Le Togo réaffirme son engagement pour un secteur énergétique plus dynamique

Lomé, le 14 décembre 2024 Lors du « Investors Breakfast » organisé le 12 décembre dernier, Mme Manuella M. Santos, Ministre de l’Industrie et de la Promotion des Investissements, a réitéré l’engagement du gouvernement togolais à favoriser un environnement des affaires propices à l’innovation industrielle.

En compagnie de son collègue, M. Robert Eklo, Ministre des Mines et des Ressources Énergétiques, la ministre a rencontré des chefs d’entreprises afin de discuter des moyens de renforcer la contribution du secteur privé dans la production d’électricité. Ces échanges fructueux ont permis de dégager de nouvelles perspectives pour le développement du secteur énergétique togolais.

« Nous avons eu des échanges de qualité et dégagé des pistes de solutions pour accroître la contribution du secteur privé dans la production de l’électricité », a déclaré Mme Santos. Le ministre a salué l’intérêt manifesté par les entreprises présentes et les a aussi invitées à investir dans ce secteur stratégique pour le développement du pays.

Un secteur énergétique en pleine mutation

Le secteur énergétique togolais est en pleine mutation. Le pays s’est engagé à diversifier son mix énergétique et à réduire sa dépendance aux énergies fossiles. Plusieurs projets sont en cours de réalisation, notamment la construction de centrales solaires et la modernisation du réseau électrique.

L’objectif du gouvernement est de garantir un accès universel à l’électricité à des tarifs abordables, tout en notamment les émissions de gaz à effet de serre et en favorisant le développement économique.

En somme, cet événement s’inscrit dans la volonté du gouvernement togolais de diversifier les sources d’énergie et de renforcer la sécurité énergétique du pays. En encourageant les investissements privés dans la production d’électricité, le Togo vise à réduire sa dépendance vis-à-vis des énergies fossiles et à promouvoir un développement économique durable.

Baisse des prix à la pompe : Une bouffée d’air frais pour les Togolais

Lomé, le 10 décembre 2024 – Une nouvelle qui réjouira sans doute de nombreux ménages : le gouvernement togolais a annoncé par un arrêté interministériel signé le 9 décembre 2024 une baisse des prix des produits pétroliers qui débute ce mardi sur toute l’étendue du territoire. Cette décision, prise dans un contexte de baisse des cours du pétrole sur le marché international, intervient après deux années de stabilité tarifaire.

Une baisse de bienvenue, mais…

Si la réduction des prix à la pompe est une mesure appréciable, elle reste cependant en deçà des attentes de nombreux consommateurs. Le gasoil, carburant le plus utilisé pour le transport de marchandises, voit son prix baisser de 80 FCFA par litre (de 775 FCFA à 695 FCFA), tandis que le super sans plomb est réduit de 20 FCFA (de 700 FCFA à 680 FCFA).

En plus, le prix du mélange 2 temps destiné aux petits moteurs a subi une légère baisse de 19 FCFA, passant de 788 à 769 FCFA. Cependant, cette bonne nouvelle ne concerne pas le pétrole lampant, dont le prix, fixé à 650 FCFA le litre, reste inchangé. Des baisses qui, bien que significatives, ne suffisent pas à atténuer les effets de l’inflation galopante qui touche le pays.

« C’est une bonne nouvelle, mais on aurait aimé une baisse plus importante », confie Koffi, un chauffeur de taxi-moto. « Avec le coût de la vie qui ne cesse d’augmenter, chaque franc compte. »

Un contexte économique difficile

En effet, si la baisse des prix à la pompe est une mesure conjoncturelle liée à l’évolution des cours du pétrole, elle ne résout pas les problèmes structurels de l’économie togolaise. L’inflation, le chômage et la précarité restent des défis majeurs pour le pays.

« Cette baisse des prix est une goutte d’eau dans la mer », estime un économiste local. « Il faut des mesures plus ambitieuses pour soutenir le pouvoir d’achat des ménages et relancer l’économie. »

Les défis de la transmission

Autre enjeu de taille : la transmission de cette baisse de prix aux consommateurs finaux. Les transporteurs, dont les marges sont déjà fragilisées, pourraient être tentés de ne pas répercuter intégralement cette réduction sur leurs tarifs, limitant ainsi l’impact positif de cette mesure sur l’économie.

Un inconvénient temporaire ?

En somme, si la baisse des prix des produits pétroliers est une bonne nouvelle, elle ne constitue qu’un allégement temporaire. Pour sortir durablement de la crise, le gouvernement devra mettre en œuvre des politiques économiques plus ambitieuses et plus structurantes. Les prochains mois nous diront si cette baisse des prix a été un simple feu de paille ou si elle marque le début d’un véritable changement.

 

Lomé, cœur battant de la coopération énergétique en Afrique de l’Ouest

Lomé, le 4 décembre 2024 La capitale togolaise accueille, en ce jour, un événement d’envergure continentale : le premier Sommet de la Coopération Énergétique en Afrique de l’Ouest. Réunissant des chefs d’État, des experts, des investisseurs et des acteurs de la société civile, ce sommet vise à accélérer la transition énergétique de la région et à garantir un accès universel à l’énergie.

Lomé devient le cœur battant de l'énergie en Afrique de l'Ouest avec l'organisation du premier sommet dédié à la coopération énergétique Un enjeu majeur pour le développement

L’accès à l’énergie est un enjeu crucial pour le développement économique et social de l’Afrique de l’Ouest. C’est dans cette optique que le Togo a pris l’initiative d’organiser ce sommet. Victoire Dogbé, Première ministre, a souligné lors de son discours d’ouverture l’importance de trouver des solutions concrètes pour rendre l’énergie accessible, fiable et abordable pour tous. « L’accès à l’énergie est avant tout une question de justice sociale », a-t-elle déclaré.

Le Togo, un modèle à suivre

Le choix du Togo pour accueillir ce premier sommet n’est pas le fruit du hasard. Le pays s’est engagé depuis plusieurs années dans une politique ambitieuse de développement énergétique. Le taux d’électrification a connu une hausse significative grâce à des initiatives comme le fonds Tinga et le développement de sources d’énergie renouvelable. Le Togo est ainsi devenu un modèle pour la région en matière de transition énergétique.

Les enjeux du sommet

Les participants à ce sommet vont débattre de nombreux sujets, notamment :

  • Le financement des projets énergétiques 
  • Le développement des énergies renouvelables
  • L’accès à l’énergie pour tous
  • La coopération régionale

Ce sommet sur coopération énergétique marque une étape importante dans la transition énergétique de l’Afrique de l’Ouest. Il témoigne de la volonté des pays de la région de travailler ensemble pour relever les défis énergétiques et construire un avenir plus durable.

 

Le Togo au cœur d’un sommet énergétique historique en Afrique de l’Ouest

Lomé, le 26 novembre 2024 – Lomé s’apprête à accueillir un événement d’envergure qui pourrait reconfigurer le paysage énergétique de l’Afrique de l’Ouest. En effet, du 3 au 5 décembre prochain, la capitale togolaise sera le théâtre d’une conférence internationale dédiée à la promotion de partenariats stratégiques dans le secteur de l’énergie. Par ailleurs, cette initiative, portée par le Ministère des Mines et des Ressources Énergétiques, s’inscrit dans une dynamique régionale marquée par une quête de solutions durables et innovantes pour répondre aux besoins énergétiques croissants.

Le Togo, fer de lance de la transition énergétique

En choisissant le Togo comme terre d’accueil, les organisateurs soulignent le rôle de pionnier que joue ce pays dans la transition énergétique en Afrique de l’Ouest. Le gouvernement togolais a mis en place une série de politiques ambitieuses visant à développer les énergies renouvelables, à améliorer l’accès à l’électricité et à renforcer l’intégration régionale des réseaux électriques.

Les enjeux de la conférence

Les discussions qui se tiendront à Lomé porteront sur des sujets d’actualité brûlante, tels que :

  • Le gazoduc Nigeria-Maroc : Un projet d’infrastructure majeur qui pourrait transformer les équilibres énergétiques en Afrique du Nord et de l’Ouest.
  • Le développement des énergies solaires : Avec la construction de nouvelles fermes solaires en Mauritanie, au Togo et au Mali, les énergies renouvelables s’affirment comme une solution de plus en plus viable.
  • L’expansion du réseau électrique ouest-africain : un enjeu crucial pour renforcer la sécurité énergétique et favoriser le développement économique de la région.

Les attentes des participants

Les experts, les décideurs politiques et les investisseurs réunis à Lomé attendent de cette conférence qu’elle débouche sur des avancées concrètes en matière de coopération énergétique. Il s’agit notamment de :

  • Favoriser les investissements dans le secteur énergétique en créant un environnement propice aux affaires.
  • Accélérer la mise en œuvre de projets d’envergure tels que le gazoduc Nigeria-Maroc et les fermes solaires.
  • Renforcer la coopération régionale en matière d’énergie pour mieux faire face aux défis communs.

En somme, la conférence qui se tiendra au Togo en décembre prochain s’annonce comme un événement majeur pour l’avenir énergétique de l’Afrique de l’Ouest. En réunissant les principaux acteurs du secteur, elle offre une opportunité unique de renforcer la coopération régionale, de promouvoir les énergies renouvelables et de faciliter le développement économique. Le Togo, en tant qu’hôte de cette manifestation, confirme ainsi son ambition de devenir un acteur clé de la transition énergétique sur le continent africain.

 

Lomé accueille un atelier régional sur la sécurité nucléaire

Lomé, le 4 novembre 2024 – La capitale togolaise est le théâtre d’une rencontre d’envergure internationale. Depuis ce lundi, une trentaine d’experts en sécurité nucléaire venus de différents pays se sont réunis à Lomé pour un atelier organisé par le Gouvernement togolais et l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA).

Renforcer la sécurité nucléaire en Afrique

Cet atelier, qui se tient jusqu’au 8 novembre, a pour objectif de renforcer les capacités des États membres à gérer efficacement les situations d’urgence liées à la sécurité nucléaire dans les installations dédiées. Les participants échangeront leurs expériences, partageront les bonnes pratiques et harmoniseront leurs procédures d’intervention.

« La sécurité nucléaire est une priorité absolue pour le Togo », a déclaré Kokou Wotobe, secrétaire général du ministère de la Santé et de l’hygiène publique, lors de l’ouverture des travaux. Les autorités togolaises sont conscientes que la responsabilité de la sécurité atomique incombe entièrement à l’État, qui doit assurer la sécurité des matières nucléaires et autres matières radioactives, ainsi que des installations et activités associées relevant de sa juridiction.

«Je suis convaincu que si nous faisons un effort permanent pour allier la sécurité nucléaire à la sûreté, nous pourrons continuer à bénéficier des nombreuses applications pacifiques de l’énergie atomique dans les domaines médical, agricole, industriel et énergétique, tout en protégeant notre société et notre environnement. », a d’ailleurs insisté Kokou Wotobe.

Le Togo, un acteur engagé

Le choix du TOGO pour accueillir cet événement n’est pas anodin. Le pays s’est doté en 2020 d’une loi sur l’utilisation pacifique du nucléaire, témoignant ainsi de sa volonté de développer ce secteur tout en garantissant la sécurité. L’Autorité nationale de sûreté et de sécurité nucléaires (ANSSN) a également été créée pour superviser toutes les activités liées au nucléaire sur le territoire. Il s’agira aussi de réitérer l’engagement du pays sur la question du nucléaire et de rappeler les différentes initiatives prises depuis l’adhésion à l’AIEA en 2012.

Les enjeux de la sécurité nucléaire

La sécurité nucléaire est un enjeu mondial. Les accidents nucléaires peuvent avoir des conséquences dévastatrices sur la santé humaine et l’environnement. C’est pourquoi il est essentiel de mettre en place des systèmes de sécurité robustes et de former un personnel prêt à intervenir en cas d’incident.

En conclusion, cet atelier de Lomé est une étape importante dans ce processus. Il permettra aux participants de mieux comprendre les risques liés à la sécurité nucléaire et d’acquérir les compétences nécessaires pour y faire face.

 

Le Togo, fer de lance de la coopération énergétique régionale

Lomé, le 30 octobre 2024 – La capitale togolaise sera le théâtre d’un événement majeur pour le continent africain. Du 3 au 5 décembre prochain, Lomé accueillera le premier Sommet sur la coopération énergétique de l’Afrique de l’Ouest. Un rendez-vous incontournable pour les acteurs du secteur, qui visent à renforcer la croissance économique de la sous-région grâce à des partenariats énergétiques stratégiques.

Un rendez-vous pour l’avenir énergétique de l’Afrique de l’Ouest

Placé sous le thème du renforcement de la croissance sous-régionale grâce à des partenariats énergétiques stratégiques, ce sommet réunira des représentants de 16 pays de la région, ainsi que des acteurs clés internationaux. Les échanges porteront sur des enjeux importants pour le développement énergétique de l’Afrique de l’Ouest.

Tels que :

  1. L’attraction des investissements 
  2. La coopération transfrontalière 
  3. Le déploiement des énergies renouvelables
  4. Le secteur minier 
  5. Les réformes politiques et réglementaires 

Le Togo, un acteur clé de la transition énergétique

Le choix du Togo pour accueillir ce sommet n’est pas banal. Le pays s’est positionné ces dernières années comme un acteur majeur de la transition énergétique en Afrique de l’Ouest. En accueillant cet événement, le Togo souhaite partager sa vision et ses ambitions en matière d’énergie, tout en attirant les investisseurs.

« En tant que pôle énergétique essentiel en Afrique de l’Ouest, notre pays est particulièrement bien placé pour jouer un rôle de premier plan dans la promotion de la coopération énergétique régionale. » « Le Sommet de la coopération énergétique de l’Afrique de l’Ouest sera un événement fondamental où nous pourrons façonner collectivement l’avenir des infrastructures énergétiques, favorisant une croissance qui transcende les frontières et profite à tous », a déclaré Robert Koffi Messan EKlo, ministre chargé de l’énergie et des mines.

Les enjeux de ce sommet

Ce sommet revêt une importance capitale pour l’avenir de l’Afrique de l’Ouest. Il permettra de :

  1. Renforcer la coopération régionale en matière d’énergie.
  2. Accélérer le développement des infrastructures énergétiques.
  3. Promouvoir les énergies renouvelables.
  4. Créer un environnement favorable aux investissements.
  5. Améliorer l’accès à l’énergie pour les populations.

Ce sommet est une opportunité unique pour les pays de la région de se rassembler et de définir une stratégie commune pour relever les défis énergétiques auxquels ils sont confrontés.

En somme, la transition énergétique est un enjeu mondial qui nécessite une action collective. Le sommet de Lomé montre que les pays d’Afrique de l’Ouest sont conscients de cette nécessité et sont prêts à travailler ensemble pour trouver des solutions durables. Cependant, la réussite de cette transition dépendra de la mobilisation de tous les acteurs : gouvernements, entreprises, société civile et citoyenne.

 

ICERAfrica 2024 : L’Afrique mise sur les énergies vertes

Lomé, le 11 octobre 2024 – Le Togo a accueilli, du 8 au 10 octobre 2024, la deuxième édition de la Conférence internationale sur l’économie circulaire, les énergies renouvelables et l’hydrogène vert en Afrique (ICERAfrica 2024). Organisée par l’université de Rostock avec le soutien du Ministère Fédéral Allemand de l’Éducation et de la Recherche, cette conférence a en effet rassemblé des experts de renommée mondiale pour discuter des défis et des opportunités de la transition énergétique en Afrique.

ICERAfrica 2024 : Des experts se sont réunis à Lomé pour accélérer la transition énergétique en Afrique et promouvoir les énergies vertes.Au cœur des débats, la valorisation des déchets comme levier de développement. Le Président de l’université de Lomé, le professeur Adama Mawulé Kpodar, a souligné l’importance de transformer les déchets en ressources, soulignant que « ces déchets peuvent être valorisés si la chaîne de gestion est conçue en termes de projets structurants ». En outre, cette vision s’inscrit parfaitement dans la feuille de route du gouvernement togolais qui ambitionne d’assurer l’accès à l’électricité pour tous d’ici à 2030.

ICERAfrica 2024 : partenariats et innovations pour une transition énergétique en Afrique

Les participants, venus d’une vingtaine de pays (d’Allemagne, du Bénin, du Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire, de l’Éthiopie, du Ghana, de la Gambie, de l’Italie, du Japon, du Malawi, du Mali, de la Mauritanie, du Niger, du Rwanda, du Sénégal, de la Suède et du Togo), ont échangé sur les meilleures pratiques en matière d’économie circulaire, d’énergies renouvelables et d’hydrogène vert. Les discussions ont porté sur des sujets aussi variés que la production d’énergie à partir de biomasse, le développement de l’hydrogène vert, les politiques publiques en faveur de la transition énergétique, ou encore le financement de projets innovants.

ICERAfrica 2024 : Des experts se sont réunis à Lomé pour accélérer la transition énergétique en Afrique et promouvoir les énergies vertes.La Conférence internationale sur la transition énergétique en Afrique s’est conclue sur une note optimiste, avec des engagements forts pour un avenir durable. Les participants ont souligné l’importance cruciale du partage de connaissances et d’expériences, ainsi que du développement de partenariats stratégiques entre les nations africaines et les pays développés, promettant un essor des projets d’énergies renouvelables et de valorisation des déchets. Ces initiatives, soutenues par des politiques publiques innovantes, devraient considérablement accélérer le passage du continent à des sources d’énergie plus propres et durables.

ICERAfrica 2024 a été l’occasion de poser les jalons d’une Afrique plus verte et plus durable. Les participants sont repartis de Lomé avec de nouvelles idées et également de nouveaux projets pour relever les défis énergétiques du continent.

En somme, les décideurs politiques ont un rôle crucial à jouer dans la transition énergétique. Les engagements pris lors d’ICERAfrica 2024 doivent se traduire en actions concrètes. Comment créer un cadre réglementaire favorable aux investissements dans les énergies renouvelables ? Comment soutenir les entreprises locales ? Les réponses à ces questions détermineront la vitesse à laquelle l’Afrique pourra atteindre ses objectifs climatiques.

 

Le Togo entre dans l’ère du numérique énergétique

Lomé, 20 août 2024 – Le Togo vient de franchir une nouvelle étape dans sa transition énergétique. Sous l’impulsion de Mila AZIABLE, Ministre Déléguée chargée de l’Énergie et des Mines, le pays a lancé le 16 Août 2024 un Système Informatisé d’Information sur l’Énergie. Cette plateforme numérique, fruit d’une coopération avec la CEDEAO, marque un tournant décisif dans la gestion des données énergétiques du pays.

Le Togo à l'ère du numérique : une nouvelle plateforme pour une gestion plus efficace et transparente du secteur énergétique.Fini le papier, place au numérique

Fini les tableaux Excel et les piles de documents : Désormais, une plateforme numérique intuitive centralisera toutes les informations relatives à l’énergie au Togo. C’est un pas en avant vers la modernisation et l’efficacité dans la gestion de l’énergie dans le pays. Cette révolution numérique va permettre de :

  • Gagner en efficacité : Les procédures administratives seront simplifiées, impliquant ainsi les délais de traitement et les coûts.
  • Améliorer la qualité des données : Une saisie informatisée limitera les erreurs et renforcera la fiabilité des données.
  • Faciliter la prise de décision : Les décideurs politiques pourront accéder à des informations précises et à jour pour élaborer des politiques énergétiques adaptées aux besoins du pays.
  • Renforcer la transparence : La plateforme permettra une meilleure traçabilité des données et favorisera une gouvernance plus transparente du secteur énergétique.

Un pas vers l’autonomie énergétique

En se dotant de cet outil moderne, le Togo affiche clairement son ambition de devenir un acteur majeur de la transition énergétique en Afrique de l’Ouest. « Cette plateforme est un investissement pour l’avenir », a déclaré Mila AZIABLE lors du lancement. « Elle va nous permettre de mieux comprendre les enjeux énergétiques de notre pays et de mettre en place des solutions innovantes pour répondre aux besoins de nos populations ».

Le Togo à l'ère du numérique : une nouvelle plateforme pour une gestion plus efficace et transparente du secteur énergétique.Et pour les citoyens ?

Concrètement, qu’est-ce que cette nouvelle plateforme va changer pour les Togolais ? Tout d’abord, elle devrait contribuer à améliorer la qualité du service public en matière d’énergie. Les démarches administratives seront simplifiées et les coupures d’électricité devraient être réduites. À terme, cela pourrait aussi se traduire par une baisse des coûts de l’énergie pour les consommateurs.

Un exemple à suivre

Le Togo se positionne ainsi comme un pionnier en matière de numérique énergétique en Afrique. Son initiative pourrait inspirer d’autres pays de la région à moderniser leurs systèmes de gestion de l’énergie.

En conclusion, le lancement de cette plateforme numérique marque une nouvelle étape dans la transformation du secteur énergétique togolais. En mettant sur l’innovation et la coopération régionale, le Togo pose les fondements d’un avenir énergétique plus durable et plus efficace.

Lomé : Transition et justice au cœur du colloque régional

Lomé, Togo – Du 22 au 29 juillet 2024, l’Université de Lomé accueille un colloque sous-régional majeur sur la transition énergétique et la justice sociale. En effet, cet événement, organisé par le Réseau des Centres d’Excellence en Énergie de l’Afrique de l’Ouest (WACEENET), rassemble des experts et acteurs clés du domaine pour explorer les défis et opportunités liés à l’accès universel à une énergie durable. dans la région.

Accès universel à l’énergie : un objectif crucial pour la transition

Placé sous le thème « Transition énergétique et justice sociale : accès universel à l’énergie », le symposium réunit des experts, enseignants-chercheurs, chercheurs et étudiants venus du Ghana, du Nigéria et du Togo. Parmi les personnalités présentes figurent le Professeur Eric Ofosu, Coordonnateur du WACEENET, et le Dr Yao Bokovi, Directeur du Centre d’Excellence Régional pour la Maîtrise de l’Électricité (CERME) de Lomé, hôte de l’événement.

Des experts et des acteurs se réunissent à Lomé pour discuter de la transition vers un avenir énergétique juste et durable en Afrique de l’Ouest.Des discussions riches et des solutions concrètes

Durant la semaine, les participants se pencheront sur l’objectif crucial de l’accès universel à l’énergie, en tenant compte des enjeux de développement économique et de justice sociale. Les discussions porteront sur une variété de sujets cruciaux, notamment :

  • Politiques énergétiques : Analyse des politiques énergétiques régionales et nationales existantes et identification de pistes d’amélioration pour une transition énergétique juste et inclusive.
  • Énergies renouvelables : Exploration du potentiel des énergies renouvelables dans la région et discussion des stratégies pour leur développement et leur déploiement à grande échelle.
  • Financements innovants : Mobilisation de financements innovants pour soutenir les investissements dans les technologies d’énergie propre et garantir ainsi un accès abordable à l’énergie pour tous.
  • Partenariats public-privé : Établissement de partenariats solides entre les secteurs public et privé pour catalyser la transition énergétique et promouvoir le développement durable.

Le CERME : un acteur clé de la transition énergétique

Le Centre d’Excellence Régional pour la Maîtrise de l’Électricité (CERME) de l’Université de Lomé joue un rôle déterminant dans la promotion de l’excellence scientifique et de l’enseignement supérieur dans le domaine de l’ électricité conventionnelle et renouvelable. En outre , le symposium constitue une plateforme importante pour le CERME de partager ses connaissances et son expertise, et de collaborer avec des acteurs régionaux et internationaux pour faire avancer la transition énergétique en Afrique de l’Ouest.

Un colloque pour un avenir énergétique durable

En somme, Le symposium de Lomé s’affirme comme un événement majeur pour catalyser la transition énergétique et promouvoir la justice sociale en Afrique de l’Ouest. En réunissant des experts et acteurs de divers horizons, le symposium facilitera le dialogue et la collaboration pour identifier des solutions concrètes et durables aux défis énergétiques de la région. Ce rassemblement marque également  une étape importante vers un avenir énergétique plus juste et plus durable pour tous en Afrique de l’Ouest.

Lomé : vers une sécurité hydrique renforcée grâce au projet PaSH-MUT

Lomé, 17 juillet 2024 – La capitale togolaise s’apprête à vivre une transformation majeure dans son accès à l’eau potable. Le projet de sécurité hydrique en milieu urbain au Togo (PaSH-MUT) entre en phase active avec le lancement d’études hydrogéologiques approfondies par Quantum, filiale du groupe Saretec.

Des études cruciales pour une gestion durable de l’eau

Par ailleurs, ces études, menées sous la tutelle du ministre de l’Eau et de l’Hydraulique villageoise, permettront d’explorer et de protéger les ressources en eau souterraine de Lomé, tout en évaluant les risques de contamination de la nappe phréatique. L’expertise de Quantum, déjà reconnue dans 15 pays africains, sera essentielle pour la conception et la mise en œuvre de mesures de protection adéquates.

Un projet ambitieux soutenu par la Banque mondiale

Financé à hauteur de 100 millions de dollars US (environ 60 milliards de francs CFA) par la Banque mondiale, le PaSH-MUT vise à étendre significativement l’accès à l’eau potable dans le Grand Lomé. Cette initiative s’inscrit dans l’objectif national d’atteindre une couverture en eau potable de 85% d’ici 2025 et de 100% d’ici 2030.

Une tangible de la qualité de vie des populations

Au-delà de l’accès à l’eau potable, le PaSH-MUT contribuera à améliorer la qualité de vie des populations en particulier les risques sanitaires liés à l’eau contaminée. Il permettra également de promouvoir une gestion durable des ressources hydriques du Togo, un enjeu crucial pour l’avenir du pays.

En somme, le lancement des études hydrogéologiques marque une étape importante dans la réalisation du PaSH-MUT. Ce projet ambitieux, fruit d’une collaboration entre le gouvernement togolais, Quantum et la Banque mondiale, contribuera à renforcer la sécurité hydrique des populations de Lomé et à poser les jalons d’un développement durable pour le Togo.

Compteurs Cash Power : la mise à jour s’étend à tout le Togo

Lomé, 16 juillet 2024 – La Compagnie Energie Electrique du Togo (CEET) annonce l’extension de sa campagne de mise à jour des compteurs prépayés Cash Power sur l’ensemble du territoire national. Cette initiative vise à moderniser la gestion de la consommation d’électricité et également à offrir une meilleure expérience client.

Succès de la phase pilote des Compteurs Cash Power à Lomé Agoè

Lancée le 1er juillet 2024 à l’agence CEET de Lomé Agoè, la phase pilote de la mise à jour des compteurs Cash Power s’est achevée avec succès. En effet, Cette phase permet de tester et d’affiner le processus de mise à jour, garantissant un déploiement fluide et efficace à l’échelle nationale.

Calendrier de déploiement progressif

En outre, la CEET a établi un calendrier précis pour le déploiement de la mise à jour des compteurs Cash Power dans toutes les régions du Togo. Les dates clés sont les suivantes :

  • 15 juillet : Lomé Siège, Lomé Port, Amlamé
  • 18 juillet : Lomé Hédzranawoe, Lomé Akossombo, Tabligbo
  • Puis, 20 juillet : Lomé Kégué, Lomé Avépozo, Kévé
  • 23 juillet : Lomé Adidogomé
  • 26 juillet : Sotouboua, Tchamba, Sokodé, Kara, Pagouda, Bafilo, Bassar, Niamtougou
  • Par la suite, 29 juillet : Aného, ​​Tsévié, Vogan
  • 1er août : Kpalimé, Notsé, Dapaong, Mango, Cinkassé
  • Enfin, 3 août : Atakpamé (clôture)

Conseils importants pour les clients

Par ailleurs, La CEET invite ses clients à prendre les dispositions suivantes avant la mise à jour de leur compteur Cash Power :

  • Utilisez tous les crédits d’électricité restants sur leurs anciens tickets ou codes d’achat.
  • Conservez les billets ou codes d’achat pour référence future.
  • Se munir d’une pièce d’identité valide lors de la mise à jour du compteur.

La CEET souligne aussi  que les anciens billets et codes d’achat ne seront plus valides après la mise à jour du compteur.

En conclusion, cette initiative de modernisation des compteurs Cash Power s’inscrit dans la volonté de la CEET d’améliorer la qualité de ses services et de favoriser ainsi une gestion plus efficace de l’énergie électrique au Togo.

Togo : Un partenariat pour l’eau potable et l’assainissement durable

Lomé, Togo – Dans une démarche prometteuse pour le développement durable, le Togo s’engage dans une initiative révolutionnaire visant à transformer le secteur de l’eau et de l’assainissement. Un partenariat stratégique a été conclu entre l’ONG Plan International Togo et le Cadre de concertation des acteurs de l’eau et de l’assainissement de base au Togo (CCEABT), sous l’égide du ministère de l’Eau et de l ‘Hydraulique Villageoise. En effet, ce mémorandum d’entente, signé récemment, marque un tournant décisif dans la quête d’une meilleure qualité de vie pour les Togolais.

Un partenariat pour un accès à l’eau et à l’assainissement de qualité

Par ailleurs, ce partenariat vise à catalyser les progrès en matière d’accès à l’eau potable et à des systèmes d’assainissement fiables. En mettant l’accent sur la collaboration entre les chercheurs et les praticiens, l’initiative promet d’adapter les interventions aux contextes socioculturels et géographiques spécifiques du Togo. Cette approche holistique est essentielle pour garantir que les solutions mises en œuvre soient non seulement efficaces mais aussi durables à long terme.

Un engagement gouvernemental fort grâce à ce  partenariat

Adjama Affo Bôni, le directeur de cabinet du ministère de l’Eau, a souligné l’importance de ce partenariat : « En parrainant ce mémorandum d’entente, nous nous engageons à travailler main dans la main pour un Togo meilleur, plus résilient et « plus durable. » Ces mots reflètent l’engagement du gouvernement à soutenir les initiatives qui favorisent le bien-être de ses citoyens et la préservation de l’environnement.

Des progrès notables et des objectifs ambitieux

Il est important de noter que le Togo a déjà réalisé des progrès significatifs dans ce domaine, avec un taux d’accès à l’eau en constante augmentation. L’objectif ambitieux du pays est d’atteindre un taux d’accès de 85 % d’ici la fin de l’année 2025. Si cet objectif est atteint, cela représentera une étape majeure vers l’atteinte des Objectifs de Développement Durable des Les Nations Unies ont notamment pour objectif de garantir la disponibilité et la gestion durable de l’eau et de l’assainissement pour tous.

Un modèle de collaboration fructueuse

Ce partenariat entre Plan International Togo et le CCEABT est un exemple éloquent de la manière dont les organisations non gouvernementales et les institutions gouvernementales peuvent unir leurs forces pour le bien commun. En concentrant leurs ressources et leur expertise, ils peuvent surmonter les défis complexes liés à l’eau et à l’assainissement, qui sont cruciaux pour la santé publique, la croissance économique et la résilience environnementale.

Vers un avenir durable pour tous les Togolais

En conclusion, cette collaboration entre divers acteurs du secteur de l’eau et de l’assainissement au Togo est un pas en avant vers un avenir où chaque citoyen aura accès à des services essentiels pour mener une vie saine et productive. Avec des partenariats aussi solides et un engagement gouvernemental ferme, le Togo est bien parti pour devenir un modèle de gestion durable de l’eau en Afrique de l’Ouest.

PEREL et PERECUT : L’électrification du Togo en marche

Lomé, 5 juillet 2024 – La République togolaise, sous la houlette de Mila Aziablé, ministre déléguée chargée de l’Énergie et des Mines, a franchi une étape décisive vers l’électrification du pays lors de la 5ème rencontre du cadre de concertation sectorielle. En effet, les projets PEREL et PERECUT, visant à accroître la capacité de transport et de distribution d’électricité, ont été mis en avant, promettant une transformation majeure du secteur énergétique togolais.

PEREL et PERECUT : Vers une énergie plus efficace et accessible

Le projet PEREL, axé sur l’amélioration du transport d’électricité, s’avère crucial pour soutenir la croissance économique et sociale du Togo. Quant à PERECUT, elle ambitionne d’étendre l’accès à l’énergie dans les zones urbaines et rurales, garantissant une répartition plus équitable des ressources énergétiques.

Engagement international et collaboration fructueuse

La présence de partenaires internationaux, tels que l’Agence Française de Développement, la Banque de développement KfW et l’Ambassadeur de l’Union européenne, témoigne de la confiance et du soutien dont bénéficie le Togo. En outre, leur contribution précieuse est essentielle à la réalisation des objectifs énergétiques nationaux et illustre une collaboration fructueuse entre le Togo et ses alliés européens.

Mila Aziablé et l’électrification du Togo : Une vision partagée

L’impulsion donnée par Mme Aziablé et la mobilisation des partenaires internationaux incarnent une vision commune d’un Togo énergétique dynamique et autonome. Par ailleurs, les projets PEREL et PERECUT dépassent le simple cadre infrastructurel ; ils symbolisent la détermination du pays à s’affranchir du plan énergétique et à s’engager résolument vers un développement durable.

L’accès à l’énergie : un moteur de progrès

Un accès à une électricité fiable et abordable est indispensable pour le développement des industries, de l’éducation et de la santé, piliers d’une société équilibrée et prospère. Ainsi, le Togo s’engage résolument sur cette voie, avec pour objectif d’offrir à chaque citoyen les fruits d’une énergie durable et accessible.

 Un avenir énergétique prometteur pour le Togo

La 5ème rencontre du cadre de concertation sectorielle a permis de consolider les bases d’une collaboration fructueuse et de renforcer l’optimisme quant à la réalisation d’un Togo énergétiquement indépendant. Guidé par des dirigeants engagés comme Mila Aziablé et soutenu par ses partenaires internationaux, le Togo s’élance avec assurance vers un avenir où l’énergie durable et accessible profitera à tous les citoyens.

Togo : Un modèle de progrès dans l’accès à l’eau potable

Lomé, Togo – 2 juillet 2024 : Au Togo, la quête pour l’accès universel à l’eau potable a connu des progrès remarquables au cours de la dernière décennie. Alors que moins de la moitié de la population avait accès à une eau salubre en 2014, le pays a enregistré une augmentation significative de la desserte en eau potable, en particulier dans les zones rurales.

Des avancées notables dans l’accès à l’eau potable

En milieu rural, le taux de desserte en eau potable a bondi de 47,7% à 74,4% en 2023. Cette progression est également notable en milieu semi-urbain et urbain, avec des taux passant respectivement de 42,6% à 55,9% et de 47,7% à 69%. Ces avancées s’inscrivent dans une volonté du gouvernement togolais de garantir un accès équitable à l’eau potable à l’ensemble de la population.

Des projets d’envergure pour renforcer les infrastructures

En plus, pour atteindre ces résultats, le Togo a lancé plusieurs projets d’envergure, tels que le projet PASSCO et le PASH-MUT. Ces initiatives, visant à renforcer le réseau de distribution d’eau, à réhabiliter les infrastructures vieillissantes et à en construire de nouvelles, ont été déployées sur l’ensemble du territoire.

Des défis persistants à relever

Malgré ces progrès, le ministère de l’Eau et de l’Hydraulique villageoise souligne que des périodes de stagnation ont été observées entre 2016 et 2018. Les raisons évoquées incluent la dispersion géographique des habitations, le manque d’entretien adéquat des équipements et des contraintes budgétaires. Ces défis mettent aussi en lumière la complexité de la gestion des ressources en eau dans un contexte de développement rapide.

Un engagement fort pour atteindre l’accès universel

Face à ces obstacles, le gouvernement togolais reste résolu à poursuivre ses efforts pour atteindre une couverture universelle de l’accès à l’eau potable. L’objectif fixé est ambitieux : dépasser les 80% d’accès d’ici la fin de l’année 2025. Pour y parvenir, il est essentiel de maintenir l’élan actuel, d’intégrer de nouvelles initiatives et de développer des stratégies adaptées aux besoins croissants de la population.

Un cas d’étude sur la voie du développement durable

Cette ambition vise à garantir l’accès à l’eau potable, reconnu mondialement comme un droit humain fondamental et essentiel au développement durable. Le Togo, avec ses progrès et ses défis, offre un cas d’étude sur la manière dont les pays peuvent progresser vers cet objectif malgré les obstacles. Il reste à voir si les stratégies mises en place permettront d’atteindre les cibles fixées et de garantir à tous les Togolais une eau propre et accessible.

Togo : Lancement d’une centrale solaire révolutionnaire

Lomé, Togo – Dans une démarche résolument tournée vers l’avenir, la Société Togolaise d’Entreposage (STE), pilier national dans la gestion des hydrocarbures, a franchi un cap significatif en inaugurant une installation solaire de pointe sur son site principal.

Un rayon de soleil sur l’industrie énergétique avec l’inauguration d’une nouvelle centrale solaire 

La nouvelle centrale solaire, d’une puissance de 90,6 kilowatts-crête (Kwc), s’étend sur 426 mètres carrés. Cette avancée technologique est destinée à répondre à une fraction substantielle des besoins énergétiques de la STE, tout en réduisant les dépenses liées à la consommation électrique.

Selon les estimations de la direction de la STE, la centrale devrait générer mensuellement jusqu’à 10,36 mégawattheures (Mwh), ce qui correspond à 30% de la consommation totale de l’entreprise, estimée à 34,98 Mwh. Le directeur général, Tchalla Péré, exprime son optimisme : « Nous ambitionnons d’augmenter notre taux d’autoconsommation à 75%, en exploitant uniquement nos infrastructures existantes. »

Mensah Koffi Vinyo, représentant le ministère du commerce, a souligné l’importance cruciale de la transition vers des sources d’énergie plus propres et a félicité la STE pour son engagement envers les initiatives environnementales promues par le gouvernement.

L’installation de cette centrale solaire intervient à un moment où les interruptions de courant se font de plus en plus fréquentes dans les agglomérations togolaises, y compris la capitale.

Fondée en 1962, la STE est une entité incontournable dans le paysage énergétique togolais, avec pour mission principale le stockage et la distribution de divers produits pétroliers, contribuant ainsi au dynamisme économique de la nation.

Togo: Construction imminente de la centrale solaire photovoltaïque

 Le Togo, pays situé à l’ouest de l’Afrique, s’apprête à franchir une étape majeure dans son développement énergétique. Les travaux de construction de la centrale solaire photovoltaïque de Dapaong, située à environ 610 km au nord de Lomé, débuteront prochainement. Cette initiative ambitieuse s’inscrit dans le cadre du Projet régional d’intervention d’urgence en énergie solaire (RESPITE), soutenu par la Banque mondiale.

La centrale solaire de Dapaong : Une avancée significative pour le Togo

en effet , le Togo, en quête d’une couverture universelle en énergie d’ici 2030, mise sur la centrale solaire de Dapaong pour répondre aux besoins croissants de ses citoyens. Projetée sur une superficie de plus de 115 hectares, cette centrale disposera d’une puissance de 25 mégawatts, accompagnée d’un système de stockage de 40 mégawatts-heures grâce à des batteries performantes. Elle fournira une électricité de qualité à plus de soixante localités de la région, contribuant ainsi à l’amélioration du quotidien des Togolais.

Le financement et la collaboration internationale : Un partenariat solide

La Banque mondiale, consciente des enjeux énergétiques en Afrique, a apporté un soutien financier considérable au projet. Une convention de financement d’environ 40 milliards FCFA a été signée entre le Togo et l’institution de Bretton Woods. Ce partenariat permettra de concrétiser la vision du Togo en matière d’énergie propre et durable.

L’impact régional : Au-delà des frontières

En outre, le RESPITE ne se limite pas au Togo. Trois autres pays africains, à savoir le Tchad, le Liberia et la Sierra Leone, bénéficieront également de ce projet. L’objectif ultime est d’augmenter rapidement la capacité du réseau à intégrer les énergies renouvelables, ce qui renforcera l’intégration régionale dans le secteur de l’électricité.

En somme, la centrale solaire de Dapaong représente bien plus qu’une simple infrastructure énergétique. C’est un symbole d’espoir pour le Togo et ses voisins, un pas vers un avenir plus lumineux et durable. Le chantier imminent marque le début d’une nouvelle ère pour le pays, où l’énergie solaire deviendra un pilier essentiel de son développement.

Togo : L’énergie de l’innovation contre la Crise énergétique

Depuis l’aube de l’année courante, le Togo a été confronté à une crise énergétique d’envergure, affectant l’ensemble de la sous-région ouest-africaine. Toutefois, un vent d’optimisme souffle sur le pays qui, ces dernières semaines, témoigne d’un retour graduel à l’équilibre. La clé de cette résurgence  est l’adoption de combustibles alternatifs au gaz naturel, pierre angulaire de la crise actuelle. La ministre déléguée à l’énergie, Mila Aziable, a  révélé le dimanche 07 avril cette stratégie ingénieuse .

Engagement présidentiel et bien-être citoyen face à la Crise énergétique

Dans le sillage des promesses du Président de la République, fervent défenseur du bien-être de ses concitoyens, le gouvernement togolais a embrassé une politique énergétique audacieuse.

“Face à la pénurie ou à l’insuffisance de gaz, nous avons opté pour des alternatives viables afin d’assurer la continuité de l’approvisionnement en électricité pour nos ménages et nos industries,” a déclaré Mila Aziable, illustrant ainsi l’engagement du pays à surmonter les obstacles.

Le Togo, qui dépend principalement du Nigéria pour son approvisionnement en gaz naturel, fait face à une demande quotidienne estimée à 35.000 millions de BTU. Malheureusement, “les livraisons sont souvent insuffisantes, voire absentes, entraînant des coûts de production accrus et des interruptions de service régulières,” a souligné la ministre quelques jours auparavant.

En réponse à cette épreuve, elle a récemment accueilli à Lomé ses homologues du Gazoduc d’Afrique de l’Ouest (GAO), unissant leurs forces pour élaborer des stratégies d’approvisionnement en gaz robustes, visant à pallier le déficit énergétique régional.

 

La Crise énergétique en Afrique de l’Ouest

Depuis janvier 2024, les villes du Togo, et en particulier la capitale, sont confrontées à des coupures de courant électrique récurrentes. Ces interruptions, loin d’être anodines, sont le reflet d’une crise énergétique régionale.

Déclaration Ministérielle: Les dessous des délestages

La ministre de l’Énergie, par le biais d’une communication officielle, a révélé les causes sous-jacentes de ces perturbations. Elle pointe du doigt une carence critique en gaz naturel, qui est à l’origine des délestages affectant l’économie nationale.

La ministre Aziable met en lumière la pénurie d’approvisionnement en gaz naturel comme étant au cœur de la crise. Avec une demande quotidienne de 35 000 MM BTU, le Togo fait face à des fournitures insuffisantes, exacerbant les coûts de production et la fréquence des coupures.

Le Gazoduc de l’Afrique de l’Ouest: Un Lien Vital Compromis

Le Nigeria achemine le GNL, un dérivé du gaz naturel, vers le Bénin, le Togo et le Ghana par le biais du gazoduc de la WAPCo. Toutefois, on signale d’importants défis logistiques ainsi que des travaux de maintenance, ce qui perturbe la distribution régulière.

Selon Olivier de Souza, expert en hydrocarbures, l’organisme N-Gas, responsable de l’agrégation des volumes de gaz pour la WAPCo, peine à répondre à la demande. Cette situation perdure depuis longtemps, et ironiquement, le Nigeria utilise parfois les volumes destinés à ses voisins pour pallier ses propres insuffisances énergétiques.

L’Engagement de la CEDEAO envers le Gazoduc

Malgré ces obstacles, les États membres de la CEDEAO continuent de soutenir le projet du GAO. La ministre Mila Aziable annonce que l’année 2024 se concentrera sur la sécurité de l’approvisionnement et la gestion du projet GAO. Elle souligne également l’importance d’investir dans des infrastructures d’importation et de regazéification de gaz naturel liquéfié (GNL) pour répondre aux besoins futurs.

La diversification des sources d’énergie est  une solution à long terme. Cependant, elle requiert des investissements conséquents en infrastructure. La Côte d’Ivoire, avec ses récentes découvertes gazières, aspire à se connecter au gazoduc ouest-africain, ce qui implique des investissements significatifs.

 

Le Togo inaugure une nouvelle ère d’accès à l’eau potable

Dans une démarche résolument tournée vers l’avenir, le Togo a franchi une étape décisive dans la concrétisation de son engagement envers l’accès universel à l’eau potable. Sous l’égide du ministère dédié à l’hydraulique villageoise, dirigé par l’éminent Damehame Yark, les bourgades d’Agou et de Blitta ont vu l’inauguration de nouvelles infrastructures hydrauliques, marquant ainsi un progrès notable pour les habitants de ces contrées.

À Agou, et plus précisément à Gadzepe, l’édification d’une installation hydraulique de pointe, dotée de deux pompes submersibles d’une capacité de quarante mètres cubes à l’heure, symbolise l’innovation et la technologie au service du bien-être commun. Ces pompes, reliées au fleuve Zio à Kati, sont le prélude d’un processus de traitement de l’eau dans une station moderne capable de purifier jusqu’à 1.700 mètres cubes par jour. Ce n’est pas tout : un réservoir intermédiaire de 160 mètres cubes, un réseau de refoulement s’étendant sur 12,6 kilomètres et soixante-deux bornes fontaines viennent compléter ce tableau d’approvisionnement en eau, le tout représentant un investissement de quelque treize milliards de francs CFA.

Blitta, quant à elle, n’est pas en reste. Les secteurs de Blitta Gare et Blitta Village bénéficient désormais de systèmes d’approvisionnement en eau potable exhaustifs, comprenant forages, réservoirs et réseaux divers, sans oublier les soixante-deux bornes fontaines additionnelles.

Ces réalisations, selon les dires du ministre Yark, s’inscrivent dans la vision à long terme du Togo, visant à garantir à chaque citoyen l’accès à une eau saine d’ici 2030. Ce projet ambitieux poursuit son expansion, et d’autres travaux d’envergure sont déjà en action, présageant l’avènement d’une nouvelle ère où  les autorités relèveront le défi de la couverture nationale en eau avec brio.

 

Fonds Tinga : l’électrification pour Tous au Togo

Dans une démarche résolument tournée vers l’avenir, la région Centrale du togo  accueille avec enthousiasme l’opérationnalisation du Fonds Tinga. Après un succès retentissant dans les régions des Savanes, de la Kara et des Plateaux, le projet phare s’implante à Blitta et à Sokodé. Sous l’égide de la ministre Mila Aziablé, responsable de l’énergie et des mines, la cérémonie inaugurale du samedi 9 mars a marqué un tournant décisif dans la politique énergétique nationale.

Une Collaboration Ministérielle pour l’Énergie Durable

En effet, La présence remarquée du ministre de l’environnement, Foli-Bazi Katari, lors de cette cérémonie, symbolise l’union des forces gouvernementales pour un objectif commun : le renforcement de la distribution énergétique. Ce projet ambitieux, qui englobe les villes de Dapaong, Kara, Sokodé, Atakpamé, Kpalimé et Aného, promet également  une révolution dans la gestion des branchements électriques et vise une augmentation significative du taux d’électrification.

Le Fonds Tinga : Un Levier pour l’Accessibilité Électrique

En outre, le Fonds Tinga se distingue comme un instrument de changement, facilitant l’accès à l’électricité pour les ménages par des branchements simplifiés aux réseaux électriques. Avec des frais d’accès symboliques de 1 000 FCFA, contre les 100 000 FCFA habituels, le projet se positionne comme un catalyseur d’équité sociale. La ministre Aziablé souligne l’importance cruciale de ce fonds, un vecteur essentiel pour dynamiser l’accès à l’électricité.

Depuis son lancement en phase pilote en 2022, le Fonds Tinga a déjà raccordé près de 42 000 ménages, touchant ainsi environ 300 000 citoyens dans trois régions. La vision à long terme du gouvernement, ambitieuse et pragmatique, aspire à connecter 1 200 000 ménages à l’horizon 2030, témoignant d’un engagement sans faille envers le progrès et l’inclusion énergétique.