Une nouvelle agence de la Bank Of Africa Togo (BOA Togo) a ouvert ses portes jeudi 8 février 2024 dans le quartier Wuiti, en face de la Cour des comptes, dans la commune du Golfe 2. Dédiée à la clientèle d’élite, Cette agence, baptisée Espace Business, propose des services haut de gamme.
Une agence dédiée à la clientèle élite et proposant des services haut de gamme.
Le directeur général de BOA Togo, Youssef IBRAHIMI, en présence du maire de la commune, Dr. James Amaglo, et de nombreux invités, a présidé l’inauguration de l’agence. En outre, M. Youssef IBRAHIMI a souligné que cette agence s’inscrivait dans la stratégie d’expansion du réseau de la banque, qui compte désormais une quinzaine d’agences sur le territoire national.
L’agence Tokoin Wuit offre à sa clientèle d’élite des conseils financiers personnalisés, une gestion de patrimoine, des solutions d’investissement sophistiquées, un accès exclusif à des produits bancaires spéciaux ainsi qu’un traitement personnalisé. Elle dispose de quatre caisses au rez-de-chaussée et de bureaux à l’étage, où huit agents sont à la disposition des clients. Elle est également équipée de deux guichets automatiques et d’un accès facilité pour les personnes handicapées.
Un voyage offert au cinéaste Cyprien pour assister à la finale de la CAN
Lors de la cérémonie, la direction générale de BOA Togo a également rendu hommage au cinéma togolais en offrant au cinéaste Atavi-G AMEDEGNATO alias Cyprien, l’un des acteurs principaux de la web série 100 % « AHOÉ », un voyage tout frais payé pour assister à la finale de la Coupe d’Afrique des nations à Abidjan. Le cinéaste a également ouvert un compte à BOA Togo et est devenu le premier client de l’agence Tokoin WUIT. Il a remercié la Banque pour son soutien à la culture togolaise.
BOA Togo, ouverte au public en octobre 2013, détient actuellement un capital de 15,5 milliards de FCFA. Elle propose à sa clientèle, tant particuliers qu’entreprises, une gamme de produits riche et variée, comprenant des crédits adaptés à tous les événements de la vie, une offre monétique privative et internationale, ainsi que des services d’e-banking.
Le Togo a lancé le mardi le programme de développement des écosystèmes nationaux de volontariat en Afrique (DENVA), qui vise à renforcer le pouvoir d’agir des jeunes et à promouvoir la coopération entre les différents dispositifs de volontariat sur le continent.
Les objectifs ambitieux du programme DENVA
En effet, Ce programme, initié par le Togo avec le soutien de l’Union africaine et de l’Union européenne, concerne 12 pays africains : le Bénin, le Burkina Faso, le Cameroun, le Ghana, le Kenya, le Mali, le Maroc, le Niger, le Sénégal, le Tchad, le Togo et la Tunisie.
En outre, il se fixe des objectifs ambitieux, tels que la création de 100 000 emplois verts, la formation de 50 000 jeunes aux métiers du numérique, la sensibilisation de 10 millions de personnes aux enjeux du développement durable, et aussi la mobilisation de 5 millions de volontaires pour la paix et la sécurité.
Les différents axes d’intervention du programme
Par ailleurs, le programme s’appuie sur plusieurs axes d’intervention essentiels, comme le renforcement des capacités des acteurs du volontariat, le développement des cadres juridiques et institutionnels, la promotion de la reconnaissance et de la valorisation du volontariat, ou encore la mise en place de mécanismes de financement innovants.
Le TOGO, qui a une expérience reconnue dans le domaine du volontariat, compte partager ses bonnes pratiques avec ses voisins. Depuis 2011, le programme de volontariat togolais a mobilisé plus de 65 000 jeunes de toutes catégories dans toutes les régions et a contribué à leur insertion professionnelle réussie.
La ministre du Développement de la jeunesse et de l’emploi des jeunes du Togo, Myriam Dossou-d’Almeida, a présidé le lancement du programme DENVA. Elle a salué la vision et l’engagement des jeunes volontaires, qu’elle a qualifiés de « force vive » de la nation.
La ministre a également souligné l’importance de la coopération entre les pays africains pour transcender les frontières et les différences et travailler ensemble au service de l’intérêt général pour l’intégration africaine.
Le Togo a franchi une nouvelle étape dans son ouverture au monde en devenant État observateur permanent de l’Organisation des États américains (OEA). C’est ce qu’a annoncé le secrétaire général de l’OEA, Luis Almagro, après avoir reçu les lettres de créance de Frédéric Hegbe, ambassadeur du Togo aux États-Unis, le 26 janvier 2024.
Les raisons pour lesquelles le Togo a choisi l’OEA
L’OEA est une organisation régionale qui regroupe 35 pays du continent américain. Elle a pour objectif de promouvoir la paix, la démocratie, les droits de l’homme, la sécurité et le développement dans la région. Elle dispose de plusieurs programmes et initiatives dans les domaines de l’éducation, de la santé, de la réduction de la pauvreté, du commerce et des investissements.
En effet, le Togo, pays d’Afrique de l’Ouest, a exprimé son intérêt pour cette organisation afin de diversifier ses partenariats et de bénéficier de son expertise. Lors de leur rencontre, les deux diplomates ont échangé sur les possibilités de coopération entre le Togo et l’OEA, notamment dans les secteurs économiques clés du Togo : l’agriculture, les mines et le commerce régional. Ils ont aussi abordé les défis communs auxquels ils font face, tels que l’insécurité et le terrorisme.
Les bénéfices et les défis de cette adhésion
Frédéric Hegbe a affirmé que le Togo était engagé dans une approche régionale et multilatérale de la coopération militaire, convaincu que la mutualisation des efforts était essentielle pour lutter contre ces menaces. Il a également mis en avant la position stratégique du Togo, qui lui permet de servir de pont entre les pays du Sahel et ceux du golfe de Guinée.
Luis Almagro a salué l’adhésion du Togo à l’OEA et a souligné que l’Organisation était fière de compter ce pays parmi ses observateurs permanents. Par ailleurs, tous les pays qui partagent les valeurs et les principes de l’OEA peuvent l’intégrer, a déclaré le secrétaire général de l’OEA. Il a par ailleurs exprimé sa volonté de renforcer les liens entre l’Afrique et l’Amérique, dans un esprit de solidarité et de coopération.
Le Togo, qui a déjà noué des relations avec d’autres organisations internationales telles que l’Union européenne, l’Union africaine ou la Francophonie, poursuit ainsi sa politique d’intégration et de diversification de ses alliances.
Un atelier de formation sur les bonnes pratiques de récolte, de manutention et de transport de la pomme de cajou se tient du 5 au 7 février à Morétan, dans la commune Est-Mono 2. L’initiative vise à renforcer les capacités des producteurs et des collaborateurs du secteur de la pomme de cajou, qui sont au nombre de trente (30), issus de la préfecture de l’Est-Mono.
Le jus-Tiwa : un produit 100 % naturel à base de pomme de cajou
Agri-Focus, une entreprise qui produit du jus de pomme de cajou 100 % naturel, baptisé Jus-Tiwa, qui signifie « pour nous tous » en IFÈ, organise l’atelier. Par ailleurs, le projet bénéficie du financement du Fonds national d’apprentissage, de formation et de perfectionnement professionnel (FNAFPP). Il s’inscrit dans la dynamique du développement de la filière biologique au Togo, qui vise à garantir la qualité des produits pour les consommateurs et à promouvoir le marché bio local.
Les participants vont acquérir des connaissances et des compétences sur la collecte, la transformation et la commercialisation de la pomme de cajou. Ils vont également recevoir des conseils sur l’entrepreneuriat agricole et la contractualisation avec les partenaires. En plus, les modules de formation portent sur la dégradation naturelle de la filière cajou, les bonnes pratiques de récolte, de manutention et de transport de la pomme de cajou, les facteurs de risques liés à la collecte, au transport et à la réception des pommes de cajou et à la notion de chaîne de valeurs. Des séances pratiques sur le terrain sont aussi prévues au cours d’un atelier de formation.
Formation pour le développement de la filière biologique au Togo : un enjeu de qualité et de marché
Le directeur du cabinet Conseils agricoles, environnement et entrepreneuriat (CAE), Bahé Komi, a salué l’engagement des producteurs et leur a assuré son accompagnement pour augmenter leur rendement. Il les a invités à profiter de la formation et à produire des pommes de qualité pour la santé des populations. Il a aussi remercié les autorités du pays qui facilitent l’accompagnement des producteurs dans tous les secteurs d’activité au Togo.
Le promoteur du projet Jus-Tiwa, Odayé Kossi Kakpo, a encouragé les participants à s’impliquer dans cette dynamique et à faire confiance à sa structure. Il a promis de les aider à produire dans de bonnes conditions et à avoir un bon revenu. Il a également exprimé sa gratitude envers les producteurs et les autorités qui soutiennent sa vision, grâce à la politique de paix du chef de l’État.
Le maire de la commune Est-Mono 2, Tambo Assitchou-Kokou, a félicité le promoteur du projet Jus-Tiwa, qui vient appuyer la politique de développement du Président de la République. Il a exhorté les producteurs à se former aux bonnes pratiques et à valoriser la pomme de cajou, qui est une richesse locale.
Dans une déclaration forte samedi dernier, la Ligue de football des Savanes et plusieurs clubs locaux ont exprimé leur frustration face à ce qu’ils perçoivent comme une série d’injustices dans le championnat national togolais. Cette déclaration a été faite quelques heures après la réélection du col Guy Akpovy à la tête de la Fédération togolaise de football (FTF) pour la troisième fois consécutive.
L’exclusion des savanes dans le football togolais
Passant à la première question brûlante, les clubs de la région des Savanes, y compris Doumbé FC, Mango, Foadan FC, Dapaong, GTZ de Mango et Diabir FC de Tandjouaré, se sentent négligés par la FTF. Ils estiment qu’on met leur région à l’écart des décisions et des attentions.
Abdel Nouroudine, président de la Ligue des savanes, a déclaré que « aucun membre du comité exécutif de la FTF n’a jamais visité la région au cours des huit dernières années ». Il estime que cette absence de présence et d’attention se traduit par une série de décisions préjudiciables pour les équipes et les joueurs des Savanes.
L’injustice dans l’arbitrage et dans la composition des équipes
Ensuite, la Ligue de football des Savanes et les clubs locaux ont également dénoncé un traitement discriminatoire en matière d’arbitrage et de composition des équipes de la région. Ils ont révélé que seulement 1 % des arbitres, commissaires de matchs et autres officiels sont originaires des Savanes, ce qui renforce le sentiment d’exclusion et d’injustice.
Ils ont également exprimé leur mécontentement face à l’exigence de terrains gazonnés pour les matchs de premières et deuxièmes divisions, une norme difficile à atteindre pour les clubs des Savanes. Par ailleurs, La Ligue de football des Savanes et les clubs locaux ont annoncé leur refus de jouer leurs matchs à domicile sur des terrains extérieurs et exigent la rénovation et le gazonnement d’au moins 2 stades conformes aux normes FIFA dans la région.
La demande pour une représentation équitable
En outre, ils demandent une représentation équitable au sein de la FTF et des services techniques, ainsi qu’une plus grande présence d’arbitres et de commissaires de matchs originaires des Savanes.
L’appel à l’intervention des autorités compétentes
Pour conclure, un appel pressant à l’intervention des autorités compétentes soutient cette mobilisation pour l’équité et la justice dans le football togolais. La Ligue de football des Savanes et les clubs locaux ont envoyé une lettre au ministre des sports et des loisirs pour mettre fin à la « marginalisation » des Savanes et promouvoir un environnement sportif inclusif et équitable dans tout le pays.
Le mardi 30 janvier 2024, une table ronde cruciale a eu lieu. Sandra Ablamba Johnson, secrétaire générale de la présidence de la République et gouverneur de la Banque mondiale au Togo, a présidé cette initiative. Elle a rassemblé des acteurs clés du secteur financier et du commerce.
La vision du Président pour le financement secteur privé
L’objectif principal de cette rencontre était double. D’une part, il s’agissait de relever les défis de financement des très petites, petites et moyennes entreprises (TPME). D’autre part, l’ambition était de renforcer la position stratégique du Togo en tant que Hub financier sous-régional. Ces efforts visent à accélérer la transformation structurelle de l’économie nationale. Ils s’inscrivent dans la vision du président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, qui a initié plusieurs réformes pour améliorer le climat des affaires et promouvoir le secteur privé.
Au cours de la table-ronde, les participants ont mis en lumière les différentes initiatives du chef de l’État. Parmi elles, la réforme R4 de la Feuille de route gouvernementale pour le « renforcement des mécanismes d’appui aux TPME » a été particulièrement saluée. Grâce à ces efforts, le Togo a réussi à se classer parmi les dix économies du monde ayant le plus progressé sur le climat des affaires dans le rapport Doing Business.
Le rôle de la Banque mondiale dans le développement économique du Togo
Madame Johnson a exprimé sa gratitude envers le Groupe de la Banque mondiale. Elle a souligné l’excellente qualité des liens de coopération qui se diversifient de plus en plus. En outre, elle a exhorté les TPME à soutenir les efforts du Gouvernement. Pour cela, elles doivent faire preuve de plus de responsabilités et de professionnalisme dans la mise en œuvre des projets.
Fily Sissoko, représentant-président de la Banque mondiale, a souligné l’importance de cette table ronde. Selon lui, c’est une opportunité de réfléchir aux facilités d’accès au financement des TPME. Il a également souligné l’importance de cette initiative pour être en phase avec la vision du chef de l’État de promouvoir le secteur privé et de développer un secteur bancaire et financier compétitif, l’un des plus dynamiques en Afrique de l’Ouest.
Les futurs plans d’action pour le soutien du secteur privé et financier
Monsieur Sissoko a précisé que les recommandations issues de cette table ronde guideront la finalisation des projets en préparation. Elles serviront également à la définition de plans d’actions concrets pour les futurs appuis de la Banque mondiale en faveur des secteurs privé et financier au Togo. Il a réaffirmé l’engagement de son institution à renforcer le partenariat avec le Togo et à soutenir toute initiative allant dans le sens de la transformation structurelle socio-économique du pays.
Il est important de rappeler que, entre 2017 et 2022, le Groupe de la Banque mondiale a appuyé le Togo dans la création de 11415 TPME portées par des jeunes vulnérables pour un montant global de neuf milliards de francs CFA. D’autres projets sont en cours d’élaboration pour faciliter l’accès au financement des TPME dans des secteurs à fort impact économique et social.
Ce 1er février, dans le cadre intime de la cathédrale Sacré-Cœur de Lomé, a eu lieu l’inhumation de l’archevêque émérite de l’archidiocèse de Lomé, monseigneur Philippe Fanoko Kpodzro. Décédé le 4 janvier 2024 à l’âge de 93 ans, monseigneur Kpodzro a laissé une empreinte indélébile dans la vie religieuse et politique du pays.
Monseigneur Philippe Fanoko Kpodzro : Une vie au service de l’Église
La veille de l’inhumation, la paroisse Cristo Rosorto de Hedzranawoé a organisé une veillée de prière et de chants. Cette veillée, dirigée par l’archevêque métropolitain de Lomé, Mgr Nicodème Barrigah-Benissan, a été un moment de recueillement et de prière. Aujourd’hui, la messe d’enterrement a été présidée par le nonce apostolique, Mark Miles, et concélébrée par le collège des évêques du Togo et un parterre de prêtres du Togo et de la sous-région
En outre, des moments d’émotion et de recueillement ont marqué cette cérémonie d’adieu. Des fidèles et des acteurs politiques de l’opposition sont venus rendre hommage à l’homme d’Église et à l’acteur politique qu’était monseigneur Kpodzro. Surnommé « patriarche », il a servi l’Église pendant 64 ans et a exercé son épiscopat pendant 47 ans.
L’engagement politique de monseigneur : un clerc au cœur de la politique togolaise
Dans le déroulement de cette célébration, il y a eu l’observation de multiples rites : notamment le rite de la lumière, de la croix, de l’aube, de l’étole, du calice, des insignes épiscopaux et des fleurs, ainsi que les rites d’adieu. Pour la célébration eucharistique, les textes médités étaient les versets du livre d’Isaïe, du psaume 129, de la lettre de Saint Paul aux Romains et de l’Évangile selon Saint Jean.
Dans son homélie, le nonce apostolique a invité le peuple de Dieu à la foi et à l’espérance. Il a précisé que le rappel de monseigneur Kpodzro par Dieu était pour demeurer éternellement dans le royaume céleste. Il a souligné que monseigneur Kpodzro avait répondu à l’appel à servir les autres, toujours attentif aux besoins de ses semblables.
Monseigneur Philippe Fanoko Kossi Kpodzro est né le 30 mars 1930 à Tomégbé. Il devient prêtre le 20 décembre 1959 à Rome, ensuite évêque d’Atakpamé le 2 mai 1976 et exerce son ministère durant seize ans et demi. Puis, le 17 décembre 1992, il est nommé archevêque de Lomé, poste qu’il occupera jusqu’au 8 juin 2007, date à laquelle il fut mis à la retraite. Sa vie et son œuvre continueront d’inspirer les générations futures.
Monseigneur Kpodzro et la Conférence nationale souveraine : un tournant dans l’histoire du Togo
En plus d’être une figure emblématique de l’Église, monseigneur Philippe Fanoko Kpodzro était aussi une personnalité marquante de la vie politique togolaise. Du 1er juillet au 28 août 1991, il a dirigé la Conférence nationale souveraine. Il a également présidé le Haut-Commissariat de la République, dont les travaux ont abouti à l’adoption de la Constitution togolaise de la Quatrième République en 1992.
Même après avoir quitté ces postes officiels, monseigneur Kpodzro est resté activement engagé dans la politique togolaise. Il a continué à prendre position sur des questions politiques importantes, en particulier pendant les périodes électorales. Lors de l’élection présidentielle du 22 février 2020, il a soutenu Gabriel Agbéyomé Kodjo, le candidat d’une coalition de plusieurs partis politiques connue sous le nom de « dynamique Kpodzro ».
La vie de monseigneur Kpodzro témoigne de son engagement profond envers le service public, que ce soit dans le domaine religieux ou politique. Sa disparition est une grande perte pour le Togo, mais son héritage perdurera à travers ses nombreuses contributions à la vie religieuse et politique du pays. Son dévouement et son engagement continueront d’inspirer les générations futures.
Les 30 et 31 janvier, le district sanitaire de Sotouboua a organisé sa Revue annuelle sanitaire, un événement clé pour évaluer les réalisations de l’année 2023 et planifier les activités de 2024. La réunion a rassemblé des responsables de structures sanitaires, des représentants d’ONG, des organisations de la société civile et des partenaires techniques et financiers.
Bilan Sanitaire 2023 à Sotouboua : Réalisations et Défis
L’objectif principal de la revue était d’évaluer les performances du district sanitaire en se basant sur des indicateurs clés. C’était également une occasion pour les acteurs de la santé de partager les bonnes pratiques, d’identifier les défis rencontrés en 2023 et d’analyser les forces et les faiblesses pour une planification efficace des activités de 2024.
Au cours de la revue, des prix ont été décernés à deux formations sanitaires parmi 28. L’USP de Tittigbé a remporté le premier prix pour la qualité des soins et des services, tandis que l’USP de Kaniamboua a reçu le deuxième prix pour sa gestion financière
Le directeur préfectoral de la santé de Sotouboua, Dr Agbémadon Kokou Eliké, a exprimé sa satisfaction quant au bilan sanitaire de 2023. Il a souligné que sur 35 indicateurs clés du Plan national de développement sanitaire (PNDS), 27 ont atteint leurs objectifs, contribuant ainsi à une couverture sanitaire universelle.
Planification 2024 à Sotouboua : Vers une Amélioration des Performances
Dr Agbémadon a également évoqué les efforts déployés pour améliorer les performances en 2024, notamment grâce à la mise en œuvre de l’assurance maladie universelle. Il a mentionné plusieurs projets d’infrastructure en cours, dont la construction d’un hôpital régional pour mère et enfant, la construction de trois formations sanitaires et la réhabilitation de trois autres.
Par ailleurs , le directeur régional de la santé, Dr N’Djao Akawulu Jacques, a remercié tous les acteurs pour leur dévouement et leur passion pour la santé de la population. Il les a encouragés à maintenir cet engagement et à planifier efficacement pour améliorer les performances en 2024.
Le préfet Pali Tchabi Passabi a félicité les acteurs pour les résultats obtenus et les a exhortés à redoubler d’efforts pour atteindre tous les objectifs en 2024. Il a souligné l’importance d’éviter certains comportements, tels que le mauvais accueil des patients et la vente parallèle de médicaments, qui pourraient nuire aux efforts du gouvernement.
Le mercredi 31 janvier, une réunion cruciale du conseil des ministres s’est tenue sous la présidence du chef de l’État, Faure Gnassingbé. L’ordre du jour comprenait l’examen et l’adoption du projet de loi relatif au régime des armes et munitions (MINAR). Cette loi vise à renforcer le contrôle sur les activités liées aux armes, en mettant l’accent sur leur catégorisation, leur acquisition et leur usage licites, tout en intensifiant la lutte contre la prolifération, la circulation et le trafic des armes et de leurs munitions.
Renforcement du Contrôle des Armes au Togo : Un Pas Vers la Sécurité
Le conseil a souligné la nécessité de réviser et d’actualiser le cadre juridique existant, qui découle de la loi du 6 janvier 1959 relative au régime des armes au Togo et de son décret d’application du 19 avril 1995. Cette révision est nécessaire pour répondre aux objectifs de sécurité du pays et se conformer aux normes régionales et internationales exigeant un contrôle plus strict des détentions d’armes.
Révision du Régime Électoral de la Chambre de Commerce : Vers une Participation Plus Large
Par ailleurs, le conseil a adopté un décret modifiant le régime électoral de la Chambre de commerce et d’industrie du Togo. Cette modification a été motivée par une participation relativement faible des opérateurs économiques au processus électoral, ce qui a rendu nécessaire la prolongation du délai d’inscription sur les listes et la révision des conditions d’éligibilité.
Le décret adopté étend l’autorisation accordée au ministre de tutelle pour fixer par arrêté les conditions d’éligibilité et d’inscription sur la liste électorale consulaire. Un arrêté du ministre du Commerce, de l’artisanat et de la consommation locale précisera désormais la durée d’inscription et les conditions d’inscription pour les candidats.
Dix Ans de Finance Inclusive au Togo : Bilan et Perspectives
Enfin, le conseil appris connaissance de la tenu des activités marquant le dixième anniversaire de la création du Fonds national de la finance inclusive. Une série de formations organisée à partir de décembre 2023, a permis de renforcer les capacités de plus de 20 000 bénéficiaires dans toutes les régions du pays.
En somme, cette réunion du conseil des ministres a mis en évidence l’engagement du gouvernement à renforcer la sécurité nationale et à améliorer le processus électoral pour la Chambre de commerce et d’industrie. Elle a également souligné l’importance de la formation continue pour renforcer les capacités des citoyens, en particulier dans le domaine de la finance inclusive. Ces initiatives sont essentielles pour assurer la stabilité et le développement économique du Togo.
Le Fonds national de la finance inclusive (FNFI) a émis l’intention de renforcer l’utilisation du numérique dans le déploiement de ses services, lors d’une rencontre avec ses partenaires le samedi 20 janvier 2024. Ce projet vise à améliorer l’accès au crédit et à la microfinance pour les populations vulnérables, notamment les femmes, les jeunes et les acteurs du secteur informel.
Le FNFI va ainsi mettre en place un système d’identification biométrique de ses clients, basé sur la reconnaissance faciale. Ce dispositif permettra de sécuriser les transactions, de prévenir les fraudes et les impayés, et de disposer d’une base de données fiable des bénéficiaires potentiels. « Avec le système biométrique d’identification de client, nous allons désormais avoir une base de données fiable » a déclaré Assih Mazamesso, la ministre de l’inclusion financière et de l’organisation du secteur informel.
Une phase pilote de la nouvelle solution lancée il y a deux ans, et a permis d’octroyer plus de trois mille crédits pour un montant total de 168,9 millions FCFA. Le FNFI espère ainsi atteindre davantage de personnes exclues du système financier formel, et contribuer au développement économique et social du pays.
Le FNFI célèbre cette semaine ses dix ans d’existence, à travers de nombreuses activités. Parmi elles, une nouvelle foire des bénéficiaires se tient jusqu’au 25 janvier sur l’esplanade du stade de Kégué à Lomé, où les visiteurs peuvent découvrir les produits et services offerts par le Fonds et ses partenaires.
Dans le cadre de cet échange diplomatique significatif le 17 janvier 2024, le président togolais, Faure Essozimna Gnassingbé, a chaleureusement accueilli Monsieur Wang Yi, ministre chinois des Affaires étrangères, en visite de travail au Togo. Cette rencontre, symbolique de la solidité des liens entre les deux nations, marque une étape cruciale dans l’évolution constante de leurs relations.
Sous l’égide du président Xi Jinping, Monsieur Wang Yi a délivré un message soulignant l’engagement mutuel en faveur d’une coopération renouvelée. Cette vision, axée sur des projets stratégiques, témoigne d’une compréhension profonde des besoins tant du Togo que de la Chine. Les discussions approfondies ont conduit à un bilan positif de la coopération bilatérale, mettant en évidence des projets majeurs dans des domaines clés tels que l’économie, les infrastructures, la santé, l’agriculture, l’éducation et la culture.
Par la suite, Monsieur Wang Yi a particulièrement salué l’implication du chef de l’État togolais, soulignant les valeurs fondamentales de l’amitié, du respect mutuel et de l’égalité qui caractérisent les relations sino-togolaises. Cette orientation a contribué à façonner un partenariat allant au-delà d’un simple échange économique pour inclure des dimensions culturelles et éducatives. Dans cette perspective, le ministre chinois a officiellement invité, au nom du Président Xi Jinping, le président togolais au prochain Forum sur la coopération sino-africaine en septembre 2024.
En consolidant ces fondements solides, cette rencontre de haut niveau entre les dirigeants démontre l’engagement mutuel à élargir et à approfondir les horizons de leur partenariat historique, fondé sur des idéaux partagés de paix et de solidarité. Alors que de nouveaux chapitres de cette collaboration s’ouvrent, le Togo et la Chine continueront à tracer une trajectoire vers des horizons prometteurs et mutuellement bénéfiques.
Lomé, [le 16 janvier ] – Wang Yi, le ministre chinois des Affaires étrangères, a entamé une visite de travail à Lomé, soulignant la profondeur des relations entre la Chine et le Togo. Cette étape fait partie d’une tournée africaine du diplomate chinois, marquant ainsi une nouvelle page dans l’histoire des liens sino-togolais.
Dans un message posté sur les réseaux sociaux, le Prof Robert Dussey, ministre togolais des Affaires étrangères, a accueilli chaleureusement Wang Yi, soulignant l’héritage d’une coopération fructueuse entre les deux nations. La Chine et le Togo entretiennent une relation historique depuis 1972, caractérisée par des accords diplomatiques, des partenariats économiques, et des projets de coopération mutuellement bénéfiques.
Lors de la séance de travail avec son homologue togolais, Wang Yi a annoncé le ferme soutien de la Chine aux efforts du Togo pour défendre sa souveraineté, son intégrité, son indépendance, et sa dignité. Il a également exprimé l’engagement de la Chine à accompagner le Togo dans son chemin vers le développement national.
Les relations sino-togolaises, selon Wang Yi, vont au-delà d’une simple coopération économique ; elles sont devenues un modèle d’égalité, de bénéfice mutuel, de solidarité, et de coopération. Il a souligné que cette amitié exemplaire contribue à renforcer les liens entre la Chine et l’Afrique dans leur ensemble.
Tournée Africaine et Perspectives Futures
Wang Yi a également salué les efforts de paix du Togo, reconnaissant son rôle actif et constructif dans les affaires africaines et sous-régionales. Il a exprimé son admiration pour les efforts de médiation déployés par le Togo en faveur de la stabilité au Sahel, assurant un soutien continu de la Chine.
La visite du ministre chinois ne se limite pas à des discussions bilatérales ; elle s’inscrit dans le cadre d’une tournée africaine qui a déjà inclus des escales en Égypte et en Tunisie. Un objectif clair émerge de cette tournée : renforcer davantage les relations sino-africaines, avec un focus particulier sur les discussions du Forum de Coopération sino-africain (FOCAC) prévu en 2024.
Après son passage au Togo, Wang Yi continuera sa tournée en Côte d’Ivoire, avant de s’envoler vers le Brésil et la Jamaïque du 18 au 22 janvier prochains. Cette étape africaine de sa tournée témoigne de l’importance stratégique de la région dans la vision chinoise des relations internationales.
En conclusion, la présence de Wang Yi à Lomé souligne l’engagement continu de la Chine envers ses partenaires africains, en particulier le Togo. Les discussions en cours renforcent non seulement les liens bilatéraux, mais contribuent également à façonner les dynamiques de la diplomatie internationale dans un monde en constante évolution.
En cette année 2024, le Togo persiste dans son engagement en faveur de la couverture universelle en eau d’ici 2030 en allouant une somme exceptionnelle de 18 milliards FCFA, soit une hausse de 5,8% par rapport à l’année précédente selon la loi de finances 2024. Cette initiative ambitieuse vise à renforcer les projets en cours et à soutenir les chantiers d’approvisionnement en eau potable déjà entamés.
La phase 3 du Projet d’amélioration des conditions sanitaires en milieu scolaire et rural des régions de la Kara et des Savanes (PASSCO3) prendra également son envol cette année, avec la construction prévue de 850 forages équipés de pompes à motricité humaine. Ces travaux s’articulent autour de l’objectif majeur d’offrir à plus de 200 000 personnes en milieu rural un accès à l’eau potable d’ici la fin de 2025.
La dynamique ne se limite pas aux zones rurales. Les travaux d’équipement et de raccordement du forage de 40m3 par heure à Apédokoe, ainsi que la construction d’un nouveau château d’eau de 1300m3 à Sagbado, promettent d’accélérer considérablement la desserte en eau dans la capitale, Lomé, et ses périphéries.
En parallèle, la mise en œuvre du Projet de sécurité hydrique en milieu urbain au Togo (PaSH-MUT), lancé en octobre 2023, pourrait prochainement entrer dans sa phase opérationnelle. Ce projet novateur prévoit la création de 6 systèmes autonomes d’approvisionnement en eau potable dans les zones périphériques de Lomé.
Ces initiatives, alignées sur les récentes données indiquant un taux de desserte nationale de 67% à fin 2022, démontrent l’engagement continu du Togo à améliorer l’accès à l’eau pour l’ensemble de sa population, soulignant ainsi sa vision progressiste pour les années à venir.
L’opérateur Togocom s’apprête à propulser le Togo dans l’ère numérique grâce à un financement significatif de 36 milliards FCFA de l’IFC, une étape majeure qui renforce le pays sur la voie de la connectivité globale.
Cet accord financier, officialisé Ce 11 janvier à l’Hôtel du 13 Février de Lomé, représente bien plus qu’un simple financement. Il s’agit d’un pacte pour moderniser les infrastructures de Togocom, étendre son réseau 4G, développer sa fibre optique, et améliorer la résilience de ses services, promettant une connexion plus rapide et de meilleure qualité.
Pierre-Antoine Legagneur, DG de Togocom, a souligné l’importance du rôle joué par l’entreprise dans la transformation numérique du pays. Cet investissement, selon lui, témoigne de l’engagement continu de Togocom envers le développement économique et la digitalisation des services au Togo.
Cette injection de fonds s’inscrit parfaitement dans la stratégie nationale de transformation digitale, visant à atteindre une couverture internet de 95% de la population d’ici 2025, avec une connectivité totale des administrations, hôpitaux, et écoles.
La Ministre de l’Économie Numérique et de la Transformation Digitale, Cina Lawson, a souligné que ce partenariat avec l’IFC est une étape décisive pour l’accès généralisé à l’internet haut débit et pour stimuler les opportunités économiques au Togo.
Avec cet investissement majeur, Togocom trace le chemin vers un Togo résolument tourné vers le futur numérique. L’IFC, en soutenant cette initiative, place le pays sur la carte mondiale de la connectivité, ouvrant ainsi de nouvelles perspectives pour le progrès et l’innovation.
Le Togo amorce un tournant crucial dans sa gestion environnementale avec le lancement, le 9 janvier 2024 à Lomé, du processus de révision de sa Stratégie et Plan National pour la Biodiversité (SPANB). Cette initiative, impulsée par le ministère de l’Environnement et des Ressources, vise à aligner la SPANB sur les normes émergentes, telles que définies dans le cadre mondial Kunming-Montréal.
Les acteurs nationaux se sont réunis pour être informés des objectifs du nouveau cadre mondial, adopté en décembre 2022, et des mesures nécessaires pour adapter la SPANB. Amah Atutonu-Kueviakue, directrice des ressources forestières, souligne que cette démarche découle de l’engagement collectif des États-parties à contribuer substantiellement aux objectifs fixés pour 2030.
Le processus de révision sera orchestré par quatre organes dédiés, démontrant ainsi l’engagement concret du Togo envers la préservation de la biodiversité. Des initiatives préalables, telles que la restauration de paysages forestiers dégradés et la plantation d’un milliard d’arbres, renforcent cet engagement. Le Togo s’affirme ainsi comme un acteur déterminé à façonner un avenir durable pour sa biodiversité et au-delà.
Sous les auspices du Président Faure Essozimna Gnassingbé, une atmosphère empreinte de solennité a enveloppé la cérémonie d’échanges de vœux de Nouvel An qui s’est tenue ce mercredi 10 janvier 2024. L’événement a réuni des délégations représentant l’administration publique, marquant ainsi un engagement profond envers les valeurs sociales et républicaines. La scène était également illuminée par la présence des présidents des institutions de la République, des membres du gouvernement, ainsi que de plusieurs personnalités éminentes.
Le ministre, Secrétaire général du gouvernement, s’est fait le porte-parole de l’administration publique en présentant au Chef de l’État et à l’ensemble du gouvernement les vœux de santé, de paix, de prospérité et de bonheur. Dans un élan de reconnaissance, il a rendu hommage au Président Gnassingbé pour les avancées significatives dans la mise en œuvre des réformes structurelles et des projets prioritaires inscrits dans la Feuille de route gouvernementale Togo 2025, soulignant la pérennisation des progrès socioéconomiques.
Le ministre a souligné l’ampleur des réformes majeures au sein de l’administration publique, mettant en lumière la modernisation du secteur, la digitalisation des procédures administratives, l’adoption du nouveau statut de la fonction publique, et la mise en place réussie de l’Assurance maladie universelle (AMU). Il a insisté sur le rôle crucial de ces initiatives dans la transformation du Togo en un partenaire sûr et un modèle international, offrant des lendemains rassurants et prometteurs.
La reconnaissance de la résilience et de l’endurance du pays a été attribuée au climat de paix et de stabilité politique exceptionnel sous la direction du Président de la République, ainsi qu’à la diplomatie puissante qui attire l’approbation des observateurs internationaux.
Pour clore son allocution , le ministre a exprimé l’admiration de l’administration togolaise et sa détermination à s’investir pleinement dans la concrétisation de la Feuille de route gouvernementale Togo 2025. Il a réitéré l’engagement et la loyauté de toutes les administrations publiques envers le Président, appelant à une collaboration continue pour le bonheur et la prospérité du peuple togolais. Enfin, il a souligné l’engagement des agents publics à relever les défis majeurs de l’année, dont la double élection législative et régionale, crucial pour la consolidation de l’État et le renforcement de l’administration publique.
Sous la présidence éminente du Commissaire Général de l’OTR, Monsieur Philippe Kokou TCHODIE M TCHODIE, la solennité marquant l’inauguration de la divulgation de la loi de finances pour l’exercice 2024, postérieure à son approbation, orchestrée par l’Office Togolais des Recettes (OTR), a rassemblé une pléiade d’acteurs issus de divers secteurs d’activités, mettant en relief la significativité de ce moment.
Par ailleurs, le 22 décembre 2023, les parlementaires togolais ont consacré, à l’unanimité, leur suffrage en faveur de la loi de finances de l’exercice 2024, conférant ainsi au gouvernement les ressources requises pour son action. Un élément notable de cette législation réside dans le dépassement historique du seuil des 2 000 milliards de francs CFA, marquant une multiplication par dix par rapport à quelques années antérieures, comme l’a souligné le gouvernement.
De manière significative, le 10 décembre 2024, conformément à la tradition à l’Office Togolais des Recettes (OTR), le Commissaire Général Philippe Kokou Tchodié a initié la phase de divulgation du document, avec pour objectif de rendre le message fiscal plus accessible en utilisant un français clair. Cette démarche s’inscrit dans une tournée nationale programmée afin de favoriser des échanges avec des partenaires tels que les collectivités territoriales, les directions régionales, les transitaires et les concessionnaires, dans le but de partager les mesures gouvernementales inscrites dans la loi de finances 2024.
La révélation vise avant tout à clarifier les dispositions de la loi pour les contribuables, mettant particulièrement en lumière le dépassement du seuil des 2 000 milliards de francs CFA, exigeant une mobilisation accrue des recettes. À cet effet, le gouvernement togolais a structuré la loi de finances 2024 autour de trois axes, tandis que l’OTR propose des mesures visant à élargir l’assiette fiscale, renforcer les contrôles et les procédures, tout en allégeant la charge fiscale et en veillant à la protection de la santé des consommateurs.
Cette divulgation souligne également la reconduction des régimes fiscaux destinés aux entreprises en difficulté, assortis d’exonérations pour les accompagner. Parmi les nouveautés, le gouvernement met l’accent sur le volet social en introduisant des ajustements relatifs aux transferts d’argent (T-Money et Flooz) et en remplaçant la TVA par une taxe sur les activités financières, établie à un taux réduit de 10%.
À noter une mesure de portée significative, la majoration des taux d’accise sur certains produits tels que les bouillons alimentaires, les sachets plastiques, les boissons énergisantes et les tabacs, avec pour objectif la préservation de la santé de la jeunesse. Il est à souligner qu’aucun prélèvement n’est opéré sur les gains provenant des jeux de hasard ; toutefois, une augmentation de la taxe sur la marge de la LONATO, passant de 5 à 7%, est à noter.
Concernant le budget alloué par l’État pour l’année 2024, caractérisé par une balance minutieuse entre ressources et charges, il se chiffre à 2 179 125 009 000 FCFA, enregistrant une augmentation de 10,3% par rapport à l’exercice précédent, malgré le contexte économique international délicat. Orienté selon les priorités gouvernementales, ce budget aspire à satisfaire les besoins fondamentaux de la population, en mettant particulièrement l’accent sur les secteurs de la santé, de l’éducation, de l’inclusion sociale, de la protection sociale, avec la mise en œuvre effective de la couverture assurance maladie universelle dès janvier 2024.
Parmi l’enveloppe totale de 2 166,1 milliards de francs CFA, une allocation de 419,3 milliards est affectée à la transformation économique, tandis que 669,1 milliards (constituant 48% des ressources) sont dédiés à la promotion de l’inclusion et au développement du capital humain. De plus, une somme de 304,4 milliards est réservée au renforcement des structures étatiques.
Enfin, les orientations budgétaires s’articulent autour de l’accroissement des recettes par l’élargissement de l’assiette fiscale et la maîtrise des charges de fonctionnement, dans le dessein de dégager des marges budgétaires dévolues aux investissements structurants, aux dépenses sociales et sécuritaires, comme souligné par le ministre Sani Yaya de l’Économie et des Finances lors du vote parlementaire du 22 décembre 2023.
Dans une démarche visant à renforcer la protection des droits audiovisuels au Togo, la Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication (HAAC) a récemment lancé un système novateur de blocage des sites illicites. Cette initiative, déployée à travers une application baptisée Hermes, cherche à garantir la préservation des droits des titulaires et à mettre un frein aux pertes économiques résultant des activités illicites.
La HAAC, institution garante de la liberté de la presse et des moyens de communication de masse, a annoncé cette mesure le mardi 09 janvier. L’objectif principal de cette démarche est de protéger les titulaires des droits et leurs ayants-droit face à la diffusion non autorisée de contenus audiovisuels. En outre, elle vise à sécuriser les revenus des détenteurs de droits associés à ces activités.
Le processus de blocage des sites illicites implique la collaboration de quatre acteurs majeurs : la HAAC elle-même, les titulaires des droits, les fournisseurs d’internet et l’opérateur spécialisé dans la protection des contenus, Nagra.
Pour obtenir l’autorisation de blocage, les titulaires des droits devront soumettre une demande à la HAAC. Le processus se mettra ensuite en marche avec l’implication de l’opérateur Nagra, qui utilisera un système automatisé pour rechercher et identifier les sites pirates diffusant les contenus concernés.
Cette initiative représente une avancée significative dans la lutte contre la violation des droits audiovisuels au Togo. En renforçant la collaboration entre les différents acteurs, la HAAC s’efforce de créer un environnement où la créativité et les droits des artistes et créateurs sont respectés, tout en limitant les impacts économiques néfastes résultant des activités illicites en ligne.
Dans un acte diplomatique majeur, la République togolaise s’illustre à nouveau par son influence et son engagement. Sous la coordination habile du Président Faure Essozimna Gnassingbé et de son homologue sierra-léonais, Julius Maada Bio, le Général Abdourahamane Tiani, chef de la transition nigérienne, a pris la décision exceptionnelle, le lundi 8 janvier dernier, de libérer à titre humanitaire Salem Mohamed Bazoum, fils éminent de l’ancien président Mohamed Bazoum.
L’annonce officielle de cette avancée significative dans les relations internationales a été délivrée par le distingué ministre des Affaires étrangères, Robert Dussey, qui s’est rendu à Niamey pour partager cette nouvelle porteuse d’espoir.
Il convient de rappeler que suite au sommet de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) en 2023, un Comité de Chefs d’État a été constitué. Composé des dirigeants togolais et sierra-léonais, ainsi que de représentants du Nigeria et du Bénin, ce comité s’est engagé dans un dialogue crucial avec le Conseil national pour le salut du peuple (CNSP) nigérien et d’autres parties prenantes du pays.
Ce succès diplomatique découle également d’une sollicitation antérieure du CNSP, qui avait expressément recherché la médiation éclairée du Togo pour faciliter le dialogue avec la communauté internationale.
Cette nouvelle réalisation témoigne de la pertinence et de l’efficacité de la diplomatie togolaise dans la résolution de crises régionales et renforce son statut en tant qu’acteur clé dans les efforts de paix en Afrique de l’Ouest. Une victoire diplomatique qui transcende les frontières et promeut une vision de coopération internationale pour un avenir plus stable et harmonieux.
Dans un élan de détermination après l’incendie dévastateur qui a frappé le marché d’Agoè-Assiyéyé, la communauté commerciale de la banlieue nord de Lomé, au Togo, redonne vie à ses activités avec l’inauguration d’un site provisoire le lundi 8 janvier 2024.
Ce nouveau site, érigé sur le terrain de « Togo Grain », est bien plus qu’un simple regroupement de hangars. Il incarne la résilience d’une communauté face à l’adversité, offrant un témoignage vibrant de la renaissance après la tragédie.
Avec 42 hangars prêts à accueillir près de trois mille commerçants et commerçantes, le site dégage un sentiment d’espoir au milieu des cendres. Le maire de la commune Agoè-Nyivé 1, Adanbounou Kovi, a souligné l’importance de cette initiative en déclarant : « Le conseil municipal d’Agoè-Nyivé 1 a fait le déplacement cet après-midi pour venir constater le démarrage des activités des marchands sur le nouveau site Togo Grain, histoire de faire un compte rendu au gouvernement. »
Au-delà de la reconstruction immédiate, l’autorité communale a également annoncé la poursuite des travaux d’aménagement d’un second site à Sogbossito, dédié à la réinstallation des autres victimes du marché. Cette approche holistique témoigne de l’engagement envers une reprise économique durable.
L’incendie du marché d’Agoè-Assiyéyé, survenu le 21 décembre 2023, a laissé des cicatrices profondes, dévastant les trois quarts du marché selon les autorités du pays. Cependant, plutôt que de fléchir devant cette épreuve, la communauté commerciale embrasse l’opportunité de redéfinir son avenir.
Ce chapitre de renaissance commerciale, symbolisé par le nouveau site Togo Grain, offre un regard inspirant sur la capacité de résilience humaine. Dans cette période sombre, la lumière de la solidarité et de la détermination éclaire le chemin vers une reprise économique significative pour la communauté d’Agoè-Assiyéyé.
Dans une démarche résolue vers la promotion de l’électromobilité, le gouvernement togolais consolide ses initiatives avec des mesures étendues, telles que définies par la Loi de finances pour l’année 2024. Les dispositions fiscales, déjà en place pour faciliter l’importation de véhicules électriques, sont non seulement maintenues mais élargies pour inclure les batteries, marquant une avancée significative dans la transition vers une mobilité plus durable.
À partir du 1er janvier jusqu’au 31 décembre 2024, les incitations fiscales prennent la forme d’une exonération à 100% sur la valeur en douane des véhicules électriques ou hybrides neufs. Cette mesure s’étend également aux motocycles électriques neufs, ainsi qu’à leurs batteries. En plus de ces abattements, cette catégorie de véhicules bénéficie d’une exonération totale de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) et du prélèvement national de solidarité (PNS). De plus, une dispense du prélèvement au titre des acomptes IS (Impôt sur les Sociétés) et IRPP (Impôt sur le Revenu des Personnes Physiques) pour la catégorie des revenus d’affaires perçus au cordon douanier est accordée, conformément à la loi de finances en vigueur.
Parallèlement, l’État continue de favoriser l’importation de véhicules neufs de moins de cinq ans en proposant des abattements fiscaux graduels. Les véhicules neufs de tourisme bénéficient d’une réduction de 80%, tandis que les autres véhicules neufs profitent d’une exonération à hauteur de 90%. Les véhicules légèrement plus anciens, âgés d’un à deux ans, bénéficient d’un abattement de 50%, tandis que ceux dont l’âge est compris entre trois et cinq ans bénéficient d’une réduction de 35%.
Il convient de souligner que sur le marché togolais de l’électromobilité, des acteurs tels que Spiro (ex M-Auto) dominent avec la distribution de deux gammes de motos électriques. D’autres entreprises, telles que Piki Piki et le transporteur Gozem, émergent également en tant que contributeurs majeurs à la promotion de la mobilité urbaine électrique.
Ces mesures fiscales audacieuses démontrent l’engagement soutenu du gouvernement togolais en faveur de l’adoption et de l’intégration réussie des véhicules électriques dans le pays, renforçant ainsi sa position en tant que leader régional dans la promotion d’une mobilité respectueuse de l’environnement.
Dans le cadre de son ambitieux programme financier pour l’année en cours, le Togo se fixe l’objectif de lever la somme significative de 607 milliards FCFA sur le marché des titres publics Umoa-Titres. Cette projection marque une augmentation notable de 5,7% par rapport à l’année précédente, où les fonds mobilisés s’élevaient à 574 milliards FCFA.
Les ressources ainsi collectées joueront un rôle crucial dans le financement partiel du budget du Togo pour l’année 2024, estimé à 2179 milliards FCFA en termes de recettes et de dépenses. Cette démarche témoigne de la volonté du gouvernement togolais de maintenir une stabilité financière tout en poursuivant ses initiatives de développement.
Pour concrétiser cette ambition financière, le Trésor public a récemment lancé un appel d’offres visant à collecter 25 milliards FCFA auprès des investisseurs ouest-africains. La clôture de cette première levée de fonds de l’année est prévue pour le vendredi 12 janvier 2024. Ce processus d’appel d’offres offre aux investisseurs l’opportunité de contribuer activement au développement économique du Togo.
En rétrospective, l’année 2023 a vu le Togo emprunter un montant de 580 milliards FCFA sur le marché financier régional, dépassant légèrement son objectif initial. Cette performance souligne la confiance des investisseurs dans la stabilité économique et financière du pays.
Ainsi, avec ces initiatives financières stratégiques, le Togo s’efforce de renforcer sa position économique sur la scène régionale tout en poursuivant sa quête d’une croissance durable et équilibrée.
Face à la montée croissante de la cybercriminalité, le gouvernement togolais a récemment pris des mesures décisives pour renforcer la sécurité nationale. Une réunion stratégique s’est tenue à Lomé, réunissant des experts en sécurité informatique, des représentants des forces de l’ordre et des responsables gouvernementaux.
L’objectif principal de cette initiative est de contrer les menaces croissantes liées à la cybercriminalité, notamment les attaques informatiques, la fraude en ligne et les usurpations d’identité. Les participants ont discuté de l’importance de la collaboration entre le secteur public et privé pour élaborer des stratégies efficaces.
Parmi les mesures envisagées, on compte le renforcement des capacités des forces de l’ordre en matière de cyberdéfense, la sensibilisation du public aux risques en ligne, et le développement de partenariats avec des experts en sécurité informatique. Ces actions visent à prévenir les incidents et à renforcer la résilience du pays face aux menaces numériques émergentes.
Cette initiative revêt une importance cruciale dans un contexte mondial où la cybercriminalité menace non seulement la sécurité nationale, mais aussi la confidentialité des données des citoyens et la stabilité économique. En prenant des mesures proactives, le Togo s’engage à protéger ses citoyens et à renforcer sa position en tant qu’acteur responsable dans le cyberespace.
le Togo se démarque par un essor économique sans précédent avec la création de 15 654 entreprises, établissant un nouveau sommet selon les données 2023 du Centre de formalités des entreprises (CFE). Cette augmentation significative de 13% par rapport à l’année précédente témoigne d’une véritable révolution entrepreneuriale dans le pays.
Au cœur de cette réussite, 13 032 entreprises ont été fondées par des entrepreneurs togolais, enregistrant une croissance impressionnante de 12%, tandis que 2 622 entreprises ont vu le jour grâce à des esprits novateurs de nationalités étrangères. Le premier semestre de l’année a été particulièrement prolifique, avec 8 283 nouvelles entreprises enregistrées, surpassant les 7 371 enregistrées au cours du deuxième semestre.
Ce succès retentissant est le fruit des réformes audacieuses entreprises par le gouvernement au cours des dernières années pour dynamiser l’environnement des affaires. En plus de la réduction des délais et des coûts, la dématérialisation des procédures a considérablement simplifié les démarches, ouvrant ainsi la voie à une expansion entrepreneuriale sans précédent.
Cette année marque la cinquième année consécutive de records pour le Togo, confirmant l’efficacité des initiatives gouvernementales. Ce n’est plus seulement une croissance économique, c’est une véritable émergence entrepreneuriale qui prend place, propulsant le Togo sur la scène internationale des affaires.
En résumé, la création record d’entreprises en 2023 au Togo illustre un changement de paradigme économique. Le pays se transforme en un terreau fertile pour l’innovation et l’esprit d’entreprise, affirmant sa position comme un acteur clé dans le monde des affaires en Afrique et au-delà.
Sunu Bank Togo, sous la direction éclairée de Myriam Adotevi depuis 2018, a connu une métamorphose impressionnante, passant de la 11ème à la 8ème place parmi les banques togolaises en seulement cinq ans. Cependant, la donne change avec l’annonce du départ de Myriam Adotevi, laissant désormais la place à Benito Fado, qui assume la responsabilité de Directeur Général depuis le 2 janvier 2024.
Sous la gouvernance de Myriam Adotevi, la banque a non seulement doublé ses ressources totales et quadruplé son bilan, mais a également enregistré une croissance significative de son produit net bancaire au cours de la même période. Cette performance remarquable a été le fruit d’une thérapie de choc mise en place dès 2020, lorsque la première banque du groupe Sunu a redressé ses indicateurs financiers, réalisant un bénéfice de 249 millions FCFA, marquant ainsi la première année bénéficiaire depuis l’acquisition en 2014.
Les années suivantes, 2021 et 2022, ont été marquées par une consolidation de cette dynamique positive, avec des bénéfices maintenus dans le vert, atteignant respectivement 759 millions FCFA et 503 millions FCFA. D’autres indicateurs témoignent de la vitalité de la banque, avec une augmentation significative de ses actifs, passant de 97 milliards FCFA à 155 milliards FCFA en 2022, et un total du bilan atteignant 190 milliards FCFA.
Ces résultats impressionnants n’ont pas été obtenus sans sacrifices, notamment une double opération de réduction-augmentation de capital. Initialement, Sunu Bank a réduit son capital de 20,8 milliards FCFA, avant de mobiliser 1,8 milliard FCFA via une opération d’appel public à l’épargne, orchestrée par la Société de Gestion et d’Intermédiation (SGI-Togo), émettant 400 000 nouvelles actions de 4 500 FCFA chacune.
Le 2 janvier 2024 marque un tournant majeur avec l’arrivée de Benito Fado en tant que nouveau Directeur Général. Ancien cadre chez Ecobank Development Corporation (EDC), filiale d’investissement du Groupe Ecobank, Fado apporte une vision claire pour l’avenir de Sunu Bank Togo. Sa mission comprend la consolidation des résultats et de la position de la banque sur le marché, tout en maintenant la qualité du service client comme priorité absolue.
Parmi les défis à relever, Benito Fado devra conduire la recapitalisation de la banque, conforme à la nouvelle norme de 20 milliards FCFA imposée par la BCEAO dans le secteur bancaire. De plus, Sunu Bank poursuivra son projet de reprise de l’UTB, une banque publique en difficulté, tout en continuant à soutenir le financement de l’économie, axe central de son activité. La transformation digitale sera également à l’ordre du jour, avec notamment le WhatsApp Banking, une initiative pionnière au Togo, appuyée par Semoa.
Quant à Myriam Adotevi, elle rejoint la direction générale de SUNU Investment Holding, la holding bancaire du groupe SUNU, laissant derrière elle un héritage de réussite et de croissance pour Sunu Bank Togo.
Cette année 2024, l’État togolais orchestre une opération d’envergure visant à dynamiser le secteur bancaire du pays. Cette initiative stratégique s’articule autour de la titrisation des sièges de deux institutions financières majeures, l’Union Togolaise de Banque (UTB) et IB Bank, avec pour objectif de renforcer ces établissements et d’injecter une nouvelle vigueur dans l’économie nationale.
Dans le cadre de cette stratégie novatrice, évaluée à 66,9 milliards de francs CFA, l’État projette d’acquérir les biens immobiliers de l’UTB, toujours sous son contrôle en cours de cession, ainsi que ceux de l’ex-Banque Togolaise pour le Commerce et l’Industrie (BTCI), maintenant rebaptisée IB-Bank. Cette démarche vise à convertir ces actifs immobiliers en titres financiers, susceptibles d’être acquis par divers investisseurs, éventuellement d’autres établissements bancaires locaux.
Cet ambitieux plan, bien qu’innovant, s’accompagne d’un coût budgétaire estimé à 66,9 milliards de francs CFA pour l’année 2024, engendrant ainsi une augmentation du déficit budgétaire prévu à 5,6% du PIB, dépassant d’un point de pourcentage les prévisions initiales.
Cette initiative de titrisation, rare dans le paysage financier togolais, est décrite comme une bouffée d’oxygène pour l’UTB et IB Bank. En effet, elle offre une perspective de redressement financier, particulièrement crucial dans le contexte actuel marqué par des exigences réglementaires accrues, notamment suite à l’élévation du capital social minimum par la BCEAO à 20 milliards FCFA.
Pour IB Bank, déjà privatisée et faisant suite à son acquisition par IB Holding, la vente de son siège social à l’État libère du capital immobilisé, améliorant ainsi immédiatement sa liquidité et potentiellement ses fonds propres. Quant à l’UTB, qui cherche toujours un repreneur et présente des fonds propres fortement négatifs, cette opération stratégique s’inscrit comme un levier essentiel dans ses négociations en cours avec Coris Bank pour son rachat.
En résumé, cette opération de titrisation représente un virage stratégique visant à donner un nouvel élan aux institutions bancaires togolaises tout en offrant à l’État une nouvelle source de revenu à travers la location continue des sièges par les banques concernées.
Le processus d’élaboration du Schéma National d’Aménagement du Territoire (SNAT), amorcé le mardi 28 février 2023 par la Première ministre, Victoire Tomégah-Dogbé, franchit une étape décisive neuf mois après son commencement. Un rapport préliminaire, fruit du travail conjoint de plusieurs cabinets, a été soumis aux acteurs de la planification nationale le mercredi 3 janvier 2024.
L’objectif de cet examen initial est d’optimiser la cohérence et la synergie des politiques publiques liées à l’aménagement de l’espace national. Le bilan révèle divers aspects tels que les disparités territoriales, les fractures socio-économiques, la dynamique démographique et l’élan de la jeunesse, les enjeux urbains et ruraux, la gestion foncière, l’insécurité, les défis climatiques, la rapide dégradation des ressources, ainsi que l’expansion urbaine rapide de Lomé.
Lors de la séance inaugurale, le ministre et conseiller du Président de la République, Pré Simféitchéou, a souligné le rôle essentiel du SNAT dans la quête d’un Togo politiquement stable, économiquement prospère et socialement équitable. L’assemblée conclut ses travaux ce jeudi 04 janvier 2024, marquant ainsi une étape prometteuse vers l’émergence d’une vision prospère pour l’aménagement du territoire national.
Sous les auspices du programme d’appui à la décentralisation (PAD III), subventionné par les fonds émanant de la KFW de la coopération allemande, le Togo se drape d’une ambitieuse vision urbanistique. Actuellement, le chantier de construction de 25 mairies se déploie avec une diligence marquée. Ce projet, méticuleusement orchestré, présente un taux d’achèvement qui atteint une éloquente proportion de 80%. A l’exception du lot 1 attribué en août dernier, semble se dérober à cette cadence, promettant une réception provisoire des travaux à l’orée de janvier 2024.
Par ailleurs, les chantiers des sièges des communes Agoè-Nyivé 2 (Légbassito), Avé 2 (Noépé) et Sotouboua 3 (Tchébébé) avancent bien, avec un taux d’exécution global estimé à 17%. Ces projets bénéficient de financements de l’État et pourraient être finalisés en 2024.
Cette entreprise édilitaire s’ancre dans une perspective plus vaste, gravitant autour du PAD IV qui, avec une vision prévoyante, esquisse la construction de 15 nouvelles mairies. De manière simultanée, le PAD IV+, avec une portée encore plus vaste, concrétisera l’érection de 20 mairies supplémentaires. Les préliminaires, à l’aune de la confection des Dossiers d’Appel d’Offres et des études affinées de l’avant Projet Détaillé, sont déjà en mouvement pour faire germer ces édifices emblématiques. Parallèlement, la quête active de financement se dessine en vue de la concrétisation des 22 mairies restantes, offrant ainsi un témoignage tangible de l’engagement inébranlable envers une décentralisation érigée en pilier majeur de la structure administrative togolaise.
Le Togo se trouve actuellement engagé dans une démarche de révision majeure des programmes de formation conduisant au Certificat d’Aptitude Professionnelle (CAP), initiée de manière officielle le mardi 26 décembre dernier à Lomé, avec une attention particulière portée aux filières d’électricité d’équipement et de maçonnerie.
Au-delà de la simple adaptation aux nouvelles exigences professionnelles, l’objectif clé du ministère en charge du secteur est de garantir une correspondance optimale entre les formations dispensées et les besoins actuels du marché de l’emploi. Cette initiative vise à résoudre simultanément les défis persistants liés à l’employabilité.
Une nouveauté marquante réside dans l’organisation des programmes, désormais structurés en compétences et en modules. Essodina Atcholadi, directeur de la pédagogie et des réformes, explique cette évolution en soulignant que cette approche permettra de répondre de manière plus précise aux attentes du marché du travail.
Les travaux en cours, planifiés jusqu’à vendredi 29 décembre2023 , engendreront la production de documents clés tels que le référentiel de formation et d’évaluation, le guide pédagogique et d’organisation, ainsi que le carnet de bord du formateur et de l’apprenant. Cette initiative démontre une volonté affirmée d’élever le niveau de l’enseignement professionnel tout en anticipant les évolutions du secteur.