L’Assemblée nationale togolaise officialise ses commissions permanentes

Lomé, le 6 décembre 2024 – L’Assemblée nationale togolaise a franchi une nouvelle étape dans son organisation en procédant le jeudi à la ratification officielle de ses neuf commissions permanentes. En effet, cette décision, prise à l’unanimité des députés présents et sous la présidence de Sevon-Tépé Kodjo Adédzé, marque le début d’une nouvelle dynamique parlementaire.

Les commissions permanentes, véritables rouages du processus législatif, vont désormais se pencher sur des thématiques aussi variées que les droits de l’homme, l’économie, la défense, l’environnement ou encore la santé. Chacune d’entre elles est présidée par un député élu par ses pairs et aura pour mission d’examiner en profondeur les projets de loi, les rapports du gouvernement et les questions d’intérêt général pertinentes de son domaine de compétence.

Le Parlement togolais se structure pour une meilleure efficacité : les commissions permanentes sont désormais désormais installées.Une organisation renforcée au service du peuple

Cette structuration en commissions permettra à l’Assemblée nationale de renforcer son rôle de représentation nationale et de contrôle de l’action gouvernementale. Les députés pourront ainsi approfondir leur expertise dans des domaines spécifiques et apporter des contributions plus éclairées aux débats.

Parmi les neuf commissions créées, on retrouve notamment :

  • La Commission des lois constitutionnelles

La commission présidée par TCHALIM Tchitchao a pour mission l’examen des textes législatifs majeurs, incluant les lois constitutionnelles, organiques, référendaires et électorales. Elle s’occupe également du droit administratif, de l’organisation judiciaire, du droit civil, commercial et pénal, en plus des pétitions et de la gestion administrative et territoriale de l’État.

  • La Commission des droits de l’homme

Sous la présidence de Wonyra Kossivi, la Commission promeut la démocratie, défend les droits humains, garantit les libertés publiques et assure l’équité entre les genres.

  • La commission de la défense : président ATCHOLI Aklesso

Le Parlement togolais se structure pour une meilleure efficacité : les commissions permanentes sont désormais désormais installées.les commissions de Finance et de coopération 

  • La Commission des finances et du développement économique

L’honorable SEMODJI Mawussi Djossou, à la tête de cette commission, dirige les travaux de contrôle des finances publiques, d’évaluation de la politique monétaire et budgétaire et de régulation des secteurs clés de l’économie.

  • Commission des relations extérieures et de la coopération : président ANATE Koumealo
  • Commission de l’environnement et des changements climatiques

Guidée par l’honorable NADJO N’LADON, la Commission œuvre pour la protection de l’environnement et la gestion responsable des ressources naturelles.

  • Commission agropastorale, de l’aménagement du territoire et du développement local : président ADOYI Esso-Wavana Ahmed

Le Parlement togolais se structure pour une meilleure efficacité : les commissions permanentes sont désormais désormais installées.Éducation et santé

  • Commission de la santé, de la population et de l’action sociale

Sous la direction de KOMBATE Dametoti, cette commission a pour mission de promouvoir la santé, la famille et la solidarité, ainsi que de protéger les droits des femmes, des enfants et des personnes vulnérables.

  • Commission de l’éducation, de la communication et du développement socioculturel : président HODIN Eké Kokou

Par ailleurs, conformément au règlement intérieur, chaque Commission a un bureau composé de cinq membres : un président, un vice-président et deux rapporteurs. Cette élection a lieu après la constitution de la commission et sur convocation du Président de l’Assemblée nationale.

En somme, la création de ces commissions permanentes est un signal fort envoyé aux citoyens togolais. Elle témoigne ainsi de la volonté des élus de travailler de manière plus efficace et de répondre aux attentes de la population. Les prochaines semaines et les prochains mois seront déterminants pour évaluer l’impact de cette nouvelle organisation sur le fonctionnement de l’Assemblée nationale.

Togo-Démocratie en action : Les députés écoutent les voix des populations

Togo, 11 juillet 2024 – Dans une démarche de proximité politique remarquable, les députés du parti UNIR ont initié une série de rencontres avec les citoyens de divers secteurs depuis le 9 juillet, qui se poursuivront jusqu’au 31 juillet 2024.

Rencontres de proximité : Les députés togolais échangent avec les citoyens

Ces échanges, qui visent à discuter des activités en cours, des défis rencontrés et des solutions envisageables, ont permis aux élus de tisser des liens plus étroits avec les groupements de femmes et de jeunes, la chefferie traditionnelle, ainsi que les professionnels de la santé, les enseignants, les agriculteurs, les commerçants, les artisans et les élus locaux.

Les visites sur le terrain, telles que celles de l’hôpital préfectoral et de la centrale solaire de Blitta, ainsi que de la Zone d’Aménagement Agricole Planifiée (ZAAP) d’Agbandi, ont offert aux députés une perspective plus concrète des réalités locales. Les communautés ont accueilli l’initiative avec enthousiasme, exprimant leurs opinions et préoccupations sans réserve.

UNIR au plus près des réalités locales : Visites sur le terrain et discussions avec les communautés

Les députés adoptent une approche participative qui leur permet de rester en contact avec les électeurs et qui est également essentielle pour l’exécution de leurs fonctions législatives essentielles : la rédaction de lois pertinentes, la surveillance des actions gouvernementales et l’écoute attentive des besoins des citoyens.

La visite récente de la ZAAP de Tabindè, malgré une pluie battante, témoigne de l’engagement des députés à comprendre et à soutenir les initiatives agricoles locales, essentielles pour le développement économique et la sécurité alimentaire de la région.

Cette série de rencontres et de visites souligne l’importance de la communication et de l’engagement direct entre les représentants élus et les citoyens, assurant ainsi l’écoute des voix des populations et la prise en compte de leurs préoccupations dans les décisions politiques.

C’est un exemple concret de la démocratie en pratique, où les élus ne se limitent pas à diriger depuis les bureaux du pouvoir, mais descendent sur le terrain afin de développer une véritable compréhension des défis auxquels leurs électeurs font face au quotidien.

Togo : Les députés de la Maritime se rapprochent des citoyens lors de réunions communautaires

Lomé, 11 juillet 2024 -Depuis le 28 juin, les membres de la Représentation nationale de la Maritime ont pris des initiatives pour se rapprocher des citoyens, marquant une pause dans leurs activités législatives pour se consacrer à l’interaction avec les électeurs.

Réunions communautaires avec les députés

En effet, cette démarche a pris la forme d’une série de réunions communautaires, débutant le 10 juillet, où les députés ont voyagé à travers les préfectures pour dialoguer directement avec les habitants. À Kévé et Tsévié, ces sessions ont rassemblé divers acteurs sociaux, allant des groupes de femmes et de jeunes aux autorités traditionnelles et aux professionnels locaux, pour discuter des travaux parlementaires récents et de la nouvelle constitution qui transforme le paysage politique du pays.

Ces échanges ont permis aux députés de détailler les actions entreprises au parlement et de clarifier les changements constitutionnels, notamment le passage à un régime parlementaire et les mesures transitoires associées. Kodjo Adedze, le président de l’institution, a souligné l’importance de ces rencontres comme un moyen d’écouter et de répondre aux préoccupations des citoyens, affirmant que l’objectif est de prendre en compte les doléances des populations et de trouver des solutions adaptées aux problèmes locaux.

Les députés de la Maritime se rapprochent des citoyens lors de réunions communautaires pour clarifier les changements constitutionnelsLes préoccupations des citoyens

Les citoyens ont accueilli favorablement cette initiative, exprimant leurs propres préoccupations sur des sujets tels que l’infrastructure routière, la disponibilité des engrais pour l’agriculture et l’accès à l’eau potable, comme l’a rapporté Togbui Passa Folly, le Président du conseil préfectoral de chefs traditionnels de Zio.

Par ailleurs, il ne s’agit pas d’une tournée parlementaire isolée, mais d’un effort plus général visant à impliquer les communautés à travers le pays, avec des activités similaires prévues dans d’autres régions. Ces initiatives témoignent d’une volonté de renforcer la démocratie participative et d’assurer que les décisions prises au niveau national sont influencées par les expériences et les besoins des citoyens à la base.

En fin de compte, Il est crucial de favoriser ces échanges entre les élus et les électeurs afin de bâtir un gouvernement réactif et responsable, et de garantir l’écoute et la prise en compte de la voix du peuple dans la gouvernance du pays.

Une nouvelle ère législative s’amorce

Dans l’enceinte solennelle de l’Assemblée nationale, une page historique s’est tournée le mardi 21 mai 2024. Les députés fraîchement élus ont pris place pour la première fois depuis leur victoire électorale du 29 avril. La séance, présidée par l’éminent professeur Tchabouré Gogué, a marqué le début d’une législature prometteuse. Le ministre Pâcome Adjourouvi, garant des droits humains et des relations institutionnelles, a également honoré l’assemblée de sa présence.

L’Assemblée nationale du Togo, inaugurée le 21 mai 2024, marque le début d’une législature prometteuse présidée par le professeur GoguéL’agenda d’une session inaugurale

L’ordre du jour était chargé d’importance : validation des élus, examen des contestations électorales et amendement du règlement intérieur. Mais c’est l’allocution du doyen d’âge qui a capté l’attention, insufflant une vision de progrès et de bien-être pour le peuple togolais.

Le professeur Gogué, dans un discours empreint de sagesse, a exhorté ses pairs à légiférer avec audace et efficacité. Il a souligné l’honneur qui lui était conféré d’inaugurer cette session, tout en rendant hommage à ses prédécesseurs. L’assemblée s’est ainsi engagée à être le fer de lance du développement national, veillant sur la sécurité et le bonheur de chaque citoyen togolais.

Vers une Assemblée renouvelée : l’amendement du règlement intérieur

Dans l’enceinte vénérable où se tissent les dialogues essentiels à la nation, l’aspiration commune à une législation audacieuse et prolifique résonne avec force. Tchabouré Gogué, le vénérable doyen, incarne cette quête d’excellence législative, souhaitant à ses pairs une mission couronnée de succès pour la prospérité de la patrie. 

 

Une commission spéciale, composée de dix-neuf éminents membres, s’attelle à la révision du règlement intérieur de l’Assemblée nationale. Ce groupe de travail, dont la tâche est de présenter des modifications substantielles, s’apprête à soumettre ses recommandations. La séance plénière imminente adoptera ces règles rénovées. Une fois ratifiées, la Cour constitutionnelle les scrutera pour garantir leur alignement avec les principes fondamentaux de la Constitution.  L’assistance du doyen d’âge par les deux plus jeunes députés, Amoudji Komlan et Sénou Soklingbé, symbolise le transfert intergénérationnel de connaissances et la collaboration entre l’expérience et la jeunesse, essentielle pour une gouvernance équilibrée et dynamique.

L’Assemblée nationale du Togo, inaugurée le 21 mai 2024, marque le début d’une législature prometteuse présidée par le professeur GoguéLe paysage politique se redessine : résultats électoraux

Le paysage politique, quant à lui, reflète une diversité d’opinions et de visions pour l’avenir. L’Union pour la République (UNIR) maintient une majorité substantielle avec 108 sièges, tandis que l’Alliance des démocrates pour un développement intégral (ADDI), l’Alliance nationale pour le changement (ANC), les Forces démocratiques pour la République (FDR) et la Dynamique pour la majorité du peuple (DMP) représentent des voix alternatives, bien que minoritaires. Cette configuration offre une mosaïque de perspectives qui, espérons-le, contribuera à un débat riche et constructif au sein de l’Assemblée.

 

L’engagement de la législature à être audacieuse et productive, comme exprimé par M. Gogué, est un appel à l’action pour tous les législateurs. Il souligne l’importance de l’accomplissement de leur mission avec intégrité et dévouement. Les vœux de succès formulés pour la patrie ne sont pas seulement des paroles de clôture, mais un véritable mandat pour l’avenir, invitant à une réflexion profonde sur la direction que prendra le pays.

 

En somme, la législature se trouve à un carrefour décisif, où chaque décision prise peut façonner l’avenir de la nation. Avec une approche réfléchie et collaborative, les législateurs ont l’opportunité de tracer une voie vers un avenir prospère et inclusif, honorant ainsi les aspirations de tous les citoyens. La révision du règlement intérieur n’est qu’une étape dans ce voyage, mais elle est indicative de l’engagement envers une gouvernance transparente et responsable. En fin de compte, c’est la volonté collective de progresser qui déterminera la réussite de cette entreprise législative et, par extension, le bien-être de la nation.

 

L’Assemblée nationale du Togo rend hommage à Acouetey Messan

Lomé, le 10 mai 2024 – L’Assemblée nationale togolaise s’est réunie en une séance solennelle ce jour pour honorer la mémoire de l’illustre Acouetey Messan, qui fut à la tête de cette institution de 1988 à 1991. L’ancien Président, décédé le 9 avril dernier, a reçu un dernier hommage dans l’enceinte où il avait autrefois travaillé avec dévouement pour la nation.

L'Assemblée nationale togolaise rend un dernier hommage solennel à Acouetey Messan, ancien Président de l'institution,Les députés, accompagnés des présidents des diverses institutions de la République, ainsi que des figures de proue politiques, administratives et traditionnelles, ont convergé vers l’hémicycle pour rendre les honneurs funèbres officiels à celui qui a marqué l’histoire politique du Togo. Le corps diplomatique, le personnel de l’administration parlementaire, ainsi que les proches et amis d’Acouetey Messan, se sont joints à cet adieu empreint de respect et de solennité.

Conformément à l’article 13 de la loi organique relative au statut des anciens présidents de l’Assemblée nationale, cette cérémonie a souligné l’importance de la contribution d’Acouetey Messan à la vie politique togolaise. Sa disparition, survenue à l’âge de 80 ans, laisse un vide dans le cœur de ceux qui l’ont connu et admiré.

L'Assemblée nationale togolaise rend un dernier hommage solennel à Acouetey Messan, ancien Président de l'institution,La nation togolaise se souviendra de son engagement sans faille et de sa vision qui ont contribué à façonner le parcours démocratique du pays. Acouetey Messan restera dans les annales comme un homme d’État dont la sagesse et la clairvoyance ont guidé l’Assemblée nationale à travers des moments décisifs de son histoire.

L’Assemblée nationale, en ce jour de commémoration, réaffirme son attachement aux valeurs que l’ancien Président a incarnées et s’engage à poursuivre l’œuvre qu’il a entamée, pour l’avancement et le bien-être de la République togolaise.

Coulibaley : nouveau président de la Cour constitutionnelle du Togo

Dans une atmosphère empreinte de solennité, la télévision nationale (TVT) a proclamé sur ses ondes le jeudi 25 avril 2024 l’annonce de la nomination de l’éminent juriste Djobo-Babakane Coulibaley en tant que président de la cour constitutionnelle, décrétée par le président Faure Gnassingbé.

En effet, l’illustre juriste Djobo-Babakane Coulibaley, reconnu pour son expertise en droit constitutionnel au sein de la Cour constitutionnelle du Togo, préside désormais cette vénérable institution.

Monsieur Coulibaley, qui a consacré de nombreuses années au service de la Cour, prend la succession du regretté Aboudou Assouma, perpétuant ainsi l’héritage de rigueur et d’intégrité qui caractérise la plus haute instance judiciaire du pays en matière de droit constitutionnel. Cette transition intervient dans un contexte marqué par l’arrivée récente de Payadowa Boukpessi et Kwame Meyisso, venus renforcer l’assemblée des éminents membres de la Cour.

La Cour constitutionnelle, pilier de la démocratie togolaise, assume avec gravité son rôle arbitral dans l’arène politique, particulièrement lors des joutes électorales présidentielles, législatives et sénatoriales. Gardienne de la conformité des candidatures, elle s’attelle à la publication de la liste électorale dans le respect du délai prescrit de 25 jours avant le vote et veille avec impartialité au bon déroulement des contentieux électoraux.

En sa qualité de garant de la légitimité référendaire et électorale, cette institution judiciaire incarne l’assurance d’une gouvernance respectueuse des principes démocratiques, veillant inlassablement à la régularité et à la légalité des scrutins qui façonnent l’avenir de la nation togolaise.

Serment solennel des nouveaux membres de la CNDH

Hier, mercredi 17 avril, devant le Parlement togolais, neuf nouveaux membres de la Commission nationale des droits de l’homme (CNDH) ont prêté serment. Cette cérémonie solennelle, présidée par Yawa Djigbodi Tsègan, Présidente de l’Assemblée nationale, et en présence de Pacôme Adjourouvi, ministre des droits de l’homme, de la formation à la citoyenneté et des relations avec les institutions de la République, marque une étape importante dans la consolidation de l’état de droit au Togo.

Prestation de Serment solennel des nouveaux membres de la Commission nationale des droits de l’homme au TogoEngagement républicain des nouveaux membres de la CNDH  pour la protection des droits fondamentaux

La prestation de serment des membres de la Commission est bien plus qu’un simple rituel. Elle symbolise un engagement républicain en faveur de la protection des droits fondamentaux dans notre pays. Ces neuf personnalités, soigneusement sélectionnées et nommées par décret présidentiel, auront pour mission de promouvoir et protéger les droits de l’homme au Togo.

Les nouveaux gardiens des droits de l’homme

Voici les neuf nouveaux membres de la CNDH, chacun représentant un domaine essentiel :

  1. M. KOLANI Nakodjoua : Chargé de la Protection de l’environnement.
  2. M. ADJODI Anabadédi : Défenseur de la santé.
  3. Mme ATTISO Afi et M. KODJO Gnambi Garba : Gardiens du droit et de la justice.
  4. Mme AISSA-ASSIH Tembe : Porte-parole des Sciences humaines.
  5. Mme AZAMBO Badabossia, Mme BOURAIMA Adjidjatou, M. KADJA Abalodjam, M. SANVEE Obini Didi : Défenseurs acharnés des droits de l’homme.

La mission de la CNDH

Créée en 1987 et érigée au rang des Institutions de la République par la Constitution du 14 octobre 1992, la CNDH a une triple mission :

  • Promouvoir et protéger les droits de l’homme au Togo.
  • Veiller sur les défenseurs des droits de l’homme.
  • Prévenir la torture et les traitements cruels, inhumains ou dégradants dans les lieux de privation de liberté et autres endroits identifiés.

En outre, la CNDH joue un rôle essentiel en tant que dépositaire du tableau des organisations de la société civile spécialisées dans la défense des droits de l’homme. Son action contribue à l’avènement d’une société togolaise plus juste, équitable et respectueuse des droits de chacun.

Togo: Cap sur la cinquième république

Ce lundi 8 avril 2024, les députés togolais inaugurent une ambitieuse tournée nationale. Cette initiative, d’une portée historique, vise à instaurer un dialogue ouvert avec les citoyens sur la révision de la Constitution. En effet, c’est le commencement d’un échange démocratique qui s’annonce comme le prélude à l’avènement d’une cinquième République et l’adoption d’un régime parlementaire.

Mobilisation des représentants nationaux pour la cinquième République 

Pour concrétiser cette vision, l’Assemblée nationale a mobilisé plusieurs brigades de parlementaires. Ces derniers sillonneront le pays pour éclairer les populations sur les enjeux de cette réforme majeure. Au nord, les équipes dialogueront  aussi avec les autorités traditionnelles et les collectifs citoyens dans une série de rencontres prévues à travers les régions des Savanes et de la Kara.

La région Centrale accueillera également ces assemblées participatives, avec des étapes clés à Tchamba, Sotouboua, Blitta et Tchaoudjo. Plus au sud, dans la région des Plateaux, les députés poursuivront leur périple consultatif, honorant chaque préfecture de leur présence.

Le Grand-Lomé et la région maritime au cœur des échanges

Les préfectures du Golfe et Agoè-Nyivé, dans le Grand-Lomé, ainsi que celles de la région Maritime, ne seront pas en reste. Des sessions de dialogue y sont programmées, témoignant de l’engagement des élus à couvrir l’ensemble du territoire.

Cette démarche participative s’insère dans les efforts continus du gouvernement pour favoriser un dialogue inclusif. Elle vise également  à recueillir les aspirations et les inquiétudes des Togolais, dans l’espoir de forger une compréhension mutuelle et de renforcer l’implication de chacun dans le processus démocratique national.

En somme, cette tournée nationale est plus qu’une simple consultation; c’est le symbole d’une nation en marche vers une ère de changement constitutionnel, avec la promesse d’une démocratie plus vivante et participative.

Réforme Constitutionnelle : une transition vers la Ve République

La révision de la Constitution togolaise, un processus de transformation politique majeur, a franchi une étape décisive. Le 25 mars 2024, sous l’égide de Mme Yawa Djigbodi Tsègan, l’Assemblée nationale a approuvé, avec une majorité écrasante, la réforme de la loi fondamentale de la nation.

Depuis son adoption en 1992, la Constitution de la IVe République a subi des modifications significatives pour s’adapter aux défis sociopolitiques et technologiques. Ces ajustements ont permis de refléter les aspirations contemporaines du peuple togolais.

La Présidente de l’Assemblée nationale, Mme Yawa Djigbodi TsèganVers la Ve République 

En effet, la révision actuelle marque un tournant historique : le passage à la Ve République et la transition d’un régime présidentialiste à un système parlementaire. Cette réforme introduit un Président du conseil des ministres élu par l’Assemblée nationale, une déclaration solennelle des droits et devoirs fondamentaux, et établit des institutions clés pour la transparence et l’intégrité publique.

Malgré les progrès, il reste essentiel de revoir continuellement la Constitution pour assurer la stabilité juridique, renforcer l’état de droit, et encourager la participation citoyenne.

Le Pouvoir au Peuple 

Par ailleurs , l’adoption de cette révision constitutionnelle met en lumière le rôle central de l’Assemblée nationale et du Sénat dans la vie politique. Avec des mandats de six ans pour le Président de la République et le Président du Conseil, ainsi que pour les députés et sénateurs, le Togo s’engage vers une gouvernance plus inclusive et responsable.

En outre , l’instauration du régime parlementaire promet un contrôle citoyen accru sur les dirigeants et une participation directe dans la prise de décision politique, ouvrant la voie à une démocratie plus dynamique et participative au Togo.

La Présidente de l’Assemblée nationale, Mme Yawa Djigbodi TsèganLa Réforme Constitutionnelle Togolaise : une vision renouvelée

Le ministre Pacôme Yawovi Missiamé Amenyo Adjourouvi souligne l’importance de l’article 144 alinéa 1 de la Constitution togolaise, qui confère au Président de la République et à un cinquième des députés de l’Assemblée nationale le pouvoir de proposer des révisions constitutionnelles. Cette démarche vise également  à adapter la Constitution aux évolutions sociologiques et politiques, en passant d’un régime présidentiel à un régime parlementaire, et à insuffler un nouvel élan dans la gestion des affaires publiques.

La Légitimité Constitutionnelle : un pilier de la démocratie 

La proposition de loi initiée par un groupe de députés s’appuie sur la légitimité dérivée de la Constitution, qui est la source de tout pouvoir politique. L’article 146 de la Constitution établit que la légitimité découle du respect des lois et des traditions, justifiant ainsi l’action de tout détenteur de pouvoir.

La Constitution togolaise reconnaît le droit inaliénable du peuple à réviser sa loi fondamentale. Ce principe garantit que toute révision reste fidèle aux valeurs universelles et aux engagements internationaux du pays.

Le Processus de révision : une procédure rigoureuse 

La commission des lois constitutionnelles a examiné la proposition de révision. Elle a scrupuleusement respecté les normes de fond et de procédure tout au long du processus, conformément aux articles pertinents du Règlement intérieur de l’Assemblée nationale.

Le gouvernement promulguera la Constitution révisée dans les quinze jours suivant son adoption, établissant ainsi la loi fondamentale de la Ve République. La Présidente de l’Assemblée nationale, Mme Yawa Djigbodi Tsègan, s’engage à transmettre la proposition adoptée avec diligence au Président de la République.

Un Parlement renforcé par de nouveaux membres

Deux nouveaux députés ont rejoint l’Assemblée nationale le 25 mars 2024, suite aux décisions de la Cour constitutionnelle. Aziabou Kodjo Alexandre et Kokouvi Soedji apportent de nouvelles perspectives à l’hémicycle, succédant respectivement à Pacôme Yawovi Missiamé Amenyo Adjourouvi et à feu Assoupi Amélé Adjé.

En somme, cette réforme constitutionnelle togolaise incarne une avancée démocratique majeure, promettant une gouvernance plus inclusive et une participation citoyenne renforcée dans la Ve République.

Togo : Vers une nouvelle ère Constitutionnelle

Lomé, Togo – Le Parlement togolais a adopté, le 25 mars 2024, une proposition de loi cruciale pour la révision de la Constitution de la République Togolaise, marquant un tournant décisif vers un régime parlementaire. Cette révision, soutenue par plus de quatre cinquièmes des membres du Parlement, s’inscrit dans une démarche de consolidation démocratique et de gouvernance efficace.

La réforme constitutionnelle s’appuie sur trois piliers fondamentaux : la consolidation d’une démocratie moderne respectant l’équilibre des pouvoirs, la préservation de la stabilité gouvernementale et l’adaptation de la gouvernance du Togo aux changements sociopolitiques actuels.

Cette série de modifications vise à établir une nouvelle identité républicaine pour le Togo, permettant une représentation plus efficace de la nation par les pouvoirs publics constitutionnels.

La proposition de révision constitutionnelle adoptée devra maintenant obtenir l’approbation du Président de la République, garant de l’unité nationale, du respect de la Constitution, ainsi que de la continuité de l’État et des institutions de la République, conformément à l’article 58 de la Constitution togolaise.

Cette réforme est comme une avancée majeure dans le processus démocratique du Togo et pourrait définir le paysage politique du pays pour les générations à venir.