Kouigan : « Le chef de l’État compte sur vous »

Atakpamé, 12 septembre 2024 – Le ministre de la Communication, des Médias et de la Culture, Yawa Kouigan, a effectué une descente sur le terrain dans la région des Plateaux pour échanger avec les acteurs de la communication. Lors de cette rencontre, elle a appelé à une plus grande implication de ces derniers pour promouvoir l’image du Togo et soutenir les actions du gouvernement.

Le ministre a rencontré les responsables des différents services de la communication, notamment l’ATOP, la TVT, le Bureau togolais du droit d’auteur (BUTODRA),  et les centres culturels. Ces derniers ont fait partie de leurs difficultés quotidiennes, mettant en évidence notamment le manque de moyens matériels et humains pour mener à bien leurs missions.

Parmi les doléances exprimées, on retiendra la demande d’acquisition de motos pour les  centres Anié, Badou, Amlamé, Elavagnon et Tohoun afin de  faciliter les déplacements des journalistes dans les zones rurales, l’installation d’une connexion internet haut débit dans les centres culturels et le recrutement de nouveaux personnels qualifiés.

Kouigan : Un appel à la mobilisation

En réponse à ces préoccupations, Mme Kouigan a reconnu les défis auxquels sont confrontés les agents de la communication, notamment le manque de moyens et les difficultés liées à la couverture des zones rurales. Elle a promis de plaider leur cause auprès du gouvernement afin d’améliorer leurs conditions de travail.

Par ailleurs,  elle a encouragé les agents à redoubler d’efforts et à faire preuve de créativité pour surmonter les obstacles. Elle a souligné l’importance de leur rôle dans la communication gouvernementale et dans la promotion des actions de développement menées dans la région.

« Le chef de l’État, Faure Gnassingbé, compte sur chacun de vous pour contribuer à l’essor de notre pays », at-elle déclaré, insistant sur la nécessité d’un travail collaboratif et d’une synergie entre les différents acteurs. .

Cette visite du ministre s’inscrit dans une dynamique de renforcement des capacités des acteurs de la communication au Togo. Le gouvernement entend doter les services de communication des moyens nécessaires pour mieux remplir leurs missions et contribuer ainsi à un développement plus harmonieux du pays.

Le Togo prend les rênes de la régulation audiovisuelle de l’UEMOA

Lomé, 23 juillet 2024 – L’ère du numérique s’invite dans les foyers de l’UEMOA. La capitale togolaise accueillera du 28 au 31 août prochain la 11ème assemblée générale de la Plateforme des régulateurs de l’audiovisuel, placée sous le thème de la mise en œuvre effective de la télévision numérique terrestre (TNT). Un rendez-vous crucial pour faire le point sur l’avancée de cette révolution technologique et définir les contours de l’audiovisuel de demain.

La TNT, un enjeu majeur pour l’Afrique

La transition vers la TNT est un tournant majeur pour le secteur audiovisuel en Afrique. Cette technologie numérique offre une qualité d’image supérieure, une plus grande diversité de programmes et une meilleure gestion du spectre hertzien. Cependant, sa mise en œuvre soulève de nombreux défis, notamment en termes de financement, de compétences et de régulation.

C’est pour discuter des enjeux que les régulateurs de l’UEMOA se réuniront à Lomé. Ils feront le point sur les avancées de chaque pays, partageront également leurs bonnes pratiques et identifieront les obstacles communs à surmonter.

Le Togo, un acteur clé de la régulation audiovisuelle dans l’UEMOA

Le choix du Togo pour accueillir cette assemblée n’est pas anodin. La Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication (HAAC) togolaise, reconnue pour son expertise et son engagement, prendra d’ailleurs la présidence de la plateforme pour les deux prochaines années.

« Cette responsabilité permettra à notre institution de renforcer son leadership dans la sous-région et de contribuer aussi à l’harmonisation des réglementations audiovisuelles en Afrique », a déclaré Pitalounani Telou, président de la HAAC.

Un avenir numérique pour l’audiovisuel

Au-delà des aspects techniques, cette assemblée sera également l’occasion de réfléchir sur l’avenir de l’audiovisuel dans un contexte numérique en constante évolution. Les questions de la protection de la diversité culturelle, de la lutte contre la désinformation ou encore du développement des médias locaux seront au cœur des débats.

En somme, cette 11ème assemblée générale de la Plateforme des régulateurs de l’audiovisuel marque une étape importante dans la construction d’un espace audiovisuel numérique harmonisé et dynamique en Afrique de l’Ouest.

Médias togolais : Un nouveau souffle pour le pays

Lomé, 21 août 2024 – Les journalistes togolais ont été conviés à une profonde réflexion sur leur rôle dans la société lors d’un atelier organisé par le Conseil national des patrons de presse (CONAPP) en partenariat avec l’ONG sud-coréenne IYF. Au cœur des échanges : le « Mind Education », une approche visant à transformer les mentalités et à impulser un développement durable.

Changement de mentalité dans les médias:  clé de voûte du progrès 

Pour Young Sam Kim, représentant résident d’IYF au Togo, le changement de mentalité est la clé de voûte de tout progrès. « Tout ce que nous voyons est né d’une idée », at-il martelé, invitant les participants à adopter une vision plus positive et constructive. Il a cité l’exemple de la Corée du Sud, un pays qui, en quelques décennies, est passé du statut de nation pauvre à celui de puissance économique, grâce notamment à un changement de mentalité de ses citoyens.

Les participants ont appris  l’importance du langage et de la communication dans la construction d’un avenir meilleur. Les journalistes, en tant que relais d’information, ont un rôle crucial à jouer dans ce processus de transformation. Ils doivent adopter un discours positif et constructif qui inspire et mobilise les Togolais.

Germain Pouli, président du CONAPP, a salué cette initiative qui s’inscrit dans une dynamique de renforcement des capacités des professionnels des médias. « Les enseignements que nous avons reçus aujourd’hui vont nous permettre d’élever le niveau de nos productions et de contribuer à l’édification d’un Togo meilleur », at-il déclaré.

Lors de l’atelier , les formateurs ont souligné l’importance d’un changement de mentalité, encourageant les participants à envisager l’avenir avec optimisme et proactivité. Ils ont également mis en exergue le rôle crucial des médias dans la transformation sociale, incitant les journalistes à user de leur influence pour soutenir le progrès au Togo. Enfin, les formateurs ont cité l’exemple remarquable de la Corée du Sud, offrant un modèle de développement et d’innovation applicable au contexte togolais.

En somme, cet atelier a été l’occasion pour les médias togolais de se doter de nouveaux outils pour contribuer au développement de leur pays. En adoptant une approche plus positive et constructive, les journalistes peuvent devenir des acteurs clés du changement.

Radios communautaires au Togo : Voix puissantes pour les droits de l’homme

Kara, Togo – Au cœur des communautés togolaises, les radios communautaires s’affirment comme des acteurs clés de la sensibilisation et de l’éducation aux droits de l’homme. Profondément ancrées dans le tissu social local, ces stations jouent un rôle crucial dans l’information et la mobilisation des citoyens. En intégrant les droits humains dans leurs programmes, elles présentent une culture de respect et de compréhension des libertés fondamentales.

Proximité et impact dans les langues locales des Radios communautaires

Par ailleurs, leur capacité à diffuser dans les langues locales et leur proximité avec les auditeurs leur confèrent une position unique pour toucher les populations les plus isolées. Cette proximité permet de briser les barrières linguistiques et culturelles, rendant les messages sur les droits de l’homme accessibles à tous. Les radios communautaires contribuent ainsi à la consolidation de l’État de droit et à la cohésion sociale en favorisant le dialogue et la compréhension mutuelle.

Au Togo, les radios communautaires, ancrées dans le tissu social local, jouent un rôle crucial dans la promotion des droits de l'hommeRenforcer les capacités des journalistes

Du 22 au 23 juillet, une formation importante s’est tenue à Kara, réunissant 30 journalistes issus des radios communautaires des cinq régions du Togo. En effet, Cette initiative, menée par le Ministère des Droits de l’Homme – Togo, en partenariat avec le Ministère de la Communication et des Médias Togolais et la Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH) Togo, vise à renforcer les capacités des journalistes à intégrer les thématiques des droits de l’homme dans leurs contenus éducatifs.

Avec le soutien financier du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), cette formation marque un nouveau cap vers l’autonomisation des populations par la connaissance et le respect des droits humains. Les journalistes ayant suivi une formation seront davantage aptes à créer des émissions informatives et éducatives qui sensibilisent aux droits fondamentaux et incitent les citoyens à s’impliquer pour leur préservation.

Les Radios communautaires : Un catalyseur de transformation sociale

Les radios communautaires, par leur travail assidu et leur engagement envers les droits de l’homme, démontrent l’impact puissant des médias locaux dans la transformation sociale. Elles offrent aussi une plateforme pour le dialogue, l’éducation et le changement, soulignant l’importance de la liberté d’expression et de la presse dans la société.

En somme, l’effort continu d’éducation et d’information à travers ces canaux est essentiel pour le développement d’une société juste et équitable, où les droits de chaque individu sont respectés et protégés. Les radios communautaires, en donnant une voix aux plus marginalisés, jouent un rôle crucial dans la construction d’un Togo plus inclusif et respectueux des droits de l’homme.

Togo : l’État accordera de l’aide à 156 médias privés

Lomé, 12 juillet 2024 – La Commission de gestion et de suivi de l’aide de l’Etat à la presse a annoncé que 156 organes de presse de la presse privée bénéficieront d’une aide publique pour l’année en cours. Ce chiffre représente 96% des 162 dossiers soumis, démontrant la volonté de la commission d’inclure un large éventail de médias.

Le gouvernement a fait cette annonce lors d’une réunion avec les médias, mettant en évidence son engagement à soutenir le secteur médiatique et à favoriser un paysage médiatique varié et dynamique.

Critères de sélection rigoureux

Les 156 dossiers retenus ont été sélectionnés selon des critères stricts et transparents, garantissant un soutien équitable aux médias méritants. Ces critères incluent :

  • Taux de parution ou temps d’antenne: Démontrant l’activité et la régularité de la publication ou de la diffusion.
  • Recrutement de journalistes professionnels: Favorisant un journalisme de qualité et respectueux des normes professionnelles.
  • Déclaration à la Caisse nationale de sécurité sociale: Assurant la conformité aux obligations légales et le respect des droits des employés.

Répartition de l’aide

L’enveloppe globale de 150 millions FCFA sera répartie entre les bénéficiaires selon une grille tarifaire prenant en compte la nature et la périodicité de leur publication ou diffusion.

  • 5 chaînes de télévision
  • 36 radios commerciales
  • 18 radios communautaires
  • 50 organes de presse écrite
  • 47 organes de presse en ligne (web-TV et webradios inclus)

Impact attendu

Par ailleurs, cette initiative gouvernementale vise à :

  •  Premièrement, améliorer les conditions de travail des professionnels des médias privés, favorisant ainsi un environnement propice à la production d’une information de qualité.
  • Deuxièmement, renforcer la qualité et la diversité de l’information disponible pour le public, contribuant ainsi à une société mieux informée et plus engagée.
  • Enfin, stimuler la croissance et la viabilité du secteur médiatique privé, jouant ainsi un rôle crucial dans le développement démocratique et la bonne gouvernance.

En conclusion, l’aide de l’Etat à la presse constitue un investissement important dans le paysage médiatique ivoirien. En soutenant les médias privés, le gouvernement encourage un journalisme de qualité, promeut la diversité des voix et renforce le droit à l’information pour tous les citoyens.

Togo : Accréditations des médias étrangers rétablies

Lomé, 20 juin 2024 – Dans une décision saluée par les défenseurs des médias, la Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication (HAAC) du Togo a annoncé la levée de l’interdiction d’accréditation pour les organisations de presse étrangères. Cette mesure, qui prend effet le 26 juin, permettra à nouveau aux médias étrangers de couvrir librement les actualités et les événements dans le pays.

Un assouplissement des restrictions pour les médias étrangers

La HAAC ont révoqué la suspension de l’accréditation des médias étrangers, qu’elles avaient mise en place en avril dernier pendant les élections régionales et législatives. Cette décision avait suscité des critiques de la part des organisations de défense de la liberté de la presse, qui y voyaient une restriction injustifiée de la couverture médiatique.

De nouvelles directives pour les accréditations

Selon les nouvelles directives, les journalistes et techniciens des médias doivent adresser leurs demandes d’accréditation au président de la HAAC au moins 15 jours avant l’événement concerné, sauf en cas d’urgence. Les accréditations seront accordées sous réserve que les médias désignent un envoyé spécial pour la couverture. Ces accréditations seront spécifiques à l’événement et ne dispenseront pas les bénéficiaires de l’obligation d’obtenir une autorisation d’accès de la part des organisateurs.

Un signe d’ouverture et de transparence

En somme, cette annonce marque un changement de cap positif pour la liberté de la presse au Togo. Elle semble indiquer une volonté de la HAAC pour faciliter une couverture médiatique plus large et diversifiée des événements dans le pays. La communauté internationale et les organisations de défense de la liberté de la presse observeront de près la mise en œuvre de ces nouvelles mesures et leur impact sur le paysage médiatique togolais.