Togo : Une nouvelle ère de réformes transforme le Gouvernement

Lomé, 21 août 2024- Dans un élan de renouveau politique, le Togo s’apprête à écrire un nouveau chapitre de son histoire avec la nomination d’une équipe gouvernementale fraîchement constituée. Après une période transitoire consacrée à la gestion des affaires courantes, le pays accueille avec enthousiasme l’annonce officielle d’un exécutif innovant. Sous la houlette de Victoire Dogbé, nommée par décret présidentiel le 20 août 2024 , cette nouvelle garde promet de dynamiser l’administration togolaise et d’insuffler un vent de changement.

Avec une composition reflétant des avancées significatives et des orientations stratégiques audacieuses, le Togo se tient prêt à naviguer vers des horizons prometteurs, sous le regard attentif de son président, Faure Essozimna Gnassingbé. En effet, c’est une ère de transformation qui s’annonce, portée par une volonté ferme de réforme et d’innovation au service des citoyens togolais.

Renouvellement et parité au cœur du nouveau gouvernement togolais

Dans cette dynamique de renouvellement, le gouvernement de la République Togolaise a annoncé la composition de sa nouvelle équipe, marquée par une augmentation du nombre de portefeuilles ministériels et un engagement renouvelé envers la parité de genre.

Avec 35 portefeuilles, dont certains rattachés directement à la Présidence et à la Primature, cette nouvelle structure gouvernementale dépasse de deux le nombre de postes du cabinet précédent, formé en octobre 2020 et ayant connu plusieurs remaniements depuis.

Changement et continuité : Les figures du nouveau gouvernement

Le remaniement a conduit à un changement significatif avec 11 membres sortants, qui ont été remerciés pour leurs services ou appelés à d’autres fonctions honorifiques, et 13 nouveaux entrants. Ces derniers prennent les rênes de ministères clés, tels que l’économie et les finances, la santé publique, l’économie maritime, ainsi que les mines et l’énergie, sans oublier l’enseignement supérieur et la recherche, des secteurs vitaux pour le développement et l’avenir du pays.

La Force Féminine : une présence marquée dans le nouveau cabinet

La présence féminine, déjà notable dans l’ancien cabinet, se voit confortée dans cette nouvelle formation avec 10 femmes ministres, représentant près d’un tiers de l’exécutif. Ces femmes d’influence occupent ou conservent des postes de premier plan, notamment à la Primature, dans les domaines du numérique, de l’urbanisme, du commerce, du développement à la base et de l’inclusion financière, ainsi que dans l’industrie et la promotion des investissements, affirmant ainsi la volonté du gouvernement de promouvoir l’égalité des sexes et de valoriser le rôle des femmes dans la sphère politique et économique du Togo.

Restructuration gouvernementale : nouveaux ministères et redéfinition des attributions

Par ailleurs,  le nouveau  gouvernement a annoncé une série de changements structuraux, marquant ainsi une nouvelle ère dans la gestion des affaires publiques. Ces ajustements s’alignent sur les directives récentes du chef de l’État, visant à optimiser l’efficacité administrative et à répondre aux besoins évolutifs de la nation.

Innovation dans l’Administration : Création de Ministères Spécialisés

Un des changements les plus notables est la création d’un vaste ministère consacré exclusivement à la pêche, à l’élevage et à la réglementation de la transhumance, soulignant l’importance croissante de ces secteurs dans l’économie nationale. Parallèlement, le gouvernement a élevé le développement et l’aménagement du territoire ainsi que la formation professionnelle au rang de ministères à part entière, auparavant gérés comme ministères délégués. Cette décision reflète la détermination à renforcer ces secteurs essentiels pour le progrès national.

Fusion et Synergie : Vers une Gestion Plus Cohérente

L’hydraulique villageoise est désormais intégrée au ministère de l’agriculture et du développement rural, tandis que l’inclusion financière est associée au développement à la base, à la jeunesse et à l’emploi des jeunes. Cette consolidation vise à harmoniser les efforts et à maximiser l’impact des politiques publiques. De même, la culture bénéficie d’une synergie renforcée avec le ministère des médias, promettant une diffusion plus large et une valorisation accrue du patrimoine culturel.

Valorisation des Traditions : Un Nouveau Chapitre pour la Chefferie Traditionnelle

Une attention particulière est accordée à la chefferie traditionnelle et coutumière, qui se voit attribuer un rôle central au sein du ministère de l’administration territoriale et de la décentralisation. En outre, cette initiative témoigne d’une reconnaissance de l’importance des structures traditionnelles dans la gouvernance locale et la cohésion sociale.

Tourisme : Une Nouvelle Vision Stratégique

Le ministère du tourisme, pilier historique des cabinets précédents, se transforme en Haut-commissariat. En plus, cette entité aura pour mission de dynamiser l’attractivité touristique du pays, un secteur clé pour le développement économique et l’image internationale.

Ouverture politique : Un gouvernement inclusif

Enfin, le cabinet accueille deux nouveaux ministres issus de courants politiques jusqu’alors non représentés à l’assemblée nationale, signalant une ouverture et une gouvernance plus concertée. Le Secrétaire général du Gouvernement, Christian Trimua, a souligné cette évolution comme un pont entre tradition et innovation, portée par des personnalités compétentes et dévouées au service de la nation.

En bref, les réformes entreprises par le Togo incarnent une transformation profonde, marquant un tournant décisif vers une gouvernance renouvelée. Elles symbolisent l’engagement du pays à adopter une approche plus stratégique et transparente, essentielle pour répondre aux aspirations de sa population. En harmonie avec la nouvelle constitution, ces changements sont aussi un pas en avant vers la réalisation d’un avenir où la prospérité et l’équité sont accessibles à tous les citoyens togolais.

 

Victoire Tomégah-Dogbé rencontre les diplomates togolais

Lomé,13 août 2024 – Dans une démarche visant à renforcer la diplomatie togolaise et à promouvoir une image positive du pays sur la scène internationale, la cheffe du gouvernement Victoire Tomégah-Dogbé a accueilli à la Primature, le 10 août 2024, les ambassadeurs et chefs de missions diplomatiques du Togo. Cette réunion de haut niveau fait suite à une conférence dédiée à ces éminents représentants, organisée par le ministère des affaires étrangères quelques jours auparavant.

Focus sur le Rapport de la Conférence diplomatique

Lors de cette rencontre, une attention particulière a été accordée au rapport de la conférence, qui comprenait des suggestions stratégiques pour l’expansion de l’influence diplomatique du Togo. Le Secrétaire général du ministère, Ousmane Afo Salifou, a mis en lumière les objectifs de la visite des diplomates, notamment l’analyse des récentes évolutions sociopolitiques du pays.

Parmi les sujets abordés figuraient l’adoption de la nouvelle constitution instaurant un régime parlementaire et marquant le passage à la Ve République, ainsi que le processus d’établissement des institutions prévues par cette constitution et la mise en œuvre de la feuille de route gouvernementale.

Conseils et directives pour les diplomates

Les ambassadeurs et chefs de missions ont également bénéficié des conseils et directives de la Première ministre, dans l’optique d’améliorer leur efficacité à l’étranger. Le Secrétaire général a exprimé une satisfaction générale quant à la formation reçue, soulignant l’importance de cette initiative pour maintenir les diplomates informés des progrès du pays, malgré la distance.

Finalement , l’ambassadeur du Togo au Koweït, Mohamed Sad Ouro-Sama, a pris la parole en tant que doyen des ambassadeurs pour exprimer sa reconnaissance à la Première ministre pour son rôle dans l’organisation d’un dialogue fructueux. Soulignant l’importance de cette initiative, il a mis en lumière l’écoute attentive de la Première ministre aux propositions visant à promouvoir l’influence diplomatique du Togo.

Par ailleurs, la Première ministre a loué la qualité des discussions tenues et a encouragé les ambassadeurs et responsables des missions diplomatiques togolaises à l’étranger à continuer de représenter fidèlement les intérêts du pays dans leurs affectations respectives.

En bref,  Cette réunion illustre l’engagement du Togo à promouvoir une diplomatie dynamique et réactive, capable de naviguer avec aisance dans le complexe paysage géopolitique actuel.

Le Togo se rapproche des objectifs du Pacte international

Lomé, le 9 août 2024 – Le Togo franchit une nouvelle étape dans son engagement en faveur des droits humains. Le Ministre chargé des Droits de l’Homme, Maître Pacôme Yawovi ADJOUROUVI, a officiellement ouvert les travaux de l’atelier de validation nationale du troisième rapport périodique sur la mise en œuvre du Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels.

Ce rapport, élaboré dans un esprit de participation et de transparence, vise à dresser un bilan des progrès accomplis par le pays en matière de travail, de santé, d’éducation, de logement, et d’autres droits fondamentaux. Il s’agit également d’identifier les défis persistants et de définir les prochaines étapes à franchir.

Le Ministre ADJOUROUVI ouvre l'atelier de validation du rapport sur la mise en œuvre du Pacte international.Des actions concrètes au service du bien-être des Togolais

Le Ministre ADJOUROUVI a rappelé les nombreuses initiatives mises en œuvre par le gouvernement pour améliorer les conditions de vie des populations, telles que la feuille de route gouvernementale 2020-2025, le FNFI, le FAIEJ, les cantines scolaires, le PAEIJ-SP et l ‘AMU. Ces programmes témoignent de la volonté politique de faire des droits économiques, sociaux et culturels une priorité.

Un dialogue constructif avec la société civile

Cet atelier constitue une occasion unique pour les représentants de l’État, de la société civile et des institutions nationales d’échanger sur les avancées et les défis rencontrés dans la mise en œuvre du Pacte international. Le gouvernement togolais souhaite ainsi renforcer le dialogue avec tous les acteurs concernés et s’inscrire dans une démarche de co-construction des politiques publiques.

Les prochaines étapes

À l’issue de cet atelier, un rapport définitif sera élaboré et soumis au Comité des droits économiques, sociaux et culturels des Nations Unies. Ce document permettra au Togo de rendre compte de ses engagements internationaux et de bénéficier aussi des recommandations de la communauté internationale.

Togo : Une transition politique en douceur après les législatives

Le 21 mai dernier, la Première ministre togolaise, Victoire Tomégah-Dogbé, a présenté sa démission au Président Faure Gnassingbé, marquant ainsi la fin d’un cycle politique et ouvrant la voie à une nouvelle équipe gouvernementale. Cette démission, consécutive aux récentes élections législatives, s’inscrit dans le cadre constitutionnel et témoigne de la stabilité politique du pays.

Une gestion des affaires courantes pour assurer la continuité en attendant la transition 

Le gouvernement sortant gère les affaires courantes jusqu’à ce qu’un nouvel exécutif prenne place, conformément aux usages. Cette gestion assure la continuité de l’action publique et préserve les intérêts de la nation pendant la transition. De plus, les ministres sortants supervisent les opérations quotidiennes, concluent les dossiers en cours et garantissent le bon fonctionnement des services publics. Ils maintiennent également l’ordre public, assurent la sécurité, gèrent les finances de l’État et soutiennent l’économie face aux dossiers urgents. Enfin, ils traitent les affaires que le Président leur confie, répondant ainsi aux sollicitations spécifiques du chef de l’État.

Des restrictions pour éviter tout dépassement 

Le président  a mis en place des restrictions afin d’éviter tout engagement irréversible avant que le nouveau gouvernement ne prenne ses fonctions. Tout d’abord, il a restreint les engagements financiers en empêchant les nouvelles dépenses ou les nouveaux projets de prendre naissance. En outre, il a limité les désignations de cadres, qui doivent maintenant être approuvées par le Président. Finalement, il a supervisé les missions à l’étranger, demandant une autorisation préalable pour toute sortie à l’étranger. L’objectif de ces mesures est de garantir une gestion prudente et suivie jusqu’à la transition officielle du pouvoir.

Les enjeux de la prochaine équipe gouvernementale

L’attention se porte désormais sur la formation du nouveau gouvernement. Les choix du Président Gnassingbé seront déterminants pour l’avenir politique du Togo. Les défis sont nombreux : consolider les acquis démocratiques, poursuivre les réformes économiques, renforcer la coopération internationale et répondre aux attentes des citoyens.

La démission du gouvernement togolais et la mise en place d’une gestion des affaires courantes illustrent la maturité politique du pays. Cette transition pacifique et ordonnée est un signal fort pour la stabilité régionale et témoigne de l’attachement du Togo aux principes démocratiques.

Togo : Un pas de plus vers une gouvernance foncière renforcée

L’amélioration continue de la gouvernance foncière au Togo franchit une nouvelle étape avec la tenue de la quatrième édition du forum national des acteurs du foncier à Lomé. En effet, réuni du 24 au 25 juillet, cet événement majeur s’est concentré sur la vulgarisation du code foncier et domanial, un outil essentiel pour la sécurisation des terres et le développement durable.

Par ailleurs, sous le thème « Les approches communautaires de sécurisation foncière à l’aune du code foncier et domanial », les participants ont approfondi leur compréhension des mécanismes établis pour gérer les ressources foncières de manière équitable et transparente. De plus, ils ont souligné l’importance de l’engagement des communautés dans ce processus, en particulier par la facilitation de l’acquisition du livret foncier, garantissant ainsi un titre de propriété sécurisé.

D’autre part, Aklasson Toléba, président de la coalition foncière nationale togolaise, a souligné la nécessité de rendre le code foncier accessible à tous, en particulier aux populations rurales. Ainsi, les efforts déployés pour simplifier les procédures et accompagner les citoyens dans leurs démarches ont été appréciés.

Depuis son entrée en vigueur en 2018, le nouveau code foncier et domanial a profondément transformé la gestion des terres au Togo. Par conséquent, en renforçant la sécurité juridique et en promouvant une gouvernance plus transparente, il a contribué à un climat d’investissement plus favorable et à une meilleure répartition des ressources.

En conclusion, ce forum témoigne de la volonté du Togo de poursuivre sur cette voie en favorisant un dialogue constructif entre tous les acteurs concernés. Finalement , il souligne l’importance d’une gouvernance foncière solide pour assurer la stabilité sociale, stimuler le développement économique et préserver les ressources naturelles.

Togo : Top 5 africain en matière de politiques (Banque mondiale)

Lomé, 25 juillet 2024 – Le Togo poursuit sa dynamique d’amélioration des politiques publiques et institutionnelles. En effet, la dernière évaluation de la Banque mondiale pour l’Afrique, publiée récemment, place le pays en position de force sur ce plan.

Avec une note globale de 3, 8, le Togo gagne 0, 1 point par rapport à l’année dernière et se hisse ainsi dans le top 5 continental, à égalité avec la Côte d’Ivoire. Ce score positionne le pays bien au-dessus de la moyenne de l’Afrique de l’Ouest et centrale (3, 3) et de la moyenne IDA en Afrique subsaharienne (2, 9). Dans la sous-région ouest-africaine, le Togo se distingue sur le podium aux côtés du Bénin et du Cap-Vert.

Le Togo intègre le top 5 des pays africains ayant les meilleures politiques publiques, selon une récente évaluation de la Banque mondiale.Inclusion sociale, équité et gestion économique saluées

Cette performance s’explique notamment par les excellentes notes obtenues par le Togo dans les domaines de l’inclusion sociale et de l’équité (4, 0), où le pays se classe parmi les dirigeants de la région. Les actions pour les femmes et la protection sociale ont eu un succès particulier.
La gestion économique est également saluée, notamment pour les efforts de mobilisation des ressources domestiques.

Cependant, Le rapport de la Banque mondiale indique que les politiques structurelles constituent un domaine dans lequel il reste à accomplir des progrès . Les actions engagées par le gouvernement devraient néanmoins porter leurs fruits à court terme.

Le Togo intègre le top 5 des pays africains: Consolider les acquis et renforcer la crédibilité internationale

Pour l’exécutif togolais, l’objectif est clair : consolider ces évolutions positives et conforter davantage la crédibilité du pays sur le plan international. Les autorités entendent ainsi poursuivre les réformes en cours et en engager de nouvelles pour faire du Togo un modèle de gouvernance en Afrique.

Ce nouveau progrès en matière de politiques publiques et institutionnelles est un signe encourageant pour le Togo. Il témoigne de l’engagement du pays à promouvoir la bonne gouvernance et à créer un environnement favorable au développement économique et social.

Le Togo, un exemple de développement et de stabilité en Afrique de l’Ouest

Lomé, 05 juillet 2024 – Le Togo grimpe au rang des modèles de développement et de stabilité en Afrique de l’Ouest, avec une progression notable de son Indice de développement humain (IDH) et un climat politique favorable sous la houlette du président Faure Essozimna Gnassingbé.

Une progression remarquable de l’IDH

Le Togo affiche une amélioration de son IDH, passant de 0,539 en 2021-2022 à 0,547 en 2023-2024, se positionnant en première place de l’UEMOA et quatrième de la CEDEAO, derrière le Cap-Vert, le Ghana et le Nigéria. En effet, cette performance s’appuie sur des réalisations concrètes, telles que la construction et la réhabilitation d’infrastructures routières vitales.

Infrastructures : un pilier du développement économique

En 2023, 3 000 km de pistes rurales ont été construites ou rénovées, 300 km de routes ont été réhabilitées et 3 000 ouvrages de franchise ont été érigés. Par ailleurs, ces infrastructures essentielles stimulent les échanges commerciaux, facilitent les déplacements, renforcent l’intégration régionale et contribuent à la croissance économique durable.

Une vision à long terme pour un développement durable

La stratégie de développement du Togo s’inscrit dans une perspective à long terme, visant à bâtir une économie solide et inclusive. En plus, l’engagement du gouvernement envers la construction d’infrastructures de qualité et la promotion d’un environnement stable est un facteur clé de cette réussite.

Le leadership du président Gnassingbé au cœur de la stabilité

Conscient du lien crucial entre la paix et le développement, le président Faure Gnassingbé joue aussi un rôle actif dans la promotion du dialogue et de la sécurité au Togo, dans la sous-région, en Afrique et au-delà. En outre, son leadership éclairé représente un catalyseur de changement positif, contribuant à un climat propice à la croissance et à l’innovation.

Un modèle inspirant pour l’Afrique de l’Ouest

Le Togo, à travers ses réalisations récentes, démontre le pouvoir transformateur d’une gouvernance avisée et d’une politique de développement ambitieuse. Le pays se positionne ainsi comme un exemple inspirant pour d’autres nations africaines en quête de progrès et de prospérité.

Togo : 1er de l’UEMOA et 4ème de la CEDEAO en développement humain

Lomé, 05 juillet 2024 – Le Togo a réalisé une avancée notable en matière de développement humain, selon le Rapport sur le développement humain 2023/2024 publié par le gouvernement et le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD). L’Indice de développement humain (IDH) du pays a progressé de 0,539 en 2021-2022 à 0,547 en 2023-2024, positionnant le Togo au premier rang de l’UEMOA et 4ème de la CEDEAO en termes de développement humain.

En effet, cette performance remarquable s’inscrit dans la dynamique de la Feuille de route gouvernementale Togo 2025 , qui a placé l’inclusion économique et sociale au cœur de ses priorités. Les réalisations concrètes dans des domaines clés tels que la santé, l’éducation, l’accès à l’eau potable, l’assainissement, l’électrification et l’agriculture ont également été déterminantes dans cette progression.

Un atelier de diffusion à l’endroit des médias , présidé par Madame Sandra Ablamba Johnson, Ministre, Secrétaire général de la Présidence de la République, et en présence de Madame Yawa Kouigan, Ministre de la Communication et des médias, Porte-parole du gouvernement , a eu lieu ce 04 juillet 2024 à Lomé. Par ailleurs, l’objectif de cette rencontre était d’échanger avec les acteurs des médias sur les performances du Togo en matière de développement humain et les facteurs explicatifs de ces progrès.

Le Togo affiche une performance remarquable en matière de développement humain, se classant 1er de l'UEMOA et 4ème de la CEDEAO.Les principaux points forts de cette performance en matière de développement humain sont les suivants :

  • Santé : Accroissement du taux d’accessibilité aux soins de santé, renforcement du personnel médical, construction d’infrastructures hospitalières modernes, programmes d’appui à la santé maternelle et infantile.
  • Éducation : Augmentation du nombre de salles de classe, recrutement d’enseignants, distribution gratuite de manuels scolaires, cantines scolaires, couverture sanitaire des élèves.
  • Accès à l’eau potable : Extension des réseaux d’adduction d’eau, forages, branchements domestiques, bornes fontaines.
  • Cadre de vie : Assainissement, gestion des déchets, construction de latrines.
  • Accès à l’énergie électrique : Augmentation du taux d’électrification, programmes d’électrification rurale, développement des énergies renouvelables.
  • Agriculture : Subventions sur les engrais, crédits agricoles, zones d’aménagement agricoles planifiées (ZAAP), irrigation.
  • Infrastructures rurales : Pistes rurales, itinéraires, ouvrages de franchisage.

En plus, ces avancées remarquables sont le fruit d’un engagement politique fort et d’une étroite collaboration entre le gouvernement et les différents acteurs de la société civile. Le Togo se positionne ainsi comme un modèle de développement humain en Afrique de l’Ouest, avec des perspectives prometteuses pour l’avenir.

En s’appuyant sur ces acquis et en poursuivant les efforts dans les domaines clés du développement humain, le Togo a le potentiel de franchir le seuil de la catégorie des pays à indice de développement humain moyen d’ici 2025.

Togo : Awaté en tournée pour outiller les conseillers régionaux

Dans le cadre d’une initiative visant à consolider la démocratie locale et à outiller les élus pour leurs nouvelles responsabilités, le ministre de l’Administration territoriale du Togo, Hodabalo Awaté, a entamé une série de rencontres avec les conseillers régionaux nouvellement élus. Cette démarche, inaugurée à Dapaong le 4 juin, marque un tournant décisif dans la politique de décentralisation du pays.

Objectifs multiples pour une mission cruciale

Cette initiative poursuit un double objectif : d’une part, préparer les conseillers régionaux à assumer pleinement leurs responsabilités , notamment en ce qui concerne la convocation, l’organisation, le déroulement et la tenue effective des premières réunions des conseils régionaux. D’autre part, recueillir les attentes et besoins en matière de renforcement des capacités exprimées par ces élus locaux afin de leur offrir les meilleurs outils et appuis possibles pour l’exercice de leurs fonctions.

Hodabalo Awaté lance un appel à l’engagement et au sacrifice pour le développement local

S’adressant aux conseillers régionaux, le ministre Awaté a souligné la nécessité d’un engagement total et d’un esprit de sacrifice de leur part pour le développement harmonieux des régions. Il a insisté sur leur rôle crucial dans la consolidation de la démocratie locale, participative et inclusive, pour le bien-être de la population.

Une tournée inclusive de Awaté pour un développement harmonieux

Après Dapaong, le ministre Awaté poursuivra sa tournée dans les régions de Kara, Sokodé, Atakpamé et Tsévié, témoignant ainsi de la volonté du gouvernement d’ impliquer l’ensemble des conseillers régionaux dans ce processus d’apprentissage et de renforcement des capacités.

Vers des conseils régionaux performants au service des Togolais

Rappelons qu’à l’issue des élections régionales du 29 avril dernier, 179 conseillers régionaux ont été élus pour un mandat de six ans renouvelable deux fois . Leur prise de fonction effective et l’exercice optimal de leurs attributions constituant une étape importante dans le processus de décentralisation au Togo, visant à rapprocher davantage la gouvernance des citoyens et à répondre plus efficacement à leurs besoins spécifiques de développement local.

Élections Régionales au Togo : L’UNIR Triomphe

23 mai 2024– La Cour Suprême du Togo a confirmé mardi la victoire écrasante du parti Union pour la République (UNIR) lors des élections régionales qui ont suivi les législatives il y a 10 jours. Les résultats définitifs, proclamés par la chambre administrative de la juridiction, révèlent une répartition des sièges qui dessine le paysage politique togolais.

UNIR remporte 137 sièges sur 179

En effet, le parti au pouvoir, l’Union pour la République (UNIR), a obtenu une majorité écrasante de 137 sièges sur les 179 en jeu. Cette victoire confirme la position dominante d’UNIR dans le paysage politique togolais. Le parti a su mobiliser ses électeurs et consolider son emprise sur les régions.

En outre, les 42 sièges restants sont répartis entre 12 autres formations politiques et des listes d’indépendants. L’Alliance Nationale pour le Changement (ANC) arrive en deuxième position avec 9 sièges de conseillers régionaux, suivie de près par l’Alliance des démocrates pour le développement intégral (ADDI) qui remporte 8 sièges. Le parti BATIR et l’Union des forces de changement (UFC) se partagent chacun 5 sièges.

Dynamique pour la Majorité du peuple (DMP) et autres partis

La Dynamique pour la Majorité du peuple (DMP) obtient 4 conseillers, tandis que les Forces Démocratiques pour la République (FDR) et le Pacte socialiste pour le renouveau (PSR) gagnent respectivement 3 et 2 sièges. Le Nouvel engagement togolais (NET), le Parti démocratique panafricain (PDP), le Comité d’Action pour le Renouveau (CAR), ainsi que les listes des indépendants, la Voix des sans voix, le Nouveau départ et Honneur aux Paysans (HP) ont chacun obtenu 1 siège.

Mandat de 6 ans renouvelable deux fois

Les conseillers régionaux élus auront un mandat de 6 ans, renouvelable deux fois. Ils joueront également  un rôle essentiel dans la gouvernance locale et la prise de décisions qui affectent directement les citoyens togolais.

En somme, cette victoire d’UNIR soulève des questions sur l’équilibre politique au Togo et sur la capacité des autres partis à se faire entendre dans un paysage dominé par le parti au pouvoir. Les prochaines années seront cruciales pour l’évolution politique du pays, et les conseillers régionaux auront un rôle clé à jouer dans ce processus.

La vision de GNASSINGBÉ pour une cuisson propre

Paris, le 14 mai 2024 – Dans un élan progressiste pour l’Afrique, le Président du Togo, Faure Essozimna GNASSINGBÉ, a marqué sa présence au premier sommet dédié à la problématique de la cuisson propre sur le continent. En effet, ce sommet historique, qui se tient aujourd’hui à Paris , voit la collaboration du Groupe de la Banque Africaine de Développement (BAD) et de l’Agence internationale de l’énergie.

L’Appel du Président GNASSINGBÉ pour l’action environnementale

Le Président GNASSINGBÉ, dans son discours, a souligné l’urgence de s’attaquer à la pollution de l’air résultant de l’utilisation de combustibles inappropriés pour la cuisson. Un problème qui touche profondément la santé des populations africaines, en particulier celle des femmes dans les zones rurales.

“La cuisson propre n’est pas seulement une question de santé publique, c’est aussi une question de dignité humaine et d’égalité des sexes,” a déclaré le Président GNASSINGBÉ. Il a insisté sur la nécessité d’une action politique et financière concertée pour relever ces défis majeurs, qui doivent converger vers la protection de l’environnement et l’amélioration significative de la qualité de vie en Afrique.

Le Président du Togo, Faure Essozimna GNASSINGBÉ, participe au premier sommet sur la cuisson propre en Afrique à Paris ,Vers des solutions durables : Les alternatives de cuisson non polluantes

Par ailleurs, le sommet vise à catalyser un changement, en promouvant des solutions de cuisson non polluantes qui sont à la fois abordables et accessibles. Les discussions porteront sur des stratégies pour réduire la dépendance aux combustibles traditionnels et explorer des alternatives durables, telles que les cuisinières à gaz et solaires.

En outre , Les participants, comprenant des chefs d’État, des experts en énergie et des représentants de la société civile, exploreront des voies pour intégrer ces technologies dans les politiques nationales et régionales. L’objectif est clair : faire de la cuisson propre une réalité pour tous les Africains, et ce, dans un avenir proche.

En somme, Ce sommet est un pas de géant vers un avenir où chaque foyer africain pourra préparer ses repas dans un environnement sain, contribuant ainsi à la vision d’une Afrique plus verte et plus prospère.

Togo: Une nouvelle constitution pour une gouvernance renforcée

Dans une atmosphère empreinte de solennité, le Président Faure Gnassingbé a promulgué la nouvelle Constitution de la République Togolaise le lundi 06 mai 2024, marquant l’avènement d’une nouvelle république pour cette nation de 8 millions d’âmes. Cette réforme constitutionnelle, qui a pris forme suite à son adoption en seconde lecture par l’Assemblée nationale le 19 avril dernier, est le fruit d’une initiative parlementaire audacieuse.

Le texte révisé inaugure un changement de paradigme dans la gouvernance togolaise avec la transition vers un régime parlementaire. Cette évolution majeure est accompagnée par l’introduction de la fonction de Président du Conseil, ainsi que par la création d’un Conseil d’État, des institutions destinées à renforcer la démocratie et la séparation des pouvoirs au sein du pays.

La population togolaise accueille avec espoir et optimisme la promulgation de cette loi fondamentale. En effet, bientôt publiée dans le Journal Officiel de la République Togolaise, elle représente pour les citoyens l’aube d’une ère de progrès et de stabilité politique. Par ailleurs, cette loi, attendue avec impatience, marque un tournant décisif pour le pays.

D’autre part, cette révision constitutionnelle représente un tournant démocratique significatif pour le Togo. Elle reflète l’aspiration des citoyens à une gouvernance plus inclusive et participative. De plus, l’instauration d’un régime parlementaire promet une répartition plus équilibrée du pouvoir et une meilleure représentativité au sein des instances décisionnelles.

Vers une gouvernance renouvelée

Avec l’émergence de la fonction de Président du Conseil et la création d’un Conseil d’État, le Togo s’engage sur la voie d’une gouvernance renouvelée, où la concertation et le dialogue politique prendront une place prépondérante. Ces nouvelles structures visent à consolider l’architecture institutionnelle du pays et à garantir une meilleure gestion des affaires publiques.

La nouvelle Constitution togolaise est plus qu’un simple document juridique; elle est le symbole d’un engagement collectif envers la démocratie et le développement durable. Elle ouvre la voie à des réformes profondes et nécessaires pour assurer la prospérité et le bien-être de tous les Togolais.

En somme, cette promulgation historique est une étape cruciale dans la quête d’un Togo plus juste et prospère, où chaque citoyen aura la possibilité de contribuer pleinement à l’essor de sa nation.

 

Élections Togolaises : Unir s’impose, la nation célèbre la Paix

Dans l’éclat des récentes élections législatives et régionales, le parti Union pour la République (Unir) s’est distingué par une victoire retentissante, s’adjugeant une majorité écrasante des sièges. Par ailleurs, ce succès, annoncé par la Commission électorale nationale indépendante, marque un tournant décisif dans le paysage politique togolais. En outre, la nation a réagi avec une profonde gratitude face à la sérénité qui a prévalu lors du scrutin. De même, aux quatre coins du Togo, des offices religieux ont été célébrés, témoignant de la reconnaissance collective pour la tranquillité des élections.

 Victoire électorale de l'Union pour la République au Togo, la nation célèbre la paix et l'appel à l'unité après les électionsD’autre part, le Président Faure Essozimna Gnassingbé a honoré de sa présence le culte d’actions de grâce à l’Église évangélique presbytérienne de Kougnohou. Cet événement a rassemblé divers membres du gouvernement et a été l’occasion d’appeler à l’unité, à la fraternité et au vivre-ensemble, piliers de la paix et de l’harmonie nationales. Par conséquent, plus de 14.000 bureaux de vote ont été le théâtre d’une participation citoyenne exemplaire. Les observateurs internationaux, présents en nombre, ont salué le déroulement impeccable du double scrutin, reflétant l’engagement démocratique du peuple togolais.

Enfin, à Lomé et dans d’autres localités, les célébrations ont réuni des fidèles de diverses confessions, illustrant la diversité et la richesse spirituelle du Togo. Ces rassemblements ont été l’occasion de renouveler l’engagement envers des valeurs fondamentales de fraternité et de coexistence pacifique, essentielles à la prospérité et à la stabilité de la nation.

Majorité absolue pour Unir aux élections législatives

Dans le cadre des récentes élections législatives, l’Union pour la République (Unir) a remporté une victoire retentissante, s’adjugeant 108 des 113 sièges disponibles à l’Assemblée nationale, ce qui représente une quasi-unanimité de 96%. Cette domination électorale laisse seulement cinq sièges à l’opposition, répartis entre l’Alliance des Démocrates pour le Développement Intégral (ADDI) avec deux sièges, et un siège respectivement pour l’Alliance Nationale pour le Changement (ANC), la Dynamique pour la Majorité du Peuple (DMP), et les Forces Démocratiques pour la République (FDR).

Annonce solennelle des résultats provisoires des élections législatives

La Commission électorale nationale indépendante (CENI) a solennellement annoncé les résultats provisoires lors d’une cérémonie au siège de la CENI à Lomé, retransmise en direct à la nation. Par ailleurs, le président de la CENI, Dago Yabré, a également fait savoir que les proclamations des résultats des élections régionales, concernant 179 sièges, se feront sous peu.

D’autre part, l’affluence aux urnes a été notable avec un taux de participation de 61%, soit 2 565 623 votants sur les 4 203 711 inscrits. De plus, les observateurs internationaux, issus de l’Union africaine, de la CEDEAO, de la CEN-SAD et de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), ont attesté de la transparence et de la liberté du scrutin, tout en louant l’excellente organisation par les autorités électorales.

En conclusion, le président de la CENI a exhorté les partis politiques ayant des griefs à se référer aux instances judiciaires adéquates, en assurant que la commission électorale s’emploiera à rectifier les irrégularités et les difficultés rencontrées. Finalement, la Cour constitutionnelle doit ratifier les résultats pour qu’ils soient définitifs.

Engagement et Innovation : Le MUHRF célèbre la Fête du Travail

 Le 1er mai 2024, le Centre de loisirs et de lecture d’Agbalépédo a été le théâtre d’une cérémonie emblématique, présidée par Monsieur Kodjo ADEDZE, Ministre d’État en charge de l’Urbanisme, de l’Habitat et de la Réforme Foncière. Cette assemblée solennelle, dédiée à la fête du travail, a réuni les hauts dignitaires du ministère ainsi que les collaborateurs des diverses directions et services affiliés.

Le Ministère de l'Urbanisme, de l'Habitat et de la Réforme Foncière célèbre la Fête du Travail, marquant un engagement renouvelé Dialogues constructifs pour l’amélioration du service public

En effet, l’événement a été marqué par des dialogues fructueux portant sur l’amélioration de l’efficience du service public, l’importance d’une collaboration proactive avec les intervenants du secteur et l’optimisation des prestations ministérielles.

Le Général BERENA Gnakoude, Directeur Général de l’ANASAP, a exprimé, au nom de l’ensemble du personnel, une vive reconnaissance envers le Ministre d’État pour son leadership énergique, propice à l’atteinte des objectifs stratégiques du ministère, alignés sur la vision gouvernementale Togo 2025.

Plaidoyer pour l’équité et la formation

Par ailleurs, Madame MOUSSA Rahanatou, porte-parole du personnel, a mis en lumière les progrès significatifs du pays dans la gestion des ressources humaines et a soulevé des requêtes essentielles concernant la formation continue des agents, la représentation féminine dans les postes clés et la décentralisation des services ministériels.

Le Ministre d’État, Kodjo ADEDZE, a exprimé sa gratitude envers le Président de la République, Monsieur Faure Essozimna GNASSINGBÉ, pour sa vision progressiste de l’administration publique. Il a également salué l’engagement sans faille de ses équipes.

Un centre de loisirs innovant , un engagement renouvelé

En somme, Le Ministre a spécialement applaudi l’initiative de l’ANASAP concernant l’aménagement d’un espace vert multifonctionnel autour du bassin de rétention d’Agbalepedogan, promettant de futurs aménagements pour accroître la visibilité et l’impact du centre.

En réponse aux aspirations du personnel, le Ministre a souligné l’unicité du Togo dans la promotion des femmes à des postes de haute responsabilité, reflétant l’engagement du Chef de l’État envers l’égalité des sexes.

Élections au Togo : Un modèle de transparence et de paix

L’envoyée spéciale de la CEDEAO, Madame Fatoumata Jallow-Tambajang, a transmis au Président Faure Essozimna Gnassingbé, ce 30 avril 2024, les résultats de l’observation des élections législatives et régionales au Togo. La mission a été marquée par une atmosphère de calme et d’ouverture, et les procédures se sont déroulées avec une clarté exemplaire.

La CEDEAO a mobilisé  41 observateurs répartis à travers les cinq régions du Togo, afin de veiller à ce que les élections se déroulent bien« Les scrutins se sont distingués par leur clarté et leur accessibilité dans l’ensemble des cinq régions observées. La mission  a noté la présence de toutes les entités concernées. La Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) s’est distinguée par son efficacité et sa communication fluide. L’assiduité des citoyens aux urnes s’est faite dans le respect des normes établies. La CEDAO a également observé une participation juvénile remarquable. La satisfaction générale prévalait, et plus essentiellement, tout s’est accompli dans un esprit de tranquillité et de concorde, sous la vigilance des forces de l’ordre », a souligné la cheffe de la mission.

L’ex-vice-présidente gambienne a exprimé sa reconnaissance envers le dirigeant togolais pour avoir ménagé un cadre propice à la tenue d’un scrutin démocratique.

« Nous exprimons notre gratitude à Son Excellence, le Président de la République, pour son rôle déterminant dans la création d’un cadre serein et stable, essentiel à la réalisation d’élections sereines, ouvertes et limpides », a-t-elle déclaré.

Il est à noter que la CEDEAO a mobilisé une délégation de 41 observateurs répartis à travers les cinq régions du Togo, afin de veiller à ce que les élections se déroulent conformément aux directives de l’organisation régionale, comme stipulé dans son Protocole additionnel.

Élections togolaises: Un pas vers la stabilité démocratique

En ce jour solennel du 30 avril 2024, le chef de l’État togolais, Son Excellence Faure Essozimna Gnassingbé, a honoré de sa présence une assemblée éminente de la Mission d’observation électorale de l’Union africaine, présidée par l’éminent Ambassadeur Calixte Aristide Mbari. Depuis le 21 avril, cette illustre délégation foule le sol togolais, témoignant de la vitalité démocratique à travers leur surveillance des joutes législatives et régionales qui se sont achevées la veille.

L’Union africaine a exprimé sa satisfaction quant à la participation croissante des femmes dans ces élections togolaisesLe rapport de l’Union africaine sur les élections togolaises

En outre, l’Ambassadeur Mbari, en tant que représentant de cette vénérable institution panafricaine, a exposé au dirigeant suprême un compte rendu détaillé de leur mission, nourrissant l’espoir que le dénouement de ces scrutins puisse renforcer les assises démocratiques, la sérénité et l’équilibre de la nation. « Après avoir scruté avec minutie le déroulement des élections, il nous est apparu impératif de rencontrer le dirigeant suprême afin de lui faire part de nos observations sur la gestion du scrutin et de discuter avec Sa Majesté de diverses préoccupations essentielles pour le renforcement de la démocratie. Les entretiens se sont avérés fructueux, et nous aspirons à ce que les résultats électoraux favorisent l’enracinement démocratique, la pérennisation de la paix et la stabilité », a-t-il affirmé.

L’éloge de l’inclusivité et de l’organisation des scrutins

De surcroît, la délégation a loué l’excellente tenue et l’inclusivité du processus électoral. « Ce qui nous a particulièrement frappés, c’est la participation de tous les partis politiques à cette épreuve électorale. Cela constitue un pilier essentiel. Il est donc impératif de saluer l’engagement de la classe politique togolaise qui a pris part à cette compétition démocratique, synonyme de cohésion nationale », a insisté l’Ambassadeur.

Finalement, l’Union africaine a exprimé sa satisfaction quant à la participation croissante des femmes dans ces élections togolaises et leur présence notable sur les listes électorales. L’organisation continentale incite vivement la nation à redoubler d’efforts pour assurer une représentation féminine encore plus significative au sein de l’Assemblée nationale et des autorités gouvernementales régionales.

Vote et vision: L’UFC en quête d’unité

Le lundi 29 avril 2024, une nouvelle page s’écrit dans l’histoire politique de la nation avec le déroulement des scrutins législatifs et régionaux. Dès l’aube, Isaac Tchiakpe, le porte-étendard de l’Union des Forces du Changement (UFC) pour la zone d’Agoè-Nyivé, a franchi les portes du lycée de Zanguéra pour voter, marquant ainsi sa participation à l’exercice démocratique.

« Voter est un acte citoyen essentiel. La tranquillité et l’ordre caractérisent le processus jusqu’à présent. Notre aspiration est que cette atmosphère paisible perdure tout au long du dépouillement et de la communication des résultats », a exprimé M. Tchiakpe après avoir voté.

Profitant de cette occasion, M. Tchiakpe a renouvelé son engagement envers la paix et l’unité nationale durant cette période électorale.

« Il est impératif que chaque candidat et dirigeant de parti politique cultive une conduite exemplaire, en incitant leurs partisans à la retenue et à éviter toute déclaration pouvant engendrer des discordes. Face à d’éventuels litiges, il convient de se référer à la décision de la Cour suprême pour les élections régionales et de la Cour constitutionnelle pour les législatives. Nous restons optimistes, car notre vision pour le développement du pays a rencontré un écho favorable durant la campagne », a-t-il conclu.

Ces élections interviennent dans un contexte de réformes constitutionnelles controversées, transformant le Togo d’un régime présidentiel à un régime parlementaire. La participation de l’opposition, après avoir décidé de ne pas boycotter ces élections, est un signe de la vitalité démocratique du pays malgré les défis et les réserves exprimées par certains observateurs.

 

Togo 2024: Un vote pour l’avenir démocratique

Le Togo a franchi une étape décisive dans son parcours démocratique avec la réalisation des élections législatives et régionales le 29 avril 2024, un événement qui s’inscrit dans le cadre d’une réforme constitutionnelle majeure. Le président de la République a pris part au vote dans la préfecture de la Kozah, à Pya, son village natal, marquant ainsi son engagement personnel envers la démocratie et le développement politique du pays.

Le président de la République a pris part au vote dans la préfecture de la Kozah, à Pya, son village natal,Dans son message sur son compte X, le président a non seulement annoncé son vote mais a également mis en exergue la tranquillité et la paix qui ont caractérisé le déroulement du scrutin sur tout le territoire national. Il a encouragé ses concitoyens à voter dans le calme et la sérénité, soulignant l’importance de leur participation pour la consolidation des acquis démocratiques du Togo.

Ces élections sont particulièrement notables car elles se déroulent après une période de transformation constitutionnelle, où le pays a adopté une nouvelle constitution et proclamé une nouvelle République. Ce changement représente un moment charnière, reflétant les aspirations du peuple togolais à une gouvernance plus inclusive et représentative.

Le scrutin de 2024 est donc un test crucial pour la stabilité politique et l’avenir démocratique du Togo. Il offre une occasion unique pour les citoyens de façonner le paysage politique et de participer activement à la direction de leur nation. Avec ces élections, le Togo espère ouvrir un nouveau chapitre de son histoire, un chapitre où la démocratie est non seulement préservée mais également renforcée.

Scrutin togolais: Un tournant démocratique

Ce lundi, le Togo vit une journée historique avec la tenue de ses élections législatives et régionales. Plus de quatre millions de citoyens togolais sont appelés à exprimer leur voix dans les isoloirs, sélectionnant parmi un large éventail de 2 352 prétendants pour désigner 113 législateurs et, une première dans l’histoire du pays, 179 représentants régionaux pour le Sénat, d’après les données de la Commission électorale nationale autonome (CENI).

La période de propagande électorale, qui s’est déployée du 13 au 27 avril, s’est achevée dans une atmosphère majoritairement tranquille, en dépit des enjeux de sûreté qui demeurent dans la partie septentrionale de la nation.

L’exécutif togolais a consacré une enveloppe de 650 millions de francs CFA pour épauler les formations politiques tout au long de cette conjoncture électorale, manifestant de la sorte sa détermination pour une procédure démocratique limpide et juste. Les centres de suffrage, au total de 14 271, accueilleront les votants de l’aube jusqu’à la fin de l’après-midi.

La Force de sécurité pour les élections législatives et régionales de 2024 (FOSELR 2024), composée de 12 000 gendarmes et policiers, mobilise ses membres pour garantir la protection des votants. Elle s’engage à maintenir une atmosphère paisible, cruciale pour le bon déroulement du vote. Parallèlement, elle assure que les frontières terrestres demeureront fermées de la nuit jusqu’à la clôture du jour de scrutin, afin de préserver l’ordre public.

En outre, des délégations d’observateurs de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao), de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF) et de l’Union africaine (UA) sont présentes pour veiller au processus électoral. Divers acteurs de la société civile, tous engagés, secondent ces délégations d’observateurs pour garantir l’intégrité des procédures de vote et de comptage. Au cours de la semaine, les organisateurs divulgueront progressivement les résultats préliminaires.

 

Vote anticipé : les forces de défense et de sécurité aux urnes

Lomé, le 26 avril – Les forces de défense et de sécurité togolaises (FDS) ainsi que la réserve opérationnelle ont pris d’assaut les bureaux de vote ce vendredi pour un scrutin anticipé crucial. Cette journée marque une étape importante dans le processus électoral du pays, permettant aux “corps habillés” de voter avant la population générale.

Dès 07h00, les bureaux de vote ont ouvert leurs portes exclusivement pour ces groupes, assurant ainsi que les forces armées restent opérationnelles et entièrement disponibles pour sécuriser le scrutin général. Ce vote par anticipation est une pratique courante dans plusieurs démocraties pour garantir que les services essentiels ne soient pas interrompus le jour du vote.

À 16h00, les bureaux ont fermé, concluant ainsi la participation des FDS dans cette phase du processus électoral. Le dépouillement des votes anticipés se tiendra après le vote général, en accord avec les lois électorales actuelles.

Les électeurs attendent avec impatience les résultats de ces élections qui détermineront la composition de la nouvelle assemblée nationale. Ils éliront 113 députés et 179 conseillers régionaux. On considère ces élections comme un baromètre de la stabilité politique et de la démocratie naissante au Togo.

L’événement demande une attention particulière de la part des citoyens togolais, pendant que le pays avance sur le chemin d’un avenir démocratique et prospère.

808 détenus graciés en prélude à l’indépendance au Togo

À la veille de la célébration de l’indépendance du Togo, une annonce majeure a été faite par la présidence de la République. Le Président Faure Essozimna Gnassingbé a accordé, le jeudi 25 avril, une grâce présidentielle à 808 personnes incarcérées. Cette décision, loin d’être anodine, s’inscrit dans une démarche de clémence exceptionnelle et de réconciliation nationale.

Les prisons togolaises Souffle : 808 détenus retrouvent la liberté

Les bénéficiaires de cette mesure sont des détenus en fin de peine, sélectionnés à travers les divers établissements pénitentiaires du pays. Cette libération concerne également les prisons civiles de Dapaong, Mango, Kanté, Kara, Bassar, Sokodé, Atakpamé, Kpalimé, Notsé, Tsévié, Vogan, Aného et Lomé.

Cette initiative n’est pas sans précédent. Il y a six mois, le Togo avait déjà fait preuve de magnanimité en libérant près d’un millier de détenus. La répétition de telles mesures illustre l’engagement du gouvernement à promouvoir le vivre-ensemble et à alléger la surpopulation carcérale, un enjeu majeur pour les droits humains et la réinsertion sociale.

La grâce présidentielle, en plus de son impact humanitaire, vise également à désengorger les centres de détention. En effet, la surpopulation des prisons est un problème persistant qui affecte non seulement les conditions de vie des détenus mais aussi la gestion des établissements pénitentiaires.

Durant cette période de festivités nationales, le Président Gnassingbé manifeste un acte de clémence, perçu comme un symbole puissant de l’esprit d’unité et de paix prédominant au Togo. C’est un pas de plus vers une société plus inclusive et plus juste, où chaque citoyen a la possibilité de se racheter et de contribuer positivement à la communauté.

Par ailleurs, la présidence n’a pas manqué de souligner que cette grâce présidentielle ne concerne que 808 détenus en fin de peine et ne remet pas en cause la rigueur de la justice togolaise. Elle représente plutôt une opportunité de rédemption et un nouvel élan pour ceux qui ont payé leur dette envers la société.

Alors que le Togo s’apprête à célébrer son indépendance, cette mesure de grâce vient rappeler l’importance de la solidarité et de la seconde chance dans le processus de construction nationale.

650 millions FCFA pour le Financement des Campagnes

Le ministère de l’administration territoriale du Togo a annoncé le 15 avril 2024 , le décaissement de 650 millions FCFA destinés au financement des campagnes électorales. Cette mesure intervient dans le cadre du double scrutin prévu pour le 29 avril prochain. Conformément à une loi votée en 2013, ce soutien financier public est alloué aux formations politiques engagées dans la course électorale.

Répartition du financement des campagnes

  • Législatives : Pour les élections législatives, les partis en lice recevront une allocation de 325 millions FCFA.
  • Régionales : Quant aux élections régionales, les partis en compétition se verront attribuer le reste de l’enveloppe. Ces fonds serviront à financer les campagnes et à soutenir les efforts démocratiques des partis politiques.

Principe d’Allocation

  • Égalité : L’État répartira 65% de cette allocation, nommée contribution de l’État, également entre toutes les listes de candidats validées pour chacune des deux élections.
  • Proportionnalité : Concernant la proportionnalité, il distribuera les 35% restants en fonction des suffrages obtenus. Les listes qui auront obtenu au moins 10% des suffrages exprimés recevront également une part de cette allocation.

En somme, le ministre de l’administration territoriale et le ministre de l’économie et des finances rassurent les partis politiques, les coalitions de partis et les candidats indépendants en affirmant qu’ils ont pris toutes les dispositions nécessaires pour mettre à disposition les fonds correspondants.

Début des campagnes législatives et régionales 2024 au Togo

Le samedi 13 avril2024, une ambiance festive remarquable a marqué le début des campagnes législatives et régionales 2024 au Togo. Les rues de Lomé ont vibré au rythme des caravanes et des meetings politiques, avec une forte mobilisation des militants du grand parti Union pour la République (UNIR). Parmi les personnalités présentes, Myriam Dossou-d’Almeida, Ministre du développement à la base, de la jeunesse et de l’emploi des jeunes du Togo, candidate aux élections a exprimé son appréciation pour cet événement historique.

Début des Campagnes Législatives et Régionales 2024 au Togo: Une Ambiance Festive Marquée par la MobilisationLa mobilisation des militants pour les campagnes législatives et régionales 2024

La caravane politique a parcouru les artères de la capitale togolaise, rassemblant des foules enthousiastes. Le stade de Kegue, où s’est tenu le meeting, était rempli d’énergie et de ferveur. Les partisans de l’UNIR ont montré leur engagement envers les valeurs du travail, de la solidarité et de la fraternité. Pour eux, la famille est l’unité de base de la société togolaise, et le soutien aux familles est un levier essentiel pour le développement du capital humain.

L’Éducation de qualité et les opportunités d’Emploi

Par ailleurs, Myriam Dossou-d’Almeida a souligné l’importance de l’éducation de qualité et des formations adaptées aux besoins des entreprises. Elle a affirmé que cela permettra aux jeunes Togolais de devenir des citoyens épanouis, fiers et actifs dans la création d’opportunités d’emploi décent ou d’auto-emploi. L’UNIR s’engage également  à soutenir ces initiatives pour favoriser le développement du pays.

L’Action des associations et l’empathie

En marge de la campagne officielle, Myriam Dossou-d’Almeida a également participé à un événement organisé par l’association Espérance Afrique et d’autres associations partenaires, portées par des Togolais de la diaspora. En outre , ces actions louables viennent renforcer et compléter les solutions mises en place par le Gouvernement. L’empathie demeure aussi un moteur essentiel de l’action politique, et Myriam Dossou-d’Almeida a partagé des souvenirs d’enfance avec les jeunes présents. Jouer aux cartes avec les garçons et taper sur le tam-tam ont ravivé des moments précieux, et elle a échangé avec eux avec un cœur de mère.

En conclusion, cette journée marque le début d’une période cruciale pour le Togo, où les enjeux législatifs et régionaux se mêlent à la volonté de construire un avenir meilleur pour tous. L’UNIR, se positionne comme un acteur clé dans cette quête de progrès et de développement. Le peuple togolais attend avec impatience les résultats de ces élections, conscients que chaque voix compte pour façonner le destin de leur nation.

 

Le calendrier électoral réaménagé au Togo

Lomé, le 11 avril 2024 – Le gouvernement togolais a annoncé officiellement les nouvelles dates pour les élections couplées législatives et régionales. Cette décision intervient suite à un réaménagement du calendrier électoral par décret ministériel.

Le Scrutin électoral Fixé au Lundi 29 Avril 2024

Le jour du scrutin est désormais fixé au lundi 29 avril 2024. Les citoyens togolais se rendront aux urnes pour élire leurs représentants au sein de l’Assemblée nationale et des conseils régionaux. Cette élection revêt une importance capitale pour la démocratie et la gouvernance locale.

Vote Anticipé pour les Forces de Défense et de Sécurité

Conformément à la tradition, les membres des forces de défense et de sécurité, ainsi que la réserve opérationnelle, auront la possibilité de voter par anticipation. Cette procédure permettra à ces acteurs clés de participer au processus électoral avant la date officielle du scrutin. Le vote anticipé est prévu pour le vendredi 26 avril 2024.

Campagne Électorale : Dates Clés

Par ailleurs, la période de campagne électorale débutera le samedi 13 avril 2024 à 0h. Les candidats et leurs équipes auront alors l’opportunité de présenter leurs programmes et de convaincre les électeurs. La campagne sera clôturée le samedi 27 avril 2024 à 23h59mn, soit deux jours avant le jour du scrutin.

En somme , Le peuple togolais est appelé à exercer son droit de vote de manière responsable et à contribuer activement au choix de ses représentants. Ces élections marqueront une étape importante dans l’histoire politique du pays.

Togo: Cap sur le régime parlementaire

Dans les augustes préfectures de Danyi et Kpélé, une assemblée distinguée de chefs traditionnels, de matriarches vénérées, de conseillers municipaux éminents, de délégués des partis politiques, de leaders religieux influents et de représentants des groupes organisés s’est réunie pour une série de rencontres d’information et d’écoute. En effet, ces sessions, tenues avec solennité le lundi 8 avril à Apéyémé et à Adéta, avaient pour noble objectif d’illuminer les esprits sur l’importance capitale du régime parlementaire.

La tournée nationale d’information: Un dialogue constructif avec la population

Sous la houlette éclairée de Monsieur Koffi Sodokin, une délégation parlementaire a entrepris une démarche proactive, s’inscrivant dans une tournée nationale d’information, d’échange et d’écoute. En plus ,  cette initiative, émanant de l’Assemblée nationale, vise à informer la population sur la révision de la constitution togolaise. Elle a brillamment permis d’exposer les contours du nouveau régime adopté, de recueillir les contributions et préoccupations des citoyens afin d’enrichir le texte de la nouvelle constitution.

Un engagement Présidentiel en faveur de la révision constitutionnelle

Par ailleurs, Monsieur Koffi Sodokin a rappelé, avec une emphase mesurée, que suite à la révision constitutionnelle opérée par l’Assemblée nationale, le Chef de l’État a sollicité une relecture attentive de cette dernière, en prenant en considération les requêtes émanant de la communauté à la base. « Le président a exhorté les députés à demeurer à l’écoute de tous les acteurs et à intégrer toutes les contributions susceptibles d’enrichir cette révision », a-t-il déclaré avec conviction.

Le régime parlementaire: Un changement de paradigme constitutionnel

Pareillement, Madame Marie Sondo, éminente professeure en droit constitutionnel à l’Université de Lomé, a mis en exergue l’enjeu de ce nouveau texte constitutionnel : le passage d’un régime semi-présidentiel à un régime parlementaire. Avec une éloquence didactique, elle a détaillé les avantages d’un régime parlementaire, qu’elle décrit  en outre comme un exécutif bicéphale, où le pouvoir se partage entre le chef de l’État et le chef du gouvernement. « Le chef du gouvernement, issu des rangs de la majorité parlementaire, détiendra la réalité du pouvoir exécutif. C’est lui qui gouvernera, déterminera et conduira la politique de la nation », a-t-elle insisté avec force.

Les bénéfices économiques et sociaux du régime parlementaire

Madame Sondo a également souligné que l’adoption du régime parlementaire permettrait à l’État de réaliser des économies substantielles liées à l’organisation des élections présidentielles, tout en évitant les troubles socio-politiques souvent associés à ces scrutins.

Ensuite , Togbui Nayo Tsela IV, président du conseil exécutif des chefs traditionnels de Kpélé, a exprimé que cette initiative a grandement contribué à la compréhension du nouveau régime par la chefferie traditionnelle. Il a promis de partager ce message éclairant avec ses administrés, assurant ainsi une diffusion sage et réfléchie des informations capitales.

En somme, ces rencontres ont marqué un pas décisif vers une ère de transparence et de dialogue ouvert, essentiels à l’avènement d’une démocratie parlementaire équilibrée et prospère au Togo.

Dialogue démocratique pour la réforme constitutionnelle au Togo

Dans une démarche de concertation démocratique, une éminente délégation de l’Assemblée nationale togolaise, présidée par l’honorable Djossou Semondji, a initié un dialogue constructif avec les dignitaires des préfectures des Lacs et de Bas-Mono. L’objectif principal de ces échanges, tenus le 8 avril à Aného et Afagnan, était de discuter des perspectives de révision de la constitution nationale.

Mobilisation transcommunautaire pour l’avenir constitutionnel

En effet, ces consultations, orchestrées par l’Assemblée nationale, s’inscrivent dans une tournée d’information visant à impliquer les populations dans le processus de réforme. La mobilisation a vu la participation active des chefs traditionnels, des élus locaux, des fonctionnaires, des représentants politiques et des acteurs de la société civile, témoignant de la volonté d’une approche inclusive.

Par ailleurs , cette tournée poursuit un double objectif: elle vise à recueillir les opinions éclairées des leaders communautaires et à intégrer une variété de propositions afin de modeler une constitution renouvelée qui reflète les aspirations du peuple togolais. Les députés, en quête de consensus, ont sollicité la contribution des communautés pour enrichir le texte fondamental.

Éducation civique et enjeux de la reforme constitutionnels

Au cœur des débats, l’importance cruciale de la révision constitutionnelle a été mise en exergue. L’uniformité du message à Aného et Afagnan souligne aussi la détermination des députés à promouvoir une compréhension commune des enjeux. L’honorable Semondji a exprimé sa satisfaction quant à la pertinence des discussions, reflétant l’engagement citoyen.

Le professeur Hounakey Kossivi François, éminent spécialiste constitutionnel, a éclairé l’audience sur les implications du changement de régime et les spécificités du modèle parlementaire. Il a également souligné la légitimité des députés à entreprendre cette réforme, s’appuyant sur la constitution historique de 1992. Les échanges fructueux ont conclu ces rencontres, marquant une étape vers une gouvernance renouvelée et participative.

Mobilisation Citoyenne à Lomé : Une quête de démocratie

Dans l’enceinte vibrante de la capitale togolaise, les voix de l’opposition s’élèvent avec solennité pour annoncer une série de marches pacifiques. Ces événements, prévus pour les 11, 12 et 13 avril, sont une réponse ciselée à la récente révision constitutionnelle, un acte législatif qui a suscité une controverse nationale.

Itinéraire des marches : Un parcours symbolique pour dire non à la récente révision constitutionnelle

En effet, les cortèges prendront leur source au cœur de Bè Gakpoto, un lieu emblématique de rassemblement. De là, ils s’épancheront vers le rond-point du marché de Bè, traverseront le commissariat Fiata, longeront Deckon, pour finalement converger vers la Colombe de la Paix. Leur périple s’achèvera dans le creuset du bas-fond Saint Joseph, théâtre d’un meeting attendu.

Par une lettre d’une prose rigoureuse adressée aux hautes instances gouvernementales, les partis politiques ADDI, ANC, FDR, et PSR ont exprimé une réprobation ferme face à la réécriture de la loi fondamentale par une Assemblée nationale échue. Ils revendiquent également le droit inaliénable de contester une décision qu’ils estiment être en porte-à-faux avec la légitimité démocratique.

Appel à la Sécurité : Une préoccupation primordiale

Par ailleurs , les organisateurs, conscients de l’importance de la quiétude publique, ont exhorté les autorités à orchestrer un environnement sécurisé pour ces manifestations. Cette initiative prudente aspire à préserver l’ordre tout en respectant les libertés fondamentales de chaque citoyen.

Ces journées de protestation s’inscrivent dans une période de tensions politiques exacerbées. Les débats autour de la révision constitutionnelle et des échéances électorales imminentes sont le terreau d’un climat chargé. L’opposition, armée de détermination, cherche à maintenir une pression constante sur le gouvernement, espérant insuffler ses revendications dans un dialogue démocratique et pacifique.

Dialogue National: Une nouvelle ére Constitutionnelle

Dans une démarche empreinte de solennité, Son Excellence Faure Essozimna Gnassingbé, Président de la République, a octroyé, en ce mercredi 3 avril, une audience de haute importance au bureau de l’Assemblée nationale dans la capitale, Lomé. Cette audience, d’une nature profondément républicaine, s’inscrivait dans le prolongement d’une requête présidentielle récente, sollicitant une relecture approfondie de la loi de révision constitutionnelle, adoptée le 25 mars dernier, afin de procéder à une délibération renouvelée.

Tout au long de cette rencontre, le Président Gnassingbé a prodigué ses encouragements aux députés, les exhortant à prêter une oreille attentive à l’ensemble des intervenants du spectre politique et social, dans l’optique d’intégrer toute suggestion susceptible d’apporter un éclairage nouveau et d’enrichir le texte fondamental de la nation. En écho à ces aspirations, le Bureau de la Représentation nationale a exprimé le désir de s’accorder un délai supplémentaire, afin d’initier un dialogue élargi avec l’ensemble des forces vives du pays.

En conséquence de ces développements, le gouvernement envisage un ajustement mineur du calendrier électoral, concernant les scrutins législatifs et régionaux initialement fixés au 20 avril 2024, témoignant ainsi d’une volonté d’adaptation aux impératifs démocratiques.

Dynamisme entrepreneurial Togo: Le FAIEJ propulse la jeunesse

 Plus d’une décennie s’est écoulée depuis l’inauguration du Fonds d’appui aux initiatives économiques des jeunes (FAIEJ), et son engagement en tant que pilier de l’entrepreneuriat togolais demeure inébranlable. À la date du 30 mars, le bilan est remarquable : 6.033 projets ont bénéficié de financements à l’échelle nationale, représentant un montant substantiel de plus de 8,63 milliards FCFA octroyés aux jeunes entrepreneurs par le biais de divers dispositifs de soutien.

Les données récemment publiées par l’entité gouvernementale témoignent d’une amélioration significative des résultats depuis 2021. En effet, les actions du FAIEJ embrassent un éventail de secteurs  de l’agriculture à la transformation agro-alimentaire, en passant par l’artisanat, les technologies de l’information et de la communication (TIC), et les énergies renouvelables. Ces interventions ont contribué à la création de plus de 26.000 postes d’emploi jusqu’à présent, soit une augmentation notable par rapport aux 13.000 emplois recensés il y a trois ans.

L’implantation des incubateurs gouvernementaux sur le territoire national a insufflé une dynamique nouvelle aux programmes de formation proposés par le FAIEJ. À l’issue du premier trimestre de l’année 2024, le nombre de jeunes ayant acquis des compétences grâce au FAIEJ avoisine les 36.000 à travers le Togo, marquant ainsi une étape décisive dans l’émancipation économique de la jeunesse togolaise.