Un cri silencieux : Justine, 13 ans, brisée par un mariage forcé

Tsévié, Togo – Dans un village paisible de Tsévié, un drame silencieux s’est abattu sur une jeune fille de 13 ans nommée Justine. Victime d’un mariage forcé, elle a tenté de mettre fin à ses jours, laissant derrière elle une famille brisée et une communauté sous le choc. Son geste désespéré, motivé par des violences insupportables, résonne comme un cri d’alarme sur les séquelles dévastatrices de cette pratique ancestrale.

Le sacrifice de Justine pour une dot

Pour une dot de 127 000 francs CFA, le père de Justine l’a sacrifiée sur l’autel d’une tradition cruelle. Son père, aveuglé par la cupidité, l’a livrée corps et âme à un homme bien plus âgé, déjà marié à deux autres femmes. Loin de l’amour et de la tendresse, Justine a subi un enfer de violences physiques, sexuelles et psychologiques. Sa mère, impuissante face à cette décision, a préféré quitter le foyer, laissant sa fille livrée à son triste sort.

Un calvaire insupportable

Isolée et sans soutien, Justine a subi des violences physiques, sexuelles et psychologiques inimaginables. Face à cette détresse indicible, la jeune fille n’a trouvé d’autre issue que la mort. Le poids de ce calvaire était trop lourd à porter. Dans un acte désespéré, elle a ingéré une substance toxique, espérant ainsi échapper à son bourreau.

Une course contre-la-montre pour sauver Justine

L’oncle de Justine, un travailleur de santé communautaire, l’a découverte à temps et l’a apportée d’urgence au CHU de Tokoin à Lomé. Son état est critique. Les médecins sont formels : Justine porte les stigmates d’une violence répétée. Son corps meurtri témoigne d’un calvaire indicible. Ses jours sont comptés, suspendus à un fil à cause des dommages provoqués par la substance ingérée. Justine ne peut ni manger ni parler.

Le professeur Jules Koffi Guedenou, chef du département de pédiatrie, a exprimé sa consternation face à ce drame. « Justine est une victime collatérale d’une pratique archaïque qui n’a pas sa place dans notre société », a-t-il déclaré. Le docteur Apélété Yawo Agbobli, directeur de l’hôpital, a quant à lui souligné l’urgence d’agir pour mettre fin à ces pratiques barbares.

Ce drame bouleversant interroge sur les dysfonctionnements de notre société. Comment peut-on accepter qu’un enfant de 13 ans soit ainsi bafoué, réduit à l’état de marchandise ? Où est passée l’humanité ?

Le père, quant à lui, reste introuvable, indifférent au sort de sa fille. Seules la mère et une coépouse veillent aujourd’hui au chevet de Justine, impuissantes face à la douleur. Ce silence coupable est une nouvelle blessure pour Justine.

Un drame qui interroge

Le cas de Justine n’est malheureusement pas isolé. Au Togo, comme dans de nombreux pays d’Afrique, le mariage des enfants reste une réalité, malgré les lois qui le condamnent. Ces mariages précoces ont des conséquences désastreuses sur la santé physique et mentale des jeunes filles, les exposant à des risques de grossesses précoces, de maladies sexuellement transmissibles et de violences domestiques.

Il est urgent de briser ce cercle vicieux. Nous devons tous, ensemble, lutter contre cette pratique barbare. Les autorités doivent renforcer les lois et les sanctions contre les auteurs de ces actes, et la société civile doit se mobiliser pour sensibiliser les populations aux dangers du mariage des enfants.

Justine, cet enfant brisé, est le symbole de toutes les victimes de cette pratique. Son cri de douleur doit nous ébranler et nous inciter à agir. Car chaque enfant a droit à un avenir meilleur, loin de la violence et de la souffrance.

Lomé sous le choc : un drame routier emporte huit vies

Lomé, le 16 décembre 2024 – La ville de Lomé est plongée dans un deuil immense. L’accident de la route d’une violence inouïe, survenu vendredi dernier sur la route nationale N°1, a coûté la vie à huit personnes.

C’est sous un ciel lourd et gris que les secours sont intervenus, face à une scène d’une désolation infinie. Un camion-citerne de gaz, dans une course effrénée, a percuté violemment la passerelle d’Agoè-Zongo, la faisant s’effondrer.

Ce heurt de la passerelle a provoqué l’effondrement du camion lui-même ainsi qu’une voiture et deux tricycles de transport de personnes, tous engagés dans la même direction. Ce drame a fauché huit vies en un instant, emportées dans un fracas métallique et un nuage de poussière.

Parmi les victimes, des pères de famille, des mères, des jeunes gens qui avaient toute la vie devant eux. Chacun de ces destins brisés laisse un vide immense dans le cœur de leurs proches. Les témoins, encore sous le choc, évoquent une scène d’apocalypse, un chaos indescriptible.

Les experts en sécurité routière examinent minutieusement les débris du camion accidenté pour déterminer si une défaillance mécanique a contribué à la collision. Parallèlement, ils interconnectent les témoins pour vérifier si le conducteur roulait à une vitesse excessive.

Au-delà du drame humain, cet accident soulève de nouveau la question de la sécurité routière au Togo. Face à la recrudescence des accidents de la route, il est urgent de multiplier les contrôles routiers et de mener des campagnes de sensibilisation intensives auprès des conducteurs, des piétons et des cyclistes. Car chaque vie perdue est une tragédie qui marque à jamais une communauté.

En somme, Lomé, ville de joie et de couleurs, se retrouve aujourd’hui en pleurs. Elle pleure ses morts, elle pleure l’insécurité routière, elle pleure l’avenir brisé de tant de familles.

Kpalimé sous le choc : un crime effroyable endeuille la ville

Kpalimé, le 4 décembre 2024 Une lourde chape de plomb s’est abattue sur la ville de Kpalimé ces derniers jours. L’assassinat brutal d’un agent de sécurité, retrouvé gisant dans une mare de sang, a plongé la communauté dans une profonde tristesse et une vague d’insécurité.

C’est dans la matinée du 29 novembre dernier, près du pont de la gare routière de Kpadapé, que le corps sans vie de la victime a été découvert. Les premiers éléments de l’enquête révèlent un tableau macabre : la gorge de l’homme avait été creusée, laissant peu de place au doute quant à la violence du geste.

Un destin brisé à Kpalimé

Connu et apprécié de tous, l’agent de sécurité a travaillé au Bar Montalia, un établissement très présent du quartier Tsamé. La veille du drame, il avait passé une soirée festive avec des amis au bar Beijago, situé non loin du commissariat principal. C’est en rentrant chez lui à vélo, vers 23 heures, que ses agresseurs l’ont intercepté.

La nouvelle de sa mort a provoqué une onde de choc dans tout Kpalimé. Les clients du Bar Montalia, en particulier, sont inconsolables. « C’était un homme bon, toujours prêt à rendre service », confie un habitué, les yeux embués.

Une enquête en cours

Les autorités locales ont rapidement réagi en lançant une enquête approfondie. Les gendarmes sont à pied d’œuvre pour retrouver la trace de son meurtrier et mettre un terme à l’impunité. Si les motivations de ce crime restent encore floues, les habitants de Kpalimé ne cachent pas leur inquiétude.

Une ville meurtrie

Ce drame vient ternir l’image paisible de Kpalimé, une ville réputée pour sa douceur de vivre. Les habitants, traumatisés, appellent de leurs vœux un renforcement des mesures de sécurité.

L’assassinat de cet agent de sécurité est un rappel brutal de la réalité de la violence, même dans les endroits les plus calmes. Les autorités doivent désormais tout mettre en œuvre pour retrouver les coupables et redonner la confiance aux populations.

 

Immeuble en construction s’effondre à Sagbado : Des morts et des blessés

Dans la matinée de ce vendredi 18 octobre 2024, la tranquillité de la commune du Golfe 7 a été brutalement interrompue par une catastrophe. Un immeuble de cinq étages, en cours de construction à Sagbado, s’est effondré, emportant avec lui des vies et des rêves. Les débris de la structure ont également endommagé une habitation voisine, ajoutant au chaos et à la détresse de la scène.

Effondrement d’un immeuble à Sagbado : des vies en danger

Les premiers rapports indiquent que l’incident s’est produit aux alentours de 7 h 30, au moment où la ville s’éveillait à la vie quotidienne. Les témoins décrivent une scène d’horreur, avec des dégâts matériels considérables et des victimes prises au piège sous les gravats. Parmi les personnes affectées, on compte le propriétaire de l’immeuble et son ami, dont le sort reste incertain.

Les forces de l’ordre et les sapeurs-pompiers, constituant les secours, se sont rapidement déployés sur les lieux. Les responsables communaux et gouvernementaux se sont aussi rendus sur place pour coordonner les efforts de sauvetage et apporter leur soutien aux opérations en cours. Les équipes de secours travaillent sans relâche, fouillant les décombres dans l’espoir de trouver des survivants.

Construction non réglementée : un désastre annoncé à Sagbado

Selon les informations préliminaires, la mairie du Golfe 7 avait précédemment ordonné l’arrêt des travaux sur l’immeuble, en raison de l’absence de permis de construire valide. Les responsables ont ignoré cette directive, ce qui soulève des questions sur la réglementation et la sécurité des constructions dans la région.

Alors que la communauté de Sagbado fait face à cette tragédie, l’attention se tourne vers les mesures de prévention et les protocoles de sécurité qui auraient pu empêcher un tel désastre. Les enquêtes sont en cours pour déterminer les causes exactes de l’effondrement et pour identifier les responsabilités.

Ce drame rappelle cruellement les risques associés aux constructions non réglementées et met en lumière la nécessité d’une vigilance accrue dans le suivi des normes de construction. Pour l’heure, la priorité reste le sauvetage des victimes et le soutien aux familles touchées par cette catastrophe.

La solidarité s’organise déjà, avec des appels aux dons et à l’aide humanitaire pour venir en aide aux sinistrés. La communauté internationale suit également la situation de près, prête à offrir son assistance.

En somme, ce vendredi noir restera gravé dans la mémoire des habitants de Sagbado et de toute la commune du Golfe 7. C’est un sombre rappel de la fragilité de la vie et de l’importance de la responsabilité collective dans la protection de nos communautés.

Le Père Christophe Komla, prêtre togolais, assassiné à Yaoundé

Yaoundé, le 8 octobre 2024 – La communauté catholique du Cameroun est en deuil. Le Père Christophe Komla, curé de la paroisse Saint-Pierre et Paul Zouzoui dans le diocèse de Yagoua, a été abattu dans la soirée du lundi 7 octobre 2024 à Mvolyé.

Selon les premiers éléments de l’enquête, deux individus à moto ont pris pour cible le prêtre togolais dans une tentative de le déposséder de ses effets personnels. Refusant de se laisser faire, le Père Komla a été mortellement atteint par plusieurs balles à l’entrée du provincialat de la communauté des CICM.

Par ailleurs, ce drame a suscité une vive émotion au sein de la population et de l’Église catholique. Les circonstances de cet assassinat, d’une violence rare, interrogent sur les raisons qui ont pu pousser les auteurs à commettre un tel acte. De nombreuses questions restent en suspens : s’agissait-il d’un simple vol qui a mal tourné ? Ou bien d’un acte prémédité ?

En outre, les autorités compétentes ont ouvert une enquête pour faire toute la lumière sur cette affaire et retrouver les auteurs de ce crime. Les fidèles et les membres de la communauté catholique demandent à la justice de faire son travail et qu’elle punisse sévèrement les coupables, une fois retrouvés.

Sur les réseaux sociaux, les réactions se multiplient. De nombreux Internautes expriment leur consternation et leur colère face à cet acte barbare. Certains soulignent le caractère sacré de la vie et réclament la traduction des auteurs en justice. D’autres s’interrogent sur la recrudescence de la violence dans la capitale et appellent les autorités à renforcer la sécurité.

Le corps du Père Christophe Komla est actuellement à la morgue de l’hôpital central de Yaoundé. Le clergé fera part des dates de ses obsèques ultérieurement.

 

Sagbado : incendie dévastateur, pompiers inefficaces

Ce matin, un incendie d’ampleur considérable a éclaté à la gare-service Sanol de Sagbado, plongeant le quartier dans un chaos indescriptible. Alimentées par une source encore indéterminée, les flammes se propagent rapidement aux structures avoisinantes, sémant la panique au sein d’une population déjà fragilisée par des incidents similaires par le passé. Un témoin oculaire a évoqué l’hypothèse d’un court-circuit à l’origine du sinistre, une piste que les autorités compétentes confirmeront.

un incendie d'ampleur considérable a éclaté à la gare-service Sanol de Sagbado, plongeant le quartier dans un chaos indescriptibleCourage exemplaire des habitants de Sagbado face aux flammes

Face à l’ampleur du brasier, le premier camion de pompiers arrivé sur les lieux s’est retrouvé démuni, ses réserves d’eau étant largement insuffisantes pour maîtriser les flammes. Dans un élan de solidarité remarquable, les habitants se sont mobilisés, armés de seaux et de bassines, pour tenter d’éteindre le feu par leurs propres moyens. Malgré leur courage et leur détermination, l’incendie a continué sa progression, menaçant de nombreuses habitations et mettant en danger des vies.

La situation, extrêmement critique, nécessite l’arrivée urgente de renforts. Malheureusement, L’arrivée d’un deuxième camion de pompiers, également dépourvu d’eau, a retardé les secours, un fait qui soulève de sérieuses questions quant à la préparation et à la gestion des urgences dans la région. Face à cette adversité, les habitants de Sagbado ont fait preuve d’une résilience et d’une unité d’exemplaires, parvenant finalement à stopper la progression des flammes grâce à leurs efforts conjugués.

Cet incident met en lumière non seulement le courage et la bravoure des citoyens de Sagbado, mais également les lacunes criantes en matière d’infrastructures de sécurité publique. Si les flammes ont pu être maîtrisées, les répercussions de cet incendie se feront sentir durablement, bien après que les derniers vestiges du sinistre auront disparu. Les enquêtes sont en cours pour déterminer la cause exacte de l’incendie et évaluer les dommages subis. La communauté de Sagbado, soudée dans l’épreuve, attend des réponses et des mesures concrètes de la part des autorités afin d’éviter qu’une telle tragédie ne se reproduise.

Le directeur du CHU Kara et son chauffeur tués dans un accident

Le monde médical togolais est en deuil après un accident mortel survenu jeudi 29 février 2024. En effet, c’est avec une immense tristesse que nous avons appris le décès du directeur du Centre hospitalier universitaire (CHU) Kara, également responsable de l’Ecole Nationale des Auxiliaires Médicaux (ENAM) de la même ville, ainsi que de son chauffeur, dans un accident de la route survenu jeudi dernier. Les deux hommes ont été victimes d’un choc frontal avec un camion, qui les a précipités dans un ravin, près de Wahala, dans la préfecture de Haho.

Les causes de la morts du directeur du CHU KARA

Le Dr Atekpe, Directeur Préfectoral de la Santé de Haho, a confirmé la nouvelle dans un communiqué officiel dans lequel il a relaté les faits. Selon lui, l’accident s’est produit vers 13 h, à 3 km au nord de Wahala, dans le village de Kalagoro. Un Titan, qui venait en sens inverse, a heurté de plein fouet le véhicule du directeur du CHU Kara, immatriculé RT 7428 G/A, qui se rendait vers la ville. Le camion qui transportait des sacs de sésame aurait dérapé sur la chaussée, perdant ainsi le contrôle de sa trajectoire.

Les victimes : trois morts et un corps piégé sous les décombres

Malgré l’intervention rapide des secours, le directeur du CHU KARA et de l’ENAM KARA n’a pas survécu à ses blessures. Il a succombé au Centre Médico-Social (CMS) de Wahala, où il avait été transféré en urgence. Son chauffeur, quant à lui, est mort sur le coup, coincé sous les débris du véhicule. Une troisième victime est à déplorer : le conducteur du camion, dont le corps est resté prisonnier sous les sacs de sésame.

Ce drame a provoqué une vive émotion dans le monde médical togolais qui perd l’un de ses plus éminents représentants. Homme dévoué, compétent et respecté, le directeur du CHU KARA et de l’ENAM KARA a consacré sa vie au service de la santé publique. Par ailleurs , il laisse derrière lui une famille éplorée, des collègues attristés et des étudiants orphelins. Nous leur adressons nos plus sincères condoléances.