Togo : Lomé se prépare à un renouveau urbain

Lomé, le 4 novembre 2024 – La capitale togolaise est sur le point de connaître une transformation majeure. Lors d’une rencontre de haut niveau ce dimanche 3 novembre, AWATE Hodabalo, Ministre de l’Administration Territoriale, de la Décentralisation et de la Chefferie Coutumière, et Jean-Pierre Fabre, Maire du Golfe 4, ont jeté les bases d’un nouveau projet visant à revitaliser les espaces publics de Lomé, en particulier son littoral.

Cette rencontre marque un tournant dans la gestion urbaine de la ville. Les discussions ont porté sur des solutions concrètes pour améliorer la qualité de vie des habitants et redonner à Lomé tout son éclat. Au cœur de ces discussions, la question de la rénovation du littoral, véritable poumon vert de la ville, s’est imposée comme une priorité.

Le littoral de Lomé va faire peau neuve : partenariat entre le gouvernement et la mairie pour un espace public revitalisé.Le stationnement anarchique, qui défigure le paysage et pose des problèmes de sécurité, a également été au centre des échanges. Les autorités envisagent la création d’un espace dédié  aux véhicules pour remédier à cette situation, afin de rétablir l’ordre tout en préservant l’accessibilité et la fonctionnalité de ces lieux prisés par les résidents et les touristes.

Ce partenariat entre le Ministère et la mairie témoigne d’une volonté commune de faire de Lomé une ville moderne et attractive, où il fait bon vivre. En priorisant la revitalisation des espaces publics, les autorités visent à améliorer le cadre de vie des habitants, à développer le tourisme et à renforcer l’attractivité économique de la capitale.

La revitalisation du littoral de Lomé est un projet prometteur qui pourrait transformer le visage de la capitale togolaise. Toutefois, sa réussite dépendra de la capacité des autorités à impliquer les habitants dans le processus de décision et à garantir une gestion durable de ces nouveaux espaces.

Lomé sous les eaux : Le gouvernement promet des solutions

Lomé, 14 octobre 2024 – Les fortes pluies qui se sont abattues sur Lomé ces derniers jours ont provoqué des dégâts considérables, plongeant plusieurs quartiers de la capitale dans le chaos. Face à cette situation d’urgence, la ministre de l’Eau et de l’Assainissement, Mawuyon Mila Aziable, s’est rendue sur le terrain pour apporter son soutien aux populations sinistrées et évaluer l’ampleur des dégâts.

Les quartiers d’Adidogomé, de Segbé et de Woessome, parmi tant d’autres, ont été particulièrement touchés par les inondations. De nombreuses habitations ont été submergées, laissant des familles sans abri et leurs biens endommagés.

« Il est crucial de se conformer aux réglementations de construction, y compris la procédure d’acquisition des autorisations de bâtir, pour assurer la protection de nos communautés », a déclaré la ministre lors de sa visite. « Ces autorisations attestent que les constructeurs réalisent les bâtiments dans des zones protégées contre les inondations et qu’ils se conforment aux normes de sécurité en vigueur. »

Les pluies diluviennes ravagent Lomé : la population est sinistrée et le gouvernement promet des solutions durables.Les causes des inondations

La Ministre affirme que plusieurs facteurs, notamment, sont responsables des inondations récurrentes :

  • L’urbanisation anarchique : La construction d’habitations dans des zones inondables et le non-respect des normes de construction aggravent les risques d’inondation.
  • L’obstruction des caniveaux : Les déchets jetés dans les canalisations diminuent leur capacité à évacuer les eaux de pluie.
  • Les changements climatiques : Les événements météorologiques extrêmes, tels que les fortes pluies, deviennent de plus en plus fréquents.

Les mesures prises par le gouvernement

Pour faire face à cette situation, le gouvernement, avec le concours de l’Agence Nationale de l’Assainissement et de la Salubrité Publique (ANASAP) et de l’Agence Nationale de la Protection Civile (ANPC), a annoncé des mesures d’urgence pour aider les populations sinistrées.

Il prépare actuellement un plan d’assistance pour fournir un soutien alimentaire, médical et matériel aux familles affectées par la catastrophe. En parallèle, il a alloué un investissement conséquent à la construction et à la réhabilitation des infrastructures d’assainissement, cruciales pour prévenir de futures calamités. De plus, il a planifié des campagnes de sensibilisation pour inciter les citoyens à adopter des pratiques écoresponsables, en particulier dans la gestion des déchets.

Pour finir, il a informé de l’élaboration d’un schéma directeur d’assainissement, promettant une stratégie à long terme pour améliorer les conditions sanitaires de Lomé, ce qui souligne son engagement à garantir un avenir plus sûr et plus propre pour ses citoyens.

Un appel à la responsabilité collective

La ministre a également appelé la population à jouer un rôle actif dans la prévention des inondations : « Nous devons tous être responsables et respecter les règles de construction et d’hygiène ». En travaillant ensemble, nous pouvons rendre notre ville plus résiliente face aux changements climatiques.

Les inondations qui ont frappé Lomé sont un rappel de l’urgence d’agir pour lutter contre les effets du changement climatique et pour améliorer la gestion des risques naturels. Le Gouvernement togolais a aussi pris conscience de l’enjeu et s’engage à mettre en œuvre les mesures nécessaires pour protéger les populations et préserver l’environnement.

 

Le Togo protège ses hippopotames et ses agriculteurs grâce au projet WACA

Lomé, le 14 octobre 2024 – Le Togo, engagé dans la préservation de sa biodiversité, a mis en place une initiative novatrice pour concilier la protection des hippopotames et les besoins des communautés locales. Grâce au projet WACA ResIP, sept hectares de zones de pâturage ont été aménagés dans le canton de Sédomé, offrant ainsi aux hippopotames un espace dédié et notamment les conflits avec les agriculteurs.

Une cohabitation pacifique entre hippopotames et  agriculteurs

Les hippopotames, classés comme espèce menacée, étaient une source de tension pour les populations vivantes à proximité des marres d’Afito. Les incursions de ces grands mammifères dans les champs causaient d’importants dégâts aux cultures. Pour remédier à cette situation, le projet WACA a opté pour une approche conciliante en créant des zones de pâturage spécialement conçues pour les hippopotames.

Cette initiative permet aux hippopotames d’avoir des ressources alimentaires adéquates et de moins en moins de s’aventurer dans les champs cultivés. Les agriculteurs, quant à eux, peuvent travailler en toute sécurité et protéger leurs récoltes.

Un projet aux multiples bénéfices

Au-delà de la protection des hippopotames et de la sécurité des agriculteurs, le projet WACA a également des retombées positives sur le développement local. En effet, le projet WACA a mis en place une plateforme multifonctionnelle qui fournit de l’électricité au village et alimente différents équipements. Cette infrastructure améliore considérablement les conditions de vie des populations locales et ouvre de nouvelles perspectives pour le développement économique.

Un avenir prometteur pour le tourisme et la recherche

La présence d’une population d’hippopotames estimée à une soixantaine d’individus dans la région offre aussi de nouvelles opportunités pour le développement du tourisme et de la recherche scientifique. Le TOGO pourrait ainsi devenir une destination privilégiée pour observer ces animaux emblématiques dans leur environnement naturel.

En conclusion, le projet WACA ResIP au Togo est un exemple concret de la manière dont il est possible de concilier la protection de la biodiversité et les besoins des populations locales. En aménageant des zones de pâturage pour les hippopotames, les autorités togolaises ont réussi à réduire les conflits entre l’homme et la nature et à ouvrir de nouvelles perspectives pour le développement durable de la région.

 

Le NUP simplifie le foncier togolais dès le 1er août

Lomé, 30 juillet 2024 – Une nouvelle ère s’ouvre pour le secteur foncier togolais. Dès le 1er août, chaque parcelle de terrain du pays disposera d’un Numéro Unique Parcellaire (NUP), une innovation majeure impulsée par l’Office togolais des recettes (OTR).

En effet, ce dispositif, fruit d’une longue réflexion, vise à simplifier les démarches administratives, à sécuriser les droits de propriété et à renforcer la transparence dans la gestion foncière. Concrètement, le NUP permettra aussi à chaque citoyen de connaître avec précision les caractéristiques de son bien immobilier et d’éviter les litiges fonciers souvent complexes et coûteux.

Ce numéro, généré à partir d’algorithmes complexes, permettra de créer une base de données exhaustive et fiable du patrimoine foncier togolais.  Pour les investisseurs, le NUP représente une garantie supplémentaire. En offrant une traçabilité sans précédent des parcelles, il facilite les transactions immobilières et rassure les futurs acquéreurs. Cette mesure s’inscrit dans une dynamique plus large de promotion de l’investissement au Togo.

Si cette réforme est une avancée majeure, elle soulève également des défis. La réussite de ce projet dépendra notamment de la qualité des données recueillies, de la capacité des administrations à s’adapter à ce nouveau système et de l’adhésion des citoyens.

L’OTR a conscience de ces enjeux et a mis en place un plan d’accompagnement pour faciliter la transition. À terme, le NUP devrait permettre au Togo de disposer d’un système foncier transparent, efficace et sécurisé, répondant aux standards internationaux.

Cette réforme s’inscrit dans un contexte de développement économique dynamique et vise à renforcer l’attractivité du Togo pour les investisseurs. Selon les estimations de l’OTR, la mise en place du NUP devrait générer milliards de FCFA de recettes supplémentaires par an.

Kéran : vers un développement urbain harmonieux grâce aux Plans locaux d’urbanisme

Les communes de Kéran 1, 2 et 3 dans la préfecture de Kéran au Togo se verront bientôt doter de Plans locaux d’urbanisme (PLU). À la fin de la semaine dernière, les autorités des trois municipalités concernées ont approuvé les rapports provisoires de ces outils de planification.

Ces travaux, initiés par le ministère de l’Urbanisme avec le soutien de la Société Autonome de Financement de l’Entretien Routier (SAFER), ont permis d’apporter des améliorations significatives aux documents présentés. Le PLU permettra non seulement de programmer les actions de développement et d’orienter l’évolution communale, mais aussi de préserver l’environnement et de promouvoir un cadre de vie de qualité pour les populations locales.

Lors de la validation des rapports, le secrétaire général du ministère de l’Urbanisme, Ouadja Kossi Gbati, a souligné l’importance de l’élaboration des PLU pour assurer une occupation harmonieuse et rationnelle des sols sur le territoire national. Il a également insisté sur le rôle crucial de ces plans pour accompagner les collectivités territoriales dans leurs programmes de développement.

Pour rappel, les communes d’Avé 2 et de Zio 2 disposent depuis 2022 de cet outil de planification spatiale, apprécié ainsi que l’engagement du Togo à favoriser un développement urbain structuré et durable. L’adoption du PLU marque une étape importante dans l’aménagement du territoire des communes de Kéran et s’inscrit dans la dynamique nationale de promotion d’un développement urbain durable.

Kara : Colloque international sur le changement climatique et l’avenir du bassin versant de la rivière Kara

Kara, Togo, 9 juillet 2024 – Un colloque scientifique international se tient  à Kara, au nord du Togo, du 8 au 10 juillet, pour marquer le 20ème anniversaire de l’Université de Kara (UK). Intitulé « Changements climatiques et enjeux hydrologiques, socio-économiques et environnementaux dans le bassin versant de la rivière Kara : quel aménagement pour un développement durable ? », cet événement réunit des experts et des acteurs de divers horizons pour réfléchir aux défis et opportunités liés à la gestion durable du bassin versant.

Un enjeu crucial pour la région

En effet, le bassin versant de la rivière Kara est d’une importance vitale pour la région, fournisseur d’eau potable, de ressources pour l’irrigation et l’agriculture, et un habitat pour une riche biodiversité. Cependant, les changements climatiques et les activités humaines menacent cet écosystème fragile. Le colloque a donc été l’occasion de dresser un état des lieux des enjeux hydrologiques, socio-économiques et environnementaux dans le bassin, et de proposer des solutions durables pour sa gestion.

Experts et acteurs réunis pour un échange fructueux sur l’avenir du bassin versant de la rivière Kara

Plus de 200 participants, venus de neuf pays d’Afrique et d’Europe, prennent part à ce colloque. Des chercheurs, des universitaires, des représentants des institutions publiques et internationales, des ONG, des acteurs du secteur privé et des chefs traditionnels échangent  leurs connaissances et expertises.

Une trentaine de communications et de débats en plénière

En outre , le programme du colloque comprend une trentaine de communications en ateliers thématiques, suivies de débats en plénière. Les discussions ont porté sur des sujets tels que :

  • L’impact du changement climatique sur les ressources en eau du bassin versant.
  • Les enjeux socio-économiques liés à la gestion de l’eau.
  • La préservation de la biodiversité et des écosystèmes naturels.
  • Les stratégies et politiques de gestion durable du bassin versant.
  • La gouvernance et le cadre institutionnel nécessaires pour une gestion efficace.

Vers un avenir durable pour le bassin versant de la rivière Kara

En somme, le colloque permettra de faire progresser la compréhension des enjeux complexes liés à la gestion du bassin versant de la rivière Kara. Les échanges et les réflexions menés pendant ces trois jours contribueront également à l’élaboration de recommandations et de pistes d’action pour un aménagement durable du bassin. Par ailleurs, Il s’agira maintenant de traduire ces recommandations en actions concrètes sur le terrain, pour garantir un avenir durable à la fois pour les populations riveraines et pour l’environnement.

 

Brazzaville : l’Afrique se mobilise contre la déforestation

Brazzaville, 9 juillet 2024 – Un événement historique s’est déroulé à Brazzaville avec la tenue de la première conférence internationale sur le reboisement et le reboisement en Afrique. Organisée sous l’égide de l’Union africaine et à l’initiative du président congolais Denis Sassou N’Guesso, cette conférence a réuni des centaines de délégués, dont des chefs d’État et de gouvernement, pour aborder l’urgence de la lutte contre la déforestation sur le continent.

L'Afrique s'engage résolument à lutter contre la déforestation lors d'un sommet historique à Brazzaville, avec le Togo en première ligneLe Togo en première ligne pour la reforestation en Afrique

Le Togo, représenté par le président de l’Assemblée nationale, Kodjo Adedze, a joué un rôle de premier plan lors de ce sommet, mettant en avant les efforts nationaux exemplaires en matière de lutte contre la déforestation. Par ailleurs, le pays a réitéré son engagement à inverser la tendance à la déforestation alarmante en Afrique, en présentant une série d’initiatives ambitieuses.

Un milliard d’arbres pour 2030 : un engagement concret

Parmi les mesures phares, l’extension de la couverture forestière nationale et la restauration des paysages dégradés se distinguent comme des actions proactives pour enrayer la déforestation. En plus, le Togo s’est fixé un objectif ambitieux de planter un milliard d’arbres d’ici 2030, illustrant sa détermination à contribuer de manière significative à la reforestation et à la préservation des écosystèmes.

Forêts cantonales et communales : une approche inclusive pour l’Afrique

L’implantation de forêts cantonales et communales constitue aussi  une approche innovante pour intégrer la gestion forestière dans le tissu social et économique des communautés locales. Cette initiative vise à responsabiliser les populations et à favoriser un développement durable et inclusif.

Appel à une coopération internationale renforcée

Le Togo a également plaidé pour une coopération internationale renforcée face au défi global du changement climatique. Les déclarations de Kodjo Adedze appellent à une mobilisation collective de la communauté internationale pour soutenir les efforts de reboisement et préserver l’avenir de la planète.

Les engagements pris lors de la conférence de Brazzaville marquent un tournant décisif dans la lutte contre la déforestation en Afrique. La volonté collective des nations africaines, conjuguée à une coopération internationale accrue, ouvre la voie à un avenir plus vert et plus durable pour le continent et pour le monde entier.

 

Togo : IDH en hausse, un modèle de développement axé sur l’assainissement, l’énergie et les infrastructures

Lomé, 05 juillet 2024 – Le Togo confirme son statut de modèle de développement humain en Afrique de l’Ouest, avec une progression notable de son Indice de développement humain (IDH) dans le dernier Rapport 2023/2024 du PNUD. Cette avancée, bien que modeste, s’appuie sur des réalisations concrètes en matière d’assainissement, d’accès à l’énergie et d’infrastructures, montre l’engagement du pays à améliorer le bien-être de ses citoyens.

Amélioration du cadre de vie : un environnement plus sain

En plus, le Togo fait de l’assainissement une priorité, avec la construction de cinq centres d’enfouissement technique, cinq bassins de rétention et environ 25 000 installations sanitaires entre latrines communautaires et familiales. Ces efforts contribuent à offrir un environnement plus sain et plus propice à la santé des populations.

Le Togo, modèle de développement humain en Afrique de l'Ouest, progresse grâce à l'assainissement, à l'accès à l'énergie etc.Accès universel à l’énergie : un rêve en passe de devenir réalité

L’accès à l’énergie électrique connaît une progression fulgurante, avec un taux d’électrification national qui bondit de 50 % en 2020 à 68 % en 2023. Des programmes inclusifs comme Cizo et le Fonds Tinga ont permis à plus de 600 000 ménages de se connecter au réseau électrique, tandis que l’installation et la réhabilitation de plus de 51 000 lampadaires ont amélioré l’éclairage public.

Vers l’indépendance énergétique : un engagement fort

Par ailleurs, le Togo s’affirme comme un leader régional en matière d’énergie durable avec l’inauguration de la centrale solaire de Blitta et de la centrale thermique Kekeli Efficient Power à Lomé, d’une capacité totale de 303 MW. Ces installations illustrent également la volonté du pays de réduire sa dépendance aux énergies fossiles et de favoriser une production d’électricité propre et renouvelable.

Un modèle de développement durable face aux défis mondiaux

Ces réalisations sont d’autant plus remarquables qu’elles s’inscrivent dans un contexte international marqué par des crises économiques et environnementales. Le Togo démontre, à travers ses initiatives audacieuses et sa gouvernance pragmatique, qu’il est possible de concilier croissance économique et développement durable.

Une vision stratégique et une gouvernance efficace au cœur du succès

Le rapport du PNUD souligne que les progrès du Togo sont le fruit d’une vision claire et d’une gouvernance efficace, tournées vers l’amélioration des conditions de vie et la création d’opportunités pour tous. En mettant l’accent sur des secteurs clés tels que l’assainissement, l’énergie et les infrastructures, le Togo trace la voie vers un avenir plus prospère et plus résilient.

Une source d’inspiration et un modèle de développement à suivre

Le succès du Togo inspire et offre des leçons précieuses aux autres nations en quête de modèles de développement durable. Alors que le monde observe et apprend, le Togo continue sa marche en avant, prouvant que des investissements judicieux et une politique inclusive peuvent transformer positivement la trajectoire d’un pays.

Togo : Le SNAT validé, cap sur 2045 pour un développement durable

Lomé, 10 juin 2024 – Le Togo se dote d’un outil crucial pour son avenir : le Schéma National d’Aménagement du Territoire (SNAT). Après une phase de préparation intense de 18 mois, les livrables de ce projet ambitieux ont été soumis à validation cette semaine à Lomé, en présence des acteurs clés du développement national.

Un SNAT inclusif et prospectif

Élaboré sous l’égide du ministère de la planification du développement et de la coopération, le SNAT est le fruit d’une démarche résolution participative. En effet, Des consultations inclusives ont permis de recueillir les contributions des représentants gouvernementaux, des autorités locales, de la société civile, du secteur privé, des chefs traditionnels et des partenaires internationaux.

Par ailleurs, ce schéma d’aménagement du territoire n’est pas un simple document de planification, mais bien une vision partagée pour le Togo des deux décennies. Comme l’a souligné Béguédouwé Paneto, Secrétaire général du ministère, lors de l’ouverture des ateliers : « Le SNAT bâtit un cadre qui, ancré dans le présent, projette une vision du Togo de demain : un Togo inclusif, prospère et en adéquation avec les directives du Chef de l’ État .

Un outil stratégique pour un développement durable

En outre, une fois adoptée, le SNAT servira de boussole au gouvernement togolais dans ses décisions stratégiques. Il permettra une gestion plus cohérente et synergique des politiques sectorielles, en vue d’un développement harmonieux, équilibré et durable du territoire national.

Cap sur 2045 : un Togo prospère et durable

Le SNAT fixe une ambition claire pour le Togo à l’horizon 2045 : définir une vision à long terme pour le développement et l’aménagement du territoire . Cette démarche dépasse également  le cadre des cycles politiques habituels et s’inscrit dans une perspective durable qui vise à répondre aux besoins des générations futures.

Une promesse d’avenir pour tous les Togolais

En somme, le SNAT est plus qu’un outil de planification, c’est une promesse d’avenir pour le Togo. Il représente un engagement fort en faveur d’un développement structuré et réfléchi, qui prend en compte les aspirations de tous les citoyens. Son objectif ultime est aussi de bâtir un Togo où chacun aura sa place et pourra contribuer à la prospérité du pays.

Les résultats de cette semaine de validation attirent désormais toute l’attention, marquant une étape décisive dans l’histoire du développement du Togo.

Togo : Inondations – Évacuations imminentes et vigilance accrue

Lomé, le 7 juin 2024 – Face à la montée des eaux et aux risques aggravés par les pluies prévues, le gouvernement togolais annonce des évacuations imminentes des populations sinistrées par les inondations. Les autorités appellent les habitants des zones inondables, en particulier ceux de la région Maritime et du Grand Lomé, à prendre des dispositions et à respecter les consignes de sécurité

Des précipitations prolongées menacent d’inondations imminentes

Le Togo est aux prises avec des pluies torrentielles depuis plusieurs semaines, provoquant des inondations importantes sur l’ensemble du territoire, mais plus particulièrement dans les régions les plus basses. Ces inondations, liées au dérèglement climatique, ont engendré des dégâts matériels considérables.

Les prévisions météorologiques font état de nouvelles pluies importantes dans les prochains jours, ce qui pourrait aggraver la situation et menacer davantage les populations vivantes dans les zones inondables. Le gouvernement togolais appelle donc à la plus grande vigilance et mis en garde contre les risques liés à l’occupation de ces zones.

Respect des normes de construction et numéro d’urgence

Les autorités rappellent que l’obtention d’un permis de construire est obligatoire avant toute construction, afin de garantir la sécurité des habitations et limiter les risques d’inondations. Un numéro d’urgence, le 170, a été activé pour alerter les secours en cas de besoin.

La mobilisation face à l’urgence

Mercredi, une réunion d’urgence présidée par le Premier ministre a permis de faire le point sur la situation, d’évaluer les mesures déjà prises et de définir de nouvelles actions à mener pour faire face à la crise.

Un message fort : la sécurité des populations avant tout

Le gouvernement togolais met tout en œuvre pour protéger ses citoyens face aux inondations et appelle à une collaboration étroite entre les autorités et les populations sinistrées. La priorité est de garantir la sécurité des personnes et de limiter les dégâts matériels.

Togo : Lancement de la campagne nationale de reboisement par le ministère du Commerce

Lomé, le 7 juin 2024 – Dans une démarche exemplaire en faveur de la durabilité environnementale, Madame Kayi MIVEDOR-SAMBIANI, Ministre du Commerce, de l’Artisanat et de la Consommation Locale, a initié, en collaboration avec le personnel du Ministère, une opération de plantation d’arbres le jeudi 6 juin 2024. Cet événement, qui s’est déroulé sur le site emblématique du Centre Togolais des Expositions et Foires de Lomé (CETEF), marque une étape importante dans la campagne nationale de reboisement de 2024, qui vise à planter plus d’un milliard d’arbres à travers le pays d’ici 2030.

Dans le cadre de la campagne nationale de reboisement, Mme Kayi MIVEDOR-SAMBIANI et le ministère du Commerce ont planté des arbres à Lomé.Reboisement : Le choix d’espèces locales pour un impact environnemental durable

Le choix des essences plantées – Khaya senegalensis, Senna siamea et Millettia tonningii – témoigne d’une approche réfléchie, privilégiée des variétés locales adaptées au climat et à l’écosystème du Togo. Ces arbres contribueront non seulement à la lutte contre le changement climatique, mais favoriseront également la biodiversité et la restauration des sols dégradés.

Cette initiative s’inscrit parfaitement dans la vision énoncée par le Premier ministre lors du lancement officiel de la campagne de reboisement le 1er juin. Madame MIVEDOR-SAMBIANI a réitéré l’importance de cette campagne : « En nous alignant sur l’action du Premier ministre, nous voulons non seulement soutenir la campagne nationale, mais aussi donner un exemple concret de ce que nous pouvons réaliser ensemble. » fixant comme objectif de planter mille arbres cette année au sein de notre ministère, nous contribuons à l’effort national et soulignons l’importance de la modernisation et de la revitalisation de sites tels que le CETEF .

Dans le cadre de la campagne nationale de reboisement, Mme Kayi MIVEDOR-SAMBIANI et le ministère du Commerce ont planté des arbres à Lomé.Lutte contre le changement climatique : L’engagement du ministère du Commerce s’étend au-delà de la plantation

L’engagement ne se limite pas à la plantation elle-même, mais comprend également l’entretien des arbres, un aspect crucial souvent négligé dans de telles initiatives. La Ministre a rappelé que cet entretien est une responsabilité partagée, essentielle à la survie et à la croissance des plantes.

La campagne se poursuivra au sein des services rattachés au ministère et s’étendra aux régions par le biais des services déconcentrés, garantissant ainsi une couverture nationale des efforts de reboisement. Cette stratégie décentralisée permet à chaque région de contribuer à l’objectif global tout en tenant compte de ses spécificités environnementales.

En conclusion, l’initiative de Madame MIVEDOR-SAMBIANI et de son équipe illustre concrètement le rôle crucial que peuvent jouer les actions gouvernementales dans la protection de l’environnement. Elle met également en lumière l’importance de la collaboration interministérielle et de la participation citoyenne dans la réalisation d’objectifs environnementaux ambitieux. Avec une telle détermination et un tel engagement, le Togo est sur la bonne voie pour atteindre son objectif de reboisement et ouvrir la voie vers un avenir plus vert et plus durable.

Lacs 1 – La Journée de l’arbre, une tradition écologique ancrée au Togo

Depuis son lancement le 1er juin 1977 , la Journée de l’arbre est devenue une tradition incontournable pour les Togolais, symbolisant l’engagement du pays envers la préservation de l’environnement et la sensibilisation à l’importance des espaces verts . Cette année, dans la région des Lacs, plus précisément à Vodougbé-Aného, la célébration a revêtu un caractère particulier, enregistrant un enthousiasme renouvelé pour la journée

Unité pour la Terre : autorités et citoyens togolais s’unissent pour la reforestation

Sous l’égide du Préfet des Lacs, M. Norbert Datè TETEVI-BENISSAN, qui a personnellement donné le coup d’envoi des festivités après une campagne de sensibilisation, la cérémonie a vu la participation de personnalités de marque . Députés, maires, chefs de services déconcentrés, membres des forces de l’ordre et de sécurité, représentants d’associations et chefs traditionnels se sont réunis dans un esprit de solidarité pour marquer cet événement.

La Journée de l'arbre à Vodougbé-Aného, ​​au Togo, symbolise l'engagement du pays envers la préservation de l'environnementUn hectare de solidarité : La Journée de l’Arbre à Vodougbé-Aného, Un front commun contre la déforestation

L’accent a été mis sur l’importance de la reforestation et de la gestion durable des ressources forestières . Les participants ont activement contribué à la plantation d’arbres sur une superficie d’environ un hectare , démontrant ainsi leur engagement envers la cause environnementale. Cette initiative s’inscrit dans une démarche plus large de lutte contre la déforestation et de promotion de la biodiversité au Togo .

Chaque Arbre compte : La Journée de l’Arbre au Togo, un pas vers un avenir durable

Par ailleurs, la Journée de l’arbre est plus qu’une simple cérémonie ; elle est le reflet d’une prise de conscience collective et d’une volonté de protéger l’héritage naturel pour les générations futures . Elle rappelle que chaque arbre planté est un pas de plus vers un avenir plus vert et plus durable . En réunissant divers acteurs de la société, cet événement souligne aussi l’importance de l’action collective et du rôle que chacun peut jouer dans la protection de l’environnement .

Alors que la journée touchait à sa fin, les participants ont pu contempler le travail accompli, non seulement en termes de surface reboisée mais aussi en tant que symbole d’unité et d’espoir . La Journée de l’arbre à Vodougbé-Aného restera gravée dans les mémoires comme un exemple éloquent de ce que la détermination et la collaboration peuvent accomplir au service de la Terre .

Togo : 100 millions d’arbres pour un pays vert d’ici 2030

Lomé, 4 juin 2024 – Le Togo a donné le coup d’envoi de sa campagne nationale de reboisement 2024 le samedi 1er juin, Journée de l’Arbre, sur le site du camp Général Gnassingbé Eyadema à Lomé. L’objectif ambitieux de cette campagne est de planter 100 millions d’arbres sur l’ensemble du territoire national d’ici 2030, contribuant ainsi à la lutte contre les changements climatiques et à la préservation de l’environnement.

Kodjo Adédzé : « Planter 100 millions d’arbres pour un Togo vert »

En effet, le ministre d’État, ministre de l’Urbanisme, de l’Habitat et de la Réforme foncière, Kodjo Adédzé, a présidé la cérémonie de lancement, a souligné l’engagement du gouvernement à œuvrer pour un Togo vert. « Ce geste citoyen dénote de notre engagement à œuvrer ensemble pour le reboisement du couvert végétal national, la protection de l’environnement et la lutte contre les changements climatiques », a-t-il déclaré.

M. Adédzé a également salué les efforts constants du gouvernement sous le leadership du président Faure Gnassingbé pour l’atteinte des objectifs de reboisement ambitieux du pays. Il a rappelé que le choix du site du camp Général Gnassingbé Eyaema, aménagé sur 3 hectares en plein cœur de Lomé, est une initiative du chef de l’État.

Victoire Tomégah Dogbé donne le coup d’envoi du reboisement à Lomé

La Première ministre, Victoire Tomégah Dogbé, a initié la campagne nationale de reboisement 2024 en plantant un arbre sur le site. La Présidente de l’Assemblée nationale, Yawa Dzigbodi Tségan, ainsi que de nombreuses autres personnalités civiles, militaires et traditionnelles ont suivi son exemple.

Les plantes mises en terre auront droit à un entretien  particulier pour  leur  bonne croissance optimale. L’objectif est de transformer ce site en un lieu de loisirs et de détente pour les véritables populations environnantes.

En somme, la Journée de l’Arbre a été instituée en 1977 par le feu Président Gnassingbé Eyadema, après une grande sécheresse qui a frappé le Togo cette année-là. Depuis lors, chaque 1er juin, les Togolais se mobilisent pour planter des arbres et sensibiliser à l’importance de la protection de l’environnement.

Togo : Vers un nouvel urbanisme avec les SDAU

Lomé, 28 mai 2024 – Les communes togolaises de Tchaoudjo 1, Tône 1 et Kozah 1 ont franchi une étape importante dans leur développement avec l’adoption de leurs Schémas Directeurs d’Aménagement et d’Urbanisme (SDAU). Ces documents stratégiques, élaborés avec l’appui de la Banque mondiale, guideront la planification urbaine et la gestion du foncier pour les 15 à 20 prochaines années.

Des outils pour une gestion urbaine durable

Par ailleurs, les SDAU traitent les zones urbaines, les zones à protéger et les orientations d’aménagement du territoire. Ils permettront aux communes de mieux maîtriser leur croissance et de promouvoir un développement durable et inclusif.

L’adoption de ces SDAU s’inscrit dans la Feuille de route gouvernementale 2020-2025 qui vise à conforter l’armature urbaine du pays et à favoriser un développement harmonieux des villes moyennes et secondaires.

Élaboration des Schémas Directeurs d’Aménagement et d’Urbanisme (SDAU) pour les communes de Tchaoudjo 1, Tône 1 et Kozah 1, Répondre aux défis de la croissance démographique grâce aux SDAU 

La population des communes de Tchaoudjo 1, Tône 1 et Kozah 1 connaît une croissance rapide, ce qui a mis à rude épreuve les infrastructures et les services urbains. Les SDAU permettront de mieux anticiper cette croissance et de répondre aux besoins des populations en matière de logement, d’accès à l’eau, à l’assainissement et aux transports.

L’élaboration du SDAU a fait l’objet d’une large concertation avec les acteurs locaux, notamment les élus, les services techniques des communes, les organisations de la société civile et les populations.

En somme, l’adoption des SDAU marque un nouveau départ pour les communes de Tchaoudjo 1, Tône 1 et Kozah 1. Ces documents leur permettront de mieux planifier leur avenir et de construire des villes durables et inclusives pour leurs habitants.

Togo : logements sociaux à Kpomé-Dalavé, le projet prend forme

Kpomé-Dalavé, 24 mai 2024 – Une étape importante a été franchie dans la concrétisation du projet de construction de 20 000 logements sociaux à Kpomé-Dalavé, dans la préfecture du Zio. Un atelier réunissant divers acteurs a validé, le mercredi 22 mai, l’étude de faisabilité technique de ce projet ambitieux, marquant ainsi le début de la concrétisation d’une initiative cruciale pour l’accessibilité au logement dans la région.

Le Togo franchit une étape importante dans son projet de construction de 20 000 logements sociaux à Kpomé-Dalavé avec la validation ...Une étude de faisabilité complète

Financée par la Banque africaine de développement, l’étude a permis de réaliser une analyse exhaustive des caractéristiques du site de 1 177 hectares.  En effet,  Les experts ont étudié les aspects géotechniques, hydrogéologiques, épidémiologiques, énergétiques et de télécommunications, ainsi que la viabilité de l’approvisionnement en eau potable.. Le rapport final de l’étude met en lumière les potentialités du site et propose un plan technique pour son organisation et son développement futurs, en mettant l’accent sur la durabilité.

Le Togo franchit une étape importante dans son projet de construction de 20 000 logements sociaux à Kpomé-Dalavé avec la validation ...Un projet prioritaire pour le gouvernement

Lors de l’atelier, M. Komla Edoh, directeur de cabinet du ministère de l’Urbanisme, a souligné l’importance de ces études pour la mise en œuvre de ce projet prioritaire, inscrit dans la feuille de route du gouvernement togolais. Il a également indiqué que ces travaux initient la viabilisation du site et excluent les orientations stratégiques pour un aménagement durable et respectueux de l’environnement de Kpomé-Dalavé.

En somme, Ce projet s’inscrit dans la politique du gouvernement togolais de promotion de logements abordables et de qualité, en vue de répondre à l’enjeu de décongestionnement de la capitale, Lomé. Les travaux préparatoires sur le site ont déjà débuté fin 2023, posant les jalons  ainsi  d’une future ville qui symbolisera l’engagement du Togo envers le progrès social et le développement urbain durable.

Le Togo lance un ambitieux projet de préservation du littoral

Dans une démarche proactive face à l’érosion côtière, le Togo s’apprête à lancer un ambitieux projet de sauvegarde de son littoral. Baptisé « Initiative pour la préservation du littoral togolais », ce programme verra le jour dans la région s’étendant de Katanga à Gbodjome.

En effet, l’annonce officielle de ce projet a eu lieu à Lomé, le mardi 21 mai, marquant le début d’une série de discussions impliquant divers intervenants clés. L’objectif principal de ces échanges est de diffuser les informations relatives aux ambitions, aux bénéfices attendus et aux méthodes d’intervention envisagées par le projet. Bignoite Kongnah, haut fonctionnaire au ministère des infrastructures, a souligné l’importance de sensibiliser toutes les entités concernées à l’approche intégrée du projet.

Avec un investissement total de 129 millions d’euros, cette initiative est principalement financée par la Banque islamique de développement, contribuant à hauteur de 128 millions d’euros, le reste étant fourni par le gouvernement togolais. Les opérations prévues comprennent l’érection de digues maritimes sur une étendue de 14 kilomètres, reliant Katanga à Ggbodjome. Ces structures visent à fortifier les zones économiques et sociales contre l’avancée de la mer, limitant l’érosion à un seuil inférieur à un mètre annuel. Par ailleurs, le projet prévoit l’implantation d’équipements sociaux bénéfiques pour les communautés locales.

En somme , Ce projet s’inscrit dans la continuité des efforts déjà déployés par le programme WACA-Resip, soutenu par la Banque mondiale et l’Agence Française de développement. Ces initiatives précédentes ont permis de réaliser des travaux similaires sur le segment côtier de Gbodjome à Agbodrafo, démontrant l’engagement continu du Togo dans la lutte contre l’érosion côtière et la protection de son patrimoine naturel.

Conclave environnemental à Lomé : Vers un avenir sans Mercure

Dans la capitale togolaise, ce jeudi 04 avril, se tient une assemblée d’importance capitale, marquant un tournant décisif dans la lutte contre la pollution au mercure. Cette conférence, placée sous l’égide du ministère de l’Environnement, voit la convergence d’éminents spécialistes et délégués du Togo, du Burkina Faso, du Sénégal, ainsi que de diverses nations africaines. La présence notable de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) et des membres du Secrétariat de la convention de Minamata, ainsi que de l’ONU Environnement, souligne l’importance et l’urgence de la question traitée.

L’Élaboration de directives juridiques : Une priorité dans la lutte contre la pollution au mercure

Les assises, s’étendant sur deux jours, ont pour ambition première la formulation de textes législatifs visant l’éradication totale du mercure de nos environnements. Cette initiative s’inscrit dans le cadre d’un effort global pour endiguer les effets néfastes de ce métal lourd sur la santé publique et l’écosystème.

Pathé Dièye, Coordinateur général du Programme Spécifique International (SIP) sur le Mercure, éclaire la genèse de cet atelier : « L’initiative de cette rencontre émane de la volonté d’appliquer concrètement le programme sur le mercure. Financé par le programme des Nations Unies pour l’environnement via la convention de Minamata, le SIP vise à anéantir la présence du mercure. Pour ce faire, l’élaboration de réglementations strictes est impérative pour contenir les dommages globaux causés par ce fléau. »

Les experts présents mettent également l’accent sur la nécessité de découvrir et promouvoir des alternatives au mercure, qui soient non seulement efficaces mais aussi aisément adoptables par les communautés. Ils préconisent également  un soutien appuyé aux dispositifs de contrôle et de surveillance, notamment par la mise à disposition d’équipements de protection adéquats.

Il est à noter que le Togo a déjà franchi des étapes significatives dans cette bataille environnementale, en se dotant, il y a deux ans, d’un plan d’action national pour la réduction et l’élimination progressive du mercure, témoignant ainsi de son engagement envers un développement durable et responsable.

Le Togo mobilise ses chefs traditionnels pour la reforestation

Dans la noble quête d’un avenir plus vert, le gouvernement togolais a récemment pris l’initiative de convier les chefs traditionnels à s’engager activement dans son ambitieux programme de reforestation. Cette démarche s’inscrit dans une vision à long terme visant à inverser les effets délétères de la déforestation et à promouvoir la durabilité environnementale.

Au cœur de cette stratégie, le gouvernement a orchestré une série de séminaires éducatifs, ciblant spécifiquement les dignitaires de la région Centrale. Ces sessions, élaborées avec soin, avaient pour dessein de les imprégner des connaissances essentielles en matière de gestion forestière et de techniques de reboisement.

Ces sessions ont mis l’accent sur la transmission de savoir-faire en matière de maintenance des jeunes pousses, la sauvegarde des acquis des campagnes antérieures et la planification méticuleuse de la campagne de 2024.

Madame Atutonu Amah, éminente directrice des ressources forestières, a souligné l’importance cruciale des chefs traditionnels dans cette entreprise. « Ils sont les gardiens des terres et les vecteurs de communication privilégiés auprès des populations locales. Leur rôle est donc central pour réaliser notre objectif de planter un milliard d’arbres d’ici 2030 », a-t-elle déclaré.

Il convient de noter que, dans un élan de reconnaissance pour les efforts déployés, le Togo honore depuis 2022 les efforts exceptionnels de ses citoyens les plus dévoués à la cause du reboisement.

Engagement Présidentiel pour l’Écologie et la Jeunesse à Aného

Dans une démarche empreinte de solennité et de respect pour la nature, le Président Faure Essozimna Gnassingbé a honoré la préfecture des Lacs de sa présence inopinée.

Le Président Faure Essozimna Gnassingbé a honoré la préfecture des Lacs de sa présence inopinée et a planté un baobab.Lors de cette visite, qui s’inscrivait en marge du premier séminaire gouvernemental de l’année, le dirigeant togolais a marqué son engagement envers l’écologie par un geste hautement symbolique : la plantation d’un Baobab, cet arbre majestueux, véritable emblème de la sagesse et de la pérennité au sein des communautés locales.

Par ailleurs, le périple présidentiel s’est poursuivi par une halte au Centre de lecture et d’animation culturelle, où le Président a pu mesurer l’étendue du talent de la jeunesse togolaise à travers leur maîtrise du noble jeu d’échecs. Cette visite a souligné l’importance que le chef de l’État accorde à l’épanouissement intellectuel et culturel des jeunes.

En point d’orgue, le Président a également inspecté les avancées du chantier du centre multifonctionnel des jeunes d’Aného. Cette future institution se veut un catalyseur d’initiatives entrepreneuriales et sportives, promettant de devenir un pilier central pour le dynamisme et l’autonomie des jeunes de la région.

Lors de chaque étape de ce voyage, les citoyens ont exprimé leur enthousiasme et leur soutien indéfectible au Président par des acclamations ferventes, témoignant ainsi de l’harmonie entre le peuple et son dirigeant.

Modernisation de la Commande Publique au Togo

Dans une démarche résolument tournée vers l’avenir, le Ministère de l’urbanisme, de l’habitat et de la réforme foncière a lancé une initiative audacieuse pour accroître les compétences de sa Cellule de gestion des marchés publics. En effet, cette formation de haut niveau, alliant théorie et pratique, vise à parfaire les connaissances des membres de la Cellule dans le domaine crucial de la commande publique.

Une Formation Stratégique pour une Gestion Efficace dans le domaine de la commande publique.

Les membres de la Cellule ont bénéficié d’une semaine de formation intensive, couvrant un éventail de sujets essentiels pour une maîtrise complète de la commande publique. Les thèmes abordés incluaient l’environnement réglementaire au Togo, les principes fondamentaux régissant les marchés publics, ainsi que les procédures détaillées pour la planification, l’appel d’offres, l’attribution, et la gestion des contrats publics.

Le Ministère a organisé une formation pour parfaire les connaissances des membres de la Cellule dans le domaine de la commande publique.

Capacités Renforcées pour des Objectifs Ambitieux

Grâce à cette formation, les membres de la Cellule sont désormais parfaitement équipés pour optimiser la commande publique, contribuant ainsi à l’efficacité et à la transparence des processus au sein du Ministère. En outre , Cette initiative s’inscrit dans le cadre d’une politique de modernisation impulsée par le Chef de l’État, Son Excellence Monsieur Faure Essozimna GNASSINGBE, qui a mené à l’adoption d’un nouveau cadre juridique en 2022. Ce dernier est en parfaite adéquation avec les ambitions de développement durable et de progrès économique du Togo.

Un Nouveau Cadre Juridique pour des Défis de Taille

Il est important de souligner que cette réforme juridique représente une étape significative dans l’alignement des pratiques de commande publique avec les objectifs stratégiques nationaux. Elle reflète l’engagement du Togo à se doter des outils nécessaires pour relever les défis de développement et pour s’ériger en modèle de bonne gouvernance et de gestion efficace des ressources publiques.

Le ministère de l’environnement récompense les reboiseurs

Le ministère de l’environnement et des ressources forestières a organisé, une cérémonie de remise de prix aux meilleurs reboiseurs de la région des savanes. Cette initiative, qui en est à sa deuxième édition, vise à encourager et à reconnaître les efforts des populations locales pour accroître la couverture forestière du pays et atteindre les objectifs ambitieux fixés par le gouvernement : 25 % de la superficie nationale en 2025 et un milliard d’arbres en 2030.

Le ministère de l'environnement et des ressources forestières a organisé une cérémonie de remise de prix aux meilleurs reboiseurs de la région des savanesLe premier prix attribué à un sexagénaire qui a planté 26 hectares d’anacardiers.

Parmi les nombreux candidats qui ont participé au concours du meilleur reboiseur, c’est M. BANKATI Douti Djambéré, originaire de la préfecture de l’Ôti Sud, qui a remporté le premier prix.

En effet, ce sexagénaire a su se distinguer par la qualité de son travail en matière de reboisement. Il a planté des anacardiers, une espèce adaptée aux conditions climatiques des savanes, sur une superficie de 26 hectares, avec un taux de réussite de 95 %.

Un exploit qui lui a également valu les félicitations du secrétaire général du ministère, Col. DIMIZOU, qui lui a remis un chèque de 1 200 000 FCFA, un trophée et des gadgets. M. BANKATI s’est dit honoré par cette distinction et a dédié son prix à sa famille et à sa communauté.

Le deuxième prix décerné au chef de canton de Korbongou, président du conseil de la chefferie traditionnelle des Savanes.

Le deuxième prix a été attribué au chef de canton de Korbongou, M. OUDANOU-DOBLI Kolani, qui est aussi le président du conseil de la chefferie traditionnelle des Savanes. Ce leader coutumier a montré l’exemple en reboisant 15 hectares de terres avec des essences variées.

Il a reçu une enveloppe financière de 1.000 000 FCFA, qu’il a promis d’investir dans de nouveaux projets de reboisement. Par ailleurs, il a remercié le président de la République pour avoir pensé à récompenser les reboiseurs et a affirmé que les prix reçus vont les galvaniser à faire plus les prochaines années, afin de contribuer à leur manière à l’atteinte de l’ambition décennale.

Le troisième prix revient à un membre de l’association Cellule d’appui aux producteurs agricoles des savanes.

Enfin, le troisième prix est revenu à M. GANGAK Kolani Bebaligue, membre de l’association Cellule d’appui aux producteurs agricoles des savanes (CAPAS). Ce jeune agriculteur a réussi à reboiser huit hectares avec un taux de réussite de 90 %.

Il a reçu une enveloppe de 700.000 FCFA, qu’il a dédiée à son association, qui œuvre pour le développement agricole et forestier des savanes. Il a pareillement salué l’initiative du ministère de l’Environnement et des ressources forestières, qui encourage les populations à prendre soin de l’arbre, qui est une source de vie et de richesse.

Le ministère de l'environnement et des ressources forestières a organisé, le jeudi 7 mars 2024, une cérémonie de remise de prix aux meilleurs reboiseurs de la région des savanes

Une cérémonie précédée de la mise en terre des plants dans l’enceinte de la préfecture de Tone

La cérémonie de remise de prix aux meilleurs reboiseurs a été précédée de la mise en terre des plants dans l’enceinte de la préfecture de Tone. Le secrétaire général du ministère, Col. DIMIZOU, a procédé à cette opération symbolique, en compagnie des autorités préfectorales, des représentants des services techniques, des lauréats et des journalistes.

Il a rappelé, à cette occasion, l’importance du reboisement pour la préservation des ressources naturelles en général et des ressources forestières en particulier. Il a également souligné que le reboisement est un moyen de lutter contre les changements climatiques, de favoriser la biodiversité, de créer des emplois et de réduire la pauvreté.

 

Opération samedi propre : les jeunes Togolais se mobilisent

Le 17 février 2024, des milliers de jeunes Togolais ont participé à l’opération « samedi propre », une initiative visant à améliorer l’assainissement dans le Grand-Lomé. Accompagnés par la ministre du développement à la base, de la jeunesse et de l’emploi des jeunes, Myriam Dossou-D’Almeida, ils ont balayé, désherbé, ramassé les ordures et entretenu les espaces verts dans 256 quartiers de 13 communes.

Le 17 février 2024, des milliers de jeunes Togolais ont participé à l'opération « samedi propre », une initiative visant à assainir Lomé.

Cette opération, organisée par l’Agence nationale d’appui au développement à la base (Anadeb), s’inscrit dans le cadre du Programme de développement communautaire en zones urbaines (PDC-ZU). Elle vise à sensibiliser les populations à l’importance de préserver leur environnement et à témoigner de l’engagement du Gouvernement en faveur de l’amélioration des conditions de vie des citoyens.

La ministre Myriam Dossou-D’Almeida a profité de l’occasion pour rappeler aux jeunes que la drogue et les stupéfiants n’avaient pas leur place au sein de la jeunesse togolaise. Elle a affirmé que ce fléau n’entravera pas le travail de développement initié par le chef de l’État, Faure Gnassingbé. Elle a également salué la mobilisation et la responsabilité des jeunes qui ont répondu à l’appel à l’action pour construire le Togo tel qu’ils le veulent.