Le Togo et la Sierra Leone tissent une toile fraternelle à Rabat

Rabat, 11 février 2025 – Dans l’écrin discret de la chancellerie togolaise à Rabat, s’est déroulée une rencontre empreinte de solennité. Monsieur Messan Amakoé Klutse, Chargé d’affaires a.i. de l’Ambassade du Togo, a accueilli S.E.M. Alhaji Momodu Koroma, nouvel Ambassadeur de la Sierra Leone au Maroc, dans un ballet protocolaire où l’art du dialogue a supplanté les simples formalités.

Loin de se réduire à un échange de civilités, cette entrevue a servi de prisme pour ausculter les liens ténus, mais vigoureux unissant les deux nations, révélant une diplomatie africaine en mouvement, subtile et résolument tournée vers l’avenir.

Si les rencontres diplomatiques se parent souvent d’un vernis de rigueur protocolaire, celle-ci s’est distinguée par une convivialité quasi familiale. Les deux émissaires, conscients du poids symbolique de leur fonction, ont choisi d’incarner une diplomatie de l’écoute, où l’empathie et la curiosité mutuelle ont primé.

Ainsi, les murs de la chancellerie, témoins discrets de ces échanges, ont vu défiler des analyses croisées sur des enjeux communs : coopération économique, éducation, sécurité régionale, et surtout, la place de la culture comme ciment identitaire.

De la symbiose historique à l’action concertée : un héritage en mutation

Le Togo et la Sierra Leone, bien que séparés par des géographies distinctes, partagent une histoire marquée par des défis similaires : quête de stabilité politique et d’inclusion sociale. Par ailleurs, lors de cet entretien, les deux diplomates ont évoqué avec une lucidité candide les leçons tirées de leurs trajectoires nationales. « Nos nations sont des laboratoires vivants de résilience », a souligné M. Klutse, rappelant que leur relation, au-delà des accords bilatéraux, s’enracine dans une mémoire collective de luttes et de triomphes discrets.

La discussion a également effleuré des projets concrets : échanges universitaires, jumelages culturels et mécanismes de coopération technique, esquissant une feuille de route où l’humain prévaut sur l’abstraction administrative.

Une diplomatie de proximité : quand les ambassadeurs deviennent passeurs d’espérances ?

En plus,dans un monde dans lequel les relations internationales se virtualisent, cette rencontre a réhabilité le pouvoir du face-à-face. S. E. M. Koroma, dans une allocution teintée d’humilité, a salué « l’hospitalité togolaise, reflet d’une Afrique qui, sans renier ses traditions, embrasse les défis du siècle avec pragmatisme ». En réponse, M. Klutse a insisté sur l’importance de ces micro-événements qui, cumulés, construisent l’édifice de l’unité continentale. « Chaque poignée de main est une semence plantée dans le jardin de la fraternité panafricaine », a-t-il affirmé, métaphorisant une vision dans laquelle la diplomatie ne se mesure qu’aux liens humains consolidés.

 Le Togo et la Sierra Leone : vers un nouvel âge des relations interafricaines ? 

Cette visite, bien que protocolairement modeste, s’inscrit dans un contexte plus vaste : celui d’une Afrique consciente de sa force collective, mais encore en quête de modèles collaboratifs innovants. Le Maroc, terre d’accueil de cette rencontre, n’est pas un hasard : hub diplomatique et carrefour culturel, il incarne cette Afrique ouverte, à la fois ancrée dans ses valeurs et tournée vers le monde.

En somme, cette entrevue rappelle que les relations internationales ne se résument pas aux grands sommets médiatisés. Dans l’ombre des chancelleries, des hommes et des femmes tissent patiemment la toile d’une Afrique interconnectée, où chaque geste compte.

Togo – Côte d’Ivoire : Un ballet diplomatique sous le sceau de l’intégration

Lomé, le 11 février 2025 – Dans le cérémonial immuable des relations internationales, certains gestes portent une gravité feutrée, un poids que seule l’Histoire saura mesurer. Hier, dans l’enceinte solennelle du ministère des Affaires étrangères togolais, un acte d’une portée singulière s’est joué en toute discrétion. Robert Dussey, chef de la diplomatie togolaise, a reçu les copies figurées des lettres de créance de Félix Assiélou Tanon, ambassadeur désigné de la Côte d’Ivoire. Un rituel ancré dans la tradition protocolaire, mais dont la résonance dépasse la simple passation de documents.

Vers une alliance stratégique entre le Togo et la Côte d’Ivoire

Car derrière la courtoisie diplomatique, c’est une dynamique plus profonde qui s’enclenche, un engrenage où chaque mot échangé pèse d’un poids insoupçonné. Faure Essozimna Gnassingbé, président du Togo, entend raffermir les liens séculaires unissant son pays à la terre des Ébriés. Alassane Ouattara, son homologue ivoirien, partage cette ambition : consolider une coopération qui, bien au-delà des discours officiels, incarne une nécessité stratégique.

Dans un contexte où l’Afrique de l’Ouest demeure en proie à des tensions diffuses  instabilités politiques, défis sécuritaires, fluctuations économiques  l’alliance entre Lomé et Abidjan revêt une signification presque sibylline. La simple nomination d’un ambassadeur devient alors un symbole : celui d’une volonté inébranlable de tisser des passerelles, de dépasser les contingences immédiates pour façonner un avenir où la stabilité ne serait plus une chimère.

L’intégration sous-régionale au carrefour : une ambition commune pour Lomé et Abidjan

L’intégration sous-régionale, souvent évoquée, rarement concrétisée, se trouve à un carrefour. Les promesses de rapprochement économique, d’harmonisation des politiques, de convergence des ambitions ne sauraient rester de vains engagements couchés sur papier glacé. Dans les arcanes du pouvoir, l’heure est à la stratégie, aux décisions qui, sans fracas, sculptent l’ossature d’une Afrique résolument tournée vers sa propre destinée.

À l’aune de cette nomination, Lomé et Abidjan se renvoient un message limpide : la fraternité n’est pas un concept, mais une œuvre de longue haleine, une architecture dont chaque pierre doit être posée avec minutie. Et dans cette fresque en perpétuelle construction, l’arrivée de Félix Assiélou Tanon s’apparente à un nouveau trait de pinceau, discret mais indélébile.

 

Le Togo Brille à la Foire de Surajkund

Dans un élan de synergie culturelle, le Togo s’apprête à dévoiler les facettes méconnues de son génie créatif lors de la 38ᵉ édition de la Foire Internationale de l’Artisanat de Surajkund, en Inde, du 7 au 23 février 2025. En effet, cet événement, bien plus qu’une simple exposition, incarne un creuset interculturel  où les nations rivalisent de finesse pour y graver leur empreinte. Porté par l’association Zogbéadji, pilier de l’engagement social et humanitaire depuis deux décennies, le pays entend y tisser une narration artistique aussi captivante qu’inédite.  

Une délégation togolaise aux artisans aguerris : l’alliance de la jeunesse et de la sagesse

L’équipe, composée d’une pléiade de jeunes talents et de maîtres-artisans rompus aux techniques ancestrales, incarne la dialectique entre tradition et innovation. Ces créateurs, sélectionnés pour leur dextérité et leur capacité à transmuter la matière en œuvres d’âme, ont bénéficié d’un conciliabule stratégique avec le représentant indien au Togo. Objectif : affiner leur approche selon des directives méticuleuses, afin d’épouser les attentes d’un public international tout en préservant l’authenticité de leur art.  

Zogbéadji : bien plus qu’une troupe, un vecteur de diplomatie culturelle 

Fondée sur des liens d’amitié et de coopération bilatérale entre le Togo et l’Inde, l’association Zogbéadji transcende son rôle de simple ambassadeur. Elle incarne une philosophie de l’échange, où chaque pièce exposée  textiles vibrants, sculptures évocatrices, ornements ritualistes  devient un chapitre d’un dialogue silencieux mais éloquent. « C’est une catharsis collective : nos œuvres racontent des histoires de résilience, de spiritualité et d’harmonie avec la nature », confie un membre de la délégation.  

Le Togo à l’aube d’une odyssée artisanale à la 38ᵉ Foire Internationale de Surajkund : Zogbéadji, ambassadeur d’un patrimoine transcendé Surajkund : un laboratoire de visibilité et de synergies économiques 

Au-delà de l’émerveillement esthétique, cette foire, fréquentée par des millions de visiteurs et d’acheteurs internationaux, offre un écosystème fertile pour des partenariats durables. Par ailleurs, Les artisans togolais y expérimenteront une alchimie commerciale cruciale : valoriser leur travail à sa juste mesure, dans un marché globalisé souvent sourd aux récits locaux. Les responsables togolais, en adressant leurs vœux empreints de solennité à la troupe, ont souligné l’enjeu : « Chaque pièce vendue est une semence plantée pour l’économie locale. »  

Perspectives : quand l’artisanat réinvente le soft power

En plus, cette participation s’inscrit dans une stratégie plus vaste de désenclavement culturel du Togo. En s’appropriant des plateformes comme Surajkund, le pays ne se contente pas de vendre ; il éduque, fascine et construit des ponts. L’Inde, partenaire historique, apparaît ici comme un catalyseur de visibilité, offrant son savoir-faire logistique en échange d’une immersion dans un patrimoine togolais trop souvent invisibilisé.  

l’art comme langage universel

Alors que Zogbéadji s’envole vers l’Inde, c’est une part de l’âme togolaise qui prend son envol. Dans chaque sculpture, chaque étoffe, réside une invitation à redécouvrir un pays où l’artisanat n’est pas un métier, mais une grammaire existentielle. Surajkund 2025 ne sera pas simplement une foire : ce sera une sémaphore culturelle, un signal lumineux attestant que le Togo, à travers ses artisans, maîtrise l’art de parler au monde sans prononcer un mot.

 

L’Afrique en chantier : Faure Gnassingbé esquisse les fondations d’un marché commun à visage humain

Accra/Ghana, 3 février 2025 – À l’occasion des Dialogues sur la Prospérité en Afrique (APD 2025), le Président togolais Faure Essozimna Gnassingbé a déposé, samedi, une pierre angulaire dans le débat sur l’intégration continentale. Devant un aréopage de dirigeants et d’investisseurs réunis à Accra, il a défendu une vision hybride du marché commun africain : ni utopie libre-échangiste, ni forteresse protectionniste, mais un écosystème économique souverain, ancré dans le pragmatisme et l’équité. Un plaidoyer qui résonne comme un antidote aux fractures persistantes du continent.

Lors des APD 2025, le Président togolais Faure Essozimna Gnassingbé a défendu une vision hybride du marché commun africain, Résilience ou résignation ? Le marché commun comme bouclier collectif

D’emblée, le chef de l’État a campé son discours sur un constat sans fard : « L’Afrique ne peut plus se contenter d’être un spectateur branché aux chaînes de valeur globales. » Face aux crises mondiales d’inflation, de pénuries, de dérèglements climatiques, il a appelé à une « intégration régionale immunisante », conçue pour réduire les dépendances stratégiques. « Notre marché doit être un espace-refuge, où la coopération renforce les capacités locales plutôt que de les diluer », a-t-il martelé, rejetant une libéralisation commerciale « aveugle », au profit d’une logique de souveraineté mutualisée.

Pour illustrer son propos, Gnassingbé a évoqué les asymétries entre économies africaines, comparant les petites nations à « des pirogues face à des cargos ». « Un modèle d’intégration à géométrie variable est possible, à condition de reconnaître ces déséquilibres et d’y répondre par des mécanismes de solidarité sur mesure », a-t-il précisé, plaidant pour des institutions régionales « incubatrices d’égalité », capables de protéger les plus vulnérables.

Lors des APD 2025, le Président togolais Faure Essozimna Gnassingbé a défendu une vision hybride du marché commun africain, Infrastructures : les artères d’un continent en quête de sa sève

Champion du marché unique du transport aérien en Afrique (MUTAA), le président togolais a porté un plaidoyer vibrant pour les infrastructures, qualifiées de « système circulatoire de la prospérité ». « Routes, ports, réseaux électriques… » « Sans eux, le marché commun reste un mirage cartographique », a-t-il asséné, rappelant que 70 % des échanges intra-africains dépendent encore de routes non pavées.

Mais au-delà du béton, Gnassingbé a mis en avant la digitalisation comme « passerelle invisible » pour connecter les territoires. « La 5G et les paiements mobiles ne sont pas des luxes technologiques. » « Ce sont des outils d’inclusion, permettant à un producteur de café togolais de négocier en direct avec un acheteur kényan », a-t-il illustré, appelant à une « course africaine vers l’innovation utile ».

La flamme du commerce africain : symbole ou étincelle ?

En clôture des travaux, le Président a participé à l’allumage d’une « flamme du commerce africain », geste symbolique visant à incarner l’espoir d’un marché unifié. Pourtant, derrière le rituel, les défis persistent : comment concilier ambitions continentales et réalités locales ? Comment éviter que l’intégration ne profite qu’aux économies dominantes ?

Interrogé en marge de l’événement, un diplomate ouest-africain, sous couvert d’anonymat, a salué une vision décomplexée, tout en soulignant les écueils : « Les accords commerciaux africains ressemblent trop à des châteaux de sable, beaux sur le papier, mais vulnérables aux premières vagues. » « Le vrai test sera de traduire ces idées en politiques capillaires, touchant le paysan, l’artisan, les PME. »

L’intégration, entre urgence et patience

Si le discours de Faure Gnassingbé a suscité des ovations, il rappelle une évidence : l’Afrique ne manque pas de visions, mais de ponts entre les échelles. Alors que le continent représente à peine 3 % du commerce mondial, son avenir dépendra de sa capacité à mêler audace structurante et humilité opérationnelle. La flamme allumée à Accra brille désormais comme un rappel : sans carburant concret, même le plus beau symbole finit par s’éteindre.

Togo-Tchad : une alliance diplomatique au service du développement africain

Lomé, 29 janvier 2025 – Le Président togolais, Faure Essozimna Gnassingbé, a reçu hier en audience le Premier ministre tchadien, Allamaye Halina. Une rencontre à forte portée stratégique, marquée par un double objectif : renforcer la coopération bilatérale entre les deux nations et solliciter le soutien du Togo à la candidature tchadienne pour la présidence de la Banque africaine de développement (BAD).

Une visite sous le signe de la fraternité et de la coopération

Dans un contexte où les relations diplomatiques sont un levier puissant pour le développement, la visite du Premier ministre tchadien à Lomé illustre l’importance des alliances africaines. « C’est une visite de fraternité », a souligné Allamaye Halina, rappelant les liens historiques et solides qui unissent le Togo et le Tchad.

Au-delà des symboles, cette rencontre traduit une volonté commune d’œuvrer pour une Afrique plus intégrée et économiquement forte. Le Président tchadien, Mahamat Idriss Déby Itno, mise sur le leadership du Togo pour appuyer la candidature de son pays à la présidence de la BAD. Une démarche qui ne se limite pas à un enjeu national, mais qui s’inscrit dans une dynamique régionale, soutenue par la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC) et la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC).

La BAD : un acteur clé du développement africain

Créée pour répondre aux défis économiques du continent, la Banque africaine de développement joue un rôle crucial dans la mobilisation des ressources et le financement des projets structurants. À travers ses initiatives, elle accompagne les États africains dans la mise en place de politiques de développement durable, facilitant ainsi l’investissement et la croissance économique.

La présidence de la BAD est donc une position stratégique, influençant les orientations économiques de l’Afrique pour les années à venir. En présentant un candidat, le Tchad aspire à impulser une nouvelle vision pour le financement du développement, notamment en Afrique centrale, une région encore confrontée à de nombreux défis structurels.

Le Togo, un acteur diplomatique incontournable

Dans cette course à la présidence de la BAD, le soutien du Togo revêt une importance particulière. Sous la direction de Faure Gnassingbé, Lomé s’est imposé comme un acteur diplomatique influent, capable de fédérer les États africains autour d’initiatives communes. En témoigne son engagement dans plusieurs instances régionales et son rôle de médiateur dans de nombreuses crises.

Le positionnement du Togo sur cette candidature pourrait donc peser dans la balance, en orientant les choix stratégiques des autres nations africaines. Mais au-delà de cet enjeu, cette rencontre souligne une fois de plus la nécessité pour les pays africains de renforcer leurs partenariats et de mutualiser leurs efforts pour faire face aux défis économiques du continent.

Une rencontre diplomatique porteuse d’espoir

À l’issue de cette audience, le Premier ministre tchadien s’est déclaré satisfait des échanges avec le chef de l’État togolais. « Nous sommes sortis très contents de cette audience qu’il nous a accordée, malgré son agenda très chargé », a-t-il confié. Un signal positif qui laisse entrevoir un soutien du Togo à la candidature tchadienne et, plus largement, un renforcement des relations entre les deux pays.

Dans un monde dans lequel les blocs économiques deviennent de plus en plus influents, l’Afrique ne peut se permettre de rester en marge. Cette visite et les discussions qui en découlent rappellent l’urgence de bâtir un continent plus uni, où la coopération n’est pas qu’un concept, mais une réalité ancrée dans les décisions politiques et économiques. Le Togo et le Tchad, par cette initiative, montrent la voie d’une Afrique qui mise sur la solidarité et la stratégie pour bâtir son avenir.

 

La nuit des déracinés : L’Amérique de Trump et le crépuscule des sans-papiers

Le vent glacial de janvier 2025 souffle sur une Amérique divisée, où les promesses électorales se transforment en cauchemars pour des milliers de vies. Donald Trump, fraîchement investi pour son second mandat, a tenu parole. En effet, dans un fracas de décisions brutales, l’administration américaine a lancé ce qu’elle qualifie de « l’opération d’expulsion de masse la plus importante de l’histoire ». Une vague d’expulsions qui balaie déjà le pays, emportant avec elle des rêves brisés et des existences déchirées.

Parmi les 1.445.549 migrants illégaux visés par cette opération, des hommes, des femmes et parfois même des enfants, originaires du Burkina Faso, de Côte d’Ivoire, du Maroc, du Cameroun et d’ailleurs, se retrouvent plongés dans l’incertitude la plus totale. Parmi eux, 427 Togolais, dont les noms figurent sur une liste froide et implacable dressée par l’US Immigration and Customs Enforcement (ICE). Ces âmes, autrefois invisibles, sont aujourd’hui traquées, arrêtées et expulsées vers des destinations inconnues, comme des ombres chassées par la lumière crue de la politique trumpienne.

Une promesse tenue, un monde détruit

Durant sa campagne, Trump avait brandi l’expulsion des sans-papiers comme un étendard, une promesse faite à une Amérique qu’il disait menacée. Aujourd’hui, cette promesse résonne comme un coup de tonnerre dans le ciel déjà sombre de l’immigration. « Promesses tenues », clame la Maison-Blanche, fière d’avoir transformé des mots en actes. Mais derrière cette fierté affichée se cache une réalité traumatisante : des familles déchirées, des vies bouleversées, et un pays qui se fracture un peu plus chaque jour.

Les avions militaires, habituellement réservés aux opérations de guerre, sont désormais les chariots funèbres de ces déportations massives. Des centaines de migrants, ayant passé des décennies sur le sol américain pour certains, embarquent de force, leurs regards perdus, leurs cœurs lourds. Pour eux, l’Amérique cesse d’être la terre promise et devient un mirage qui s’évanouit dans la violence de l’expulsion.

Le prix de l’invisibilité  

Les sans-papiers, ces invisibles qui ont pourtant contribué à bâtir l’économie américaine, sont aujourd’hui traités comme des pions sur un échiquier politique. Estimés à environ 12 millions, ils ont travaillé dans l’ombre, nettoyé les rues, récolté les fruits, construit les maisons et soigné les malades. Mais aujourd’hui, leur contribution est effacée, leur humanité niée.

Parmi les expulsés, certains sont des criminels, comme le rappelle Karoline Leavitt, porte-parole de l’administration Trump, qui a annoncé l’arrestation de 538 migrants illégaux « criminels ». Mais qu’en est-il des autres ? Des mères qui ont fui la violence, des pères qui cherchaient un avenir pour leurs enfants, des jeunes qui ont grandi dans l’ombre de l’Amérique ? Pour eux, pas de distinction, pas de pitié. Juste l’implacable machine de l’expulsion.

Une Amérique à la croisée des chemins  

Cette opération, présentée comme une victoire par l’administration Trump, soulève des questions profondes sur l’identité même des États-Unis. Que reste-t-il du rêve américain quand les autorités arrachent des milliers de personnes à leur vie, à leurs espoirs et à leurs familles ? Que devient une nation qui choisit de rejeter ceux qui ont contribué à sa grandeur ?

Les métaphores ne manquent pas pour décrire cette tragédie : une tempête qui balaye tout sur son passage, un tremblement de terre qui fissure les fondations d’une société, ou encore un crépuscule qui plonge des milliers de vies dans l’obscurité. Mais aucune image ne suffit à capturer la douleur de ceux qui doivent tout quitter, ni l’angoisse de ceux qui restent, craignant d’être les prochains sur la liste.

Alors que les avions décollent, emportant avec eux des fragments de vies brisées, une question demeure : quelle Amérique émergera de cette nuit des déracinés ? Une Amérique plus forte, comme le prétend Trump, ou une Amérique plus divisée, plus meurtrie, et moins humaine ?

Le temps seul le dira. Mais pour les 427 Togolais et les milliers d’autres expulsés, le rêve américain s’est déjà transformé en cauchemar. Et dans le silence de la nuit, leurs voix, étouffées, mais résilientes, rappellent au monde que, derrière les chiffres et les politiques, il y a des vies.

Le Togo au cœur du dialogue africain : une délégation féminine d’excellence à Johannesbourg

Du 27 au 31 janvier 2025, Johannesburg devient l’épicentre d’une convergence féminine sans précédent, accueillant l’édition annuelle de l’African Women in Dialogue (AfWID). En effet, cet événement emblématique rassemble plus de 1 000 femmes issues des 55 pays du continent africain, chacune apportant une richesse d’expériences et de perspectives. Le Togo, fidèle à son engagement en faveur de l’autonomisation et du leadership féminin, y est représenté par une délégation distinguée de 16 femmes, sélectionnées pour leur contribution significative dans divers secteurs.

AfWID : une plateforme d’engagement et de transformation

Initiée par le Women’s Development Business Trust (WDB Trust), fondé en 1991 pour l’autonomisation des femmes et des communautés rurales, AfWID se positionne comme une plateforme stratégique où les femmes africaines peuvent échanger, collaborer et façonner des solutions aux défis persistants du continent. Par ailleurs, L’édition 2025, se tenant au Birchwood Hotel and Conference Centre de Johannesburg, est conçue pour renforcer les capacités des participantes, favoriser le partage de connaissances et promouvoir des initiatives innovantes.

Le Togo, représenté par une délégation de 16 femmes, participe activement à l'African Women in Dialogue 2025 à Johannesburg,La délégation togolaise : diversité et excellence

La délégation togolaise incarne la diversité et l’excellence, réunissant des femmes leaders dans des domaines tels que l’entrepreneuriat, la politique, la société civile, l’éducation et la santé. En plus, leur participation active à AfWID témoigne de la détermination du Togo à promouvoir le rôle des femmes dans le développement national et continental.

Objectifs et perspectives du Forum

Au-delà des sessions plénières et des ateliers interactifs, AfWID 2025 vise aussi à :

  • Renforcer le Réseau panafricain féminin : faciliter des connexions durables entre les femmes leaders africaines pour une collaboration continue.
  • Promouvoir l’innovation sociale : encourager le développement de projets innovants répondant aux défis locaux et continentaux.
  • Influencer les politiques publiques : formuler des recommandations stratégiques pour intégrer la perspective féminine dans les politiques de développement.
  • La participation active de la délégation togolaise à ces discussions stratégiques est essentielle. En portant la voix des femmes togolaises, elle contribuera à faire évoluer les politiques continentales en faveur de l’égalité des genres et de l’autonomisation des femmes.

Une délégation Togo : un engagement continu pour l’autonomisation des femmes

Le Togo a démontré un engagement constant envers l’autonomisation des femmes, comme en témoigne le lancement du projet d’autonomisation des femmes et du dividende démographique en Afrique Subsaharienne (SWEDD+) en novembre 2023, avec le soutien de la Banque mondiale.  De plus, des initiatives telles que le partenariat stratégique entre la Fondation Agir Ensemble pour l’Afrique (AEA) et la Bank Of Africa (BOA) Togo, signé en janvier 2025, visent aussi à renforcer l’autonomisation économique des femmes à travers le programme « Le Bond Féminin ».

En somme, la participation active du Togo à l’African Women in Dialogue 2025 illustre sa volonté de s’intégrer pleinement dans le mouvement panafricain pour l’autonomisation des femmes. En investissant dans le leadership féminin et en soutenant des initiatives transformatrices, le Togo contribue non seulement à l’épanouissement de ses propres citoyennes, mais aussi à la dynamique de développement et de prospérité à l’échelle continentale.

 

Togo : la Chine offre une aide alimentaire vitale !

Lomé, le 24 janvier 2025 – C’est une véritable bouffée d’oxygène qui arrive au Togo ! Hier, le pays a vibré au rythme d’une nouvelle réjouissante : un don substantiel de 471 tonnes de riz, gracieusement offert par la République Populaire de Chine.

Imaginez un peu : des montagnes de riz, symboles d’espoir et de nourriture, d’une valeur estimée à 1,7 milliard de FCFA (soit 20 millions de yuans renminbi), ont été accueillies avec un plaisir immense. En effet, C’est une véritable démonstration de solidarité internationale qui renforce les liens déjà solides entre le Togo et la Chine.

Un partenariat fructueux au service de la sécurité alimentaire

Tout d’abord, cette livraison spectaculaire n’est que la première vague d’un engagement encore plus impressionnant. La Chine a promis un total de 2 400 tonnes de riz pour soutenir le Togo dans sa lutte contre l’insécurité alimentaire. Quel élan de générosité ! Ce don, orchestré dans le cadre d’un projet d’aide alimentaire d’urgence, a été officiellement remis à l’Agence nationale pour la sécurité alimentaire du Togo (ANSAT). On peut saluer le travail essentiel de cette agence, véritable pilier de la sécurité alimentaire dans le pays.

Un acte concret pour combattre la faim et la malnutrition

De plus, ce geste fraternel arrive à point nommé et représente une étape cruciale dans les efforts déployés par le Togo pour éradiquer la faim et la malnutrition, des défis majeurs auxquels font face de nombreuses populations, notamment dans les régions les plus vulnérables. C’est une véritable lueur d’espoir pour ces communautés qui luttent au quotidien pour se nourrir.

Des paroles fortes et un engagement commun

Ainsi, des discours empreints d’enthousiasme et d’espoir ont marqué la cérémonie de réception de ce don. « Ensemble, nous œuvrons à éradiquer la faim et la malnutrition en garantissant à tous un accès sûr, nutritif et suffisant à l’alimentation », a déclaré avec conviction Afo Salifou, Secrétaire général du ministère des Affaires étrangères. Ces mots résonnent comme une promesse et témoignent d’une volonté commune d’agir concrètement pour le bien-être de tous.

Priorité à la région des savanes : un soutien indispensable

En outre, une part importante de ce précieux chargement de riz ira vers la région des Savanes, une zone particulièrement touchée par les affres du terrorisme et de l’insécurité alimentaire. C’est une priorité absolue ! Ce don s’inscrit pleinement dans le cadre du Programme d’urgence pour la région des Savanes (PURS), un dispositif essentiel visant à renforcer la résilience des populations locales face à ces difficultés.

D’ailleurs, l’ambassadeur de Chine au Togo, Chao Weidong, a exprimé avec force l’espoir que ce don permette de soutenir le programme d’urgence et d’inclure chaque citoyen dans le processus de modernisation.  Un message clair et porteur d’espoir !

Un flux continu de soutien : la promesse d’un meilleur avenir

En somme, l’arrivée de ces 471 tonnes de riz n’est qu’un avant-goût de l’engagement total de la Chine. Les 1 929 tonnes restantes suivront en plusieurs lots, avec une dernière livraison prévue pour février 2026. C’est une véritable chaîne de solidarité qui se met en place, un flux continu d’aide alimentaire qui permettra aussi d’apporter un soutien durable aux populations togolaises. On ne peut qu’applaudir cette initiative et se réjouir de cette coopération fructueuse entre le Togo et la Chine, un exemple inspirant de partenariat au service de l’humanité.

Togo-Gabon : Alliance contre la traite humaine et le trafic de migrants

Lomé, 23 janvier 2024 – Le Togo et le Gabon ont officiellement lancé hier un programme conjoint intitulé « Renforcement de la gestion de la migration mixte et lutte contre la criminalité transnationale organisée en matière de trafic humain le long des routes maritimes et terrestres du Togo et du Gabon ».

Par ailleurs, cette cérémonie s’est déroulée en présence du Coordonnateur Résident par intérim des Nations unies au Gabon et du directeur de cabinet du ministère de l’Intérieur, en duplex avec la Coordonnatrice résidente et la Ministre des Affaires sociales du Togo. Ce programme vise à renforcer la gestion des migrations et à intensifier la lutte contre la traite des êtres humains.

Objectifs du programme

Ce programme vise à renforcer la coopération bilatérale et multilatérale entre les deux nations pour prévenir la traite des êtres humains et démanteler les réseaux criminels organisés. Il met un accent particulier sur l’amélioration de l’accès des populations vulnérables, notamment les femmes et les enfants, à des mécanismes de protection adaptés.

Contexte migratoire entre le Togo et le Gabon

Depuis plusieurs années, le Gabon est une destination privilégiée pour les migrants originaires de l’Afrique de l’Ouest, y compris le Togo. Cette migration, initialement motivée par des raisons économiques, a malheureusement évolué vers des formes d’exploitation, touchant particulièrement les femmes et les enfants. Ces derniers sont exposés à des risques tels que la prostitution forcée, la déstabilisation sociale et, dans les cas extrêmes, la perte de la vie.

Le Togo et le Gabon unissent leurs efforts pour lutter contre la traite des êtres humains et le trafic de migrants à travers un programmeEngagements des gouvernements du Togo et du Gabon

Face à cette situation préoccupante, les gouvernements togolais et gabonais ont décidé d’unir leurs forces pour lutter contre la traite des êtres humains. La ministre togolaise de l’Action sociale, de la Solidarité et de la Promotion de la Femme, Pr Kossiwa Zinsou-Klassou, a souligné que ce projet s’inscrit dans la feuille de route gouvernementale 2025 du Togo, qui accorde une attention particulière aux questions liées aux droits humains et à la protection des couches vulnérables.

Axes stratégiques du programme

Le programme se concentre sur plusieurs axes stratégiques :

  • Renforcement des cadres juridiques et institutionnels : mise en place de structures législatives conformes aux conventions internationales pour une gestion sécurisée et ordonnée des migrations.
  • Protection et assistance aux victimes : développement de systèmes de services sociaux pour soutenir les victimes de la traite, tant au Gabon qu’au Togo, facilitant ainsi leur réinsertion sociale.
  • Sensibilisation et prévention : campagnes d’information pour prévenir les départs à risque et informer les populations des dangers liés à la migration illégale.

Partenariats et soutien international

Ce projet bénéficie du soutien du Fonds d’affectation spéciale pluri-partenaire pour la migration (Migration MPTF), qui vise à renforcer la gestion des migrations mixtes et à lutter contre la criminalité transnationale organisée en matière de traite des personnes et de trafic illicite de migrants.

En somme, L’initiative conjointe du Togo et du Gabon représente une avancée significative dans la lutte contre la traite des êtres humains en Afrique de l’Ouest. En renforçant leur coopération et en mettant en place des mécanismes de protection efficaces, ces deux pays démontrent leur engagement à protéger les populations vulnérables et à éradiquer les réseaux criminels qui profitent de la migration illégale.

Gideon Sa’ar et Robert Dussey : Renforcement des relations bilatérales entre Israël et le Togo

Tel Aviv, 20 janvier 2025 – Gideon Sa’ar, ministre des Affaires étrangères israélien, a eu une conversation téléphonique fructueuse ce lundi avec son homologue togolais, Robert Dussey, ministre des Affaires étrangères du Togo. Cette discussion, marquée par la reconnaissance et la coopération, s’inscrit dans le cadre d’un dialogue bilatéral visant à renforcer les liens entre Israël et le Togo.

Solidarité et luttes partagées contre le terrorisme

Lors de cet échange, Gideon Sa’ar a exprimé sa gratitude envers le Togo pour son soutien indéfectible en Israël à la suite des événements du 7 octobre dernier.« Je remercie mon collègue Robert Dussey pour le soutien que le Togo a manifesté aux côtés d’Israël dans des moments critiques », a-t-il déclaré. Ainsi, cette solidarité entre les deux nations reflète une amitié profonde et une volonté commune de faire face ensemble aux défis globaux.

Par ailleurs, les discussions ont également porté sur des sujets sensibles et d’actualité, notamment la libération des otages et la lutte contre le terrorisme, une menace partagée par les deux pays. En effet, Gideon Sa’ar a informé Robert Dussey des derniers développements concernant le cadre de libération des otages, soulignant l’importance de la coopération internationale dans la résolution de ces crises.

Gideon Sa’ar et Robert Dussey : Nouvelles opportunités de collaboration bilatérale

En outre, les deux ministres ont convenu de travailler ensemble pour renforcer davantage les relations bilatérales entre Israël et le Togo. « Nous travaillerons conjointement pour consolider nos relations et explorer de nouvelles opportunités de collaboration dans divers domaines », a affirmé Gideon Sa’ar. Cette initiative s’inscrit dans une dynamique de partenariat visant à promouvoir la paix, la sécurité et le développement économique.

De plus, le dialogue entre Israël et le Togo s’inscrit dans une démarche plus large de coopération entre Israël et les pays africains. Les échanges entre Gideon Sa’ar et Robert Dussey illustrent la volonté des deux pays de construire des relations solides et mutuellement bénéfiques, en mettant l’accent sur des enjeux communs tels que la sécurité, le développement technologique et la coopération économique.

En conclusion, cette conversation entre Gideon Sa’ar et Robert Dussey symbolise une étape importante dans le renforcement des relations entre Israël et le Togo, témoignant de leur engagement à travailler ensemble pour relever les défis mondiaux et promouvoir un avenir de coopération et de prospérité.

 

Le président de l’Assemblée nationale du Togo à Abidjan pour la rentrée solennelle de l’Assemblée ivoirienne

Abidjan, 20 janvier 2025 – Le Président de l’Assemblée nationale du Togo, SEM Sevon-Tépé Kodjo ADEDZE, a honoré de sa présence la rentrée solennelle de la première session ordinaire de l’année 2025 de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire. Invitée par son homologue ivoirien, SEM Adama Bictogo, cette visite marque une nouvelle étape dans le renforcement des liens parlementaires entre les deux nations.

Ce matin, le président Sevon-Tépé Kodjo ADEDZE est arrivé en Côte d’Ivoire pour la rentrée solennelle de l’Assemblée ivoirienne. En effet, son homologue, SEM Adama Bictogo, l’a accueilli chaleureusement. Ensemble, les deux présidents ont réaffirmé l’importance de la diplomatie parlementaire comme vecteur essentiel de coopération et de dialogue.

« Cette rencontre est une opportunité unique pour renforcer la diplomatie parlementaire et réaffirmer l’excellence des relations d’amitié et de coopération entre nos deux institutions et nos deux nations », a déclaré SEM ADEDZE, Président de l’Assemblée nationale du Togo. Ces propos témoignent ainsi de l’engagement des deux pays à travailler main dans la main pour promouvoir la stabilité et le développement dans la sous-région.

Par ailleurs, sous le leadership des présidents Alassane Ouattara et Faure Gnassingbé, la coopération entre le Togo et la Côte d’Ivoire ne cesse de s’intensifier. Cette volonté commune des deux nations de développer des relations solides est un gage de prospérité pour leurs peuples respectifs.

En conclusion, cette visite officielle illustre l’engagement des deux Assemblées nationales à relever ensemble les défis communs et à construire un avenir radieux et prospère pour leurs citoyens. Le Président ADEDZE et son homologue ivoirien, SEM Adama Bictogo, montrent par leur détermination que la diplomatie parlementaire est un pilier essentiel du développement régional.

Le Togo se prépare activement pour l’Expo Osaka 2025

Le Togo, sous la houlette de son Chargé d’Affaires au Japon, D. E. Kekeli Mouvy, se positionne comme un acteur clé dans les préparatifs de l’Exposition Universelle d’Osaka 2025. Diplomate aguerri, administrateur civil et géographe de formation, Mouvy met son expertise au service de cette initiative mondiale qui promet d’être un carrefour d’échanges culturels, économiques et technologiques.

Le Togo, sous la direction de D. E. Kekeli Mouvy, se prépare activement pour l'Expo Osaka 2025, en mettant en avant ses innovationsUne participation engagée et stratégique à l’Expo Osaka 2025

En effet, L’Expo Osaka 2025, qui se déroulera sous le thème « Concevoir la société du futur pour nos vies », est une opportunité pour les nations participantes de mettre en avant leur vision de l’innovation et du développement durable. Le Togo, conscient de l’importance de cet événement, s’implique activement dans les réunions de préparation. Ces rencontres visent à finaliser les détails cruciaux de l’organisation, notamment la cérémonie d’ouverture et les journées nationales, moments phares où chaque pays aura l’occasion de se distinguer.

La dernière ligne droite des préparatifs

La réunion finale, à laquelle D. E. Kekeli Mouvy et d’autres diplomates participent, est cruciale. Elle marque également le dernier virage avant le grand rendez-vous de 2025. À cette session, les discussions portent sur l’agencement des pavillons, la logistique des événements et l’accueil des délégations officielles. Le Togo, en tant que pays participant, s’attache à assurer une représentation digne de son potentiel et de ses aspirations.

L’importance des journées nationales

Par ailleurs, les journées nationales constituent un moment fort de l’exposition. Elles permettent à chaque pays de mettre en lumière sa culture, ses innovations et ses réalisations dans un cadre international. Pour le Togo, cette journée sera l’occasion de renforcer ses relations diplomatiques, d’attirer des investissements et aussi de promouvoir ses richesses culturelles. Les plus hauts représentants de l’État sont attendus pour marquer l’importance de cet événement et soutenir les initiatives togolaises.

La participation du Togo à l’Expo Osaka 2025 s’inscrit dans une démarche de projection vers l’avenir. En s’engageant dans cette aventure, le Togo ne se contente pas de participer ; il aspire à influencer, à apprendre des autres nations et à faire rayonner son savoir-faire à l’échelle mondiale. D. E. Kekeli Mouvy, par son leadership et son engagement, incarne cette ambition nationale de s’ouvrir au monde tout en valorisant les atouts togolais.

En somme, l’Expo Osaka 2025 est bien plus qu’un simple événement. Pour le Togo, c’est une occasion en or de se positionner sur la scène internationale, de nouer des partenariats stratégiques et de participer activement à la construction d’un avenir collectif prometteur. Sous la direction éclairée de D. E. Kekeli Mouvy, le Togo est prêt à relever ce défi avec détermination et enthousiasme.

Le Togo à l’affût d’investissements stratégiques en Afrique du Sud

Pretoria, 16 janvier 2025 – Dans les salles feutrées du Haut-Commissariat du Togo à Pretoria, un événement de grande envergure s’est tenu récemment, jetant les bases d’une coopération prometteuse entre le Togo et des investisseurs sud-africains. Cette rencontre, orchestrée sous la houlette du Ministre-Conseiller, Chargé d’Affaires, John D. Fintakpa Lamega, a réuni plusieurs acteurs clés, dont un représentant de la société Mathupha Capital, un responsable d’Invest SA, ainsi qu’une représentante du Département des Relations Internationales et de la Coopération (DIRCO) d’Afrique du Sud.

Evénement clé au Haut-Commissariat du Togo à Pretoria, marquant le début d'une coopération prometteuse entre le Togo et des investisseurs Un dialogue diplomatique fructueux avec des investisseurs 

Le Ministre-Conseiller, M. Lamega, a ouvert la séance avec une allocution axée sur les potentialités économiques du Togo, notamment dans le secteur des infrastructures ferroviaires. Sa présentation a mis en lumière les projets d’expansion ferroviaire en cours, soulignant l’importance stratégique de ces infrastructures pour le développement économique du pays et pour son intégration dans le réseau logistique régional.

L’ambiance studieuse et propice à l’échange a permis une discussion approfondie sur les mécanismes de coopération possibles entre les parties présentes. Le représentant de Mathupha Capital a exprimé un vif intérêt pour les projets ferroviaires togolais, notant que ces initiatives s’inscrivent dans la dynamique de renforcement des infrastructures de transport en Afrique, un secteur clé pour la facilitation des échanges commerciaux intra-africains.

Invest SA et la vision partagée d’un développement durable

Le responsable d’Invest SA a, pour sa part, souligné les synergies potentielles entre les objectifs de développement durable du Togo et les stratégies d’investissement sud-africaines. Il a insisté sur la nécessité d’un partenariat équilibré qui tirerait profit des expertises sud-africaines en matière de construction et de gestion des infrastructures ferroviaires pour accompagner le Togo dans la réalisation de ses ambitions économiques.

La contribution de DIRCO à la dynamique diplomatique

La représentante de DIRCO a salué l’initiative de cette rencontre, la qualifiant de preuve tangible du renforcement des relations bilatérales entre le Togo et l’Afrique du Sud. Elle a rappelé l’importance de telles collaborations pour la construction d’un avenir prospère et connecté en Afrique, en ligne avec les objectifs de l’Union Africaine en matière de développement des infrastructures.

Perspectives et prochaines étapes

Les échanges ont abouti à la mise en place d’un groupe de travail conjoint chargé d’étudier les modalités de partenariat et de financement des projets ferroviaires au Togo. Ce groupe de travail aura pour mission de proposer des solutions innovantes et adaptées aux besoins spécifiques du Togo, tout en assurant une rentabilité pour les investisseurs.

Cette rencontre marque une étape cruciale dans le renforcement des liens économiques entre le Togo et l’Afrique du Sud, illustrant une fois de plus l’importance des dialogues diplomatiques dans la promotion du développement économique et des investissements transfrontaliers.

En somme, le rendez-vous de Pretoria s’inscrit dans une dynamique de coopération panafricaine, ouvrant la voie à un avenir prometteur pour le secteur ferroviaire togolais et, par extension, pour l’économie de toute la sous-région ouest-africaine.

 

Lomé : Djimon Hounsou en visite à l’ambassade des États-Unis

Lomé, 15 janvier 2025 – Hier après-midi éclatante, l’ambassade des États-Unis à Lomé s’est parée d’une ambiance singulière et solennelle. Sous l’égide du chargé d’affaires Ronald Hawkins, les portes de l’institution se sont ouvertes pour accueillir l’illustre acteur Djimon Hounsou benino-américain, figure emblématique du cinéma international.

En effet, cette rencontre, empreinte d’une cordialité, fut l’occasion pour M. Hawkins, accompagné de ses distingués collègues, de converser avec M. Hounsou sur des sujets d’une portée considérable, transcendant les frontières culturelles et artistiques.

L’un des piliers de cet échange fut le soutien au cinéma local. Dans un élan d’une grande noblesse, M. Hawkins a exprimé l’engagement de l’ambassade à promouvoir l’industrie cinématographique togolaise. Il a aussi souligné l’importance de cette forme d’art en tant que vecteur de culture, capable de dévoiler au monde la richesse et la diversité du Togo.

Une alliance pour le cinéma et l’humanitaire : Hounsou et Hawkins œuvrent ensemble

Par ailleurs, Hounsou, avec l’éloquence qui le caractérise, a partagé sa vision d’un cinéma africain rayonnant sur la scène internationale. L’acteur a mis en exergue le potentiel immense des talents locaux et l’importance d’une collaboration soutenue pour faire éclore cette richesse artistique.

Le dialogue s’est également orienté vers des perspectives de collaboration sur des projets humanitaires futurs. Les deux personnalités ont envisagé des initiatives conjuguant art et humanité, dans le but d’apporter un changement positif et durable dans la société. Ils ont convenu que le cinéma, en tant qu’outil de sensibilisation, pouvait jouer un rôle prépondérant dans la promotion des causes humanitaires.

En outre, cette rencontre s’achève sur une promesse mutuelle : celle de travailler de concert pour soutenir le cinéma local et de s’engager dans des œuvres humanitaires d’envergure. Sous le regard bienveillant de M. Hawkins et l’enthousiasme vibrant de M. Hounsou, l’avenir s’annonce prometteur pour une collaboration fructueuse et inspirante. Ainsi, en ce jour mémorable, l’ambassade des États-Unis à Lomé a réaffirmé son rôle de pont entre les cultures et les nations et son engagement à soutenir des initiatives qui enrichissent et unissent l’humanité.

 

 Vietnam : une collaboration maritime prometteuse entre Hai Phong et Lomé

Hanoï, 10 janvier 2025– En pleine tournée diplomatique au Vietnam, Robert Dussey, ministre des Affaires étrangères du Togo, a exprimé sa grande satisfaction suite à sa visite au port en eau profonde de Hai Phong. Ce port stratégique du nord du Vietnam, avec ses infrastructures modernes et ses capacités opérationnelles, a émerveillé le chef de la diplomatie togolaise par ses similitudes techniques et ses potentialités de complémentarité avec le port autonome de Lomé.

Le ministre des Affaires étrangères, explore les perspectives d'un partenariat entre le port de Hai Phong et le port autonome de LoméUne visite riche en perspectives

Depuis quelques jours, Robert Dussey mène une visite officielle au Vietnam, visant à renforcer les liens économiques et diplomatiques entre les deux nations. L’un des moments phares de cette visite a été la découverte du port de Hai Phong, un véritable hub maritime en Asie du Sud-Est. « Je suis très satisfait de la visite effectuée au port en eau profonde de Hai Phong. » « Cet important port du nord du Vietnam présente une similarité, des caractéristiques techniques et une complémentarité étonnantes avec le port autonome de Lomé », a-t-il déclaré avec enthousiasme.

Un partenariat portuaire stratégique entre le port de Hai Phong et le port autonome de Lomé

Le port de Hai Phong, avec ses équipements de pointe, sa capacité d’accueil de navires de grande envergure et sa position stratégique, offre des perspectives de partenariat prometteuses pour le Togo. Le port autonome de Lomé, étant l’un des plus importants ports en eau profonde de la région ouest-africaine, partage des atouts similaires, notamment en termes de connectivité et d’infrastructure moderne.

Le ministre Dussey a souligné l’importance d’un partenariat entre les deux ports, qui pourrait servir de levier pour le développement du commerce entre l’Afrique de l’Ouest et le Vietnam. « Le partenariat entre les deux ports contribuera notablement au développement du commerce entre la région ouest-africaine et le Vietnam« , a-t-il affirmé, mettant en lumière les avantages mutuels d’une telle coopération.

Par ailleurs, un partenariat entre le port de Hai Phong et le port autonome de Lomé pourrait dynamiser les échanges commerciaux entre les deux régions, facilitant le flux de marchandises et renforçant les chaînes logistiques internationales. Ce rapprochement pourrait également ouvrir de nouvelles opportunités pour les entreprises vietnamiennes et togolaises, favorisant ainsi l’essor économique des deux pays.

Vers une coopération renforcée

Au-delà de la collaboration portuaire, la visite de Robert Dussey au Vietnam s’inscrit dans une dynamique plus large de renforcement des relations bilatérales. Des discussions ont été entamées sur divers autres axes de coopération, notamment dans les secteurs de l’industrie, de l’agriculture et de la technologie. Les deux pays envisagent de signer prochainement plusieurs accords visant à consolider leur partenariat économique et diplomatique.

Alors que le monde devient de plus en plus interconnecté, le Togo et le Vietnam semblent décidés à tirer parti de cette interdépendance pour bâtir des relations solides et mutuellement bénéfiques. La visite du ministre Robert Dussey au Vietnam marque ainsi une étape clé vers un avenir dans lequel les échanges commerciaux et les collaborations stratégiques entre les deux nations joueront un rôle crucial dans leur développement respectif.

 

Le Togo et le Vietnam scellent un partenariat stratégique avec un mémorandum d’entente

Hanoï, 9 janvier 2025 – Dans le cadre de sa visite officielle au Vietnam, Robert Dussey, Ministre des Affaires Étrangères du Togo, a signé un mémorandum d’entente avec son homologue vietnamien, M. Bui Thanh Son. En effet, cet accord marque une nouvelle étape dans les relations bilatérales entre le Togo et la République Socialiste du Vietnam, visant à renforcer la coopération dans des secteurs clés tels que l’agriculture, le commerce, les investissements et les télécommunications.

Un partenariat pour des consultations politiques renforcées

Par ailleurs, le mémorandum d’entente signé à Hanoï met en place un cadre formel pour des consultations politiques régulières entre les deux pays. Ce mécanisme vise à favoriser un dialogue continu et structuré sur des questions d’intérêt commun, facilitant ainsi une meilleure coordination et une compréhension mutuelle.

Robert Dussey a souligné l’importance de cet accord : « Ce mémorandum d’entente est un outil stratégique qui permettra de renforcer notre coopération bilatérale et d’explorer de nouvelles opportunités dans divers secteurs. » « Il traduit la volonté commune du Togo et du Vietnam de travailler ensemble pour le développement mutuel. »

Un mémorandum d’entente : des domaines de coopération prioritaires

L’accord couvre plusieurs domaines de coopération, reflétant les priorités économiques et stratégiques des deux pays. En agriculture, le Togo et le Vietnam entendent partager leurs expertises pour améliorer la productivité et la sécurité alimentaire. Le commerce et les investissements constituent également des axes majeurs, avec l’objectif de stimuler les échanges commerciaux et d’attirer les investissements dans les deux économies.

Les télécommunications et les nouvelles technologies figurent parmi les secteurs d’avenir identifiés dans le cadre de cette coopération. Les deux pays s’engagent à collaborer pour développer des infrastructures numériques et promouvoir l’innovation technologique, créant ainsi de nouvelles opportunités pour leurs populations respectives.

Une relation bilatérale en pleine expansion

La visite officielle de Robert Dussey au Vietnam s’inscrit dans une dynamique de renforcement des relations bilatérales entre le Togo et le Vietnam. Les deux pays partagent une vision commune de coopération sud-sud visant à renforcer leur position sur la scène internationale tout en favorisant le développement économique et social.

Bui Thanh Son a exprimé sa satisfaction quant à la signature de ce mémorandum : « Le Vietnam se réjouit de cette nouvelle étape dans nos relations avec le Togo. » « Nous sommes convaincus que cette coopération renforcée apportera des bénéfices mutuels et contribuera à la prospérité de nos deux nations. »

Ce mémorandum d’entente ouvre la voie à une coopération plus étroite entre le Togo et le Vietnam, avec des projets concrets dans les secteurs identifiés. Les deux pays ont exprimé leur volonté de poursuivre le dialogue et de mettre en œuvre des initiatives conjointes pour maximiser les retombées de cette collaboration.

En conclusion de sa visite, Robert Dussey a réaffirmé l’engagement du Togo à travailler avec le Vietnam pour renforcer cette relation bilatérale et explorer de nouvelles opportunités de coopération. Cette visite et la signature de l’accord illustrent la volonté du Togo de diversifier ses partenariats internationaux et de s’appuyer sur des alliances stratégiques pour son développement.

 

Vietnam : le ministre togolais Robert Dussey en visite officielle

Hanoï, 9 janvier 2025 – Dans le cadre du renforcement des relations bilatérales entre le Togo et le Vietnam, le ministre des Affaires étrangères du Togo, Robert Dussey, a effectué une visite officielle au Vietnam. En effet, lors de cette visite, il a été reçu par Son Excellence Monsieur Luong Cuong, Président de la République socialiste du Vietnam.

Au cours de cette rencontre, le ministre Robert Dussey a transmis un message officiel de Son Excellence M. Faure Gnassingbé, Président de la République togolaise. Ce message, porteur de coopération et de fraternité, réaffirme les liens solides qui unissent les deux nations.

« Le Togo et le Vietnam entretiennent des relations de coopération très fortes, ancrées dans une longue tradition d’échanges économiques et culturels », a déclaré le ministre Dussey. Cette visite s’inscrit dans la dynamique de consolidation des partenariats stratégiques et d’exploration de nouvelles opportunités de collaboration avantageuses.

Le ministre togolais Robert Dussey renforce les liens de coopération entre le Togo et le Vietnam lors d'une visite officielle à Hanoï.
Des relations bilatérales renforcées

Par ailleurs, les discussions ont porté sur divers sujets d’intérêt commun, notamment le renforcement des échanges commerciaux, la coopération dans les secteurs de l’agriculture, de l’énergie et de l’éducation, ainsi que la collaboration dans les instances internationales. Les deux parties ont également souligné l’importance de la paix et de la sécurité dans le développement économique de leurs pays respectifs.

Le Président Luong Cuong a salué la volonté du Togo de renforcer les relations bilatérales et a exprimé son engagement à travailler étroitement avec les autorités togolaises pour approfondir cette coopération.

Un futur prometteur

Cette visite marque une étape significative dans les relations entre le Togo et le Vietnam, reflétant une volonté commune de renforcer les liens et d’œuvrer pour le développement de leurs peuples. En conclusion, le ministre Dussey a réitéré l’engagement du Togo à poursuivre cette coopération dynamique et à explorer de nouvelles opportunités pour un partenariat encore plus fort.

En somme, le renforcement des relations entre le Togo et le Vietnam est un exemple de diplomatie proactive visant à bâtir des ponts entre les nations et à promouvoir un développement durable à travers des collaborations stratégiques.

 

Togo- Kenya : Faure Gnassingbé et William Ruto en discussions à Accra

Lomé, 8 janvier 2025 – En marge de l’investiture du nouveau président ghanéen, John Dramani Mahama, le 7 janvier 2025 à Accra, le président togolais, Faure Essozimna Gnassingbé, a tenu une rencontre avec son homologue kényan, William Ruto. En effet, cette entrevue a été l’occasion pour les deux dirigeants de passer en revue la coopération bilatérale et d’aborder des questions d’envergure continentale et internationale.

Lors de cet échange, les présidents Gnassingbé et Ruto ont examiné divers mécanismes visant à renforcer le partenariat entre Lomé et Nairobi. Les discussions ont porté sur plusieurs domaines stratégiques, notamment le développement économique, la consolidation de la paix et la lutte contre le changement climatique. Ces thématiques cruciales reflètent la volonté des deux nations de collaborer étroitement pour relever les défis communs.

Par ailleurs, dans le domaine économique, Lomé et Nairobi envisagent de multiplier les initiatives visant à stimuler les investissements, le commerce et le tourisme. Ces secteurs clés sont des moteurs de croissance capables de renforcer les économies des deux nations.

En matière de lutte contre le changement climatique, cette rencontre s’inscrit dans la continuité des engagements pris lors de la COP29 à Bakou, en Azerbaïdjan, où Faure Gnassingbé avait été invité en tant qu’hôte d’honneur. Le sommet avait mis l’accent sur la nécessité d’une action concertée pour faire face aux défis climatiques, un objectif partagé par le Togo et le Kenya. La Déclaration de Nairobi, portée par le président Ruto, reste un cadre de référence pour les actions à venir dans ce domaine.

Le Togo et le Kenya, partageant des objectifs similaires en matière de développement durable, explorent activement des opportunités de partenariat dans les secteurs des investissements, du tourisme et du commerce. Cette convergence de vues ouvre la voie à une collaboration renforcée, propice à la croissance et au développement des deux nations.

 

Togo : le ministre-conseiller Fintakpa Lamega accueille des missionnaires en séjour à Pretoria

 Pretoria, 8 janvier 2025 – Dans les salons feutrés du Haut-Commissariat du Togo à Pretoria, une rencontre significative s’est déroulée entre le Ministre-Conseiller, Chargé d’Affaires John D. Fintakpa Lamega, et une délégation missionnaire composée du Père Wilfried Tagba, originaire du Togo, accompagné de ses confrères Peter des Philippines et Jean d’Haïti. Ces missionnaires, en séjour en Afrique du Sud dans le cadre de leur mission spirituelle et sociale, ont exprimé leur désir de mieux comprendre le Togo à travers sa représentation diplomatique.

Rencontre diplomatique à Pretoria : le Ministre-Conseiller John D. Fintakpa Lamega accueille le Père Wilfried Tagba et ses confrères missionnaires pour renforcer les liens entre le Togo et la communauté spirituelle en Afrique du Sud.La Société des Missions Africaines en action

Le Père Wilfried Tagba, membre de la Société des Missions Africaines (SMA), est une figure emblématique du service religieux et de l’engagement communautaire. Accompagné de ses confrères, il a profité de son séjour pour tisser des liens avec la communauté togolaise et approfondir sa connaissance du pays qu’il représente fièrement. Cette rencontre à la chancellerie a été l’occasion d’échanges riches en contenu, où traditions, culture et diplomatie se sont entrelacées.

Accueil chaleureux et initiatives togolaises

John D. Fintakpa Lamega, accueillant ses hôtes avec la chaleur et l’hospitalité qui caractérisent la diplomatie togolaise, a présenté un aperçu détaillé des initiatives du Togo en matière de coopération internationale, de développement et de soutien aux citoyens togolais résidant à l’étranger. Il a également souligné l’importance du dialogue interreligieux et interculturel dans le renforcement des relations entre les nations.

« Cette visite est une opportunité précieuse pour nous de partager l’histoire et les valeurs de notre pays », a déclaré le Ministre-Conseiller. Il a insisté sur le rôle crucial des missionnaires dans la promotion de la paix et de l’entraide, valeurs que le Togo s’efforce de défendre sur la scène internationale.

Les missionnaires exprimant leur gratitude

Les missionnaires ont, de leur côté, exprimé leur gratitude pour l’accueil chaleureux et les informations enrichissantes reçues. Ils ont partagé leurs expériences sur le terrain en Afrique du Sud, mettant en lumière les défis et les opportunités rencontrés dans leur travail missionnaire. Père Wilfried Tagba a évoqué avec émotion son attachement à ses racines togolaises et son désir de contribuer au développement de son pays d’origine, même depuis l’étranger.

Cette rencontre a également permis de renforcer les liens entre la communauté togolaise en Afrique du Sud et les représentants de l’Église, en créant un pont culturel et spirituel entre les deux nations. Les discussions ont jeté les bases pour de futures collaborations, notamment dans les domaines de l’éducation et de la santé, où les missionnaires jouent un rôle clé.

En conclusion, cette visite à la chancellerie togolaise à Pretoria a été bien plus qu’une simple courtoisie diplomatique. Elle a symbolisé une rencontre entre foi et diplomatie, entre service missionnaire et engagement national, reflétant ainsi les nombreuses facettes de la diplomatie togolaise en Afrique du Sud. Une belle illustration de l’esprit de coopération et d’ouverture qui guide le Togo dans ses relations internationales.

Faure Gnassingbé à Accra pour l’investiture de John Dramani Mahama

Accra, 7 janvier 2025 – Le président de la République togolaise, Faure Essozimna Gnassingbé, a assisté ce jour à la cérémonie d’investiture de John Dramani Mahama, réélu président de la République du Ghana. Cette journée symbolique marque le début d’un second mandat pour Mahama, qui revient à la tête du pays après une victoire électorale retentissante.

Faure Gnassingbé participe à l'investiture de John Dramani Mahama, réélu président du Ghana, marquant une nouvelle ère de coopérationInvestiture de John Dramani Mahama : une cérémonie solennelle et symbolique

Lors de cette cérémonie, Faure Gnassingbé a saisi l’occasion pour adresser ses félicitations sincères au président Mahama ainsi qu’à l’ensemble du peuple ghanéen. Le chef de l’État togolais a également exprimé ses vœux de succès pour ce nouveau mandat, soulignant l’importance du développement et de la prospérité du Ghana dans la région ouest-africaine.

Coopération bilatérale renforcée

Par ailleurs, le Togo a été l’un des premiers pays visités par John Dramani Mahama après son élection, témoignant de l’importance des relations bilatérales entre les deux nations. Cette rencontre a permis aux deux chefs d’État de discuter des perspectives de coopération, mettant l’accent sur des secteurs clés tels que la paix, la sécurité, la défense, ainsi que le commerce et l’énergie.

Les échanges ont également porté sur l’agriculture, l’économie numérique, l’environnement et les infrastructures de transport. Ces domaines, jugés cruciaux pour le développement des deux pays, feront l’objet d’une attention particulière dans le cadre d’une collaboration renforcée.

Des objectifs communs pour la région

En plus, le Togo et le Ghana partagent une vision commune sur de nombreux enjeux régionaux. La paix et la sécurité sont au cœur de leurs préoccupations, dans un contexte dans lequel la stabilité politique est essentielle pour le développement économique. Cette convergence de vues promet de consolider les relations entre les deux pays, tout en contribuant à une intégration régionale plus forte.

Avec le début de ce nouveau mandat de John Dramani Mahama, le Ghana est attendu sur plusieurs fronts, notamment la relance économique post-pandémique et le renforcement de ses infrastructures. La coopération avec le Togo, voisin et partenaire stratégique, s’annonce comme un levier essentiel pour atteindre ces objectifs.

En somme, Faure Gnassingbé et John Dramani Mahama, en réaffirmant leur engagement mutuel à travailler ensemble, posent les jalons d’une collaboration prometteuse, fondée sur la solidarité et l’intérêt mutuel. Ce partenariat, s’il se renforce, pourrait devenir un modèle pour la coopération régionale en Afrique de l’Ouest.

Alors que les défis s’annoncent nombreux, les deux nations semblent prêtes à unir leurs forces pour bâtir un environnement plus prospère et stable pour leurs peuples respectifs.

Le Togo rend hommage à l’ancien président américain Jimmy Carter

Pretoria, 6 janvier 2025 – Le Haut-Commissariat du Togo à Pretoria, John D. FINTAKPA LAMEGA a exprimé ses sincères condoléances suite au décès de l’ancien président des États-Unis, Jimmy Carter. En effet, lors d’une cérémonie solennelle organisée à l’ambassade des États-Unis à Pretoria, le représentant du Haut-Commissariat a signé le livre de condoléances, témoignant du profond respect et de la sympathie du peuple togolais envers le défunt leader américain.

Jimmy Carter : une vie dévouée au service public

Jimmy Carter, né le 1ᵉʳ octobre 1924 à Plains, en Géorgie, est devenu le 39ᵉ président des États-Unis, exerçant ses fonctions de 1977 à 1981. Avant sa présidence, Carter a servi comme gouverneur de Géorgie et s’est fait connaître pour ses positions progressistes sur les droits civiques et la réforme gouvernementale. Après son mandat présidentiel, il s’est aussi consacré à la promotion de la paix, des droits de l’homme et des initiatives de développement à travers le monde.

Un héritage durable

Par ailleurs, les contributions de Carter à la diplomatie mondiale restent inégalées. Il a joué un rôle clé dans la signature des accords de Camp David en 1978, qui ont établi la paix entre Israël et l’Égypte. Il a également été actif dans la résolution de conflits internationaux et la surveillance des élections à travers le monde, ce qui lui a valu le prix Nobel de la paix en 2002.

Une vie de compassion et de service

Même après sa présidence, Carter est resté engagé dans des causes humanitaires à travers le Centre Carter, une organisation qu’il a fondée avec son épouse Rosalynn Carter en 1982. En plus, le centre se consacre à la promotion de la démocratie, à la prévention des maladies et à l’amélioration de la qualité de vie dans les communautés défavorisées.

Un hommage international

La nouvelle de son décès a suscité une vague d’émotion et d’hommages à travers le monde. Le Haut-Commissariat du Togo, en signant le livre de condoléances à l’ambassade des États-Unis, a ainsi réaffirmé les liens d’amitié et de coopération qui unissent le Togo et les États-Unis. Ce geste symbolique témoigne de la reconnaissance internationale de l’impact de Jimmy Carter sur la scène mondiale.

En conclusion, Jimmy Carter restera dans les mémoires non seulement comme un président américain, mais aussi comme un champion de la paix et de l’humanité. Son engagement indéfectible envers les causes justes et son dévouement au service public continueront d’inspirer les générations futures. Que son âme repose en paix éternelle.

Lomé, le cœur battant de la protection sociale en Afrique

Lomé, le 12 décembre 2024 – La capitale togolaise a accueilli ce jeudi un parterre de ministres africains pour la 37ᵉ session ordinaire du Conseil des ministres de la CIPRES. En prélude à cet événement, un forum sur la protection sociale a été organisé ce matin, sous le thème « Développement des systèmes complets de protection sociale en Afrique ». Ce forum a été l’occasion de faire le point sur les avancées et les défis de la protection sociale sur le continent.

Sous la haute présidence de Mme Victoire Tomegah Dogbé, Premier ministre du Togo, ce forum a réuni les ministres des 18 pays membres de la CIPRES. Mme Dogbé a exprimé sa satisfaction quant à cette rencontre de haut niveau, soulignant l’importance de renforcer la justice sociale.

Elle a insisté sur la nécessité de ne laisser personne de côté et de renforcer les mécanismes et les assurances sociales pour répondre aux attentes des populations. Elle a exhorté les pays sans politique de protection sociale à combler ce vide rapidement.

Par ailleurs, les participants ont souligné l’urgence d’agir pour renforcer les systèmes de protection sociale en Afrique. En effet, avec une couverture sociale ne dépassant pas 19 % de la population, le continent fait face à un défi de taille.

Un forum en trois panels pour explorer les enjeux

Le forum a été subdivisé en trois panels :

  1. Développement des systèmes complets et efficaces de protection sociale en Afrique : ce panel a abordé le partage des meilleures pratiques pour la conception et la mise en œuvre de ces systèmes.
  2. Cadre institutionnel et mode de gouvernance des politiques : ce panel s’est concentré sur la création d’un cadre institutionnel et d’une gouvernance solide pour une protection sociale efficace.
  3. Financement pérenne des systèmes de protection sociale : ce panel a mis en évidence le manque crucial de financement pour les systèmes de protection sociale en Afrique.

Une protection sociale pour tous : un enjeu majeur

Les travaux ont mis en évidence la nécessité de mettre en place des systèmes de protection sociale complets et efficaces, capables de couvrir les besoins de toute la population, y compris les plus vulnérables. Les participants ont partagé leurs bonnes pratiques et expériences en matière de conception et de mise en œuvre de tels systèmes.

Concernant les défis liés au financement de la protection sociale, les participants ont souligné la nécessité de diversifier les sources de financement et de mobiliser davantage de ressources auprès des partenaires au développement. Car l’insuffisance des ressources financières est un frein majeur à l’extension de la couverture sociale en Afrique.

Un appel à l’action

À l’issue de ce forum, les participants ont réaffirmé leur engagement à œuvrer pour le développement de systèmes de protection sociale durables et inclusifs en Afrique. Ils ont également appelé les gouvernements, les partenaires sociaux et les partenaires au développement à renforcer leur collaboration pour relever ce défi.

Le Togo séduit les investisseurs britanniques à Londres

Lomé, 10 décembre 2024 – La Première ministre, Victoire Tomégah-Dogbé, a effectué une mission économique fructueuse à Londres, où elle a participé à une table ronde de haut niveau organisée par le Conseil des entreprises et de l’investissement du Commonwealth (CWEIC) le 5 décembre dernier. En effet, l’objectif est de promouvoir les atouts économiques du Togo et d’attirer des investissements étrangers.

Un message clair : le Togo est ouvert aux affaires.

Dans son discours, le Premier ministre a présenté les grandes lignes de la feuille de route gouvernementale Togo 2025 et a mis en avant les secteurs prioritaires pour les investissements : infrastructures, eau, énergie et éducation. Elle a également insisté sur les avantages concurrentiels du Togo, tels que sa position géographique stratégique, son port en eau profonde, son aéroport international et sa zone industrielle d’Adétikopé.

« Le Togo est une porte d’entrée naturelle pour l’Afrique de l’Ouest. » « Investir au Togo, c’est avoir accès à un marché de 400 millions d’habitants », a-t-elle souligné.

Des partenariats gagnant-gagnant

Les autorités togolaises souhaitent développer des partenariats public-privé avec les investisseurs britanniques ainsi que des coentreprises entre les secteurs privés des deux pays. Le gouvernement se dit prêt à accompagner les investisseurs étrangers tout au long de leurs projets.

Un engouement certain

Par ailleurs, les échanges entre les représentants du gouvernement togolais et les investisseurs britanniques ont été très fructueux. Les entreprises britanniques ont aussi montré un grand intérêt pour les opportunités d’investissement au Togo, notamment dans les secteurs de l’énergie, des infrastructures et de l’agriculture.

« Nous avons eu des échanges interactifs fantastiques, et nous espérons de très belles perspectives de partenariat entre le Togo et les investisseurs du Commonwealth », a déclaré Pride Azefor, directeur du commerce et des investissements du CWEIC.

En somme, si cette mission économique est un succès, il reste encore beaucoup à faire pour transformer ces promesses en réalisations concrètes. Le gouvernement togolais devra poursuivre ses efforts pour améliorer le climat des affaires, renforcer les infrastructures et les anciennes compétences locales.

 

Togo : Faure Gnassingbé reçoit l’émissaire du Roi d’Eswatini

Lomé, le 3 décembre 2024 Le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, a reçu en audience ce jour Buthelezi Phila Wiseman, Ministre de la Fonction publique du royaume d’Eswatini, porteur d’un message spécial de Sa Majesté le Roi Mswati III.

Par ailleurs, cette rencontre a été l’occasion de renforcer les liens d’amitié et de coopération entre le Togo et l’Eswatini. Les deux pays ont réaffirmé leur volonté commune de travailler ensemble pour le développement de l’Afrique.

Un partenariat stratégique pour l’Afrique

Au cours de cet entretien, les discussions ont porté sur plusieurs sujets d’intérêt commun, notamment :

  • Le renforcement de la coopération bilatérale : les deux pays ont convenu d’intensifier leurs échanges dans divers domaines tels que l’agriculture, l’environnement, l’économie maritime et le développement économique et social.
  • La mise en œuvre de l’Agenda 2063 de l’Union africaine : le Togo et l’Eswatini ont réaffirmé leur engagement en faveur de l’intégration africaine et ont convenu de travailler ensemble pour la réalisation des objectifs de l’Agenda 2063.
  • La consolidation de la paix et de la stabilité en Afrique : le président Faure Gnassingbé a été félicité pour son rôle stratégique dans la consolidation de la paix et de la stabilité sur le continent africain.

Le soutien du Togo à la candidature de l’Eswatini

L’émissaire eswatini a également sollicité le soutien du Togo à la candidature du Royaume d’Eswatini au poste de commissaire de l’Union africaine, chargé de l’agriculture, du développement rural, de l’économie bleue et de l’environnement durable. Le Président Faure Gnassingbé a assuré l’Eswatini de son soutien pour cette candidature.

En somme, cette visite témoigne de la dynamique des relations entre le Togo et l’Eswatini et ouvre de nouvelles perspectives de coopération entre les deux pays.

 

Le Togo et le Kazakhstan renforcent leurs liens diplomatiques

Lomé, le 2 décembre 2024 – Une nouvelle page s’est tournée dans les relations entre le Togo et le Kazakhstan avec la présentation des lettres de créance de la première ambassadrice kazakhe à Lomé, Madame Saulekul Sailaukyzy. Accueillie ce lundi par le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, cette cérémonie marque une étape importante dans le renforcement de la coopération bilatérale.

Par ailleurs, lors de cette rencontre, l’ambassadrice a transmis les salutations cordiales du Président kazakh, Kassym-Jomart Tokayev, et s’est félicitée pour l’excellent état des relations entre les deux pays. Elle a souligné l’importance de la visite du Président Gnassingbé au Kazakhstan en 2023, qui a donné un nouvel élan à cette coopération.

« Cette visite a été très fructueuse et a permis de définir les axes prioritaires de notre partenariat », a déclaré Madame Saulekul Sailaukyzy. Les deux pays ont convenu de renforcer leur coopération dans divers domaines tels que l’environnement, l’investissement, la digitalisation, la logistique, l’éducation et la culture.

Nouvelle ambassadrice du Kazakhstan Une diplomate expérimentée au service de la coopération

Avec l’arrivée de cette nouvelle ambassadrice, les perspectives de coopération entre le Togo et le Kazakhstan s’annoncent prometteuses. Le Togo, en quête de diversification de ses partenaires économiques, voit ainsi dans le Kazakhstan un pays disposant d’un potentiel important, notamment dans les secteurs de l’énergie et des technologies.

Pour sa part, le Kazakhstan, en tant que membre de l’Organisation de coopération de Shanghai (OCS), souhaite renforcer ses relations avec les pays africains, dont le Togo. Ce partenariat pourrait particulièrement favoriser les échanges commerciaux, les investissements et les transferts de technologies.

Dotée d’une riche expérience diplomatique, Madame Saulekul Sailaukyzy est un atout pour renforcer les liens entre les deux pays. Avant sa nomination au Togo, elle a également occupé le poste de ministre-conseillère à la représentation diplomatique du Kazakhstan au Vietnam.

En somme, l’accréditation de la première ambassadrice du Kazakhstan au Togo marque une nouvelle étape dans l’ouverture du pays sur le monde et témoigne de l’attractivité croissante du Togo pour les investisseurs étrangers.

Lomé : La Gouverneure du DAGL et l’UE s’engagent pour une capitale plus moderne

Lomé, le 2 décembre 2024 La gouverneure du District Autonome du Grand Lomé, Madame Zouréhatou Kassah-Traoré, a effectué une visite de travail à la Délégation de l’Union Européenne au Togo. L’objectif de cette rencontre était de renforcer la collaboration entre les deux institutions et de définir de nouvelles perspectives de développement pour la capitale togolaise.

Au cours de cet entretien, la gouverneure a présenté ses priorités pour les prochains mois, notamment la volonté de redonner à Lomé son lustre d’antan et de faire de la ville un pôle d’attraction en Afrique de l’Ouest. « Nous voulons faire de Lomé la capitale des grands événements », a-t-elle déclaré.

La Gouverneure du Grand Lomé et l'UE s'associent pour moderniser la capitale togolaise et améliorer la gestion des déchets. La Gouverneure du DAGL et l’UE : un partenariat pour un développement durable

L’Union Européenne, représentée par son ambassadeur Gwilym Jones, s’est montrée très intéressée par les projets du gouverneur. Les deux parties ont ainsi convenu de renforcer leur partenariat pour améliorer la qualité de vie des habitants de Lomé.

Pour illustrer les avancées réalisées dans ce domaine, la gouverneure et l’ambassadeur se sont rendus au Centre d’Enfouissement Technique (CET) d’Aképé. En effet, ce site, qui traite environ 300 000 tonnes de déchets par an, a été construit grâce au soutien financier de l’Agence Française de Développement (AFD), de la Banque ouest-africaine de Développement (BOAD) et de l’Union Européenne.

La Gouverneure du Grand Lomé et l'UE s'associent pour moderniser la capitale togolaise et améliorer la gestion des déchets.Le CET d’Aképé, un atout majeur pour Lomé

Le CET d’Aképé joue un rôle essentiel dans la gestion des déchets de la capitale. Il contribue à améliorer l’environnement et à préserver la santé publique. L’ambassadeur Jones a salué l’importance de cette infrastructure, qui répond aux défis liés à l’urbanisation rapide de Lomé.

En somme, cette visite conjointe du Gouverneur et de l’Ambassadeur de l’UE marque le début d’une nouvelle phase de coopération. Les deux parties ont la ferme volonté de collaborer afin de transformer Lomé en une ville moderne, propre et attrayante. Par ailleurs, les projets futurs pourraient porter sur des domaines tels que la gestion des déchets, l’aménagement urbain, la mobilité durable et la promotion des énergies renouvelables.

 

Liberia : le Hall principal de l’université technologique de Nimba rebaptisé en hommage à Eyadema

Lomé, 29 novembre 2024 – Dans une cérémonie empreinte de solennité et de reconnaissance, le Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche du Togo, Kanka-Malik Natchaba, a rendu hommage à deux figures emblématiques de la paix et de l’éducation en Afrique.

Invité par le Sénateur Prince Yornie Johnson, fondateur de l’université technologique de l’État de Nimba au Liberia, le ministre a assisté à la cérémonie de dévoilement du nom du hall principal de l’institution, désormais baptisé en l’honneur du feu Président Gnassingbé Eyadema, considéré comme le père de la nation togolaise. En effet, cet hommage posthume souligne l’engagement indéfectible du défunt Président pour la promotion de la paix et l’éducation des jeunes générations.

Le hall principal de l'Université Technologique de Nimba est rebaptisé en hommage au Président Eyadema, célébrant son engagement pour la paix et l'éducation en Afrique.Le Président Eyadema : un bâtisseur de consensus

Par ailleurs, le conseil de l’université a unanimement salué les qualités d’homme d’État et de bâtisseur de consensus du Président Eyadema, dont l’action a rayonné bien au-delà des frontières togolaises pour embrasser toute l’Afrique. En réponse, le Ministre Natchaba a exprimé la profonde gratitude du gouvernement et du peuple togolais pour cet honneur, reflétant les liens étroits et le respect mutuel entre les deux nations.

Le hall principal de l'Université Technologique de Nimba est rebaptisé en hommage au Président Eyadema, célébrant son engagement pour la paix et l'éducation en Afrique.Hommage au Sénateur Johnson et à la fondation PYJ

En outre, la cérémonie a également été l’occasion pour le ministre de rendre un vibrant hommage au Sénateur Johnson, dont la fondation PYJ pour l’éducation, à travers ses nombreuses écoles et son université, continue de jouer un rôle clé dans le développement éducatif de la région. La collaboration entre le Sénateur Johnson et le Ministre Natchaba a mis en lumière l’importance de la solidarité africaine dans la quête commune de progrès et d’harmonie sociale.

Le hall principal de l'Université Technologique de Nimba est rebaptisé en hommage au Président Eyadema, célébrant son engagement pour la paix et l'éducation en Afrique.Reconnaissance au Président Faure Essossinna Gnassingibe

Enfin, le Ministre Natchaba, aux côtés du Sénateur Johnson, a rendu hommage au Président actuel du Togo, SEM Faure Essozimna GNASSINGBE, pour son autorisation et son soutien à la tenue de cette cérémonie significative. Leur geste conjoint réaffirme l’engagement du Togo à perpétuer l’esprit de paix et de cohésion sociale prôné par feu le Président Eyadema et à continuer de tisser des liens d’amitié et de coopération à travers le continent africain.

En somme, ce moment historique marque une étape supplémentaire dans le renforcement des relations inter-africaines et dans la célébration des valeurs communes qui unissent les peuples de cette Terre.

 

Le Togo et l’ONU s’engagent pour l’autonomisation des femmes

Lomé, le 29 novembre 2024 Une nouvelle dynamique s’est ouverte pour le Togo en matière de développement social. Hier, la Ministre de l’Action sociale, de la Solidarité et de la Promotion de la Femme, Prof. Kossiwa ZINSOU-KLASSOU a reçu Mme Coumba Sow, Coordinatrice des systèmes des Nations Unies au Togo.

Cette rencontre, qui fait suite aux récentes discussions entre Mme Sow, le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, et la Première Ministre, Victoire Dogbe, marque un tournant décisif dans la collaboration entre le Togo et l’ONU.

Togo : Un partenariat renforcé avec les Nations Unies pour l'autonomisation des femmes et le bien-être social Autonomisation des femmes : un engagement conjoint pour un développement inclusif

Les échanges ont mis en lumière la volonté commune des deux personnalités de travailler ensemble pour construire un Togo plus juste et plus équitable. Les discussions ont porté sur des thématiques clés telles que l’égalité des genres, la protection sociale et l’inclusion sociale. Les deux partis ont réaffirmé leur engagement à promouvoir les droits des femmes et à lutter contre toutes les formes de discrimination.

Le renforcement des mécanismes de protection sociale a été aussi au cœur des débats, afin de garantir un accès équitable aux services sociaux essentiels pour tous. Les efforts conjoints viseront également à réduire les inégalités et à promouvoir l’inclusion des groupes les plus vulnérables.

Des actions concrètes pour un impact durable

Les deux parties ont défini une feuille de route identifiant les domaines prioritaires d’intervention et les modalités de mise en œuvre des projets communs. Ce partenariat stratégique permettra de mettre en œuvre des projets concrets dans les domaines de l’autonomisation économique des femmes, de la lutte contre les violences basées sur le genre et de la protection de l’enfance.

Le développement de programmes de formation professionnelle, l’accès au financement et la promotion de l’entrepreneuriat féminin seront des priorités pour l’autonomisation des femmes. En ce qui concerne la lutte contre les violences basées sur le genre, le renforcement des systèmes de protection des victimes et la sensibilisation de l’opinion publique seront essentiels. Enfin, des actions seront menées pour améliorer la prise en charge des enfants vulnérables et promouvoir leurs droits.

Togo : Un partenariat renforcé avec les Nations Unies pour l'autonomisation des femmes et le bien-être socialUn partenariat au service du bien-être de tous

Le Ministre ZINSOU-KLASSOU a souligné l’importance de ce partenariat pour atteindre les Objectifs de développement durable (ODD). « Cette collaboration avec les Nations Unies est un levier essentiel pour accélérer la transformation sociale de notre pays », a-t-elle déclaré.

Mme Coumba Sow a pour sa part réaffirmé l’engagement des Nations Unies à accompagner le Togo dans ses efforts de développement. « Nous sommes convaincus que ce partenariat contribuera à améliorer la qualité de vie des populations togolaises », a-t-elle souligné.

En conclusion, cette rencontre marque une nouvelle étape dans la coopération entre le Togo et les Nations Unies. Les actions entreprises dans le cadre de ce partenariat permettront de renforcer la résilience des populations, de réduire les inégalités.

Autonomisation des femmes : Le Togo et l’Allemagne unissent leurs forces

Lomé, le 29 novembre 2024 – Dans une dynamique de coopération renforcée, le Togo et l’Allemagne ont réaffirmé leur engagement commun en faveur du développement durable, avec un accent particulier sur l’autonomisation des femmes. En effet, hier, le Professeur Kossiwa ZINSOU-KLASSOU, Ministre de l’Action sociale, de la Solidarité et de la Promotion de la Femme, a reçu en audience Mme Camilla Gendolla, Première conseillère et cheffe de la Coopération à l’Ambassade d’Allemagne au Togo.

Par ailleurs, cette rencontre a été l’occasion de passer en revue les projets en cours et de définir de nouvelles perspectives de collaboration. Les deux parties ont souligné l’importance de leurs partenariats historiques et ont convenu de renforcer leurs actions conjointes en faveur d’un développement inclusif et équitable.

Une coopération salutaire au service des femmes

Les discussions ont porté sur des thématiques clés telles que l’éducation des filles, la formation professionnelle, l’accès des femmes aux ressources économiques et leur participation à la vie publique. Les deux délégations ont aussi convenu de l’importance de mettre en œuvre des programmes spécifiques visant à renforcer l’autonomisation économique des femmes et à lutter contre les inégalités.

Mme Camilla Gendolla a réaffirmé l’engagement de l’Allemagne à soutenir les efforts du gouvernement togolais en faveur de l’égalité des genres. « Notre coopération avec le Togo est axée sur des projets clés qui ont un impact direct sur la vie des femmes et des filles », a-t-elle déclaré.

 Le Togo et l'Allemagne renforcent leur coopération pour promouvoir l'autonomisation des femmes et accélérer le développement durable.De son côté, le Professeur Kossiwa ZINSOU-KLASSOU a manifesté sa reconnaissance pour le soutien inconditionnel de l’Allemagne. Selon elle, ce partenariat revêt une importance capitale pour atteindre les objectifs de développement durable établis par notre gouvernement.

Des perspectives prometteuses

Cette rencontre a permis de jeter les bases d’une coopération future encore plus étroite entre le Togo et l’Allemagne. Les deux parties ont convenu de renforcer leur dialogue politique et de multiplier les initiatives conjointes dans les domaines de l’éducation, de la santé, de l’économie et de l’autonomisation des femmes.

 Le Togo et l'Allemagne renforcent leur coopération pour promouvoir l'autonomisation des femmes et accélérer le développement durable.Les échanges ont également abordé la nécessité de mobiliser davantage de ressources pour mettre en œuvre les projets identifiés. Les deux délégations ont convenu de travailler en étroite collaboration avec les partenaires techniques et financiers pour assurer le succès de ces initiatives.

En conclusion, cette rencontre de haut niveau témoigne de la volonté commune du Togo et de l’Allemagne de bâtir un eldorado pour leurs populations respectives. La coopération entre les deux pays constitue un modèle de partenariat pour le développement en Afrique.

Le Cap ouvre ses portes aux startups togolaises

Cape Town, 26 novembre 2024 – Un vent d’innovation souffle sur le Cap. Dix startups togolaises, porteuses de projets prometteurs, ont entamé hier un parcours d’immersion de 10 jours dans cette ville dynamique, reconnue comme l’un des hubs technologiques les plus importants d’Afrique. En effet, ce programme, baptisé « Soft Landing Program », vise à offrir à ces jeunes pousses l’opportunité de se développer à l’international et de renforcer leurs réseaux.

Depuis leur arrivée, les entrepreneurs togolais sont plongés dans le bain de l’écosystème sud-africain. Pour entamer leur immersion, les startups togolaises ont fait une visite du Methys French South African Tech Labs, un lieu emblématique qui connecte startups et entreprises à travers des programmes d’incubation et le WESGRO, l’agence officielle de promotion du tourisme, du commerce et des investissements pour Cape Town et la province du Cap-Occidental.

Par ailleurs, lors de cette visite, ces jeunes pousses ont échangé avec des représentants de l’Union Européenne et d’autres startups internationales. Ces échanges ont été riches en enseignements et ont permis aux Togolais de découvrir de nouvelles perspectives.

Dix startups togolaises sont en visite  au Cap afin de se plonger dans l'écosystème technologique sud-africain Au-delà des échanges, ce programme offre également aux startups togolaises la possibilité de découvrir les opportunités d’investissement et de développement qu’offre l’Afrique du Sud. Le WESGRO, l’agence officielle de promotion du tourisme, du commerce et des investissements pour Cape Town, a présenté les nombreux avantages à s’implanter dans cette région.

Les dix prochains jours s’annoncent riches en rencontres, en ateliers et en visites. Les startups togolaises participeront notamment au Grand Sommet Africarena, un événement majeur qui rassemble les acteurs clés de l’innovation en Afrique.

Ce programme d’immersion est une initiative majeure pour soutenir le développement de l’écosystème numérique togolais. En permettant aux startups de se connecter avec des acteurs internationaux, il contribue à renforcer leur visibilité et à accélérer leur croissance.