PREPRUS_Togo : une riposte technologique pour la santé globale

Grâce au projet PREPRUS_Togo, le Togo franchit un cap décisif dans la lutte contre les maladies animales. Un laboratoire modernisé, une approche intégrée et un engagement national fort placent Lomé au cœur de la sécurité sanitaire régionale.

 

Lomé, 17 septembre 2025 – Dans un monde où les menaces sanitaires transcendent les frontières entre espèces, le Togo franchit une étape majeure pour protéger la santé animale, humaine et environnementale. En effet, grâce au projet PREPRUS_Togo, financé par le Pandemic Fund, le Laboratoire Central Vétérinaire (LCV) de Lomé vient de recevoir un arsenal technologique de pointe : équipements modernes et réactifs spécialisés. Par conséquent, cette avancée propulse le pays dans une nouvelle ère de surveillance des maladies animales, avec des retombées prometteuses pour toute la société.

Une réponse concrète face à un défi mondial

 

Dans les régions des Savanes et Maritime, les équipes du LCV ont déjà prélevé 201 échantillons dans des fermes bovines. Ces échantillons, minutieusement analysés, ont un objectif clair : traquer les bactéries résistantes aux antimicrobiens, un fléau qui menace non seulement les animaux, mais aussi les humains et l’environnement. Or, cette résistance, souvent amplifiée par l’usage excessif d’antibiotiques, est une véritable bombe à retardement sanitaire. Ainsi, en renforçant ses capacités de détection, le Togo s’engage dans une lutte proactive, alignée sur l’approche One Health, qui reconnaît l’interconnexion entre la santé des animaux, des humains et des écosystèmes.

Le projet PREPRUS_Togo, financé par le Pandemic Fund, modernise le Laboratoire Central Vétérinaire de Lomé avec des équipements de pointe pour renforcer la surveillance des maladies animales. Une avancée majeure pour la santé publique, l’environnement et la sécurité alimentaire au Togo. Le projet PREPRUS_Togo, financé par le Pandemic Fund, modernise le Laboratoire Central Vétérinaire de Lomé avec des équipements de pointe pour renforcer la surveillance des maladies animales. Une avancée majeure pour la santé publique, l’environnement et la sécurité alimentaire au Togo.

Au cœur de l’action : un laboratoire transformé

 

Le nouvel équipement du LCV, incluant des outils de diagnostic avancés et des réactifs de haute précision, permet des analyses plus rapides et plus fiables. De ce fait, ce bond technologique n’est pas seulement une victoire pour les vétérinaires : il renforce la sécurité alimentaire, protège les éleveurs togolais et contribue à prévenir les risques de pandémies zoonotiques. « Ces outils changent la donne pour notre capacité à anticiper et à contrôler les maladies », a expliqué un responsable du projet PREPRUS_Togo.

PREPRUS_Togo : Un engagement pour l’avenir et le développement durable

 

Ce projet s’inscrit dans une vision globale portée par la FAO et ses partenaires, en lien avec les Objectifs de Développement Durable (ODD). En surveillant de près les menaces émergentes, le Togo se positionne comme un acteur clé dans la région pour promouvoir une santé durable. Alors que le monde célèbre les 80 ans des Nations Unies, cette initiative montre comment des investissements ciblés peuvent transformer la réalité sur le terrain.

 

PREPRUS_Togo : une sécurité qui nous concerne tous

 

La résistance aux antimicrobiens ne connaît pas de frontières. En effet, une vache malade dans une ferme togolaise peut, à terme, affecter la santé humaine à l’autre bout du globe. En équipant le Togo pour mieux surveiller et contrôler ces risques, le projet PREPRUS_Togo ne protège pas seulement le bétail : il sauvegarde notre avenir commun. Restez informés, car la santé de demain se construit aujourd’hui.

Mais, cet investissement technique suffira-t-il à lui seul à changer les pratiques sur le terrain, ou le plus grand défi réside-t-il désormais dans la sensibilisation des éleveurs et des populations à l’utilisation responsable des antibiotiques ?

 

Sokodé mobilise pour une santé publique sans pesticides

Du 16 au 18 septembre, Sokodé accueille un atelier national inédit pour former les directeurs préfectoraux à la lutte contre les intoxications aux pesticides. Une initiative soutenue par la FAO et le gouvernement togolais, qui place la santé publique au cœur des priorités.

 

À Sokodé, du 16 au 18 septembre, un vent d’espoir souffle sur la santé publique togolaise. Dans ce cadre, un atelier national d’envergure réunit les directeurs préfectoraux de la santé, mobilisés pour apprendre à identifier et traiter les intoxications liées aux pesticides. Soutenu par la FAO au Togo et le gouvernement togolais, cet événement marque un tournant dans la lutte contre un danger sanitaire souvent sous-estimé, mais aux conséquences parfois dramatiques.

Pesticides : la menace silencieuse qui plane sur les campagnes togolaises

 

Les pesticides, bien qu’essentiels pour protéger les cultures, peuvent devenir des ennemis invisibles lorsqu’ils sont mal utilisés. Or, au Togo, où l’agriculture est un pilier économique, les intoxications liées à ces substances touchent les agriculteurs, les communautés rurales et même les consommateurs. Cependant, les symptômes sont souvent méconnus, les diagnostics tardifs et les traitements inadaptés, ce qui complique davantage la situation. C’est précisément là qu’intervient cet atelier, conçu pour outiller les responsables de santé à prévenir, détecter et soigner efficacement ces cas.

 

Former pour mieux protéger contre les pesticides : une approche intégrée et durable

 

Pendant trois jours, les participants explorent les meilleures pratiques pour repérer les signes d’intoxication et organiser une prise en charge rapide. En effet, des sessions pratiques, animées par des experts, permettent de renforcer les compétences des directeurs préfectoraux, souvent en première ligne face à ces urgences. « Cette formation est un investissement pour la santé de nos communautés », a souligné un représentant de la FAO. En s’appuyant sur l’approche One Health, qui lie santé humaine, animale et environnementale, le Togo adopte une stratégie globale pour un avenir plus sûr.

À Sokodé, un atelier national forme les responsables de santé à la gestion des intoxications liées aux pesticides. Soutenu par la FAO et le gouvernement togolais, cet événement marque un tournant pour la sécurité sanitaire et l’agriculture durable.

Un engagement national fort pour la sécurité sanitaire

 

Cet atelier, organisé avec le soutien du gouvernement togolais, illustre également une volonté forte de renforcer la résilience du système de santé face aux défis émergents. Ainsi, en formant les décideurs locaux, le pays pose les bases d’une réponse coordonnée et efficace aux intoxications, réduisant ainsi les risques pour les populations et l’environnement. À l’heure où les crises sanitaires mondiales rappellent l’importance de la vigilance, cette initiative est un modèle d’action concrète.

 

Sokodé, laboratoire d’espoir pour un Togo plus sûr

 

Chaque année, des milliers de personnes dans le monde souffrent des effets des pesticides mal gérés. Dans ce contexte, cet atelier à Sokodé est bien plus qu’une formation : c’est un signal fort pour une agriculture plus sûre et une santé publique renforcée. Alors que les travaux se poursuivent jusqu’au 18 septembre, une chose est claire : protéger la santé des Togolais, c’est aussi préserver l’avenir de tous.

Reste à savoir si cet atelier marquera un tournant décisif vers une prise de conscience nationale, ou si la mise en œuvre de ces connaissances sur le terrain restera un défi face au manque de ressources et à la difficulté de changer les pratiques agricoles ancrées.

Tohoun, carrefour de l’espoir : quand le Togo et le Bénin unissent pour la santé

À l’heure où les épidémies ignorent les frontières, une rencontre historique à Tohoun redéfinit la coopération sanitaire en Afrique de l’Ouest. Le Togo et le Bénin, soutenus par l’OMS, montrent qu’ensemble, on peut bâtir un rempart contre les menaces sanitaires.

 

Tohoun, 15 septembre 2025 –  Les crises sanitaires mondiales rappellent l’importance de la solidarité, une rencontre cruciale s’est tenue ce lundi à Tohoun, à la frontière entre le Togo et le Bénin. Organisée avec le soutien de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS/Togo), cette réunion a rassemblé le district sanitaire de Moyen-Mono (Togo) et une délégation du département du Couffo (Bénin). En fait, l’objectif est de renforcer la coopération transfrontalière pour protéger les populations des deux pays face aux menaces épidémiologiques.

 

Une alliance stratégique pour un espace sanitaire sans frontières

 

Au cœur de cette rencontre, les discussions ont porté sur des enjeux vitaux. En effet, les participants ont dialogué avec les volontaires du Point d’Entrée de Tohoun, un poste stratégique pour le contrôle des flux transfrontaliers. Ces échanges ont permis de mieux coordonner les efforts pour détecter et répondre aux risques sanitaires, dans une région où la mobilité des populations est intense.

Par ailleurs, l’accent a été mis sur le renforcement de la surveillance épidémiologique. En consolidant les mécanismes de partage d’informations et de coordination, le Togo et le Bénin s’engagent à mieux anticiper et contenir les épidémies, qu’il s’agisse de maladies comme le choléra, la dengue ou d’autres menaces émergentes.

 

Le Togo et le Bénin, un modèle de coopération bilatérale

 

Cette initiative illustre l’importance de la collaboration transfrontalière dans un monde interconnecté. En unissant leurs forces, le Togo et le Bénin posent les bases d’un espace sanitaire plus sûr et résilient.

« Ensemble, nous pouvons protéger nos communautés et bâtir un avenir où la santé transcende les frontières », a déclaré un représentant de l’OMS/Togo présent lors de la réunion.

Tohoun, un signal d’espoir pour la santé en Afrique de l’Ouest

 

Alors que les défis sanitaires mondiaux se multiplient, cette rencontre à Tohoun envoie un message fort : la coopération et la vigilance collective sont des armes puissantes pour préserver la santé des populations. Ce partenariat entre le Togo, le Bénin et l’OMS pourrait bien devenir un modèle pour d’autres régions confrontées à des défis similaires.

En somme, pour les habitants de Moyen-Mono et du Couffo, cette initiative est une promesse concrète d’un avenir plus sécurisé. En somme, pour nous tous, c’est une raison d’espérer en un monde où la santé est une priorité partagée.

Cependant, ce modèle de coopération transfrontalière sera-t-il pérenne et parviendra-t-il à s’étendre à d’autres zones frontalières de la sous-région, pour une meilleure prise en charge de la santé des populations d’Afrique de l’Ouest ?

  • Quels mécanismes pour pérenniser cette coopération ?
  • Comment impliquer davantage les communautés locales ?
  • Peut-on envisager une plateforme numérique commune de surveillance ?

 

Elavagnon : un nouveau souffle pour la santé Mère-Enfant

 

Elavagnon, 12 septembre 2025 – La santé maternelle et infantile est désormais au cœur des préoccupations du gouvernement. C’est dans cette optique que l’hôpital Ordre de Malte d’Elavagnon s’est doté, ce vendredi , d’un nouveau pôle Mère-Enfant. La cérémonie d’inauguration a été présidée par le Professeur Tchin DARRÉ, Ministre de la santé  et représentant le Président du Conseil, en présence du Gouverneur de la région des Plateaux, le Général Dadja MAGANAWE, et de plusieurs personnalités administratives, politiques et sanitaires.

Un renforcement des capacités d’accueil et de soins

 

Avec ses équipements modernes, ce nouveau pôle vient consolider les services de maternité, de pédiatrie et de néonatalogie. L’objectif est clair : améliorer la qualité des soins, réduire la mortalité maternelle et infantile. C’est ainsi que l’établissement espère gagner la confiance des usagers dans le système sanitaire.

 

« L’inauguration de ce pôle prouve que la santé de la mère et de l’enfant reste une priorité pour le gouvernement, conformément à la feuille de route portée par le Président du Conseil », a souligné le Professeur DARRÉ lors de son allocution.

Inauguration du nouveau pôle Mère-Enfant de l’hôpital d’Elavagnon : des équipements modernes pour améliorer soins, maternité et pédiatrie. Inauguration du nouveau pôle Mère-Enfant de l’hôpital d’Elavagnon : des équipements modernes pour améliorer soins, maternité et pédiatrie.

Des résultats déjà visibles à Elavagnon

 

Les statistiques de l’hôpital témoignent de la forte sollicitation des services liés à la maternité. En effet, en 2024, l’établissement a enregistré 2 000 accouchements, dont plus de 500 par césarienne. Par ailleurs, depuis le début de l’année 2025, ce sont déjà 402 césariennes qui ont été pratiquées. Le nouveau pôle Mère-Enfant devrait permettre d’accompagner efficacement cette demande croissante, tout en améliorant la prise en charge des parturientes et des nouveau-nés.

Inauguration du nouveau pôle Mère-Enfant de l’hôpital d’Elavagnon : des équipements modernes pour améliorer soins, maternité et pédiatrie.

Une action qui s’inscrit dans la politique nationale de santé

 

Cette réalisation s’ajoute aux nombreuses initiatives entreprises par les autorités pour renforcer le système de santé. Elle illustre la volonté du gouvernement d’investir durablement dans les infrastructures hospitalières et de répondre aux besoins prioritaires des populations.  Avec ce nouveau pôle, l’hôpital Ordre de Malte d’Elavagnon devient une référence régionale pour la santé maternelle et infantile, offrant aux familles un cadre plus sûr et plus adapté pour accueillir la vie.

Toutefois, si ce nouveau pôle est une avancée majeure, la question demeure : cet effort sera-t-il le début d’une politique plus globale de développement des infrastructures de santé pour garantir un accès universel aux soins à travers tout le pays ?

Togo dresse son bilan sanitaire pour un avenir plus sain

À Lomé, le Togo réaffirme son ambition : bâtir un système de santé inclusif et performant, où chaque citoyen, du centre urbain aux zones les plus reculées, bénéficie d’un accès équitable à des soins de qualité. 

 

Lomé, 10 septembre 2025— Le mardi, la capitale togolaise s’est illuminée d’un engagement renouvelé pour la santé de ses citoyens. Dans une ambiance solennelle et fédératrice, Lomé a accueilli la cérémonie d’ouverture de la Revue nationale conjointe des performances 2024 du secteur de la santé. Cet événement, véritable jalon dans la quête d’un système sanitaire robuste, a rassemblé les acteurs clés du pays, unis pour évaluer les progrès et tracer la voie d’un avenir où la santé est à la portée de tous.

Togo, la Revue nationale conjointe des performances 2024 réunit le gouvernement togolais, l’OMS et les partenaires pour renforcer les soins

Le partenariat avec l’OMS, un pilier de la couverture sanitaire universelle

 

Au cœur de cette rencontre, l’Organisation mondiale de la santé (OMS), au nom des partenaires techniques et financiers, a réaffirmé son soutien indéfectible au gouvernement togolais. L’objectif est clair : consolider les avancées du Plan national de développement sanitaire (PNDS) 2023-2027, renforcer les soins de santé primaires comme pilier de la couverture sanitaire universelle, et améliorer durablement le bien-être des populations. En effet, cette revue constitue un moment stratégique pour faire le point sur les réalisations, identifier les obstacles persistants et définir les priorités pour les années à venir.

 

Lomé, symbole d’une ambition nationale partagée

 

Par ailleurs, en choisissant Lomé comme cadre de cet événement, le Togo ancre sa vision sanitaire dans une ville emblématique, carrefour de dynamisme et d’échanges. La capitale, par sa centralité, incarne l’élan collectif du pays vers l’Objectif de développement durable nᵒ 3 : garantir une vie saine et promouvoir le bien-être pour tous. Cette cérémonie, marquée par la présence de hauts responsables et de partenaires internationaux, souligne également   le rôle du Togo comme acteur clé dans la sous-région pour l’amélioration des systèmes de santé.

L’évaluation comme tremplin pour bâtir l’avenir au Togo

 

La Revue nationale 2024 ne se limite pas à un simple bilan. Bien au contraire, elle est une plateforme d’échange et de transparence, permettant de célébrer les succès, comme l’extension des soins primaires, tout en abordant les défis, tels que l’accès équitable aux services de santé. D’ailleurs, les discussions ont mis en lumière l’importance d’une collaboration étroite entre le gouvernement, les partenaires techniques et financiers, et la société civile pour relever ces défis. L’OMS, avec ses partenaires, s’engage à accompagner le Togo dans cette dynamique, en mobilisant expertise et ressources.

 

Le Togo s’affirme, la santé pour tous en ligne de mire

 

En définitive , cette cérémonie d’ouverture, riche en échanges, pose les bases d’une semaine de réflexion et d’action. Les conclusions de la revue orienteront les politiques sanitaires du Togo, avec un accent sur l’innovation et l’inclusion. En plaçant la santé au cœur de ses priorités, le pays envoie un signal fort : chaque citoyen, où qu’il soit, mérite des soins de qualité.

Ainsi, Lomé s’affirme comme le cœur battant de cette ambition collective, portée par une volonté de progrès et de solidarité. Toutefois, le véritable défi reste à relever : transformer les recommandations de cette revue en mesures tangibles au bénéfice des populations les plus vulnérables, et définir les étapes clés qui permettront de concrétiser cette vision sur le terrain et d’en faire une réalité pour l’ensemble des Togolais.

Togo 2000, carrefour de la santé numérique en Afrique de l’Ouest

Au Salon de la Santé et du Bien-être 2025, Lomé devient le laboratoire d’un futur où la technologie rapproche les soins de chaque citoyen, et où l’innovation numérique devient le moteur d’une santé plus équitable pour tous.

 

Lomé, 10 septembre 2025— Dans l’effervescence de Togo 2000, le Salon de la Santé et du Bien-être 2025 s’est ouvert le 9 septembre, transformant la capitale togolaise en un carrefour d’idées et d’avancées pour la santé publique. Au cœur de cet événement, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) déploie un stand vibrant, véritable symbole d’engagement pour un avenir où la santé est accessible à tous. Du 9 au 14 septembre, ce rendez-vous incontournable invite les visiteurs à découvrir comment la révolution numérique peut transformer l’accès aux soins et renforcer la prévention à l’échelle nationale.

La santé numérique : une révolution au service de tous

 

En effet, l’OMS, en partenariat avec les autorités togolaises, met un coup de projecteur sur la digitalisation du système de santé. Sur son stand, les visiteurs peuvent explorer des innovations technologiques qui facilitent l’accès à l’information médicale, optimisent la prévention et rapprochent les soins des communautés. Des démonstrations interactives et des animations dynamiques captivent le public, illustrant concrètement comment les outils numériques peuvent aussi sauver des vies et promouvoir le bien-être. Par ailleurs, cette initiative s’inscrit dans une vision ambitieuse : faire du Togo un modèle régional en matière de santé connectée.

 

Le Forum « Health Talks » : un débat stratégique pour l’avenir

 

D’ailleurs, le 11 septembre, l’OMS prendra part au Forum « Health Talks », un temps fort du salon dédié au thème « Digitalisation du système de santé – accélérer l’accès aux soins, à l’information et à la prévention ». Ce débat réunira experts, décideurs et acteurs de la société civile pour explorer comment les technologies peuvent réduire les inégalités d’accès aux soins. De fait, cette participation souligne le rôle du Togo comme acteur clé dans les dynamiques régionales de modernisation sanitaire, tout en valorisant son engagement pour des solutions inclusives et durables.

À Lomé, le Salon de la Santé et du Bien-être 2025 met la santé numérique à l’honneur. L’OMS et le Togo présentent des innovations pour améliorer l’accès aux soins, réduire les inégalités et bâtir un système de santé inclusif et connecté.

Togo 2000 : un carrefour sanitaire et symbolique

 

De plus, en prenant part à l’événement accueilli à Togo 2000, l’Organisation mondiale de la Santé réaffirme son engagement aux côtés des acteurs nationaux et régionaux pour la promotion de la santé publique Ce site emblématique, au cœur des échanges régionaux et internationaux, devient, sous son impulsion, un véritable carrefour où se conjuguent savoirs, innovations et coopérations. Le stand de l’OMS, conçu comme un espace privilégié de dialogue et de concertation, incarne la volonté de bâtir un système de santé plus équitable et résilient, où la technologie agit comme un trait d’union entre les populations et les services essentiels.

 

La santé numérique : un appel à l’action pour un avenir connecté

 

À travers sa présence au salon, l’OMS lance un message clair : la santé numérique est un levier puissant pour bâtir un Togo en meilleure santé. En mobilisant les acteurs publics, privés et les citoyens, cet événement pose les jalons d’une transformation profonde, où l’innovation sert l’humain. Le Salon de la Santé et du bien-être 2025, par son dynamisme et son ambition, s’impose comme une vitrine pour les progrès sanitaires et un catalyseur pour l’engagement collectif.

Désormais, le véritable enjeu consiste à traduire ces démonstrations en résultats concrets au bénéfice des populations les plus vulnérables. À cet égard, il importe de veiller à ce que cette révolution numérique ne se transforme pas en facteur de nouvelles fractures sociales, mais qu’elle s’impose, au contraire, comme un levier d’équité et d’inclusion, au service de l’ensemble des Togolais.

Le Directeur de l’OMS Afrique en escale stratégique au Togo

Lomé : l’OMS Afrique trace la voie pour une santé durable lors d’un transit stratégique

 

Lomé, 3 septembre 2025 En escale à Lomé ce mercredi , avant de rejoindre Abuja, le Professeur Janabi, Directeur du Bureau régional de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) pour l’Afrique (AFRO), a saisi l’occasion pour mener des échanges décisifs avec l’équipe de l’OMS Togo. En effet , cette rencontre, bien plus qu’une simple étape de transit, a permis de poser les bases d’une collaboration renforcée, placée sous le signe de l’innovation et de l’engagement pour la santé publique au Togo et au-delà.

le Professeur Janabi, directeur régional de l’OMS Afrique, a rencontré l’équipe de l’OMS Togo à Lomé. Une escale stratégique pour renforcer la coopération et poser les bases d’un système de santé plus résilient.

Un nouvel organigramme au service de la coopération

 

Le Professeur Janabi a ouvert les discussions en dévoilant les grandes lignes d’un nouvel organigramme régional, conçu pour optimiser l’efficacité de l’OMS en Afrique. Il a renforcé la coopération avec les autorités togolaises pour aligner les initiatives de l’organisation sur les priorités nationales. Par ailleurs, l’OMS a placé les soins de santé primaires au cœur de sa stratégie, en jouant un rôle de catalyseur pour leur renforcement. Elle a également intégré la lutte contre les impacts du changement climatique sur la santé publique comme une priorité majeure dans ses stratégies régionales.

 

Le Togo, un acteur clé dans la nouvelle vision de l’OMS

 

Cette visite, aussi brève qu’intense, illustre la volonté de l’OMS de s’ancrer dans une approche pragmatique et collaborative. En plaçant la santé au carrefour des défis climatiques et des besoins communautaires, l’organisation ambitionne de transformer les systèmes de santé africains pour les rendre plus résilients et accessibles. Le Togo, en tant que partenaire stratégique, se positionne ainsi comme un acteur clé dans cette dynamique régionale.

Une visite symbolique, des perspectives concrètes

 

Si ces échanges matinaux à Lomé marquent une étape symbolique, ils traduisent surtout une vision ambitieuse pour l’avenir de la santé en Afrique. Alors que le Professeur Janabi poursuit son périple vers Abuja, cette rencontre laisse présager des avancées concrètes, portées par un partenariat solide entre l’OMS et les autorités togolaises, au service des populations.

Cette brève escale est-elle le prélude à une nouvelle ère de collaboration entre l’OMS et le Togo, ou restera-t-elle une simple déclaration d’intention ? Seul l’avenir nous le dira, mais les fondations d’un partenariat prometteur semblent avoir été posées.

Le Togo vaccine pour vaincre le paludisme

Togo : Une révolution vaccinale pour enrayer le paludisme chez les enfants

 

Lomé, 2 septembre 2025 Le Togo a atteint une phase clé dans sa lutte contre le paludisme, une maladie qui continue à emporter 65 % des enfants de moins de 5 ans sur son territoire. En effet, depuis le 1ᵉʳ septembre 2025, les autorités sanitaires administrent le vaccin innovant R21/Matrix-M dans les 39 districts du pays, amorçant un tournant historique dans la lutte contre cette maladie dévastatrice. Dans le cadre de cette première phase, le Togo vise à protéger 269 000 enfants, posant ainsi les fondations d’un futur où le paludisme pourrait devenir une histoire ancienne.

 

Une alliance mondiale contre le paludisme au service de la santé publique

 

Par ailleurs, ce déploiement, fruit d’une collaboration exemplaire entre le gouvernement togolais, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), l’UNICEF, Gavi, l’Alliance du Vaccin, et d’autres partenaires internationaux, incarne une volonté farouche de transformer la santé publique. Le vaccin R21/Matrix-M, salué pour son efficacité, vise à réduire drastiquement la mortalité infantile causée par le paludisme, une maladie qui continue de peser lourdement sur les familles et le système de santé. Par conséquent, cette initiative s’inscrit dans une vision audacieuse : éradiquer le fardeau du paludisme d’ici 2030.

 

Une stratégie proactive pour protéger les plus vulnérables contre le paludisme

 

En ciblant les plus jeunes, les plus vulnérables face à cette maladie transmise par les moustiques, le Togo adopte une stratégie proactive qui combine innovation scientifique et mobilisation collective. D’ailleurs, les autorités sanitaires, appuyées par des partenaires internationaux, ont mis en place une logistique rigoureuse pour garantir l’accès au vaccin dans chaque recoin du pays, des zones urbaines aux communautés rurales les plus isolées. Cette campagne, qui allie espoir et détermination, pourrait devenir un modèle pour d’autres nations africaines confrontées à des défis similaires.

 

Un engagement pour un système de santé plus résilient

 

Au-delà de l’impact immédiat sur la santé des enfants, cette initiative renforce l’engagement du Togo envers un système de santé plus résilient. En parallèle, les autorités sanitaires et leurs partenaires déploient des campagnes de sensibilisation pour encourager les communautés à se faire vacciner et à adopter des mesures préventives comme l’utilisation de moustiquaires. Alors que le pays s’unit autour de cet objectif commun, le rêve d’un Togo libéré du paludisme d’ici la fin de la décennie semble plus tangible que jamais, porté par une coalition d’acteurs résolus à changer le cours de l’histoire. À présent que le premier pas est franchi, cette initiative réussira-t-elle à s’étendre à d’autres pays et à redéfinir la lutte contre le paludisme en Afrique ?

 

 

Kpalimé, territoire d’engagement pour les droits en santé sexuelle

À Kpalimé, les élus togolais s’engagent pour la santé des femmes et des filles : un atelier stratégique réunit parlementaires et experts pour bâtir un cadre législatif plus juste, plus protecteur et plus humain.

 

C’est dans la région des Plateaux, à Kpalimé, que s’est ouverte le 27 août 2025 une rencontre d’une portée institutionnelle et humaine majeure. En effet, pendant trois jours, les députés togolais participent à un atelier d’échange sur les droits en santé sexuelle et reproductive (DSSR), organisé par l’Assemblée nationale avec l’appui de la Direction de la Santé de la Mère et de l’Enfant (DSME), en partenariat avec l’ATBEF et Ipas Afrique Francophone. Loin d’un simple séminaire technique, cette initiative incarne une volonté politique forte : celle de faire du parlement un acteur central dans la construction d’un environnement juridique favorable à la santé des femmes et des filles.

Une présence parlementaire, symbole de transformation

 

Pour Noélie Koevi-Koudam, directrice exécutive de l’ATBEF, la participation des députés ne relève pas du protocole, mais d’un tournant historique. « Vous êtes les artisans du cadre législatif, les garants de la justice sociale, et les voix de celles et ceux qui n’en ont pas », a-t-elle affirmé. Ce message résonne comme un appel à la responsabilité collective, à l’heure où les indicateurs sanitaires appellent à une mobilisation renforcée.

À Kpalimé, un atelier réunit députés, experts et partenaires autour des droits en santé sexuelle et reproductive. Objectif : renforcer l’engagement parlementaire pour un cadre législatif inclusif et améliorer l’accès aux soins pour les femmes et les filles au Togo.

Santé sexuelle et reproductive : des avancées notables, mais des défis persistants

 

Le directeur de la DSME, Abram Amétépé Agossou, a présenté les progrès réalisés : baisse significative de la mortalité néonatale, infantile et maternelle, subvention de la césarienne, programme WEZOU pour l’accompagnement des femmes enceintes. Bien que ces résultats traduisent une volonté gouvernementale affirmée, ils ne suffisent pas à garantir l’atteinte des Objectifs de Développement Durable à l’horizon 2030. Par ailleurs, les chiffres sur les avortements clandestins, les hémorragies post-accouchement et l’absence de textes d’application clairs montrent que le cadre juridique reste lacunaire, et que les conséquences sanitaires sont encore lourdes pour les femmes.

 Le parlement, un levier de justice sanitaire pour le peuple togolais

 

Dans son intervention, Kissao Tchourou, représentant du Président de l’Assemblée nationale, a rappelé que le rôle du parlement dépasse le vote des lois : il consiste à anticiper les besoins, garantir les droits et créer les conditions d’un développement humain durable. En matière de DSSR, cela implique de légiférer sans stigmatiser, d’informer sans juger, et d’accompagner sans exclure.

À Kpalimé, un atelier réunit députés, experts et partenaires autour des droits en santé sexuelle et reproductive. Objectif : renforcer l’engagement parlementaire pour un cadre législatif inclusif et améliorer l’accès aux soins pour les femmes et les filles au Togo.

Santé sexuelle et reproductive : une mobilisation multisectorielle pour un Togo plus inclusif

 

Les partenaires techniques, dont Ipas Afrique Francophone, ont réaffirmé leur engagement à soutenir cette dynamique. Des présentations ont permis de dresser un état des lieux précis, d’explorer les nouvelles directives de l’OMS et de réfléchir aux ajustements législatifs nécessaires. À travers cet atelier, la représentation nationale réaffirme son rôle de catalyseur de changement, en plaçant la santé sexuelle et reproductive au cœur du projet de société togolais. Kpalimé devient ainsi le théâtre d’une mobilisation territoriale, où la parole politique se met au service du bien-être collectif.

À Kpalimé, un atelier réunit députés, experts et partenaires autour des droits en santé sexuelle et reproductive. Objectif : renforcer l’engagement parlementaire pour un cadre législatif inclusif et améliorer l’accès aux soins pour les femmes et les filles au Togo.

La santé au cœur de l’agenda politique

 

En somme, les députés togolais s’engagent à faire de la santé de la mère et de l’enfant une priorité pour le pays. Cet atelier est un pas dans la bonne direction pour faire du Togo un pays où le droit des femmes à une bonne santé sexuelle et reproductive est une réalité et non pas un simple slogan. Reste à voir si les résolutions de ces trois jours de travail se traduiront par une véritable transformation des mentalités. Les députés togolais parviendront-ils à légiférer pour améliorer la santé sexuelle et reproductive de la population ?

Le Togo roule vers l’amélioration de la santé publique

 

Lomé, le 28 août 2025 – Le Togo marque un tournant décisif dans l’amélioration de l’accès aux soins de santé pour ses populations, particulièrement dans les zones reculées. Hier, le 27 août 2025, le ministre de la Santé, le Professeur Tchin Darré, a réceptionné deux cliniques mobiles spécialisées – l’une dédiée à l’ophtalmologie, l’autre à la santé bucco-dentaire – lors d’une cérémonie officielle. Ces équipements, remis par Madame Binta Sanneh, Représentante résidente du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) au Togo, s’inscrivent dans une dynamique de modernisation et d’équité dans l’accès aux soins.

Santé oculaire et bucco-dentaire : un plan d’action qui met les soins à portée de main

 

Financé à hauteur de 810 082 dollars américains, soit environ 490 millions de francs CFA, par la Banque Islamique de Développement (BID), ce projet s’intègre dans le cadre du Programme d’Appui au Renforcement des Unités de Soins Communautaires et de la Santé au Togo (PARUSCT). Par conséquent, il répond aux priorités définies dans le Plan National de Développement Sanitaire (PNDS).

La clinique ophtalmologique mobile, entièrement équipée pour diagnostiquer et traiter les affections oculaires, vise à intensifier la lutte contre la cécité évitable, un fléau qui touche particulièrement les communautés rurales. Grâce à sa mobilité, elle permettra d’apporter des consultations spécialisées et des interventions directement aux populations éloignées des centres de santé. De même, la clinique bucco-dentaire mobile ambitionne d’améliorer la prise en charge des problèmes dentaires, souvent négligés, mais essentiels pour la santé globale.

Un engagement pour la santé de tous

 

Lors de la cérémonie, le Professeur Tchin Darré a souligné l’importance de ces acquisitions pour la concrétisation des ambitions du gouvernement togolais. « Ces cliniques mobiles incarnent notre volonté de rapprocher les soins de qualité des citoyens, où qu’ils se trouvent, conformément à la feuille de route tracée par le Président du Conseil de la République », a-t-il déclaré. Ce projet illustre l’engagement du Togo à renforcer l’accès universel aux soins, un pilier central de sa politique de développement.

Deux cliniques mobiles spécialisées arrivent au Togo pour lutter contre la cécité évitable et améliorer la santé dentaire, au profit des communautés rurales.

Une collaboration qui soigne : l’atout du partenariat public-privé

 

Cette initiative témoigne de la collaboration fructueuse entre le Togo, le PNUD et la BID. En effet, en mobilisant des ressources financières et techniques, ces partenaires permettent au pays de franchir des étapes significatives vers un système de santé plus inclusif. Ainsi, la remise des cliniques mobiles n’est qu’une étape d’un projet plus vaste visant à doter les unités de soins communautaires d’équipements modernes et à former le personnel médical pour une prise en charge optimale.

Deux cliniques mobiles spécialisées arrivent au Togo pour lutter contre la cécité évitable et améliorer la santé dentaire, au profit des communautés rurales.

Le chemin d’un avenir plus sain pour le Togo

 

L’arrivée de ces cliniques mobiles marque une avancée notable dans la quête du Togo pour un système de santé résilient et accessible. En ciblant des domaines aussi cruciaux que la santé oculaire et bucco-dentaire, le pays pose les jalons d’une meilleure qualité de vie pour ses citoyens, en particulier ceux des zones rurales. Ce projet, bien que d’envergure, s’inscrit dans une vision à long terme où chaque Togolais, quel que soit son lieu de résidence, pourra bénéficier de soins adaptés et de qualité. Le Togo confirme ainsi sa volonté de s’attaquer aux disparités sanitaires et de construire une société plus équitable. Quelle sera la prochaine étape pour le Togo dans sa feuille de route pour le développement sanitaire ?

Vaccin antipaludique au Togo : avancée sanitaire ou controverse silencieuse ?

Le Togo s’équipe face au paludisme : un vaccin controversé sur la table

C’est en marge de la TICAD 9 à Yokohama que le Président Faure Essozimna Gnassingbé a reçu la directrice exécutive de GAVI, Dr Sania Nishtar. À l’issue de cette rencontre, l’annonce est tombée : le Togo introduira prochainement le vaccin antipaludique RTS,S (Mosquirix), destiné aux enfants de 5 à 17 mois.

Présenté comme une avancée majeure dans la lutte contre le paludisme, ce vaccin est déjà déployé dans plusieurs pays africains, dont le Ghana, le Kenya et le Cameroun. Il permettrait de réduire les cas graves de paludisme de 30 à 40 %. Pour un pays où cette maladie reste l’une des premières causes de mortalité infantile, l’annonce semble, de prime abord, porteuse d’un immense espoir.

 

La controverse traverse les frontières : les doutes d’un militant et d’une étude

 

Mais derrière cet enthousiasme institutionnel, des voix s’élèvent. Le 30 juin 2024, l’activiste Egountchi Behanzin, s’appuyant sur des publications scientifiques, alertait sur les effets secondaires du vaccin RTS,S, notamment après son introduction en Côte d’Ivoire. Selon lui, une étude de ScienceMagazine aurait observé des cas de méningite, de paludisme cérébral et d’inflammation des membranes cérébrales chez des enfants vaccinés, en particulier des petites filles.

 

Entre faits scientifiques et mythes : le verdict des essais cliniques

 

Cependant, une analyse systématique publiée en juin 2025 nuance ces inquiétudes. L’étude confirme que des effets indésirables graves sont bien survenus lors des essais cliniques, mais leur fréquence reste comparable à celle que l’on observe avec d’autres vaccins pédiatriques.. Plus encore, le taux de mortalité n’a pas montré de différence statistiquement significative entre les groupes vaccinés et non vaccinés. Les données issues des programmes pilotes menés au Ghana, au Kenya et au Malawi ont d’ailleurs montré une réduction de 13 % des décès toutes causes confondues et une baisse de 22 % des hospitalisations pour paludisme sévère.

L’Organisation mondiale de la santé recommande par conséquent l’usage du vaccin dans les zones de transmission modérée à élevée, en complément des autres mesures de prévention. Mais la question demeure : comment garantir que les bénéfices du vaccin l’emportent sur les risques, particulièrement dans des contextes où les systèmes de surveillance sanitaire sont encore fragiles ?

 

Une décision qui engage la nation entière

 

L’introduction du RTS,S au Togo ne concerne pas seulement les autorités sanitaires ; elle engage les familles, les communautés et les professionnels de santé. Le défi est double : garantir une transparence totale sur les effets secondaires et renforcer les capacités locales de suivi post-vaccination. L’enjeu est de taille : dans les zones rurales, où le paludisme fait des ravages, ce vaccin pourrait offrir une protection précieuse, tandis que dans les quartiers urbains, où l’accès à l’information est plus large, les interrogations se multiplient.

 

Vaccin antipaludique  : Au-delà des chiffres, la confiance en jeu

 

Le Togo s’apprête à franchir un cap historique dans sa lutte contre le paludisme. Mais ce pas, aussi stratégique soit-il, ne peut être dissocié d’un devoir de transparence, de vigilance et de responsabilité. Le vaccin RTS,S est porteur d’un immense espoir, mais aussi de questions complexes. Au-delà de la bataille médicale, comment les autorités togolaises vont-elles faire de cet enjeu de santé publique un acte de souveraineté sanitaire et consolider la confiance des citoyens ? La réponse à cette question cruciale sera déterminante pour le succès de cette nouvelle ère de la lutte antipaludique au Togo.

Grand Lomé lance le PEH : une nouvelle stratégie pour des soins de santé plus efficaces

Grand Lomé trace la voie d’une santé publique stratégique : lancement officiel du projet des établissements hospitaliers(PEH)

 

Lomé, mardi 19 août 2025 Sous le signe de l’engagement collectif et de la refondation sanitaire, le District Autonome du Grand Lomé a donné le coup d’envoi officiel du Projet des Établissements Hospitaliers (PEH), une initiative ambitieuse qui entend doter chaque structure sanitaire publique d’un document stratégique clair, adapté et orienté vers une meilleure prise en charge des populations.

Le Grand Lomé lance le PEH, un projet stratégique pour améliorer la qualité des soins dans les établissements sanitaires publics.

Une feuille de route pour des soins plus efficaces

 

Présidée par Mme Zouréhatou Kassah-Traoré, Gouverneure du District, la cérémonie a réuni un large éventail d’acteurs : autorités administratives, préfectorales et municipales, responsables sanitaires, chefs traditionnels et représentants communautaires. Par ailleurs, dans son allocution, la Gouverneure a souligné que le PEH représente « une feuille de route claire pour chaque structure sanitaire », permettant aussi de renforcer la qualité des soins, d’optimiser la coordination des interventions et d’adapter les établissements aux évolutions du secteur.

D’ailleurs, ce projet s’inscrit dans une dynamique nationale portée par le Président du Conseil, Faure Essozimna Gnassingbé, qui place la santé au cœur des priorités gouvernementales, notamment à la lumière des défis post-pandémiques et des pressions économiques mondiales.

 

Le PEH : une synergie avec les programmes de santé existants

 

En outre, le PEH vient compléter et renforcer les dispositifs déjà en œuvre dans le Grand Lomé, tels que :

  • PAPV : Appui aux Populations Pauvres et Vulnérables
  • AUSSSR : Accès Universel au Service de Santé Sexuelle et Reproductive
  • Projet KfW : Réhabilitation et construction d’infrastructures sanitaires, financé par la coopération allemande.

Cette articulation entre les projets traduit une volonté de cohérence et d’efficacité dans la gouvernance sanitaire territoriale.

Le Grand Lomé, un modèle de mobilisation collective

 

Mme la Gouverneure a aussi salué la forte mobilisation des acteurs locaux et des partenaires techniques et financiers, soulignant que cette dynamique collective est le socle d’un projet inclusif et durable. Elle a par ailleurs insisté sur l’importance d’une coordination renforcée pour maximiser l’impact des actions entreprises.

« C’est ensemble, en planifiant et en coordonnant nos actions, que nous réussirons à répondre aux besoins des populations les plus vulnérables », a-t-elle affirmé avec conviction.

Le coup d’envoi de ce projet est un signal fort envoyé par les autorités togolaises : la santé de la population est au cœur de l’action publique. Cette initiative, qui s’appuie sur une planification stratégique, pourrait bien devenir un modèle de gouvernance sanitaire pour la sous-région.

Cependant, le véritable défi ne sera-t-il pas de garantir une mise en œuvre sans faille sur le terrain et d’assurer que ce projet bénéficie réellement à l’ensemble de la population, y compris dans les quartiers les plus reculés ? Le Grand Lomé pourra-t-il réellement devenir le laboratoire d’une refondation sanitaire durable pour tout le Togo ?

Lomé : le CNC-SS passe au crible les défis du système sanitaire

Le système de santé togolais sur le billard : le CNC-SS se réunit pour un diagnostic sans complaisance

 

Lomé, 14 août 2025 Ce jeudi, le Professeur Tchin Darré a donné le coup d’envoi de la deuxième réunion ordinaire de l’année du Comité National de Coordination du Secteur de la Santé (CNC-SS) à Lomé. Véritable boussole pour le système de santé togolais, cette rencontre cruciale vise à évaluer les avancées, relever les défis et tracer la voie vers une prise en charge sanitaire plus efficace et inclusive à travers le pays.

Du bilan aux ressources humaines : un état des lieux sans filtre

 

Au cœur de cette session, les membres du comité se penchent sur l’exécution des recommandations formulées lors de la réunion précédente. À travers des exposés détaillés, ils passent en revue les performances des programmes de santé afin de mesurer les progrès et d’identifier les éventuels points de blocage. Une première présentation a dressé un état des lieux des résultats obtenus par le Ministère de la Santé et de l’Hygiène Publique en 2024, offrant un panorama des avancées et des défis rencontrés.

Ensuite, un second temps fort a porté sur les ressources humaines, un pilier essentiel du système de santé. Les discussions ont notamment exploré les obstacles actuels et les stratégies envisagées pour renforcer les capacités des professionnels de santé sur la période 2024-2027, soulignant l’urgence d’investir dans ce domaine clé.

À Lomé, le CNC-SS réunit les acteurs du secteur pour évaluer les progrès, renforcer les ressources humaines et améliorer la prise en charge sanitaire au Togo

Morsures de serpents : un fléau sanitaire sous la loupe

 

Un autre sujet brûlant a capté l’attention des participants : les envenimations par morsures de serpents. Ce problème de santé publique majeur au Togo enregistre entre 2 500 et 4 000 cas chaque année, avec un taux de mortalité d’environ 2 %. La réunion a permis de présenter la situation épidémiologique et les actions entreprises par le programme dédié en 2024 et 2025. En réponse à ce fléau, l’État a mis à la disposition des centres de santé des sérums antivenimeux subventionnés, une mesure saluée pour son impact vital.

À Lomé, le CNC-SS réunit les acteurs du secteur pour évaluer les progrès, renforcer les ressources humaines et améliorer la prise en charge sanitaire au Togo À Lomé, le CNC-SS réunit les acteurs du secteur pour évaluer les progrès, renforcer les ressources humaines et améliorer la prise en charge sanitaire au Togo

Le secteur privé, un allié indispensable mais à optimiser

 

La session s’est également intéressée au rôle croissant du secteur privé dans l’offre de soins. En complément des services publics, les acteurs privés interviennent dans la prévention, le diagnostic, le traitement et la réadaptation, diversifiant ainsi l’accès aux soins pour les Togolais. Bien que cruciale, cette contribution a été abordée comme un levier à optimiser pour garantir une couverture sanitaire plus équitable et accessible à tous.

À Lomé, le CNC-SS réunit les acteurs du secteur pour évaluer les progrès, renforcer les ressources humaines et améliorer la prise en charge sanitaire au Togo

 le CNC-SS : vers un système de santé plus fort et plus résilient

 

Cette réunion, présidée par le Professeur Tchin Darré, illustre l’engagement des autorités togolaises à renforcer leur système de santé. En abordant des enjeux aussi variés que les ressources humaines, les urgences épidémiologiques et le rôle du secteur privé, le CNC-SS pose les jalons d’une politique sanitaire ambitieuse pour les années à venir. La question demeure : comment ces discussions et résolutions se traduiront-elles concrètement sur le terrain pour les populations les plus vulnérables ?

Lomé : L’INAM élargit sa couverture

L’INAM élargit l’Assurance Maladie Universelle aux ayants droit des retraités civils et militaires

 

Lomé, 8 août 2025 Au Togo, la solidarité sanitaire franchit une nouvelle étape. L’Institut National d’Assurance Maladie (INAM) a annoncé le mardi 5 août l’extension de la couverture de l’Assurance Maladie Universelle (AMU) aux veufs, veuves, orphelins et parents directs des bénéficiaires de pensions civiles et militaires versées par la Caisse de Retraites du Togo (CRT). Il s’agit d’une avancée sociale majeure qui vient renforcer l’inclusion des ayants droit, souvent laissés en marge du système de santé.

L’INAM: une couverture élargie pour les populations les plus vulnérables

 

Cette mesure, qui fait suite à une initiative similaire lancée le mois dernier pour les affiliés de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS), vise à offrir une protection médicale aux personnes fragilisées par la perte d’un proche ou par une dépendance économique. Elle concerne notamment les conjoints survivants, les enfants orphelins, les parents âgés et les membres de famille déclarés par les assurés actifs, comme les conjoints non-salariés ou les enfants à charge.

Par conséquent, l’INAM précise que les bénéficiaires concernés pourront obtenir une carte AMU, leur ouvrant l’accès aux soins essentiels dans les structures sanitaires agréées. Cette carte devient ainsi un passeport vers une prise en charge médicale digne et équitable.

 

Répondre à la précarité post-retraite : un engagement de justice sociale

 

En élargissant le champ des ayants droit, l’INAM entend répondre à une réalité souvent silencieuse : la vulnérabilité des familles après le départ ou le décès d’un salarié. L’institution souligne que cette démarche s’inscrit dans une logique de justice sociale, en garantissant aux proches des retraités une continuité dans l’accès aux soins, indépendamment de leur statut professionnel. Pour cela, les personnes nouvellement éligibles sont invitées à se rapprocher des services de l’INAM pour engager les démarches d’enregistrement et de délivrance de la carte AMU.

 

L’AMU, un projet structurant pour la santé publique

 

Lancé en janvier 2024 par l’INAM en partenariat avec la CNSS, le programme AMU vise à instaurer une couverture médicale universelle pour tous les Togolais, quel que soit leur secteur d’activité. En intégrant progressivement les différentes catégories de la population, le projet ambitionne de bâtir un système de santé plus inclusif, plus équitable et plus résilient.

 

Le Togo, pionnier de l’inclusion sociale ?

 

Avec cette nouvelle extension, le Togo confirme sa volonté de faire de la protection sociale un pilier de sa politique publique, en plaçant la santé au cœur de la dignité citoyenne. L’AMU se positionne ainsi comme un projet structurant pour l’avenir du pays. L’enjeu maintenant est de déterminer si cette démarche réussira à toucher toute la population du Togo, et Comment le gouvernement réussira-t-il à relever les défis liés à la mise en œuvre pour assurer une couverture universelle véritable et efficace, en veillant à ne laisser personne de côté ?

Togo : cap sur une diplomatie bucco-dentaire ambitieuse pour 2025

Togo : le ministre Jean-Marie Koffi Tessi et les chirurgiens-dentistes unissent leurs forces pour la santé buccale

Lomé, 6 août 2025 Une rencontre décisive s’est tenue hier, mardi 5 août, au ministère de l’Accès universel aux soins et de la couverture sanitaire à Lomé. Jean-Marie Koffi Ewonoulé Tessi, le ministre, a donné un signal fort en recevant officiellement le tout nouveau bureau du Conseil de l’Ordre National des chirurgiens-dentistes du Togo. À la tête de cette délégation, fraîchement élue, se trouvait le président entrant, Dr Daniel Lawson, épaulé par son prédécesseur, Dr Georges Tokofaï, venu transmettre le flambeau dans une atmosphère empreinte de respect institutionnel. Cette réunion marque un pas important vers le renforcement de la santé buccale dans le pays, avec des projets ambitieux comme la construction d’un centre de soins dédié et une meilleure couverture sanitaire pour les populations vulnérables.

Un nouveau souffle pour la santé dentaire : ambitions et projets phares

 

Sous l’œil bienveillant du ministre Jean-Marie Koffi Ewonoulé Tessi, les échanges ont permis de poser les jalons d’une collaboration renforcée. Le nouveau bureau a ainsi dévoilé son ambition : bâtir un siège moderne qui abriterait, en son sein, un centre de soins dentaires ouvert à toutes les couches sociales. L’idée est de mettre fin aux déserts médicaux bucco-dentaires en rapprochant les praticiens des territoires oubliés. Le ministre a d’ailleurs insisté sur l’urgence de sensibiliser la population à l’importance de la santé buccale, proposant une communication renforcée autour des initiatives de l’Ordre. « Informer, c’est déjà soigner », a-t-il déclaré, appelant à des campagnes éducatives pour promouvoir les bonnes pratiques d’hygiène dentaire.

 

La relève et l’expansion territoriale : un défi national pour l’accès aux soins

 

Parmi les priorités énoncées figurent la formation et le soutien des jeunes diplômés en chirurgie dentaire. Pour le Dr Lawson, ces nouveaux profils constituent le socle de demain, une approche saluée par le Ministre, qui a rappelé l’urgence d’investir dans la jeunesse pour pérenniser la qualité des soins à venir.

De surcroît, les échanges ont porté sur l’extension des services dentaires à l’ensemble du territoire togolais. Aujourd’hui, de nombreux citoyens, notamment dans les zones rurales, doivent parcourir des centaines de kilomètres pour consulter un chirurgien-dentiste. Le ministre et le Dr Lawson ont convenu de travailler ensemble pour identifier des solutions, notamment via des partenariats avec l’INAM (Institut national d’assurance maladie) et des acteurs privés, dans le cadre de l’Assurance Maladie Universelle (AMU). Cette initiative s’inscrit dans la vision du gouvernement de Faure Gnassingbé, qui vise à couvrir 60 % de la population d’ici fin 2025, un défi ambitieux dans un pays où seulement 10 % des habitants bénéficient actuellement d’une protection sociale.

 

L’héritage et la vision : entre continuité et modernisation de l’Ordre

 

Le président sortant, Dr Georges Tokofaï, a pour sa part souligné la nécessité de mener des actions humanitaires ciblées, en lien avec la politique nationale d’Assurance Maladie Universelle. Il en a profité pour clarifier le statut de l’Ordre, souvent amalgamé avec celui des médecins généralistes, alors qu’il porte une mission spécifique axée sur la santé buccale. Le ministre Tessi, fort de son expérience dans le secteur des assurances avant sa nomination en septembre 2023, a félicité le nouveau bureau pour son dynamisme et son engagement, l’encourageant à poursuivre ses efforts pour professionnaliser et moderniser la pratique dentaire au Togo.

Avant de clore cette rencontre institutionnelle, le Dr Lawson a convié le Ministre à sa cérémonie d’investiture, prévue le 12 août 2025 à Lomé. Ce moment fort viendra marquer une nouvelle page dans l’histoire de la médecine dentaire togolaise, symbolisant le début d’une ère de collaboration renforcée et d’ambitions renouvelées pour la santé buccale au Togo.

Le Ministère togolais de la Santé accueille le nouveau bureau des chirurgiens-dentistes pour poser les bases d’une médecine bucco-dentaire accessible, moderne et tournée vers la jeunesse.

La santé buccale au Togo : un défi de taille pour une vision ambitieuse ?

 

En somme, cette rencontre illustre la volonté commune du ministère et de l’Ordre de faire de la santé buccale une priorité nationale. Alors que le Togo progresse vers une couverture sanitaire universelle, l’implication des chirurgiens-dentistes apparaît comme un maillon essentiel pour garantir des soins accessibles et de qualité à tous les citoyens. Avec des projets concrets et une vision partagée, cette collaboration pourrait transformer durablement l’accès aux soins dentaires dans le pays. La question est désormais de savoir si ces ambitions se concrétiseront à grande échelle, et comment le Togo parviendra-t-il à surmonter les obstacles logistiques et financiers pour assurer une santé buccale équitable à l’ensemble de sa population, y compris dans les zones les plus reculées, et ainsi concrétiser pleinement cette révolution des soins dentaires ?

 

Lomé réinvente la naissance : l’Afrique francophone relance l’allaitement maternel

Lomé, capitale de l’allaitement en Afrique : 12 pays francophones s’unissent pour un avenir plus sain

Lomé, 30 juillet 2025 – Dans les couloirs animés du Centre hospitalier universitaire Sylvanus Olympio, un élan d’espoir prend forme. Du 29 juillet au 1ᵉʳ août 2025, la capitale togolaise accueille un atelier régional inédit visant à relancer l’Initiative Hôpital Ami des Bébés (IHAB). Réunissant des experts, soignants et décideurs de 12 pays francophones d’Afrique, cet événement marque un tournant dans la promotion de l’allaitement maternel, un geste simple mais vital pour offrir aux nouveau-nés un départ optimal dans la vie.

Allaitement maternel : L’Afrique francophone se mobilise pour un départ idéal 

 

Organisé sous l’égide de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), de l’UNICEF, de l’Irish Aid et du Fonds Français Muskoka, cet atelier régional ambitionne de transformer les pratiques dans les maternités africaines. Les 12 nations participantes – dont le Togo, le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, la Guinée, le Mali, le Niger, le Sénégal, le Tchad et trois autres pays francophones – s’engagent à faire de l’allaitement maternel une priorité nationale. L’objectif est clair : promouvoir un environnement hospitalier favorable à l’allaitement, renforcer les compétences des professionnels de santé et garantir un accompagnement bienveillant aux mères.

L’IHAB, lancée en 1991 par l’OMS et l’UNICEF, repose sur les « Dix étapes pour un allaitement réussi », un cadre éprouvé qui améliore les taux d’allaitement exclusif et réduit la mortalité infantile. Selon l’UNICEF, un allaitement initié dans l’heure suivant la naissance peut réduire jusqu’à 20 % le risque de décès néonatal. Pourtant, dans la région africaine, seuls 2 des 42 pays comptent plus de 50 % de naissances dans des établissements labellisés « Amis des Bébés », un constat qui souligne l’urgence de cette initiative.

À Lomé, 12 pays francophones unissent leurs forces pour relancer l’Initiative Hôpital Ami des Bébés et placer l’allaitement maternel au cœur des politiques de santé publique.

Des objectifs ambitieux pour des vies sauvées

 

Pendant quatre jours, les participants – sages-femmes, pédiatres, responsables politiques et représentants d’organisations internationales – échangent sur les stratégies pour intégrer les Dix étapes dans les systèmes de santé. Ces étapes incluent la formation des soignants, la mise en place de politiques écrites sur l’allaitement, l’encouragement du contact peau à peau dès la naissance et la limitation des substituts au lait maternel, sauf en cas de nécessité médicale. L’atelier met également l’accent sur la lutte contre les pratiques commerciales agressives des fabricants de lait infantile, en conformité avec le Code international de commercialisation des substituts du lait maternel.

« Soutenir l’allaitement maternel, c’est investir dans la santé, l’équité et le développement durable », a déclaré le représentant de l’OMS au Togo lors de l’ouverture de l’atelier. Il a ajouté : « Chaque mère mérite un accompagnement respectueux et sans jugement pour nourrir son enfant. Cet atelier est une étape clé pour faire des maternités africaines des lieux où la vie commence dans les meilleures conditions. »

Le Togo, locomotive de l’allaitement maternel en Afrique

 

Le choix de Lomé comme hôte de cet atelier n’est pas anodin. Le Togo, qui a vu son taux d’allaitement exclusif progresser de 10 points en une décennie, selon le Rapport mondial sur l’allaitement 2023 de l’UNICEF, s’impose comme un modèle dans la région. Le pays a déjà labellisé plusieurs établissements, comme le CHU Sylvanus Olympio, et ambitionne d’étendre l’IHAB à toutes ses maternités d’ici 2030. Cet engagement s’inscrit dans la stratégie nationale de santé maternelle et infantile, soutenue par des partenaires comme le Fonds Muskoka, qui finance des initiatives pour réduire la mortalité maternelle et néonatale dans neuf pays francophones, dont le Togo.

L’atelier de Lomé se distingue par son approche participative. Des sessions pratiques permettent aux soignants de perfectionner leurs techniques d’accompagnement, tandis que les décideurs explorent des moyens d’intégrer l’IHAB dans les politiques nationales. De plus, des échanges d’expériences, comme ceux menés au Bénin avec la méthode des soins mère-kangourou, ou au Sénégal avec des campagnes communautaires, inspirent de nouvelles approches pour surmonter les barrières culturelles et logistiques.

 

Un enjeu vital : L’allaitement, pilier de la santé mondiale

 

L’allaitement maternel, bien plus qu’une pratique traditionnelle, est un levier de santé publique. Selon l’OMS, il pourrait sauver plus de 820 000 enfants de moins de 5 ans chaque année s’il était universellement adopté. En effet, il protège les nourrissons contre les infections, favorise leur développement cognitif et réduit les risques de maladies chroniques pour les mères, comme le cancer du sein ou les maladies cardiovasculaires. Cependant, des obstacles persistent : manque de formation des soignants, pressions commerciales des industriels du lait infantile et normes culturelles qui découragent l’allaitement exclusif.

Le soutien de partenaires comme l’Irish Aid et le Fonds Muskoka, qui finance des projets de santé maternelle et infantile depuis 2010, est crucial. En Côte d’Ivoire, par exemple, le Fonds a permis de sauver 3 888 bébés prématurés grâce aux soins mère-kangourou entre 2019 et 2023. Au Togo, des initiatives similaires, couplées à des campagnes de sensibilisation, ont permis de réduire la prévalence du retard de croissance chez les enfants de moins de 5 ans.

 

Feuille de route pour l’avenir : Une nouvelle ère pour les bébés africains

 

En clôture de l’atelier, le 1ᵉʳ août, les participants adopteront une feuille de route régionale pour accélérer la mise en œuvre de l’IHAB. Ce plan inclura des engagements précis : formation continue des soignants, renforcement des systèmes de suivi et mobilisation de financements pour labelliser davantage d’établissements. Le Togo, en accueillant cet événement, envoie un message fort : l’allaitement maternel est une priorité non négociable pour bâtir des sociétés plus saines et équitables.

Finalement, En regagnant leurs pays, les délégations emporteront un élan renouvelé et des outils concrets pour transformer leurs maternités. À Lomé, ces quatre jours d’échanges auront posé les bases d’un mouvement qui, en soutenant chaque mère et chaque nouveau-né, aspire à changer la vie de millions d’enfants à travers l’Afrique francophone. C’est une promesse de santé et d’espoir qui se concrétise, un pas de géant vers un avenir où chaque enfant africain aura le meilleur départ possible dans la vie.

Lomé trace la voie : l’Afrique s’unit pour la santé de ses adolescents

Lomé, carrefour de l’avenir des adolescents : l’Afrique de l’Ouest et du Centre s’engage pour la santé des adolescents

Lomé, 30 juillet 2025 – Un vent d’espoir souffle sur la capitale togolaise. Depuis le 28 juillet, des représentants de 24 pays d’Afrique de l’Ouest et du Centre sont réunis au Palais des Congrès de Lomé. L’objectif ? Poser les bases d’un avenir plus sain pour les adolescents du continent. Au cœur de cette rencontre historique : la validation d’un cadre régional de redevabilité et le déploiement du guide actualisé Global Accelerated Action for the Health of Adolescents (AA-HA 2.0). Un cri de ralliement résonne : la santé, l’éducation et le bien-être des jeunes exigent une action collective, et c’est maintenant !

24 pays d’Afrique valident un cadre de redevabilité et adoptent le guide AA-HA 2.0 pour bâtir un avenir plus sain pour les adolescents

Sommet crucial à Lomé : L’avenir de la jeunesse africaine en jeu

 

Ce sommet d’envergure, organisé sous l’égide de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) et de l’UNICEF, avec le soutien de l’Organisation Ouest-Africaine de la Santé (OOAS) et d’autres partenaires, rassemble des délégations du Bénin, du Burkina Faso, du Cameroun, du Sénégal, du Mali, du Nigeria, du Tchad, et bien d’autres. L’objectif est clair : renforcer les politiques de santé publique pour les 10-19 ans. En effet, cette population représente près de 23 % des 560 millions d’habitants de la région, selon les estimations de l’UNICEF. Face à une démographie aussi jeune, investir dans la santé des adolescents est une priorité stratégique pour bâtir des sociétés prospères et équitables.

Par ailleurs, le cadre régional de redevabilité, en cours de validation, vise à harmoniser les efforts des pays pour suivre et évaluer les progrès en matière de santé des adolescents. Ce mécanisme, inspiré des Objectifs de Développement Durable (ODD), permettra de collecter des données fiables sur des indicateurs clés : malnutrition, santé mentale, infections sexuellement transmissibles, grossesses précoces et accès aux soins. Simultanément, le guide AA-HA 2.0, mis à jour en 2023 par l’OMS, offre aux gouvernements un outil pratique pour concevoir des programmes adaptés aux besoins spécifiques des jeunes, en tenant compte des réalités locales.

Les défis titanesques des adolescents : Grossesses précoces, santé mentale et éducation menacée

 

En Afrique de l’Ouest et du Centre, les adolescents font face à des obstacles de taille. Selon un rapport de l’OMS, la région concentre 1,2 million de décès annuels d’adolescents, souvent dus à des causes évitables comme les grossesses précoces, qui restent la première cause de mortalité chez les filles de 15 à 19 ans. De surcroît, les troubles mentaux, tels que la dépression et l’anxiété, touchent un nombre croissant de jeunes, exacerbés par la pauvreté, l’insécurité et les pressions sociales. Au Togo, par exemple, seulement 15 % des adolescents ont accès à des services de santé mentale, selon une étude de 2024.

L’éducation, un autre pilier du bien-être, est également menacée. Ainsi, plus de 272 000 enfants au Tchad sont privés de scolarité en raison des conflits, tandis qu’au Nigeria, les attaques contre les écoles entravent l’accès à l’apprentissage. Le guide AA-HA 2.0 insiste sur une approche multisectorielle, intégrant santé, éducation et protection sociale, pour répondre à ces défis complexes. À Lomé, les délégués explorent des solutions concrètes, telles que l’intégration de programmes de santé scolaire et la formation de conseillers en santé mentale dans les communautés.

Le Togo, fer de lance de la santé juvénile

 

Le choix de Lomé comme ville hôte n’est pas anodin. Le Togo s’illustre par ses efforts pour promouvoir la santé des jeunes, notamment à travers des initiatives comme le programme national de santé scolaire et la lutte contre les grossesses précoces. En 2023, le pays a d’ailleurs accueilli un atelier régional sur l’éducation à la santé, organisé par l’UNESCO, qui a jeté les bases d’une collaboration renforcée dans la région. Cette année, le gouvernement togolais réaffirme son engagement à faire des adolescents une priorité nationale, avec un budget de 1,5 milliard de FCFA alloué aux programmes de santé juvénile en 2025.

Il est à noter que les discussions à Lomé mettent un accent particulier sur l’implication des jeunes eux-mêmes. « Rien pour nous, sans nous », clament les représentants d’associations de jeunesse présents au sommet. Des focus groups montrent que les adolescents veulent être consultés sur leurs besoins, qu’il s’agisse d’accès à des services de santé reproductive ou de soutien psychosocial. Le cadre de redevabilité régional prévoit d’intégrer leurs voix à travers des enquêtes régulières et des forums participatifs.

24 pays d’Afrique valident un cadre de redevabilité et adoptent le guide AA-HA 2.0 pour bâtir un avenir plus sain pour les adolescents

Des engagements concrets pour un avenir transformé

 

Ce mercredi 30 juillet, les délégations finaliseront la validation du cadre de redevabilité, un document qui obligera les pays à rendre des comptes sur leurs avancées en matière de santé adolescente. Ce mécanisme s’appuie sur 47 indicateurs recommandés par le groupe consultatif GAMA (Global Action for Measurement of Adolescent Health), créé par l’OMS et ses partenaires en 2024. Ces indicateurs couvrent des domaines aussi variés que la nutrition, la santé sexuelle et reproductive, et le bien-être mental, offrant une feuille de route claire pour les politiques nationales.

Le déploiement du guide AA-HA 2.0, quant à lui, marque une étape clé. Traduit en français et adapté aux contextes ouest-africains, il propose des stratégies concrètes : campagnes de sensibilisation contre les grossesses précoces, intégration de la santé mentale dans les soins primaires, et partenariats avec le secteur privé pour financer des cliniques adaptées aux jeunes. Certains pays, comme le Sénégal et le Burkina Faso, ont déjà intégré des éléments du guide dans leurs politiques et partagent leurs succès, à l’instar de la réduction de 10 % des grossesses adolescentes à Dakar entre 2020 et 2024.

L’Afrique parie sur ses adolescents : Un investissement stratégique pour le développement

 

À l’approche de la clôture du sommet, l’enthousiasme est palpable. Les délégués s’accordent sur l’urgence d’agir face à une démographie jeune en pleine expansion – d’ici 2030, 32 % de la population de la région aura entre 10 et 19 ans. « Investir dans la santé des adolescents, c’est investir dans le dividende démographique de l’Afrique », a déclaré un représentant de l’OOAS, rappelant que chaque dollar investi dans la santé des jeunes peut générer jusqu’à 10 dollars de bénéfices économiques.

Lomé, en accueillant ce sommet, s’impose comme un catalyseur de changement. En quittant la capitale togolaise, les participants emporteront avec eux un engagement commun : faire de la santé des adolescents une priorité absolue. Avec le cadre de redevabilité et le guide AA-HA 2.0 comme boussoles, l’Afrique de l’Ouest et du Centre trace la voie vers un avenir où chaque jeune pourra s’épanouir, en bonne santé et avec confiance. La promesse d’une jeunesse en pleine santé n’est plus un vœu pieux, mais une feuille de route concrète pour bâtir une Afrique plus forte et plus équitable.

Kara réinvente l’hôpital : vers une santé inclusive et stratégique

Kara, Togo : une révolution hospitalière en marche avec la formation des acteurs de santé sur le guide des projets d’établissement

Kara, 14 juillet 2025 Le 11 juillet 2025, le Palais des Congrès de Kara a été le théâtre d’un événement majeur et porteur d’espoir pour le système de santé togolais. Sous la présidence du Gouverneur de la région de la Kara, et en présence du Directeur Régional de la Santé (DRS), une formation d’envergure a été officiellement lancée. Son objectif : outiller les membres des conseils d’administration des hôpitaux, des Comités de Gestion des Structures de Santé (COGES), des prestataires et des partenaires sur l’élaboration des Projets d’Établissement Hospitalier (PEH). Ce guide, fruit d’une collaboration fructueuse avec le Fonds mondial, marque une étape décisive vers une gestion plus stratégique et inclusive des infrastructures de santé, avec pour ambition de transformer les hôpitaux de la région en modèles d’efficacité et d’accessibilité.

À Kara, une formation novatrice sur les Projets d’Établissement Hospitalier mobilise les acteurs clés du secteur de la santé

L’hôpital de demain : Kara lance la grande transformation

 

Réunissant un parterre d’acteurs clés du secteur de la santé, cette initiative stratégique s’inscrit dans une vision portée par le Ministre de la Santé, le Professeur Tchin Darré, qui a fait de la modernisation des établissements hospitaliers une priorité nationale absolue. Par ailleurs, le guide des PEH, conçu avec le soutien technique et financier du Fonds mondial, se présente comme une feuille de route universelle, applicable à toutes les structures de santé, des centres hospitaliers régionaux aux cliniques communautaires. Ainsi, son objectif est de doter chaque établissement d’un plan stratégique clair, aligné sur les besoins locaux et les standards internationaux les plus exigeants.

Lors de son allocution d’ouverture, le Gouverneur de la Kara a insisté sur l’importance capitale de cette formation pour la région. « Nos hôpitaux ne doivent pas seulement soigner ; ils doivent également devenir des moteurs de développement communautaire », a-t-il déclaré, soulignant l’urgence impérieuse de renforcer la gouvernance des établissements de santé. Cette formation, qui a mobilisé des experts reconnus en gestion hospitalière, vise aussi à outiller les participants pour qu’ils s’approprient pleinement le guide et participent activement à l’élaboration des PEH, ces documents stratégiques qui définiront les priorités, les ressources et les objectifs de chaque hôpital pour les années à venir.

À Kara, une formation novatrice sur les Projets d’Établissement Hospitalier mobilise les acteurs clés du secteur de la santé

Un guide révolutionnaire pour une santé plus performante

 

Le guide des PEH, au cœur de cette formation, est bien plus qu’un simple manuel technique. Il propose une méthodologie rigoureuse et structurée pour évaluer les besoins des communautés, optimiser les ressources humaines et matérielles, et intégrer les partenaires locaux dans la gestion des établissements. En plus, en s’appuyant sur des indicateurs précis, il permet aux hôpitaux de planifier leurs investissements, d’améliorer significativement la qualité des soins et de renforcer leur rôle dans la prévention et la promotion de la santé publique.

« Ce guide est un outil de transformation fondamentale », a expliqué un formateur du Fonds mondial lors de la session. « Il encourage une approche participative où les COGES, les prestataires et les conseils d’administration travaillent main dans la main pour faire de chaque hôpital un acteur clé du développement local. »

Les participants, parmi lesquels des directeurs d’hôpitaux, des infirmiers-chefs et des représentants communautaires ont suivi une formation approfondie sur des thématiques essentielles telles que l’analyse des besoins, la budgétisation stratégique et l’évaluation des performances. Les formateurs ont aussi mis l’accent sur l’inclusion des populations dans les processus décisionnels, renforçant ainsi la dimension participative de la gouvernance sanitaire.

La vision du Ministre Tchin Darré : Kara, laboratoire de la réforme sanitaire

 

Cette initiative s’inscrit pleinement dans la dynamique impulsée par le Professeur Tchin Darré, qui a fait de la réforme du système de santé une priorité absolue du gouvernement togolais. En recommandant l’élaboration de PEH pour chaque hôpital, le ministre vise à harmoniser les pratiques et à garantir une offre de soins cohérente et de qualité à travers tout le pays. La région de la Kara, avec ses défis spécifiques – comme l’accès limité aux soins dans les zones rurales et le besoin urgent de moderniser les infrastructures – se positionne ainsi comme un laboratoire pour cette réforme ambitieuse.

Le choix de Kara comme lieu de lancement n’est pas anodin. Cette région, carrefour économique et culturel du nord du Togo, abrite des hôpitaux stratégiques, comme le Centre Hospitalier Régional (CHR) de Kara, qui dessert une population de plus de 800 000 habitants. Par conséquent, en renforçant les capacités des acteurs locaux, le gouvernement espère faire de Kara un modèle pour d’autres régions, où la planification stratégique deviendra la norme pour une gestion hospitalière exemplaire.

À Kara, une formation novatrice sur les Projets d’Établissement Hospitalier mobilise les acteurs clés du secteur de la santé

Gouvernance inclusive : les hôpitaux au service actif des communautés

 

L’un des points forts de cette formation réside dans son approche résolument participative. En impliquant les COGES, composés de représentants communautaires, le processus d’élaboration des PEH garantit que les besoins des populations locales sont pris en compte de manière effective. « Les hôpitaux ne doivent pas être des îlots isolés, mais des partenaires privilégiés des communautés qu’ils servent », a souligné le DRS de Kara, rappelant l’importance cruciale d’une gouvernance inclusive pour répondre aux attentes des patients, notamment en matière d’accès aux soins et de qualité des services.

Les participants ont également été sensibilisés à l’importance de la durabilité. Les PEH, une fois élaborés, devront intégrer des stratégies pour faire face aux défis climatiques, comme la gestion des ressources en eau, et pour renforcer la résilience des infrastructures face aux crises sanitaires, à l’image de la pandémie de Covid-19.

Un tournant majeur : Le Togo vers un système de santé d’excellence

 

La formation de Kara marque le début d’un mouvement plus large, qui verra d’autres régions du Togo s’engager dans ce processus de planification stratégique. En dotant les hôpitaux de projets d’établissement clairs et ambitieux, le Togo ambitionne de se rapprocher des Objectifs de Développement Durable (ODD), notamment l’ODD 3, qui vise à garantir une vie saine et à promouvoir le bien-être pour tous. Cette initiative fondatrice, soutenue par le Fonds mondial, témoigne de l’engagement inconditionnel du Togo à tirer parti des partenariats internationaux pour moderniser efficacement son système de santé.

En somme, les participants ont quitté la formation avec des compétences renforcées et une vision renouvelée de leur rôle au sein des structures sanitaires. L’enthousiasme était manifeste, comme en témoigne cette déclaration d’une représentante d’un COGES : « Ce guide va changer la façon dont nous gérons nos hôpitaux. » Cette initiative marque un tournant décisif dans la région de la Kara, qui vient de jeter les bases d’une transformation profonde du système de santé — plus performant, plus inclusif et pleinement orienté vers l’amélioration durable des services offerts aux populations.

Heal by Hair : la coiffure au service de la santé mentale

Heal by Hair :Quand les salons de coiffure deviennent des sanctuaires de santé mentale

Lomé, le 9 juillet 2025 – Dans une capitale togolaise marquée par les contrastes entre modernité et précarité, le prochain mois d’octobre portera les germes d’une révolution silencieuse. Du 8 au 10 octobre 2025, l’Université de Lomé accueillera une formation inédite en santé mentale visant 400 coiffeuses de la capitale, dans le cadre du programme Heal by Hair, porté par la Bluemind Foundation et soutenu par le Fonds d’Innovation pour le Développement (FID).

Les salons de coiffure : De simples commerces à de véritables refuges psychologiques

Et si les lieux d’échange informels devenaient des points d’entrée vers le mieux-être mental ? C’est le pari audacieux de Heal by Hair, qui entend transformer les salons de coiffure en espaces d’écoute, de repérage et d’orientation pour les femmes en détresse psychologique. En effet, en exploitant un lien de confiance largement établi – 67 % des femmes togolaises se confient régulièrement à leur coiffeuse –, le projet propose une alliance innovante entre l’économie de proximité et un service essentiel de santé mentale. Ce n’est plus seulement une question de beauté, mais de bien-être intégral.

Heal by Hair : Un programme novateur au carrefour du soin et de la résilience urbaine

Conçu en étroite collaboration avec le ministère togolais de la Santé et l’Université de Lomé (U.L), ce programme avant-gardiste vise à former des professionnelles sans exigence académique préalable. Seule leur motivation à faire partie d’un changement social tangible est requise. En outre, celles résidant dans les communes Golfe 1 à 7 et Agoè-Nyivé 1 à 4 peuvent candidater jusqu’au 15 juillet via www.bluemindfoundation.org. Ce processus simple et accessible vise à toucher un maximum de femmes désireuses de s’investir pour leur communauté.

De Lomé au continent : Des ambitions panafricaines pour un impact durable

En somme, Derrière ce projet pilote à Lomé se dessine une ambition plus vaste : celle de former 1 000 coiffeuses dans 20 villes africaines d’ici 2026, avec l’objectif de toucher pas moins de deux millions de femmes. Ce n’est pas seulement une réponse à la détresse mentale grandissante qui frappe de nombreuses communautés ; c’est également une redéfinition audacieuse du rôle des femmes dans l’économie informelle et de leur pouvoir à façonner positivement le tissu social. Cette initiative panafricaine pourrait ainsi inspirer d’autres modèles d’intervention communautaire en matière de santé.

UEMOA : Guerre contre les faux médicaments vétérinaires à Lomé

Lomé, rempart contre le poison des faux remèdes : l’UEMOA en guerre contre les médicaments vétérinaires frauduleux

Ce 2 juillet 2025, sous le ciel vibrant de Lomé, la capitale togolaise s’est muée en champ de bataille d’un genre singulier : celui de la lutte contre les médicaments vétérinaires contrefaits, ces venins silencieux qui menacent bétail et santé publique dans l’espace de l’Union Économique et Monétaire Ouest-Africaine (UEMOA). En effet, réunis pour la 6e réunion biennale, les États membres, la Commission de l’UEMOA et les firmes pharmaceutiques vétérinaires ont forgé un front commun, animés par une urgence vitale : enrayer un fléau qui, tapi dans l’ombre des circuits informels et des frontières poreuses, compromet l’avenir de l’élevage et la sécurité sanitaire de la région.

Une menace insidieuse dans l’ombre

Le constat est aussi brutal que les chiffres : malgré les efforts colossaux déployés, les médicaments vétérinaires frauduleux continuent d’inonder l’espace UEMOA. Ces contrefaçons, souvent concoctées dans des laboratoires clandestins, circulent comme un poison dans les marchés, portées par l’instabilité de certaines zones et la faiblesse des contrôles. « Une quantité non négligeable de ces produits illicites échappe encore à nos filets », a déploré Mahamadou Gado, commissaire chargé de l’agriculture, des ressources en eau et de l’environnement à l’UEMOA. Derrière ses mots, une vérité alarmante : chaque dose frelatée est une menace pour les troupeaux, les éleveurs, et, par ricochet, les populations qui consomment leurs produits.

 

Au Togo, où l’élevage pèse 16 % du PIB agricole et 7 % du PIB national, les enjeux sont cruciaux. Les maladies animales, exacerbées par des traitements inefficaces ou dangereux, fragilisent un secteur déjà aux prises avec des défis structurels. Les faux médicaments, loin de soigner, aggravent les épidémies, compromettent ainsi la sécurité alimentaire et exposent les humains à des résidus toxiques. Face à cette hydre, l’UEMOA ne baisse pas les bras : elle a mobilisé plus de 200 millions de FCFA pour le contrôle post-AMM (Autorisation de mise sur le marché), renforçant les laboratoires par des formations pointues et des équipements d’analyse de pointe.

À Lomé, la 6e réunion biennale de l'UEMOA rassemble les États membres et l'OMS pour renforcer la lutte contre les médicaments vétérinaires contrefaits, protégeant ainsi l'élevage et la santé publique dans la région.Faux médicaments vétérinaires : Une croisade pour la santé animale et publique

À Lomé, cette réunion n’est pas une simple formalité diplomatique. C’est un conseil de guerre où se dessine une stratégie régionale pour terrasser le commerce illicite. Yark Damehame, Ministre d’État togolais en charge des ressources animales, a lancé un appel vibrant : « Aucun pays ne peut lutter seul. Nous devons bâtir une synergie, un rempart commun où la santé animale et publique repose sur des normes inflexibles. » D’ailleurs, les discussions, d’une intensité rare, ont porté sur des mesures concrètes : renforcer les inspections, traquer les médicaments sans AMM, instaurer une pharmacovigilance rigoureuse pour surveiller les effets indésirables, et intensifier les campagnes de contrôle qualité.

 

Quinze ans après la réforme des législations pharmaceutiques vétérinaires, cette 6e revue biennale est un miroir tendu à l’UEMOA : une occasion d’identifier les failles, de corriger les imperfections, et de réaffirmer un engagement sans faille. « Nous ne pouvons tolérer que des pratiques commerciales douteuses mettent en péril nos troupeaux et nos populations », a martelé Mahamadou Gado, soulignant aussi la nécessité d’une solidarité renforcée entre États, institutions et firmes pharmaceutiques responsables.

Vers un avenir plus sûr

Dans les salles feutrées de Lomé, où les échanges fusent comme des étincelles, un espoir se dessine : celui d’un espace UEMOA où les éleveurs, du Sénégal au Niger, auront accès à des médicaments fiables, où les laboratoires deviendront des bastions de l’innovation, et où la santé animale cessera d’être un luxe. Les recommandations attendues à l’issue de cette rencontre – sur l’harmonisation des inspections, la lutte contre les réseaux illégaux, et le renforcement de la pharmacovigilance – promettent également  de redessiner le paysage sanitaire de la région.

Alors que les travaux se poursuivent, Lomé s’affirme comme le creuset d’une révolution silencieuse mais vitale. Dans chaque flacon de médicament authentique, dans chaque analyse rigoureuse, se joue la survie d’un secteur qui nourrit des millions de vies. L’UEMOA, unie face à ce fléau, envoie un message clair : le Sahel ne pliera pas devant les faux remèdes. À Lomé, la bataille pour un élevage sain et un avenir sécurisé ne fait que commencer.

 

Lomé : Le Dr Amadou Baïlo Diallo célébré à l’aube de sa retraite

Lomé rend hommage au Dr Amadou Baïlo Diallo : Un legs d’excellence pour la santé togolaise

Le 25 juin 2025 dernier, Lomé s’est drapée d’une solennité émouvante pour rendre un hommage fervent au Dr Amadou Baïlo Diallo, Représentant par intérim de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) au Togo, dont le départ à la retraite marque la fin d’une ère d’engagement indéfectible. En effet, cet architecte de la résilience sanitaire a été honoré lors d’une cérémonie empreinte de reconnaissance, en présence du Ministre de la Santé, le Professeur Tchin Darré, du Ministre de l’Accès aux Soins et de la Couverture Sanitaire, Jean-Marie Tessi, et d’un aréopage de diplomates, partenaires des Nations Unies et figures de proue nationales.

Ce médecin épidémiologiste, fort de trente ans d’expertise, laisse un héritage scintillant, où rigueur scientifique et humanité se sont entrelacées pour bâtir un Togo plus résilient face aux défis sanitaires. Dans un Togo en quête de robustesse sanitaire, cet adieu n’est pas une fin, mais le couronnement d’un legs voué à perdurer.

Un architecte de la santé publique

Dans les salons de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) à Lomé, le Dr Diallo, Guinéen de naissance et citoyen du monde par vocation, a été célébré pour ses quatorze mois d’un labeur titanesque au Togo. En effet, en quatorze mois, le Dr Diallo a gravé son nom dans les annales togolaises avec une ardeur sans pareille. Ainsi, sous sa houlette, 12 projets d’une valeur de 265 millions de dollars ont vu le jour, renforçant l’armature des systèmes de santé face aux tempêtes épidémiques. Par ailleurs, sa coordination éclairée a permis de juguler six épidémies, de la dengue à la rougeole, dont le Mpox signalé en mai 2025, en mobilisant partenaires et institutions locales dans une synergie exemplaire. « La santé est un édifice collectif, bâti sur l’engagement et la solidarité », a-t-il déclaré, sa voix résonnant comme un testament.

De plus, son action, marquée par l’approche « Une seule santé », a fédéré ministères, ONG et partenaires comme la FAO et l’UNICEF, faisant du Togo l’un des cinq pays africains bénéficiaires du Fonds de lutte contre les pandémies en 2024. Enfin, son leadership a transcendé la riposte immédiate : en consolidant la sécurité sanitaire et en fédérant les acteurs autour d’une vision pérenne, il a planté les jalons d’un Togo résilient, où la santé devient un rempart de développement.

Dr Diallo, l’architecte d’une santé plus inclusive au Togo

Le parcours du Dr Diallo, jalonné par plus de 150 missions dans trente pays, incarne une expertise forgée dans la lutte contre Ebola, le choléra et la Covid-19. Au Togo, il a insufflé une dynamique de transformation, renforçant les laboratoires et formant 3 200 agents de santé en 2024, selon le ministère de la Santé. Son plaidoyer pour l’équité sanitaire a permis d’étendre l’assurance maladie à 1,2 million de Togolais, un pas décisif vers l’inclusion. « Sa sagesse continuera d’éclairer la jeune génération », a affirmé le ministre Tchin Darré, appelant à pérenniser son héritage. Les hommages, relayés sur les réseaux sociaux, ont salué un homme dont l’humilité n’a d’égal que son impact.

 Lomé célèbre le Dr Amadou Baïlo Diallo, architecte d’une santé togolaise résiliente, dont le legs de 265 millions de dollars en projets et la riposte à six épidémies illuminent l’avenir du pays. Dr Diallo : un dernier don, une vision pour l’avenir

La cérémonie, loin d’être un simple rituel d’adieu, s’est illuminée d’un geste d’une portée profonde : la remise d’un arsenal de matériel informatique, de réactifs et de tests diagnostiques, destiné à fortifier la vigilance épidémiologique du pays. Ce don, salué par le Professeur Tchin Darré comme un « acte d’une noblesse rare », équipe le Togo pour anticiper et contrer les maladies à potentiel pandémique. « Ce matériel est un bouclier pour nos générations futures », a déclaré un cadre de l’OMS, soulignant l’héritage pratique d’un homme dont la vision conjugue pragmatisme et humanité.

Un pont entre nations

Le Dr Diallo, dans un ultime échange avec le ministre de l’Environnement, Katari Foli-Bazi, a exploré les passerelles entre santé et écologie, un domaine où le Togo innove. Les projets conjoints, comme la lutte contre les maladies liées à l’eau dans les Savanes ou la surveillance environnementale à Lomé, témoignent aussi de cette ambition. « La santé d’un peuple dépend de celle de sa terre », a-t-il murmuré, plaidant pour une coopération renforcée entre l’OMS et le ministère de l’Environnement. En 2024, le Togo a réduit de 15 % l’incidence des maladies hydriques grâce à ces synergies, selon les rapports de l’UNICEF.

Un sage appelé à inspirer

Le Professeur Tchin Darré, dans un vibrant hommage, a conjuré le Dr Diallo de rester un phare pour la jeune garde togolaise. « Votre sagesse est un trésor que nous implorons encore », a-t-il lancé, saluant un homme dont les quatorze mois de mission ont transformé des défis en opportunités. Jean-Marie Tessi, ému, a vanté « un serviteur qui a fait du Togo un modèle de résilience régionale ». La présence des agences onusiennes et de partenaires comme la Banque mondiale, qui a injecté 50 millions de dollars dans les infrastructures sanitaires en 2025, a amplifié l’écho de cet adieu.

Lomé célèbre le Dr Amadou Baïlo Diallo, architecte d’une santé togolaise résiliente, dont le legs de 265 millions de dollars en projets et la riposte à six épidémies illuminent l’avenir du pays.Du dévouement à l’inspiration : le legs du Dr Diallo

Alors que le Dr Diallo s’apprête à goûter une retraite méritée, son empreinte demeure indélébile. À Lomé, où chaque hôpital, chaque centre de santé porte désormais la marque de son dévouement, son départ n’est pas un point final, mais une invitation à poursuivre. Dans un Togo qui aspire à l’universalité des soins d’ici 2030, conformément à la Feuille de route gouvernementale, l’héritage du Dr Diallo – rigueur, solidarité, vision – est un flambeau que la nation brandira avec fierté. Que cette cérémonie, tel un sillon dans le temps, inspire un avenir où la santé togolaise rayonne, portée par l’audace d’un peuple uni.

Togo : Vaste campagne de vaccination animale

Sokodé, jeudi 26 mai – Le Togo lance aujourd’hui une campagne nationale de vaccination des animaux sur l’ensemble de son territoire. Cette initiative majeure, dont le coup d’envoi officiel a eu lieu à Sokodé, se déroule avec l’appui de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO). Elle vise à combattre les maladies animales prioritaires, en particulier les zoonoses, ces affections transmissibles de l’animal à l’homme, à travers une série d’interventions fortement subventionnées par l’État.

Des vaccins subventionnés, la rage éradiquée gratuitement

La campagne met un accent particulier sur l’accessibilité des vaccins pour les éleveurs. Pour la rage, un fléau de santé publique, la vaccination des chiens, chats et singes est totalement gratuite. Une mesure forte pour protéger non seulement les animaux domestiques, mais aussi les populations humaines.

Concernant le bétail, le gouvernement accorde des subventions significatives afin de réduire le coût des vaccins pour :

  • Le vaccin contre le charbon bactéridien pour les bœufs est fixé à 100 FCFA, bénéficiant d’une subvention impressionnante de 75 %.
  • Le vaccin contre la péripneumonie contagieuse bovine coûte 300 FCFA par bœuf, grâce à une subvention de 25 %.

Les petits ruminants ne sont pas en reste. Les moutons et les chèvres recevront une vaccination contre la peste des petits ruminants pour seulement 100 FCFA, une mesure rendue possible par une subvention de 50 %.

Une journée gratuite à Sokodé pour le lancement de la vaste campagne de vaccination

Pour marquer l’importance de cette campagne, le Ministre d’État, Ministre des Ressources Halieutiques, Animales et de la Réglementation de la Transhumance, Yark Damehame, a annoncé que le gouvernement offrait la gratuité totale de la première journée de vaccination à tous les animaux présentés sur le site de lancement à Sokodé. Un geste fort qui incite à la participation et manifeste l’engagement gouvernemental.

Depuis plusieurs années, le Togo a fait du bien-être animal une priorité nationale. Cette campagne de vaccination s’inscrit pleinement dans la volonté du gouvernement de renforcer la résilience du secteur animalier. Un secteur essentiel non seulement pour la subsistance de nombreuses familles, mais aussi pour garantir la sécurité alimentaire du pays. En protégeant la santé animale, le Togo protège sa population et consolide son économie rurale.

Révolution contraceptive : Le succès éclatant du projet DMPA-SC

Togo : un pas décisif vers l’autonomie contraceptive avec la clôture de DMPA-SC phase 3

Dans la vibrante capitale togolaise, Lomé, ce 25 juin 2025, s’est tenu un rendez-vous d’envergure : la cérémonie de clôture de la troisième phase du projet DMPA-SC, porté par l’Injectables Access Collaborative. Sous l’égide de Jhpiego et en synergie avec le ministère de la Santé togolais, cet événement a rassemblé les artisans d’une révolution discrète, mais puissante : l’élargissement de l’accès à la contraception injectable DMPA-SC, et notamment à son auto-injection. Cette étape, loin d’être un épilogue, consacre le Togo comme un phare de l’innovation en planification familiale dans l’espace francophone ouest-africain.

Le Togo célèbre la fin de la 3ᵉ phase du projet DMPA-SC, marquant une avancée majeure dans l'accès à la contraception injectable et l'autonomie des femmes en Afrique de l'Ouest.

DMPA-SC : Quand l’auto-injection transforme l’accès à la contraception.

Depuis son lancement, le projet DMPA-SC, ou Sayana Press, a métamorphosé l’accès à la contraception au Togo. Cette méthode injectable, administrable par les femmes elles-mêmes après formation, offre une autonomie inédite, particulièrement pour celles vivant en zones reculées ou souhaitant une discrétion accrue.  Par ailleurs, lors de la cérémonie, Yaba Essien, responsable pays de Jhpiego, a révélé un chiffre éloquent : plus de la moitié des utilisatrices de DMPA-SC ont été recrutées par des agents de santé communautaires (ASC). D’ailleurs, ce chiffre prouve leur rôle pivot dans la capillarité du programme. Cette approche, ancrée dans les réalités locales, a permis de toucher des femmes jusque-là éloignées des services de santé.

Le Togo célèbre la fin de la 3ᵉ phase du projet DMPA-SC, marquant une avancée majeure dans l'accès à la contraception injectable et l'autonomie des femmes en Afrique de l'Ouest.Togo, leader régional de la planification familiale

Le Togo, membre éminent du Partenariat de Ouagadougou, s’est distingué par son engagement indéfectible, salué par Célestin Compaoré, directeur régional de l’Access Collaborative pour l’Afrique francophone. « Le Togo a su aligner ce projet sur ses priorités nationales, franchissant des jalons décisifs », a-t-il déclaré. Parmi les avancées notables, on compte l’extension des services DMPA-SC aux pharmacies et l’initiation de l’auto-injection par les ASC. En plus, ces progrès témoignent d’un environnement politique favorable, patiemment façonné au fil des trois phases du projet. Le Dr Agossou, représentant le ministère de la Santé, a quant à lui souligné l’adaptabilité des interventions, qui ont su épouser les dynamiques togolaises pour maximiser leur impact.

Le Togo célèbre la fin de la 3ᵉ phase du projet DMPA-SC, marquant une avancée majeure dans l'accès à la contraception injectable et l'autonomie des femmes en Afrique de l'Ouest.L’Avenir de la contraception : Vers une autonomie universelle au Togo

Cette troisième phase, baptisée AC3.0, ne se contente pas de célébrer les acquis. En effet, elle ouvre des perspectives ambitieuses : renforcer l’intégration de DMPA-SC dans le système de santé, élargir la formation des prestataires, et pérenniser l’accès au produit. Les recommandations issues de cette rencontre, fruit d’un dialogue constructif entre partenaires, visent à consolider ces progrès. De surcroît, elles veillent à ce que l’autonomie contraceptive des Togolaises ne soit pas un privilège, mais un droit universel.

Lomé, capitale de l’espoir : Une nouvelle ère pour la santé reproductive

À Lomé, ce 25 juin, le rideau s’est baissé sur une phase, mais la scène reste illuminée. Le Togo, par son audace et sa vision, trace une voie où la santé reproductive des femmes s’émancipe, une injection à la fois, vers un avenir plus équitable et souverain. Ainsi, le pays prouve qu’avec un engagement fort, l’innovation en santé peut transformer durablement la vie des femmes et des communautés.

CHU Kara : La Révolution sanitaire du Togo en marche

Le Togo à l’aube d’une révolution sanitaire : Le Ministre Tchin Darré révèle les progrès du futur CHU de Kara

Le vendredi 20 juin 2025 restera une date clé dans l’histoire de la santé togolaise. Ce jour-là, une effervescence toute particulière a saisi les couloirs encore en chantier du Centre Hospitalier Universitaire (CHU) de Kara. Loin d’une simple inspection de routine, la visite du Professeur Tchin Darré, Ministre de la Santé et de l’Hygiène Publique, a marqué un tournant. Tel un visionnaire, il a foulé ce sol en gestation pour sonder l’âme d’une ambition médicale résolue, celle qui donnera naissance à un hôpital de pointe. Sa venue n’était en effet pas anodine : elle visait à évaluer les avancées cruciales du Projet Ellipse, de l’unité d’hémodialyse et de la maternité financée par la KfW. Sous son impulsion, cet hôpital, jadis modeste, s’élève désormais vers un firmament de modernité et d’espérance, promettant un meilleur avenir pour la santé des Togolais.

Kara : un triumvirat de projets d’avant-garde pour sauver des vies

Le CHU de Kara, sentinelle des soins dans les contrées septentrionales du Togo, se dote de nouvelles infrastructures vitales. Premièrement, le Projet Ellipse, tel un phénix renaissant, insuffle une vigueur inédite aux structures existantes. Il promet un sanctuaire technologique où la précision côtoie l’humanité. De surcroît, l’unité d’hémodialyse, l’éclosion d’un rêve longtemps différé, s’apprête à briser les chaînes de la souffrance rénale, offrant une rédemption aux patients jusqu’alors contraints à des exils lointains pour leurs traitements. Enfin, la maternité KfW, véritable édifice de tendresse et de résilience, se dresse comme un rempart contre les aléas de la natalité, prête à bercer les prémices de la vie dans un écrin de dignité et de sécurité.

Le Ministre Darré, architecte de la perfection : au cœur des Chantiers

Armé d’une gravité professorale, le Ministre a parcouru ces lieux avec une acuité presque tangible. Il a scruté avec minutie chaque poutre, chaque mur naissant, comme si la solidité même de la nation dépendait de leur construction. Les équipes, dans un ballet de sueur et de détermination, ont exposé l’avancement des travaux : le Projet Ellipse déploie ses fondations avec une majesté calculée, l’hémodialyse s’ébauche en un havre de salut et la maternité, déjà nimbée d’une aura bienveillante, murmure des lendemains apaisés. « Que chaque pierre posée soit un gage de notre serment envers le peuple », aurait-il déclaré, selon des échos recueillis sur place, soulignant ainsi une exigence où le moindre relâchement serait perçu comme une trahison.

La Visite du Ministre Tchin Darré au futur CHU de Kara le 20 juin 2025 marque le début d'une nouvelle ère pour la santé togolaise, avec des projets ambitieux comme Ellipse, l'unité d'hémodialyse et la maternité KfW promettant des soins de pointe.Au-delà des murs : les voix des bâtisseurs et des gardiens de vie

Dans l’ombre des échafaudages, des voix se sont élevées, porteuses d’une foi indéfectible en ce projet. Ainsi, un technicien, les traits burinés par l’effort, a glissé : « Nous ne construisons pas seulement un hôpital, mais un refuge pour l’avenir. » Par ailleurs, une infirmière, le regard porté vers l’horizon, a renchéri : « Ces murs seront bientôt le berceau d’une santé réinventée. » Ces paroles, capturées au détour d’une pause fugitive, traduisent une vérité profonde : au-delà des plans et des financements, c’est une communauté tout entière qui se forge dans l’élan de ces édifices, unie par une vision commune.

Kara, symbole du progrès national : le Sillon de l’espoir

Il convient de noter que cette visite ne saurait être isolée de l’élan plus vaste qui anime le Togo sous la houlette de ses dirigeants. Le Projet Ellipse, fruit d’une synergie internationale, s’inscrit dans une croisade pour une santé accessible à tous, tandis que les unités spécialisées répondent à des maux trop longtemps ignorés. En conséquence, le CHU de Kara, en se réinventant, devient un miroir des aspirations collectives : un pays où la maladie ne dicte plus le destin, où la vulnérabilité trouve un écho puissant dans l’action.

Le CHU de Kara : un phare d’espoir pour les générations futures

Lorsque le Professeur Darré a repris son chemin, laissant derrière lui les ébauches d’un rêve en devenir, une certitude inébranlable flottait dans l’air : ces chantiers, une fois achevés, ne seront pas de simples bâtiments, mais des phares lumineux dans la nuit des afflictions. La journée du  20 juin 2025 restera gravé non pas dans la pierre, mais dans les cœurs des Togolais – un jour où un ministre, par sa présence et sa vision, a rappelé que la santé est une promesse sacrée, un legs inestimable pour les générations à venir. C’est une ère de récolte et de renaissance qui s’annonce, portée par l’engagement d’un pays entier vers un avenir plus sain et plus juste.

Un élan vital pour le Togo : l’appel ardent au don de sang

Urgence sang au Togo : le CNTS lance un appel désarment ! La solidarité nationale en jeu pour 52 000 vies

Sous le ciel vibrant de Lomé, une clameur silencieuse résonne, portée par une urgence vitale. Le Centre National de Transfusion Sanguine (CNTS) du Togo, en ce mois de juin 2025, a lancé un cri du cœur, implorant la générosité des âmes solidaires. Avec un objectif ambitieux de 52 000 poches de sang à collecter d’ici à la fin de l’année, l’institution s’érige en sentinelle d’une cause où chaque goutte compte, où chaque don sauve. Dans un pays où la vie palpite au rythme des défis, cet appel n’est pas un simple vœu ; c’est une injonction à l’union sacrée pour conjurer la pénurie qui menace les hôpitaux. Le Togo parviendra-t-il à relever ce défi vital ?

Pénurie sanglante : le défi colossal du Togo

Le Togo, mosaïque de ferveur et de résilience, se heurte à une réalité implacable : le sang, ce fluide irremplaçable, manque cruellement. En 2024, malgré une collecte louable de 70 000 poches, un abîme de 16,19 % des besoins est resté béant, privant des milliers de patients – enfants en détresse, mères en couches, victimes d’accidents – de ce précieux élixir. « Sans la flamme des donneurs, notre mission chancelle », a confessé Fétéké Lochina, directeur du CNTS, dont les mots, prononcés à l’aube de la Journée mondiale du don de sang, vibrent encore comme un tocsin. Cette journée, célébrée chaque 14 juin, n’est pas qu’un rituel ; elle ravive l’espoir d’un Togo où nul ne succomberait faute de solidarité.

Une mobilisation générale : innovations et partenariats pour sauver des vies

Les obstacles sont légion. La culture du don, encore balbutiante, se heurte à des réticences tenaces, parfois nourries de rumeurs infondées. Pourtant, Les progrès sont tangibles : des collectes mobiles sillonnent désormais mosquées, églises et foires, comme celle de Lomé en 2023, où le CNTS a recueilli 1 500 poches en quelques jours. Le CNTS, fort d’une restructuration entamée il y a deux décennies, a vu ses capacités croître grâce à une politique nationale visionnaire et au soutien de partenaires comme l’Agence Française de Développement. Malgré cela, la demande, dopée par les urgences obstétricales, la drépanocytose ou les accidents, excède toujours l’offre, couvrant à peine 60 % des besoins annuels.

Le CNTS, loin de plier, redouble d’inventivité. Des campagnes, telles que « JeDonneMonSangJeSauveDesVies », galvanisent la jeunesse, tandis que des leaders religieux et des entreprises, comme la BOA-Togo, s’associent à cette croisade altruiste. Les critères sont clairs : être âgé de 18 à 60 ans, jouir d’une santé robuste, peser au moins 50 kg. Mais au-delà des chiffres, c’est un élan du cœur qui est requis, un geste anonyme capable de ranimer une existence au bord du gouffre.

Le Togo face à son destin : un serment de solidarité pour l’avenir

Cet appel transcende les frontières du devoir ; il est une ode à la fraternité. Chaque poche collectée jette un pont entre l’inconnu et l’espoir, un don qui, comme une rescapée au Lesotho le confiait, « ôte le voile de la mort ». Le Togo, en quête d’autosuffisance sanguine, ne peut s’offrir le luxe de l’indifférence. Dès lors, à l’heure où les hôpitaux frémissent sous la pression et où des vies vacillent dans l’attente, la nation tout entière est convoquée à ce rendez-vous de l’humanité.

Que les files s’allongent donc aux portes du CNTS, à Tokoin Doumassesse ou dans les centres annexes de Sokodé et Dapaong ! Que la jeunesse, fer de lance de ce sursaut, entraîne dans son sillage une société unie ! Car dans chaque goutte versée, c’est le Togo qui renaît, plus fort, plus solidaire, prêt à écrire une nouvelle page de son histoire – une page rouge, comme la vie.

Révolution scientifique au Togo : une plateforme mondiale pour la santé

Le Togo à l’aube d’une révolution scientifique : vers une plateforme internationale de recherche en santé mondiale

Lomé, 23 mai 2025 — Dans un élan d’audace visionnaire, le Togo s’apprête à franchir une étape décisive dans le renforcement de son rayonnement scientifique à l’échelle mondiale. Une délégation de l’Agence nationale de recherche sur le sida, les hépatites virales et les maladies infectieuses émergentes (ANRS | MIE), conduite par le professeur Éric D’Ortenzio, a été reçue récemment par le Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche à Lomé. Loin d’être un simple échange protocolaire, cette rencontre marque l’amorce d’un projet ambitieux : la création d’une Plateforme de Recherche Internationale en Santé Mondiale (PRISME) au Togo, une initiative appelée à redéfinir les contours de la recherche scientifique dans le pays.

Le Togo, futur carrefour de l’innovation en santé mondiale

Porté par une synergie entre les professeurs togolais Didier Koumavi Ekouevi et Claver Anoumou Dagnra, aux côtés de leurs homologues internationaux, ce projet ambitionne de faire du Togo un carrefour de l’innovation en santé mondiale. En effet, l’objectif est clair : fédérer les expertises nationales et internationales pour répondre aux défis sanitaires contemporains, des maladies infectieuses émergentes aux pathologies non transmissibles, tout en inscrivant la recherche togolaise dans une dynamique collaborative et interdisciplinaire. Cette plateforme, conçue comme un espace de concertation et de mutualisation des savoirs, vise à doter le pays d’un outil stratégique pour anticiper et contrer les crises sanitaires, tout en formant une nouvelle génération de chercheurs aguerris.

L’État togolais : un soutien inébranlable pour la recherche

Le Ministre Kanka-Malik Natchaba, hôte de cette rencontre, n’a pas manqué de saluer l’engagement des chercheurs impliqués, en particulier leurs homologues togolais, dont le dynamisme et la compétence propulsent le pays vers de nouveaux horizons. De plus, cette initiative, a-t-il souligné, s’inscrit dans une volonté ferme de l’État togolais de faire de la recherche un levier de développement durable. En outre, en réaffirmant l’appui indéfectible des autorités, le ministre a posé les jalons d’un partenariat prometteur, où le Togo ne se contentera pas d’être un acteur passif, mais un protagoniste actif dans la lutte contre les enjeux sanitaires mondiaux.

Le Togo lance un projet ambitieux de Plateforme de Recherche Internationale en Santé Mondiale (PRISME) pour renforcer sa position scientifique et relever les défis sanitaires globaux.Inspirations et ambitions : le modèle PRISME S’étend au Togo

Cette démarche s’inspire des succès observés ailleurs sur le continent, notamment en Côte d’Ivoire, en Guinée et en République démocratique du Congo, où des plateformes PRISME ont vu le jour avec le soutien de l’ANRS | MIE et de partenaires comme l’Inserm ou l’IRD. Ces collaborations ont permis de renforcer les capacités de recherche locales tout en abordant des problématiques aussi variées que le VIH, Ebola ou encore le Mpox. Au Togo, la plateforme PRISME pourrait s’appuyer sur des institutions comme le Centre de Formation et de Recherche en Santé Publique (CFRSP), créé en 1962, pour ancrer ses activités dans une expertise déjà reconnue en Afrique de l’Ouest.

Vers un Togo leader en science mondiale : une vision prophétique

En s’engageant dans cette voie, le Togo ne se contente pas de suivre une tendance régionale : il aspire à devenir un modèle d’excellence scientifique, capable de rayonner au-delà de ses frontières. Cette plateforme, par son caractère inclusif et son ambition de tisser des liens avec des partenaires internationaux, promet de positionner le pays comme un acteur incontournable dans la recherche en santé mondiale. Finalement, à l’heure où les crises sanitaires transcendent les frontières, cette initiative incarne une vision prophétique : celle d’un Togo uni à la communauté scientifique mondiale pour bâtir un avenir plus sain et plus équitable.

Lomé, bastion de la prévention : le Togo accélère la Lutte contre le Cancer du Col de l’Utérus

Togo : une vague d’espoir contre le Cancer du Col de l’Utérus ! Des milliers de jeunes filles vaccinées contre le VPH

Lomé, 21 mai 2025 – Dans les ruelles animées de la capitale togolaise, une vague d’espoir déferle depuis le 19 mai 2025, portée par une campagne d’accélération de la vaccination contre le virus du papillome humain (VPH). Orchestrée par le gouvernement togolais avec l’appui de partenaires comme l’UNICEF, Gavi et l’OMS, cette initiative ambitieuse vise à protéger des milliers de jeunes filles contre le cancer du col de l’utérus, une maladie qui fauche encore trop de vies. En effet, dans un pays où ce fléau représente le deuxième cancer le plus fréquent chez les femmes, cette campagne, qui se prolonge jusqu’au 25 mai, incarne une promesse audacieuse : offrir aux générations futures un avenir affranchi de cette menace silencieuse.

Une mobilisation nationale pour un avenir protégé

Lancée sous l’égide du ministère de la Santé et de l’Hygiène publique, cette campagne cible les filles âgées de 9 à 14 ans, une tranche d’âge cruciale pour maximiser l’efficacité du vaccin anti-VPH. Selon le Programme National de Développement Sanitaire (PNDS 2023-2027), le Togo enregistre environ 595 nouveaux cas de cancer du col de l’utérus chaque année, avec 417 décès. Cependant, la vaccination pourrait réduire ce fardeau sanitaire de 90 % si elle est généralisée. Après une campagne de rattrapage en novembre 2023, qui a immunisé 656 240 adolescentes, cette nouvelle offensive vise à combler les lacunes, en touchant particulièrement les zones rurales où l’accès aux soins reste précaire.

Les équipes de vaccination, déployées dans les écoles, les centres de santé et même les marchés, bravent les défis logistiques pour atteindre chaque communauté. « Nous voulons que chaque fille togolaise soit protégée, où qu’elle vive », a déclaré un responsable de l’UNICEF Togo, soulignant l’engagement des partenaires à fournir des doses gratuites via le soutien de Gavi, qui ambitionne de vacciner 86 millions de filles dans les pays à faible revenu d’ici à 2025. En plus, cette campagne s’appuie sur une stratégie monodose, adoptée suite à la recommandation de l’OMS en 2022, rendant l’immunisation plus accessible et moins coûteuse.

Briser les obstacles : combattre la désinformation et renforcer la confiance communautaire

Malgré l’élan, la campagne fait face à des réticences, alimentées par des rumeurs persistantes sur les réseaux sociaux, évoquant des risques de stérilité ou d’effets secondaires graves. Ces fausses informations, déjà rencontrées lors de l’introduction du vaccin en 2023, ont été vigoureusement démenties par les autorités sanitaires. « Le vaccin est sûr, testé sur des millions de personnes à travers le monde », a martelé le professeur Moustafa Mijiyawa, ministre de la Santé, lors d’une session de sensibilisation à Lomé. De plus, des sages-femmes, comme celles de l’Association des Sages-Femmes du Togo (ASSAFETO), jouent un rôle clé, vaccinant publiquement leurs propres enfants pour restaurer la confiance.

L’implication communautaire, soutenue par la Croix-Rouge togolaise et des organisations locales comme la Plateforme des OSC pour la vaccination, est au cœur de cette mobilisation. Des leaders religieux et traditionnels, formés pour contrer la désinformation, sillonnent les villages, expliquant aux parents l’enjeu vital de la prévention. À Tsévié, une mère de famille, Adjovi Koffi, témoigne : « J’ai vu une amie emportée par ce cancer. » Pour ma fille, je n’ai pas hésité une seconde. »

Vers l’élimination du Cancer du Col de l’utérus : une vision globale pour le Togo

Cette campagne s’inscrit dans la Stratégie Mondiale de l’OMS pour l’élimination du cancer du col de l’utérus, visant à vacciner 90 % des filles avant 15 ans, dépister 70 % des femmes et traiter 90 % des cas d’ici à 2030. Le Togo, qui a intégré le vaccin anti-VPH dans son programme de routine en décembre 2023, progresse vers cet objectif, avec une couverture vaccinale estimée à 35 % pour les adolescentes en 2024, contre 20 % en 2022. Des initiatives complémentaires, comme le dépistage gratuit dans les centres de santé de Lomé et de Kara, renforcent cette dynamique, bien que seules 5 % des femmes togolaises de 30 à 65 ans bénéficient actuellement d’un frottis régulier.

Alors que les derniers jours de la campagne battent leur plein, Lomé vibre d’un élan collectif. Chaque dose administrée est un pas vers un Togo où le cancer du col de l’utérus ne sera plus une fatalité, mais un souvenir. Dans les regards des jeunes filles vaccinées, on lit une promesse : celle d’un avenir où la santé triomphe, portée par la détermination d’une nation et la solidarité internationale.

Les sages-femmes togolaises en première ligne pour la santé des femmes

Lomé : Les Sages-Femmes, héroïnes du dépistage, mènent un combat vital contre les cancers féminins

Lomé, 12 mai 2025– Dans un élan de solidarité et de détermination, les sages-femmes du Togo se mobilisent pour faire barrage aux cancers féminins, fléaux silencieux qui menacent la vie de milliers de femmes. En effet, soutenues par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), le Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA Togo), l’ONU SIDA Togo et les autorités sanitaires nationales, ces héroïnes du quotidien ont orchestré une campagne d’envergure à Lomé, marquée par des chiffres éloquents : 1 510 femmes consultées, 1 380 dépistages du cancer du sein réalisés et 1 084 tests du col de l’utérus effectués. Une initiative qui résonne comme un cri d’urgence : la santé des femmes ne peut plus attendre.

À Lomé, les sages-femmes mènent une campagne vitale contre les cancers féminins, offrant dépistage et espoir à des milliers de femmes Au cœur de Lomé : la maison des sages-femmes, bastion d’un combat vital dont les chiffres parlent d’eux-mêmes.

Au Togo, le cancer du col de l’utérus figure parmi les plus redoutables, représentant la deuxième cause de décès par cancer chez les femmes, tandis que le cancer du sein continue de frapper avec une cruelle régularité. Face à ces défis, l’Association des Sages-Femmes du Togo (ASSAFETO), fer de lance de cette campagne, a transformé la « Maison de la Sage-Femme » à Lomé en un bastion de prévention. Depuis 2012, ce lieu emblématique offre des services de dépistage précoce, des traitements par cryothérapie pour les lésions précancéreuses et des consultations essentielles à la santé maternelle.

Mais cette récente opération, menée avec une précision chirurgicale, marque un tournant dans l’engagement des sages-femmes pour une couverture sanitaire plus large. « Chaque femme dépistée est une victoire, chaque vie protégée est une promesse tenue », confie une sage-femme impliquée, le regard empreint de détermination.

Ces chiffres parlent d’eux-mêmes : en quelques jours, près de 1 400 femmes ont bénéficié d’un dépistage mammaire et plus d’un millier a été examiné pour détecter d’éventuelles anomalies cervicales. D’ailleurs, Ces actes, souvent salvateurs, permettent d’identifier précocement des lésions qui, sans intervention, pourraient évoluer en cancers dévastateurs.

Une synergie cruciale face aux obstacles : le soutien des partenaires clés face aux défis de l’accès et de l’information

Cette campagne n’aurait pas vu le jour sans une collaboration exemplaire entre acteurs locaux et internationaux. L’UNFPA Togo, fidèle à sa mission de promouvoir la santé sexuelle et reproductive, a fourni un soutien logistique et financier crucial, renforçant les capacités des sages-femmes par des formations, notamment en échographie obstétricale. L’OMS, quant à elle, a mobilisé des experts pour superviser les opérations, tandis que l’ONUSIDA Togo a sensibilisé sur les liens entre VIH et cancers féminins, rappelant que les femmes vivant avec le virus sont particulièrement vulnérables.

Les autorités sanitaires togolaises, sous l’égide du ministère de la Santé, ont coordonné cette mobilisation, inscrivant l’initiative dans la journee mondiale des sages-femmes Pourtant, les défis persistent. L’accès au dépistage reste limité dans les zones rurales, où les infrastructures médicales manquent cruellement. De plus, les rumeurs et la méfiance envers les campagnes de santé freinent encore certaines femmes. « Nous devons redoubler d’efforts pour informer et rassurer », souligne une responsable de l’ASSAFETO, plaidant pour des campagnes éducatives plus inclusives.

À Lomé, les sages-femmes mènent une campagne vitale contre les cancers féminins, offrant dépistage et espoir à des milliers de femmes Un appel à l’action et un chemin d’espoir : prévention, vaccination VPH et témoignages émouvants au cœur de la campagne

En somme, au-delà des chiffres, cette campagne porte un message universel : la santé des femmes est un droit inaliénable, une urgence qui transcende les frontières. En écho au slogan SantéPourToutes, les sages-femmes togolaises appellent à un sursaut collectif. « Investir dans la prévention, c’est investir dans l’avenir du Togo », martèle une coordinatrice de l’UNFPA. » Ces efforts se poursuivent avec l’introduction, depuis décembre 2023, de la vaccination contre le virus du papillome humain (VPH) dans le programme national, une arme supplémentaire contre le cancer du col de l’utérus.

Par ailleurs , dans les rues de Lomé, les témoignages affluent. « Sans ce dépistage, je n’aurais jamais su que j’étais à risque », confie une commerçante, reconnaissante. » Une autre, mère de trois enfants, ajoute : « Ces sages-femmes sont nos gardiennes. » Elles nous donnent une chance de vivre. » À travers leur engagement, ces professionnelles tracent un chemin d’espoir, où chaque femme compte, où chaque vie est précieuse.

 

Togo : Offensive anti-palu 2025, un demi-million de moustiquaires pour terrasser la maladie

Lomé, 18 avril 2025 – Dans une démarche opiniâtre pour consolider ses victoires contre le paludisme, le Togo s’apprête, en 2025, à déployer un arsenal de 530 000 moustiquaires imprégnées d’insecticide à longue durée d’action (MILDA), selon les projections budgétaires récemment dévoilées. Véritable pilier de la stratégie nationale de santé publique, cette initiative vise à renforcer le bouclier protecteur autour des populations, en particulier dans les zones rurales où la maladie frappe avec une intensité particulière.

Bien que ce chiffre accuse une légère baisse par rapport aux 548 304 unités distribuées en 2024, la détermination du gouvernement togolais, épaulé par ses fidèles partenaires, demeure intacte dans sa quête d’éradication de ce fléau.

Moustiquaires ciblées  : une stratégie régionale pour une protection maximale

La campagne de distribution, orchestrée avec une précision chirurgicale à l’échelle nationale, privilégie une approche géographiquement différenciée pour cibler au mieux les besoins spécifiques de chaque région. Ainsi, la région des Plateaux, particulièrement exposée, se verra attribuer la part la plus importante avec 151 087 moustiquaires, suivie de près par les Savanes (104 690 unités) et Kara (89 566 unités).

En parallèle, la région Maritime recevra 87 135 unités, tandis que le Centre et le Grand Lomé se verront attribuer respectivement 70 389 et 27 875 moustiquaires. Fruit d’une analyse rigoureuse des risques épidémiologiques, cette répartition stratégique vise à optimiser l’impact des MILDA, outils reconnus mondialement pour leur efficacité redoutable dans la prévention du paludisme.

Rempart durable contre les piqûres  : l’arme fatale des MILDA

Ces moustiquaires robustes, imprégnées d’un insecticide à action prolongée, constituent une barrière physique et chimique essentielle contre les moustiques vecteurs de la maladie. Leur déploiement ciblé, en particulier dans les zones rurales et à haut risque de transmission, s’inscrit dans une logique de protection universelle, cherchant à mettre en sécurité les communautés les plus vulnérables, notamment les enfants en bas âge et les femmes enceintes, populations particulièrement fragiles face à cette pathologie insidieuse.

Togo : des victoires éclatantes, fruit d’un engagement sans faille

Le Togo, sous l’impulsion de son gouvernement et avec le soutien indéfectible de ses partenaires techniques et financiers, continue de capitaliser sur des avancées significatives. En effet, selon le Rapport mondial sur le paludisme 2019, le pays a enregistré une baisse spectaculaire de plus de 25 % des cas de paludisme entre 2015 et 2018.

Parallèlement, le taux de mortalité lié à cette maladie a chuté de manière impressionnante, passant de 0,3 pour 1 000 personnes en 2011 à seulement 0,12 pour 1 000 en 2018. Ces résultats probants, fruits d’une stratégie globale combinant la distribution massive de MILDA, un accès facilité aux traitements et des campagnes de sensibilisation percutantes, positionnent le Togo comme un acteur résilient et un modèle inspirant dans la lutte acharnée contre ce fléau endémique.

Offensive 2025 : une nouvelle étape vers l’éradication ?

La campagne de 2025, bien que son calendrier précis reste encore à confirmer, s’annonce d’ores et déjà comme une nouvelle étape cruciale dans cette dynamique vertueuse. En mobilisant des ressources considérables, le gouvernement togolais entend non seulement maintenir la trajectoire descendante des cas, mais également étendre l’accès à ces outils préventifs vitaux aux communautés les plus reculées du pays.

Ombres au tableau : les défis persistants d’une ambition tenace

Malgré ces avancées notables, la lutte contre le paludisme demeure un marathon de longue haleine, semé d’embûches. Ainsi, la légère réduction du nombre de moustiquaires distribuées en 2025 par rapport à l’année précédente soulève légitimement des interrogations quant à d’éventuelles contraintes logistiques ou budgétaires.

De plus, le succès de cette campagne ambitieuse reposera inéluctablement sur une exécution sans faille, impliquant une coordination efficace entre les autorités sanitaires nationales, les partenaires internationaux et les acteurs locaux sur le terrain. Enfin, la sensibilisation continue des populations à l’utilisation correcte et régulière des MILDA restera un enjeu crucial pour garantir leur efficacité maximale.

Togo : un terrain fertile pour l’innovation sanitaire, mais des poches de résistance persistent

Le contexte togolais actuel, marqué par une volonté affichée de modernisation et de renforcement de ses infrastructures sanitaires, offre un terreau potentiellement fertile pour cette initiative d’envergure. Cependant, la persistance de zones de vulnérabilité, en particulier dans les régions rurales où l’accès aux soins de santé demeure limité, exigera une vigilance accrue et l’adoption d’approches novatrices pour atteindre les populations les plus difficiles d’accès.

Vers un Togo libéré du paludisme : l’espoir tissé par un demi-million de moustiquaires

En lançant cette campagne ambitieuse de distribution de 530 000 moustiquaires, le Togo réaffirme avec force son engagement inébranlable à faire reculer le paludisme, un ennemi tenace qui, bien que fragilisé par des années d’efforts concertés, continue de représenter une menace sérieuse pour la santé publique.

Cette initiative audacieuse, portée par une vision de protection collective et de solidarité nationale, pourrait bien marquer une avancée décisive dans cette lutte de longue haleine, à condition que les efforts de distribution soient accompagnés d’une mobilisation communautaire sans faille et d’un soutien continu et renforcé de la part des partenaires internationaux. Les Togolais, des sommets verdoyants des hauts plateaux aux plaines fertiles des Savanes, attendent avec espoir des résultats tangibles qui consolideront leur résilience face à cette maladie endémique.

Les mois à venir nous diront si cette nouvelle vague de moustiquaires tissera un rempart durable et efficace contre le paludisme, ouvrant ainsi la voie à un avenir où la santé publique triomphera définitivement des défis épidémiques.

Togo : Inauguration de la maternité rénovée du CHP de Notsè

Ce mercredi 16 avril, une étape décisive a été franchie dans le district de Haho avec la remise officielle de la maternité rénovée et équipée du Centre Hospitalier Préfectoral (CHP) de Notsè. En effet, sous l’égide du Ministre chargé de la Santé, le Professeur Tchin DARRE, représentant le Chef de l’État, cet événement s’inscrit comme un jalon précieux vers la couverture sanitaire universelle, ambition cardinale du Togo. De fait, l’atmosphère vibrante de cette journée a résonné comme une promesse d’avenir pour les communautés locales.

Un écrin modernisé au service des mères et des nouveau-nés

Fruit d’un investissement conséquent de 120 millions de francs CFA, financé par l’État via le projet Accès Universel aux Services de Santé Sexuelle et Reproductive (AUSSSR), cette rénovation traduit une volonté ferme d’élever la qualité des soins maternels et reproductifs. Ainsi, l’ancienne maternité, désormais métamorphosée, s’est enrichie de nouveaux espaces pensés pour accompagner chaque phase de la maternité avec une attention méticuleuse. D’une part, une salle de pré-travail offre un havre apaisant aux futures mères, d’autre part, un bloc d’accouchement flambant neuf garantit des conditions optimales pour les naissances, et enfin, un espace dédié aux soins postnataux immédiats veille sur les premiers instants de vie. Par conséquent, ces transformations ne sont pas de simples ajouts matériels : elles incarnent une réponse tangible aux besoins criants des femmes et des nourrissons dans cette région.

Une célébration teintée de gravité et d’élan collectif à Notsè

La cérémonie, marquée par une solennité vibrante, a rassemblé des personnalités de premier plan, notamment le Gouverneur de la région des Plateaux, le Général Dadja MAGANAWE, et le Professeur BAGNY Aklesso, point focal du projet AUSSSR. À cette occasion, les participants ont chaleureusement salué l’engagement exemplaire de ce dernier dans le domaine de la santé. Par ailleurs, entre les murs fraîchement rénovés, les discours ont porté haut l’engagement du gouvernement togolais à faire de la santé une pierre angulaire du progrès national. En somme, chaque mot prononcé a semblé tisser un lien entre les efforts d’aujourd’hui et les espoirs de demain, dans une ambiance où l’optimisme se mêlait à la conscience des défis encore à relever.

Un horizon à dessiner ensemble

L’inauguration de la maternité du CHP de Notsè dépasse le cadre d’une simple réalisation technique : en réalité, elle s’érige en symbole d’une aspiration plus vaste, celle d’un Togo où la santé devient un droit inaliénable pour chacun. De ce fait, ce projet, porté par une vision audacieuse, invite à contempler l’avenir avec une confiance mesurée, tout en soulignant l’impératif d’une mobilisation soutenue. Car, si cette maternité est une victoire, elle appelle aussi à d’autres conquêtes pour que l’accès aux soins, tel un fil d’or, continue de se tisser à travers le pays.