Cambodge scellent une alliance prometteuse à Phnom Penh

Dans une cérémonie empreinte de solennité, Ce mercredi, Robert Dussey, ministre des Affaires étrangères du Togo, et PRAK Sokhonn, vice-Premier ministre et ministre des Affaires étrangères du Cambodge, ont paraphé à Phnom Penh deux accords d’une portée considérable. Ces textes, signés dans la capitale cambodgienne, englobent une exemption réciproque de visas pour les détenteurs de passeports diplomatiques et de service ainsi qu’un mémorandum d’entente (MOU) visant à instaurer des consultations politiques régulières entre les deux chancelleries. Ces engagements, loin d’être de simples formalités, s’inscrivent dans une volonté affirmée de tisser des liens plus étroits et de raviver une coopération fructueuse entre Lomé et Phnom Penh.

Le Togo et le Cambodge signent un accord historique à Phnom Penh, facilitant les voyages et renforçant les relations diplomatiques Togo et Cambodge : une convergence d’intérêts au-delà des continents

Malgré l’immense distance qui sépare les rives de l’Atlantique ouest-africain des plaines du Mékong, le Togo et le Cambodge cultivent une ambition commune : celle de promouvoir un dialogue fécond et une solidarité active. Ces nations, chacune ancrée dans son histoire et ses défis, trouvent dans cette entente un levier pour enrichir leurs relations. Si leurs échanges ont jusqu’ici été modestes, ces accords marquent un tournant, posant les jalons d’une collaboration plus dynamique dans des domaines aussi variés que l’économie, la culture ou la gouvernance.

L’exemption de visa : un pont pour les émissaires

L’accord sur l’exemption de visas, applicable aux citoyens togolais et cambodgiens munis de passeports diplomatiques ou de service, se veut une mesure pragmatique autant que symbolique. En supprimant les entraves administratives, il offre aux diplomates, fonctionnaires et autres dignitaires une liberté de mouvement accrue. Ce geste, qui fluidifie les déplacements officiels, promet d’intensifier les visites mutuelles et de favoriser des interactions directes, essentielles à la consolidation des rapports bilatéraux.

Consultations politiques : une tribune pour l’avenir

Le mémorandum d’entente sur les consultations politiques, quant à lui, établit un cadre formel pour un dialogue suivi entre les ministères des Affaires étrangères des deux pays. Cette initiative, d’une rare finesse stratégique, ambitionne de transcender les simples échanges protocolaires pour aborder des enjeux régionaux et mondiaux. Elle ouvre ainsi la voie à une harmonisation des points de vue, à un partage d’expériences et, pourquoi pas, à des initiatives conjointes sur la scène internationale.

Le Togo et le Cambodge signent un accord historique à Phnom Penh, facilitant les voyages et renforçant les relations diplomatiques Togo et Cambodge : une impulsion pour des horizons élargis

Ces accords ne se contentent pas de formaliser une amitié naissante ; ils annoncent une ère de possibilités élargies. En facilitant les contacts humains et institutionnels, ils pourraient déboucher sur des partenariats inédits, qu’il s’agisse de projets commerciaux, d’échanges éducatifs ou de collaborations culturelles. Robert Dussey n’a pas caché son enthousiasme, déclarant lors de la signature : « Ces deux instruments contribueront à faciliter les échanges et à redynamiser davantage les relations d’amitié et de coopération entre nos deux pays. » Une vision partagée par son homologue cambodgien, PRAK Sokhonn, dont l’engagement dans cette entreprise reflète une détermination similaire.

Voix des protagonistes : une confiance affirmée

Dans une allocution empreinte de chaleur, Robert Dussey a salué son « cher ami » PRAK Sokhonn, soulignant la portée de ce moment : « Ces accords sont le fruit d’une volonté partagée de rapprocher nos peuples et de bâtir un avenir commun. » De son côté, le vice-Premier ministre cambodgien, par son silence éloquent lors de la cérémonie, a laissé transparaître une approbation tacite, signe d’une confiance mutuelle entre les deux hommes et leurs nations.

Vers un chapitre inachevé

Alors que les encres sèchent sur ces documents historiques, une question demeure en suspens : jusqu’où cette alliance portera-t-elle ses fruits ? Le Togo et le Cambodge, désormais liés par ces engagements, s’aventurent sur un chemin pavé d’opportunités, mais aussi d’incertitudes. Leur réussite dépendra de la vigueur avec laquelle ils sauront transformer ces promesses en actes, laissant à l’histoire le soin d’écrire la suite de ce récit encore ouvert.

Entretiens d’excellence et nouveaux horizons informationnels

Dans une atmosphère empreinte de solennité diplomatique, Mme Yawa Kouigan, figure éminente en charge de la communication, des médias et de la culture et porte-parole du gouvernement, a dialogué avec Mme Coumba Sow, coordonnatrice résidente du Système des Nations Unies au Togo, hier lundi. Ce rendez-vous, bien loin d’être une simple formalité protocolaire, s’inscrit dans une dynamique stratégique visant à approfondir les synergies entre le Togo et les agences onusiennes, en particulier dans les domaines de la communication et de l’information.

La rencontre entre la ministre Yawa Kouigan et la coordonnatrice Coumba Sow, révélant l'alliance inédite entre le Togo et le Système des UNUn dialogue innovant pour une gouvernance exemplaire

Au cœur de cet échange raffiné, Mme Coumba Sow a exprimé son admiration pour les progrès notables opérés par le Togo en matière de gouvernance et d’égalité des genres. Elle a évoqué avec verve la récente initiative du Chef de l’État, S.E.M. Faure Essozimna Gnassingbé, qui a instauré une parité inédite au sein du Sénat : une composition équilibrée de dix femmes et dix hommes offrant ainsi une impulsion décisive vers une inclusion plus large des voix féminines dans les instances décisionnelles. Cette mesure, audacieuse et novatrice, se présente comme un jalon indispensable dans la transformation des paradigmes de pouvoir.

Vers une communication dynamique et éclairée

La coordinatrice onusienne n’a pas manqué de souligner l’élan communicatif qui anime l’action publique togolaise, permettant une interprétation limpide des politiques gouvernementales et la mise en lumière de leurs répercussions positives sur la vie quotidienne des citoyens. Elle a, par ailleurs, insisté sur l’impérieuse nécessité de lutter contre la désinformation, plaidant pour une communication consolidée et transparente, capable de restituer fidèlement les réalisations étatiques. Dans le cadre de la mise en œuvre des objectifs de développement durable, l’appui technique, notamment dans le domaine pointu de l’intelligence artificielle, se profile comme une stratégie incontournable pour parfaire la maîtrise des défis contemporains.

Yawa Kouigan : un soutien mutuel et une vision d’avenir

Pour sa part, Mme Yawa Kouigan a exprimé une profonde gratitude envers le soutien constant des Nations Unies, qui se révèle être un partenaire de confiance dans la promotion des initiatives en faveur des citoyens. Elle a relevé avec une acuité rare la maturité émergente de la presse togolaise, tout en réaffirmant sa détermination à fortifier le paysage médiatique national. Dotés de compétences adaptées aux évolutions technologiques, les acteurs de l’information se voient ainsi appelés à jouer un rôle central dans l’édification d’un espace médiatique à la fois responsable et innovant.

En définitive, cet entretien d’exception, aux allures résolument didactiques et empreint d’un langage singulier, illustre une convergence stratégique des ambitions nationales et internationales. La volonté commune d’élever la qualité de la communication publique et de combattre la désinformation ouvre la voie à une ère nouvelle, où l’information se mue en véritable levier de transformation démocratique et sociale. Le Togo, fort de cette alliance judicieuse, s’apprête à redéfinir les contours d’un paysage médiatique en perpétuelle mutation, assurant ainsi une gouvernance plus inclusive et éclairée.

Togo-Égypte : un pacte éducatif sous le signe du Ramadan

Lomé, 5 mars 2025 – Un vent de fraternité a soufflé sur les bureaux du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche à Lomé ce mercredi. Kanka-Malik Natchaba, maître des lieux, a accueilli avec chaleur Ahmed Mohamed Eid Moustapha, l’ambassadeur de la République d’Égypte au Togo. Cette rencontre, bien plus qu’une simple courtoisie diplomatique, a dessiné les contours d’une coopération renforcée entre deux nations unies par une amitié historique, à l’aube d’un mois de Ramadan porteur de vœux et d’aspirations.

Togo-Égypte : une main tendue sous le signe de l’éducation

Par ailleurs, depuis sa prise de fonction, Ahmed Mohamed Eid Moustapha n’a pas tardé à multiplier les gestes pour consolider les liens entre Le Caire et Lomé. Sa visite au ministre Natchaba s’inscrit dans cette dynamique, avec un accent particulier sur l’enseignement supérieur, un domaine où l’Égypte excelle et où le Togo ambitionne de briller. « Merci à mon frère Ahmed pour sa visite fraternelle », a écrit Kanka-Malik Natchaba sur les réseaux sociaux, dévoilant l’élan sincère qui a animé leurs échanges. Au cœur des discussions : l’espoir de voir fleurir davantage de bourses pour les étudiants togolais, un sésame précieux pour accéder aux savoirs et aux compétences offerts par les institutions égyptiennes.

Depuis des décennies, l’Égypte soutient le Togo dans des secteurs clés comme l’agro-business et la formation, notamment à travers des bourses en techniques agricoles et en théologie. La ferme d’Abatchang, dans la région centrale togolaise, témoigne de cet engagement. Mais Natchaba, fort de son expérience et de son parcours en finances publiques, voit plus loin. Il rêve d’une collaboration élargie, où les universités de Lomé et de Kara pourraient bénéficier d’un souffle égyptien pour enrichir leurs offres académiques.

Ramadan, un vœu partagé

L’échange s’est achevé sur une note spirituelle avec les vœux mutuels pour un Ramadan béni, dont le début approche à grands pas en ce mois de mars 2025. Ce moment de communion, au-delà des dossiers officiels, a rappelé la profondeur des liens culturels entre les deux pays. L’Égypte, avec son rayonnement en langue arabe et en études islamiques, offre au Togo des opportunités uniques de renforcement de capacités, un domaine que l’ambassadeur Moustapha semble décidé à explorer davantage.

Une ambition portée par deux visionnaires

Kanka-Malik Natchaba incarne une volonté de moderniser l’enseignement supérieur. Sa rencontre avec Ahmed Mohamed Eid Moustapha, diplomate aguerri et fervent défenseur des partenariats Sud-Sud, n’est pas anodine. Ensemble, ils ont esquissé les prémices d’une alliance qui pourrait transformer le paysage éducatif togolais, en s’appuyant sur l’expertise égyptienne en sciences, technologies et agriculture.

Les discussions ont aussi porté sur une coopération renforcée dans la recherche, un secteur où le Togo, sous l’impulsion de Natchaba, cherche à se démarquer. L’ambassadeur, salué pour son dynamisme depuis son arrivée, a réaffirmé la disponibilité de l’Égypte à accompagner cette ambition, notamment via des échanges universitaires et des projets conjoints. « Plus de bourses, plus de coopération », a plaidé le ministre togolais, un vœu qui pourrait bien se concrétiser dans les mois à venir.

Une chute comme une promesse d’horizon

Alors que les deux hommes se séparaient, un sentiment d’optimisme flottait dans l’air. Cette visite, discrète, mais chargée de sens, pourrait marquer le début d’un chapitre doré pour les étudiants togolais, ces graines d’avenir qui ne demandent qu’à éclore. Et si, dans l’ombre de ce Ramadan 2025, l’amitié Togo-Égypte devenait le terreau d’une jeunesse savante et audacieuse, capable de porter haut les rêves d’un continent ? Le pari est lancé, et l’histoire, elle, attend d’être écrite.

 Le Togo et la Sierra Leone tissent une toile fraternelle à Rabat

Rabat, 11 février 2025 – Dans l’écrin discret de la chancellerie togolaise à Rabat, s’est déroulée une rencontre empreinte de solennité. Monsieur Messan Amakoé Klutse, Chargé d’affaires a.i. de l’Ambassade du Togo, a accueilli S.E.M. Alhaji Momodu Koroma, nouvel Ambassadeur de la Sierra Leone au Maroc, dans un ballet protocolaire où l’art du dialogue a supplanté les simples formalités.

Loin de se réduire à un échange de civilités, cette entrevue a servi de prisme pour ausculter les liens ténus, mais vigoureux unissant les deux nations, révélant une diplomatie africaine en mouvement, subtile et résolument tournée vers l’avenir.

Si les rencontres diplomatiques se parent souvent d’un vernis de rigueur protocolaire, celle-ci s’est distinguée par une convivialité quasi familiale. Les deux émissaires, conscients du poids symbolique de leur fonction, ont choisi d’incarner une diplomatie de l’écoute, où l’empathie et la curiosité mutuelle ont primé.

Ainsi, les murs de la chancellerie, témoins discrets de ces échanges, ont vu défiler des analyses croisées sur des enjeux communs : coopération économique, éducation, sécurité régionale, et surtout, la place de la culture comme ciment identitaire.

De la symbiose historique à l’action concertée : un héritage en mutation

Le Togo et la Sierra Leone, bien que séparés par des géographies distinctes, partagent une histoire marquée par des défis similaires : quête de stabilité politique et d’inclusion sociale. Par ailleurs, lors de cet entretien, les deux diplomates ont évoqué avec une lucidité candide les leçons tirées de leurs trajectoires nationales. « Nos nations sont des laboratoires vivants de résilience », a souligné M. Klutse, rappelant que leur relation, au-delà des accords bilatéraux, s’enracine dans une mémoire collective de luttes et de triomphes discrets.

La discussion a également effleuré des projets concrets : échanges universitaires, jumelages culturels et mécanismes de coopération technique, esquissant une feuille de route où l’humain prévaut sur l’abstraction administrative.

Une diplomatie de proximité : quand les ambassadeurs deviennent passeurs d’espérances ?

En plus,dans un monde dans lequel les relations internationales se virtualisent, cette rencontre a réhabilité le pouvoir du face-à-face. S. E. M. Koroma, dans une allocution teintée d’humilité, a salué « l’hospitalité togolaise, reflet d’une Afrique qui, sans renier ses traditions, embrasse les défis du siècle avec pragmatisme ». En réponse, M. Klutse a insisté sur l’importance de ces micro-événements qui, cumulés, construisent l’édifice de l’unité continentale. « Chaque poignée de main est une semence plantée dans le jardin de la fraternité panafricaine », a-t-il affirmé, métaphorisant une vision dans laquelle la diplomatie ne se mesure qu’aux liens humains consolidés.

 Le Togo et la Sierra Leone : vers un nouvel âge des relations interafricaines ? 

Cette visite, bien que protocolairement modeste, s’inscrit dans un contexte plus vaste : celui d’une Afrique consciente de sa force collective, mais encore en quête de modèles collaboratifs innovants. Le Maroc, terre d’accueil de cette rencontre, n’est pas un hasard : hub diplomatique et carrefour culturel, il incarne cette Afrique ouverte, à la fois ancrée dans ses valeurs et tournée vers le monde.

En somme, cette entrevue rappelle que les relations internationales ne se résument pas aux grands sommets médiatisés. Dans l’ombre des chancelleries, des hommes et des femmes tissent patiemment la toile d’une Afrique interconnectée, où chaque geste compte.

Togo – Côte d’Ivoire : Un ballet diplomatique sous le sceau de l’intégration

Lomé, le 11 février 2025 – Dans le cérémonial immuable des relations internationales, certains gestes portent une gravité feutrée, un poids que seule l’Histoire saura mesurer. Hier, dans l’enceinte solennelle du ministère des Affaires étrangères togolais, un acte d’une portée singulière s’est joué en toute discrétion. Robert Dussey, chef de la diplomatie togolaise, a reçu les copies figurées des lettres de créance de Félix Assiélou Tanon, ambassadeur désigné de la Côte d’Ivoire. Un rituel ancré dans la tradition protocolaire, mais dont la résonance dépasse la simple passation de documents.

Vers une alliance stratégique entre le Togo et la Côte d’Ivoire

Car derrière la courtoisie diplomatique, c’est une dynamique plus profonde qui s’enclenche, un engrenage où chaque mot échangé pèse d’un poids insoupçonné. Faure Essozimna Gnassingbé, président du Togo, entend raffermir les liens séculaires unissant son pays à la terre des Ébriés. Alassane Ouattara, son homologue ivoirien, partage cette ambition : consolider une coopération qui, bien au-delà des discours officiels, incarne une nécessité stratégique.

Dans un contexte où l’Afrique de l’Ouest demeure en proie à des tensions diffuses  instabilités politiques, défis sécuritaires, fluctuations économiques  l’alliance entre Lomé et Abidjan revêt une signification presque sibylline. La simple nomination d’un ambassadeur devient alors un symbole : celui d’une volonté inébranlable de tisser des passerelles, de dépasser les contingences immédiates pour façonner un avenir où la stabilité ne serait plus une chimère.

L’intégration sous-régionale au carrefour : une ambition commune pour Lomé et Abidjan

L’intégration sous-régionale, souvent évoquée, rarement concrétisée, se trouve à un carrefour. Les promesses de rapprochement économique, d’harmonisation des politiques, de convergence des ambitions ne sauraient rester de vains engagements couchés sur papier glacé. Dans les arcanes du pouvoir, l’heure est à la stratégie, aux décisions qui, sans fracas, sculptent l’ossature d’une Afrique résolument tournée vers sa propre destinée.

À l’aune de cette nomination, Lomé et Abidjan se renvoient un message limpide : la fraternité n’est pas un concept, mais une œuvre de longue haleine, une architecture dont chaque pierre doit être posée avec minutie. Et dans cette fresque en perpétuelle construction, l’arrivée de Félix Assiélou Tanon s’apparente à un nouveau trait de pinceau, discret mais indélébile.

 

Le Togo Brille à la Foire de Surajkund

Dans un élan de synergie culturelle, le Togo s’apprête à dévoiler les facettes méconnues de son génie créatif lors de la 38ᵉ édition de la Foire Internationale de l’Artisanat de Surajkund, en Inde, du 7 au 23 février 2025. En effet, cet événement, bien plus qu’une simple exposition, incarne un creuset interculturel  où les nations rivalisent de finesse pour y graver leur empreinte. Porté par l’association Zogbéadji, pilier de l’engagement social et humanitaire depuis deux décennies, le pays entend y tisser une narration artistique aussi captivante qu’inédite.  

Une délégation togolaise aux artisans aguerris : l’alliance de la jeunesse et de la sagesse

L’équipe, composée d’une pléiade de jeunes talents et de maîtres-artisans rompus aux techniques ancestrales, incarne la dialectique entre tradition et innovation. Ces créateurs, sélectionnés pour leur dextérité et leur capacité à transmuter la matière en œuvres d’âme, ont bénéficié d’un conciliabule stratégique avec le représentant indien au Togo. Objectif : affiner leur approche selon des directives méticuleuses, afin d’épouser les attentes d’un public international tout en préservant l’authenticité de leur art.  

Zogbéadji : bien plus qu’une troupe, un vecteur de diplomatie culturelle 

Fondée sur des liens d’amitié et de coopération bilatérale entre le Togo et l’Inde, l’association Zogbéadji transcende son rôle de simple ambassadeur. Elle incarne une philosophie de l’échange, où chaque pièce exposée  textiles vibrants, sculptures évocatrices, ornements ritualistes  devient un chapitre d’un dialogue silencieux mais éloquent. « C’est une catharsis collective : nos œuvres racontent des histoires de résilience, de spiritualité et d’harmonie avec la nature », confie un membre de la délégation.  

Le Togo à l’aube d’une odyssée artisanale à la 38ᵉ Foire Internationale de Surajkund : Zogbéadji, ambassadeur d’un patrimoine transcendé Surajkund : un laboratoire de visibilité et de synergies économiques 

Au-delà de l’émerveillement esthétique, cette foire, fréquentée par des millions de visiteurs et d’acheteurs internationaux, offre un écosystème fertile pour des partenariats durables. Par ailleurs, Les artisans togolais y expérimenteront une alchimie commerciale cruciale : valoriser leur travail à sa juste mesure, dans un marché globalisé souvent sourd aux récits locaux. Les responsables togolais, en adressant leurs vœux empreints de solennité à la troupe, ont souligné l’enjeu : « Chaque pièce vendue est une semence plantée pour l’économie locale. »  

Perspectives : quand l’artisanat réinvente le soft power

En plus, cette participation s’inscrit dans une stratégie plus vaste de désenclavement culturel du Togo. En s’appropriant des plateformes comme Surajkund, le pays ne se contente pas de vendre ; il éduque, fascine et construit des ponts. L’Inde, partenaire historique, apparaît ici comme un catalyseur de visibilité, offrant son savoir-faire logistique en échange d’une immersion dans un patrimoine togolais trop souvent invisibilisé.  

l’art comme langage universel

Alors que Zogbéadji s’envole vers l’Inde, c’est une part de l’âme togolaise qui prend son envol. Dans chaque sculpture, chaque étoffe, réside une invitation à redécouvrir un pays où l’artisanat n’est pas un métier, mais une grammaire existentielle. Surajkund 2025 ne sera pas simplement une foire : ce sera une sémaphore culturelle, un signal lumineux attestant que le Togo, à travers ses artisans, maîtrise l’art de parler au monde sans prononcer un mot.

 

L’Afrique en chantier : Faure Gnassingbé esquisse les fondations d’un marché commun à visage humain

Accra/Ghana, 3 février 2025 – À l’occasion des Dialogues sur la Prospérité en Afrique (APD 2025), le Président togolais Faure Essozimna Gnassingbé a déposé, samedi, une pierre angulaire dans le débat sur l’intégration continentale. Devant un aréopage de dirigeants et d’investisseurs réunis à Accra, il a défendu une vision hybride du marché commun africain : ni utopie libre-échangiste, ni forteresse protectionniste, mais un écosystème économique souverain, ancré dans le pragmatisme et l’équité. Un plaidoyer qui résonne comme un antidote aux fractures persistantes du continent.

Lors des APD 2025, le Président togolais Faure Essozimna Gnassingbé a défendu une vision hybride du marché commun africain, Résilience ou résignation ? Le marché commun comme bouclier collectif

D’emblée, le chef de l’État a campé son discours sur un constat sans fard : « L’Afrique ne peut plus se contenter d’être un spectateur branché aux chaînes de valeur globales. » Face aux crises mondiales d’inflation, de pénuries, de dérèglements climatiques, il a appelé à une « intégration régionale immunisante », conçue pour réduire les dépendances stratégiques. « Notre marché doit être un espace-refuge, où la coopération renforce les capacités locales plutôt que de les diluer », a-t-il martelé, rejetant une libéralisation commerciale « aveugle », au profit d’une logique de souveraineté mutualisée.

Pour illustrer son propos, Gnassingbé a évoqué les asymétries entre économies africaines, comparant les petites nations à « des pirogues face à des cargos ». « Un modèle d’intégration à géométrie variable est possible, à condition de reconnaître ces déséquilibres et d’y répondre par des mécanismes de solidarité sur mesure », a-t-il précisé, plaidant pour des institutions régionales « incubatrices d’égalité », capables de protéger les plus vulnérables.

Lors des APD 2025, le Président togolais Faure Essozimna Gnassingbé a défendu une vision hybride du marché commun africain, Infrastructures : les artères d’un continent en quête de sa sève

Champion du marché unique du transport aérien en Afrique (MUTAA), le président togolais a porté un plaidoyer vibrant pour les infrastructures, qualifiées de « système circulatoire de la prospérité ». « Routes, ports, réseaux électriques… » « Sans eux, le marché commun reste un mirage cartographique », a-t-il asséné, rappelant que 70 % des échanges intra-africains dépendent encore de routes non pavées.

Mais au-delà du béton, Gnassingbé a mis en avant la digitalisation comme « passerelle invisible » pour connecter les territoires. « La 5G et les paiements mobiles ne sont pas des luxes technologiques. » « Ce sont des outils d’inclusion, permettant à un producteur de café togolais de négocier en direct avec un acheteur kényan », a-t-il illustré, appelant à une « course africaine vers l’innovation utile ».

La flamme du commerce africain : symbole ou étincelle ?

En clôture des travaux, le Président a participé à l’allumage d’une « flamme du commerce africain », geste symbolique visant à incarner l’espoir d’un marché unifié. Pourtant, derrière le rituel, les défis persistent : comment concilier ambitions continentales et réalités locales ? Comment éviter que l’intégration ne profite qu’aux économies dominantes ?

Interrogé en marge de l’événement, un diplomate ouest-africain, sous couvert d’anonymat, a salué une vision décomplexée, tout en soulignant les écueils : « Les accords commerciaux africains ressemblent trop à des châteaux de sable, beaux sur le papier, mais vulnérables aux premières vagues. » « Le vrai test sera de traduire ces idées en politiques capillaires, touchant le paysan, l’artisan, les PME. »

L’intégration, entre urgence et patience

Si le discours de Faure Gnassingbé a suscité des ovations, il rappelle une évidence : l’Afrique ne manque pas de visions, mais de ponts entre les échelles. Alors que le continent représente à peine 3 % du commerce mondial, son avenir dépendra de sa capacité à mêler audace structurante et humilité opérationnelle. La flamme allumée à Accra brille désormais comme un rappel : sans carburant concret, même le plus beau symbole finit par s’éteindre.

Togo-Tchad : une alliance diplomatique au service du développement africain

Lomé, 29 janvier 2025 – Le Président togolais, Faure Essozimna Gnassingbé, a reçu hier en audience le Premier ministre tchadien, Allamaye Halina. Une rencontre à forte portée stratégique, marquée par un double objectif : renforcer la coopération bilatérale entre les deux nations et solliciter le soutien du Togo à la candidature tchadienne pour la présidence de la Banque africaine de développement (BAD).

Une visite sous le signe de la fraternité et de la coopération

Dans un contexte où les relations diplomatiques sont un levier puissant pour le développement, la visite du Premier ministre tchadien à Lomé illustre l’importance des alliances africaines. « C’est une visite de fraternité », a souligné Allamaye Halina, rappelant les liens historiques et solides qui unissent le Togo et le Tchad.

Au-delà des symboles, cette rencontre traduit une volonté commune d’œuvrer pour une Afrique plus intégrée et économiquement forte. Le Président tchadien, Mahamat Idriss Déby Itno, mise sur le leadership du Togo pour appuyer la candidature de son pays à la présidence de la BAD. Une démarche qui ne se limite pas à un enjeu national, mais qui s’inscrit dans une dynamique régionale, soutenue par la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC) et la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC).

La BAD : un acteur clé du développement africain

Créée pour répondre aux défis économiques du continent, la Banque africaine de développement joue un rôle crucial dans la mobilisation des ressources et le financement des projets structurants. À travers ses initiatives, elle accompagne les États africains dans la mise en place de politiques de développement durable, facilitant ainsi l’investissement et la croissance économique.

La présidence de la BAD est donc une position stratégique, influençant les orientations économiques de l’Afrique pour les années à venir. En présentant un candidat, le Tchad aspire à impulser une nouvelle vision pour le financement du développement, notamment en Afrique centrale, une région encore confrontée à de nombreux défis structurels.

Le Togo, un acteur diplomatique incontournable

Dans cette course à la présidence de la BAD, le soutien du Togo revêt une importance particulière. Sous la direction de Faure Gnassingbé, Lomé s’est imposé comme un acteur diplomatique influent, capable de fédérer les États africains autour d’initiatives communes. En témoigne son engagement dans plusieurs instances régionales et son rôle de médiateur dans de nombreuses crises.

Le positionnement du Togo sur cette candidature pourrait donc peser dans la balance, en orientant les choix stratégiques des autres nations africaines. Mais au-delà de cet enjeu, cette rencontre souligne une fois de plus la nécessité pour les pays africains de renforcer leurs partenariats et de mutualiser leurs efforts pour faire face aux défis économiques du continent.

Une rencontre diplomatique porteuse d’espoir

À l’issue de cette audience, le Premier ministre tchadien s’est déclaré satisfait des échanges avec le chef de l’État togolais. « Nous sommes sortis très contents de cette audience qu’il nous a accordée, malgré son agenda très chargé », a-t-il confié. Un signal positif qui laisse entrevoir un soutien du Togo à la candidature tchadienne et, plus largement, un renforcement des relations entre les deux pays.

Dans un monde dans lequel les blocs économiques deviennent de plus en plus influents, l’Afrique ne peut se permettre de rester en marge. Cette visite et les discussions qui en découlent rappellent l’urgence de bâtir un continent plus uni, où la coopération n’est pas qu’un concept, mais une réalité ancrée dans les décisions politiques et économiques. Le Togo et le Tchad, par cette initiative, montrent la voie d’une Afrique qui mise sur la solidarité et la stratégie pour bâtir son avenir.

 

La nuit des déracinés : L’Amérique de Trump et le crépuscule des sans-papiers

Le vent glacial de janvier 2025 souffle sur une Amérique divisée, où les promesses électorales se transforment en cauchemars pour des milliers de vies. Donald Trump, fraîchement investi pour son second mandat, a tenu parole. En effet, dans un fracas de décisions brutales, l’administration américaine a lancé ce qu’elle qualifie de « l’opération d’expulsion de masse la plus importante de l’histoire ». Une vague d’expulsions qui balaie déjà le pays, emportant avec elle des rêves brisés et des existences déchirées.

Parmi les 1.445.549 migrants illégaux visés par cette opération, des hommes, des femmes et parfois même des enfants, originaires du Burkina Faso, de Côte d’Ivoire, du Maroc, du Cameroun et d’ailleurs, se retrouvent plongés dans l’incertitude la plus totale. Parmi eux, 427 Togolais, dont les noms figurent sur une liste froide et implacable dressée par l’US Immigration and Customs Enforcement (ICE). Ces âmes, autrefois invisibles, sont aujourd’hui traquées, arrêtées et expulsées vers des destinations inconnues, comme des ombres chassées par la lumière crue de la politique trumpienne.

Une promesse tenue, un monde détruit

Durant sa campagne, Trump avait brandi l’expulsion des sans-papiers comme un étendard, une promesse faite à une Amérique qu’il disait menacée. Aujourd’hui, cette promesse résonne comme un coup de tonnerre dans le ciel déjà sombre de l’immigration. « Promesses tenues », clame la Maison-Blanche, fière d’avoir transformé des mots en actes. Mais derrière cette fierté affichée se cache une réalité traumatisante : des familles déchirées, des vies bouleversées, et un pays qui se fracture un peu plus chaque jour.

Les avions militaires, habituellement réservés aux opérations de guerre, sont désormais les chariots funèbres de ces déportations massives. Des centaines de migrants, ayant passé des décennies sur le sol américain pour certains, embarquent de force, leurs regards perdus, leurs cœurs lourds. Pour eux, l’Amérique cesse d’être la terre promise et devient un mirage qui s’évanouit dans la violence de l’expulsion.

Le prix de l’invisibilité  

Les sans-papiers, ces invisibles qui ont pourtant contribué à bâtir l’économie américaine, sont aujourd’hui traités comme des pions sur un échiquier politique. Estimés à environ 12 millions, ils ont travaillé dans l’ombre, nettoyé les rues, récolté les fruits, construit les maisons et soigné les malades. Mais aujourd’hui, leur contribution est effacée, leur humanité niée.

Parmi les expulsés, certains sont des criminels, comme le rappelle Karoline Leavitt, porte-parole de l’administration Trump, qui a annoncé l’arrestation de 538 migrants illégaux « criminels ». Mais qu’en est-il des autres ? Des mères qui ont fui la violence, des pères qui cherchaient un avenir pour leurs enfants, des jeunes qui ont grandi dans l’ombre de l’Amérique ? Pour eux, pas de distinction, pas de pitié. Juste l’implacable machine de l’expulsion.

Une Amérique à la croisée des chemins  

Cette opération, présentée comme une victoire par l’administration Trump, soulève des questions profondes sur l’identité même des États-Unis. Que reste-t-il du rêve américain quand les autorités arrachent des milliers de personnes à leur vie, à leurs espoirs et à leurs familles ? Que devient une nation qui choisit de rejeter ceux qui ont contribué à sa grandeur ?

Les métaphores ne manquent pas pour décrire cette tragédie : une tempête qui balaye tout sur son passage, un tremblement de terre qui fissure les fondations d’une société, ou encore un crépuscule qui plonge des milliers de vies dans l’obscurité. Mais aucune image ne suffit à capturer la douleur de ceux qui doivent tout quitter, ni l’angoisse de ceux qui restent, craignant d’être les prochains sur la liste.

Alors que les avions décollent, emportant avec eux des fragments de vies brisées, une question demeure : quelle Amérique émergera de cette nuit des déracinés ? Une Amérique plus forte, comme le prétend Trump, ou une Amérique plus divisée, plus meurtrie, et moins humaine ?

Le temps seul le dira. Mais pour les 427 Togolais et les milliers d’autres expulsés, le rêve américain s’est déjà transformé en cauchemar. Et dans le silence de la nuit, leurs voix, étouffées, mais résilientes, rappellent au monde que, derrière les chiffres et les politiques, il y a des vies.

Le Togo au cœur du dialogue africain : une délégation féminine d’excellence à Johannesbourg

Du 27 au 31 janvier 2025, Johannesburg devient l’épicentre d’une convergence féminine sans précédent, accueillant l’édition annuelle de l’African Women in Dialogue (AfWID). En effet, cet événement emblématique rassemble plus de 1 000 femmes issues des 55 pays du continent africain, chacune apportant une richesse d’expériences et de perspectives. Le Togo, fidèle à son engagement en faveur de l’autonomisation et du leadership féminin, y est représenté par une délégation distinguée de 16 femmes, sélectionnées pour leur contribution significative dans divers secteurs.

AfWID : une plateforme d’engagement et de transformation

Initiée par le Women’s Development Business Trust (WDB Trust), fondé en 1991 pour l’autonomisation des femmes et des communautés rurales, AfWID se positionne comme une plateforme stratégique où les femmes africaines peuvent échanger, collaborer et façonner des solutions aux défis persistants du continent. Par ailleurs, L’édition 2025, se tenant au Birchwood Hotel and Conference Centre de Johannesburg, est conçue pour renforcer les capacités des participantes, favoriser le partage de connaissances et promouvoir des initiatives innovantes.

Le Togo, représenté par une délégation de 16 femmes, participe activement à l'African Women in Dialogue 2025 à Johannesburg,La délégation togolaise : diversité et excellence

La délégation togolaise incarne la diversité et l’excellence, réunissant des femmes leaders dans des domaines tels que l’entrepreneuriat, la politique, la société civile, l’éducation et la santé. En plus, leur participation active à AfWID témoigne de la détermination du Togo à promouvoir le rôle des femmes dans le développement national et continental.

Objectifs et perspectives du Forum

Au-delà des sessions plénières et des ateliers interactifs, AfWID 2025 vise aussi à :

  • Renforcer le Réseau panafricain féminin : faciliter des connexions durables entre les femmes leaders africaines pour une collaboration continue.
  • Promouvoir l’innovation sociale : encourager le développement de projets innovants répondant aux défis locaux et continentaux.
  • Influencer les politiques publiques : formuler des recommandations stratégiques pour intégrer la perspective féminine dans les politiques de développement.
  • La participation active de la délégation togolaise à ces discussions stratégiques est essentielle. En portant la voix des femmes togolaises, elle contribuera à faire évoluer les politiques continentales en faveur de l’égalité des genres et de l’autonomisation des femmes.

Une délégation Togo : un engagement continu pour l’autonomisation des femmes

Le Togo a démontré un engagement constant envers l’autonomisation des femmes, comme en témoigne le lancement du projet d’autonomisation des femmes et du dividende démographique en Afrique Subsaharienne (SWEDD+) en novembre 2023, avec le soutien de la Banque mondiale.  De plus, des initiatives telles que le partenariat stratégique entre la Fondation Agir Ensemble pour l’Afrique (AEA) et la Bank Of Africa (BOA) Togo, signé en janvier 2025, visent aussi à renforcer l’autonomisation économique des femmes à travers le programme « Le Bond Féminin ».

En somme, la participation active du Togo à l’African Women in Dialogue 2025 illustre sa volonté de s’intégrer pleinement dans le mouvement panafricain pour l’autonomisation des femmes. En investissant dans le leadership féminin et en soutenant des initiatives transformatrices, le Togo contribue non seulement à l’épanouissement de ses propres citoyennes, mais aussi à la dynamique de développement et de prospérité à l’échelle continentale.

 

Togo : la Chine offre une aide alimentaire vitale !

Lomé, le 24 janvier 2025 – C’est une véritable bouffée d’oxygène qui arrive au Togo ! Hier, le pays a vibré au rythme d’une nouvelle réjouissante : un don substantiel de 471 tonnes de riz, gracieusement offert par la République Populaire de Chine.

Imaginez un peu : des montagnes de riz, symboles d’espoir et de nourriture, d’une valeur estimée à 1,7 milliard de FCFA (soit 20 millions de yuans renminbi), ont été accueillies avec un plaisir immense. En effet, C’est une véritable démonstration de solidarité internationale qui renforce les liens déjà solides entre le Togo et la Chine.

Un partenariat fructueux au service de la sécurité alimentaire

Tout d’abord, cette livraison spectaculaire n’est que la première vague d’un engagement encore plus impressionnant. La Chine a promis un total de 2 400 tonnes de riz pour soutenir le Togo dans sa lutte contre l’insécurité alimentaire. Quel élan de générosité ! Ce don, orchestré dans le cadre d’un projet d’aide alimentaire d’urgence, a été officiellement remis à l’Agence nationale pour la sécurité alimentaire du Togo (ANSAT). On peut saluer le travail essentiel de cette agence, véritable pilier de la sécurité alimentaire dans le pays.

Un acte concret pour combattre la faim et la malnutrition

De plus, ce geste fraternel arrive à point nommé et représente une étape cruciale dans les efforts déployés par le Togo pour éradiquer la faim et la malnutrition, des défis majeurs auxquels font face de nombreuses populations, notamment dans les régions les plus vulnérables. C’est une véritable lueur d’espoir pour ces communautés qui luttent au quotidien pour se nourrir.

Des paroles fortes et un engagement commun

Ainsi, des discours empreints d’enthousiasme et d’espoir ont marqué la cérémonie de réception de ce don. « Ensemble, nous œuvrons à éradiquer la faim et la malnutrition en garantissant à tous un accès sûr, nutritif et suffisant à l’alimentation », a déclaré avec conviction Afo Salifou, Secrétaire général du ministère des Affaires étrangères. Ces mots résonnent comme une promesse et témoignent d’une volonté commune d’agir concrètement pour le bien-être de tous.

Priorité à la région des savanes : un soutien indispensable

En outre, une part importante de ce précieux chargement de riz ira vers la région des Savanes, une zone particulièrement touchée par les affres du terrorisme et de l’insécurité alimentaire. C’est une priorité absolue ! Ce don s’inscrit pleinement dans le cadre du Programme d’urgence pour la région des Savanes (PURS), un dispositif essentiel visant à renforcer la résilience des populations locales face à ces difficultés.

D’ailleurs, l’ambassadeur de Chine au Togo, Chao Weidong, a exprimé avec force l’espoir que ce don permette de soutenir le programme d’urgence et d’inclure chaque citoyen dans le processus de modernisation.  Un message clair et porteur d’espoir !

Un flux continu de soutien : la promesse d’un meilleur avenir

En somme, l’arrivée de ces 471 tonnes de riz n’est qu’un avant-goût de l’engagement total de la Chine. Les 1 929 tonnes restantes suivront en plusieurs lots, avec une dernière livraison prévue pour février 2026. C’est une véritable chaîne de solidarité qui se met en place, un flux continu d’aide alimentaire qui permettra aussi d’apporter un soutien durable aux populations togolaises. On ne peut qu’applaudir cette initiative et se réjouir de cette coopération fructueuse entre le Togo et la Chine, un exemple inspirant de partenariat au service de l’humanité.

Togo-Gabon : Alliance contre la traite humaine et le trafic de migrants

Lomé, 23 janvier 2024 – Le Togo et le Gabon ont officiellement lancé hier un programme conjoint intitulé « Renforcement de la gestion de la migration mixte et lutte contre la criminalité transnationale organisée en matière de trafic humain le long des routes maritimes et terrestres du Togo et du Gabon ».

Par ailleurs, cette cérémonie s’est déroulée en présence du Coordonnateur Résident par intérim des Nations unies au Gabon et du directeur de cabinet du ministère de l’Intérieur, en duplex avec la Coordonnatrice résidente et la Ministre des Affaires sociales du Togo. Ce programme vise à renforcer la gestion des migrations et à intensifier la lutte contre la traite des êtres humains.

Objectifs du programme

Ce programme vise à renforcer la coopération bilatérale et multilatérale entre les deux nations pour prévenir la traite des êtres humains et démanteler les réseaux criminels organisés. Il met un accent particulier sur l’amélioration de l’accès des populations vulnérables, notamment les femmes et les enfants, à des mécanismes de protection adaptés.

Contexte migratoire entre le Togo et le Gabon

Depuis plusieurs années, le Gabon est une destination privilégiée pour les migrants originaires de l’Afrique de l’Ouest, y compris le Togo. Cette migration, initialement motivée par des raisons économiques, a malheureusement évolué vers des formes d’exploitation, touchant particulièrement les femmes et les enfants. Ces derniers sont exposés à des risques tels que la prostitution forcée, la déstabilisation sociale et, dans les cas extrêmes, la perte de la vie.

Le Togo et le Gabon unissent leurs efforts pour lutter contre la traite des êtres humains et le trafic de migrants à travers un programmeEngagements des gouvernements du Togo et du Gabon

Face à cette situation préoccupante, les gouvernements togolais et gabonais ont décidé d’unir leurs forces pour lutter contre la traite des êtres humains. La ministre togolaise de l’Action sociale, de la Solidarité et de la Promotion de la Femme, Pr Kossiwa Zinsou-Klassou, a souligné que ce projet s’inscrit dans la feuille de route gouvernementale 2025 du Togo, qui accorde une attention particulière aux questions liées aux droits humains et à la protection des couches vulnérables.

Axes stratégiques du programme

Le programme se concentre sur plusieurs axes stratégiques :

  • Renforcement des cadres juridiques et institutionnels : mise en place de structures législatives conformes aux conventions internationales pour une gestion sécurisée et ordonnée des migrations.
  • Protection et assistance aux victimes : développement de systèmes de services sociaux pour soutenir les victimes de la traite, tant au Gabon qu’au Togo, facilitant ainsi leur réinsertion sociale.
  • Sensibilisation et prévention : campagnes d’information pour prévenir les départs à risque et informer les populations des dangers liés à la migration illégale.

Partenariats et soutien international

Ce projet bénéficie du soutien du Fonds d’affectation spéciale pluri-partenaire pour la migration (Migration MPTF), qui vise à renforcer la gestion des migrations mixtes et à lutter contre la criminalité transnationale organisée en matière de traite des personnes et de trafic illicite de migrants.

En somme, L’initiative conjointe du Togo et du Gabon représente une avancée significative dans la lutte contre la traite des êtres humains en Afrique de l’Ouest. En renforçant leur coopération et en mettant en place des mécanismes de protection efficaces, ces deux pays démontrent leur engagement à protéger les populations vulnérables et à éradiquer les réseaux criminels qui profitent de la migration illégale.

Gideon Sa’ar et Robert Dussey : Renforcement des relations bilatérales entre Israël et le Togo

Tel Aviv, 20 janvier 2025 – Gideon Sa’ar, ministre des Affaires étrangères israélien, a eu une conversation téléphonique fructueuse ce lundi avec son homologue togolais, Robert Dussey, ministre des Affaires étrangères du Togo. Cette discussion, marquée par la reconnaissance et la coopération, s’inscrit dans le cadre d’un dialogue bilatéral visant à renforcer les liens entre Israël et le Togo.

Solidarité et luttes partagées contre le terrorisme

Lors de cet échange, Gideon Sa’ar a exprimé sa gratitude envers le Togo pour son soutien indéfectible en Israël à la suite des événements du 7 octobre dernier.« Je remercie mon collègue Robert Dussey pour le soutien que le Togo a manifesté aux côtés d’Israël dans des moments critiques », a-t-il déclaré. Ainsi, cette solidarité entre les deux nations reflète une amitié profonde et une volonté commune de faire face ensemble aux défis globaux.

Par ailleurs, les discussions ont également porté sur des sujets sensibles et d’actualité, notamment la libération des otages et la lutte contre le terrorisme, une menace partagée par les deux pays. En effet, Gideon Sa’ar a informé Robert Dussey des derniers développements concernant le cadre de libération des otages, soulignant l’importance de la coopération internationale dans la résolution de ces crises.

Gideon Sa’ar et Robert Dussey : Nouvelles opportunités de collaboration bilatérale

En outre, les deux ministres ont convenu de travailler ensemble pour renforcer davantage les relations bilatérales entre Israël et le Togo. « Nous travaillerons conjointement pour consolider nos relations et explorer de nouvelles opportunités de collaboration dans divers domaines », a affirmé Gideon Sa’ar. Cette initiative s’inscrit dans une dynamique de partenariat visant à promouvoir la paix, la sécurité et le développement économique.

De plus, le dialogue entre Israël et le Togo s’inscrit dans une démarche plus large de coopération entre Israël et les pays africains. Les échanges entre Gideon Sa’ar et Robert Dussey illustrent la volonté des deux pays de construire des relations solides et mutuellement bénéfiques, en mettant l’accent sur des enjeux communs tels que la sécurité, le développement technologique et la coopération économique.

En conclusion, cette conversation entre Gideon Sa’ar et Robert Dussey symbolise une étape importante dans le renforcement des relations entre Israël et le Togo, témoignant de leur engagement à travailler ensemble pour relever les défis mondiaux et promouvoir un avenir de coopération et de prospérité.

 

Le président de l’Assemblée nationale du Togo à Abidjan pour la rentrée solennelle de l’Assemblée ivoirienne

Abidjan, 20 janvier 2025 – Le Président de l’Assemblée nationale du Togo, SEM Sevon-Tépé Kodjo ADEDZE, a honoré de sa présence la rentrée solennelle de la première session ordinaire de l’année 2025 de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire. Invitée par son homologue ivoirien, SEM Adama Bictogo, cette visite marque une nouvelle étape dans le renforcement des liens parlementaires entre les deux nations.

Ce matin, le président Sevon-Tépé Kodjo ADEDZE est arrivé en Côte d’Ivoire pour la rentrée solennelle de l’Assemblée ivoirienne. En effet, son homologue, SEM Adama Bictogo, l’a accueilli chaleureusement. Ensemble, les deux présidents ont réaffirmé l’importance de la diplomatie parlementaire comme vecteur essentiel de coopération et de dialogue.

« Cette rencontre est une opportunité unique pour renforcer la diplomatie parlementaire et réaffirmer l’excellence des relations d’amitié et de coopération entre nos deux institutions et nos deux nations », a déclaré SEM ADEDZE, Président de l’Assemblée nationale du Togo. Ces propos témoignent ainsi de l’engagement des deux pays à travailler main dans la main pour promouvoir la stabilité et le développement dans la sous-région.

Par ailleurs, sous le leadership des présidents Alassane Ouattara et Faure Gnassingbé, la coopération entre le Togo et la Côte d’Ivoire ne cesse de s’intensifier. Cette volonté commune des deux nations de développer des relations solides est un gage de prospérité pour leurs peuples respectifs.

En conclusion, cette visite officielle illustre l’engagement des deux Assemblées nationales à relever ensemble les défis communs et à construire un avenir radieux et prospère pour leurs citoyens. Le Président ADEDZE et son homologue ivoirien, SEM Adama Bictogo, montrent par leur détermination que la diplomatie parlementaire est un pilier essentiel du développement régional.

Le Togo se prépare activement pour l’Expo Osaka 2025

Le Togo, sous la houlette de son Chargé d’Affaires au Japon, D. E. Kekeli Mouvy, se positionne comme un acteur clé dans les préparatifs de l’Exposition Universelle d’Osaka 2025. Diplomate aguerri, administrateur civil et géographe de formation, Mouvy met son expertise au service de cette initiative mondiale qui promet d’être un carrefour d’échanges culturels, économiques et technologiques.

Le Togo, sous la direction de D. E. Kekeli Mouvy, se prépare activement pour l'Expo Osaka 2025, en mettant en avant ses innovationsUne participation engagée et stratégique à l’Expo Osaka 2025

En effet, L’Expo Osaka 2025, qui se déroulera sous le thème « Concevoir la société du futur pour nos vies », est une opportunité pour les nations participantes de mettre en avant leur vision de l’innovation et du développement durable. Le Togo, conscient de l’importance de cet événement, s’implique activement dans les réunions de préparation. Ces rencontres visent à finaliser les détails cruciaux de l’organisation, notamment la cérémonie d’ouverture et les journées nationales, moments phares où chaque pays aura l’occasion de se distinguer.

La dernière ligne droite des préparatifs

La réunion finale, à laquelle D. E. Kekeli Mouvy et d’autres diplomates participent, est cruciale. Elle marque également le dernier virage avant le grand rendez-vous de 2025. À cette session, les discussions portent sur l’agencement des pavillons, la logistique des événements et l’accueil des délégations officielles. Le Togo, en tant que pays participant, s’attache à assurer une représentation digne de son potentiel et de ses aspirations.

L’importance des journées nationales

Par ailleurs, les journées nationales constituent un moment fort de l’exposition. Elles permettent à chaque pays de mettre en lumière sa culture, ses innovations et ses réalisations dans un cadre international. Pour le Togo, cette journée sera l’occasion de renforcer ses relations diplomatiques, d’attirer des investissements et aussi de promouvoir ses richesses culturelles. Les plus hauts représentants de l’État sont attendus pour marquer l’importance de cet événement et soutenir les initiatives togolaises.

La participation du Togo à l’Expo Osaka 2025 s’inscrit dans une démarche de projection vers l’avenir. En s’engageant dans cette aventure, le Togo ne se contente pas de participer ; il aspire à influencer, à apprendre des autres nations et à faire rayonner son savoir-faire à l’échelle mondiale. D. E. Kekeli Mouvy, par son leadership et son engagement, incarne cette ambition nationale de s’ouvrir au monde tout en valorisant les atouts togolais.

En somme, l’Expo Osaka 2025 est bien plus qu’un simple événement. Pour le Togo, c’est une occasion en or de se positionner sur la scène internationale, de nouer des partenariats stratégiques et de participer activement à la construction d’un avenir collectif prometteur. Sous la direction éclairée de D. E. Kekeli Mouvy, le Togo est prêt à relever ce défi avec détermination et enthousiasme.

Le Togo à l’affût d’investissements stratégiques en Afrique du Sud

Pretoria, 16 janvier 2025 – Dans les salles feutrées du Haut-Commissariat du Togo à Pretoria, un événement de grande envergure s’est tenu récemment, jetant les bases d’une coopération prometteuse entre le Togo et des investisseurs sud-africains. Cette rencontre, orchestrée sous la houlette du Ministre-Conseiller, Chargé d’Affaires, John D. Fintakpa Lamega, a réuni plusieurs acteurs clés, dont un représentant de la société Mathupha Capital, un responsable d’Invest SA, ainsi qu’une représentante du Département des Relations Internationales et de la Coopération (DIRCO) d’Afrique du Sud.

Evénement clé au Haut-Commissariat du Togo à Pretoria, marquant le début d'une coopération prometteuse entre le Togo et des investisseurs Un dialogue diplomatique fructueux avec des investisseurs 

Le Ministre-Conseiller, M. Lamega, a ouvert la séance avec une allocution axée sur les potentialités économiques du Togo, notamment dans le secteur des infrastructures ferroviaires. Sa présentation a mis en lumière les projets d’expansion ferroviaire en cours, soulignant l’importance stratégique de ces infrastructures pour le développement économique du pays et pour son intégration dans le réseau logistique régional.

L’ambiance studieuse et propice à l’échange a permis une discussion approfondie sur les mécanismes de coopération possibles entre les parties présentes. Le représentant de Mathupha Capital a exprimé un vif intérêt pour les projets ferroviaires togolais, notant que ces initiatives s’inscrivent dans la dynamique de renforcement des infrastructures de transport en Afrique, un secteur clé pour la facilitation des échanges commerciaux intra-africains.

Invest SA et la vision partagée d’un développement durable

Le responsable d’Invest SA a, pour sa part, souligné les synergies potentielles entre les objectifs de développement durable du Togo et les stratégies d’investissement sud-africaines. Il a insisté sur la nécessité d’un partenariat équilibré qui tirerait profit des expertises sud-africaines en matière de construction et de gestion des infrastructures ferroviaires pour accompagner le Togo dans la réalisation de ses ambitions économiques.

La contribution de DIRCO à la dynamique diplomatique

La représentante de DIRCO a salué l’initiative de cette rencontre, la qualifiant de preuve tangible du renforcement des relations bilatérales entre le Togo et l’Afrique du Sud. Elle a rappelé l’importance de telles collaborations pour la construction d’un avenir prospère et connecté en Afrique, en ligne avec les objectifs de l’Union Africaine en matière de développement des infrastructures.

Perspectives et prochaines étapes

Les échanges ont abouti à la mise en place d’un groupe de travail conjoint chargé d’étudier les modalités de partenariat et de financement des projets ferroviaires au Togo. Ce groupe de travail aura pour mission de proposer des solutions innovantes et adaptées aux besoins spécifiques du Togo, tout en assurant une rentabilité pour les investisseurs.

Cette rencontre marque une étape cruciale dans le renforcement des liens économiques entre le Togo et l’Afrique du Sud, illustrant une fois de plus l’importance des dialogues diplomatiques dans la promotion du développement économique et des investissements transfrontaliers.

En somme, le rendez-vous de Pretoria s’inscrit dans une dynamique de coopération panafricaine, ouvrant la voie à un avenir prometteur pour le secteur ferroviaire togolais et, par extension, pour l’économie de toute la sous-région ouest-africaine.

 

Lomé : Djimon Hounsou en visite à l’ambassade des États-Unis

Lomé, 15 janvier 2025 – Hier après-midi éclatante, l’ambassade des États-Unis à Lomé s’est parée d’une ambiance singulière et solennelle. Sous l’égide du chargé d’affaires Ronald Hawkins, les portes de l’institution se sont ouvertes pour accueillir l’illustre acteur Djimon Hounsou benino-américain, figure emblématique du cinéma international.

En effet, cette rencontre, empreinte d’une cordialité, fut l’occasion pour M. Hawkins, accompagné de ses distingués collègues, de converser avec M. Hounsou sur des sujets d’une portée considérable, transcendant les frontières culturelles et artistiques.

L’un des piliers de cet échange fut le soutien au cinéma local. Dans un élan d’une grande noblesse, M. Hawkins a exprimé l’engagement de l’ambassade à promouvoir l’industrie cinématographique togolaise. Il a aussi souligné l’importance de cette forme d’art en tant que vecteur de culture, capable de dévoiler au monde la richesse et la diversité du Togo.

Une alliance pour le cinéma et l’humanitaire : Hounsou et Hawkins œuvrent ensemble

Par ailleurs, Hounsou, avec l’éloquence qui le caractérise, a partagé sa vision d’un cinéma africain rayonnant sur la scène internationale. L’acteur a mis en exergue le potentiel immense des talents locaux et l’importance d’une collaboration soutenue pour faire éclore cette richesse artistique.

Le dialogue s’est également orienté vers des perspectives de collaboration sur des projets humanitaires futurs. Les deux personnalités ont envisagé des initiatives conjuguant art et humanité, dans le but d’apporter un changement positif et durable dans la société. Ils ont convenu que le cinéma, en tant qu’outil de sensibilisation, pouvait jouer un rôle prépondérant dans la promotion des causes humanitaires.

En outre, cette rencontre s’achève sur une promesse mutuelle : celle de travailler de concert pour soutenir le cinéma local et de s’engager dans des œuvres humanitaires d’envergure. Sous le regard bienveillant de M. Hawkins et l’enthousiasme vibrant de M. Hounsou, l’avenir s’annonce prometteur pour une collaboration fructueuse et inspirante. Ainsi, en ce jour mémorable, l’ambassade des États-Unis à Lomé a réaffirmé son rôle de pont entre les cultures et les nations et son engagement à soutenir des initiatives qui enrichissent et unissent l’humanité.