Togo : Les TPME prêtes à conquérir l’Afrique

Lomé, le 10 septembre 2024 – Dans un contexte de mondialisation croissante, les petites et moyennes entreprises (TPME) togolaises sont appelées à relever de nouveaux défis. Pour les aider à gagner en compétitivité et à s’imposer sur les marchés nationaux, régionaux et internationaux, le gouvernement togolais, en partenariat avec la GIZ, a lancé une série de formations spécifiques.

Des enjeux majeurs pour les TPME

Avec l’ouverture de l’économie togolaise et l’émergence de nouvelles zones de libre-échange comme la ZLECAf, la concurrence s’intensifie considérablement. Les TPME, souvent fragilisés par leur taille, doivent faire face à des défis importants :

  • Maîtriser les règles du commerce international : Les normes, les réglementations et les procédures douanières peuvent être complexes et évolutives.
  • Négocier efficacement les contrats : Les contrats commerciaux internationaux comportent des clauses spécifiques qu’il est essentiel de comprendre et de maîtriser.
  • S’adapter aux exigences des marchés : Les attentes des clients et les tendances du marché évoluent rapidement.

Les TPME togolaises sont formées pour mieux négocier leurs contrats et conquérir les marchés internationaux grâce à la ZLECAf.Une formation sur mesure pour répondre aux besoins des TPME

Dans le but d’améliorer la compétitivité des petites et moyennes entreprises (TPME) au Togo, le Ministère du commerce, de l’artisanat et de la consommation locale a lancé une initiative de formation.

La formation, qui a débuté le lundi 9 septembre 2024, se déroule sur cinq jours dans la salle de conférence principale du ministère. L’atelier comprend des discussions pratiques sur la négociation de contrats commerciaux, l’utilisation des incoterms pour accéder aux marchés à l’échelle nationale, régionale et internationale, ainsi que sur les droits et obligations des partenaires commerciaux potentiels dans les échanges nationaux et internationaux.

Les objectifs de cette formation 

Par ailleurs, cette formation vise à éclairer les participants sur l’importance des contrats internationaux et à leur fournir des méthodes pour identifier et négocier les clauses cruciales. Elle a pour but de déterminer les principes juridiques qui régissent la création de contrats commerciaux, tant au niveau national qu’international, et de proposer des stratégies pour gérer et prévenir les conflits après la signature des contrats.

Monsieur Comlan Nomadoli YAKPEY, Secrétaire Général, a présidé la cérémonie d’ouverture en tant que représentant de Mme Kayi MIVEDOR-SAMBIANI, Ministre du commerce, de l’artisanat et de la consommation locale. Cette cérémonie s’est déroulée également en présence des représentants de la GIZ, des cadres de l’administration publique et des représentants du secteur privé.

Il a souligné le rôle crucial des TPME et du secteur privé dans l’économie togolaise, notamment dans la mise en œuvre du Plan National de Développement (PND) et de la feuille de route gouvernementale 2020-2025. Ces initiatives visent à induire une transformation structurelle de l’économie togolaise vers une croissance robuste, durable, résiliente, inclusive et génératrice d’emplois.

En plus, Il a insisté sur la nécessité pour les responsables des TPME d’avoir les outils et compétences essentiels pour demeurer compétitifs et réussir dans leurs négociations commerciales, afin de conquérir des parts de marché.

Cette initiative s’inscrit dans le cadre du Programme d’amélioration de la compétitivité du secteur privé au Togo (ProComp), un programme soutenu par la coopération allemande GIZ.

Le gouvernement outille les TPME pour plus de compétitivité

Lomé, le 4 septembre 2024 – Les dirigeantes des Très Petites, Petites et Moyennes Entreprises (TPME) togolaises sont en pleine formation. Organisé par le ministère du Commerce, de l’Artisanat et de la Consommation Locale, cet atelier de deux jours, qui s’est ouvert le 3 septembre, vise à renforcer leurs compétences en matière de partenariat d’affaires.

L’objectif est clair : doter les chefs d’entreprise des outils nécessaires pour établir des collaborations fructueuses et développer leurs activités. Au programme : des modules sur les techniques de recherche et de négociation de partenariats, l’élaboration de contrats, le statut juridique des entreprises, et la recherche d’opportunités.

Le Togo investit dans l'avenir de ses TPME en organisant un atelier pour les anciens aux techniques de partenariat et les aiderUne initiative gouvernementale pour soutenir les TPME

Dirigée par le représentant la Ministre du commerce, de l’artisanat et de la consommation locale M. Comlan Nomadoli YAKPEY, secrétaire général, en présence du coordonnateur national du programme cadre intégré renforcé, du président du groupement des TPME, ainsi que des cadres de l’administration publique et des dirigeants des TPME.

Cette initiative s’inscrit dans le cadre de la feuille de route gouvernementale 2020-2025, qui accorde une place centrale au développement des TPME. La création récente de l’Agence de développement des TPME témoigne de la volonté du gouvernement de soutenir ce secteur, moteur de la croissance économique et de la création d’emplois.

Le Togo investit dans l'avenir de ses TPME en organisant un atelier pour les anciens aux techniques de partenariat et les aiderDes partenariats, clé de la réussite des entreprises

Selon Comlan Nomadoli YAKPEY, secrétaire général du ministère du Commerce, cette formation vise donc à doter les dirigeants de TPME non seulement des outils et méthodes pour déceler et construire des partenariats bénéfiques, mais également pour améliorer leurs aptitudes en négociation, communication et gestion des relations professionnelles. Il a mis en exergue que dans le secteur des affaires, qui évolue sans cesse, l’aptitude à établir des alliances robustes est indispensable.

« Les partenariats sont une alliance stratégique qui, lorsqu’elle est bien gérée, peut apporter des avantages mutuels et propulser les entreprises vers de nouveaux sommets», a-t-il martelé .

Une trentaine de participants, issus de différents secteurs, suivent avec attention les différentes communications. Ils sont unanimes : cette formation répond à un besoin réel et leur permettra de mieux appréhender les enjeux des partenariats d’affaires.

En bref, cet atelier marque une étape importante dans le développement des TPME au Togo. En dotant les dirigeants des outils nécessaires pour établir des partenariats solides, le gouvernement leur offre les moyens de renforcer leur compétitivité et de saisir de nouvelles opportunités. L’avenir s’ annonce des perspectives pour les entreprises togolaises, qui pourront ainsi contribuer de manière significative à la croissance économique du pays .

SAM Togo : Une nouvelle application mobile pour lutter contre la contrefaçon

Lomé, le 28 août 2024 – Une avancée majeure dans la lutte contre la contrefaçon au Togo. L’Office Togolais des Recettes (OTR) a lancé, ici, l’application mobile SAM (Solution Automatisée de Marquage), un outil innovant permettant aux consommateurs de vérifier l’authenticité des produits qu’ils achètent.

Disponible sur Google Play Store, SAM fonctionne de manière simple : il suffit de scanner le code présent sur le produit à l’aide de son smartphone. L’application, développée en partenariat avec la société suisse SICPA, experte en sécurisation des produits, analyse alors les données et informe l’utilisateur de l’authenticité du produit. En cas de doute, le consommateur peut signaler le produit aux autorités compétentes.

SAM: Une protection renforcée pour les consommateurs

Cette initiative s’inscrit dans une volonté gouvernementale de garantir la sécurité et la santé des consommateurs togolais. Comme l’a souligné la ministre du Commerce, Rose Kayi Mivedor, « SAM n’est pas simplement un outil technologique. Il est également la traduction concrète de l’engagement du gouvernement à garantir à chaque Togolais la sécurité, l’authenticité et la traçabilité des produits qu’ils consomment ».

En effet, la contrefaçon ne met pas seulement en danger la santé des consommateurs, elle porte également atteinte à l’économie du pays en favorisant la concurrence déloyale et en particulier les recettes fiscales.

Un dispositif complet

Le lancement de l’application SAM vient compléter un dispositif plus grand mis en place par l’OTR depuis 2020. Ce dispositif comprend notamment un marquage sécurisé des produits à la source, permettant ainsi de suivre leur parcours jusqu’au consommateur final.

Les bénéfices pour tous

Les avantages de cette nouvelle application sont multiples :

  • Protection des consommateurs : en permettant de vérifier l’authenticité des produits, SAM contribue à réduire les risques pour la santé liés à la consommation de produits contrefaits.
  • Lutte contre la contrefaçon : en rendant plus difficile la commercialisation de produits illégaux, SAM permet de protéger les entreprises légitimes et de préserver les recettes fiscales.
  • Modernisation de l’administration : l’utilisation de technologies innovantes comme l’application SAM contribue à améliorer l’efficacité et la transparence des services publics.

En bref, avec SAM, le Togo franchit une nouvelle étape dans la lutte contre la contrefaçon et affirme sa volonté de mettre en place un environnement économique sûr et transparent.

Togo : La HAPLUCIA forme les gestionnaires de marchés publics

Lomé, le 27 août 2024 – La corruption, un fléau qui gangrène de nombreux secteurs au Togo, est dans le viseur de la Haute Autorité de Prévention et de Lutte contre la Corruption (HAPLUCIA). Lundi dernier, en collaboration avec l’Autorité de Régulation de la Commande Publique (ARCOP), l’institution a lancé une formation intensive destinée aux gestionnaires de marchés publics.

L’objectif de cette formation est de renforcer leurs connaissances des textes juridiques et les outiller pour prévenir et combattre efficacement les pratiques corruptrices dans les marchés publics. « Les agents chargés de la gestion des marchés publics sont en première ligne face à la corruption », a souligné Aba Kimelabalou, président de la HAPLUCIA. « C’est pourquoi il est crucial de les doter des outils nécessaires pour agir avec transparence et équité »..

Pendant deux jours, les participants ont approfondi leurs connaissances sur la transparence des procédures et l’égalité de traitement des soumissionnaires. Cette formation s’inscrit dans une démarche globale de la HAPLUCIA visant à sensibiliser tous les acteurs impliqués dans la commande publique, de la société civile aux acteurs judiciaires.

La HAPLUCIA essaie de résoudre une problématique nationale

Malgré les efforts déployés, la corruption reste un fléau qui gangrène de nombreux secteurs au Togo. L’ignorance des textes juridiques est souvent pointée du doigt comme l’une des principales causes de ces pratiques.  Selon Aba Kimelabalou, « la méconnaissance des textes est souvent à l’origine de pratiques corruptrices ». En renforçant les compétences des gestionnaires de marchés publics, la HAPLUCIA espère non seulement réduire les risques de corruption mais aussi améliorer la qualité des services publics et renforcer la confiance des citoyens dans les institutions.

La corruption a des conséquences désastreuses pour un pays : elle ralentit le développement économique, creuse les inégalités sociales et érode la confiance dans les institutions. En attaquant la corruption dans la commande publique, le Togo fait un pas important vers une gouvernance plus transparente et plus efficace.

Kossivi HOUNAKEY rejoint l’équipe du ministère du Commerce

Lomé, le 23 août 2024 – Le ministère du Commerce, de l’Artisanat et de la Consommation Locale a accueilli le jeudi un nouveau membre. En effet, le Secrétaire général adjoint du Gouvernement, Makre SKPANE, a présidé la cérémonie d’installation officielle du Professeur Kossivi HOUNAKEY en tant que Ministre délégué auprès de la Ministre Kayi MIVEDOR-SAMBIANI, qui a été reconduite à son poste. Cette cérémonie marque un tournant pour le département ministériel.

Le Professeur Kossivi HOUNAKEY rejoint le ministère du Commerce pour renforcer l'équipe de Madame MIVEDOR-SAMBIANI.
Monsieur Makre SKPANE, Secrétaire général adjoint du Gouvernement

Un renforcement de poids avec le Professeur HOUNAKEY

La nomination du Professeur HOUNAKEY est perçue comme un renforcement de l’équipe ministérielle. Son expertise, alliée à la longue expérience de Madame MIVEDOR-SAMBIANI, devrait donner un nouvel élan aux politiques commerciales du pays. Le Secrétaire général adjoint du Gouvernement à d’ailleurs salue cette décision, soulignant la volonté du Chef de l’État de doter le ministère des moyens nécessaires pour atteindre ses objectifs.

Une collaboration prometteuse

Lors de son discours, Madame MIVEDOR-SAMBIANI a exprimé sa gratitude au Chef de l’État pour la confiance renouvelée et a assuré au nouveau ministre délégué de son plein soutien. De son côté, le Professeur HOUNAKEY a remercié également le Président de la république pour sa nomination et a souligné son engagement à travailler en étroite collaboration avec l’ensemble des acteurs du ministère.

Le Professeur Kossivi HOUNAKEY rejoint le ministère du Commerce pour renforcer l'équipe de Madame MIVEDOR-SAMBIANI.Les enjeux à venir

Par ailleurs, cette nouvelle configuration du ministère laisse présager de nouvelles orientations. Les défis sont nombreux : favoriser le développement des entreprises locales, favoriser les exportations, protéger les consommateurs. Le Professeur HOUNAKEY et Madame MIVEDOR-SAMBIANI auront à cœur de mettre en œuvre les politiques commerciales définies par le gouvernement et de contribuer à la croissance économique du pays.

 En bref, l’arrivée du Professeur HOUNAKEY au sein du gouvernement témoigne de la volonté politique de renforcer le secteur du commerce. Mais comment ces nouvelles orientations s’inscrivent-elles dans la stratégie globale de développement économique du pays ? Et quels en seront les impacts sur la vie quotidienne des Togolais ?

José Kwassi Symenouh prend les rênes de la CCI – Togo 

Lomé, 21 août 2024 – Un nouveau chapitre s’ouvre pour la Chambre de commerce et d’industrie du Togo (CCI-Togo). Au cours d’une cérémonie officielle tenue le mardi 20 août, José Kwassi Symenouh a officiellement succédé à Nathalie Bitho en tant que dirigeant de l’institution.

Le nouveau président, élu à l’enjeu de contrôle serré, a reçu les clés de la CCI-Togo avec pour mission de représenter et défendre les intérêts du secteur privé togolais. Fort de son expérience à la tête de l’Association des grandes entreprises (AGET) et de son expertise dans le domaine des assurances, José Symenouh entend insuffler un nouveau dynamisme à la CCI-Togo.

Le programme ambitieux de José Kwassi Symenouh

José Symenouh, le nouveau président de la Chambre de commerce et d’industrie du Togo (CCI-Togo) ambitionne, pour son mandat, de favoriser le soutien aux entreprises, la valorisation du secteur privé et le développement du tourisme d’affaires.

Dans une démarche visant à dynamiser l’économie togolaise, M. Symenouh a insisté sur l’importance de fournir des services de qualité aux entreprises pour stimuler l’innovation et la croissance. Il envisage aussi  de transformer la CCI-Togo en un pilier économique en promouvant le rôle du secteur privé dans la création d’emplois et de richesses.

Par ailleurs, en mettant en lumière les sites touristiques du Togo, il souhaite attirer plus d’investisseurs internationaux et de renforcer l’attractivité du pays sur la scène mondiale. Ces initiatives s’inscrivent dans une stratégie globale de développement économique et social durable pour le Togo.

Un appel à l’unité

Dans son discours, le nouveau président a appelé à l’unité de tous les acteurs économiques. « Loin d’être une déclaration d’euphorie à la suite d’une élection âprement disputée, ma main tendue à nos compétiteurs est sincère. Le chantier est immense pour n’être que l’affaire du bureau », a-t-il déclaré.

De son côté, Nathalie Bitho, présidente sortante, a félicité José Symenouh et lui a souhaité plein succès dans ses nouvelles fonctions. Elle a également exhorté les membres élus de la nouvelle assemblée consulaire à travailler d’armon avec le nouveau président pour relever les défis qui attendent la CCI-Togo.

Les défis à relever

José Symenouh, face à un tournant économique crucial, il aura  la lourde tâche de relancer l’économie togolaise. Sa mission première sera de soutenir les entreprises dans leur reprise d’activité, une étape essentielle pour redynamiser le marché intérieur.

Parallèlement, il devra œuvrer à l’amélioration du climat des affaires, en simplifiant les procédures administratives et en réduisant les coûts pour les entreprises, afin de renforcer l’attractivité du Togo sur l’échiquier économique international.

Enfin, le développement des exportations sera un axe majeur, la Chambre de Commerce et d’Industrie du Togo (CCI-Togo) ayant pour mission d’accompagner les entreprises locales dans l’exploration et la conquête de nouveaux marchés à l’étranger.

Les prochaines années s’annoncent donc déterminantes pour la CCI-Togo. Sous la houlette de José Symenouh, l’institution aura un rôle clé à jouer dans le développement économique du Togo.

Passation de pouvoir à la CCI-Togo

Lomé, 19 août 2024- Dans une ambiance empreinte de solennité, la Chambre de Commerce et d’Industrie du Togo (CCI-Togo) a vécu un tournant majeur le vendredi 16 août 2024. En effet, au cours d’une cérémonie riche en symboles, on a correctement installé les 75 élus consulaires et élu un nouveau bureau.

Une nouvelle équipe à la tête de la CCI-Togo

Conformément aux dispositions légales, Madame Kayi MIVEDOR-SAMBIANI, ministre du commerce, de l’artisanat et de la consommation locale, a procédé à l’installation de l’assemblée consulaire. À l’issue des élections, le Dr José Kwassi SYMENOUH a été élu président de la CCI-Togo pour un mandat de quatre ans. Il succède ainsi à Madame BITHO Nathalie qui a dirigé la délégation spéciale consulaire depuis 2021.

La CCI-Togo tourne une nouvelle page avec l'installation officielle de son nouveau bureau consulaire, présidé par Dr José Kwassi SYMENOUH.Un engagement fort pour le développement économique

Dans son discours, le ministre a souligné l’importance de cette nouvelle étape pour le secteur privé togolais. Elle a félicité les nouveaux élus et les a aussi exhortés à œuvrer pour renforcer la cohésion au sein de la chambre et à jouer un rôle moteur dans le développement économique du pays.

De son côté, le nouveau président, Dr José Kwassi SYMENOUH, a exprimé sa gratitude pour la confiance placée en lui et a présenté ses ambitions pour la CCI-Togo. Il a notamment évoqué le renforcement des capacités opérationnelles de l’institution et son positionnement en tant qu’interface privilégiée entre l’État et le secteur privé.

Cette passation de pouvoir marque la fin d’une période de transition et ouvre une nouvelle ère pour la CCI-Togo. Nathalie BITHO, qui a occupé le poste de présidente de la chambre pendant plusieurs années, a reçu des compliments pour son engagement et son dévouement.

En bref, l’installation du nouveau bureau de la CCI-Togo est un événement majeur pour le tissu économique togolais. Le rôle que jouera cette institution dans les années à venir est très important.

José Kwassi Symenouh, une figure de proue à la barre de la CCIT

José Kwassi Symenouh, docteur en droit maritime et des transports et diplômé de l’Institut des assurances d’Aix-en-Provence, a récemment été élu à la présidence de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Togo (CCIT).

 Un Leadership Affirmé et Incontestable

Sa carrière illustre, marquée par son rôle actuel de PDG de La Protectrice, ainsi que sa fondation de l’Institut supérieur de droit et d’interprétariat (ISDI), témoigne de son engagement envers l’excellence académique et professionnelle.

En tant que président d’honneur de l’Association des grandes entreprises du Togo (AGET) et conseiller économique et financier du Conseil national du patronat (CNP), Symenouh a su démontrer une vision stratégique et un leadership efficace.

Son administration de plusieurs sociétés, dont OAM et SAFER, et son successeur à Germain Meba à la tête de la CCIT, soulignent sa capacité à naviguer dans les eaux complexes du commerce et de l’industrie.

Victoire de José Kwassi Symenouh à la présidence de la CCIT

L’élection du 15 août 2024 a vu Symenouh remporter la présidence de la CCIT avec 43 voix contre 31 pour son concurrent, Patrick Magnon. Cette victoire inaugure son mandat de trois ans, au cours duquel il dirigera l’institution dans ses missions cruciales.

La CCIT, en tant qu’établissement public, sert d’interface essentielle entre le monde des affaires et les pouvoirs publics, offrant des services consultatifs, de soutien, d’information, de formation et de gestion des services industriels et commerciaux.

Avec une portée nationale et internationale, la CCIT joue aussi un rôle clé dans l’accueil et l’assistance aux opérateurs économiques, offrant des conseils sur l’environnement des entreprises et organisant des formations diversifiées.

En tant qu’organe de promotion et de coopération, la CCIT facilite les échanges entre les entreprises togolaises et le reste du monde, renforçant ainsi sa position au sein de plusieurs associations de chambres de commerce.

L’ascension de Symenouh à la présidence de la CCIT est un témoignage de son expertise et de son dévouement au développement économique du Togo. Les acteurs économiques et les observateurs internationaux attendent avec impatience la vision qu’il a pour l’avenir de la CCIT, ainsi que son impact potentiel sur le commerce et l’industrie dans la région.

En  bref, Avec une approche qui allie tradition et innovation, Symenouh est prêt à guider la CCIT vers de nouveaux horizons, stimulant la croissance et la prospérité dans un marché mondial en constante évolution.

MIATO 2025 : Un rendez-vous incontournable de l’artisanat africain à Lomé

Lomé, le 08 août 2024 – L’Afrique, berceau de l’artisanat, aura une nouvelle fois les yeux rivés sur Lomé. En effet, la quatrième édition du Marché international de l’artisanat de Togo (MIATO) se tiendra du 23 avril au 04 mai 2025. Cet événement biennal, véritable vitrine du savoir-faire artisanal africain, promet d’être plus grand et plus riche. que jamais.

 MIATO : Un écrin pour la créativité

C’est sur l’esplanade du Palais des Congrès de Lomé que se réuniront, pendant dix jours, des centaines d’artisans venus des quatre pièces du continent et d’ailleurs. Sculptures, tissus, bijoux, objets de décoration… une multitude de créations originales et authentiques seront exposées, offrant ainsi aux visiteurs un voyage au cœur de la diversité culturelle africaine.

Une plateforme d’échanges et de commerce

Le MIATO, plus qu’une simple exposition, offre aux artisans un espace idéal pour établir des contacts, échanger des expériences et forger des partenariats. Par ailleurs, les organisateurs prévoient des ateliers, des démonstrations et des conférences durant l’événement, ce qui donnera l’opportunité aux participants d’enrichir leurs connaissances et de se tenir au courant des dernières tendances de l’artisanat.

Un événement phare pour le développement économique

En mettant en valeur l’artisanat togolais et africain, le MIATO contribue à promouvoir l’économie locale et à créer des emplois. L’événement est également une opportunité pour les artisans de commercialiser leurs produits et de toucher un public international.

Un programme riche et varié

Pour cette quatrième édition, le comité d’organisation a concocté un programme particulièrement riche et varié. Outre les expositions, les visiteurs pourront assister à des spectacles de danse et de musique traditionnelle, à des défilés de mode, et à des dégustations de produits locaux. Des animations pour les enfants seront également proposées, afin de sensibiliser les plus jeunes à la richesse du patrimoine culturel africain.

 MIATO : Un engagement fort du gouvernement

Le gouvernement togolais, à travers le ministère du Commerce, de l’Artisanat et de la Consommation locale, apporte son soutien sans faille à l’organisation du MIATO. Cette manifestation s’inscrit pleinement dans la stratégie de développement du secteur de l’artisanat, un secteur porteur d’emplois et de croissance économique.

Lomé, capitale de l’artisanat africain

Avec le MIATO, Lomé se positionne comme une référence en matière d’artisanat sur le continent africain. En somme, cet événement contribue à renforcer le rayonnement international de la ville et à promouvoir l’image du Togo comme une destination touristique attractive.

Togo : Un pas de plus vers l’administration numérique

Le Togo franchit une nouvelle étape dans sa transformation numérique. Le ministère du Commerce, en partenariat avec l’Agence Togo Digital, vient de digitaliser huit procédures administratives clés liées au commerce et à l’artisanat. Cette avancée majeure simplifie considérablement les démarches pour les entreprises et les citoyens, tout en renforçant la transparence et l’efficacité de l’administration.

Des démarches simplifiées pour un climat des affaires amélioré

Les entrepreneurs togolais peuvent désormais effectuer en ligne des démarches telles que :

  • Les demandes d’autorisation d’importation de produits sensibles : Cette dématérialisation accélère les procédures et réduit les coûts pour les importateurs.
  • Les demandes de mise sur le marché national des denrées alimentaires : La digitalisation de cette procédure renforce la sécurité sanitaire et facilite le contrôle des produits alimentaires.
  • Les demandes de carte d’importateur ou d’exportateur : Cette simplification facilite l’accès au commerce international pour les entreprises togolaises.
  • Les demandes de certificat d’origine hors CEDEAO : Cette dématérialisation facilite les échanges commerciaux avec les pays hors de la zone CEDEAO.

Dans le domaine de l’artisanat, les artisans peuvent désormais effectuer en ligne :

  • La demande de carte professionnelle : Cette simplification facilite l’exercice de leur activité.
  • L’enregistrement d’un apprenti : Cette dématérialisation facilite la formation des futurs artisans.
  • L’inscription à l’examen du Certificat de fin d’apprentissage : Cette simplification facilite la reconnaissance des compétences des apprentis.
  • La demande du diplôme : Cette dématérialisation facilite l’obtention du diplôme pour les artisans.

Une ambition : un État numérique au service des citoyens

Cette initiative s’inscrit dans le cadre de la volonté du gouvernement togolais de faire du pays un hub numérique en Afrique de l’Ouest. En facilitant l’accès aux services publics, la dématérialisation contribue aussi à améliorer le climat des affaires, à renforcer la compétitivité de l’économie togolaise et à réduire la corruption.

Les défis à relever

Cette avancée significative soulève des défis importants à surmonter. Premièrement, il est crucial d’assurer l’accès à Internet et aux outils numériques pour tous les citoyens, en particulier dans les régions rurales, pour combler la fracture numérique.

Deuxièmement, la transformation numérique réussira uniquement si les agents publics reçoivent une formation adéquate qui les prépare à utiliser efficacement les nouveaux outils numériques. Enfin, la cybersécurité demeure un enjeu critique, avec la nécessité de protéger les données personnelles et de combattre la cybercriminalité de manière proactive.

En conclusion, la dématérialisation des services publics au Togo est une étape importante dans la modernisation de l’administration et l’amélioration des services offerts aux citoyens et aux entreprises. Cette initiative s’inscrit dans une dynamique plus large de transformation numérique qui positionne le Togo comme un pays pionnier en Afrique.

AGOA : Le Togo négocie son avenir

Washington DC, 26 juillet 2023 – Une délégation togolaise, conduite par la ministre du Commerce, Kayi MIVEDOR-SAMBIANI, a participé au 21ème Forum AGOA. Cet événement majeur, organisé par les États-Unis et l’Union africaine, a réuni des acteurs clés du commerce entre l’Afrique et les États-Unis pour discuter de l’avenir de l’AGOA, une loi américaine offrant des préférences commerciales. aux pays africains.

AGOA : Un enjeu crucial pour l’Afrique

L’échéance de l’AGOA en 2025 a mis en lumière l’importance de son renouvellement pour les économies africaines. Les participants ont souligné la nécessité d’une prorogation de l’accord, couplée à des améliorations significatives pour favoriser un commerce plus inclusif et durable.

Les pays africains demandent clairement un renouvellement rapide et durable de l’AGOA, insistant sur une extension d’au moins 16 ans pour assurer une visibilité à long terme des investissements. De plus, ils réclament une simplification des règles d’origine pour faciliter l’accès des produits africains au marché américain.

Par ailleurs, ils sollicitent des programmes de renforcement des capacités pour permettre aux entreprises africaines de se conformer aux normes américaines. Enfin, ils appellent à des incitations pour les investisseurs américains afin d’encourager les investissements en Afrique qui soutiendront la chaîne de valeur et l’industrialisation..

Les États-Unis ouverts à un renouvellement, mais avec des conditions

De son côté, l’administration américaine a confirmé son soutien au renouvellement de l’AGOA. Cependant, elle a souligné la nécessité d’une réforme profonde pour adapter l’accord au contexte économique mondial actuel, notamment en tenant compte de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf).

Un consensus sur l’importance de l’investissement

Les participants ont convenu de l’importance cruciale des investissements américains en Afrique pour soutenir la croissance économique et le développement industriel. Ils ont également souligné la nécessité de renforcer les capacités des entreprises africaines pour tirer pleinement partie des opportunités offertes par l’AGOA.

En conclusion, le 21ème Forum AGOA a mis en évidence l’importance stratégique de cet accord pour les relations économiques entre les États-Unis et l’Afrique. Les discussions ont permis de clarifier les attentes de part et d’autre et de jeter les bases d’un renouvellement de l’AGOA qui répondrait aux enjeux du XXIème siècle.

Star Garments implante sa première usine en Afrique au Togo : 4 500 emplois

Lomé, 22 juillet 2024 – Le groupe Star Garments, filiale du géant américain Komar & Sons, a choisi le Togo pour établir sa première usine hors du Sri Lanka. L’investissement de 9 milliards FCFA, soutenu par la Société financière internationale (SFI), permettra la construction d’une unité de confection de vêtements destinée à l’exportation sur la plateforme industrielle d’Adétikopé (PIA).

implantation du groupe Star Garments : Un impact socio-économique majeur

L’implantation de Star Garments s’inscrit dans une dynamique de croissance pour l’industrie textile togolaise. L’usine devrait créer plus de 4 500 emplois d’ici 2030, en mettant l’accent sur l’embauche des femmes. La construction, réalisée selon les normes LEED, reflète l’engagement du groupe en faveur de pratiques durables et respectueuses de l’environnement.

Le Togo, un hub textile en devenir

Par ailleurs, ce choix stratégique de Star Garments positionne le Togo comme un acteur incontournable dans le secteur textile africain. Le pays, qui ambitionne de devenir un hub régional de référence, a mis en place plusieurs initiatives pour renforcer sa compétitivité :

  • Création d’un centre de formation en confection en 2022
  • Adoption d’une politique nationale pour l’industrie du textile
  • Mise en place d’un cadre juridique adapté
  • Création d’une zone franche textile

En outre, la PIA, qui a déjà commencé à exporter des vêtements « Made in Togo » depuis octobre 2023, joue un rôle central dans cette dynamique. L’arrivée de Star Garments conforte ainsi le positionnement du Togo comme destination privilégiée pour les investisseurs du secteur textile.

Un développement durable et inclusif

L’implantation de Star Garments s’inscrit également dans une vision de développement durable et inclusif. La création d’emplois, la promotion de l’autonomisation des femmes et le respect des normes environnementales illustrent l’engagement du groupe et du gouvernement togolais en faveur d’une croissance économique responsable et bénéfique pour tous.

En somme, cette nouvelle usine marque une étape importante dans la transformation économique du Togo et place le pays sur la voie d’une industrialisation durable et porteuse d’avenir.

Foire Made in Togo 5e édition : Subventions massives pour booster l’industrie locale

Lomé, 18 juillet 2024 – Le gouvernement togolais a mis le paquet pour la promotion de l’industrie locale en accord avec les subventions importantes aux participants de la 5e édition de la Foire Made in Togo. En effet, cette foire, qui se tiendra du 24 juillet au 4 août au Centre togolais des expositions et foires de Lomé (CETEF), vise à stimuler la consommation des biens et services locaux pour booster l’économie nationale.

Des mesures incitatives fortes pour une participation massive

Dans une démarche inédite, le gouvernement a décidé de réduire drastiquement les frais de location des stands pour les exposants. Le prix d’un stand de 3m² passe ainsi de 200 000 à 300 000 F. CFA à un montant plus accessible de 24 000 F. CFA. En plus, cette mesure vise à encourager une participation massive des acteurs de l’industrie locale à ce rendez-vous incontournable.

Alexandre de Souza, directeur général du CETEF, salue l’engagement du gouvernement

« Cette initiative gouvernementale est un véritable catalyseur pour la promotion de l’industrie et de la consommation locale », a déclaré Alexandre de Souza. Par ailleurs, elle permettra de mettre en lumière l’ingéniosité et l’innovation des jeunes entrepreneurs togolais, tout en stimulant la consommation de produits fabriqués au Togo. Cela contribuera à la création d’emplois et à la lutte contre le chômage. « 

Une foire pour booster l’économie nationale et renforcer l’identité culturelle

En somme, la 5e édition de la Foire Made in Togo s’annonce comme un événement crucial pour le développement économique du Togo. Elle permettra aux entrepreneurs locaux de présenter leurs produits et innovations à un large public, de nouer des partenariats et de conquérir de nouveaux marchés. Pour les consommateurs togolais, ce sera l’occasion de découvrir et d’adopter les produits locaux, favorisant ainsi l’autosuffisance économique du pays et renforçant son identité culturelle.

Elections consulaires de la CCI-Togo : 75 délégués élus

Lomé, 16 juillet 2024 – La ministre du Commerce, Rose Kayi Mivedor, a reçu ce mardi les résultats définitifs des élections consulaires de la Chambre de commerce et d’industrie du Togo (CCI-Togo). En effet, ces élections, qui se dérouleront le 30 juin dernier, auront permis de désigner 75 délégués consulaires qui auront la charge d’élire un nouveau président à la tête de l’institution.

Un processus électoral réussi

Par ailleurs, ces élections consulaires marquent la fin d’un processus de renouvellement des instances de la CCI-Togo, il y a deux ans. « C’est avec une grande satisfaction que je félicite les 75 délégués consulaires élus et les invite à travailler en synergie pour atteindre les objectifs de notre institution, qui représente le secteur privé de notre pays », a déclaré le ministre Mivedor. Elle a également salué l’engagement des opérateurs économiques tout au long de ce processus électoral, soulignant leur rôle crucial dans son succès.

75 délégués pour représenter le secteur privé

Au total, 277 candidats étaient en lice pour les 75 sièges de délégués consulaires. Parmi les élus, 48 ​​représenteront le secteur national et 27 le secteur régional. «Nous avons aujourd’hui 75 membres consulaires, dont 48 au niveau national et 27 au niveau régional. Tous les postes ont été pourvus», a précisé Dindangue Kominte, président de la Commission électorale consulaire (CEC).

Un appel à la mobilisation du secteur privé

En conclusion, le ministre du Commerce a appelé l’ensemble des opérateurs économiques à soutenir et à accompagner la CCI-Togo dans sa mission de promotion des activités commerciales, industrielles et de services au Togo. La remise de la liste des nouveaux membres au ministre marque la fin officielle de ce processus électoral et ouvre la voie à l’élection du nouveau président de la CCI-Togo.

Consommation locale : le Togo adopte une stratégie nationale

Lomé, le 11 juillet – Dans le cadre d’une initiative visant à stimuler l’économie nationale, le Togo a franchi une étape importante en validant une stratégie nationale pour la promotion de la consommation de produits locaux. En effet, cette stratégie, élaborée conjointement par le ministère du Commerce et le Groupe de la Banque mondiale, a été lancée hier à Lomé. Elle a pour objectif de stimuler une croissance économique forte, inclusive et durable en augmentant significativement la consommation des biens et services fabriqués au Togo.

Les trois piliers  de la  stratégie nationale pour la consommation locale

Focalisée sur trois piliers clés , la stratégie vise à :

  • Améliore la compétitivité des produits locaux en renforçant la qualité, l’innovation et la productivité des entreprises togolaises.
  • Accroître la visibilité et l’accessibilité des produits locaux en améliorant les circuits de distribution et en facilitant l’accès des consommateurs aux produits locaux.
  • Renforcer la gouvernance en matière de consommation locale en mettant en place un cadre réglementaire et institutionnel favorable à la promotion des produits locaux.

En encourageant la consommation des produits locaux , le Togo met en avant le talent et l’expertise des artisans locaux, des petites et moyennes entreprises (PME) et des autres acteurs économiques nationaux. Comme l’a souligné Koffi Vinyo Mensah, directeur de cabinet du ministère du Commerce : « La consommation locale est un levier essentiel pour relever les défis économiques actuels, notamment en dynamisant notre économie et en valorisant le savoir-faire togolais. »

Par ailleurs, Les discussions tenues lors de l’atelier de lancement de la stratégie ont permis d’identifier des recommandations clés pour sa mise en œuvre efficace. Le gouvernement togolais a la ferme volonté de faire de cette stratégie un véritable succès et également de faire une transition vers la consommation des produits locaux, en faveur d’un développement économique plus indépendante et résistant.

Depuis 2020, le Togo célèbre chaque année en octobre le mois du « consommer local » . Cette initiative vise à promouvoir les produits togolais et à sensibiliser les consommateurs à l’importance de soutenir l’économie locale. La mise en place de la stratégie nationale s’inscrit dans la continuité de cet effort et vise à donner une impulsion plus forte et plus structurée à la promotion de la consommation locale au Togo.

CCI-Togo : Nouvelle Assemblée Consulaire Prête à Agir

Deux jours après les élections cruciales de la Chambre de commerce et d’industrie du Togo (CCI-Togo), un vent de changement souffle sur le paysage économique du pays. La Commission électorale a dévoilé les résultats provisoires, marquant un tournant potentiel pour l’avenir commercial du Togo.

Avec 75 opérateurs économiques désignés pour représenter les intérêts nationaux et régionaux, l’Assemblée consulaire de la CCI-Togo se prépare à endosser un rôle significatif dans la revitalisation de l’institution. en effet, cette assemblée, une fois officiellement confirmée, aura la tâche de dynamiser l’environnement des affaires, promettant de nouvelles opportunités pour les entrepreneurs et les investisseurs.

En plus, la Commission électorale a encouragé les électeurs et les candidats à examiner attentivement les résultats affichés et à soumettre des réclamations si jugées nécessaires. Cette période de réclamation, s’étendant du 4 au 6 juillet, est cruciale pour garantir la transparence et l’équité du processus électoral. Les élections du 30 juin ont été un moment décisif, se déroulant sans heurts sur l’ensemble du territoire, et reflètent l’engagement du Togo à renforcer son secteur commercial.

L’Assemblée consulaire nouvellement élue se trouve à l’aube d’une ère prometteuse, avec la mission de redéfinir les stratégies commerciales et de soutenir les initiatives qui favoriseront la croissance économique. Les résultats finaux, une fois ratifiés, marqueront le début d’un chapitre ambitieux pour la CCI-Togo, avec l’espoir d’insuffler une nouvelle énergie dans le tissu économique du pays. Les jours à venir seront déterminants pour façonner le futur économique du Togo, alors que la nation attend avec anticipation la confirmation des résultats et l’inauguration de l’Assemblée consulaire.

Togo : les TPME franchissent un cap numérique majeur

Lomé, 3 juillet 2024  – Les très petites et moyennes entreprises (TPME) du Togo ont franchi un cap numérique majeur avec l’inauguration d’une plateforme en ligne innovante par la ministre du Commerce, Mme Rose Kayi-Mivedor. En  effet, cette initiative marque un tournant décisif pour l’accès à l’information et le développement économique des TPME togolaises.

Une charte accessible et des opportunités de financement

La plateforme en ligne rend la charte des TPME, adoptée en 2021, facilement accessible à toutes les entreprises concernées. Cette charte vise à dynamiser le secteur des TPME en les segmentant en quatre catégories distinctes basées sur le chiffre d’affaires, permettant ainsi une évaluation et un soutien plus justes et équitables.

En adhérant à la plateforme, les entreprises peuvent consulter la charte, obtenir des informations essentielles et postuler à des mécanismes de financement adaptés à leurs besoins. Cette démarche requiert un engagement financier proportionnel à la taille de l’entreprise, garantissant ainsi un accès équitable aux ressources.

Un tremplin pour la résilience collective et la croissance inclusive

Par ailleurs, le lancement de cette plateforme coïncide avec la célébration de la deuxième édition de la journée internationale des TPME, placée sous le thème du collectif résilience. L’événement souligne l’importance cruciale de l’accès au financement et aux marchés pour les TPME, piliers de la construction d’une économie robuste et inclusive.

Un modèle pour d’autres nations

En somme, l’initiative togolaise de mettre en ligne la charte des TPME constitue un modèle innovant pour d’autres nations en quête de progrès économique et d’intégration numérique. Elle témoigne de l’engagement du Togo à construire un avenir prospère pour ses entrepreneurs et à stimuler la croissance économique nationale.

TPME togolaises : cap sur la résilience et l’accès aux marchés

Lomé, 02 juillet 2024 – La journée internationale des très petites, petites et moyennes entreprises (TPME) a ​​été célébrée ce mardi à Lomé sous le thème « Construire une résilience collective des TPME pour un meilleur accès au financement et aux marchés ». En effet, l’événement, présidé par la ministre du Commerce, de l’Artisanat et de la Consommation Locale, Mme Kayi MIVEDOR-SAMBIANI, a réuni des acteurs clés du secteur privé et des partenaires au développement pour explorer les moyens de renforcer la contribution des TPME à la croissance économique du Togo.

Les TPME : piliers de l’économie togolaise

Mme MIVEDOR-SAMBIANI a souligné le rôle crucial des TPME dans le tissu économique national, soulignant leur contribution à la création d’emplois, à l’innovation et à la croissance inclusive. « Les TPME sont le moteur de notre économie », a-t-elle déclaré. « Elles représentent plus de 90% des entreprises au Togo et contribuent à hauteur de 40% à la formation du PIB et à 60% en termes de création d’emplois. »

Célébration réussie de la Journée des TPME au Togo : focus sur la résilience collective, l'accès au financement et aux marchés Renforcer la résilience et l’accès aux financements

Le ministre a réitéré l’engagement du gouvernement à soutenir les TPME, mettant l’accent sur la nécessité de renforcer leur résilience et leur accès aux financements. « La feuille de route gouvernementale 2020-2025 accorde une place importante aux TPME, avec notamment la réforme 4 qui vise à renforcer les mécanismes d’appui à ces entreprises », a-t-elle expliqué.

Lancement de la plateforme numérique d’adhésion à la charte des TPME

Un des moments forts de la célébration a été le lancement de la plateforme digitale d’adhésion à la charte des très petites, petites et moyennes entreprises . Cette plateforme vise à simplifier et à faciliter le processus d’adhésion des entreprises à la charte, leur permettant ainsi de bénéficier des avantages et privilèges y afférents.

La journée a également été l’occasion pour les participants d’échanger sur les défis et les opportunités liés au financement des TPME et aux relations interentreprises. Ces échanges ont permis de dégager des pistes de réflexion et d’action concrètes pour favoriser la croissance inclusive et la compétitivité des TPME togolaises.

En conclusion, la célébration de la Journée internationale des très petites, petites et moyennes entreprises  a été un succès franc, soulignant l’engagement du Togo à favoriser un environnement propice à l’épanouissement de ces entreprises, moteurs essentiels de la croissance économique et du développement durable du pays.

Togo : Une étude révèle les clés pour la survie et la prospérité des entreprises

Lomé, 27 juin 2024 – Dans une démarche prometteuse visant à dynamiser l’économie togolaise, le ministère de la Promotion et de l’Investissement, en collaboration avec l’African Development Bank Group (l’AfD Group) et le gouvernement togolais, a lancé une étude exhaustif sur la viabilité des entreprises dans le pays. En plus, cette initiative s’inscrit dans le cadre du Projet d’Appui à la Promotion de l’Investissement et au Développement des Partenariats Public-Privé (PAPIDPPP), un programme concerté visant à renforcer les infrastructures économiques et à promouvoir l’investissement au Togo.

Une étude approfondie de la situation des entreprises

Le rapport provisoire, fruit d’une analyse minutieuse menée par un consultant, a fait l’objet d’un examen approfondi lors d’un atelier de validation. Cet événement a réuni un panel d’acteurs clés, notamment la Cellule Climat des Affaires, le Comité de Pilotage des Études Stratégiques (CPES), le ministère du Commerce, de l’Artisanat et de la Consommation Locale, le ministère de l’Économie et des Finances, le ministère de l’Inclusion Financière et des représentants du secteur privé. L’objectif était de recueillir leurs précieuses observations et de garantir que le rapport reflète une vision globale et inclusive.

L’atelier a établi un bilan détaillé de la situation des entreprises togolaises de 2015 à 2020 et a mis en lumière les défis qu’elles affrontent. Plus important encore, il a identifié les facteurs clés contribuant à la rentabilité des entreprises, un obstacle majeur à une croissance économique durable. Cette analyse approfondie a aussi permis de formuler des recommandations stratégiques pour atténuer ces risques et favoriser un environnement d’affaires plus robuste et résilient.

Un rapport final de l’étude attendu pour orienter les acteurs économiques

En effet, le rapport final, qui intégrera les contributions de toutes les parties, est très attendu. Sa publication, prévue dans les prochaines semaines, promet d’être un document de référence pour la communauté d’affaires, offrant des aperçus et des directives pour naviguer dans le paysage économique complexe du Togo. Ce rapport ne se contente pas de diagnostiquer les problèmes actuels, mais propose également une feuille de route pour l’avenir, soulignant l’engagement du Togo à cultiver un climat propice à l’investissement et à l’entrepreneuriat.

Un engagement fort pour le développement du secteur privé

L’engagement du Togo à travers ce projet démontre une volonté politique claire de soutenir le secteur privé, considéré comme un moteur essentiel de la croissance. En mettant l’accent sur la collaboration entre les entités publiques et privées, le PAPIDPPP et les efforts connexes visent à créer un écosystème où les entreprises peuvent non seulement survivre mais aussi prospérer. Cela marque un potentiel tournant pour l’économie togolaise, ouvrant la voie à une ère de prospérité renouvelée et de succès partagé.

Journée des TPME : le gouvernement réaffirme son soutien aux entreprises

Lomé, 27 juin 2024 – A l’occasion de la Journée Internationale des Micro, Petites et Moyennes Entreprises (MPME), communément appelée TPME, célébrée ce 27 juin, le gouvernement togolais a réaffirmé son engagement à promouvoir ce secteur vital pour le développement socio -économique du pays.

Les TPME, un pilier de l’économie togolaise

Par ailleurs, représentant plus de 90% du tissu économique togolais, les TPME contribuent à hauteur de 40% à la formation du PIB et génèrent 60% des emplois. Elles jouent un rôle crucial dans la création d’emplois, la formation professionnelle et la dynamisation des communautés locales.

Des défis à relever

Malgré leur importance, les TPME togolaises font face à de nombreux défis, notamment l’accès limité au financement, les difficultés d’accès aux marchés, la concurrence accumulée et l’insuffisance des infrastructures de soutien.

Un gouvernement proactif

Conscient de ces défis, le gouvernement togolais a mis en place plusieurs initiatives pour soutenir les TPME, notamment :

  • L’adoption de la charte des TPME en 2021
  • La création de l’Agence Nationale de Développement des Très Petites, Petites et Moyennes Entreprises (ADTPME)
  • L’adoption de la loi relative au Partenariat Public Privé
  • La création d’un cadre de concertation entre l’Etat et le secteur privé
  • L’amélioration de l’accès à la commande publique
  • Divers programmes et politiques en faveur de l’artisanat et aussi de l’entrepreneuriat des jeunes

Des opportunités à saisir

En outre, la transformation structurelle de l’économie togolaise, en cours de mise en œuvre par le gouvernement, offre de nombreuses opportunités d’affaires pour les TPME dans des secteurs tels que l’agriculture, la productivité, l’accès à l’énergie, les infrastructures, la technologie et l’industrie.

Un appel à la collaboration

La ministre du Commerce, de l’Artisanat et de la Consommation Locale, Mme Kayi Mivedor-Samibiani, a appelé les institutions financières à revoir leurs paradigmes pour faciliter l’accès au financement des Petites et Moyennes Entreprises. Elle a également invité l’ensemble des acteurs du secteur privé et des partenaires techniques et financiers à participer activement aux efforts de développement des TPME.

Célébrer le potentiel des TPME

En somme, la Journée Internationale des TPME est l’occasion de célébrer le plein potentiel des entrepreneurs togolais et de réaffirmer l’engagement du gouvernement à créer un environnement favorable à leur croissance et à leur prospérité.

CCI-Togo : élections cruciales pour un nouveau leadership

Lomé, Togo – Le renouvellement des instances dirigeantes de la Chambre de commerce et d’industrie du Togo (CCI-Togo) s’approche de son dénouement. Le processus a atteint une étape essentielle depuis le début de la campagne électorale le 15 juin, avec la sélection des électeurs. Selon la Commission électorale consulaire, sur les 597 candidatures présentées, 277 acteurs économiques ont été choisis pour prendre part au vote. L’annonce représente une avancée importante vers la réalisation des réformes mises en place par le gouvernement afin de renforcer cette institution essentielle.

Un choix crucial pour l’avenir économique du Togo

Sur le terrain, la campagne électorale est en plein essor et se prolongera jusqu’au 28 juin. Par la suite, les électeurs devront sélectionner parmi les candidats lors du scrutin prévu le 30 juin. Ce vote marque la fin d’une démarche minutieuse pour créer une nouvelle Assemblée consulaire de 75 membres. L’objectif de cette assemblée sera de représenter et de protéger les intérêts des acteurs économiques du pays, tout en jouant un rôle essentiel de lien entre le secteur privé et les autorités publiques.

CCI-Togo : élections cruciales pour un nouveau leadership et une collaboration renforcée entre le secteur privé et le gouvernementCCI-Togo : un acteur essentiel du développement économique

La CCI-Togo occupe une place essentielle dans l’économie togolaise. En tant qu’intermédiaire principal entre les entrepreneurs et le gouvernement, elle favorise la communication et la coopération. Les changements actuels offrent une occasion de consolider cette interface et de favoriser une croissance économique inclusive et durable.

Les élections de la CCI-Togo constituent donc une occasion importante, non seulement pour les membres de la chambre, mais également pour l’économie nationale. Cela témoigne de l’implication du Togo dans le soutien au développement des entreprises et dans l’amélioration de l’environnement des affaires. Alors que le pays continue de faire face à un contexte économique mondial complexe, il est de plus en plus crucial que la CCI-Togo soit solide et représentative.

Le Togo surveillera attentivement les résultats de ces élections, tant au niveau national qu’international, car ils détermineront la direction que prendra son économie. Le Togo souhaite ouvrir un nouveau chapitre de prospérité économique et de partenariat fructueux entre le gouvernement et le secteur privé avec une nouvelle assemblée consulaire.

Vente aux enchères OTR : 76 véhicules à saisir à Atakpamé !

Lomé, 20 juin 2024 – L’Office Togolais des Recettes (OTR) organise une vente aux enchères publiques de 76 véhicules, dont 71 motocyclettes et 5 automobiles, le mardi 25 juin 2024 à Atakpamé. En effet, cette vente, qui se tiendra à la Division des Opérations Douanières Régionales des Plateaux, est une opportunité pour le public d’acquérir des véhicules à des prix compétitifs.

Une vente accessible à tous

Par ailleurs, cette opération vise à liquider les actifs saisis ou abandonnés par l’OTR. Les enchères sont ouvertes à tous, sur inscription préalable, avec une somme non remboursable de 5000 FCFA. Le commissaire général de l’OTR, Philippe Tchodié, a souligné aussi  l’importance de cette vente pour l’économie locale et la transparence des procédures fiscales.

Conditions de vente

Les acheteurs potentiels doivent impérativement respecter les termes de la vente, notamment le paiement immédiat du montant total de l’enchère, majoré de 12%. Cette condition est essentielle pour garantir l’intégrité de la vente et l’attribution des véhicules de manière juste et transparente.

Des véhicules issus de saisies et de biens en souffrance

Les véhicules mis en vente proviennent principalement de saisies effectuées par les douanes ou de biens en souffrance. Cette démarche s’inscrit dans l’engagement de l’OTR à gérer efficacement les actifs non réclamés et à moderniser ses opérations douanières.

Une opportunité pour les citoyens et un signe de transparence

L’OTR déploie des efforts concrets pour promouvoir la responsabilité, l’efficacité et la transparence dans la gestion des ressources publiques, comme en témoigne cette vente aux enchères. Elle offre également une chance unique aux citoyens de participer activement à l’économie nationale, tout en bénéficiant de l’opportunité d’acquérir des véhicules à des conditions avantageuses.

Lomé : Reprise imminente des transferts vers le port sec d’Adétikopé

Lomé, 13 juin 2024 – Les bonnes nouvelles s’accumulent pour le port de Lomé. Après une interruption temporaire, les transferts de conteneurs en transit vers le port sec de la plateforme industrielle d’Adétikopé (PIA) vont reprendre imminemment. En effet, cette décision, annoncée par le ministre de l’économie maritime, Edem Kokou Tengue, marque un nouveau chapitre pour le développement du secteur maritime togolais et la consolidation du rôle de Lomé comme hub logistique régional.

Négociations fructueuses pour une reprise stratégique

Cette reprise est le fruit de négociations fructueuses entre le ministre Tengue et les acteurs clés de la communauté portuaire. Ces discussions stratégiques, menées dans un esprit de concertation, visent à revitaliser le secteur maritime, pilier essentiel de l’économie togolaise.

Perspectives prometteuses pour le transit régional

Au-delà de la reprise des transferts vers le port sec d’Adétikopé, la rencontre a également ouvert des perspectives prometteuses pour le transit des marchandises en provenance du Niger. Cette initiative s’inscrit dans une volonté plus large de renforcer les liens commerciaux entre le Togo et le Niger, deux pays qui partagent l’ambition d’optimiser leurs échanges dans un contexte économique mondial en constante évolution.

Reprise des transferts de conteneurs vers le port sec d'Adétikopé : Lomé renforce son rôle de hub logistique régionalLe port sec d’Adétikopé : un pôle logistique central

Le redémarrage des transferts est accueilli avec enthousiasme par les opérateurs économiques, qui y voient l’occasion pour le port sec de la PIA de jouer pleinement son rôle de pôle logistique central. La présence de géants du transport maritime tels que MSC, Maersk et CMA CGM, qui ont également  manifesté leur confiance en rejoignant l’infrastructure il y a quelques mois, témoigne de l’attractivité et du potentiel de la plateforme.

Un signal fort pour l’économie togolaise

Cette dynamique positive est un signal fort pour l’économie togolaise, qui peut s’attendre à une augmentation significative de l’activité portuaire. En effet, le port sec de la PIA est conçu pour faciliter le commerce international en offrant des services logistiques de pointe et en réduisant les délais de transit, un élément crucial pour l’efficacité des chaînes d’approvisionnement.

Engagement gouvernemental et perspectives optimistes

L’engagement du gouvernement togolais à améliorer l’infrastructure et les services portuaires est clair, et cette dernière initiative en est une nouvelle illustration. Avec la reprise des transferts, le port de Lomé se positionne non seulement comme un acteur majeur dans la région, mais aussi comme un partenaire fiable pour le commerce international. Les prochains mois seront déterminants pour évaluer l’impact de ces changements sur l’économie locale et régionale, mais les perspectives sont indéniablement optimistes.

Togo : 76% des réformes de l’Uemoa mises en œuvre en 2023

Lomé, 12 juin 2024 – Le Togo a maintenu son engagement en matière de réformes de l’Uemoa en 2023, en validant à 76% les exigences de l’Union, selon les conclusions de la 9ème revue politique de l’Union au Togo. Ce résultat, stable par rapport à 2022, est d’autant plus remarquable que le nombre d’amélioration des réformes a augmenté de 4 unités (131 contre 127).

Le pays a notamment satisfait aux critères relatifs à la modernisation des marchés publics et des partenariats public-privé (PPP), à l’élaboration et à la publication des rapports d’évaluation des dépenses fiscales, au renforcement du cadre juridique du contrôle des finances publiques , à la production du document de déclaration des risques budgétaires et à la mise en place de l’assurance maladie universelle.

« Ces avancées significatives sont le fruit de l’engagement du gouvernement et de l’appui multiforme des partenaires techniques et financiers qui font confiance au Togo dans sa marche vers le progrès et le développement économique au bénéfice de ses populations », a souligné le ministre. du Commerce, Kayi Mivedor, lors de la publication des résultats.

Le Premier ministre, Victoire Dogbé, a reçu la présentation des résultats de la revue à l’issue de la rencontre. En somme, ce succès du Togo a été possible grâce à sa constance dans l’application des réformes de l’UEMOA. Cela reflète l’engagement résolu du gouvernement togolais à renforcer la gouvernance économique et financière. De plus, Le Togo a bénéficié d’un soutien important de ses partenaires techniques et financiers pour son développement.

Lomé : Le géant des mers Kota Tema accoste pour la première fois

Lomé, le 11 juin 2024 – Le port de Lomé a accueilli le 8 juin pour la première fois le navire Kota Tema, un géant des mers appartenant à la compagnie Pacific International Lines (PIL). Cet événement historique marque un nouveau chapitre pour le Togo, qui se positionne comme un acteur incontournable du commerce maritime international.

 Kota Tema :Un navire hors norme

D’une capacité de 7 092 EVP, le Kota Tema est le plus grand et le plus avancé des navires de la flotte PIL à avoir jamais accosté au Togo. En effet, son arrivée symbolise l’engagement du pays pour l’excellence opérationnelle et la compétitivité dans le secteur maritime.

Une cérémonie inaugurale d’envergure

L’arrivée du Kota Tema a été célébrée par une cérémonie inaugurale en présence de dignitaires du Port de Lomé et de personnalités éminentes du secteur maritime. En outre, cet événement a mis en lumière l’importance de cette escale pour le Togo, tant pour son économie que pour son rayonnement international.

Le navire Kota Tema, un géant des mers, accoste pour la première fois au port de Lomé, symbolisant l'ambition du Togo Togo Terminal : un acteur clé du développement maritime

Par ailleurs, Togo Terminal, filiale du Groupe Africa Global Logistics au Togo, a joué un rôle crucial dans l’organisation de cet événement. L’accueil du Kota Tema témoigne ainsi de son engagement à renforcer les infrastructures portuaires et à promouvoir les services maritimes dans la région.

Un nouveau chapitre pour le Togo

L’arrivée du Kota Tema marque un tournant décisif pour le Togo. Le pays confirme sa position de hub maritime stratégique en Afrique de l’Ouest et se tourne résolument vers l’international. Cette escale historique est également un symbole fort de l’ouverture du Togo sur le monde et de son ambition de devenir un acteur incontournable du commerce maritime international.

En conclusion, l’arrivée du navire à Lomé est une étape majeure dans l’histoire maritime du Togo. Elle ouvre la voie à de nouvelles opportunités de développement économique et de coopération internationale pour le pays.

CCI-Togo : Candidats aux élections consulaires connues

Lomé, le 7 juin 2024 – Le cours à la présidence de la Chambre de commerce et d’industrie du Togo (CCI-Togo) s’intensifie avec la publication des listes définitives des candidats aux élections consulaires. Cette annonce marque une étape cruciale dans le processus de renouvellement des instances dirigeantes de la chambre.

Listes des candidats accessibles au public

Le président de la commission électorale consulaire, Dindangue Kominte, a officialisé la publication des listes le jeudi 6 juin. Les listes des candidats sont désormais consultables par tous les électeurs togolais via plusieurs canaux :

  • Le Quotidien national Togo Presse
  • Le site web du ministère du Commerce
  • Les locaux de la CCI-Togo à Lomé et ses représentations régionales
  • Les bureaux des chefs-lieux de préfectures

Scrutin et campagne électorale

Les élections consulaires sont fixées au 30 juin 2024. La campagne électorale officielle débutera quant à elle le 15 juin, ouvrant ainsi une période de mobilisation intense pour les candidats et leurs équipes.

Enjeux majeurs pour l’économie togolaise

Ce processus électoral revêt une importance capitale pour l’avenir économique du Togo. La nouvelle équipe dirigeante de la CCI-Togo aura la lourde tâche de dynamiser le secteur commercial du pays, de promouvoir l’entrepreneuriat et de contribuer à la croissance économique inclusive.

Une initiative de restructuration gouvernementale

L’organisation de ces élections consulaires s’inscrit dans le cadre d’une initiative de restructuration de la CCI-Togo, lancée par le gouvernement togolais. Cette initiative vise à moderniser la chambre, à renforcer sa gouvernance et à la rendre plus efficace dans son rôle de défenseur des intérêts des entreprises togolaises.

Mobilisation attendue des électeurs

Les autorités togolaises invitent l’ensemble des électeurs à se mobiliser massivement pour le scrutin du 30 juin. Leur participation est essentielle pour garantir la légitimité et la représentativité de la nouvelle équipe dirigeante de la CCI-Togo.

Togo : Formation de 25 entrepreneurs pour booster le e-commerce

Lomé, le 7 juin 2024 – Dans le cadre d’une initiative innovante visant à stimuler le secteur du commerce électronique au Togo, le ministère du Commerce, dirigé par Kayi Mivedor-Sambiani, a annoncé un programme de formation ambitieux destiné à 25 entrepreneurs sélectionnés .

Par ailleurs, Ce programme, qui s’inscrit dans le projet de renforcement des capacités des petites et moyennes entreprises (PME/PMI) dans l’ère numérique, bénéficie du soutien du Programme Arab Africa Trade Bridges (AATB).

Des formations pratiques pour des entrepreneurs performants

Le projet se concrétisera par une série de formations pratiques dispensées sur l’ensemble du territoire national. Ces formations visent à inculquer aux entrepreneurs les meilleures pratiques commerciales en ligne, en mettant l’accent sur les aspects juridiques, techniques, managériaux, ainsi que sur la communication et le marketing liés au e-commerce.

Objectifs : compétences accumulées et croissance du e-commerce

L’objectif principal de ce programme est d’augmenter significativement les compétences et les connaissances des participants, afin de les rendre plus performants dans le domaine du commerce électronique. Ce faisant, le gouvernement togolais espère stimuler la croissance du secteur et contribuer à l’émergence d’une économie numérique florissante et inclusive.

Critères d’éligibilité et date limite

Pour être éligibles à ce programme, les candidats doivent démontrer une expertise avérée dans le domaine du commerce électronique, ainsi qu’une expérience significative dans le secteur. Le 25 juin 2024 est la date limite pour répondre à cet appel à manifestation d’intérêt. Les entrepreneurs individuels et les entreprises établies peuvent bénéficier de cette opportunité.

Un tremplin pour une économie numérique togolaise dynamique

En somme, Ce programme de formation ambitieux constitue une étape cruciale pour le Togo dans sa quête d’une économie numérique dynamique et inclusive. En renforçant les capacités des entrepreneurs togolais dans le domaine du commerce électronique, le gouvernement espère stimuler la croissance économique, créer des emplois et améliorer l’accès des populations aux biens et services.

ZLECAf : Succès du projet conjoint pour l’Afrique

Lomé, 05 juin 2024 – Un atelier régional d’apprentissage mutuel et de capitalisation sur le Projet régional conjoint d’appui à l’opérationnalisation de la Zone de libre-échange continental africaine (ZLECAf) s’est tenu à Lomé du 4 au 5 juin 2024. L’objectif de cet atelier était de partager les résultats, les défis et les perspectives du projet, qui a permis à huit pays d’Afrique de l’Ouest et du Nord de renforcer leurs capacités en vue de la mise en œuvre effective de la ZLECAf.

Des résultats prometteurs et un fort potentiel pour l’Afrique

Selon les estimations de la Commission économique pour l’Afrique (CEA), la mise en œuvre complète de l’Accord ZLECAf pourrait accroître le commerce intra-africain de 34,6% d’ici 2045, avec des gains importants dans tous les secteurs. , en particulier l’agroalimentaire (53, 6%), les services (37, 6%), l’industrie (36, 3%) et les produits énergétiques et miniers (19, 3%).

Ces perspectives prometteuses soulignent l’importance de poursuivre les efforts de réforme et d’investissement dans les infrastructures pour diversifier et transformer les économies africaines. La capture de ces opportunités par les pays individuellement et collectivement dépendra de la mise en œuvre efficace de stratégies nationales et régionales adéquates.

L'atelier régional de Lomé capitalise sur les acquis du projet conjoint ZLECAf et identifie les défis et perspectives pour l'AfriqueSuccès du projet conjoint ZLECAf

En outre, le projet conjoint d’appui aux États dans la mise en œuvre des stratégies nationales ZLECAf, initié par la CEA en partenariat avec le CIR-OMC et l’ITFC-BID, a connu un succès remarquable au cours des deux dernières années. Le projet a accompagné également  huit pays (Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Guinée, Niger, Sénégal, Togo, Mauritanie et Tunisie) dans le renforcement de leurs capacités techniques et institutionnelles, la mise à disposition d’outils d’accès aux marchés intra -régionaux et la formulation de politiques et de stratégies sectorielles pour promouvoir la compétitivité du commerce.

Le Togo, un exemple de réussite

Le Togo, qui a réalisé avec succès plus de 100 % des activités prévues du projet, illustre bien les retombées positives de l’initiative. Le projet a permis de sensibiliser les acteurs clés sur les enjeux de la ZLECAf, de renforcer les capacités des femmes commerçantes et des commissionnaires en douane, d’élaborer une stratégie nationale ZLECAf et de réaliser des études sur le potentiel d’exportation et l’ impact de l’accord sur l’économie togolaise.

Des défis à relever et des perspectives d’avenir de la ZLECAf.

Malgré les succès enregistrés, des défis majeurs persistants, notamment en matière d’infrastructures de qualité et de financement. L’atelier a permis de mettre en lumière ces défis et d’identifier des pistes de solutions pour les surmonter.

Les participants à l’atelier ont également souligné l’importance du partage des meilleures pratiques et des leçons apprises pour une mise en œuvre plus efficace de la ZLECAf dans tous les pays d’Afrique.Ils ont appelé à un renforcement du partenariat entre les pays et les organisations internationales pour maximiser les synergies et accélérer la réalisation des objectifs de développement durable du continent.

En conclusion, l’atelier régional de Lomé a été une plateforme précieuse pour capitaliser sur les acquis du projet conjoint ZLECAf et identifier les prochaines étapes pour une mise en œuvre réussie de l’accord en Afrique de l’Ouest et du Nord.

 

PME togolaises : un coup de pouce allemand pour leur financement

Lomé, le 4 juin 2024 – Dans une démarche innovante visant à stimuler l’économie togolaise, la Chambre de Commerce et d’Industrie du Togo (CCI-Togo) s’est associée au Centre de compétence pour le financement des exportations allemandes pour l ‘Afrique de l’Ouest et de l’Est. Ce partenariat a pour objectif de faciliter l’accès au financement pour les Petites et Moyennes Entreprises (PME) togolaises.

Un tremplin pour l’expansion internationale des entreprises locales

Cette collaboration stratégique a été officialisée lors d’une séance d’information organisée le lundi 3 juin. Près de 400 entrepreneurs togolais, enthousiastes à l’idée de saisir les nouvelles opportunités de garanties de crédits à l’exportation, ont participé à cet événement. Ces garanties visent à renforcer les liens commerciaux entre l’Allemagne et le Togo, offrant ainsi un tremplin pour l’expansion internationale des entreprises locales.

Le centre allemand, un catalyseur de croissance pour les PME togolaises

Le centre allemand se présente comme un catalyseur de croissance pour les entrepreneurs togolais. Il leur offre la possibilité de bénéficier d’un financement adapté à la réalisation de leurs projets ambitieux.

Mme Emilia Von Mittenheim, directrice du centre, a réaffirmé l’engagement de son équipe à faciliter les négociations et la signature de conventions de collaboration entre entrepreneurs togolais et fournisseurs allemands.

Le centre joue également un rôle crucial dans l’identification des banques partenaires pour le financement de projets, qui doivent répondre à des critères d’éligibilité et présenter un risque raisonnable.

Une solution aux problèmes de financement des PME togolaises

En outre , Mme Nathalie Bitho, présidente de la CCI-Togo, a salué l’initiative allemande, la réflexion comme une solution concrète au problème persistant de la capacité financière limitée des entreprises togolaises. Elle voit dans ce partenariat un moyen de surmonter les obstacles financiers qui entravent souvent l’expansion et l’innovation des PME.

Un nouveau chapitre pour les PME togolaises

Par ailleurs, Cette initiative s’inscrit dans le cadre d’une série de mesures prises par le gouvernement togolais pour relever les défis du financement des PME. En consolidant les mécanismes de soutien existants, cette nouvelle collaboration germano-togolaise promet d’ouvrir des perspectives prometteuses pour les entrepreneurs togolais. Elle leur fournira pareillement  les outils nécessaires pour concrétiser leurs visions et s’imposer sur la scène internationale.

Un impact positif attendu sur l’économie togolaise

L’impact potentiel de ces mesures sur l’économie togolaise est considérable. En facilitant l’accès au capital, les PME pourront non seulement améliorer leurs opérations actuelles, mais aussi explorer de nouveaux marchés, innover dans leurs offres de produits et services, et, en fin de compte, contribuer de manière significative à la croissance économique du paie.

Un avenir prometteur pour les PME togolaises

En somme, Fortes du soutien des partenaires internationaux et de l’engagement du gouvernement local, les PME togolaises sont bien positionnées pour transformer les défis en opportunités et jouer un rôle de premier plan dans l’essor économique du Togo.

 

Lomé : Vers une nouvelle ère du commerce des services en Afrique

Lomé, 30 mai 2024 – Un séminaire crucial s’est ouvert  le 29 mai 2024 à Lomé pour restituer les résultats d’un audit réglementaire et cartographier le commerce des services au Togo. Présidée par le Directeur de Cabinet, M. Franck MENSAH , cette rencontre a en effet réuni des dignitaires et partenaires internationaux, fait ressortir l’importance de l’événement pour le pays et la région.

Lomé accueille un séminaire crucial pour promouvoir la qualité et la libéralisation du commerce des services en Afrique, Trois Jours de Réflexion pour l’Excellence des Services

Durant trois jours, experts et participants échangeront sur les meilleures pratiques pour améliorer la qualité des services à l’échelle nationale et internationale. Par ailleurs, l’objectif est de produire un rapport qui servira de guide dans les interactions commerciales, notamment au sein de la CEDEAO et de la ZLECAf.

Le Togo au Cœur de l’Intégration Économique Africaine

 Le Togo, par la voix de M. MENSAH , a réaffirmé son ambition de tirer pleinement profit de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf). Avec un marché de plus de 1,3 milliard de consommateurs, le pays se positionne comme un acteur clé dans le développement économique du continent.

Plaidoyer pour une Libéralisation Progressive du Commerce

En outre , M. MENSAH a souligné le rôle crucial du commerce des services, qui représente 40% du PIB togolais, et a plaidé  pour une libéralisation progressive afin de stimuler la compétitivité et l’emploi.

Audit et Cartographie pour une Libéralisation Maîtrisée

Anticipant les enjeux de la ZLECAf, le Togo a pris des mesures proactives pour encadrer la libéralisation des services, en s’appuyant sur l’expertise de M. Doumbouya SEKOU . L’audit et la cartographie réalisés visent  aussi  à identifier les défis et orienter les réformes nécessaires pour une intégration réussie.

En somme, Les résultats de cet atelier devraient façonner les futures négociations de la ZLECAf et renforcer le protocole sur le commerce des services, ouvrant la voie à une ère de participation partagée en Afrique.