Victoire Dogbe et Miss Togo 2025 unissent leurs forces pour l’éducation des filles

Lomé, 18 février 2025 –  Dans un climat de renouveau éducatif et de promotion de l’égalité des sexes, Victoire Dogbe, Première Ministre et Cheffe du Gouvernement de la République Togolaise, a rencontré dans la mi-journée Miss Togo 2025, Mlle Nadiratou Afolabi, lors d’un échange constructif qui illustre la synergie entre le secteur public et les initiatives de la société civile. Au cours de cette rencontre, les deux responsables ont discuté du projet social ambitieux de Mlle Afolabi, axé sur la scolarisation des jeunes filles, un chantier qui s’inscrit parfaitement dans la vision gouvernementale de favoriser l’éducation de base et l’émancipation des filles.

Victoire Dogbe, rencontre Miss Togo 2025, Mlle Nadiratou Afolabi, pour soutenir son projet de scolarisation des jeunes filles,Un projet social au cœur de la vision gouvernementale

Mlle Nadiratou Afolabi, élue Miss Togo 2025, a présenté son projet novateur visant à accroître l’accès à l’éducation pour les jeunes filles, en particulier dans les zones où les obstacles socio-économiques demeurent élevés. Selon elle, l’éducation représente non seulement un droit fondamental, mais aussi un levier essentiel de développement économique et social. « Chaque fille mérite de bénéficier d’une formation de qualité pour s’épanouir et contribuer activement au développement de notre pays », a-t-elle expliqué lors de l’échange.

De son côté, Victoire Dogbe a salué les résultats remarquables obtenus par ce projet, qui s’inscrit en parfaite adéquation avec les priorités définies par la feuille de route gouvernementale en matière d’éducation et d’égalité des genres. « Nous avons eu des échanges très productifs avec Mlle Afolabi. Son projet, axé sur la scolarisation des jeunes filles, est un exemple inspirant d’initiative citoyenne. Je tiens à féliciter Miss Togo 2025 pour ses efforts et à assurer le comité Miss Togo du soutien total du Gouvernement togolais dans la réalisation de cette belle initiative au service de l’éducation de base », a déclaré la cheffe du gouvernement.

Un partenariat stratégique pour l’avenir

Cette rencontre symbolise l’engagement du Togo en faveur d’un développement inclusif et équitable. L’initiative de Mlle Afolabi s’inscrit dans une stratégie globale visant à réduire les inégalités, à améliorer la qualité de l’enseignement de base et à favoriser l’autonomisation des jeunes filles. En soutenant ce projet, le gouvernement togolais espère non seulement renforcer l’accès à l’éducation pour toutes les filles, mais également créer un cercle vertueux d’émancipation qui contribuera à transformer durablement la société togolaise.

Les discussions ont également porté sur la mise en place de dispositifs de suivi et d’évaluation afin de mesurer l’impact de ces actions sur le terrain. L’objectif est de garantir que chaque investissement dans l’éducation se traduise par des bénéfices concrets pour la jeunesse et par une amélioration progressive des conditions de vie dans les communautés rurales et urbaines.

Victoire Dogbe, rencontre Miss Togo 2025, Mlle Nadiratou Afolabi, pour soutenir son projet de scolarisation des jeunes filles,Miss Togo 2025 : des perspectives prometteuses pour le Togo

Avec l’appui du gouvernement Togo, le projet de scolarisation des jeunes filles présenté par Miss Togo 2025 ouvre la voie à une coopération renforcée entre les acteurs publics et privés. Ce partenariat stratégique est envisagé comme un modèle réplicable qui pourrait inspirer d’autres initiatives similaires à travers la région, contribuant ainsi à l’atteinte des Objectifs de Développement Durable, notamment en matière d’éducation et d’égalité des sexes.

En conclusion, cette rencontre entre Victoire Dogbe et Mlle Nadiratou Afolabi représente bien plus qu’un simple échange de vues : elle incarne une véritable dynamique de transformation sociale, où l’engagement des leaders politiques et l’initiative citoyenne se conjuguent pour bâtir un meilleur avenir pour les jeunes filles togolaises.

Victoire Dogbe félicite Awa Faly Ba pour une mission réussie en faveur des droits et de l’égalité des enfants

Lomé, 18 février 2025 –  Dans une déclaration marquante saluant les efforts de Plan International Togo, Victoire Dogbe, Première Ministre et cheffe du Gouvernement de la République togolaise, a tenu aujourd’hui à féliciter Mme Awa Faly Ba, directrice pays de Plan International Togo, à l’issue de sa mission dans le pays. « J’ai eu de fructueux échanges avec la directrice pays et je tiens à la féliciter pour les remarquables résultats obtenus dans le domaine des droits des enfants, de l’égalité pour les filles et des opportunités offertes à la jeunesse, conformément à notre feuille de route gouvernementale. Je lui souhaite plein succès dans ses nouvelles fonctions. »

Awa Faly Ba : des résultats concrets pour l’avenir des jeunes

Au cours de sa mission, Mme Awa Faly Ba a œuvré à mettre en œuvre des initiatives destinées à améliorer la vie des enfants et des jeunes au Togo. Les actions déployées dans le cadre des programmes de Plan International ont permis notamment de renforcer l’accès aux droits fondamentaux pour les enfants, de promouvoir l’égalité des sexes et de créer de nouvelles opportunités d’éducation et d’autonomisation pour la jeunesse togolaise. Ces efforts s’inscrivent dans une stratégie plus large, définie par le gouvernement, visant à bâtir un avenir où l’enfant est au cœur du développement national.

Un partenariat fort entre le gouvernement et la société civile

La collaboration étroite entre l’État togolais et Plan International Togo témoigne d’une volonté partagée de placer la protection de l’enfance et la promotion de l’égalité des genres au centre des priorités nationales. Grâce à ce partenariat, le Togo a pu bénéficier d’un appui technique et stratégique qui a permis de traduire en actions concrètes les engagements du gouvernement en faveur des droits des enfants et de l’autonomisation des filles.

Les échanges fructueux entre Victoire Dogbe et Mme Awa Faly Ba ont également permis d’identifier des pistes d’amélioration pour renforcer encore ces actions. Parmi les initiatives saluées figure la mise en place de projets éducatifs innovants, le renforcement des structures de soutien aux enfants vulnérables et l’adaptation de programmes de formation pour les jeunes, afin de les préparer à relever les défis du marché du travail et de la citoyenneté.

Victoire Dogbe félicite Awa Faly Ba pour les remarquables résultats de Plan International Togo en matière de droits des enfants, Vers de nouveaux horizons

Alors que Mme Awa Faly Ba se voit confier de nouvelles responsabilités, le Premier Ministre Dogbe se dit confiant quant à la continuité de ces succès. « Le Togo est résolument engagé dans une dynamique de progrès social et de développement inclusif, et je suis convaincue que ces initiatives continueront de porter leurs fruits », a-t-elle déclaré. Cette dynamique représente un exemple inspirant pour l’ensemble de la région, démontrant comment la synergie entre le secteur public et les organisations internationales peut contribuer à transformer la vie des plus jeunes et à favoriser un changement durable.

En conclusion, cette rencontre symbolise non seulement le succès d’une mission dédiée aux droits des enfants et à l’égalité des genres, mais aussi l’essor d’un modèle de coopération exemplaire entre le gouvernement togolais et les acteurs de la société civile. Le Togo, fort de ces réalisations, poursuit sa route vers un avenir plus équitable et prospère pour tous.

 

L’Unir scelle son hégémonie : Un Sénat reflet d’un panorama politique immuable

Lomé, 17 février 2025 – La Commission électorale nationale indépendante (Ceni) a rendu public, ce samedi, les résultats d’une consultation sénatoriale sans surprise, où l’Union pour la République (Unir) a accaparé 34 des 41 sièges en lice. Ce scrutin, premier du genre depuis l’avènement de la Vᵉ République, consacre une domination quasi-totale du parti présidentiel, laissant en marge une opposition éparpillée et symbolique. Yago Dabré, président de la Ceni, a présenté ces résultats sous un formalisme méthodique, soulignant une participation de 89 candidats pour séduire 1 706 grands électeurs, conseillers régionaux et municipaux durant une campagne atone, du 30 janvier au 13 février.

 L’opposition : une mosaïque d’ambitions individuelles

Si l’Unir assoit son emprise, les sept sièges résiduels illustrent un archipel d’intérêts divergents. L’Union des forces de changement (UFC), héritage symbolique de Gilchrist Olympio, ne parvient à sauver qu’un siège, tout comme l’Alliance des démocrates pour le développement intégral (ADDI) d’Aimé Gogue Addi et le Cercle des leaders émergents (CLE). Seul le parti Bâtir émerge avec deux sièges, tandis que deux indépendants, dont Robert Olympio, transfuge de l’Alliance nationale pour le changement (ANC), défient les consignes de boycott de leurs anciennes formations pour s’ancrer dans l’hémicycle. Des voix discordantes dans un orchestre réglé au diapason du pouvoir.

Mécanismes d’un scrutin sous tension silencieuse 

Le processus électoral, bien que techniquement irréprochable selon la Ceni, s’est déroulé dans un climat de défiance latente. Les grands électeurs, issus des strates locales du pouvoir, ont opté pour un vote de continuité, reflétant moins une adhésion qu’une résignation à l’équation politique togolaise. La campagne, étouffée par l’ombre portée par la réforme constitutionnelle de mai 2024, a vu les candidats opposants lutter contre un plafond de verre médiatique et logistique.

La Constitution de 2024 : un levier pour une transition contrôlée

Avec ces résultats, la Cour suprême est désormais saisie pour une validation attendue comme une formalité. Subséquemment, le président Faure Gnassingbé nommera 20 sénateurs, complétant ainsi un Sénat de 61 membres. Cette prérogative, inscrite dans la nouvelle Constitution, conforte l’exécutif dans son rôle d’architecte des institutions.

Le futur Sénat et l’Assemblée nationale devront désigner conjointement le président de la République et le président du Conseil des ministres, scellant ainsi une transition vers un régime semi-parlementaire ou plutôt un « hyper-présidentialisme masqué », selon des constitutionnalistes critiques.

Perspectives : une Vᵉ République sous perfusion politique 

L’installation prochaine du Sénat acte une ère institutionnelle inédite, mais non sans ambigüités. Si l’Unir commémore une victoire prévisible, l’abstention larvée des électeurs ordinaires et la marginalisation programmée de l’opposition interrogent la légitimité populaire de cette nouvelle architecture.

« Un Sénat né sous X, conçu pour perpétuer une généalogie du pouvoir plutôt que pour incarner une rupture. »Observateur anonyme de la société civile.

Lomé, laboratoire d’un autoritarisme éclairé ?

Ces élections sénatoriales, bien que techniques, révèlent une stratégie de long terme : verrouiller les instances décisionnelles tout en offrant une vitrine pluraliste. Le Togo entre dans sa Vᵉ République avec un paradoxe : un système renouvelé dans la forme, mais immuable dans le fond.

Togo à l’heure de la révolution identitaire avec e-ID Togo

Alors que l’aube de 2025 se profile, le Togo s’engage dans une entreprise inédite : cartographier son humanité. Depuis la fin novembre 2024, une campagne de recensement biométrique, baptisée e-ID Togo, déploie méthodiquement ses ailes sur le territoire. En effet, premier acteur de cette épopée technico-civique, la région des Savanes, située au nord du pays, sert de laboratoire à cette opération d’envergure.

Cependant, Initialement prévue pour clore son chapitre fin janvier, l’Agence nationale d’identification (ANID) a octroyé un sursis de six jours aux habitants, prolongeant les inscriptions jusqu’au 13 février. Une décision pragmatique, visant à englober les ultimes récalcitrants ou les âmes éloignées des centres d’enrôlement.

L’architecture d’un projet pharaonique 

Conçu pour s’étirer sur huit lunes, ce projet vise à ciseler une identité légale pour chaque résident, qu’il soit natif ou hôte du territoire. Par ailleurs, le gouvernement togolais, par cette initiative, ambitionne de tisser un filet administratif sans faille, où chaque individu devient un maillon reconnu, apte à revendiquer droits et services essentiels. « Il s’agit de combler les brèches de l’inclusion », souligne un porte-parole de l’ANID, insistant sur la dimension sociale d’un dispositif souvent perçu comme froidement technocratique.

Dans les Savanes, cette démarche se mue en test crucial. Les défis ? Concilier impératifs logistiques et acceptation populaire. Les centres d’opérations, parfois implantés dans des zones reculées, doivent surmonter des écueils matériels : énergie capricieuse, connexions intermittentes, tout en rassurant des populations parfois méfiantes face à l’empreinte numérique. « L’enjeu est double : capturer des données infaillibles et instaurer un dialogue de confiance », explique un agent de terrain, arpentant villages et quartiers pour démystifier le processus.

e-ID Togo : une chronologie en escargot, mais déterminée

Si les Savanes ouvrent le bal, les autres régions emboîteront le pas selon un calendrier échelonné. Cette progressivité, loin d’être un aveu de lenteur, répond à une stratégie dematuration contrôlée. Chaque phase sera scrutée, ajustée, avant de déployer l’effort vers le sud. « On ne bâtit pas une identité nationale en un claquement de doigts. « C’est une mosaïque qui exige patience et précision », commente un expert en gouvernance numérique.

L’extension des délais dans les Savanes illustre cette philosophie : plutôt que de contraindre, l’ANID préfère éduquer. Des médiateurs locaux, formés aux enjeux techniques, sillonnent les marchés et les lieux de culte pour vanter les mérites d’une identité biométrique, sésame futur pour l’accès à la santé, à l’éducation ou même aux aides sociales.

Au-delà des chiffres : une quête de légitimité

Ce recensement dépasse la simple collecte de données. Il incarne une volonté politique de redéfinir le contrat entre l’État et le citoyen. Dans un pays où près de 40 % des habitants vivent en zone rurale, souvent sans papiers officiels, l’e-ID Togo promet de sortir des limbes administratives des milliers d’anonymes. « C’est une renaissance civique », s’enthousiasme une enseignante de Dapaong, venue s’enregistrer avec ses élèves.

Cette ambition tiendra-t-elle le choc face à la réalité du terrain ? Néanmoins, les observateurs internationaux saluent l’initiative, tout en appelant à la vigilance : protection des données, formation des agents, pérennité des infrastructures… Autant de défis qui transformeront cette odyssée biométrique en véritable cas d’école pour l’Afrique de l’Ouest.

En attendant, dans les Savanes, les machines à capturer les iris et les empreintes continuent de bourdonner. Chaque enregistrement réussi est un pas vers un Togo où l’identité, enfin, ne sera plus un privilège, mais un droit intangible.

Togo : un appel à la cohésion sociale dans la préfecture du Haho

Préfecture du Haho, 3 fevrier 2025 — Vendredi dernier, le Ministre d’État, Ministre des Ressources Halieutiques, Animales et de la Réglementation de la Transhumance, le Général Damehame Yark, a tenu une séance de travail dans la préfecture du Haho, située dans la région des Plateaux au Togo. Par ailleurs, lors de cette rencontre, il a exhorté les bouviers et les producteurs agricoles à promouvoir la paix et la cohésion sociale, soulignant l’importance d’une coexistence harmonieuse pour le développement socio-économique de la région.

Le Ministre d'État, le Général Damehame Yark, exhorte les bouviers et les producteurs agricoles à promouvoir la paix et la cohésion sociale Conflits de transhumance : une tension persistante au Togo

Les relations entre éleveurs nomades et agriculteurs sédentaires au Togo sont souvent marquées par des tensions. Les conflits liés à la transhumance ont entraîné des affrontements violents, causant des pertes en vies humaines et des destructions de biens. En 2020, ces conflits ont fait 12 morts dans le pays. Les causes principales identifiées incluent l’entrée précoce et le départ tardif des transhumants, le non-respect des points d’entrée, le pâturage nocturne, la complicité des éleveurs sédentaires et le déplacement des transhumants hors des couloirs prévus.

Le Ministre d'État, le Général Damehame Yark, exhorte les bouviers et les producteurs agricoles à promouvoir la paix et la cohésion sociale Mesures gouvernementales pour une cohésion sociale

Pour prévenir ces incidents, le gouvernement togolais a mis en place des mesures telles que l’adoption du Plan Opérationnel de Gestion de la Transhumance, qui préconise une gestion apaisée à travers la coexistence pacifique entre les différentes communautés. Les autorités ont également mené des campagnes de sensibilisation pour informer les acteurs concernés sur les bonnes pratiques à adopter.

Lors de la séance de travail dans le Haho, le Général Damehame Yark a insisté sur la nécessité pour les bouviers de respecter les itinéraires de transhumance et les zones de pâturage autorisées, tout en appelant les producteurs agricoles à faire preuve de tolérance et de compréhension. Il a également encouragé la mise en place de comités locaux de dialogue pour résoudre les différends de manière pacifique.

En somme, cette initiative s’inscrit dans une série d’actions entreprises par le ministère pour renforcer la cohésion sociale et assurer une gestion durable des ressources pastorales au Togo. En promouvant le dialogue et la compréhension mutuelle, les autorités espèrent réduire les tensions entre bouviers et agriculteurs, contribuant ainsi à la stabilité et au développement du pays.

Faure Gnassingbé : le sphinx moderne qui sculpte l’Éden togolais

Lomé, 31 janvier 2025 — À l’heure où les nations africaines naviguent entre turbulences géopolitiques et quêtes identitaires, le Togo, sous l’égide du Président Faure Gnassingbé, esquisse une trajectoire singulière. En effet, tel un archéologue de la modernité, le chef de l’État togolais cisèle patiemment un édifice où stabilité rime avec prospérité inclusive, défiant les fatalités d’un continent souvent réduit à ses convulsions.

Une gouvernance à l’épreuve du chrono 

Depuis son accession au pouvoir, Faure Gnassingbé incarne une politique du compas : une gouvernance calibrée entre pragmatisme économique et vision télescopique. Loin des postures éphémères, son régime s’appuie sur un triptyque inébranlable : réformes structurelles, infrastructures pharaoniques, inclusion sociale, transformant le Togo en un phénix économique surgi des cendres des défis hérités.

En plus, le Plan National de Développement (PND), pierre angulaire de cette renaissance, agit comme un levain pour l’industrialisation, l’agriculture et un réseau routier et portuaire étoffé, attirant investisseurs étrangers et créant un écosystème d’emplois pour une jeunesse en quête d’horizons.

L’inclusion ou l’art de la dialectique sociale  

Par ailleurs, si les chiffres économiques étincellent, le véritable génie du mandat réside dans sa dialectique sociale. L’Assurance maladie universelle, comparée à un bouclier hygiéniste, et les programmes dédiés aux femmes entrepreneures, ces alchimistes de l’informel, révèlent une philosophie où la croissance ne se mesure pas qu’en points de PIB, mais en indices de dignité.

« Le développement est un édifice dont chaque pierre doit porter l’empreinte de l’équité », a souvent martelé le Président, pour qui l’agora socio-économique ne saurait exclure les laissés-pour-compte.

Éducation : le laboratoire des mémoires futures  

En plus, dans l’ombre des chantiers bétonnés, une révolution plus subtile se trame : celle des salles de classe et des centres de formation. En métamorphosant l’éducation en laboratoire des mémoires futures, le gouvernement mise sur une jeunesse polyglotte des langages technologiques et entrepreneuriaux. Ces initiatives, loin d’être de simples gymnases intellectuels, visent aussi à forger une relève capable de jongler avec les défis du XXIe siècle, transformant le Togo en une sphérule de compétences dans un monde globalisé.

Diplomatie : l’art de la pyramide inversée

Sur l’échiquier ouest-africain, Faure Gnassingbé joue les équilibristes. Médiateur dans les crises régionales, promoteur infatigable de l’intégration économique et sécuritaire, il hisse le Togo au rang de petite puissance à l’envergure catalytique. D’ailleurs, son approche, comparée à une pyramide inversée, place le pays comme pivot incontournable, où la discrétion le dispute à l’efficacité. Une stratégie qui, au-delà des arènes diplomatiques, consolide l’image d’un État à la fois ancré dans son terroir et ouvert aux synergies continentales.

L’héritage en marbre et en sève

Critiqués par certains pour un tempo réformiste jugé parfois trop mesuré, les détracteurs peinent à nier l’évidence : sous Gnassingbé, le Togo échappe à la léthargie des possibles. Entre routes bitumées sillonnant jadis des terres ocre et usines surgissant comme des miracles ferroconcrets, le pays se mue en un palimpseste dans lequel chaque couche raconte une métamorphose.

Cependant, la question est de savoir si cette œuvre, qui est à la fois un film institutionnel et une épopée silencieuse, sera à la hauteur des caprices du temps. Mais pour l’heure, Faure Gnassingbé, en scribe des temps modernes, continue d’écrire une histoire dans laquelle le Togo n’est plus un élève, mais un professeur de résilience.

 

Kara : ONU Togo mise sur la gestion inclusive des ressources

La ville de Kara, située au cœur de la région des savanes, est depuis hier le théâtre d’une rencontre capitale pour l’avenir de la gestion des ressources naturelles et de la promotion de la sécurité communautaire. En effet, un atelier de consultation des parties prenantes a réuni une pléiade d’acteurs clés autour du projet intitulé « Appui à la prévention des conflits dans la région des Savanes pour une gestion inclusive et durable des ressources naturelles et la promotion de la sécurité communautaire ».

Une rencontre capitale à Kara, réunissant divers acteurs pour élaborer un projet de gestion durable des ressources naturelles Une démarche inclusive pour une gestion durable

L’événement a rassemblé les gouverneurs des régions des Savanes et de Kara, des représentants des ministères sectoriels, des autorités locales et des acteurs de la société civile. Ces participants ont pris part activement à une réflexion collective, co-construisant le projet tout en intégrant les préoccupations et les spécificités de chaque partie prenante. Leur objectif est clair : garantir une gestion durable des ressources naturelles de cette région, à la fois riches et fragiles, tout en renforçant la cohésion sociale et la sécurité des communautés locales.

Une rencontre capitale à Kara, réunissant divers acteurs pour élaborer un projet de gestion durable des ressources naturelles Agences de l’ONU en première ligne de la concertation

Cette démarche, fondée sur une vaste concertation, est une initiative conjointe de trois agences des Nations Unies présentes au Togo : le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) et l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO). Ces organisations ont établi cette plateforme de dialogue afin de promouvoir une gestion harmonieuse des ressources naturelles et de prévenir les conflits potentiels liés à leur exploitation.

Vers une gouvernance partagée et durable des ressources

Ce projet, à la fois ambitieux et novateur, repose sur un principe fondamental : l’inclusion. L’idée est d’engager de manière significative tous les acteurs concernés, des autorités traditionnelles aux organisations communautaires, en passant par les institutions publiques. Ainsi, cette rencontre n’est pas simplement un lieu d’échange, mais également un point de départ pour une mobilisation collective en faveur d’une gestion durable des ressources naturelles. Le défi est de taille : concilier développement économique, préservation de l’environnement et renforcement de la sécurité.

La consultation qui se déroule à Kara se veut donc une étape préliminaire dans l’élaboration d’un projet qui, à terme, pourrait redéfinir les rapports entre les populations et leur environnement, tout en assurant une meilleure gestion des conflits. En rassemblant un éventail aussi large de participants, l’atelier ambitionne de jeter les bases d’une gouvernance partagée, où chaque voix compte et où chaque acteur est responsable du bien-être collectif.

En somme, ce processus de co-construction, qui se veut transparent et inclusif, pourrait bien faire figure de modèle dans la région, un exemple de collaboration où la gestion des ressources naturelles devient un levier pour renforcer la paix sociale et promouvoir un développement harmonieux et durable.

 

Sénatoriales 2025 : Lancement de la campagne électorale

C’est sur fond de grandes aspirations démocratiques que la campagne pour les élections sénatoriales de 2025 a officiellement débuté, ce jeudi 30 janvier, marquant ainsi le coup d’envoi d’un processus électoral fondamental pour la représentation des collectivités territoriales au sein de la chambre haute du Togo. Pendant deux semaines, les candidats auront l’opportunité de se faire connaître et d’exposer leurs projets devant un corps électoral particulier : les conseillers municipaux et régionaux, élus représentants des collectivités locales.

Un moment d’intensification de la communication politique

Les premières étapes de cette campagne, qui s’annonce à la fois poussée et structurante, ont été jalonnées par des événements clés, dont le tirage au sort effectué par la Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication (HAAC) le lundi 27 janvier. Ce dernier a déterminé l’ordre de passage des messages des candidats sur les médias publics, une étape hautement symbolique marquant le début de la bataille médiatique qui s’intensifiera dans les jours à venir. C’est dans cet espace d’expression libre que les compétiteurs politiques devront rivaliser de stratégies pour convaincre l’électorat, fort de sa responsabilité dans la désignation des 41 sénateurs à pourvoir.

Le combat qui se profile sur la scène médiatique et sur le terrain électoral sera sans conteste une bataille de propositions concrètes et de mobilisation collective, où chaque candidat devra s’efforcer d’installer une dynamique positive autour de ses idées et de son image.

Un scrutin décisif pour les 89 prétendants

Ce sont 89 candidats, issus de divers horizons politiques, qu’il s’agisse de partis traditionnels ou de listes indépendantes, qui briguent les 41 sièges en jeu lors de ces élections sénatoriales. Un véritable théâtre démocratique où la diversité des candidats se conjugue à la pluralité des idées. La campagne, bien que relativement courte, s’annonce d’une densité rare, avec des enjeux clairs pour l’avenir politique et institutionnel du pays. À travers leurs discours et leurs propositions, les compétiteurs devront démontrer non seulement leur capacité à incarner les attentes des collectivités territoriales, mais également à mettre en œuvre des projets qui impacteront directement la vie des citoyens.

Une date déterminante : le 15 février 2025

Le 15 février 2025, date du scrutin, se profile ainsi comme un moment charnière dans le parcours démocratique du Togo. Cette élection, d’ampleur nationale, va au-delà d’un simple renouvellement des membres du Sénat : elle incarne une mobilisation citoyenne autour des valeurs démocratiques et du renforcement de l’institution. L’enjeu est de taille, tant la composition du Sénat, la chambre haute du pays, joue un rôle primordial dans la validation des lois et la construction des réformes stratégiques pour l’avenir du pays.

Un climat politique serein mais déterminé

Dans un climat marqué par un respect scrupuleux des règles de l’égalité de traitement entre les candidats et l’équité des messages diffusés, l’atmosphère semble propice à une campagne menée dans la plus grande transparence. Toutefois, la compétition sera âpre, chaque candidat cherchant à se démarquer par des idées novatrices et une connexion forte avec les préoccupations des collectivités locales. Les jours à venir seront ainsi empreints d’une frénésie de débats, de rencontres et d’interventions publiques, véritables thermomètres du rapport de force politique à l’approche du scrutin décisif.

Vers un futur politique renouvelé ?

Les élections sénatoriales de 2025 constituent une opportunité de renouvellement pour le paysage politique togolais. La mobilisation électorale promet d’être un véritable test de force, tant pour les partis établis que pour les nouvelles figures politiques qui émergent sur la scène nationale. Chaque candidate et chaque candidat, qu’il s’agisse d’un acteur expérimenté de la politique togolaise ou d’un nouvel entrant, est conscient qu’il véhicule un message. Ce message doit non seulement résonner dans les esprits des électeurs, mais aussi répondre aux attentes croissantes d’une population avide de solutions concrètes pour son développement.

L’échéance du 15 février 2025 s’annonce ainsi comme un moment décisif pour redéfinir la représentation politique des collectivités territoriales, dans un esprit de renouvellement et de dynamisme.

Le ministre Natchaba en tournée de proximité : Un début d’année sous le sceau du dialogue

 Lomé, le 27 janvier 2025 – Dans une dynamique de renforcement du dialogue social et d’une écoute attentive des acteurs du secteur éducatif, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Kanka-Malik Natchaba, a réalisé une série de visites de courtoisie auprès des différents acteurs de son département.

Le ministre Natchaba échange avec les acteurs de l'éducation au Togo pour tracer les contours d'une collaboration fructueuse Ces rencontres, qui se sont déroulées du 20 au 23 janvier dernier, ont été l’occasion pour le ministre de présenter ses vœux les meilleurs à l’ensemble du personnel du ministère, aux directeurs des structures rattachées ainsi qu’aux représentants des écoles privées. Au-delà des échanges de vœux traditionnels, le ministre a saisi cette opportunité pour renforcer les liens avec ses partenaires et définir les axes d’une collaboration fructueuse pour l’année à venir. Ensemble, ils ont convenu de mettre en œuvre de nouveaux projets visant à améliorer les conditions d’enseignement dans les écoles

En se rendant successivement au ministère, à l’École Normale Supérieure d’Atakpamé et à l’Université de Kara, le ministre Natchaba a démontré son attachement à une gouvernance inclusive et participative. Ces déplacements ont été l’occasion de rappeler l’importance de l’éducation dans le développement du pays et de souligner l’engagement du gouvernement à œuvrer pour l’amélioration continue du système éducatif.

Les échanges avec les personnels enseignant et administratif ont porté sur les défis auxquels le secteur fait face, mais aussi sur les perspectives. Le ministre a, à cette occasion, réaffirmé sa détermination à mettre en œuvre les réformes nécessaires pour garantir une éducation de qualité à tous les Togolais.

En somme, cette tournée de proximité s’inscrit dans une démarche globale visant à renforcer la confiance entre les différents acteurs du secteur éducatif et à mobiliser toutes les énergies pour relever les défis de l’heure.

 

Togo : Quand l’opposition réclame des élections et le gouvernement sert un menu parlementaire

Lomé, 14 janvier 2025 – Togo, le royaume de Faure Gnassingbé, est en pleine effervescence politique. Une coalition de quatre partis d’opposition et dix organisations de la société civile, déterminée à mettre fin à ce qu’elle qualifie de « festin sans fin » au sommet de l’État, réclame la tenue d’élections présidentielles. Leur argument ? Le quatrième mandat de Faure Gnassingbé doit prendre fin le 20 février 2025. Mais voilà, le gouvernement, en maître d’un banquet parlementaire, n’a pas l’intention de desservir la table si facilement.

Une coalition qui ne mâche pas ses mots

Les partis d’opposition, parmi lesquels l’Alliance nationale pour le changement (ANC), les Forces démocratiques pour la République (FDR) et le Pacte socialiste pour le renouveau (PSR), sont à couteaux tirés avec le régime en place. Pour eux, les changements constitutionnels de 2024, qui ont introduit la Vᵉ République et instauré un régime parlementaire, ne sont rien de plus qu’un subterfuge pour prolonger l’indigestion démocratique.

En plus, ces partis ont trouvé des alliés de choix dans des organisations de la société civile telles que Novation International, Tournons la Page-Togo et Front Togo Debout. Ensemble, ils entendent mobiliser les citoyens pour un retour à l’ordre constitutionnel. À les entendre, il est temps de nettoyer la vaisselle politique et de servir un nouveau menu électoral.

Un hommage au passé et un pied de nez au présent

Par ailleurs, lors d’une conférence de presse tenue le 13 janvier, la coalition a rendu hommage à Sylvanus Olympio, le premier président du Togo, tout en dressant un parallèle acide entre son idéal démocratique et ce qu’ils perçoivent comme un régime oppressif actuel. Une manière élégante de rappeler que, si Olympio a été le premier à dresser la table de la démocratie togolaise, ses successeurs ont apparemment confondu les sièges du pouvoir avec des chaises longues.

Le professeur David Dosseh, du Front citoyen Togo Debout (FCTD), a prophétisé : « Ce 13 janvier marque le début d’une nouvelle phase de résistance. » Un avertissement que le régime ferait bien de prendre au sérieux, à moins de vouloir se retrouver avec une insurrection servie à la carte.

L’année du grand cru politique selon l’opposition ?

2025 s’annonce donc comme une année charnière pour le Togo. D’un côté, une opposition et une société civile prêtes à en découdre pour obtenir des élections présidentielles ; de l’autre, un gouvernement qui semble avoir troqué l’urne pour un Parlement, espérant ainsi garder la main sur le grand banquet du pouvoir.

Alors que l’opposition brandit la Constitution de 1992 comme une recette sacrée, le gouvernement, lui, s’affaire à préparer un régime parlementaire aux petits oignons. Reste à voir si les citoyens togolais vont se contenter de ce menu politique imposé ou s’ils exigeront aussi une nouvelle carte des plats électoraux. En attendant, le Togo est suspendu à cette intrigue politico-gastronomique. Que le meilleur cuisinier gagne !

Togo : Une diplomatie dynamique et proactive en 2024

Lomé, 27 décembre 2024 L’année 2024 aura été marquée par une intense activité diplomatique pour le Togo. Le ministre des Affaires étrangères, Robert Dussey, a dressé vendredi un bilan positif des actions menées par son département, soulignant le rôle de médiateur et d’acteur incontournable que joue le pays sur la scène internationale.

Un rôle de médiateur affirmé

Sous l’impulsion du président Faure Gnassingbé, le Togo s’est confirmé comme un acteur clé dans la résolution des crises en Afrique. La libération de deux gendarmes ivoiriens retenus au Burkina Faso, grâce à une médiation directe du chef de l’État, en est une illustration parfaite. Cette réussite témoigne de la capacité du Togo à privilégier le dialogue et la négociation pour trouver des solutions pacifiques aux conflits.

Par ailleurs, le lancement de l’initiative Global Peace and Security Alliance (GPSA) vient renforcer l’expertise reconnue du Togo en matière de gestion des conflits. Ce projet, qui s’inscrit dans la continuité du Lomé Peace and Security Forum, vise à favoriser le dialogue entre les acteurs de la paix et de la sécurité à l’échelle mondiale.

Une diplomatie tournée vers l’Afrique et la diaspora

La diaspora africaine et les Afrodescendants constituent un axe majeur de la politique étrangère togolaise. Le report du 9ᵉ Congrès panafricain, initialement prévu à Lomé, n’a en rien entaché la détermination du pays à renforcer les liens avec sa diaspora. En plus, cet événement, qui devrait se tenir en 2025, s’annonce comme une plateforme d’échange et de réflexion sur les enjeux du développement du continent.

La célébration de la Journée mondiale de la culture africaine et afrodescendante à l’UNESCO a également été une occasion de mettre en lumière les liens culturels entre l’Afrique et ses diasporas.

Un réseau diplomatique en expansion

Le Togo a poursuivi son expansion diplomatique en ouvrant une ambassade au Qatar et en signant de nouveaux accords de coopération avec plusieurs pays. Ces partenariats visent à soutenir les projets prioritaires de la feuille de route Togo 2025, notamment dans les secteurs de l’énergie, de l’agriculture et de l’industrialisation.

Les nombreuses visites de haut niveau, telles que celle du chef de la diplomatie chinoise, Wang Yi, ou encore celles des ministres des Affaires étrangères du Brésil, de Sao Tomé-et-Principe et du Nigeria, ont renforcé les liens bilatéraux. Par ailleurs, des consultations politiques avec l’Inde, l’Arménie et la Russie menées tout au long de l’année ont permis de renforcer les relations bilatérales et de diversifier les partenariats du Togo.

Une participation active aux organisations internationales

Sur le plan multilatéral, le Togo a maintenu son engagement en faveur de l’intégration africaine et a joué un rôle actif au sein de la CEDEAO, de la Francophonie et du Commonwealth. La confiance accordée au président Faure Gnassingbé par ses pairs pour faciliter le dialogue avec les États de l’Alliance du Sahel témoigne aussi de la reconnaissance internationale de l’expertise du Togo dans la gestion des crises.

Une diplomatie professionnelle et efficace

L’organisation de la conférence des ambassadeurs et chargés d’affaires a marqué une étape importante dans la professionnalisation de la diplomatie togolaise. Cet événement a permis de renforcer les capacités des missions diplomatiques et de les préparer à relever les défis d’un monde en constante évolution.

En conclusion, l’année 2024 aura été une année riche en réalisations pour la diplomatie togolaise. Sous la conduite du ministre Robert Dussey, le Togo a affirmé son rôle de médiateur et d’acteur incontournable sur la scène internationale. Les perspectives pour l’avenir s’annoncent prometteuses, grâce à une diplomatie dynamique, proactive et tournée vers l’avenir.

 

Togo : Le Gouvernement reporte les élections sénatoriales

Lomé,  27 décembre 2024 – Le jeudi, le gouvernement a adopté en Conseil des ministres un décret portant réaménagement du calendrier électoral et report de la date des élections sénatoriales.

En effet, cette décision fait suite à une requête du Cadre Permanent de Concertation sollicitant auprès du gouvernement le report de la date limite de dépôt des candidatures pour les élections sénatoriales et de la date du scrutin. Cette requête a eu l’approbation des autorités lors du conseil des ministres présidé par le président de la République Faure Essozimna Gnassingbé.

Par ailleurs, elle vise à offrir aux différents partis politiques un délai supplémentaire pour mener à bien leurs préparatifs en vue de ce premier scrutin sénatorial. Ce report permettra de garantir le bon déroulement de ces premières élections sénatoriales, offrant ainsi aux partis politiques le temps nécessaire pour mieux vivre cet événement historique.

Dans un souci de garantir la transparence et la crédibilité du processus électoral, le gouvernement, après consultation de la commission électorale et d’un examen par le Conseil des ministres, a publié un décret portant réaménagement du calendrier des élections sénatoriales et report de la date des élections sénatoriales.

En conclusion, le gouvernement a pris une décision stratégique en réaménageant le calendrier électoral et en reportant les élections sénatoriales. Cette mesure, adoptée en réponse à la demande du Cadre permanent de concertation (CPC), vise à permettre une meilleure organisation des acteurs politiques pour ces premières élections sénatoriales dans le pays. Initialement prévue pour le 2 février 2025, la nouvelle date des élections reste à confirmer, marquant ainsi une étape importante dans le processus électoral du Togo.

Affoh Atcha-Dédji officiellement installé gouverneur de la Région des Savanes

Lomé, le 19 décembre 2024 Affoh Atcha-Dédji, nommé gouverneur de la Région des Savanes le 23 août dernier par le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, a été spécifiquement installé dans ses fonctions ce matin. C’est le Ministre de l’Administration Territoriale, le Colonel Hodabalo Awate, qui a présidé la cérémonie d’installation.

Atcha-Dédji a été officiellement installé Gouverneur de la Région des Savanes. Il s'engage à travailler pour le développement de la région Dans un discours prononcé à cette occasion, le nouveau gouverneur a exprimé sa profonde gratitude au Chef de l’État pour la confiance placée en lui. Il a aussi salué la vision du Président Gnassingbé qui a permis d’engager le Togo dans un processus de décentralisation ambitieux, visant à renforcer la gouvernance locale et à rapprocher l’administration des populations.

« Cette nomination est pour moi un honneur et une grande responsabilité », a déclaré Affoh Atcha-Dédji. « Je m’engage à travailler sans relâche pour le développement de la Région des Savanes, en étroite collaboration avec les élus locaux, les chefs traditionnels et la population. »

Les défis à relever du  nouveau gouverneur des Savanes

Par ailleurs, le nouveau gouverneur devra relever de nombreux défis, notamment celui de renforcer le développement économique de la région, d’améliorer les infrastructures, de promouvoir l’éducation et la santé et de renforcer la sécurité. Il devra également œuvrer pour une meilleure répartition des ressources et une plus grande équité entre les différentes zones de la région.

Un nouveau souffle pour la décentralisation

L’installation d’Affoh Atcha-Dédji marque une nouvelle étape dans la mise en œuvre de la politique de décentralisation du gouvernement. Cette politique vise à transférer davantage de pouvoirs et de ressources aux collectivités locales, afin de les rendre plus autonomes et plus réactives aux besoins des populations.

Face aux nombreux défis qui l’attendent, le nouveau gouverneur aura à cœur de mettre en œuvre les politiques publiques définies par le gouvernement, tout en s’adaptant aux réalités locales. La réussite de cette entreprise passera par une collaboration étroite entre le gouverneur, les élus locaux, la société civile et les partenaires au développement. La région des Savanes doit ainsi être un laboratoire pour l’expérimentation de nouvelles formes de gouvernance et de développement.

Togo : Les indicateurs de développement sont au vert

Lomé, 14 décembre 2024Dr. Sandra Ablamba Johnson, Ministre, Secrétaire Générale de la Présidence, a présidé, au nom du Chef de l’État, la présentation des résultats détaillés du Cinquième Recensement Général de la Population et de l’Habitat (RGPH-5) et de la deuxième édition de l’Enquête Harmonisée sur les Conditions de Vie des Ménages (EHCVM-2).

L’événement a réuni des représentants de divers ministères, des partenaires techniques et financiers, dont la Banque mondiale et le Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA), ainsi que des acteurs du secteur privé, de la société civile et des médias. Il a mis en exergue les avancées significatives réalisées par le Togo ces dernières années sous la conduite du Président Faure Essozimna Gnassingbé.

Le gouvernement s’est engagé à renforcer l’inclusion sociale et économique et à améliorer le bien-être de sa population, en mettant l’accent sur le fait de ne laisser personne de côté. Pour y parvenir, des réformes substantielles ont été entreprises pour renforcer le système statistique national, permettant la collecte de données fiables pour l’élaboration de politiques efficaces.

Le Togo fait un état de progrès significatifs en matière de développement social et économique, selon les résultats du RGPH-5 et de l'EHCVM-2Dynamique démographique et accès aux services sociaux de base

Sur le plan démographique, la population résidente du Togo est de 8 095 498 habitants selon le RGPH-5 de 2022, avec 51,3% de femmes et 48,7% d’hommes. Une caractéristique notable de cette population est sa jeunesse. L’âge moyen est de 23,4 ans et environ 42% de la population totale a moins de 15 ans. Le taux d’accroissement annuel moyen a légèrement diminué, passant de 2,9% en 2010 à 2,3% en 2022.

En ce qui concerne l’accès aux services sociaux de base, la grande majorité des ménages togolais, soit 83%, ont accès à une source d’eau améliorée. En ce qui concerne l’accès à l’électricité, 70,3% des ménages y ont accès, avec environ 9 ménages sur 10 en milieu urbain contre 5 ménages sur 10 en milieu rural, soulignant ainsi les défis d’extension de l’électricité dans les zones rurales.

Progrès en éducation et santé au Togo

En éducation, la parité est atteinte au niveau primaire, avec un taux brut de scolarisation (TBS) presque égal pour les garçons et les filles, respectivement 115% et 114% en 2022. De plus, 70% des personnes âgées de 15 ans et plus savent lire et écrire, montrant des avancées significatives dans l’alphabétisation.

En santé, la mortalité infantile a diminué de près de 50%, passant de 124 décès pour 1 000 naissances vivantes en 2010 à 58 décès pour 1 000 naissances vivantes en 2022, soulignant des progrès remarquables dans ce domaine.

Évaluation de la pauvreté : une approche complète pour évaluer le développement

Sur le plan économique, l’évaluation de la pauvreté monétaire basée sur les revenus ou les dépenses des ménages montre ses limites dans les contextes ruraux dominés par l’autoconsommation et l’économie informelle. Une approche non monétaire de la pauvreté apparaît donc plus pertinente pour comprendre ses multiples facettes.

Les données révèlent que la proportion de la population à la fois pauvre monétairement et non monétairement est passée de 25,3% en 2018 à 20% en 2021. Les enquêtes de 2018-2021 indiquent une réduction de la pauvreté non monétaire, de 37,1% en 2018 à 28,9% en 2021, soit une baisse de 8,2 points de pourcentage.

Le Togo fait un état de progrès significatifs en matière de développement social et économique, selon les résultats du RGPH-5 et de l'EHCVM-2La pauvreté monétaire, évaluée à partir des revenus ou des dépenses, a également diminué, passant de 45,5% en 2018 à 43,8% en 2021 et 55,1% en 2015. Cela représente une baisse de plus de 11 points de pourcentage en six ans.

Cependant, des défis subsistent, notamment les disparités régionales. La région des Savanes présente l’incidence la plus élevée, tandis que le Grand Lomé a la plus faible. Ces améliorations résultent de la politique d’inclusion sociale et économique du chef de l’État, conformément à l’axe 1 de la feuille de route gouvernementale Togo 2025.

Ces réalisations sont attribuées aux politiques d’inclusion sociale et de développement économique du gouvernement, notamment à des programmes comme School Assur, les cantines, la gratuité des frais de scolarité et le programme Wezou pour les femmes enceintes.

Perspectives futures pour le développement

À l’avenir, le gouvernement prévoit de :

  • Utiliser les données pour éclairer la conception et la mise en œuvre de programmes sociaux ciblés.
  • Continuer à renforcer le système statistique national.
  • Améliorer la collecte et l’utilisation des données pour suivre les progrès vers la réalisation des objectifs de développement durable.

Dr. Sandra Ablamba Johnson a souligné l’importance de ces résultats pour façonner le développement futur du Togo et a appelé tous les Togolais à participer au processus d’enregistrement biométrique en cours.

Les partenariats et la coopération internationale ont joué un rôle déterminant dans l’obtention de ces résultats de développement. La Banque mondiale et l’UNFPA ont salué les efforts du Togo et promis de continuer à l’appuyer.

En somme, les progrès réalisés par le Togo sont indéniables, mais le chemin reste long. Les données du RGPH-5 et de l’EHCVM-2 fournissent une photographie précise de la situation et permettent de mieux cibler les interventions. En s’appuyant sur ces résultats, le gouvernement, en partenariat avec les acteurs de la société civile et les partenaires techniques et financiers, doit aussi poursuivre ses efforts pour réduire la pauvreté, améliorer les conditions de vie des populations et assurer un développement durable pour tous.

Togo : bientôt les élections sénatoriales

Lomé, le 5 décembre 2024 – Le gouvernement togolais a annoncé hier la date des prochaines élections sénatoriales, marquant un tournant historique pour la démocratie dans ce pays d’Afrique de l’Ouest. Prévues pour le dimanche 2 février 2025, ces élections inaugureront la mise en place de la seconde chambre du Parlement togolais, une étape clé dans la transition vers la Vᵉ République et son régime parlementaire.

Les élections sénatoriales : préparatifs intenses des partis politiques pour

En effet, cette annonce survient alors que les partis politiques et les candidats indépendants se préparent intensément, voyant dans cette date une opportunité de se lancer dans la course électorale et de rallier l’électorat à leur cause.

La campagne électorale débutera officiellement le 17 janvier 2025 à minuit et s’étendra jusqu’au 31 janvier à 23 h 59, offrant aux candidats une fenêtre de deux semaines pour convaincre les électeurs de leur vision pour l’avenir du Togo.

Le gouvernement a également précisé les modalités financières de cette élection, avec un cautionnement de 300 000 FCFA pour les candidats masculins et de 150 000 FCFA pour les candidates féminines. Les prétendants au Sénat devront verser ce montant au Trésor public dans les 48 heures suivant la publication de la liste provisoire des candidats, soulignant l’importance de l’équité et de la responsabilité financière dans le processus électoral.

Ces premières élections sénatoriales représentent une avancée majeure pour le Togo, qui s’apprête à renforcer son système législatif par l’introduction d’une chambre haute, promesse d’un débat politique plus riche et d’une représentation plus équilibrée des différentes voix de la société togolaise.

Alors que le pays s’apprête à franchir ce cap important, l’attention se tourne vers les candidats et les partis, dont les stratégies et les programmes passeront à la loupe des citoyens togolais. Avec l’espoir d’une forte participation électorale et d’un scrutin exemplaire, le Togo s’engage sur la voie d’une démocratie renouvelée.

Togo : Un budget 2025 de 2394 milliards FCFA axé sur le social et la sécurité

Lomé, 27 novembre 2024 Le gouvernement togolais a dévoilé hier un projet de loi de finances pour l’année 2025, affichant une croissance de 9,9 % par rapport à l’exercice précédent. Ce budget de 2 394 milliards de FCFA, adopté en Conseil des ministres, s’inscrit dans un contexte international marqué par un ralentissement économique et des tensions sécuritaires régionales.

budget 2025 : priorité au social et à la sécurité

Malgré ces défis, le gouvernement togolais a fait du social une priorité absolue. Près de la moitié du budget, soit 49,7 %, sera consacrée aux politiques sociales, témoignant ainsi de la volonté de l’exécutif d’améliorer le bien-être des populations et de renforcer l’inclusion sociale. Cette décision s’inscrit dans la droite ligne des recommandations du Fonds monétaire international (FMI), qui a salué les progrès réalisés par le Togo en matière de dépenses sociales et de lutte contre la pauvreté.

Parallèlement, le gouvernement maintiendra ses efforts pour garantir la sécurité du territoire national et protéger les populations. Face aux menaces sécuritaires persistantes dans la région, le gouvernement maintiendra les dépenses consacrées à la défense et à la sécurité à un niveau suffisant.

Des réformes budgétaires pour une meilleure gestion des finances publiques

Le Togo poursuit également ses efforts de réforme de la gestion des finances publiques. L’objectif est de maîtriser le déficit budgétaire, qui devrait passer de 6,7 % du PIB en 2023 à 3 % en 2025. Le FMI apporte son soutien à ces réformes au titre d’un programme d’aide économique.

Un contexte économique favorable

Le gouvernement togolais table sur une croissance économique de 5,3 % en 2024-2025, soutenue par la mise en œuvre de réformes structurelles et par un environnement international plus favorable. Cette croissance devrait permettre de financer les ambitions du gouvernement en matière de développement social et d’infrastructures.

En somme, le budget 2025 du Togo est un signal fort de la volonté du gouvernement de mettre en œuvre une politique économique ambitieuse et inclusive. En privilégiant le social et la sécurité, tout en poursuivant les réformes structurelles, le Togo se donne les moyens de réaliser ses objectifs de développement.

Zouréhatou Kassah Traoré, nouvelle gouverneure du Grand Lomé

Lomé, le 8 octobre 2024 –Lors d’une cérémonie officielle, le Ministre AWATE Hodabalo a officiellement installé Mme Zouréhatou Kassah Traoré dans ses nouvelles fonctions de gouverneur du District Autonome du Grand Lomé, marquant ainsi un tournant majeur pour la capitale togolaise et ses environs.

Anciennement ministre chargé des infrastructures et des transports au sein du gouvernement, Zouréhatou Kassah-Traoré prend ainsi la tête d’un district rassemblant 13 communes dans le Sud du pays ( Commune Agoe-Nyivé 1,  Commune Agoe-Nyivé 2  , Commune Agoe-Nyivé 3Commune Agoe-Nyivé 4Commune Agoe-Nyivé 5Commune Agoe-Nyivé 6Commune du Golfe 1Commune du Golfe 2Commune du Golfe 3Commune du Golfe 4Commune Golfe 5Commune du Golfe 6Commune du Golfe 7 ). Reconnue pour son expérience et son dévouement, Mme Traoré est appelée à jouer un rôle clé dans le développement du Grand Lomé.

Une gouvernance au service des citoyens

En confiant les rênes du Grand Lomé à cette personnalité emblématique, le ministre AWATE Hodabalo a souligné l’importance d’une gestion territoriale adaptée aux besoins spécifiques des populations. Par ailleurs, cette nouvelle gouvernance devrait permettre de renforcer la participation citoyenne dans les processus décisionnels et de favoriser une meilleure coordination entre les différents acteurs locaux.

Les enjeux d’un Grand Lomé en mutation

Le Grand Lomé, pôle économique et démographique majeur du Togo, fait face à de nombreux défis : urbanisation rapide, inégalités sociales, problèmes environnementaux… Madame Traoré aura pour mission de relever ces défis et de faire du Grand Lomé un modèle de développement durable.

Zouréhatou Kassah Traoré devient la nouvelle gouverneure du Grand Lomé, marquant un tournant décisif pour la gouvernance locale Avec l’arrivée de Mme Traoré à la tête du Grand Lomé, de nouvelles perspectives s’ouvrent pour la capitale togolaise. Son expertise et son engagement devraient permettre de donner une nouvelle impulsion à cette région et de faire du Grand Lomé un modèle de développement urbain en Afrique.

En somme, la nomination de Zouréhatou Kassah Traoré marque un tournant historique pour le Grand Lomé. Son dynamisme et sa vision stratégique sont autant d’atouts pour relever les défis d’une métropole en pleine mutation. En mettant la participation citoyenne et le développement durable au cœur de son action, la nouvelle gouverneure ouvre une nouvelle ère pour le Grand Lomé, une ère dans laquelle l’innovation et la tradition se conjuguent pour bâtir un univers plus sûr pour tous.

IDA 21: Le Togo partage son modèle de résilience face aux défis sécuritaires

Lomé, le 11 octobre 2024 – Dans le cadre prestigieux du sommet pour le soutien à la reconstitution de l’IDA 21 de la Banque mondiale, la Première Ministre du Togo, Victoire Dogbe, a représenté le Président Faure Essozimna Gnassingbé lors du panel inaugural des chefs d’État et de gouvernement. Ce sommet, qui s’est tenu à Abidjan, a été l’occasion pour les leaders africains de discuter des priorités de développement sur le continent.

Lors de l'IDA 21 à Abidjan, le Premier Ministre Victoire Dogbe a exposé l'approche togolaise pour la paix en réponse aux enjeux sécuritairesLa Première Ministre Dogbe a mis en avant l’expérience du Togo dans la construction d’une réponse robuste et multidimensionnelle aux défis sécuritaires qui touchent la région. Elle a souligné l’importance d’une stratégie qui combine des mesures militaires avec des initiatives socio-économiques pour renforcer la résilience des populations.

Dans un contexte de menaces croissantes à la sécurité, le Togo a plaidé pour une approche concertée et équilibrée. Le pays mise particulièrement sur des investissements stratégiques dans les domaines de la paix, de l’énergie et du capital humain, considérés comme essentiels pour établir les fondations d’une Afrique stable et prospère.

Lors de l'IDA 21 à Abidjan, le Premier Ministre Victoire Dogbe a exposé l'approche togolaise pour la paix en réponse aux enjeux sécuritairesLe modèle togolais présenté par la Première Ministre Dogbe propose une vision holistique, où la sécurité ne se limite pas à la dimension militaire, mais englobe également le bien-être économique et social des citoyens. Le TOGO considère cette approche comme un élément essentiel pour assurer le développement durable et la prospérité à long terme du continent. Il espère aussi que ce modèle servira d’exemple au continent face à la menace grandissante du terrorisme.

Le sommet de l’IDA 21 a donc été une plateforme clé pour le Togo afin de partager ses réalisations et ses ambitions, illustrant ainsi son engagement envers une Afrique plus sûre et florissante pour les générations futures.

Togo : Un avenir prometteur pour les jeunes filles

Lomé, le 10 octobre 2024 – Le Togo se prépare à célébrer la Journée internationale de la fille, le 11 octobre prochain, sous le thème national « Encourager l’excellence académique de la fille : une réponse à la sous-représentation des femmes aux postes de responsabilité ». En effet, cette année, la célébration sera marquée par le lancement de la campagne « L’Afrique éducative, ses filles », une initiative panafricaine visant à promouvoir l’éducation des filles et sera marquée par la remise de prix d’excellence aux meilleures bachelières du pays.

Dans une interview, la ministre de l’Action sociale, de la solidarité et de la promotion de la femme, prof. Kossiwa Zinsou-Klassou, a souligné l’importance de cette journée pour mettre en lumière les progrès réalisés en faveur de l’égalité des genres et les défis qui restent à relever. Elle a rappelé que l’éducation est un levier essentiel pour l’autonomisation des filles et leur permettre de s’épanouir pleinement.

« La recherche de l’excellence est incontestablement une des principales clés d’accès aux postes de responsabilité », a indiqué la ministre. « Le thème choisi vise le développement de tout le potentiel des filles, pour les rendre aptes à surmonter les obstacles d’ordre socioculturel et les mutations grossières compétitives du monde du travail actuel. »

Des actions concrètes pour l’émancipation des filles

En plus, la professeure Kossiwa Zinsou-Klassou n’a pas manqué de préciser que le gouvernement togolais travaille sans relâche à promouvoir l’égalité des genres et à renforcer l’inclusion sociale. Pour atteindre ces objectifs, le Gouvernement a mis en place plusieurs mesures :

  • La gratuité de l’éducation : La suppression des frais de scolarité dans les établissements publics a considérablement amélioré l’accès à l’éducation pour tous, y compris les filles.
  • La promotion de l’excellence : des programmes de bourses et de soutien sont mis en place pour encourager les filles à exceller dans leurs études et à poursuivre des études supérieures.
  • La lutte contre les violences basée sur le genre : La loi de 2022, qui protège les apprenants contre les violences à caractère sexuel, constitue un outil essentiel pour assurer la sécurité des filles dans l’environnement scolaire.
  • La lutte contre les mariages précoces et les grossesses en milieu scolaire : Des campagnes de sensibilisation et des programmes d’accompagnement sont mis en œuvre pour lutter contre ces pratiques néfastes.

Ces efforts reflètent l’engagement du Togo à créer une société plus équitable et inclusive pour tous ses citoyens.

Bilan des actions menées par le Togo pour l’émancipation des filles

La ministre a mis aussi en exergue le soutien indéfectible du Gouvernement togolais aux initiatives favorisant l’égalité des chances. Elle a souligné l’impact significatif de programmes tels que le Programme de l’excellence pour les femmes en Afrique et le Programme de l’excellence académique du leadership, qui ont contribué à l’avancement de 794 jeunes filles togolaises. En outre, 145 étudiantes remarquables ont reçu des bourses d’excellence dans les domaines scientifiques et techniques, ce qui a facilité leur progression éducative.

La ministre a également relevé les progrès réalisés dans la lutte contre les grossesses et les mariages précoces, avec un impact positif sur 74 communautés. Pour conclure, elle a fait état des ateliers de haute couture organisés pour les jeunes filles et femmes, visant à améliorer leur compétitivité et leur indépendance financière sur le marché de l’emploi.

Une cérémonie de récompense pour célébrer l’excellence

À l’occasion de cette journée, le gouvernement togolais récompensera les 60 meilleures élèves filles du baccalauréat 2024 et les 25 meilleures du BEPC. La cérémonie se tiendra à Agora SENGOR, célébrant l’excellence et encourageant les jeunes filles à continuer leurs études. Des activités variées, incluant des séances de sensibilisation et des conférences, maqueront ainsi cette journée.

Engagement pour l’égalité : un appel à l’action lors de la célébration nationale

Par ailleurs, la ministre a rendu un vibrant hommage au chef de l’État, Son Excellence M. Faure Essozimna GNASSINGBE, saluant sa politique d’inclusion favorisant l’éducation des filles au Togo. Elle a exprimé la reconnaissance du gouvernement envers les partenaires et les acteurs de la société civile pour leur dévouement à la cause féminine et à l’équité des genres.

Soulignant le rôle crucial des médias et des activistes, la ministre a incité les parents à éduquer leurs enfants sans discrimination, assurant une égalité des chances. En cette journée dédiée, elle a adressé ses vœux aux filles du TOGO et d’ailleurs, les incitant à viser l’excellence et à nourrir de grandes ambitions pour leur avenir.

Les défis restent nombreux.

Malgré les progrès réalisés, des défis persistent. Les inégalités entre les sexes subsistent encore dans certains domaines, et il est nécessaire de poursuivre les efforts pour garantir à toutes les filles l’accès à une éducation de qualité et à des opportunités égales.

En célébrant la Journée internationale de la fille, le Togo réaffirme son engagement en faveur de l’égalité des genres et de l’autonomisation des femmes. Les actions menées par le gouvernement, en partenariat avec la société civile et les partenaires techniques et financiers, contribuent ainsi à créer un monde agréable pour les jeunes générations de Togolaises. Le gouvernement invite également les parents, les enseignants, les acteurs de la société civile et tous les citoyens à s’impliquer dans cette dynamique et à soutenir les filles dans leur parcours scolaire.

 

Le Togo, champion africain des réformes en Afrique de l’Ouest

Lomé, le 8 octobre 2024 – Le Togo confirme sa position de leader en réformes économiques en Afrique. Selon le rapport Business Ready 2024 de la Banque mondiale, le pays est premier en Afrique de l’Ouest et troisième en Afrique subsaharienne, grâce à sa politique de réformes ambitieuses.

Un cadre réglementaire attractif

Cette performance, fruit d’une stratégie gouvernementale visant à améliorer le climat des affaires et à attirer les investissements, a été mise en avant lors d’une réunion dirigée par Dr Sandra Ablamba Johnson, ministre et secrétaire général de la Présidence de la République et gouverneur du Togo auprès de la Banque mondiale.

L’événement a vu la participation de Rose Kayi Mivedor-Sambiani, ministre du Commerce, de l’artisanat et de la consommation locale, de Christopher Balliet Bleziri, représentant-pays de la Société financière internationale (SFI), de Coami Laurent Tamegnon, président du Conseil national du patronat (CNP), ainsi que de représentants des partenaires techniques et financiers et des médias.

Le Togo confirme sa position de leader en matière de  réformes des affaires en Afrique de l'Ouest, selon le dernier rapport Business Ready.Un modèle de réussite en Afrique

Par ailleurs, le Togo se distingue par la qualité de son cadre réglementaire, la facilité de création d’entreprises et la rapidité des procédures administratives. Ces avancées sont le fruit d’une volonté politique forte et d’une collaboration étroite entre le secteur public et le secteur privé.

« Le Togo a su saisir les opportunités offertes par la digitalisation pour simplifier les démarches administratives et améliorer l’environnement des affaires », a souligné Dr Sandra Ablamba Johnson.

Reformes togolais: une reconnaissance internationale

En plus, cette reconnaissance internationale est le résultat de plusieurs années de réformes menées par le gouvernement togolais sous la houlette du Président Faure Essozimna Gnassingbé. Ces réformes ont porté leurs fruits, comme en témoignent les performances du Togo dans les différents indicateurs du Business Ready 2024.

En facilitant la création d’entreprises, en améliorant l’accès aux financements et en renforçant la protection des droits de propriété, le gouvernement togolais encourage le développement du secteur privé et contribue à la croissance économique.

Le succès du Togo est également le fruit d’un partenariat étroit avec la Banque mondiale et d’autres partenaires au développement. Le soutien technique et financier de ces institutions a été déterminant dans la mise en œuvre des réformes.

Le Togo confirme sa position de leader en matière de  réformes des affaires en Afrique de l'Ouest, selon le dernier rapport Business Ready.Les défis à relever pour de meilleurs reformes 

Malgré ces résultats encourageants, le Togo reste conscient des défis à relever, notamment en matière de services financiers et de concurrence. Le gouvernement s’engage à poursuivre ses efforts pour améliorer encore davantage le climat des affaires et libérer pleinement le potentiel du secteur privé. Les autorités ont annoncé de nouvelles mesures pour attirer de nouveaux investissements.

Les réactions

Dr Sandra Ablamba Johnson a salué cette performance, soulignant l’importance du partenariat entre le secteur public et le privé. Le représentant pays de la Société financière internationale a félicité le Togo pour ses avancées et réaffirmé le soutien de la SFI.

Le programme Business Ready (B-READY)

Initiative du Groupe de la Banque mondiale, le programme Business Ready (B-READY), successeur du programme Doing Business, évalue le climat des affaires et des investissements à l’échelle internationale. Pour sa première édition, B-READY 2024 se concentre sur trois piliers : le cadre réglementaire, les services publics et l’efficacité opérationnelle. Cinquante économies nationales ont été sélectionnées pour cette évaluation, couvrant des domaines allant de la création d’entreprises à l’insolvabilité.

En Conclusion, le Togo est devenu un modèle en matière de réforme du climat des affaires en Afrique. Les résultats obtenus grâce à une politique volontariste et un partenariat efficace démontrent que l’amélioration de l’environnement des affaires est un levier essentiel pour le développement économique et social.

L’ANC défend fermement sa décision de boycott parlementaire

Lomé, le 2 septembre 2024–Dans le paysage politique animé du Togo, le débat sur la participation au parlement prend une nouvelle tournure. Jean-Pierre Fabre, le leader de l’Alliance Nationale pour le Changement (ANC), a fait une apparition remarquée dans l’émission « Retro7 » sur Victoire FM ce week-end.

Boycott parlementaire au Togo : l’ANC se retire de l’Assemblée en signe de protestation

Au cœur des discussions, la décision de l’ANC de ne pas siéger au parlement, une stratégie qui a suscité de vives critiques de la part de figures gouvernementales, notamment le ministre Gilbert Bawara. Ce dernier, en charge de la Réforme du service public, du Travail et du Dialogue social, n’a pas mâché ses mots sur New World TV, qualifiant l’action de l’ANC de « trahison, de mépris et d’incohérence ».

Face à ces accusations, Jean-Pierre Fabre a pris la parole pour défendre la position de son parti. Avec une assurance inébranlable, il a expliqué que la décision avait été mûrement réfléchie, prise en toute connaissance de cause et non pas en réaction à des événements récents. Il a souligné l’étrangeté de l’attention que le régime porte à cette affaire, questionnant la raison pour laquelle une telle préoccupation émerge si, comme le prétend le gouvernement, le boycott ne les affecte pas.

L’entretien a également été l’occasion pour Fabre de clarifier la position des conseillers régionaux de l’ANC, qui adopteront une démarche similaire en refusant de siéger dans les conseils régionaux. Cette cohérence dans l’approche de l’ANC souligne une stratégie de résistance délibérée face à ce qu’ils considèrent comme des dysfonctionnements dans le processus démocratique du pays.

« Ce n’est pas des décisions pour manifester une réaction épidermique. C’est simple, c’est une position de résistance », a déclaré Jean-Pierre Fabre, marquant ainsi une détermination claire de l’ANC à maintenir sa ligne de conduite. Cette déclaration vient renforcer l’image d’un parti uni et résolu dans ses convictions, prêt à défendre ses principes même face à l’adversité gouvernementale.

En bref, l’impact de cette position sur le paysage politique togolais est à observer, mais une chose est certaine : le dialogue entre l’ANC et le gouvernement promet d’être sous haut tensions et de débats passionnés dans les jours à venir.

Mila Aziablé : Une nouvelle ère s’ouvre pour l’eau au Togo

Lomé, le 27 août 2024 – L’eau, source de vie et pivot central du développement durable, est désormais au cœur de la stratégie nationale du Togo, sous l’impulsion de Mila Aziablé, figure emblématique du gouvernement togolais,  nommée nouvellement ministre de l’Eau et de l’Assainissement. Après avoir durant  quatre années marqué de son empreinte les secteurs de l’énergie et des mines, elle se lance désormais dans un nouveau défi : garantir l’accès universel à l’eau potable au Togo.

L'accès à l'eau potable, enjeu crucial pour le développement du Togo, est au cœur des nouvelles  préoccupations de Mila Aziablé,Mila Aziablé : Un tournant pour le secteur de l’eau

Ce changement de poste intervient à un moment crucial pour le Togo. L’accès à l’eau potable, condition essentielle à la santé et au développement, reste un enjeu majeur dans de nombreuses régions du pays. Forte de son expérience dans des secteurs stratégiques, Mila Aziablé est appelée à apporter un nouveau souffle à la politique de l’eau.

Dans un discours empreint d’enthousiasme et de détermination, la nouvelle ministre a souligné l’importance de cette mission. Elle a également  rappelé les succès obtenus dans les secteurs de l’énergie et des mines, et s’est engagée à mettre toute son énergie au service de l’accès à l’eau pour tous les Togolais.

Par ailleurs, dans un élan de gratitude, elle a rendu hommage à Dieu, et remercié le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, et à la Première Ministre Victoire Tomégah-Dogbé pour leur confiance renouvelée, ainsi qu’à ses collègues et partenaires qui ont soutenu ses efforts précédents.

Mila Aziablé : Un défi colossal pour une femme de défis

 Le défi qui attend Mila Aziablé est immense. Le domaine de l’eau au Togo, tout comme dans de nombreux pays africains, fait face à des défis complexes. Forte de son expérience à la tête des dossiers stratégiques, Mila Aziablé aborde aussi ce nouveau défi avec détermination.

Parmi les enjeux complexes, on peut citer :

  1. Pénurie d’eau dans certaines régions : Le changement climatique et une mauvaise gestion des ressources ont accentué les problèmes de sécheresse dans certaines zones du pays.
  2. Qualité de l’eau : La pollution des cours d’eau et des nappes phréatiques est une menace constante pour la santé des populations.
  3. Infrastructures déficientes : Le réseau de distribution d’eau est souvent vétuste et inégalitaire, limitant l’accès à l’eau potable pour de nombreux Togolais.
  4. Assainissement précaire : Les systèmes d’assainissement sont insuffisants, favorisant la propagation de maladies hydriques.

L'accès à l'eau potable, enjeu crucial pour le développement du Togo, est au cœur des nouvelles  préoccupations de Mila Aziablé,Une feuille de route pour une mission ambitieuse

Pour relever ces défis, Mila Aziablé  la nouvelle ministre devra mettre en œuvre des politiques ambitieuses et mobilisatrices de ressources considérables dans  sa politique.

  1. Accélérer l’accès à l’eau potable : Il s’agira de développer des infrastructures de captage, de traitement et de distribution d’eau, en privilégiant les zones rurales et les quartiers défavorisés.
  2. Améliorer la qualité de l’eau : Des mesures seront prises pour lutter contre la pollution de l’eau et garantir la qualité des ressources hydriques.
  3. Renforcer l’assainissement : Le développement de systèmes d’assainissement adaptés et la promotion de bonnes pratiques d’hygiène seront au cœur des actions menées.
  4. Mobiliser des financements réalisation : La de ces objectifs nécessitera des investissements importants, tant publics que privés. Le ministre devra donc mobiliser des financements nationaux et internationaux.
  5. Impliquer les acteurs locaux : La participation des communautés locales est essentielle pour assurer la durabilité des projets.

Un enjeu de santé publique et de développement

L’accès à l’eau potable est un droit fondamental qui a des répercussions sur la santé, l’éducation, l’économie et la sécurité alimentaire. En améliorant l’accès à l’eau, le Togo pourra réduire la mortalité infantile, améliorer la productivité agricole et favoriser le développement économique. par conséquent son choix  de placer l’eau au cœur de ses priorités est un signal fort pour l’Afrique qui fait face à des défis majeurs en matière d’accès à l’eau.

En somme, la nomination de Mila Aziablé à la tête du ministère de l’Eau et de l’Assainissement marque un tournant pour le Togo. Les défis sont immenses, mais la détermination de la nouvelle ministre et le soutien du gouvernement laissent espérer des avancées significatives dans les années à venir. L’accès à l’eau potable est un enjeu crucial pour le développement durable du pays, et les actions des entreprises dans ce domaine auront des répercussions positives sur la vie de millions de Togolais.

Togo : Nouveau gouvernement, nouvelles ambitions

Lomé? le 26 août 2024 – Le Togo a inauguré un nouveau gouvernement le 20 août dernier, sous la direction de Victoire Tomégah-Dogbé. La cheffe du gouvernement , a présenté vendredi dernier devant l’Assemblée nationale ses priorités pour les prochaines années. Sécurité, développement social et services de base figurent en tête des enjeux. En effet, Cette équipe a pour mission de consolider les acquis des dernières années et d’accélérer la transformation du pays.

 Le nouveau gouvernement togolais, dirigé par Victoire Tomégah-Dogbé, dévoile ses ambitions pour le pays : sécurité renforcée, des services sociaux et accélération du développement.Priorités : sécurité, bien-être et développement

Lors de la présentation de son programme devant l’Assemblée nationale, le Premier ministre a mis l’accent sur cinq axes prioritaires. La sécurité, notamment dans l’extrême-nord du pays, constitue un enjeu majeur. « Nous allons renforcer le dispositif sécuritaire pour garantir la paix et la quiétude de tous les Togolais », a-t-elle assuré. Le programme « PURS » (Programme d’urgence et de renforcement de la résilience et de la sécurité des communautés) sera intensifié.

Parallèlement, le gouvernement s’engage à améliorer le bien-être des populations en mettant l’accent sur les services sociaux de base. « Santé, éducation, eau et énergie sont au cœur de nos préoccupations », a souligné Victoire Dogbé. Concrètement, cela se traduira  également par la poursuite de la construction d’infrastructures sanitaires, l’extension de l’assurance maladie universelle, le renforcement du système éducatif et l’amélioration de l’accès à l’eau potable et à l’électricité.

Des actions concrètes pour une meilleure qualité de vie

Pour concrétiser ces ambitions, le gouvernement a annoncé plusieurs mesures phares :

  • Santé : Construction d’environ environ 80 nouvelles  formations sanitaires, l’achèvement  de la construction des hôpitaux mère et enfants, extension de l’assurance maladie universelle, recrutement et formation de personnel médical.
  • Éducation : Construction de salles de classe et des infrastructures universitaires, développement de l’enseignement supérieur, formation des enseignants ainsi que  la réalisations deux IFAD supplémentaires sur les métiers de l’élevage et de l’aquaculture.
  • Eau et assainissement : Accélération des projets d’alimentation en eau potable, de l’assainissement.
  • Énergie : Augmentation de la capacité de production d’énergie, diversification des sources d’approvisionnement.

 Le nouveau gouvernement togolais, dirigé par Victoire Tomégah-Dogbé, dévoile ses ambitions pour le pays : sécurité renforcée, des services sociaux et accélération du développement.Une feuille de route ambitieuse du nouveau gouvernement

« Nous voulons un Togo où chaque citoyen puisse réaliser son potentiel », a déclaré le Premier ministre. Pour y parvenir, le gouvernement compte s’appuyer sur les acquis des dernières années et accélérer la mise en œuvre de projets structurants.

En bref ,le nouveau gouvernement devra relever de nombreux défis complexes et interconnectés. Outre la consolidation des acquis et l’accélération du développement économique, il devra aussi  s’attaquer aux problèmes de chômage des jeunes, d’inégalités sociales, de corruption et de changement climatique. La réussite de cette entreprise nécessitera une vision à long terme, une gouvernance efficace et une mobilisation de tous les acteurs de la société

Togo : Un nouveau cap pour la Vème République

Lomé, le 26 août 2024 – Le gouvernement togolais, dirigé par Victoire Tomégah-Dogbé, a présenté vendredi dernier devant l’Assemblée nationale son programme d’actions pour les prochaines années. Cette déclaration de politique générale, riche en enjeux, marque une nouvelle étape dans la transition vers la Vème République.

 Face aux députés, Victoire Tomégah-Dogbé présente devant l'Assemblée nationale un programme ambitieux pour le Togo,Tomégah-Dogbé dresse un bilan positif 

La cheffe du gouvernement a dressé un bilan positif des réalisations accomplies depuis 2020 dans le cadre de la feuille de route Togo 2025. Malgré un contexte difficile, des progrès significatifs ont été enregistrés dans divers secteurs. Toutefois, Victoire Tomégah-Dogbé a souligné la nécessité d’accélérer la mise en œuvre de certaines réformes et de répondre aux attentes exprimées par les populations lors des dernières élections.

Cinq axes prioritaires

Pour relever ces défis, le gouvernement a défini cinq axes prioritaires :

  • Sécurité, stabilité et paix : Assurer un climat de sécurité propice au développement.
  • Satisfaction des besoins sociaux de base : Améliorer l’accès aux services sociaux comme la santé et l’éducation.
  • Emploi des jeunes : Favoriser l’insertion professionnelle des jeunes.
  • Soutien à l’agriculture : Faciliter l’accès des agriculteurs aux entrants, crédits et marchés.
  • Modernisation de la vie publique : Renforcer la transparence et l’efficacité de l’administration.

Transition institutionnelle

La cheffe du gouvernement a également abordé la question de la transition institutionnelle vers la Vème République. Elle a assuré que le processus serait mené de manière inclusive et transparente, en étroite collaboration avec le Parlement. La mise en place de nouvelles institutions, comme la Cour de cassation et le Conseil d’État, est prévue dans les prochains mois.

 Face aux députés, Victoire Tomégah-Dogbé présente devant l'Assemblée nationale un programme ambitieux pour le Togo,Un soutien parlementaire conditionnel à la cheffe du gouvernement Tomégah-Dogbé

Le Président de l’Assemblée nationale, Kodjo Adédzé, a salué le programme du gouvernement et a assuré de l’appui de l’institution. Toutefois, il a souligné que le Parlement jouerait pleinement son rôle de contrôle et d’évaluation. « Les élus du peuple seront bien regardants sur toutes les actions et tous les projets du gouvernement », at-il déclaré.

En bref ,le nouveau gouvernement togolais a présenté un programme ambitieux pour les prochaines années. Les défis sont nombreux, mais la détermination de l’équipe gouvernementale et le soutien du Parlement laissent espérer des avancées significatives pour le Togo.

Malgré les notables avancés, le nouveau gouvernement devra faire face aux défis de taille. La croissance économique, bien qu’en progression, reste fragile et les inégalités sociales persistantes, accélèrent la diversification économique, créent des emplois durables, notamment pour les jeunes, et réduisent la pauvreté seront des priorités absolues.

La mise en œuvre de réformes structurelles, telles que la modernisation du secteur agricole et le développement des infrastructures, sera essentielle pour stimuler la croissance et améliorer le niveau de vie des populations .

Togo : Le nouveau gouvernement prend ses marques

Lomé, 22 août 2024 –Le remaniement ministériel géré au Togo continue de se concrétiser. Plusieurs ministres ont officiellement pris leurs fonctions hier, marquant ainsi une nouvelle étape dans la mise en œuvre des politiques publiques.

Le Togo inaugure un autre chapitre de son nouveau gouvernement avec la prise de fonction de plusieurs ministres clés. Culture, enseignement supérieur, aménagement du territoire, urbanisme et enseignement technique : autant de domaines qui voient leurs têtes changer.

Yawa Kouigan prend les rênes de la culture, succédant à Gbenyo Lamadokou. La nouvelle ministre a promis de poursuivre la valorisation du patrimoine culturel et de promouvoir les talents togolais. Au ministère de l’enseignement supérieur, Kanka-Malik Natchaba fait son retour au gouvernement, s’engageant à répondre aux attentes des acteurs du secteur. Son portefeuille est particulièrement stratégique dans un contexte marqué par les enjeux de la formation et de l’employabilité des jeunes

Dans le cadre de la réforme administrative, de nouveaux ministères ont vu le jour. Koamy Gbloèkpo Gomado , maire du Golfe 1, est désormais en charge de l’aménagement et du développement des territoires. Ce nouveau ministère témoigne de la volonté du gouvernement de renforcer la politique d’aménagement du territoire, un enjeu majeur pour un développement équilibré du pays.

Yawa Djibodi Tségan prend les commandes du ministère de l’urbanisme, de l’habitat et de la réforme foncière. Ce domaine fait face à divers défis, tels que l’accès au logement et la gestion de l’urbanisation, et l’on espère qu’elle s’en sortira mieux que son prédécesseur.
Enfin, Isaac Tchiakpé est le nouveau ministre de l’enseignement technique et de la formation professionnelle, un secteur appelé à jouer un rôle crucial dans le développement économique du Togo.

Les enjeux à venir du nouveau gouvernement

Ces passations de pouvoir ont été l’occasion pour les nouveaux ministres d’exprimer leur gratitude au chef de l’État et de présenter leurs ambitions pour leur département. Ils ont également apprécié le travail accompli par leurs prédécesseurs.

Les défis à relever sont nombreux : modernisation des infrastructures, de la qualité de l’enseignement, promotion de la culture, développement durable. Les nouveaux ministres auront à cœur de répondre aux attentes des populations et de relever les nombreux défis qui se posent à leurs secteurs respectifs. 

En bref, ce remaniement ministériel marque une nouvelle étape dans la transformation du Togo. Les prochains mois seront déterminants pour évaluer l’efficacité de cette nouvelle équipe gouvernementale.

Jeunesse Togolaise : Myriam Dossou-d’Almeida lance un vibrant appel à l’action

Lomé, 22 aout 2024 –Dans un message émouvant et inspirant, Myriam Dossou-d’Almeida, l’ex-Ministre du développement à la base, de la jeunesse et de l’emploi des jeunes du Togo, s’est adressée à la jeunesse de son pays avec un sentiment de fierté et de reconnaissance envers Dieu.

Elle a exprimé sa profonde gratitude envers le Président de la République, SEM Faure Essozimna Gnassingbe, pour lui avoir donné l’opportunité de contribuer à l’action gouvernementale et pour les responsabilités qu’elle a assumées au sein de l’Assemblée nationale.

Vers un avenir humaniste : Myriam Dossou-d’Almeida galvanise la jeunesse togolaise pour construire le changement

Mme Dossou-d’Almeida a souligné que l’histoire héroïque du Togo se poursuivra dans une dynamique d’épanouissement et de responsabilité partagée, et a mis en avant les liens solides et éternels construits non pas en métal ou en béton, mais sur l’humanisme, une matière qui ne s’érode ni ne s’use avec le temps.

Elle a encouragé la jeunesse togolaise à saisir les opportunités offertes par les changements dans leur environnement pour s’engager davantage et se transformer positivement afin de relever les défis contemporains tels que la paix, la sécurité, la digitalisation, la santé mentale et physique, ainsi que la culture de valeurs citoyennes et sociales. Ex-ministre  a insisté sur l’importance de canaliser l’énergie positive et productive pour exister pleinement, avertissant que l’ignorer pourrait mener à l’inaction et à l’effacement.

Myriam Dossou-d’Almeida a rappelé que l’obtention de résultats différents nécessite de changer notre manière d’agir, et que ce changement commence individuellement pour le bien collectif. Elle a appelé à développer un sentiment d’appartenance à la nation togolaise et a souligné la responsabilité partagée de créer un avenir meilleur pour tous, indépendamment de la position de chacun.

En somme, ce discours marque un appel à l’action pour la jeunesse togolaise, les incitant à être les acteurs du changement et à prendre part activement à la construction de leur pays sous la 5e République.

Togo : Natchaba, un nouveau souffle pour l’enseignement supérieur

Lomé, le 22 aout 2024- Dans un élan de renouveau et d’engagement, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche du Togo, Kanka-Malik Natchaba, a pris la relève d’Ihou WATEBA.

Dans une récente déclaration publiée sur son compte X, Natchaba a exprimé sa reconnaissance sincère envers le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, pour l’honneur qu’il a reçu grâce à cette importante nomination au sein du nouveau gouvernement. Il a également rendu hommage au travail accompli par son prédécesseur, saluant les progrès réalisés dans le secteur de l’enseignement supérieur et de la recherche sous sa direction.

Natchaba Appelle à l’Innovation et à la Continuité dans l’Éducation Togolaise

En plus, Natchaba a souligné l’importance de la continuité et de l’innovation, affirmant son désir de s’appuyer sur les fondations solides établies par WATEBA. Il a mis en avant sa volonté de travailler en étroite collaboration avec les équipes du ministère pour répondre efficacement aux attentes des acteurs du secteur. Cette transition marque un moment crucial pour l’enseignement supérieur et la recherche au Togo, secteurs clés pour le développement et l’avenir du pays.

Kanka-Malik Natchaba, le nouveau Ministre de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche, exprime sa gratitude et son engagementMobilisation Générale pour l’Avenir de l’Éducation au Togo 

L’implication des équipes sera déterminante pour relever les défis à venir et pour assurer la mise en œuvre de politiques éducatives innovantes. Natchaba a appelé à une mobilisation générale pour que, collectivement, les objectifs ambitieux fixés pour l’éducation et la recherche puissent être atteints. Avec une vision claire et un leadership déterminé, le nouveau ministre aspire à transformer le paysage éducatif togolais et à le propulser sur la scène internationale.

Natchaba insiste sur la qualité et l’innovation dans le domaine de l’éducation.

Le principal objectif sera d’améliorer la qualité de l’enseignement, de promouvoir la recherche scientifique et de renforcer les capacités institutionnelles. Natchaba envisage une ère de prospérité où l’enseignement supérieur et la recherche joueront un rôle prépondérant dans l’épanouissement économique et social du Togo.

En bref, son message est un appel à l’action, invitant tous les acteurs à se joindre à lui dans sa mission cruciale pour l’avenir du pays.

Togo : Un gouvernement élargi et diversifié prend les rênes

Lomé, 21 aout 2024 – Dans un mouvement politique décisif, le Président Faure Essozimna Gnassingbé a annoncé la formation d’un nouveau gouvernement le mardi 20 août. Cette décision, prise sur la recommandation du Premier ministre, s’aligne avec les dispositions transitoires de la Constitution récemment amendée le 6 mai 2024. Les nominations ont été faites dans un esprit de renouveau et de progrès, promettant une ère de gouvernance dynamique et réformée pour répondre aux aspirations de la nation.

La composition du nouveau gouvernement, suite aux récents remaniements, inclut des figures notables telles que:

  • Premier ministre, chef du Gouvernement : Victoire Sidémého Tomégah-Dogbé
  • Ministre d’Etat, ministre des ressources halieutiques, animales et de la réglementation de la transhumance : Général Damehame Yark 

Au titre des Ministres au sein  gouvernement 

  • Ministre de la réforme du service public, du travail et du dialogue : Gilbert Bawara
  • Ministre de l’économie numérique et de la transformation digitale : Cina Lawson 
  • Ministre de l’environnement et des ressources forestières : Katari Foli-Bazi 
  • Ministre de l’urbanisme, de l’habitat et de la réforme foncière :Yawa Djigbodi Tségan 
  • Ministre de l’agriculture, de l’hydraulique villageoise et du développement rural : Antoine Lékpa Gbégbéni
  • Ministre du commerce, de l’artisanat et de la consommation locale : Rose Kayi Mivedor Sambiani 
  • Ministre des travaux publics et des infrastructures : Sani Yaya 
  • Ministre des affaires étrangères, de l’intégration régionale et des Togolais de l’Extérieur : Prof Robert Komlan Edoh Dussey 
  • Ministre de l’administration territoriale, de la décentralisation et de la chefferie coutumière : Colonel Hodabalo Awate
  • Ministre de la communication, des médias, de la culture, Porte-parole du Gouvernement : Yawa Kouigan
  • Ministre des enseignements primaires et secondaires : Prof Komla Dodzi Kokoroko
  • Ministre du développement à la base, de l’inclusion financière, de la jeunesse et de l’emploi des jeunes : Mazamesso Assih 
  • Ministre du désenclavement et des pistes rurales : Bouraima Kanfitine Tchede Issa 
  • Ministre de la sécurité et de la protection civile : Colonel Calixte Batossie Madjoulba 
  • Ministre de l’industrie et de la promotion des investissements :Manuella Modukpe Santos 

En qualité de Ministres

  • Ministre de l’accès aux soins et de la couverture sanitaire :Jean Marie Koffi Ewonoule Tessi 
  • Ministre de la justice et de la législation, Garde des Sceaux : Mipamb Nahm-Tchougli
  • Ministre de l’eau et de l’assainissement : Mawugno Mila Ami Aziable 
  • Ministre des droits de l’homme, de la formation à la citoyenneté, et des relations avec les Institutions de la République : Me Pacôme Yawovi Adjourouvi 
  • Ministre des sports et des loisirs : Lt-Colonel Lidi Bessi-Kama
  • Ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche  : Kanka Malik Natchaba 
  • Ministre de l’économie et des finances : Essowè Georges Barcola 
  • Ministre de la santé et de l’hygiène publique : Prof Tiem Daré 
  • Ministre des mines et des ressources énergétiques : Robert Koffi Messan Eklo 
  • Ministre de l’aménagement et du développement des territoires : Koami Gomado 
  • Ministre de l’économie maritime et de la protection côtière : Richard Kangbeni 
  • Ministre de l’action sociale, de la solidarité et de la promotion de la femme : Prof Akossiwa Zinsou Klassou 
  • Ministre de l’enseignement technique, de la formation professionnelle et de l’apprentissage  : Isaac Tchiakpe 

Au titre des Ministres délégués au sein  gouvernement 

Ministre délégué auprès du Ministre des mines et des ressources énergétiques  

Mawussi Kakatsi 

Ministre délégué auprès du Ministre de la sécurité et de la protection civile 

Mohamed Ouro-Sama 

Ministre délégué auprès du Ministre du commerce, de l’artisanat et de la consommation locale 

Prof Kossivi Hounake 

Ministre délégué auprès du Ministre du développement à la base, de l’inclusion financière, de la jeunesse et de l’emploi des jeunes 

Abdul Fahd Fofana 

Au titre des Ministres rattachez à la Présidence de la République 

Pascal Akoussoulèlou Bodjona 

Kokou Edem Tengue 

Le ministère de la planification, du développement et de la coopération, et le ministère des armées sont rattachés à la Présidence de la République. 

Le ministère des transports terrestres, aériens et ferroviaires est rattaché à la Primature. 

En conclusion, le ministère du tourisme a été dissous. À sa place, un Haut-commissariat au tourisme sera établi pour continuer à développer et à promouvoir le secteur touristique.

Togo : Une nouvelle ère de réformes transforme le Gouvernement

Lomé, 21 août 2024- Dans un élan de renouveau politique, le Togo s’apprête à écrire un nouveau chapitre de son histoire avec la nomination d’une équipe gouvernementale fraîchement constituée. Après une période transitoire consacrée à la gestion des affaires courantes, le pays accueille avec enthousiasme l’annonce officielle d’un exécutif innovant. Sous la houlette de Victoire Dogbé, nommée par décret présidentiel le 20 août 2024 , cette nouvelle garde promet de dynamiser l’administration togolaise et d’insuffler un vent de changement.

Avec une composition reflétant des avancées significatives et des orientations stratégiques audacieuses, le Togo se tient prêt à naviguer vers des horizons prometteurs, sous le regard attentif de son président, Faure Essozimna Gnassingbé. En effet, c’est une ère de transformation qui s’annonce, portée par une volonté ferme de réforme et d’innovation au service des citoyens togolais.

Renouvellement et parité au cœur du nouveau gouvernement togolais

Dans cette dynamique de renouvellement, le gouvernement de la République Togolaise a annoncé la composition de sa nouvelle équipe, marquée par une augmentation du nombre de portefeuilles ministériels et un engagement renouvelé envers la parité de genre.

Avec 35 portefeuilles, dont certains rattachés directement à la Présidence et à la Primature, cette nouvelle structure gouvernementale dépasse de deux le nombre de postes du cabinet précédent, formé en octobre 2020 et ayant connu plusieurs remaniements depuis.

Changement et continuité : Les figures du nouveau gouvernement

Le remaniement a conduit à un changement significatif avec 11 membres sortants, qui ont été remerciés pour leurs services ou appelés à d’autres fonctions honorifiques, et 13 nouveaux entrants. Ces derniers prennent les rênes de ministères clés, tels que l’économie et les finances, la santé publique, l’économie maritime, ainsi que les mines et l’énergie, sans oublier l’enseignement supérieur et la recherche, des secteurs vitaux pour le développement et l’avenir du pays.

La Force Féminine : une présence marquée dans le nouveau cabinet

La présence féminine, déjà notable dans l’ancien cabinet, se voit confortée dans cette nouvelle formation avec 10 femmes ministres, représentant près d’un tiers de l’exécutif. Ces femmes d’influence occupent ou conservent des postes de premier plan, notamment à la Primature, dans les domaines du numérique, de l’urbanisme, du commerce, du développement à la base et de l’inclusion financière, ainsi que dans l’industrie et la promotion des investissements, affirmant ainsi la volonté du gouvernement de promouvoir l’égalité des sexes et de valoriser le rôle des femmes dans la sphère politique et économique du Togo.

Restructuration gouvernementale : nouveaux ministères et redéfinition des attributions

Par ailleurs,  le nouveau  gouvernement a annoncé une série de changements structuraux, marquant ainsi une nouvelle ère dans la gestion des affaires publiques. Ces ajustements s’alignent sur les directives récentes du chef de l’État, visant à optimiser l’efficacité administrative et à répondre aux besoins évolutifs de la nation.

Innovation dans l’Administration : Création de Ministères Spécialisés

Un des changements les plus notables est la création d’un vaste ministère consacré exclusivement à la pêche, à l’élevage et à la réglementation de la transhumance, soulignant l’importance croissante de ces secteurs dans l’économie nationale. Parallèlement, le gouvernement a élevé le développement et l’aménagement du territoire ainsi que la formation professionnelle au rang de ministères à part entière, auparavant gérés comme ministères délégués. Cette décision reflète la détermination à renforcer ces secteurs essentiels pour le progrès national.

Fusion et Synergie : Vers une Gestion Plus Cohérente

L’hydraulique villageoise est désormais intégrée au ministère de l’agriculture et du développement rural, tandis que l’inclusion financière est associée au développement à la base, à la jeunesse et à l’emploi des jeunes. Cette consolidation vise à harmoniser les efforts et à maximiser l’impact des politiques publiques. De même, la culture bénéficie d’une synergie renforcée avec le ministère des médias, promettant une diffusion plus large et une valorisation accrue du patrimoine culturel.

Valorisation des Traditions : Un Nouveau Chapitre pour la Chefferie Traditionnelle

Une attention particulière est accordée à la chefferie traditionnelle et coutumière, qui se voit attribuer un rôle central au sein du ministère de l’administration territoriale et de la décentralisation. En outre, cette initiative témoigne d’une reconnaissance de l’importance des structures traditionnelles dans la gouvernance locale et la cohésion sociale.

Tourisme : Une Nouvelle Vision Stratégique

Le ministère du tourisme, pilier historique des cabinets précédents, se transforme en Haut-commissariat. En plus, cette entité aura pour mission de dynamiser l’attractivité touristique du pays, un secteur clé pour le développement économique et l’image internationale.

Ouverture politique : Un gouvernement inclusif

Enfin, le cabinet accueille deux nouveaux ministres issus de courants politiques jusqu’alors non représentés à l’assemblée nationale, signalant une ouverture et une gouvernance plus concertée. Le Secrétaire général du Gouvernement, Christian Trimua, a souligné cette évolution comme un pont entre tradition et innovation, portée par des personnalités compétentes et dévouées au service de la nation.

En bref, les réformes entreprises par le Togo incarnent une transformation profonde, marquant un tournant décisif vers une gouvernance renouvelée. Elles symbolisent l’engagement du pays à adopter une approche plus stratégique et transparente, essentielle pour répondre aux aspirations de sa population. En harmonie avec la nouvelle constitution, ces changements sont aussi un pas en avant vers la réalisation d’un avenir où la prospérité et l’équité sont accessibles à tous les citoyens togolais.

 

Victoire Tomégah-Dogbé rencontre les diplomates togolais

Lomé,13 août 2024 – Dans une démarche visant à renforcer la diplomatie togolaise et à promouvoir une image positive du pays sur la scène internationale, la cheffe du gouvernement Victoire Tomégah-Dogbé a accueilli à la Primature, le 10 août 2024, les ambassadeurs et chefs de missions diplomatiques du Togo. Cette réunion de haut niveau fait suite à une conférence dédiée à ces éminents représentants, organisée par le ministère des affaires étrangères quelques jours auparavant.

Focus sur le Rapport de la Conférence diplomatique

Lors de cette rencontre, une attention particulière a été accordée au rapport de la conférence, qui comprenait des suggestions stratégiques pour l’expansion de l’influence diplomatique du Togo. Le Secrétaire général du ministère, Ousmane Afo Salifou, a mis en lumière les objectifs de la visite des diplomates, notamment l’analyse des récentes évolutions sociopolitiques du pays.

Parmi les sujets abordés figuraient l’adoption de la nouvelle constitution instaurant un régime parlementaire et marquant le passage à la Ve République, ainsi que le processus d’établissement des institutions prévues par cette constitution et la mise en œuvre de la feuille de route gouvernementale.

Conseils et directives pour les diplomates

Les ambassadeurs et chefs de missions ont également bénéficié des conseils et directives de la Première ministre, dans l’optique d’améliorer leur efficacité à l’étranger. Le Secrétaire général a exprimé une satisfaction générale quant à la formation reçue, soulignant l’importance de cette initiative pour maintenir les diplomates informés des progrès du pays, malgré la distance.

Finalement , l’ambassadeur du Togo au Koweït, Mohamed Sad Ouro-Sama, a pris la parole en tant que doyen des ambassadeurs pour exprimer sa reconnaissance à la Première ministre pour son rôle dans l’organisation d’un dialogue fructueux. Soulignant l’importance de cette initiative, il a mis en lumière l’écoute attentive de la Première ministre aux propositions visant à promouvoir l’influence diplomatique du Togo.

Par ailleurs, la Première ministre a loué la qualité des discussions tenues et a encouragé les ambassadeurs et responsables des missions diplomatiques togolaises à l’étranger à continuer de représenter fidèlement les intérêts du pays dans leurs affectations respectives.

En bref,  Cette réunion illustre l’engagement du Togo à promouvoir une diplomatie dynamique et réactive, capable de naviguer avec aisance dans le complexe paysage géopolitique actuel.