RadioCheck Togo : Stop aux fake news !

Lomé, le 29 novembre 2024 – Le paysage médiatique togolais se dote d’un nouvel outil pour lutter contre la désinformation. En effet, le projet RadioCheck Togo a été officiellement lancé hier à Lomé. Cette initiative, fruit d’une collaboration entre Togocheck, le média togolais spécialisé dans le fact-checking, et CFImedias, l’agence française dédiée au développement des médias, vise à renforcer les capacités de douze stations de radio réparties dans les régions clés du pays : les Savanes, la Kara et la région centrale.

Le projet RadioCheck Togo forme 12 radios locales pour lutter contre la désinformation et renforcer la cohésion sociale.Piloté par Coaweb, le Centre d’Observation et d’Analyse du Web, en partenariat avec CFImedias, ce projet bénéficie aussi du soutien crucial du ministère de la Communication, des médias et de la culture du Togo ainsi que de l’ambassade de France au Togo. L’objectif est clair : promouvoir une information de qualité et lutter contre la propagation des fausses nouvelles qui peuvent nuire à la cohésion sociale et à la stabilité du pays.

En dotant les journalistes de ces radios d’outils et de méthodes pour vérifier l’information, le projet RadioCheck Togo ambitionne de renforcer leur rôle de médiateurs entre les citoyens et les pouvoirs publics.

Le projet RadioCheck Togo forme 12 radios locales pour lutter contre la désinformation et renforcer la cohésion sociale.Dans un contexte dans lequel les fake news peuvent rapidement provoquer des troubles et mettre en péril la paix sociale, il est essentiel de ne pas sous-estimer l’importance d’un tel projet. En mettant l’accent sur la formation et le développement des compétences, RadioCheck Togo espère créer un réseau de radiodiffuseurs bien informés et responsables, capables de guider la population vers des informations vérifiées et fiables.

Le projet bénéficiera du soutien du ministère de la Communication, des Médias et de la Culture ainsi que de l’ambassade de France au Togo. Cette collaboration témoigne de l’importance accordée à la lutte contre la désinformation au plus haut niveau de l’État.

 

Togo : Une presse mieux armée contre la désinformation

Kpalimé et Aného, le 7 novembre 2024 – Le paysage médiatique togolais se transforme. Dans un contexte marqué par la prolifération des fausses informations et des discours de haine sur la scène médiatique mondiale, le Togo a pris une initiative louable. En partenariat avec le PNUD et le CIPLEV, le ministère de la Communication a organisé une formation intensive à l’intention de 89 journalistes des régions des Plateaux et Maritime.

Une formation ciblée sur les enjeux actuels

Cet atelier de quatre jours, qui s’est tenu à Kpalimé et à Aného, avait pour objectif de doter les professionnels des médias des outils nécessaires pour faire face aux défis posés par la désinformation, la mésinformation et l’extrémisme violent. Les participants ont ainsi bénéficié d’une formation approfondie sur le fact-checking, la vérification des sources et la promotion de discours pacifiques.

Le Togo, le PNUD et CIPLEV forment ses journalistes à lutter contre la désinformation et à promouvoir un discours de paix.Des outils concrets pour un journalisme d’investigation

Cette initiative témoigne de la volonté du Togo de promouvoir un journalisme de qualité, garant d’une information fiable et objective. Car les médias jouent un rôle primordial dans la construction d’une société pacifique et démocratique.

Grâce à cette formation, les participants ont acquis des connaissances théoriques et pratiques leur permettant de déceler les fausses informations, de vérifier les sources et de produire des contenus de qualité.

Des ateliers interactifs ont également été organisés pour leur permettre de mettre en pratique ces nouvelles compétences. Cette formation a été une étape essentielle pour renforcer la capacité des médias à informer le public de manière responsable et à contribuer au développement de notre pays.

En dotant les journalistes togolais de nouveaux outils et compétences, cette formation devrait avoir un impact positif sur l’ensemble de la société. En effet, une information de qualité est essentielle pour renforcer la confiance des citoyens dans les institutions et pour favoriser le dialogue entre les différentes composantes de la nation.

Un partenariat contre la désinformation 

Le partenariat entre le PNUD, le CIPLEV et le gouvernement togolais a permis de mettre en place un programme de formation de qualité, adapté aux besoins spécifiques des journalistes togolais. Cette collaboration est un exemple de la volonté de tous les acteurs concernés à renforcer le secteur des médias et à promouvoir un espace médiatique plus responsable.

Fort du succès de cette première session de formation, le gouvernement togolais et ses partenaires envisagent de pérenniser cette dynamique en déployant des actions similaires dans d’autres régions du pays. L’objectif est de faire du Togo un modèle en matière de journalisme responsable et de lutte contre la désinformation dans la région.

En conclusion, cette formation est une bouffée d’oxygène pour le paysage médiatique togolais.  En dotant les journalistes des outils nécessaires, le pays pose les fondements d’un espace médiatique plus sain et plus responsable. Cependant, la lutte contre la désinformation est un combat de longue haleine. Il appartient à chacun de nous, journalistes, citoyens, institutions, de contribuer à la construction d’un espace médiatique plus sain et plus transparent. Ensemble, nous pouvons faire de l’information un bien public et un levier pour le développement de notre pays.

 

CFImedias à Lomé : Un nouvel élan pour les médias togolais

Lomé, le 24 octobre 2024 – Le directeur Afrique de CFImedias, agence française de développement des médias, est en visite à Lomé cette semaine. Cette mission marque le début d’une nouvelle phase de coopération entre la France et le Togo dans le domaine des médias.

Les objectifs de cette visite sont multiples : renforcer les capacités des acteurs médiatiques togolais, promouvoir la liberté de la presse et encourager l’innovation dans le secteur. Pour ce faire, le programme de la semaine prévoit de nombreuses rencontres avec des acteurs clés du paysage médiatique togolais.

Des partenariats solides pour un avenir radieux

Le ministère de la Communication, Média et Culture du Togo, l’Institut des Sciences de l’Information, de la Communication et des Arts (ISICA), l’éminente personnalité Élisabeth Apampa du Conseil de dialogue et de partenariat Togo-France et le Centre de formation et de recyclage en communication (CFRC) sont autant de partenaires qui s’associent à CFImedias pour donner vie à ces projets ambitieux.

Par ailleurs, ces collaborations ont pour objectif de dynamiser le secteur en plusieurs aspects. Elles cherchent à renforcer les compétences des professionnels grâce à des formations continues et un partage d’expériences enrichissant. En plus, elles visent à promouvoir la liberté de la presse en instaurant un cadre qui favorise un journalisme indépendant et intègre. Enfin, elles encouragent l’innovation en appuyant la création de nouveaux formats médiatiques et l’adoption de technologies avancées, essentielles à l’évolution du paysage médiatique moderne.

CFImedias : Un rôle clé pour les médias dans la démocratie

CFImedias est convaincu que les médias jouent un rôle essentiel dans la construction des sociétés démocratiques et informées. En soutenant le développement des médias au Togo, l’Agence française contribue à renforcer la société civile et à promouvoir le dialogue entre les citoyens.

Cette mission à Lomé s’inscrit dans un contexte marqué par la mondialisation et la digitalisation. Les médias font face à de nouvelles difficultés, comme la propagation de fausses informations et la polarisation. CFImedias et ses partenaires togolais entendent relever ces défis en développant des médias plus résilients, plus créatifs et mieux adaptés aux besoins des populations.

En somme, cette mission de CFImedias est un premier pas important. Mais pour que les médias togolais puissent jouer pleinement leur rôle dans la société, un engagement plus fort de tous les acteurs est nécessaire. Les journalistes, les médias, les pouvoirs publics, la société civile et les partenaires internationaux doivent travailler de concert pour créer un environnement médiatique favorable à la pluralité, à l’indépendance et à la qualité de l’information.

 

Afreximbank finance NWTV : le sport africain change de dimension

Alger, le 23 octobre 2024 – Une nouvelle ère s’ouvre pour le sport africain. La Banque africaine d’Import-Export (Afreximbank) vient de signer un accord historique de 245 millions d’euros avec la chaîne New World Television (NWTV), lors du CANEX WKND 2024.

En effet, Mme Kanayo Awani, Vice-présidente exécutive d’Afreximbank, responsable du commerce intra-africain et du développement des exportations, et M. Louis Biyao, représentant du président-directeur général de NWTV, ont co-signé cet accord le 19 octobre dernier.

Par ailleurs, ce financement va permettre à NWTV d’acquérir les droits de diffusion de grands événements sportifs internationaux, tels que la FIFA, l’UEFA, la CAF, la Ligue 1 française et la Liga espagnole, et ainsi de les retransmettre sur tout le continent africain.

Un tournant pour le paysage audiovisuel africain

Cette initiative ambitieuse marque un tournant décisif dans la manière dont le sport est consommé en Afrique. En mettant les droits de diffusion entre les mains d’une entreprise africaine, Afreximbank vise ainsi à renforcer la production de local, à créer des emplois et du contenu, à promouvoir l’identité culturelle du continent.

« C’est une véritable révolution pour le sport africain », s’est réjouie Mme Kanayo Awani, Vice-présidente exécutive d’Afreximbank. « En soutenant NWTV, nous permettons aux Africains de prendre le contrôle de leur propre histoire sportive. »

En plus, elle a évoqué l’impact transformateur de cette nouvelle initiative visant à autonomiser les entreprises africaines dans le secteur créatif, notamment par la prise de contrôle des droits de diffusion sportive. Cette démarche est un catalyseur pour la promotion de contenus locaux, la création d’emplois et l’amélioration de la compétitivité de l’Afrique sur l’échiquier international.

Elle a également expliqué le rôle de cette initiative dans la valorisation de l’identité culturelle africaine et le soutien à la croissance économique. Afreximbank confirme son engagement envers le progrès du secteur créatif africain à travers cette opération stratégique.

NWTV: un contenu africain pour les Africains

NWTV, de son côté, entend saisir cette opportunité pour offrir un contenu sportif de qualité, adapté aux attentes des téléspectateurs africains. « Produit par les Africains, pour les Africains en Afrique », telle est la conception de la chaîne qui souhaite ainsi renforcer l’identité culturelle et l’économie du continent.

M. Biyao a exprimé sa fierté face au soutien reçu par NWTV. Il a indiqué que ce soutien permettra à la chaîne de simplifier ses transactions financières et d’éliminer les obstacles des échanges de devises. M. Biyao a pareillement réitéré l’engagement de NWTV à enrichir le secteur audiovisuel africain avec des contenus innovants en langues locales, répondant ainsi aux besoins spécifiques des audiences du continent.

Un impact économique et culturel

Au-delà de l’aspect sportif, cet accord devrait avoir un impact positif sur l’ensemble de l’écosystème audiovisuel africain. Les chaînes de télévision locales pourront ainsi enrichir leur programmation et augmenter leurs revenus publicitaires. NWTV, qui diffuse déjà dans sept langues locales, prévoit d’étendre sa couverture à trois nouvelles langues d’ici à la fin de l’année.

Le CANEX WKND 2024 organisé par Afreximbank a été l’occasion de mettre en lumière le potentiel des industries créatives africaines. Avec près de 4 000 participants, cet événement a démontré la vitalité et la diversité de la culture africaine. Cet événement a aussi mis en lumière le dynamisme du secteur créatif africain et a souligné l’importance de soutenir les entreprises locales.

En résumé, l’accord entre Afreximbank et NWTV est une étape majeure pour le développement du sport et de l’industrie audiovisuelle en Afrique. En mettant les moyens financiers à disposition des acteurs locaux, Afreximbank contribue à renforcer l’autonomie du continent et à promouvoir la culture africaine.

 

Le Pacte pour l’avenir : Les médias togolais invités à jouer leur rôle

Lomé, le 18 octobre 2024. – Les journalistes togolais ont été conviés hier, jeudi 17 octobre, à une séance d’information organisée par le Centre d’Information des Nations Unies (CINU-Togo) sur le Pacte pour l’avenir. Ce document, adopté par de nombreux pays dont le Togo, trace les grandes lignes d’un monde plus juste et durable.

Un pacte pour un avenir meilleur

Signé le 22 septembre dernier à New York, le Pacte pour l’avenir propose 56 actions concrètes, réparties en cinq grandes parties pour relever les défis mondiaux. Il met l’accent sur le multilatéralisme, la paix, la réforme des institutions internationales, la lutte contre le changement climatique et le développement de l’intelligence artificielle, entre autres.

Le Togo s'engage pour l'avenir : les journalistes togolais sont informés sur le Pacte pour l'avenir et appelés à sensibiliser la population.Les médias, acteurs clés de la mise en œuvre

Pour Nadia ZIBILILA, responsable du CINU Togo, les médias ont un rôle crucial à jouer dans la mise en œuvre de ce pacte : « Les journalistes doivent être les gardiens de ce pacte. Ils doivent informer la population sur son contenu et suivre de près sa mise en œuvre. »

En outre, lors de cette séance, les journalistes togolais ont pu approfondir leurs connaissances sur le Pacte pour l’avenir et échanger sur les moyens de le faire connaître au grand public. Par conséquent, « Cette rencontre a été très enrichissante », a déclaré Jorge Lare. De plus, « Nous avons maintenant une meilleure compréhension de ce document et nous sommes prêts à en parler à nos auditeurs et lecteurs. »

Un enjeu mondial

Le Pacte pour l’avenir est un défi passionnant qui appelle à une mobilisation sans précédent. Les médias togolais, en tant que vecteurs d’information et d’opinion, ont un rôle clé à jouer dans cette dynamique. En informant, en sensibilisant et en encourageant le débat, ils contribuent à construire un avenir meilleur pour tous. Mais la réussite de ce pacte dépendra également de l’engagement de chacun d’entre nous. Comment, en tant que citoyens, pouvons-nous contribuer à la réalisation de ces objectifs ?

Kouigan : « Le chef de l’État compte sur vous »

Atakpamé, 12 septembre 2024 – Le ministre de la Communication, des Médias et de la Culture, Yawa Kouigan, a effectué une descente sur le terrain dans la région des Plateaux pour échanger avec les acteurs de la communication. Lors de cette rencontre, elle a appelé à une plus grande implication de ces derniers pour promouvoir l’image du Togo et soutenir les actions du gouvernement.

Le ministre a rencontré les responsables des différents services de la communication, notamment l’ATOP, la TVT, le Bureau togolais du droit d’auteur (BUTODRA),  et les centres culturels. Ces derniers ont fait partie de leurs difficultés quotidiennes, mettant en évidence notamment le manque de moyens matériels et humains pour mener à bien leurs missions.

Parmi les doléances exprimées, on retiendra la demande d’acquisition de motos pour les  centres Anié, Badou, Amlamé, Elavagnon et Tohoun afin de  faciliter les déplacements des journalistes dans les zones rurales, l’installation d’une connexion internet haut débit dans les centres culturels et le recrutement de nouveaux personnels qualifiés.

Kouigan : Un appel à la mobilisation

En réponse à ces préoccupations, Mme Kouigan a reconnu les défis auxquels sont confrontés les agents de la communication, notamment le manque de moyens et les difficultés liées à la couverture des zones rurales. Elle a promis de plaider leur cause auprès du gouvernement afin d’améliorer leurs conditions de travail.

Par ailleurs,  elle a encouragé les agents à redoubler d’efforts et à faire preuve de créativité pour surmonter les obstacles. Elle a souligné l’importance de leur rôle dans la communication gouvernementale et dans la promotion des actions de développement menées dans la région.

« Le chef de l’État, Faure Gnassingbé, compte sur chacun de vous pour contribuer à l’essor de notre pays », at-elle déclaré, insistant sur la nécessité d’un travail collaboratif et d’une synergie entre les différents acteurs. .

Cette visite du ministre s’inscrit dans une dynamique de renforcement des capacités des acteurs de la communication au Togo. Le gouvernement entend doter les services de communication des moyens nécessaires pour mieux remplir leurs missions et contribuer ainsi à un développement plus harmonieux du pays.

Le Togo prend les rênes de la régulation audiovisuelle de l’UEMOA

Lomé, 23 juillet 2024 – L’ère du numérique s’invite dans les foyers de l’UEMOA. La capitale togolaise accueillera du 28 au 31 août prochain la 11ème assemblée générale de la Plateforme des régulateurs de l’audiovisuel, placée sous le thème de la mise en œuvre effective de la télévision numérique terrestre (TNT). Un rendez-vous crucial pour faire le point sur l’avancée de cette révolution technologique et définir les contours de l’audiovisuel de demain.

La TNT, un enjeu majeur pour l’Afrique

La transition vers la TNT est un tournant majeur pour le secteur audiovisuel en Afrique. Cette technologie numérique offre une qualité d’image supérieure, une plus grande diversité de programmes et une meilleure gestion du spectre hertzien. Cependant, sa mise en œuvre soulève de nombreux défis, notamment en termes de financement, de compétences et de régulation.

C’est pour discuter des enjeux que les régulateurs de l’UEMOA se réuniront à Lomé. Ils feront le point sur les avancées de chaque pays, partageront également leurs bonnes pratiques et identifieront les obstacles communs à surmonter.

Le Togo, un acteur clé de la régulation audiovisuelle dans l’UEMOA

Le choix du Togo pour accueillir cette assemblée n’est pas anodin. La Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication (HAAC) togolaise, reconnue pour son expertise et son engagement, prendra d’ailleurs la présidence de la plateforme pour les deux prochaines années.

« Cette responsabilité permettra à notre institution de renforcer son leadership dans la sous-région et de contribuer aussi à l’harmonisation des réglementations audiovisuelles en Afrique », a déclaré Pitalounani Telou, président de la HAAC.

Un avenir numérique pour l’audiovisuel

Au-delà des aspects techniques, cette assemblée sera également l’occasion de réfléchir sur l’avenir de l’audiovisuel dans un contexte numérique en constante évolution. Les questions de la protection de la diversité culturelle, de la lutte contre la désinformation ou encore du développement des médias locaux seront au cœur des débats.

En somme, cette 11ème assemblée générale de la Plateforme des régulateurs de l’audiovisuel marque une étape importante dans la construction d’un espace audiovisuel numérique harmonisé et dynamique en Afrique de l’Ouest.

Médias togolais : Un nouveau souffle pour le pays

Lomé, 21 août 2024 – Les journalistes togolais ont été conviés à une profonde réflexion sur leur rôle dans la société lors d’un atelier organisé par le Conseil national des patrons de presse (CONAPP) en partenariat avec l’ONG sud-coréenne IYF. Au cœur des échanges : le « Mind Education », une approche visant à transformer les mentalités et à impulser un développement durable.

Changement de mentalité dans les médias:  clé de voûte du progrès 

Pour Young Sam Kim, représentant résident d’IYF au Togo, le changement de mentalité est la clé de voûte de tout progrès. « Tout ce que nous voyons est né d’une idée », at-il martelé, invitant les participants à adopter une vision plus positive et constructive. Il a cité l’exemple de la Corée du Sud, un pays qui, en quelques décennies, est passé du statut de nation pauvre à celui de puissance économique, grâce notamment à un changement de mentalité de ses citoyens.

Les participants ont appris  l’importance du langage et de la communication dans la construction d’un avenir meilleur. Les journalistes, en tant que relais d’information, ont un rôle crucial à jouer dans ce processus de transformation. Ils doivent adopter un discours positif et constructif qui inspire et mobilise les Togolais.

Germain Pouli, président du CONAPP, a salué cette initiative qui s’inscrit dans une dynamique de renforcement des capacités des professionnels des médias. « Les enseignements que nous avons reçus aujourd’hui vont nous permettre d’élever le niveau de nos productions et de contribuer à l’édification d’un Togo meilleur », at-il déclaré.

Lors de l’atelier , les formateurs ont souligné l’importance d’un changement de mentalité, encourageant les participants à envisager l’avenir avec optimisme et proactivité. Ils ont également mis en exergue le rôle crucial des médias dans la transformation sociale, incitant les journalistes à user de leur influence pour soutenir le progrès au Togo. Enfin, les formateurs ont cité l’exemple remarquable de la Corée du Sud, offrant un modèle de développement et d’innovation applicable au contexte togolais.

En somme, cet atelier a été l’occasion pour les médias togolais de se doter de nouveaux outils pour contribuer au développement de leur pays. En adoptant une approche plus positive et constructive, les journalistes peuvent devenir des acteurs clés du changement.

Radios communautaires au Togo : Voix puissantes pour les droits de l’homme

Kara, Togo – Au cœur des communautés togolaises, les radios communautaires s’affirment comme des acteurs clés de la sensibilisation et de l’éducation aux droits de l’homme. Profondément ancrées dans le tissu social local, ces stations jouent un rôle crucial dans l’information et la mobilisation des citoyens. En intégrant les droits humains dans leurs programmes, elles présentent une culture de respect et de compréhension des libertés fondamentales.

Proximité et impact dans les langues locales des Radios communautaires

Par ailleurs, leur capacité à diffuser dans les langues locales et leur proximité avec les auditeurs leur confèrent une position unique pour toucher les populations les plus isolées. Cette proximité permet de briser les barrières linguistiques et culturelles, rendant les messages sur les droits de l’homme accessibles à tous. Les radios communautaires contribuent ainsi à la consolidation de l’État de droit et à la cohésion sociale en favorisant le dialogue et la compréhension mutuelle.

Au Togo, les radios communautaires, ancrées dans le tissu social local, jouent un rôle crucial dans la promotion des droits de l'hommeRenforcer les capacités des journalistes

Du 22 au 23 juillet, une formation importante s’est tenue à Kara, réunissant 30 journalistes issus des radios communautaires des cinq régions du Togo. En effet, Cette initiative, menée par le Ministère des Droits de l’Homme – Togo, en partenariat avec le Ministère de la Communication et des Médias Togolais et la Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH) Togo, vise à renforcer les capacités des journalistes à intégrer les thématiques des droits de l’homme dans leurs contenus éducatifs.

Avec le soutien financier du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), cette formation marque un nouveau cap vers l’autonomisation des populations par la connaissance et le respect des droits humains. Les journalistes ayant suivi une formation seront davantage aptes à créer des émissions informatives et éducatives qui sensibilisent aux droits fondamentaux et incitent les citoyens à s’impliquer pour leur préservation.

Les Radios communautaires : Un catalyseur de transformation sociale

Les radios communautaires, par leur travail assidu et leur engagement envers les droits de l’homme, démontrent l’impact puissant des médias locaux dans la transformation sociale. Elles offrent aussi une plateforme pour le dialogue, l’éducation et le changement, soulignant l’importance de la liberté d’expression et de la presse dans la société.

En somme, l’effort continu d’éducation et d’information à travers ces canaux est essentiel pour le développement d’une société juste et équitable, où les droits de chaque individu sont respectés et protégés. Les radios communautaires, en donnant une voix aux plus marginalisés, jouent un rôle crucial dans la construction d’un Togo plus inclusif et respectueux des droits de l’homme.

Togo : l’État accordera de l’aide à 156 médias privés

Lomé, 12 juillet 2024 – La Commission de gestion et de suivi de l’aide de l’Etat à la presse a annoncé que 156 organes de presse de la presse privée bénéficieront d’une aide publique pour l’année en cours. Ce chiffre représente 96% des 162 dossiers soumis, démontrant la volonté de la commission d’inclure un large éventail de médias.

Le gouvernement a fait cette annonce lors d’une réunion avec les médias, mettant en évidence son engagement à soutenir le secteur médiatique et à favoriser un paysage médiatique varié et dynamique.

Critères de sélection rigoureux

Les 156 dossiers retenus ont été sélectionnés selon des critères stricts et transparents, garantissant un soutien équitable aux médias méritants. Ces critères incluent :

  • Taux de parution ou temps d’antenne: Démontrant l’activité et la régularité de la publication ou de la diffusion.
  • Recrutement de journalistes professionnels: Favorisant un journalisme de qualité et respectueux des normes professionnelles.
  • Déclaration à la Caisse nationale de sécurité sociale: Assurant la conformité aux obligations légales et le respect des droits des employés.

Répartition de l’aide

L’enveloppe globale de 150 millions FCFA sera répartie entre les bénéficiaires selon une grille tarifaire prenant en compte la nature et la périodicité de leur publication ou diffusion.

  • 5 chaînes de télévision
  • 36 radios commerciales
  • 18 radios communautaires
  • 50 organes de presse écrite
  • 47 organes de presse en ligne (web-TV et webradios inclus)

Impact attendu

Par ailleurs, cette initiative gouvernementale vise à :

  •  Premièrement, améliorer les conditions de travail des professionnels des médias privés, favorisant ainsi un environnement propice à la production d’une information de qualité.
  • Deuxièmement, renforcer la qualité et la diversité de l’information disponible pour le public, contribuant ainsi à une société mieux informée et plus engagée.
  • Enfin, stimuler la croissance et la viabilité du secteur médiatique privé, jouant ainsi un rôle crucial dans le développement démocratique et la bonne gouvernance.

En conclusion, l’aide de l’Etat à la presse constitue un investissement important dans le paysage médiatique ivoirien. En soutenant les médias privés, le gouvernement encourage un journalisme de qualité, promeut la diversité des voix et renforce le droit à l’information pour tous les citoyens.

Togo : Accréditations des médias étrangers rétablies

Lomé, 20 juin 2024 – Dans une décision saluée par les défenseurs des médias, la Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication (HAAC) du Togo a annoncé la levée de l’interdiction d’accréditation pour les organisations de presse étrangères. Cette mesure, qui prend effet le 26 juin, permettra à nouveau aux médias étrangers de couvrir librement les actualités et les événements dans le pays.

Un assouplissement des restrictions pour les médias étrangers

La HAAC ont révoqué la suspension de l’accréditation des médias étrangers, qu’elles avaient mise en place en avril dernier pendant les élections régionales et législatives. Cette décision avait suscité des critiques de la part des organisations de défense de la liberté de la presse, qui y voyaient une restriction injustifiée de la couverture médiatique.

De nouvelles directives pour les accréditations

Selon les nouvelles directives, les journalistes et techniciens des médias doivent adresser leurs demandes d’accréditation au président de la HAAC au moins 15 jours avant l’événement concerné, sauf en cas d’urgence. Les accréditations seront accordées sous réserve que les médias désignent un envoyé spécial pour la couverture. Ces accréditations seront spécifiques à l’événement et ne dispenseront pas les bénéficiaires de l’obligation d’obtenir une autorisation d’accès de la part des organisateurs.

Un signe d’ouverture et de transparence

En somme, cette annonce marque un changement de cap positif pour la liberté de la presse au Togo. Elle semble indiquer une volonté de la HAAC pour faciliter une couverture médiatique plus large et diversifiée des événements dans le pays. La communauté internationale et les organisations de défense de la liberté de la presse observeront de près la mise en œuvre de ces nouvelles mesures et leur impact sur le paysage médiatique togolais.