Un nouvel élan pour l’élevage à Kpalimé : l’abattoir moderne ouvre ses portes

Kpalimé, le 23 décembre 2024 Une nouvelle ère s’ouvre pour le secteur de l’élevage à Kpalimé et ses environs. Le ministre des Ressources Halieutiques et  Animales, le général Yark Damehame, s’est rendu dans la région pour superviser les derniers préparatifs de l’ouverture de l’abattoir moderne, un projet gouvernemental d’envergure inauguré le 19 décembre dernier.

Accompagné des responsables de l’Office National de l’Agriculture (ONAF), des représentants de l’Association des bouchers et des autorités locales de la commune de Kloto/1, le ministre a visité les installations ultramodernes de cet abattoir, conçues pour répondre aux normes internationales en matière d’hygiène et de sécurité alimentaire.

Cette visite a été l’occasion d’échanger sur les modalités pratiques de mise en service de l’abattoir ainsi que sur les enjeux liés à son fonctionnement optimal. Les acteurs de la filière élevage ont souligné l’importance de cette infrastructure pour améliorer la qualité des produits carnés, renforcer la sécurité sanitaire et développer les activités économiques locales.

Nouvel abattoir moderne à Kpalimé : un investissement pour l’avenir

Doté d’équipements de pointe, cet abattoir permettra d’améliorer considérablement les conditions d’abattage et de transformation des animaux, garantissant ainsi la salubrité des produits destinés à la consommation humaine. Il contribuera également à valoriser la production animale locale et à renforcer la compétitivité des éleveurs.

Par ailleurs, le ministre s’est rendu à l’Institut de Formation Agricole (INFA) de Tové pour encourager les vétérinaires en formation. Ces derniers bénéficient d’un programme de renforcement des capacités axé sur l’insémination artificielle bovine et la gestion des troupeaux. Cette initiative s’inscrit dans le cadre du Programme de Résilience du Système Alimentaire en Afrique de l’Ouest, un projet ambitieux visant à améliorer la sécurité alimentaire et à renforcer les systèmes de production agricole dans la région.

Les enjeux de la transformation de la filière élevage

L’ouverture de cet abattoir moderne marque une étape importante dans la transformation de la filière élevage au Togo. Elle s’inscrit dans une dynamique plus large visant à améliorer la productivité, la qualité et la sécurité des produits d’origine animale, tout en renforçant les revenus des éleveurs.

En somme, les autorités togolaises sont déterminées à accompagner les acteurs de la filière élevage dans cette transition. De nombreux défis restent à relever, tels que l’accès au crédit, l’amélioration des infrastructures routières ou encore la promotion des bonnes pratiques d’élevage. Toutefois, l’ouverture de cet abattoir moderne est un signal fort qui témoigne de la volonté politique de soutenir ce secteur stratégique.

 

Le Togo s’engage pour un pastoralisme durable au Sahel

Lomé, 14 novembre 2024 – Le Togo a réaffirmé son engagement en faveur d’une gestion durable des ressources pastorales et d’une cohabitation pacifique entre les communautés pastorales et agricoles. En effet, le ministre d’État chargé des ressources halieutiques, animales et de la réglementation de la transhumance, Yark Damhame, a représenté le pays au 2ᵉ forum de haut niveau sur le pastoralisme au Sahel et en Afrique de l’Ouest, qui s’est tenu à Nouakchott, en Mauritanie.

Organisé par le Comité Permanent Inter-États de Lutte contre la Sécheresse au Sahel (CILSS) avec le soutien de la Banque mondiale, cet événement a permis de faire le bilan d’une décennie d’actions en faveur des communautés pastorales et agropastorales, et de définir aussi de nouvelles orientations pour les années prochaines.

Le Togo s'engage activement dans la promotion d'un pastoralisme durable au Sahel, en participant à des forums internationauxUn enjeu majeur pour le Togo

Le Forum de Nouakchott a également révélé les difficultés auxquelles font face les pays du Sahel en ce qui concerne le pastoralisme : changement climatique, dégradation des terres, conflits d’usage des ressources, insécurité alimentaire… Face à ces enjeux, les États membres du CILSS ont souligné la nécessité de renforcer la coopération régionale et de mettre en œuvre des politiques publiques adaptées.

Par ailleurs, le Togo, membre du CILSS depuis 1995, est fortement impliqué dans les questions liées au pastoralisme et à la transhumance. Ces enjeux sont d’autant plus importants que le pays abrite une diversité de communautés pastorales et agricoles qui cohabitent sur un territoire relativement restreint.

Les actions du Togo

Le Togo, à l’instar d’autres pays de la région, a mis en place plusieurs initiatives pour soutenir le développement du pastoralisme :

  • Amélioration des infrastructures pastorales 
  • Promotion de bonnes pratiques pastorales 
  • Appui à la commercialisation des produits d’élevage
  • Résolution des conflits entre agriculteurs et éleveurs 

Les défis du pastoralisme au Sahel

Le Forum de Nouakchott a été l’occasion pour les États membres du CILSS de réaffirmer la volonté de poursuivre leurs efforts en faveur du pastoralisme. Les participants ont notamment souligné l’importance de :

  • Renforcer la résilience des communautés pastorales face aux chocs climatiques.
  • Promouvoir l’inclusion financière des éleveurs.
  • Soutenir la jeunesse pastorale.
  • Accroître les investissements dans la recherche et le développement.

En somme, le Togo, en participant activement aux débats sur le pastoralisme au Sahel, démontre son engagement à trouver des solutions durables pour les communautés pastorales. Les avancées réalisées sont encourageantes, mais les défis restent nombreux. Il est urgent de renforcer la coopération régionale, de promouvoir des pratiques pastorales durables et d’investir dans la recherche pour mieux comprendre les dynamiques complexes des systèmes pastoraux.