Togo 2024: Un vote pour l’avenir démocratique

Le Togo a franchi une étape décisive dans son parcours démocratique avec la réalisation des élections législatives et régionales le 29 avril 2024, un événement qui s’inscrit dans le cadre d’une réforme constitutionnelle majeure. Le président de la République a pris part au vote dans la préfecture de la Kozah, à Pya, son village natal, marquant ainsi son engagement personnel envers la démocratie et le développement politique du pays.

Le président de la République a pris part au vote dans la préfecture de la Kozah, à Pya, son village natal,Dans son message sur son compte X, le président a non seulement annoncé son vote mais a également mis en exergue la tranquillité et la paix qui ont caractérisé le déroulement du scrutin sur tout le territoire national. Il a encouragé ses concitoyens à voter dans le calme et la sérénité, soulignant l’importance de leur participation pour la consolidation des acquis démocratiques du Togo.

Ces élections sont particulièrement notables car elles se déroulent après une période de transformation constitutionnelle, où le pays a adopté une nouvelle constitution et proclamé une nouvelle République. Ce changement représente un moment charnière, reflétant les aspirations du peuple togolais à une gouvernance plus inclusive et représentative.

Le scrutin de 2024 est donc un test crucial pour la stabilité politique et l’avenir démocratique du Togo. Il offre une occasion unique pour les citoyens de façonner le paysage politique et de participer activement à la direction de leur nation. Avec ces élections, le Togo espère ouvrir un nouveau chapitre de son histoire, un chapitre où la démocratie est non seulement préservée mais également renforcée.

Scrutin togolais: Un tournant démocratique

Ce lundi, le Togo vit une journée historique avec la tenue de ses élections législatives et régionales. Plus de quatre millions de citoyens togolais sont appelés à exprimer leur voix dans les isoloirs, sélectionnant parmi un large éventail de 2 352 prétendants pour désigner 113 législateurs et, une première dans l’histoire du pays, 179 représentants régionaux pour le Sénat, d’après les données de la Commission électorale nationale autonome (CENI).

La période de propagande électorale, qui s’est déployée du 13 au 27 avril, s’est achevée dans une atmosphère majoritairement tranquille, en dépit des enjeux de sûreté qui demeurent dans la partie septentrionale de la nation.

L’exécutif togolais a consacré une enveloppe de 650 millions de francs CFA pour épauler les formations politiques tout au long de cette conjoncture électorale, manifestant de la sorte sa détermination pour une procédure démocratique limpide et juste. Les centres de suffrage, au total de 14 271, accueilleront les votants de l’aube jusqu’à la fin de l’après-midi.

La Force de sécurité pour les élections législatives et régionales de 2024 (FOSELR 2024), composée de 12 000 gendarmes et policiers, mobilise ses membres pour garantir la protection des votants. Elle s’engage à maintenir une atmosphère paisible, cruciale pour le bon déroulement du vote. Parallèlement, elle assure que les frontières terrestres demeureront fermées de la nuit jusqu’à la clôture du jour de scrutin, afin de préserver l’ordre public.

En outre, des délégations d’observateurs de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao), de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF) et de l’Union africaine (UA) sont présentes pour veiller au processus électoral. Divers acteurs de la société civile, tous engagés, secondent ces délégations d’observateurs pour garantir l’intégrité des procédures de vote et de comptage. Au cours de la semaine, les organisateurs divulgueront progressivement les résultats préliminaires.

 

Vote anticipé : les forces de défense et de sécurité aux urnes

Lomé, le 26 avril – Les forces de défense et de sécurité togolaises (FDS) ainsi que la réserve opérationnelle ont pris d’assaut les bureaux de vote ce vendredi pour un scrutin anticipé crucial. Cette journée marque une étape importante dans le processus électoral du pays, permettant aux “corps habillés” de voter avant la population générale.

Dès 07h00, les bureaux de vote ont ouvert leurs portes exclusivement pour ces groupes, assurant ainsi que les forces armées restent opérationnelles et entièrement disponibles pour sécuriser le scrutin général. Ce vote par anticipation est une pratique courante dans plusieurs démocraties pour garantir que les services essentiels ne soient pas interrompus le jour du vote.

À 16h00, les bureaux ont fermé, concluant ainsi la participation des FDS dans cette phase du processus électoral. Le dépouillement des votes anticipés se tiendra après le vote général, en accord avec les lois électorales actuelles.

Les électeurs attendent avec impatience les résultats de ces élections qui détermineront la composition de la nouvelle assemblée nationale. Ils éliront 113 députés et 179 conseillers régionaux. On considère ces élections comme un baromètre de la stabilité politique et de la démocratie naissante au Togo.

L’événement demande une attention particulière de la part des citoyens togolais, pendant que le pays avance sur le chemin d’un avenir démocratique et prospère.

808 détenus graciés en prélude à l’indépendance au Togo

À la veille de la célébration de l’indépendance du Togo, une annonce majeure a été faite par la présidence de la République. Le Président Faure Essozimna Gnassingbé a accordé, le jeudi 25 avril, une grâce présidentielle à 808 personnes incarcérées. Cette décision, loin d’être anodine, s’inscrit dans une démarche de clémence exceptionnelle et de réconciliation nationale.

Les prisons togolaises Souffle : 808 détenus retrouvent la liberté

Les bénéficiaires de cette mesure sont des détenus en fin de peine, sélectionnés à travers les divers établissements pénitentiaires du pays. Cette libération concerne également les prisons civiles de Dapaong, Mango, Kanté, Kara, Bassar, Sokodé, Atakpamé, Kpalimé, Notsé, Tsévié, Vogan, Aného et Lomé.

Cette initiative n’est pas sans précédent. Il y a six mois, le Togo avait déjà fait preuve de magnanimité en libérant près d’un millier de détenus. La répétition de telles mesures illustre l’engagement du gouvernement à promouvoir le vivre-ensemble et à alléger la surpopulation carcérale, un enjeu majeur pour les droits humains et la réinsertion sociale.

La grâce présidentielle, en plus de son impact humanitaire, vise également à désengorger les centres de détention. En effet, la surpopulation des prisons est un problème persistant qui affecte non seulement les conditions de vie des détenus mais aussi la gestion des établissements pénitentiaires.

Durant cette période de festivités nationales, le Président Gnassingbé manifeste un acte de clémence, perçu comme un symbole puissant de l’esprit d’unité et de paix prédominant au Togo. C’est un pas de plus vers une société plus inclusive et plus juste, où chaque citoyen a la possibilité de se racheter et de contribuer positivement à la communauté.

Par ailleurs, la présidence n’a pas manqué de souligner que cette grâce présidentielle ne concerne que 808 détenus en fin de peine et ne remet pas en cause la rigueur de la justice togolaise. Elle représente plutôt une opportunité de rédemption et un nouvel élan pour ceux qui ont payé leur dette envers la société.

Alors que le Togo s’apprête à célébrer son indépendance, cette mesure de grâce vient rappeler l’importance de la solidarité et de la seconde chance dans le processus de construction nationale.

650 millions FCFA pour le Financement des Campagnes

Le ministère de l’administration territoriale du Togo a annoncé le 15 avril 2024 , le décaissement de 650 millions FCFA destinés au financement des campagnes électorales. Cette mesure intervient dans le cadre du double scrutin prévu pour le 29 avril prochain. Conformément à une loi votée en 2013, ce soutien financier public est alloué aux formations politiques engagées dans la course électorale.

Répartition du financement des campagnes

  • Législatives : Pour les élections législatives, les partis en lice recevront une allocation de 325 millions FCFA.
  • Régionales : Quant aux élections régionales, les partis en compétition se verront attribuer le reste de l’enveloppe. Ces fonds serviront à financer les campagnes et à soutenir les efforts démocratiques des partis politiques.

Principe d’Allocation

  • Égalité : L’État répartira 65% de cette allocation, nommée contribution de l’État, également entre toutes les listes de candidats validées pour chacune des deux élections.
  • Proportionnalité : Concernant la proportionnalité, il distribuera les 35% restants en fonction des suffrages obtenus. Les listes qui auront obtenu au moins 10% des suffrages exprimés recevront également une part de cette allocation.

En somme, le ministre de l’administration territoriale et le ministre de l’économie et des finances rassurent les partis politiques, les coalitions de partis et les candidats indépendants en affirmant qu’ils ont pris toutes les dispositions nécessaires pour mettre à disposition les fonds correspondants.

Début des campagnes législatives et régionales 2024 au Togo

Le samedi 13 avril2024, une ambiance festive remarquable a marqué le début des campagnes législatives et régionales 2024 au Togo. Les rues de Lomé ont vibré au rythme des caravanes et des meetings politiques, avec une forte mobilisation des militants du grand parti Union pour la République (UNIR). Parmi les personnalités présentes, Myriam Dossou-d’Almeida, Ministre du développement à la base, de la jeunesse et de l’emploi des jeunes du Togo, candidate aux élections a exprimé son appréciation pour cet événement historique.

Début des Campagnes Législatives et Régionales 2024 au Togo: Une Ambiance Festive Marquée par la MobilisationLa mobilisation des militants pour les campagnes législatives et régionales 2024

La caravane politique a parcouru les artères de la capitale togolaise, rassemblant des foules enthousiastes. Le stade de Kegue, où s’est tenu le meeting, était rempli d’énergie et de ferveur. Les partisans de l’UNIR ont montré leur engagement envers les valeurs du travail, de la solidarité et de la fraternité. Pour eux, la famille est l’unité de base de la société togolaise, et le soutien aux familles est un levier essentiel pour le développement du capital humain.

L’Éducation de qualité et les opportunités d’Emploi

Par ailleurs, Myriam Dossou-d’Almeida a souligné l’importance de l’éducation de qualité et des formations adaptées aux besoins des entreprises. Elle a affirmé que cela permettra aux jeunes Togolais de devenir des citoyens épanouis, fiers et actifs dans la création d’opportunités d’emploi décent ou d’auto-emploi. L’UNIR s’engage également  à soutenir ces initiatives pour favoriser le développement du pays.

L’Action des associations et l’empathie

En marge de la campagne officielle, Myriam Dossou-d’Almeida a également participé à un événement organisé par l’association Espérance Afrique et d’autres associations partenaires, portées par des Togolais de la diaspora. En outre , ces actions louables viennent renforcer et compléter les solutions mises en place par le Gouvernement. L’empathie demeure aussi un moteur essentiel de l’action politique, et Myriam Dossou-d’Almeida a partagé des souvenirs d’enfance avec les jeunes présents. Jouer aux cartes avec les garçons et taper sur le tam-tam ont ravivé des moments précieux, et elle a échangé avec eux avec un cœur de mère.

En conclusion, cette journée marque le début d’une période cruciale pour le Togo, où les enjeux législatifs et régionaux se mêlent à la volonté de construire un avenir meilleur pour tous. L’UNIR, se positionne comme un acteur clé dans cette quête de progrès et de développement. Le peuple togolais attend avec impatience les résultats de ces élections, conscients que chaque voix compte pour façonner le destin de leur nation.

 

Le calendrier électoral réaménagé au Togo

Lomé, le 11 avril 2024 – Le gouvernement togolais a annoncé officiellement les nouvelles dates pour les élections couplées législatives et régionales. Cette décision intervient suite à un réaménagement du calendrier électoral par décret ministériel.

Le Scrutin électoral Fixé au Lundi 29 Avril 2024

Le jour du scrutin est désormais fixé au lundi 29 avril 2024. Les citoyens togolais se rendront aux urnes pour élire leurs représentants au sein de l’Assemblée nationale et des conseils régionaux. Cette élection revêt une importance capitale pour la démocratie et la gouvernance locale.

Vote Anticipé pour les Forces de Défense et de Sécurité

Conformément à la tradition, les membres des forces de défense et de sécurité, ainsi que la réserve opérationnelle, auront la possibilité de voter par anticipation. Cette procédure permettra à ces acteurs clés de participer au processus électoral avant la date officielle du scrutin. Le vote anticipé est prévu pour le vendredi 26 avril 2024.

Campagne Électorale : Dates Clés

Par ailleurs, la période de campagne électorale débutera le samedi 13 avril 2024 à 0h. Les candidats et leurs équipes auront alors l’opportunité de présenter leurs programmes et de convaincre les électeurs. La campagne sera clôturée le samedi 27 avril 2024 à 23h59mn, soit deux jours avant le jour du scrutin.

En somme , Le peuple togolais est appelé à exercer son droit de vote de manière responsable et à contribuer activement au choix de ses représentants. Ces élections marqueront une étape importante dans l’histoire politique du pays.

Togo: Cap sur le régime parlementaire

Dans les augustes préfectures de Danyi et Kpélé, une assemblée distinguée de chefs traditionnels, de matriarches vénérées, de conseillers municipaux éminents, de délégués des partis politiques, de leaders religieux influents et de représentants des groupes organisés s’est réunie pour une série de rencontres d’information et d’écoute. En effet, ces sessions, tenues avec solennité le lundi 8 avril à Apéyémé et à Adéta, avaient pour noble objectif d’illuminer les esprits sur l’importance capitale du régime parlementaire.

La tournée nationale d’information: Un dialogue constructif avec la population

Sous la houlette éclairée de Monsieur Koffi Sodokin, une délégation parlementaire a entrepris une démarche proactive, s’inscrivant dans une tournée nationale d’information, d’échange et d’écoute. En plus ,  cette initiative, émanant de l’Assemblée nationale, vise à informer la population sur la révision de la constitution togolaise. Elle a brillamment permis d’exposer les contours du nouveau régime adopté, de recueillir les contributions et préoccupations des citoyens afin d’enrichir le texte de la nouvelle constitution.

Un engagement Présidentiel en faveur de la révision constitutionnelle

Par ailleurs, Monsieur Koffi Sodokin a rappelé, avec une emphase mesurée, que suite à la révision constitutionnelle opérée par l’Assemblée nationale, le Chef de l’État a sollicité une relecture attentive de cette dernière, en prenant en considération les requêtes émanant de la communauté à la base. « Le président a exhorté les députés à demeurer à l’écoute de tous les acteurs et à intégrer toutes les contributions susceptibles d’enrichir cette révision », a-t-il déclaré avec conviction.

Le régime parlementaire: Un changement de paradigme constitutionnel

Pareillement, Madame Marie Sondo, éminente professeure en droit constitutionnel à l’Université de Lomé, a mis en exergue l’enjeu de ce nouveau texte constitutionnel : le passage d’un régime semi-présidentiel à un régime parlementaire. Avec une éloquence didactique, elle a détaillé les avantages d’un régime parlementaire, qu’elle décrit  en outre comme un exécutif bicéphale, où le pouvoir se partage entre le chef de l’État et le chef du gouvernement. « Le chef du gouvernement, issu des rangs de la majorité parlementaire, détiendra la réalité du pouvoir exécutif. C’est lui qui gouvernera, déterminera et conduira la politique de la nation », a-t-elle insisté avec force.

Les bénéfices économiques et sociaux du régime parlementaire

Madame Sondo a également souligné que l’adoption du régime parlementaire permettrait à l’État de réaliser des économies substantielles liées à l’organisation des élections présidentielles, tout en évitant les troubles socio-politiques souvent associés à ces scrutins.

Ensuite , Togbui Nayo Tsela IV, président du conseil exécutif des chefs traditionnels de Kpélé, a exprimé que cette initiative a grandement contribué à la compréhension du nouveau régime par la chefferie traditionnelle. Il a promis de partager ce message éclairant avec ses administrés, assurant ainsi une diffusion sage et réfléchie des informations capitales.

En somme, ces rencontres ont marqué un pas décisif vers une ère de transparence et de dialogue ouvert, essentiels à l’avènement d’une démocratie parlementaire équilibrée et prospère au Togo.

Dialogue démocratique pour la réforme constitutionnelle au Togo

Dans une démarche de concertation démocratique, une éminente délégation de l’Assemblée nationale togolaise, présidée par l’honorable Djossou Semondji, a initié un dialogue constructif avec les dignitaires des préfectures des Lacs et de Bas-Mono. L’objectif principal de ces échanges, tenus le 8 avril à Aného et Afagnan, était de discuter des perspectives de révision de la constitution nationale.

Mobilisation transcommunautaire pour l’avenir constitutionnel

En effet, ces consultations, orchestrées par l’Assemblée nationale, s’inscrivent dans une tournée d’information visant à impliquer les populations dans le processus de réforme. La mobilisation a vu la participation active des chefs traditionnels, des élus locaux, des fonctionnaires, des représentants politiques et des acteurs de la société civile, témoignant de la volonté d’une approche inclusive.

Par ailleurs , cette tournée poursuit un double objectif: elle vise à recueillir les opinions éclairées des leaders communautaires et à intégrer une variété de propositions afin de modeler une constitution renouvelée qui reflète les aspirations du peuple togolais. Les députés, en quête de consensus, ont sollicité la contribution des communautés pour enrichir le texte fondamental.

Éducation civique et enjeux de la reforme constitutionnels

Au cœur des débats, l’importance cruciale de la révision constitutionnelle a été mise en exergue. L’uniformité du message à Aného et Afagnan souligne aussi la détermination des députés à promouvoir une compréhension commune des enjeux. L’honorable Semondji a exprimé sa satisfaction quant à la pertinence des discussions, reflétant l’engagement citoyen.

Le professeur Hounakey Kossivi François, éminent spécialiste constitutionnel, a éclairé l’audience sur les implications du changement de régime et les spécificités du modèle parlementaire. Il a également souligné la légitimité des députés à entreprendre cette réforme, s’appuyant sur la constitution historique de 1992. Les échanges fructueux ont conclu ces rencontres, marquant une étape vers une gouvernance renouvelée et participative.

Mobilisation Citoyenne à Lomé : Une quête de démocratie

Dans l’enceinte vibrante de la capitale togolaise, les voix de l’opposition s’élèvent avec solennité pour annoncer une série de marches pacifiques. Ces événements, prévus pour les 11, 12 et 13 avril, sont une réponse ciselée à la récente révision constitutionnelle, un acte législatif qui a suscité une controverse nationale.

Itinéraire des marches : Un parcours symbolique pour dire non à la récente révision constitutionnelle

En effet, les cortèges prendront leur source au cœur de Bè Gakpoto, un lieu emblématique de rassemblement. De là, ils s’épancheront vers le rond-point du marché de Bè, traverseront le commissariat Fiata, longeront Deckon, pour finalement converger vers la Colombe de la Paix. Leur périple s’achèvera dans le creuset du bas-fond Saint Joseph, théâtre d’un meeting attendu.

Par une lettre d’une prose rigoureuse adressée aux hautes instances gouvernementales, les partis politiques ADDI, ANC, FDR, et PSR ont exprimé une réprobation ferme face à la réécriture de la loi fondamentale par une Assemblée nationale échue. Ils revendiquent également le droit inaliénable de contester une décision qu’ils estiment être en porte-à-faux avec la légitimité démocratique.

Appel à la Sécurité : Une préoccupation primordiale

Par ailleurs , les organisateurs, conscients de l’importance de la quiétude publique, ont exhorté les autorités à orchestrer un environnement sécurisé pour ces manifestations. Cette initiative prudente aspire à préserver l’ordre tout en respectant les libertés fondamentales de chaque citoyen.

Ces journées de protestation s’inscrivent dans une période de tensions politiques exacerbées. Les débats autour de la révision constitutionnelle et des échéances électorales imminentes sont le terreau d’un climat chargé. L’opposition, armée de détermination, cherche à maintenir une pression constante sur le gouvernement, espérant insuffler ses revendications dans un dialogue démocratique et pacifique.

Dialogue National: Une nouvelle ére Constitutionnelle

Dans une démarche empreinte de solennité, Son Excellence Faure Essozimna Gnassingbé, Président de la République, a octroyé, en ce mercredi 3 avril, une audience de haute importance au bureau de l’Assemblée nationale dans la capitale, Lomé. Cette audience, d’une nature profondément républicaine, s’inscrivait dans le prolongement d’une requête présidentielle récente, sollicitant une relecture approfondie de la loi de révision constitutionnelle, adoptée le 25 mars dernier, afin de procéder à une délibération renouvelée.

Tout au long de cette rencontre, le Président Gnassingbé a prodigué ses encouragements aux députés, les exhortant à prêter une oreille attentive à l’ensemble des intervenants du spectre politique et social, dans l’optique d’intégrer toute suggestion susceptible d’apporter un éclairage nouveau et d’enrichir le texte fondamental de la nation. En écho à ces aspirations, le Bureau de la Représentation nationale a exprimé le désir de s’accorder un délai supplémentaire, afin d’initier un dialogue élargi avec l’ensemble des forces vives du pays.

En conséquence de ces développements, le gouvernement envisage un ajustement mineur du calendrier électoral, concernant les scrutins législatifs et régionaux initialement fixés au 20 avril 2024, témoignant ainsi d’une volonté d’adaptation aux impératifs démocratiques.

Dynamisme entrepreneurial Togo: Le FAIEJ propulse la jeunesse

 Plus d’une décennie s’est écoulée depuis l’inauguration du Fonds d’appui aux initiatives économiques des jeunes (FAIEJ), et son engagement en tant que pilier de l’entrepreneuriat togolais demeure inébranlable. À la date du 30 mars, le bilan est remarquable : 6.033 projets ont bénéficié de financements à l’échelle nationale, représentant un montant substantiel de plus de 8,63 milliards FCFA octroyés aux jeunes entrepreneurs par le biais de divers dispositifs de soutien.

Les données récemment publiées par l’entité gouvernementale témoignent d’une amélioration significative des résultats depuis 2021. En effet, les actions du FAIEJ embrassent un éventail de secteurs  de l’agriculture à la transformation agro-alimentaire, en passant par l’artisanat, les technologies de l’information et de la communication (TIC), et les énergies renouvelables. Ces interventions ont contribué à la création de plus de 26.000 postes d’emploi jusqu’à présent, soit une augmentation notable par rapport aux 13.000 emplois recensés il y a trois ans.

L’implantation des incubateurs gouvernementaux sur le territoire national a insufflé une dynamique nouvelle aux programmes de formation proposés par le FAIEJ. À l’issue du premier trimestre de l’année 2024, le nombre de jeunes ayant acquis des compétences grâce au FAIEJ avoisine les 36.000 à travers le Togo, marquant ainsi une étape décisive dans l’émancipation économique de la jeunesse togolaise.

Le séminaire gouvernemental du Togo

Sous la présidence éclairée de Son Excellence Faure Essozimna Gnassingbé, le gouvernement togolais s’est réuni dans la ville historique d’Aného pour un séminaire d’importance capitale. L’objectif primordial de cette rencontre était de catalyser les efforts nationaux pour la réalisation de la vision ambitieuse de la Feuille de route gouvernementale Togo 2025. Le Président a exhorté ses ministres à intensifier leurs actions pour concrétiser les aspirations des citoyens togolais.

Bilan et perspectives : une analyse multisectorielle durant le séminaire.

Par ailleurs, les dignitaires ont méticuleusement examiné l’avancement des initiatives clés, avec un accent particulier sur les secteurs vitaux tels que l’agriculture, l’hydraulique, la santé, l’éducation et le numérique. Ils ont également évalué les progrès accomplis et les obstacles à surmonter, réaffirmant leur engagement envers une transformation significative et tangible.

En outre, une innovation majeure a été mise en lumière : l’Agence de transformation agricole, une percée présidentielle de 2023. Cette initiative vise à alléger la charge de travail des agriculteurs, à promouvoir des méthodes agricoles modernes et à accroître la productivité, tout en améliorant substantiellement les revenus des travailleurs ruraux.

Détermination face aux adversités : un cap maintenu.

Malgré les turbulences sécuritaires régionales et un climat économique global incertain, le gouvernement togolais reste inébranlable dans sa quête des objectifs du Togo 2025. La solidarité ministérielle et la volonté de progresser reflètent une résolution ferme à surmonter les défis présents et futurs.

La gouvernance au diapason du peuple

Le Président Gnassingbé a mandaté son cabinet de renforcer le lien indissoluble entre les politiques publiques et le quotidien des Togolais. Il souligne que l’expérience vécue par les populations doit être le baromètre ultime d’une gouvernance réellement dédiée à leur service.

En plus, la Feuille de route gouvernementale, pierre angulaire de cette nouvelle ère, aspire à édifier un Togo pacifié et moderne, caractérisé par une croissance économique inclusive et durable. Depuis son inauguration en 2020, cette stratégie a déjà porté ses fruits, avec des avancées notables dans des domaines cruciaux pour le développement national.

En somme, ce séminaire gouvernemental à Aného marque un tournant décisif, où le Togo réaffirme son engagement envers un avenir prospère, équitable et résilient.

Mort en exil de l’ancien Premier ministre togolais Agbéyomé Kodjo

L’opposition togolaise est en deuil. L’un de ses leaders, Agbéyomé Kodjo, est mort dimanche au Ghana, où il s’était réfugié après avoir contesté les résultats de l’élection présidentielle de 2020. Il avait 69 ans.

« C’est avec une profonde tristesse que nous vous annonçons le décès de notre président Agbéyomé Kodjo, survenu hier dimanche au Ghana, des suites d’un malaise », a déclaré Thomas Kokou N’soukpoe, porte-parole de la Dynamique Monseigneur Kpodzro (DMK), la plateforme politique qui avait porté sa candidature.

Un parcours politique contrasté

Agbéyomé Kodjo avait été le Premier ministre du Togo entre 2000 et 2002, sous le régime du général Gnassingbé Eyadéma, qui a régné sans partage sur le pays pendant 38 ans. Il avait également occupé plusieurs fonctions ministérielles, notamment celles de l’Intérieur, de la Défense et des Affaires étrangères.

Mais en 2002, il avait été destitué et emprisonné pour « détournement de fonds publics ». Il avait alors rompu avec le pouvoir et fondé en 2008 son propre parti, l’Organisation pour bâtir dans l’Union un Togo solidaire (OBUTS), rebaptisé en 2018 le Mouvement patriotique pour la démocratie et le développement (MPDD).

Un candidat contestataire

En 2020, Agbéyomé Kodjo s’était présenté à l’élection présidentielle, avec le soutien de la DMK, une coalition de partis d’opposition dirigée par l’archevêque émérite de Lomé, Mgr Philippe Fanoko Kpodzro. Il s’était proclamé vainqueur du scrutin, affirmant avoir recueilli 65% des voix, face au président sortant Faure Gnassingbé, qui briguait un quatrième mandat.

Mais selon les résultats officiels, il n’avait obtenu que 19,46% des suffrages, loin derrière Faure Gnassingbé, crédité de 70,78%. Il avait alors dénoncé une « mascarade électorale » et appelé à la mobilisation populaire.

Une traque judiciaire

Accusé de « troubles aggravés à l’ordre public, atteinte à la sûreté de l’État et diffusion de fausses nouvelles », Agbéyomé Kodjo avait fait l’objet d’un mandat d’arrêt international. Il avait réussi à quitter le Togo en juillet 2020, malgré le contrôle judiciaire qui lui avait été imposé.

Feu Agbéyomé Kodjo s’était réfugié au Ghana, où il avait continué à revendiquer sa victoire et à dénoncer le régime de Faure Gnassingbé. Il avait également demandé l’intervention de la communauté internationale pour résoudre la crise politique au Togo.

Sa mort met fin à son combat, mais laisse un vide dans l’opposition togolaise, qui peine à s’unir et à se renouveler.