Le FMI au Togo : Une mission d’évaluation pour consolider les réformes

Lomé, le 8 octobre 2024 – Une délégation du Fonds Monétaire International (FMI), conduite par Hans Weisfeld, a entrepris hier une mission d’évaluation au Togo. Cette visite intervient dix mois après la signature d’un nouvel accord appuyé par la Facilité Élargie de Crédit (FEC), un programme d’ajustement économique d’une durée de 42 mois et d’un montant de 390 millions de dollars (environ 237 milliards de FCFA).

Pendant une dizaine de jours, les experts du FMI vont mener des discussions approfondies avec les autorités togolaises, les acteurs économiques et les partenaires sociaux. Ces échanges auront pour objectif d’évaluer les progrès réalisés dans la mise en œuvre des réformes économiques convenues dans le cadre de l’accord FEC.

Les discussions porteront notamment sur :

  • La revue de la FEC : les experts du FMI vont procéder à une évaluation détaillée de la mise en œuvre des réformes prévues dans le cadre de cet accord.
  • Les perspectives économiques : les discussions porteront également sur les perspectives économiques du pays à moyen terme et sur les défis auxquels il est confronté.
  • Les politiques économiques : les autorités togolaises et les experts du FMI échangeront sur les orientations à donner aux politiques économiques pour consolider les acquis et soutenir une croissance durable.

Il est important de rappeler qu’en mars dernier, le FMI avait déjà débloqué une tranche de 68 millions de dollars (environ 40 milliards de FCFA) au titre de ce programme, saluant ainsi les progrès réalisés par le Togo dans la gestion de ses finances publiques.

Cette nouvelle mission du FMI témoigne de l’importance que l’institution accorde au soutien au Togo dans le cadre de ses efforts de réforme. Les résultats de cette mission permettront d’évaluer les progrès accomplis et de définir les prochaines étapes à suivre pour renforcer la stabilité macroéconomique et promouvoir une croissance inclusive.

 

Golfe 1 : Un budget revu à la hausse pour des réalisations concrètes

La commune de Golfe 1, l’une des plus peuplées du Grand Lomé  (6066 km² et  500 000 habitants), a réalisé de belles performances financières en 2023. Malgré un contexte économique difficile, elle a réussi à mobiliser des ressources supplémentaires pour financer de nombreux projets de développement.

Un budget revu à la hausse

Initialement prévu à 3,1 milliards de FCFA, La commune du Golfe 1 a finalement augmenté son budget à 3,3 milliards de FCFA. Cette augmentation témoigne de la volonté des élus locaux de répondre aux besoins croissants de la population.

Des investissements ciblés

Les fonds mobilisés ont été investis dans des secteurs clés tels que la santé, l’eau potable, l’éducation et les infrastructures. La construction d’un centre médico-social, l’extension de la salle de mariage de la mairie annexe d’Akodésséwa et l’amélioration des écoles primaires en sont des illustrations.

Une gestion rigoureuse des finances publiques

Sous la précédente mandature de Koami Gomado, la commune de Bè-Est avait déjà fait preuve d’une gestion rigoureuse de ses finances, clôturant l’exercice 2022 avec un excédent budgétaire de  277 millions FCFA après des dépenses équivalant à  3,07 milliards FCFA. Cette continuité dans la bonne gestion des finances publiques est un gage de réussite pour les projets futurs.

Par ailleurs, Fofo Boko, le premier adjoint au maire, a déclaré que la municipalité a utilisé 74% des fonds pour son fonctionnement et a investi les 26% restants dans des projets concrets, suivant le Plan de Développement Communal.

Les défis à relever

Malgré ces avancées notables, la commune de Golfe 1 doit encore relever de nombreux défis. Avec une population en croissance constante, les besoins en matière d’infrastructures, de services publics et d’équipements sont importants.

En conclusion, Les réalisations de la commune de Golfe 1 en 2023 sont encourageantes. Elles montrent que, avec une bonne gestion et une mobilisation des ressources, il est possible de mener à bien des projets d’envergure au bénéfice de la population. Les défis restent nombreux, mais la dynamique est positive.

Togo : Vers une gestion plus transparente des finances publiques

Lomé, 19 septembre 2024 – Le gouvernement togolais poursuit sa dynamique de réforme en matière de gestion des finances publiques. Lors de son conseil des ministres de ce mercredi 18 septembre, deux nouveaux décrets ont été adoptés, marquant une avancée significative dans la modernisation de l’administration financière du pays.

Des comptables-matières pour une meilleure gestion du patrimoine de l’État

Le premier décret instaure la création de postes de comptables-matières au sein de chaque ministère et institution de la République. Ces nouveaux agents auront pour mission de garantir la bonne gestion des biens mobiliers et immobiliers de l’État, de tenir également une comptabilité précise de ces biens et de rendre des comptes à la Cour des comptes. Cette mesure vise à renforcer la transparence et à prévenir toute malversation dans la gestion du patrimoine public.

Une trésorerie par ministère pour une gestion plus efficace des dépenses

Le deuxième décret, tout aussi important, prévoit la création d’une trésorerie au sein de chaque ministère et institution. Cette réforme, qui s’inscrit dans la continuité des réformes engagées depuis plusieurs années, permettra de simplifier et d’accélérer les procédures de paiement, tout en améliorant la traçabilité des dépenses publiques.

Une réforme au service de la bonne gouvernance

Ces deux mesures s’inscrivent dans une volonté affichée du gouvernement de renforcer la transparence et la bonne gouvernance. En confiant aux comptables-matières la gestion du patrimoine de l’État et en créant des trésoreries au sein de chaque ministère, le gouvernement togolais démontre sa détermination à lutter contre la corruption et à améliorer l’efficacité de l’action publique.

En bref,  ces réformes devraient permettre de renforcer la confiance des partenaires techniques et financiers du Togo et d’améliorer l’attractivité du pays pour les investisseurs.

Togo : Un tapis rouge numérique pour les investisseurs

Lomé, 20 août 2024  – Le Togo poursuit sa dynamique de séduction pour les investisseurs. L’Agence de promotion des investissements et de la zone franche (API-ZF) vient de lancer une nouvelle plateforme numérique destinée à faciliter les démarches des entreprises souhaitant s’implanter au pays.

Une simplification des procédures pour un climat des affaires toujours plus attractif

En effet, ce nouvel outil, dévoilé en fin de semaine dernière, marque une étape importante dans la stratégie du gouvernement togolais pour améliorer le climat des affaires. Concrètement, il offre un espace numérique intuitif permettant aux investisseurs de :

  • Soumettre leurs projets en ligne : Plus besoin de se déplacer, toutes les démarches administratives peuvent désormais être effectuées en quelques clics.
  • Suivre l’avancement de leur dossier en temps réel : Grâce à un système de suivi personnalisé, les investisseurs sont informés à chaque étape de leur projet.
  • Bénéficier d’un accompagnement personnalisé : Des conseillers sont à disposition pour répondre à toutes les questions et apporter un soutien sur mesure.

« Cette plateforme est un véritable accélérateur pour l’investissement au Togo », se réjouit Yawo Sikpa, directeur général par intérim de l’API-ZF. « Elle nous permet d’offrir aux investisseurs un service de qualité, rapide et transparent. « 

Un écosystème favorable aux investisseurs

Par ailleurs, cette nouvelle plateforme s’inscrit dans une série de réformes engagées par le gouvernement togolais pour créer un environnement des affaires toujours plus attractif. En mars dernier, le lancement des Plateformes institutionnelles régionales de promotion et de facilitation des investissements (PIRPFI) avait déjà marqué une étape importante dans cette démarche.

Le Togo s’engage activement à transformer son climat économique en facilitant l’accès aux informations et en simplifiant les procédures administratives. Ces mesures stratégiques visent à attirer des investissements étrangers dans des domaines vitaux tels que l’industrie, l’agriculture et les services, créant ainsi des opportunités d’emploi significatives. L’objectif ultime est d’accélérer le développement économique du pays, positionnant le Togo comme un centre économique influent en Afrique de l’Ouest.

Le Togo, une destination d’investissement en plein essor

Grâce à ces réformes ambitieuses, le Togo se positionne comme une destination d’investissement de premier plan en Afrique. Le pays bénéficie d’une stabilité politique, d’une main-d’œuvre qualifiée et d’une position géographique.

En bref, avec cette nouvelle plateforme numérique, le Togo confirme sa volonté de devenir un modèle de développement économique en Afrique.

Togo : Un référentiel innovant pour une gestion publique efficace

Lomé , 01 août 2024- La Direction nationale du contrôle financier (DNCF) du Togo vient de franchir une étape décisive dans la modernisation de ses pratiques. En effet, le 31 juillet dernier, elle a présenté un référentiel de contrôle novateur, fruit d’une collaboration étroite avec la GIZ. Cet outil, véritable feuille de route pour les contrôleurs financiers, marque un tournant dans la gestion des finances publiques togolaises.

Un cadre de référence clair et précis

Conçu pour répondre aux exigences d’une gestion publique plus transparente et plus efficiente, ce référentiel offre un cadre de référence clair et précis à tous les acteurs du contrôle financier. Il définit aussi les règles et les procédures à suivre pour assurer une couverture exhaustive des risques, de la conception des politiques publiques jusqu’à l’exécution des dépenses.

Les principaux objectifs du référentiel

Ce nouvel outil renforce la transparence en définissant des normes claires et en améliorant la traçabilité des opérations financières, contribuant ainsi à une gestion plus transparente des fonds publics. Il améliore l’efficacité en rationalisant les procédures de contrôle et en optimisant l’allocation des ressources, ce qui permet de réduire les coûts.

De plus, il réduit les risques de fraude et de corruption grâce à l’instauration de mécanismes de contrôle rigoureux, aidant à prévenir et détecter les actes de malversation. Enfin, en fournissant des informations fiables et pertinentes, cet outil soutient la prise de décision, permettant aux décideurs de prendre des décisions éclairées et d’orienter efficacement les politiques publiques.

Une démarche inclusive et participative

Ce référentiel s’est développé de façon inclusive et participative, en impliquant tous les acteurs impliqués : contrôleurs financiers, comptables publics, représentants des administrations centrales et déconcentrées, ainsi que des experts internationaux. Cette démarche a permis de garantir l’appropriation du référentiel par tous les acteurs et d’en assurer la pérennité.

Un appui technique et financier de la GIZ

En plus, la mise en œuvre de ce projet a bénéficié du soutien technique et financier de l’Allemagne à travers la GIZ. Cette coopération a permis de renforcer les capacités des acteurs du contrôle financier et de mettre en place un dispositif de suivi et d’évaluation.

Les prochaines étapes

La mise en œuvre de ce référentiel représente un défi majeur pour la DNCF et l’ensemble des acteurs du contrôle financier. Des actions de formation et de sensibilisation seront menées pour assurer une bonne appropriation de l’outil par tous les utilisateurs. Par ailleurs, un dispositif de suivi et d’évaluation sera mis en place afin d’ajuster le référentiel en fonction des besoins et des évolutions du contexte.

Les bénéfices attendus de ce référentiel 

À terme, la mise en œuvre de ce référentiel devrait se traduire par :

  • Une amélioration significative de la qualité de la gestion des finances publiques
  • Un renforcement de la confiance des citoyens dans les institutions publiques
  • Une meilleure attractivité pour les investisseurs

En somme, ce nouveau référentiel de contrôle financier constitue une avancée majeure pour le Togo, qui s’inscrit pleinement dans la dynamique de modernisation de l’État et de renforcement de la bonne gouvernance.

Scandale à la DST : Le Colonel ALABA accusé de malversations financières

Le District autonome du Grand Lomé (DAGL) se trouve au cœur d’un scandale de corruption présumé, suite aux révélations choc du journaliste et activiste Ferdinand Ayité. Les accusations portent sur le Colonel Essohanam Tanah ALABA, Directeur des Services Techniques (DST) depuis 15 ans, qui serait à la tête d’un réseau de détournement de fonds publics.

Détournements de fonds et surfacturations à la DST

Au cœur du scandale, le Colonel ALABA est accusé d’avoir mis en place un système de surfacturation via la création d’entreprises fictives attribuées à des proches. Ces sociétés facturaient à la ville des prestations surévaluées, aggravant ainsi la crise de la gestion des déchets à Lomé.

Les équipements de la DST, destinés à l’entretien de la ville, subiraient un sort tout autre. Selon les informations, ils seraient détournés pour un usage personnel, loués à des tiers et réparés aux frais de l’État. Certains auraient même disparu mystérieusement, avec la complicité d’agents internes.

Impunité et absence de transparence 

Ferdinand Ayité dénonce l’absence de mesures correctives face à ces pratiques préférées, soulignant l’utilisation du pouvoir du colonel ALABA pour museler toute opposition. Cette situation alarmante soulève des interrogations quant à l’intégrité des institutions publiques et à la lutte contre la corruption au Togo.

Par ailleurs, les citoyens de Lomé, confrontés quotidiennement à l’insalubrité, attendent des réponses et des actions concrètes pour rétablir la confiance et l’efficacité des services municipaux. Cette sortie du journaliste vise à informer le public sur les enjeux critiques et à exiger une transparence accrue et la responsabilité des dirigeants impliqués.

L’activiste Ferdinand Ayité propose des mesures concrètes à l’État :

  • Ouverture d’une enquête indépendante sur les allégations de corruption
  • Mise en place de réformes pour assainir la gestion de la DST et du DAGL
  • Renforcement des mécanismes de lutte contre la corruption et l’impunité
  • Promotion de la transparence et de la redevabilité au sein des institutions publiques

En somme, ce scandale met en lumière la nécessité urgente de restaurer la confiance des citoyens dans leurs dirigeants et dans les services publics. La lutte contre la corruption et la promotion d’une gouvernance transparente et responsable sont des défis majeurs que le Togo doit relever pour garantir un développement durable et équitable.

Togo : Plan d’action ambitieux pour l’entrepreneuriat et le financement vert

Lomé, Togo – Dans une démarche résolue vers un avenir durable, le Togo a dévoilé son plan d’action pour l’entrepreneuriat et le financement verts lors d’une réunion stratégique réunissant des acteurs clés. Ce plan ambitieux vise à stimuler l’économie togolaise tout en préservant l’environnement, s’inscrivant dans un programme plus large englobant également l’Angola et le Malawi.

Feuille de route pour un développement durable 

par ailleurs , le plan d’action s’appuie sur les résultats d’études menés dans les pays pilotes, consolidés dans un rapport axé sur l’action. Ce rapport met en lumière l’importance de l’innovation et de l’adaptabilité dans le secteur des entreprises vertes, présentant les opportunités économiques qui découlent d’une transition vers des pratiques plus durables.

Le Togo dévoile un plan d'action pour stimuler l'entrepreneuriat vert et la finance durable, s'inspirant d'études pilotes dans d'autres paysLe plan d’action du Togo: Engagement fort pour un avenir vert

En plus, le Togo a fait preuve d’un engagement particulier envers cette cause en prenant des mesures concrètes pour encourager l’entrepreneuriat vert. Le plan d’action est le fruit d’une collaboration étroite entre le gouvernement, les institutions financières, les entreprises et la société civile, tous unis par une vision commune d’un avenir vert et prospère.

Un modèle pour l’Afrique

Ce plan d’action ne se veut pas seulement un modèle pour le Togo, mais aussi une source d’inspiration pour d’autres pays africains qui cherchent à intégrer des principes de durabilité dans leur développement économique. Le Togo espère que la mise en œuvre de ce plan déclenchera une vague de transformations vertes à travers le continent, propulsant l’Afrique vers un avenir où l’économie et l’écologie vont de paire.

Le Togo dévoile un plan d'action pour stimuler l'entrepreneuriat vert et la finance durable, s'inspirant d'études pilotes dans d'autres pays Un tournant décisif  grâce au plan d’action

L’initiative du Togo et de ses partenaires régionaux marque un tournant décisif dans la lutte contre le changement climatique et la promotion de l’économie verte. Elle démontre une prise de conscience croissante de la nécessité d’adopter des pratiques commerciales durables et offre un exemple concret de la manière dont les pays peuvent collaborer pour atteindre des objectifs environnementaux communs tout en stimulant la croissance économique.

En conclusion, le plan d’action du Togo pour l’entrepreneuriat et le financement vert représente une étape importante vers un avenir durable pour le pays et l’Afrique dans son ensemble. Il offre un modèle inspirant pour d’autres nations qui cherchent à concilier le développement économique et la protection de l’environnement.

FACT lance une grande opération de vérification des fonds communaux: 8 milliards FCFA sous la loupe

Lomé, 22 juillet 2024 – Le Fonds d’appui aux collectivités territoriales (FACT) lance une initiative inédite de vérification des fonds alloués aux communes en 2023, dans le cadre d’une démarche résolue de transparence et de responsabilité. En effet, l’objectif est de garantir l’efficacité et l’impact des 8 milliards FCFA alloués par l’État pour le développement de la commune.

Un audit minutieux sur tout le territoire national

L’opération de contrôle, qui débutera ce 22 juillet, s’étendra sur deux phases distinctes, couvrant l’ensemble du pays :

  • Phase 1 (22 juillet – 10 août): Zone Nord (régions des Savanes, Kara et Centrale)
  • Phase 2 (12 – 31 août): Zone Sud (Plateaux, Maritime et Grand Lomé)

Une attention particulière aux communes pilotes

Par ailleurs, les communes choisies pour le projet pilote gouvernemental visant à élaborer et mettre en place un plan de développement communal ne feront pas cette inspection .Cette décision témoigne de l’importance accordée aux initiatives innovantes et structurantes pour l’autonomie et le progrès des collectivités.

FACT : un instrument agile au service des communes

Depuis sa réforme en 2019, le FACT s’est transformé d’un établissement public financier en un outil agile et efficace, mieux équipé pour accompagner les municipalités dans la gestion des compétences transférées. Cette transformation a également permis au fonds de remplir pleinement son rôle d’appui et de conseil.

Un accent particulier sur l’impact des investissements

En outre, l’impact de ces dotations sur la vie des citoyens sera minutieusement examiné, avec un accent particulier sur la conformité des investissements aux objectifs prédéfinis. Cette démarche de contrôle rigoureuse réaffirme aussi  l’engagement du FACT et de l’État envers une gestion optimale des ressources publiques, visant à:

  • Renforcer la confiance des citoyens dans les institutions locales
  • Promouvoir un développement durable et inclusif

En somme, Cette initiative audacieuse du FACT marque un tournant important dans la gouvernance locale au Togo, en plaçant la transparence, la responsabilité et l’efficacité au cœur du développement communal.

Marchés publics : ARCOP annule un appel d’offres et donne raison à STEA SARL

Lomé, 18 juillet 2024 – Le comité de règlement des différends de l’Autorité de Régulation des Commandes Publiques (ARCOP) a rendu une décision historique en faveur de la société Trans Euro-Afrika (STEA) SARL. En effet, cette décision, portant le numéro 021-2024/ARCOP/CRD et datée du 16 juillet 2024, annule les résultats provisoires d’un appel d’offres du ministère de l’Inclusion Financière suite au recours introduit par STEA SARL.

Trans Euro-Afrika (STEA) SARL conteste le processus d’attribution

L’entreprise, spécialisée dans le transport, avait soumissionné pour l’acquisition de matériel roulant destiné au secrétariat général du ministère. Cependant, elle contestait les résultats provisoires de la demande de renseignement de prix numéro 01/2024/PR/IFSI/PRMP du 16 mars 2024, soulevant des doutes quant à la transparence et à l’équité du processus d’attribution.

L’ARCOP garantit l’intégrité du processus d’appel d’offres

Saisie du dossier, l’ARCOP, en tant qu’organe impartial, a mené une analyse minutieuse des documents et des procédures suivies. Après un examen approfondi, l’ARCOP a donné raison à STEA SARL, confirmant  ainsi  le bien-fondé de ses préoccupations et annulant les résultats provisoires de l’appel d’offres.

Une décision capitale pour la confiance des entreprises

Par ailleurs, cette décision constitue un jalon important pour le renforcement de la confiance des entreprises dans le système des marchés publics au Togo . Elle démontre l’engagement de l’ARCOP à garantir l’intégrité des procédures d’appel d’offres et à promouvoir une concurrence saine et équitable.

Un précédent pour la gestion des différends liés aux marchés publics

La décision de l’ARCOP a établi un précédent crucial pour la gestion des futurs différends liés aux marchés publics. Elle clarifie les procédures de recours et offre aux entreprises un recours efficace en cas de suspicion d’irrégularités.

Transparence et équité à l’ARCOP : piliers du développement économique

En favorisant la transparence et l’équité dans les marchés publics, l’ARCOP contribue à l’instauration d’un environnement propice au développement économique et à la bonne gouvernance. Finalement, cette décision historique participe à la construction d’un système de passation de marchés publics plus transparent, plus juste et plus efficace au Togo.

Consultez la décision ici 

Inclusion financière en Afrique de l’Ouest : le Togo plaide pour une stratégie plus ambitieuse et inclusive

Lomé, Togo – 28 juin 2024 – Les acteurs de la finance inclusive en Afrique de l’Ouest se sont réunis ce jeudi à Lomé pour lancer l’atelier régional de concertation sur la révision de la stratégie régionale d’inclusion financière (SRIF). L’objectif de cet atelier est d’élaborer une nouvelle stratégie plus ambitieuse et mieux adaptée aux besoins spécifiques de chaque segment de la population.

Adopté en 2019, le SRIF permet de réaliser des progrès significatifs en matière d’accès aux services financiers en Afrique de l’Ouest. Cependant, des défis persistent, notamment en ce qui concerne l’inclusion des populations les plus vulnérables, telles que les femmes, les jeunes et les populations rurales. Cette constatation conduit les acteurs de la région à élaborer une nouvelle stratégie plus ambitieuse et mieux adaptée aux besoins particuliers de chaque catégorie de la population.

L'atelier régional de Lomé sur la révision de la stratégie d'inclusion financière en Afrique de l'Ouest vise à élaborer une stratégieDes succès remarquables, mais des défis persistants

La Ministre togolaise de l’Inclusion Financière et de l’Organisation du Secteur Informel, Mazamesso ASSIH , a salué les succès enregistrés par le Togo dans le domaine de l’inclusion financière, notamment l’augmentation significative du taux d’utilisation des services financiers , qui atteint désormais 87,1 %. Ce chiffre positionne le Togo comme le pays avec la plus forte progression en matière d’inclusion financière dans l’espace UEMOA.

Malgré ces avancées, le ministre a souligné que des efforts restent à faire pour parvenir à une inclusion financière totale. Elle a notamment évoqué la nécessité de mieux répondre aux besoins spécifiques de chaque catégorie de population, de renforcer l’éducation financière et la protection des consommateurs, de favoriser l’inclusion financière numérique et d’exploiter les avancées technologiques pour rendre les services financiers plus accessibles et abordables.

Une nouvelle stratégie pour Inclusion financière en Afrique de l’Ouest plus inclusive

La nouvelle stratégie régionale d’inclusion financière devra répondre aux défis identifiés par les différents acteurs de la région. Elle devra notamment :

  • Mieux cibler les interventions en tenant compte des besoins spécifiques de chaque catégorie de population, notamment les femmes, les jeunes et les populations rurales.
  • Renforcer l’éducation financière et la protection des consommateurs pour leur permettre de faire des choix éclairés et de se prémunir contre les risques liés aux services financiers.
  • Favoriser l’inclusion financière numérique en développant des infrastructures numériques adéquates et en promouvant l’utilisation des services financiers mobiles.
  • Exploiter les technologies avancées pour rendre les services financiers plus accessibles et abordables, notamment en utilisant la blockchain et l’intelligence artificielle.

L'atelier régional de Lomé sur la révision de la stratégie d'inclusion financière en Afrique de l'Ouest vise à élaborer une stratégieUne collaboration régionale essentielle

La réussite de la nouvelle stratégie régionale d’inclusion financière nécessitera une étroite collaboration entre tous les acteurs de l’écosystème financier, notamment les gouvernements, les banques centrales, les institutions financières, les organismes de la société civile et les prestataires de services financiers numériques.

Le Togo, un modèle en matière d’inclusion financière

Le Togo, qui dispose d’une stratégie nationale quinquennale d’inclusion financière adoptée en 2021, est un modèle en matière d’inclusion financière en Afrique de l’Ouest. Le pays est résolu à poursuivre ses efforts pour garantir à tous ses citoyens un accès équitable aux services financiers.

L’atelier régional de concertation de Lomé est une étape importante dans le processus de révision de la stratégie régionale d’inclusion financière. Les travaux de l’atelier permettront de faire un bilan exhaustif des défis et de formuler des contributions en vue de l’élaboration d’une nouvelle stratégie plus ambitieuse et plus inclusive.

Lomé, Épicentre de l’Innovation Financière avec le FONI 2024

Dans une effervescence d’anticipation, la capitale togolaise, Lomé, se prépare à devenir le théâtre de la troisième édition du Forum international de l’intermédiation du Numérique et de l’Innovation (FONI). L’événement d’envergure, prévu pour se tenir du 16 au 17 mai à l’hôtel 2 Février, s’annonce comme un carrefour d’échanges prometteur. Entre 300 et 1000 délégués y participeront pour explorer les synergies entre la finance et la technologie numérique.

“Intermédiation et Financement des PME-PMI”: Au Cœur de l’Inclusion Financière en Afrique

Sous le thème central “Intermédiation, financement des PME-PMI pour une inclusion financière, numérique et sociale en Afrique”, le FONI 2024 ambitionne, en effet, de mettre en lumière des solutions novatrices dans les secteurs clés tels que la banque, la finance, les télécommunications et les assurances. Par conséquent, l’objectif est clair : il s’agit de propulser les Fintech et les PME-PMI africaines sur la voie du financement adéquat et de l’intégration économique.

Blaise Ahouantchede, Président d’Afrik Créances, Déclare le FONI Plateforme Unique pour l’Inclusion Financière

À l’approche de ce forum, Blaise Ahouantchede, président d’Afrik Créances, a exprimé son enthousiasme face aux médias, affirmant que le FONI représente une occasion inégalée pour les acteurs financiers et les Fintech de se rencontrer et de collaborer en faveur de l’inclusion financière sur le continent.

Pour rappel, Afrik Créances, ancrée à Lomé et opérant dans trois pays de la sous-région, se spécialise dans l’intermédiation financière. Elle offre une palette de services diversifiés, incluant le courtage en crédit, le recouvrement de créances et la gestion des flux, contribuant ainsi activement au dynamisme économique de l’Afrique de l’Ouest.

Entrepreneuriat: Un nouveau chapitre pour la jeunesse

Dans une cérémonie empreinte d’engagement et d’espoir pour l’avenir, Madame Myriam Dossou, Ministre du Développement à la Base, a présidé la remise des subventions du Programme de Promotion de l’Entrepreneuriat des Jeunes (PPEJ-2023), à Lomé, le 18 avril 2024  . L’événement a mis en exergue l’engagement indéfectible du Ministère en faveur de l’essor entrepreneurial des jeunes Togolais.

Cette initiative, qui s’inscrit dans le cadre d’une politique gouvernementale proactive, vise à stimuler l’innovation et l’auto-emploi parmi la jeunesse. En effet, le gouvernement togolais reconnaît l’importance cruciale de l’entrepreneuriat comme moteur de croissance économique et d’émancipation sociale.

La Directrice Générale du Fonds d’Appui aux Initiatives Économiques des Jeunes (FAIEJ), Madame Sahouda Mivedor, a exprimé sa fierté envers les onze jeunes entrepreneurs récipiendaires des subventions. Elle a souligné l’importance de leurs projets innovants pour la création de valeur ajoutée et le développement économique du Togo. Son discours a également mis en relief l’impact significatif de l’entrepreneuriat sur la dynamique sociale et économique de la communauté.

Ces subventions représentent plus qu’un simple soutien financier; elles sont le symbole d’une confiance accordée à la jeunesse togolaise, capable de porter des projets transformateurs pour leur pays. Le PPEJ-2023 est donc un tremplin vers la réalisation des aspirations entrepreneuriales des jeunes et un pas de plus vers un Togo prospère et innovant.

 

AFAWA : élan financier pour l’entrepreneuriat féminin en Afrique

Dans un élan de solidarité économique, la Banque Africaine de Développement et l’African Guarantee Fund ont récemment clôturé la conférence AFAWA Finance Series Togo, marquant ainsi leur engagement indéfectible envers l’autonomisation financière des femmes entrepreneures du Togo.

AFAWA: Un programme d’envergure pour les Femmes d’Affaires

Le programme AFAWA, avec son mécanisme de garantie innovant, se propose de mobiliser jusqu’à trois milliards de dollars américains. L’objectif est clair : soutenir les petites et moyennes entreprises féminines, souvent perçues à tort comme un risque financier, et leur offrir un accès équitable aux prêts.

Wilfried Abiola, éminent directeur de la Banque au Togo, souligne l’importance de ce programme non seulement comme outil financier mais aussi comme vecteur de changement dans la perception des entreprises dirigées par des femmes, en déconstruisant les préjugés qui les entourent.

Des initiatives gouvernementales complémentaires

Le gouvernement, conscient des défis, a mis en œuvre des mesures concrètes telles que l’attribution de 25% des marchés publics aux femmes et jeunes entrepreneurs, ainsi que la création du Fonds national pour la finance inclusive, venant appuyer les efforts de la BAD et de l’AFG.

Vers un avenir prometteur

L’initiative AFAWA Finance s’inscrit dans une vision ambitieuse : celle de financer, d’ici à 2026, les entreprises féminines à hauteur de cinq milliards de dollars. Un pas de géant a déjà été franchi, avec plus de 7 000 entreprises bénéficiant de cette initiative à travers l’Afrique, annonçant une ère nouvelle de prospérité économique pour les femmes entrepreneures.

Le Togo et la CEDEAO s’engagent pour le Développement

Dans une ère où les tensions internationales et les incertitudes dominent, le Togo se distingue par sa volonté de rapprochement et de solidarité. C’est ce qu’a affirmé Victor Dogbé, Premier ministre du Togo, lors de l’inauguration du premier Forum d’Investissement de la CEDEAO à Lomé, le 4 avril 2024.

L’élan de coopération en Afrique de l’Ouest

Ce sommet historique, qui se déroule sur deux jours, voit la participation de plus de 400 personnalités influentes dans les domaines du développement, de l’investissement et de la gouvernance. Ils se rassemblent pour forger des solutions aux défis économiques et sociaux pressants de la région.

Par ailleurs , La récente décision de certains pays de se retirer de l’Alliance des États du Sahel confère à cette rencontre une importance accrue. La Banque d’Investissement et de Développement de la CEDEAO (BIDC), avec des engagements financiers significatifs, est au premier plan pour catalyser les investissements dans des projets majeurs, visant à pallier un déficit d’investissement crucial pour l’essor économique de la région.

Innovation et Durabilité : Les mots d’ordre du Forum

Les discussions porteront sur des sujets d’actualité tels que la sécurité alimentaire, le développement d’infrastructures respectueuses de l’environnement et la stimulation de l’économie verte pour lutter contre le chômage des jeunes. Ces échanges ambitionnent également  de renforcer la coopération régionale et de trouver des réponses novatrices aux entraves à la croissance.

George Agyekum Donkor, Président de la BIDC, souligne l’importance du forum comme catalyseur de projets transformateurs, visant non seulement à générer des profits, mais aussi à créer une croissance durable, à réduire la pauvreté et à construire un avenir meilleur pour tous.

Un Nouveau chapitre pour le Togo et la CEDEAO

La cheffe du gouvernement togolais reconnaît la perception souvent limitée des institutions régionales dans la vie quotidienne, mais se félicite de la dynamique naissante avec ce forum, qui promet d’être un lieu de dialogue et d’action. Le Premier ministre réaffirme l’engagement du Togo à contribuer activement à cette initiative, notamment en partageant son expérience et en valorisant le leadership du Président de la République.

Le discours inaugural du Président de la BIDC

Dans l’enceinte solennelle de l’événement de la Banque d’Investissement et de Développement de la CEDEAO (BIDC), le Président ainsi que le Président du Conseil d’Administration ont exprimé un accueil chaleureux aux illustres invités, marquant l’ouverture du Forum d’Investissement de la CEDEAO.

“Je suis honoré de vous accueillir à cet événement prestigieux de la BIDC. Nous sommes ici pour être le phare de la collaboration et du progrès dans la région CEDEAO,” a déclaré le Président, soulignant l’importance de l’union pour le développement régional.

Le président à  mis l’accent sur des domaines clés tels que l’infrastructure, la sécurité alimentaire, l’atténuation du changement climatique et la création d’emplois. Ces domaines sont des piliers essentiels pour bâtir un avenir résilient et inclusif.

“Dans ces temps complexes, il est vital d’exploiter nos forces collectives pour relever les défis de nos communautés,” a-t-il ajouté, mettant en lumière le rôle crucial du Forum d’Investissement CEDEAO comme creuset de dialogue et de partenariats stratégiques.

L’enthousiasme était palpable alors que le Président évoquait les opportunités de collaboration que le forum avait pour but de débloquer. “Ensemble, nos ressources et notre créativité peuvent ouvrir la voie au développement durable dans la CEDEAO,” a-t-il affirmé avec conviction.

L’appel à l’action a été clair : suivre l’événement en direct et s’engager activement dans le chemin vers une région CEDEAO prospère pour tous.

Ce discours marque non seulement le début d’un événement significatif mais aussi l’espoir d’une ère nouvelle de coopération et de prospérité pour la région.

Le MEF forme ses conseillers sur les enjeux de la budgétisation

Face aux défis du développement durable et de l’inclusion sociale, le ministère de l’économie et des finances (MEF) a initié une série d’ateliers de renforcement de capacités de ses conseillers sur les thématiques émergentes liées aux finances publiques, à l’économie et au développement.

Ces ateliers visent à doter ces agents stratégiques des connaissances complémentaires nécessaires pour accompagner efficacement le ministre Sani YAYA dans la mise en œuvre de la feuille de route gouvernementale (FDR Togo 20-25), qui reflète les orientations des plus hautes autorités du pays.

La budgétisation sensible au genre, un outil de promotion de l’égalité entre les sexes

L’un des sujets abordés lors de ces ateliers est la budgétisation sensible au genre, qui consiste à intégrer la dimension du genre dans toutes les étapes du cycle budgétaire, de la planification à l’évaluation, en passant par la programmation, l’exécution et le contrôle.

En outre, il s’agit d’un outil qui permet de prendre en compte les besoins et les intérêts spécifiques des femmes et des hommes, ainsi que les inégalités existantes entre les sexes, dans l’allocation et l’utilisation des ressources publiques.

L’objectif est de contribuer à la réalisation de l’égalité entre les sexes et à l’autonomisation des femmes, qui sont des conditions essentielles pour le développement humain et économique.

La budgétisation sensible au climat et à l’environnement, une réponse aux défis écologiques

Un autre sujet traité lors de ces ateliers est la budgétisation sensible au climat et à l’environnement, qui consiste à intégrer les considérations environnementales et climatiques dans le processus budgétaire, afin de favoriser la transition vers une économie verte et résiliente.

Il s’agit aussi d’un outil qui permet de mesurer, suivre et rendre compte de l’impact environnemental et climatique des dépenses et des recettes publiques, ainsi que de renforcer les capacités d’adaptation et d’atténuation des effets du changement climatique.

Le but est de contribuer à la protection de l’environnement et à la lutte contre le réchauffement climatique, qui sont des enjeux majeurs pour le développement durable et la sécurité humaine.

Le conseiller résident du FMI, un appui technique et financier pour ces ateliers

Par ailleurs, Ces ateliers de renforcement de capacités sont organisés avec l’appui technique et financier du conseiller résident du Fonds monétaire international (FMI) auprès du MEF, qui a eu l’initiative de proposer cette formation de mise à niveau à ce personnel clé.

La formatrice et conseillère du FMI, Madame Amina BILLA BAMBARA, a animé ces sessions de formation, qui se sont déroulées en deux vagues, la première du 4 au 6 mars, et la seconde du 7 au 8 mars. Elle a exprimé sa gratitude au ministre du MEF Sani YAYA pour son soutien à la tenue de ces ateliers, qui témoignent de son engagement à renforcer les compétences de ses collaborateurs.

Elle a également rappelé l’importance de se former régulièrement sur les innovations et les bonnes pratiques en matière de finances publiques, notamment le budget programme et la loi organique relative aux lois de finances (LOLF).

 

Le FMI soutient le Togo pour relancer son économie

Le Togo vient de bénéficier d’un appui financier important de la part du Fonds monétaire international (FMI). L’institution financière internationale a annoncé, vendredi 1er mars 2024, le versement immédiat de 68,3 millions de dollars au profit du pays ouest-africain. Il s’agit de la première tranche d’un accord global de près de 390 millions de dollars, conclu en décembre 2023, après plus de deux ans de négociations. Cet accord, qui s’étend sur 42 mois, est basé sur la facilité élargie de crédit (FEC), un mécanisme de prêt à moyen terme destiné aux pays à faible revenu.

Un soutien opportun face aux multiples défis du Togo

Le Togo fait face à de nombreux défis économiques et sécuritaires, qui se sont aggravés avec la crise sanitaire provoquée par la pandémie de COVID-19. Le pays a une frontière commune avec le Burkina Faso, où des groupes terroristes mènent des attaques. En plus de cela, il subit les conséquences du changement climatique sur son secteur agricole, qui fournit du travail à plus de 60 % de sa population. Face à cette situation difficile, le gouvernement togolais veut inverser la tendance et relancer son économie, qui a affiché une croissance négative de 1,8 % en 2020.

Un programme axé sur la croissance inclusive et la résilience

Le FMI affirme que son soutien financier vise à accompagner le Togo dans la mise en place de ses réformes économiques et structurelles, qui ont pour objectif de favoriser une croissance inclusive, de renforcer la stabilité macroéconomique et d’améliorer la résilience du pays face aux chocs externes. Parmi les priorités du programme, on retrouve la réduction de la pauvreté, l’amélioration du filet de sécurité sociale, le renforcement des dépenses sociales, l’amélioration de l’environnement des affaires, le maintien de la stabilité macroéconomique et la consolidation budgétaire, notamment par une mobilisation plus efficace des recettes fiscales. Le programme devrait s’achever à la mi-2027.