À Lomé, l’OMS mobilise experts et décideurs pour intensifier la lutte contre le paludisme via la CPS

Lomé, 27 février 2025 – La capitale togolaise a vibré cette semaine au rythme d’un appel pressant lancé par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) pour renforcer la Chimio Prévention Saisonnière du Paludisme (CPS), une stratégie clé dans la bataille contre cette maladie endémique qui continue de faucher des vies en Afrique subsaharienne. Réunis à Lomé du 25 au 28 février, experts, spécialistes, décideurs politiques, donateurs et partenaires se sont penchés sur l’évaluation des progrès réalisés et les défis à relever pour protéger les populations les plus vulnérables, notamment les enfants de moins de cinq ans, dans l’objectif ambitieux d’éliminer le paludisme d’ici à 2030.

À Lomé, du 25 au 27 février 2025, l’OMS réunit experts et décideurs pour renforcer la Chimioprévention Saisonnière du Paludisme, Une rencontre au sommet pour un bilan crucial

Par ailleurs, cet événement, organisé en collaboration avec le ministère togolais de la Santé et le Programme National de Lutte contre le Paludisme (PNLP), a rassemblé une coalition impressionnante d’acteurs engagés dans la lutte contre ce fléau. « Il est temps d’agir avec plus de détermination pour sauver des vies », a martelé un représentant de l’OMS Togo lors de l’ouverture des travaux mardi. Au cœur des discussions : la CPS, une approche préventive qui consiste à administrer des doses mensuelles de médicaments antipaludiques aux enfants pendant la saison des pluies, période où les moustiques, vecteurs du parasite Plasmodium, prolifèrent.

Le Togo, pays où le paludisme reste une cause majeure de mortalité infantile, a adopté cette stratégie depuis plusieurs années, suivant les recommandations de l’OMS émises en 2012. Dans des régions comme les Savanes, où la transmission atteint des pics saisonniers intenses, la CPS a déjà prouvé son efficacité. Des campagnes menées entre 2018 et 2023 ont permis de réduire de manière significative le nombre de cas graves, offrant une lueur d’espoir dans un combat qui semblait parfois sans fin.

Protéger les plus fragiles

Les chiffres parlent d’eux-mêmes : en 2020, l’OMS estimait que 241 millions de personnes avaient contracté le paludisme dans le monde, avec 627 000 décès, majoritairement en Afrique. Au Togo, les enfants de 3 mois à 5 ans, particulièrement exposés en raison de leur système immunitaire encore fragile, constituent une priorité absolue. La CPS, combinée à des mesures comme la distribution de moustiquaires imprégnées et la pulvérisation d’insecticides dans les foyers, vise à ériger un rempart autour de cette population vulnérable.

À Lomé, les experts ont partagé des données encourageantes issues de campagnes récentes. Dans certaines zones pilotes, la prévalence du paludisme chez les jeunes enfants a chuté de près de 40 % grâce à la CPS. « Ces résultats montrent que nous sommes sur la bonne voie, mais il faut intensifier les efforts », a souligné un épidémiologiste présent à la rencontre. Les partenaires financiers, dont le Fonds Mondial et l’UNICEF, ont été exhortés à accroître leurs investissements pour élargir la couverture géographique et atteindre les communautés les plus reculées.

Des défis persistants contre le paludisme

Malgré ces avancées, les obstacles ne manquent pas. La logistique reste un casse-tête dans des régions comme les Savanes ou les Plateaux, où les routes impraticables pendant la saison pluvieuse compliquent l’acheminement des médicaments. À cela s’ajoutent les réticences de certaines communautés, parfois méfiantes envers les traitements préventifs, et le manque de personnel formé pour administrer les doses. « Nous devons renforcer la sensibilisation et impliquer davantage les leaders locaux », a plaidé une spécialiste en santé publique, insistant sur l’importance d’une approche communautaire.

Un autre défi majeur évoqué à Lomé concerne l’évolution des résistances aux antipaludiques. Les experts ont alerté sur la nécessité de surveiller de près l’efficacité des médicaments utilisés dans la CPS, comme l’amodiaquine et la sulfadoxine-pyriméthamine, pour éviter que le parasite ne s’adapte. « Sans une pharmacovigilance rigoureuse, nos efforts pourraient être compromis », a averti un parasitologue lors d’une session technique.

À Lomé, du 25 au 27 février 2025, l’OMS réunit experts et décideurs pour renforcer la Chimio prévention Saisonnière du Paludisme, Vers l’élimination du paludisme

En plus, l’OMS ne cache pas son ambition : faire du Togo un modèle dans la région ouest-africaine en éliminant le paludisme d’ici à 2030. Cet objectif, inscrit dans la feuille de route mondiale contre la maladie, repose sur une combinaison de prévention, de diagnostic rapide et de traitement efficace. À Lomé, les décideurs togolais ont réaffirmé leur engagement, promettant d’intégrer les leçons tirées de cette rencontre dans le Plan Stratégique National 2025-2030, en cours d’élaboration.

La CPS, déjà déployée avec succès dans des pays voisins comme le Mali et le Burkina Faso, pourrait devenir un levier décisif au Togo. « Chaque enfant protégé aujourd’hui est une victoire pour demain », a déclaré un ministre adjoint à la Santé, saluant le partenariat avec l’OMS et les donateurs. Les participants ont également exploré des innovations, comme l’utilisation de drones pour livrer des médicaments dans les zones isolées, une piste qui pourrait révolutionner les campagnes futures.

Un appel à l’unité

En clôture de cette première journée, l’OMS a lancé un vibrant appel à l’unité. « La santé pour tous ne sera pas une réalité tant que le paludisme continuera de tuer nos enfants », a rappelé un haut responsable, exhortant les partenaires à redoubler d’engagement financier et technique. Alors que les travaux se poursuivent jusqu’au vendredi 28 février, Lomé se positionne comme un carrefour stratégique dans cette lutte régionale, où chaque pas compte pour arracher le Togo et l’Afrique aux griffes de cette maladie millénaire.

Dans les rues de la capitale, l’écho de cette mobilisation résonne déjà. Pour les familles des quartiers populaires de Lomé, la CPS n’est pas qu’un acronyme : c’est une promesse de jours meilleurs, loin des fièvres et des deuils. La concrétisation de cette volonté collective représente un défi majeur pour le Togo, mais sa détermination laisse entrevoir une issue favorable.

 

Un congrès d’exception pour l’avenir de la fertilité en Afrique

Lomé, 21 février 2025 – Dans une ambiance empreinte d’espoir et d’engagement, le 9ᵉ congrès du Groupe Inter Africain d’Etudes, de Recherche et d’Application sur la Fertilité (GIERAF) s’est tenu hier à Lomé. Cet événement d’envergure, officiellement inauguré par le Professeur Tchin DARRE, Ministre de la Santé et de l’Hygiène Publique du Togo, a rassemblé des membres du gouvernement, des partenaires internationaux, ainsi que des experts et des congressistes venus de divers horizons africains.

Le 9ᵉ congrès du GIERAF à Lomé, a mobilisé experts et décideurs pour transformer la prévention de l'infertilité en une stratégie innovante

« De la prévention de l’infertilité à la préservation de la fertilité » : un thème au cœur des débats

Sous le thème « De la prévention de l’infertilité à la préservation de la fertilité », les discussions ont mis en lumière l’enjeu crucial que représente l’infertilité en tant qu’obstacle majeur au droit fondamental à la procréation, un droit humain essentiel. Les intervenants ont souligné que l’infertilité, souvent ignorée dans les politiques de santé publique, freine non seulement la réalisation des aspirations individuelles, mais affecte également le tissu social et économique des communautés.

Le 9ᵉ congrès du GIERAF : des échanges riches et constructifs

Au cours de cette journée, les congressistes ont partagé leurs expériences et leurs avancées scientifiques, cliniques et technologiques en matière de prévention de l’infertilité. Les débats ont abordé divers axes :

  • La prévention précoce grâce à des campagnes de sensibilisation et des diagnostics améliorés,
  • L’innovation thérapeutique pour offrir des solutions adaptées aux contextes africains,
  • La préservation de la fertilité, en mettant l’accent sur des interventions médicales et des stratégies de soutien aux couples et aux individus.

Ce congrès a permis de créer un espace de dialogue privilégié où se mêlent préoccupations de santé publique et impératifs de droits humains. Plusieurs experts ont insisté sur l’importance de repenser les approches traditionnelles en matière de fertilité afin de mieux répondre aux besoins des populations, en particulier dans un contexte où les défis socio-économiques et environnementaux amplifient les risques d’infertilité.

Le 9ᵉ congrès du GIERAF à Lomé, a mobilisé experts et décideurs pour transformer la prévention de l'infertilité en une stratégie innovante Le 9ᵉ congrès du GIERAF : un engagement politique fort

L’ouverture solennelle du congrès par le Professeur Tchin DARRE a rappelé l’engagement ferme du gouvernement togolais en faveur d’une meilleure prise en charge des problématiques liées à la fertilité. Dans son allocution, le Ministre a déclaré :« L’accès à la procréation est un droit humain fondamental. Aujourd’hui, en réunissant chercheurs, cliniciens et décideurs, nous affirmons notre volonté de transformer les défis de l’infertilité en opportunités pour renforcer la santé reproductive et la cohésion de nos sociétés. »

Cet appel à l’action a trouvé un écho favorable parmi les participants, renforçant la conviction qu’une approche interdisciplinaire et coordonnée est indispensable pour faire face à l’ampleur de la problématique.

 

Perspectives et enjeux pour l’avenir

Au-delà des présentations et des échanges, le congrès a servi de plateforme pour définir des pistes de collaboration à l’échelle régionale. Les partenaires internationaux présents ont proposé la mise en place de programmes communs, favorisant la recherche collaborative et le transfert de technologies adaptées aux réalités africaines. La volonté d’instaurer un réseau solide d’experts et de cliniciens, capable de partager ses connaissances et ses innovations, a été unanimement saluée comme essentielle pour améliorer la prévention et la prise en charge de l’infertilité sur le continent.

Le 9ᵉ congrès du GIERAF marque ainsi une étape décisive dans la lutte contre l’infertilité en Afrique. En conjuguant l’expertise scientifique, l’engagement politique et une volonté collective de promouvoir le droit à la procréation, cet événement ouvre la voie à des solutions innovantes et durables. Alors que les défis restent nombreux, l’initiative prise aujourd’hui à Lomé incarne l’espoir d’un avenir où chaque individu pourra bénéficier d’un accompagnement de qualité pour préserver sa fertilité et, par conséquent, son droit fondamental à la vie.

Le ministre de la Santé s’engage pour revitaliser le Centre médical de Siou

Dans une gestuelle empreinte de solennité, le ministre de la Santé et de l’Hygiène publique, le professeur Tchin Darre, a récemment arpenté les couloirs du Centre médical de Siou, situé dans le district de Doufelgou. En effet, cette visite, bien plus qu’une simple formalité protocolaire, s’est muée en une véritable palette didactique sur les défis sanitaires contemporains, mêlant éloges, introspection et promesses d’actions futures.

Lors de sa visite au Centre médical de Siou, le ministre de la Santé, Professeur Tchin Darre, a loué la propreté exemplaire Centre médical de Siou : Un éden hygiénique en terre rurale

Dès son arrivée, le ministre a été saisi par l’ordonnancement méticuleux des lieux. Les allées, libres de toute entrave visuelle ou olfactive, et les espaces verts chorégraphiés comme une verdoyante symphonie, ont valu au Centre médical de Siou un éloge appuyé. « Cette propreté n’est pas une fin en soi, mais un socle éthique », a-t-il déclaré, soulignant que l’asepsie morale des pratiques devait épouser celle des murs. Pour lui, la salubrité n’est pas seulement une question de protocole, mais une allégorie vivante du respect mutuel et de la convivialité organique entre soignants et patients.

Lors de sa visite au Centre médical de Siou, le ministre de la Santé, Professeur Tchin Darre, a loué la propreté exemplaire Le Vivre-Ensemble : une pharmacopée sociale 

Lors des échanges avec les responsables locaux, le professeur Darre a distillé une réflexion sur l’alchimie relationnelle nécessaire au bon fonctionnement des structures sanitaires. Il a plaidé pour un ciment déontologique renforcé, où l’éthique professionnelle et l’empathie institutionnalisée seraient les piliers tératologiques d’un système résilient. « L’hôpital n’est pas un isolat technique, mais un écosystème humain », a-t-il asséné, appelant à une symbiose des compétences et des sensibilités.

Doléances : entre urgences et méditations stratégiques  

Les requêtes des acteurs locaux, exposées avec une franchise candide, ont trouvé écho auprès du ministre. Les responsables ont identifié la réactivation de l’unité d’ophtalmologie, mise en veille faute de moyens, comme une priorité majeure. Par ailleurs, le ministre a accueilli avec une gravité réfléchie la demande d’un groupe électrogène indispensable pour pallier les caprices énergétiques ainsi que la question épineuse du logement du médecin nouvellement affecté. « Ces enjeux ne seront pas relégués aux limbes de l’oubli », a promis le ministre, évoquant une réflexion administrative préalable à toute concrétisation.

Lors de sa visite au Centre médical de Siou, le ministre de la Santé, Professeur Tchin Darre, a loué la propreté exemplaire En quittant les lieux, Tchin Darre a laissé derrière lui un sillage d’espoir tempéré. Si son passage a révélé les failles ténues d’un système en quête d’équilibre, il a aussi mis en lumière les germes d’une renaissance sanitaire. Entre les lignes de ses promesses se dessine une cartographie d’actions futures où l’hygiène, l’éthique et l’humain devront s’accorder comme les notes d’une partition inédite.

Cette descente ministérielle, trait d’union entre le terrain et les hautes sphères décisionnelles, rappelle que la santé publique est une tapisserie en perpétuel tissage, où chaque fil technique, humain ou logistique doit trouver sa juste tension.

Une visite ministérielle au CHR de Kara

Lomé, 7 février 2025 — Dans une démarche empreinte de pragmatisme, le Professeur Tchin Darre, ministre de la Santé et de l’Hygiène publique, a effectué une visite de terrain au Centre Hospitalier Régional (CHR) de Kara. Ce déplacement, bien loin d’être une simple descente protocolaire, s’inscrivait dans une volonté manifeste d’interroger les mécanismes internes de gouvernance et d’identifier, avec les acteurs locaux, les failles structurelles entravant le bon fonctionnement de l’établissement.

Lors de sa visite au CHR de Kara, le ministre de la Santé, Professeur Tchin Darre, a engagé un dialogue direct avec le personnelUn dialogue décloisonné et proactif

Contrairement aux habituelles réunions plénières où les voix se fondent dans une uniformité feinte, le ministre a privilégié une approche individualisée. Parcourant les couloirs du CHR, il a choisi d’aller à la rencontre des différents maillons de l’institution sanitaire : chefs de services, représentants syndicaux, surveillants et autres corps intermédiaires ont ainsi eu l’occasion de s’exprimer sans filtres ni intermédiaires. Cette écoute active, articulée en séances distinctes, a permis de recueillir des doléances spécifiques, souvent diluées dans des rapports administratifs impersonnels.

Lors de sa visite au CHR de Kara, le ministre de la Santé, Professeur Tchin Darre, a engagé un dialogue direct avec le personnelUne gouvernance à réinventer

À l’issue de ces échanges francs, le professeur Darre a insisté sur la nécessité impérieuse d’une refonte des pratiques managériales. Selon lui, le CHR de Kara ne saurait pleinement remplir sa mission sans une gouvernance participative, fondée sur l’inclusion de tous les acteurs. Il a ainsi exhorté à la mise en place d’un dispositif de communication interne plus fluide, afin d’éviter les cloisonnements nuisibles et les crispations inutiles entre les différentes strates hiérarchiques.

Au-delà des recommandations classiques, le ministre a plaidé pour un esprit de cohésion fondé sur le respect mutuel, estimant que l’efficacité d’un centre hospitalier ne se mesure pas uniquement à la technicité des soins, mais aussi à la qualité des interactions humaines en son sein.

Vers un CHR de Kara plus résilient

Si cette visite ministérielle a permis d’ouvrir un canal de dialogue direct avec les acteurs de terrain, elle pose également la question de la concrétisation des engagements pris. L’amélioration du fonctionnement d’un établissement hospitalier ne peut en effet se limiter à des déclarations d’intention. La suite des événements dépendra de la capacité des parties prenantes à traduire ces orientations en actions tangibles, afin que le CHR de Kara devienne un modèle de gouvernance hospitalière efficiente.

En attendant, cette immersion ministérielle laisse entrevoir une volonté de réforme qui, si elle est soutenue par des mesures structurantes, pourrait redonner à ce centre régional une dynamique plus vertueuse.

Bassar et Niamtougou : Le ministre Tchin DARRE inspecte les chantiers stratégiques

Dans une démarche résolue pour améliorer l’accès aux soins de qualité dans les régions les plus reculées du pays, le Professeur Tchin DARRE, ministre de la Santé et de l’Hygiène publique, a effectué une tournée d’inspection dans les centres hospitaliers préfectoraux (CHP) de Bassar et de Niamtougou. En effet, cette visite, empreinte de rigueur, avait pour objectif d’évaluer l’état d’avancement des travaux de modernisation et d’extension de ces établissements sanitaires.

Le ministre Tchin DARRE inspecte les chantiers de modernisation des centres de santé de Bassar et Niamtougou pour améliorer l'accès aux soins.À Bassar, le ministre s’est particulièrement attardé sur le chantier du bloc de maternité et de néonatalogie. Cette infrastructure, une fois achevée, renforcera l’offre de soins maternels et infantiles dans cette région, où les besoins sont criants. En plus, le professeur Tchin DARRE a souligné l’importance de garantir des conditions d’accueil optimales pour les femmes enceintes et les nouveaux-nés, afin de réduire la mortalité maternelle et infantile.

Ensuite, Niamtougou, autre étape de cette tournée, offre un tableau similaire. Le CHP de cette ville est en pleine mutation. Les travaux de rénovation, qui touchent aussi bien les bâtiments que les équipements, sont d’une ampleur inédite. La construction d’une maternité moderne, couplée à l’amélioration des réseaux d’assainissement et de la sécurité des lieux, témoigne de la volonté du gouvernement de doter les populations de structures sanitaires performantes.

Bassar et Niamtougou : des exigences élevées pour des résultats durables

Tout au long de sa visite, le ministre Tchin DARRE a insisté sur la nécessité de respecter les normes de qualité et les délais impartis. Il a exhorté les entreprises en charge des travaux à redoubler d’efforts pour livrer des ouvrages durables et fonctionnels. « Nous ne pouvons nous permettre de bâtir des édifices qui se dégraderaient rapidement », a-t-il martelé.

Le ministre s’est également attardé sur les difficultés rencontrées sur certains chantiers, notamment à Niamtougou, où la résiliation d’un contrat a entraîné un retard dans l’exécution des travaux. Cette situation, qu’il a qualifiée d’« inacceptable », a mis en lumière les enjeux liés à la maîtrise d’ouvrage et à la sélection des entreprises.

Un engagement fort pour la santé des populations

En somme, cette tournée d’inspection du ministre Tchin DARRE témoigne de l’engagement du gouvernement à améliorer l’accès aux soins de santé de qualité pour tous les Togolais, y compris ceux vivant dans les zones rurales. Les investissements consentis dans la modernisation des infrastructures sanitaires sont un signal fort de cette volonté politique.

 

Djarkpanga/Tindjassé : Le ministre Darré en tournée dans le district de Mô

Djarkpanga/Togo, 3 février 2025 –Le Professeur Tchin Darré, ministre chargé de la Santé, a imprimé sa marque dans le district de Mô, arpentant les chantiers et infrastructures sanitaires avec la rigueur d’un architecte du bien-être collectif. En effet son périple, entre Djarkpanga et Tindjassé, s’est mué en une tournure symbolique, mêlant inspections techniques, hommages mémoriels et appels à l’excellence professionnelle.

Djarkpanga : un CHP en métamorphose 

À l’aube de sa tournée, le ministre a posé ses pas au Centre de Santé et de Promotion Sociale (CHP) de Djarkpanga, épicentre d’un projet ambitieux porté par le gouvernement et le partenaire allemand KfW. Les lieux, bientôt transformés par des travaux de rénovation et d’extension, verront notamment l’érection d’une maternité de grande envergure. « Ces murs renouvelés seront les gardiens d’une santé plus inclusive », a-t-il déclaré, scrutant les plans avec l’œil acéré d’un cartographe du progrès.

Le professeur Darré n’a pas manqué d’exhorter le personnel à « cultiver l’ardeur dans les prestations, car chaque geste technique est un sillon tracé vers l’amélioration des indicateurs sanitaires ». Un plaidoyer assorti d’un avertissement sans équivoque : « Les équipements neufs sont des outils précieux, non des reliques. » « Leur entretien doit être une liturgie quotidienne. »

Prof Tchin Darré, a visité le district de Mô, inspectant les chantiers de rénovation des infrastructures sanitaires à Djarkpanga et TindjasséConsultations foraines : hommage et héritage  

Par ailleurs, l’étape suivante a conduit le ministre vers un poste de consultations mobiles, initiative récente des Forces Armées Togolaises (FAT) en mémoire du feu Président Gnassingbé Eyadema. Sous des tentes dressées comme des arches de solidarité, médecins militaires et civils œuvrent côte à côte, offrant des soins primaires à une population adhérant massivement à cette « clinique éphémère ». « Ici, la mémoire d’Eyadema prend chair dans l’action sanitaire », a souligné Darré, saluant une symbiose entre devoir de mémoire et pragmatisme social.

Tindjassé : l’USP, futur phare de la maternité moderne

Le périple s’est achevé à l’Unité de Santé Périphérique (USP) de Tindjassé, où le ministre a dévoilé les contours d’un projet tout aussi structurant : la rénovation des infrastructures existantes et la construction d’une maternité aux standards contemporains, financée par la coopération allemande (GIZ) et l’ONG Plan. « Ces murs neufs incarneront la promesse d’une naissance sécurisée, d’un avenir préservé », a-t-il affirmé, insufflant une vision où technologie et humanisme se conjuguent.

Entre héritage et horizon

En somme, à travers cette visite, le Professeur Tchin Darré a tissé un récit sanitaire où l’audace des réformes côtoie le respect des traditions. Entre hommages aux anciens et investissements pour les générations futures, le district de Mô apparaît désormais comme un laboratoire de la santé de demain. Reste à observer comment ces graines de progrès, semées sous le signe de la collaboration, germeront dans le terreau des réalités locales.

 

Togo : Lancement de l’EDST-IV, une enquête cruciale pour un meilleur avenir

 Lomé, 28 janvier 2025 – Ce mardi, le ministère de la Santé et de l’Hygiène publique a vibré au rythme d’une avancée majeure pour la santé publique au Togo. En effet, sous la présidence du ministre, le professeur Tchin Darre, et en présence du secrétaire général du ministère de la Planification, du Développement et de la Coopération, M. Paneto Béguédouwé, ainsi que des partenaires techniques et financiers (PTFs), s’est tenue la première réunion du comité de pilotage de l’Enquête Démographique et de Santé au Togo, 4ᵉ édition (EDST-IV).

Lancement de l’EDST-IV au Togo : une enquête démographique et sanitaire cruciale pour orienter les politiques publiques Une enquête stratégique pour des données vitales

Par ailleurs, l’EDST-IV ne se contente pas d’être une simple enquête. Elle est une boussole, une mine d’informations destinées à transformer les politiques publiques et à orienter les décisions stratégiques en matière de santé, de démographie et de développement. Cette nouvelle édition, qui sera réalisée au cours de l’année 2025, s’inscrit également dans la continuité des éditions précédentes (1988, 1998, 2013-2014) et s’appuie sur un cadre international rigoureux, le programme Demographic Health Surveys (DHS) de l’ICF International.

À travers cette enquête, le gouvernement togolais, via l’Institut National de la Statistique, des Études Économiques et Démographiques (INSEED), entend collecter des données fiables et détaillées sur des facteurs essentiels : démographiques, socio-économiques et sanitaires. D’ailleurs, ces informations, à jour et précises, permettront de mieux cerner les défis auxquels fait face le pays, d’évaluer l’impact des politiques publiques et d’identifier les priorités pour améliorer durablement la qualité de vie des populations.

Lancement de l’EDST-IV au Togo : une enquête démographique et sanitaire cruciale pour orienter les politiques publiques L’EDST-IV : Une vision ancrée dans le décret de 2018

En plus, l’EDST-IV trouve son fondement légal dans le décret n°2018-176/PR du 10 décembre 2018, portant sur l’organisation du 5ᵉ Recensement Général de la Population et de l’Habitat (RGPH-5) et autres enquêtes connexes. Ce cadre réglementaire souligne la volonté de l’État togolais de se doter d’outils modernes et pertinents pour suivre l’évolution des indicateurs-clés du développement.

Une collaboration au cœur de la réussite

La réunion de ce jour n’a pas seulement été une présentation du projet. Elle a été un moment d’unité et de dialogue entre les acteurs nationaux et internationaux. Les partenaires techniques et financiers ont réitéré leur engagement à accompagner le Togo dans cette entreprise ambitieuse. Leur soutien, tant technique que financier, constitue un pilier indispensable pour garantir la réussite de cette enquête aux multiples enjeux.

Un impact qui dépasse les chiffres

Derrière les tableaux, les statistiques et les pourcentages, il y a des vies humaines. L’EDST-IV ne vise pas seulement à produire des données. Elle ambitionne de raconter l’histoire des communautés, d’éclairer les zones d’ombre et de donner une voix aux populations les plus vulnérables. Cette enquête est une promesse de progrès, une opportunité de combler les lacunes en matière de santé, d’éducation et de conditions de vie.

Le professeur Tchin Darre l’a souligné avec force : « L’EDST-IV est une étape cruciale pour disposer d’une base de données actualisée, indispensable pour mieux orienter nos politiques et améliorer la vie de nos concitoyens. » Ensemble, nous avons le devoir de faire de cette enquête un succès. »

Alors que l’EDST-IV se prépare à déployer ses équipes sur le terrain, l’espoir d’un avenir plus éclairé et mieux planifié se dessine pour le Togo. Les résultats de cette enquête, attendus avec impatience, seront le reflet d’une nation en quête de progrès et de bien-être pour tous.

 

Kara : inauguration du premier centre des maladies infectieuses

Le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, a marqué une nouvelle étape dans l’histoire sanitaire du Togo vendredi en inaugurant le tout premier Centre des Maladies Infectieuses (CMI) du pays, situé à Kara. En effet, cette infrastructure d’envergure, fruit d’un engagement sans faille pour le bien-être des Togolais, symbolise l’ambition nationale de renforcer la résilience face aux défis sanitaires contemporains.

Par ailleurs, cette visite présidentielle, plus qu’un geste protocolaire, reflète l’implication personnelle du chef de l’État dans le suivi des projets structurants. À travers ce déplacement, il réaffirme sa volonté de prioriser les besoins des populations en matière de santé, tout en insufflant une nouvelle dynamique aux politiques publiques axées sur la prévention et la gestion des maladies infectieuses.

Inauguré par le Président Faure Gnassingbé, le Centre des Maladies Infectieuses de Kara incarne une avancée majeure pour la santé publique Centre des Maladies Infectieuses :  une infrastructure moderne au cœur de la vision sanitaire nationale

Construit dans le cadre du Programme de Renforcement du Système Sanitaire – Santé Reproductive et Droits Sexuels (PRSS-SRDS), le CMI de Kara s’inscrit dans une stratégie nationale visant à atteindre les Objectifs de Développement Durable (ODD), notamment ceux relatifs à la santé et au bien-être. En plus, financé à hauteur de plus de deux milliards de francs CFA, ce projet a vu le jour grâce à un partenariat efficace entre le gouvernement togolais, la coopération allemande (KfW) et l’ONG Santé Intégrée, avec le soutien des donateurs américains Construction of Change.

Dotée de 43 lits et d’équipements de pointe, cette structure multifonctionnelle dispose d’une unité de soins intensifs ultramoderne, d’un service d’hospitalisation pour les cas complexes et d’une pharmacie assurant l’approvisionnement en médicaments essentiels. Outre ces services de pointe, le CMI propose des infrastructures annexes stratégiques, notamment une unité de dépistage, une buanderie, une morgue et un espace de gestion des déchets médicaux.

La santé reproductive des femmes, particulièrement celles en âge de procréer et les femmes enceintes, constitue un pilier essentiel de cette initiative. Ce choix témoigne d’une volonté affirmée d’améliorer les conditions de vie des populations les plus vulnérables, tout en renforçant l’accès aux services de santé dans les zones rurales et urbaines.

Un acteur clé dans la lutte contre les épidémies

Le CMI de Kara ne se limite pas à offrir des soins en situation normale. Il est conçu comme un pôle septentrional de gestion et de traitement des maladies infectieuses à potentiel épidémique, renforçant ainsi la capacité du pays à répondre aux pandémies et aux maladies émergentes. Sa proximité avec l’Institut National d’Hygiène (INH) de Kara garantit une synergie des compétences pour des diagnostics rapides et fiables, prérequis essentiels à une prise en charge efficace.

Cette infrastructure sanitaire de référence contribue également à la formation continue des professionnels de santé, consolidant ainsi l’expertise locale face aux défis sanitaires mondiaux.

Inauguré par le Président Faure Gnassingbé, le Centre des Maladies Infectieuses de Kara incarne une avancée majeure pour la santé publique Une initiative applaudie par tous

Professionnels de santé, partenaires au développement et populations locales ont unanimement salué l’ouverture du CMI de Kara, perçu comme une avancée majeure dans l’amélioration des conditions de vie au Togo. Lors de sa visite, le Président Faure Gnassingbé a échangé avec les médecins et les chercheurs, prenant le pouls de leurs besoins pour garantir un fonctionnement optimal de cette infrastructure.

Cette démarche, empreinte d’humanité et de pragmatisme, illustre une vision globale d’un Togo en pleine mutation, où modernité et accès équitable aux services de base coexistent harmonieusement.

Inauguration Centre des Maladies Infectieuses : un pas de plus vers un système de santé inclusif

Le Centre des Maladies Infectieuses de Kara s’ajoute aussi à une série d’initiatives ambitieuses portées par le gouvernement. Parmi celles-ci, l’implantation de neuf Centres de Traitement des Épidémies (CTE) à travers le pays, qui renforcent le maillage sanitaire national.

En inaugurant ce centre, Faure Gnassingbé envoie un message fort : le Togo est résolument tourné vers un avenir dans lequel la santé devient un droit fondamental et un moteur de développement. Ce projet, qui allie innovation et solidarité, incarne l’espoir d’un pays où chaque citoyen, qu’il vive en zone rurale ou urbaine, peut prétendre à une prise en charge médicale de qualité.

Un Togo résilient et tourné vers l’avenir

En somme, dans un contexte mondial marqué par des crises sanitaires récurrentes, le CMI de Kara représente bien plus qu’une infrastructure. Il est le symbole d’un engagement politique et collectif en faveur d’un Togo plus fort, plus résilient et prêt à relever les défis de demain. Par cet acte, le Président de la République continue de tracer une voie lumineuse vers un avenir où santé et développement ne font qu’un.

 

Alerte sanitaire : la méningite frappe à la porte de la région de la Kara

Kara, le 16 janvier 2025 – Une ombre inquiétante plane sur la région de la Kara. Le Ministère de la Santé et de l’Hygiène Publique a annoncé, hier, la détection de cas de méningite dans le district de Dankpen. Cette nouvelle, loin d’être anodine, suscite une vive préoccupation et appelle à une mobilisation générale face à cette maladie éventuellement dévastatrice.

Une riposte immédiate déclenchée

Face à cette menace sanitaire, les autorités n’ont pas tardé à réagir. En effet , des investigations approfondies sont en cours afin de recenser d’éventuels autres cas et d’assurer une prise en charge rapide et efficace. Parallèlement, des mesures d’urgence ont été déployées sur le terrain. Parmi celles-ci, à noter :

  • Le renforcement de la détection précoce :
  • L’organisation de la prise en charge dans les formations sanitaires 
  • La sensibilisation accumulée de la population aux préventives.

La méningite : une ennemie redoutable

Par ailleurs, il est crucial de rappeler la gravité de la méningite. Cette maladie infectieuse, hautement contagieuse, peut être provoquée par divers agents pathogènes, notamment des bactéries et des virus. Elle se caractérise par une inflammation des méninges, des membranes qui enveloppent le cerveau et la moelle épinière. Les symptômes les plus courants incluent :

  • une forte fièvre d’apparition brutale ;
  • des maux de tête intenses ;
  • des vomis ;
  • un raider de la bombe atomique ;
  • une sensibilité accrue à la lumière (photophobie) ;
  • Des éruptions cutanées dans certains cas.

Sans une prise en charge rapide, la méningite peut également  entraîner des complications graves, telles que des lésions cérébrales irréversibles, une perte d’audition, voire même le décès.

Appel à la vigilance et à l’adoption de comportements clés

Dans ce contexte alarmant, le Ministère de la Santé et de l’Hygiène Publique lance un appel pressant à la population. La vigilance de chacun est primordiale pour endiguer la propagation de la maladie. Il est impératif d’adopter les comportements clés suivants :

  • Se protéger du nez et de la bouche contre la poussière : L’utilisation de masques ou de foulards est recommandée, notamment lors des déplacements dans des lieux poussiéreux.
  • Se laver régulièrement les mains avec de l’eau et du savon : L’hygiène des mains est une barrière essentielle contre la transmission des infections.
  • Adhérer à la vaccination de routine du Programme élargi de vaccination (PEV) : la vaccination reste le moyen de prévention le plus efficace contre certaines formes de méningite.
  • Consultez immédiatement un professionnel de santé en cas d’apparition de symptômes suspects : une prise en charge précoce est cruciale pour limiter les risques de complications.

En somme, la situation actuelle exige une mobilisation collective. Face à la menace de la méningite, la prévention et la vigilance de chacun sont les armes les plus efficaces. Ne négligeons aucun symptôme et adoptons les mesures préventives pour protéger notre santé et celle de notre communauté.

Kara : une campagne médicale en hommage à feu Eyadéma

Kara, 14 janvier 2025 – À l’aube du 20ᵉ anniversaire de la disparition du Président Gnassingbé Eyadéma, le gouvernement togolais déploie une initiative de santé publique d’envergure : des consultations médicales gratuites offertes à la population de Kara. En effet, du 13 janvier au 8 février 2025, les locaux de Togo-fruits, situés non loin de l’ENAM Kara, se transforment en un véritable centre médical temporaire.

Par ailleurs, cette campagne, orchestrée sous l’égide du Service de santé des armées, ne se limite pas à une simple action caritative. Elle s’inscrit dans une dynamique plus profonde de sensibilisation et de promotion de la santé. En offrant des soins spécialisés, elle vise à répondre aux besoins spécifiques des habitants de Kara, souvent confrontés à des difficultés d’accès aux services médicaux de qualité.

Une démarche symbolique et pragmatique

En plus, ce geste du gouvernement résonne bien au-delà du simple cadre médical. Il s’agit d’une manière de rendre hommage à l’héritage du défunt président, considéré par beaucoup comme le « Père de la Nation ». En initiant cette campagne, les autorités cherchent à rappeler aux citoyens l’importance de la santé tout en honorant la mémoire de Gnassingbé Eyadéma.

Le message du gouvernement est clair : « Prenons soin de notre santé et honorons ensemble la mémoire du Père de la Nation. » Ce mot d’ordre invite la population à s’approprier leur bien-être tout en rendant un hommage appuyé à une figure historique majeure du Togo.

Un impact tangible pour les habitants de Kara

En outre, pour les résidents de Kara, cette campagne est une véritable bouffée d’oxygène. Elle permet à des milliers de personnes de bénéficier de consultations et de soins médicaux sans avoir à débourser un centime. Des pathologies courantes aux besoins plus complexes, les équipes médicales sur place s’efforcent de fournir des solutions adaptées et de qualité.

Au-delà des chiffres et des consultations, cette initiative est aussi une opportunité de rappeler aux populations locales l’importance d’une bonne hygiène de vie et de la prévention des maladies. En dispensant ces soins, le gouvernement espère insuffler un changement durable dans les comportements sanitaires des Togolais.

Une mémoire vivante à travers la santé

En mêlant hommage et service public, la campagne de consultations médicales gratuites à Kara transcende son aspect purement sanitaire. Elle s’impose comme un acte de mémoire vivante, un pont entre les générations passées et présentes. Pour beaucoup, c’est aussi une manière de garder vivant l’héritage de Gnassingbé Eyadéma, tout en répondant aux défis contemporains de la santé publique. Ainsi, en mettant la santé au cœur de ses commémorations, le Togo donne un sens concret à la mémoire de son ancien président, tout en regardant résolument vers l’avenir.

 

Le Ministre de la Santé en visite au centre public d’ophtalmologie de Baguida

Lomé, 9 janvier 2025 – Dans le cadre de sa tournée de suivi des infrastructures sanitaires, le Professeur Tchin Darre, Ministre de la Santé et de l’Hygiène Publique, a effectué une visite de terrain ce jeudi. La première étape de sa journée l’a conduit à l’ancien Centre Médico-Social (CMS) de Baguida, récemment transformé en Centre Public d’Ophtalmologie.

Centre public d’ophtalmologie : une infrastructure modernisée au service de la population

Lors de sa visite, le Prof. Darre a pu constater les avancées réalisées dans la modernisation de ce centre de santé, désormais spécialisé dans les soins oculaires. Ce nouvel établissement vise à offrir des services ophtalmologiques de qualité à la population, en réponse à une demande croissante de soins spécialisés dans cette région.

Accompagné d’une délégation de responsables du ministère et de représentants locaux, le ministre a parcouru les différentes installations du centre, échangeant avec le personnel sur les défis et les besoins rencontrés. Il a également salué les efforts fournis pour garantir des soins accessibles et de qualité à tous les usagers.

Le Ministre de la Santé, Prof. Tchin Darre, visite le Centre Public d'Ophtalmologie de Baguida pour évaluer les progrèsRenforcer l’accès aux soins spécialisés

Le Centre Public d’Ophtalmologie de Baguida est une illustration de la volonté du gouvernement de renforcer l’accès aux soins spécialisés. Par ailleurs,  la transformation de l’ancien CMS en un centre dédié à l’ophtalmologie s’inscrit dans une stratégie nationale visant à améliorer les infrastructures de santé et à diversifier l’offre de soins à travers le pays.

Prof. Darre a souligné l’importance de cette démarche : « La santé visuelle est un enjeu de santé publique majeur. » « En dotant Baguida d’un centre public d’ophtalmologie, nous souhaitons rapprocher les services spécialisés des populations et répondre efficacement aux besoins de soins oculaires. »

Poursuite des visites de terrain

Cette visite s’inscrit aussi dans une série de déplacements entrepris par le ministre pour évaluer les chantiers en cours et s’assurer de la bonne mise en œuvre des projets de santé publique. Prof. Darre a réitéré l’engagement de son ministère à poursuivre ces visites de terrain pour garantir un suivi rigoureux des infrastructures et des services de santé à travers le pays.

En conclusion de sa visite, le ministre a encouragé le personnel du centre à maintenir son engagement envers la qualité des soins, tout en rappelant l’importance de la maintenance des équipements et de la formation continue du personnel. Avec cette nouvelle étape franchie, le gouvernement réaffirme sa détermination à améliorer le système de santé et à garantir à chaque citoyen l’accès à des soins de qualité.

 

Santé : Le Professeur Tchin DARRE donne le ton pour 2025

Lomé, le 9 janvier 2025 – Dans une ambiance empreinte de convivialité, le ministère de la Santé a célébré lundi 6 janvier les vœux de la nouvelle année. Le Professeur Tchin DARRE, ministre de la Santé, a échangé avec les chefs de service autour des défis et des perspectives du secteur.

C’est le Secrétaire Général, Dr Kokou Marin WOTOBE, qui a ouvert les festivités en formulant les vœux de l’ensemble du personnel. Au-delà des souhaits traditionnels de santé, de paix et de prospérité, le Dr WOTOBE a tenu à saluer les récentes initiatives du ministère, notamment l’adoption d’un code vestimentaire, la lutte contre les cliniques sauvages et les projets d’amélioration des infrastructures sanitaires. Il a également appelé les chefs de service à jouer un rôle moteur dans la mise en œuvre de ces projets, en accompagnant et en encadrant leurs équipes.

En réponse, le Professeur Tchin DARRE a remercié l’ensemble du personnel pour son dévouement et a souligné l’importance de redoubler d’efforts pour améliorer la santé des populations. Il a insisté sur la nécessité de travailler avec célérité, dans le respect mutuel et de la hiérarchie, et en cultivant un esprit de collaboration.

Le ministère de la Santé au Togo célèbre la nouvelle année et fixe de nouveaux objectifs pour améliorer la santé des populations.Des défis à relever, des perspectives encourageantes

Cette cérémonie a été l’occasion de rappeler les enjeux auxquels le secteur de la santé fait face, mais aussi de souligner les avancées réalisées. Les échanges ont tablé sur la nécessité de renforcer les soins de santé primaires, d’améliorer l’accès aux médicaments essentiels et de lutter contre les maladies non transmissibles.

Le ministère de la Santé au Togo célèbre la nouvelle année et fixe de nouveaux objectifs pour améliorer la santé des populations.Le Professeur Tchin DARRE a réaffirmé l’engagement du gouvernement à investir dans le secteur de la santé et à mettre en œuvre des politiques publiques ambitieuses pour améliorer la santé de tous les Togolais.

En somme, cette journée a été l’occasion pour les acteurs de la vie de renforcer leur sentiment d’appartenance à une même équipe et de réaffirmer leur engagement commun au service de la santé publique.

 

Lutte contre le choléra au Togo : l’OMS renforce les capacités de l’aire sanitaire de Katanga

Lomé, 30 décembre 2024 –Face à la recrudescence des cas de choléra dans certaines régions du Togo, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a renforcé l’aire sanitaire de Katanga en lui fournissant un important appui logistique et médical. Ce soutien inclut la remise de cinq tentes, de cinq sacs mortuaires ainsi que des médicaments essentiels pour la prise en charge des malades.

Cet équipement vise à améliorer la réponse sanitaire en cas de flambée épidémique. Les tentes serviront notamment à installer des points de réhydratation orale dans les zones les plus affectées, facilitant ainsi une prise en charge rapide des patients souffrant de déshydratation sévère.

Une mobilisation coordonnée

Cette initiative s’inscrit dans le cadre d’une collaboration étroite entre le ministère togolais de la Santé et les Nations Unies, représentées par l’OMS. Des experts tels que le Dr Condé Siaka, Joël Anan, médecin et officier de surveillance à l’OMS, ainsi que Baylo Diallo et Barry Rodrigue ont contribué à la mise en œuvre de ce projet.

Selon le ministère de la Santé, ce soutien logistique permettra non seulement de prévenir des décès évitables, mais aussi de contenir rapidement toute propagation du choléra.

Une réponse adaptée à une menace récurrente

Le choléra reste une menace persistante dans certaines zones vulnérables du Togo, en raison de l’accès limité à l’eau potable et aux infrastructures sanitaires. Le pré-positionnement des ressources comme les tentes et les médicaments essentiels est donc crucial pour anticiper et répondre efficacement aux besoins des communautés touchées.

Le ministère de la Santé a réitéré son appel à la vigilance et à l’adoption de mesures d’hygiène renforcées, tout en saluant l’engagement des partenaires internationaux.

Avec cet appui de l’OMS, le Togo renforce sa capacité à gérer les épidémies et démontre l’importance de la coopération internationale dans la lutte contre les crises sanitaires.

Tchin Darre en mission de terrain dans la région maritime

Lomé, 24 décembre 2024 Malgré les festivités de fin d’année, le Professeur Tchin Darre, ministre de la Santé et de l’Hygiène Publique, a choisi de se rendre sur le terrain pour s’enquérir de l’état d’avancement des infrastructures sanitaires dans la région maritime. Cette visite, effectuée ce 24 décembre, témoigne de sa détermination à améliorer l’accès aux soins pour tous les Togolais.

Le Professeur Tchin Darre en visite sur les chantiers de l'USP de Lovè et du centre de santé de Badougbé. #Togo #santé #TchinDarre L’USP de Lovè : un projet phare

Le ministre a entamé sa tournée par l’Unité de Soins de Premier Recours (USP) de Lovè, un projet en construction dans le district de Vo. Sur ce chantier, il a pu constater l’avancement des travaux et a échangé avec les responsables du projet ainsi qu’avec les ouvriers.

Le Professeur Tchin Darre a souligné l’importance de cette infrastructure pour la population locale et a exhorté les acteurs à tout mettre en œuvre pour que les travaux soient achevés dans les délais impartis. Cette USP est un projet stratégique pour améliorer la couverture sanitaire dans cette zone. « Je suis convaincu que les efforts de tous permettront de la rendre opérationnelle dans les meilleurs délais« , a-t-il déclaré.

Le centre de santé de Badougbé : un maillon essentiel

Le ministre s’est ensuite rendu au centre de santé de Badougbé, toujours dans le district de Vo. Cette visite lui a aussi permis de s’imprégner des conditions de travail du personnel soignant et de recueillir les témoignages des usagers. Le Professeur Tchin Darre a félicité les équipes pour leur dévouement et a promis de renforcer les moyens mis à leur disposition pour leur permettre d’offrir des soins de qualité à la population.

Une démarche stratégique du ministre de la santé Tchin Darre

Ces visites de terrain s’inscrivent dans une démarche plus globale visant à améliorer la couverture sanitaire du pays. En se rendant sur les chantiers et dans les établissements de santé, le ministre de la Santé souhaite mieux cerner les besoins des populations et adapter les politiques publiques en conséquence. « Je mène ces visites de terrain pour mieux comprendre les réalités du terrain et cerner les défis auxquels nous devons faire face. » « C’est sur cette base que nous pourrons élaborer des stratégies efficaces pour améliorer la santé de nos populations », a expliqué le Professeur. Tchin Darré.

Les enjeux de la santé primaire

Les USP et les centres de santé jouent un rôle essentiel dans la prévention et la prise en charge des maladies. En renforçant ces structures, le gouvernement togolais vise à améliorer l’accès aux soins de santé primaires, à réduire la mortalité maternelle et infantile et à renforcer la résilience du système de santé.

En conclusion, en passant Noël sur les chantiers et dans les centres de santé, le Professeur Tchin Darre démontre son engagement sans faille pour la santé des Togolais. Le gouvernement, par ces visites de terrain, démontre sa ferme volonté de mettre en œuvre les réformes nécessaires pour améliorer le système de santé.

 

L’OMS apporte un soutien crucial au Togo face à l’épidémie de choléra

Lomé, 17 décembre 2024 Face à l’épidémie de choléra qui sévit au Togo, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) vient de renforcer son appui au ministère de la Santé. Le hub de l’OMS à Dakar pour les urgences a livré un lot important de matériel médical au Togo, comprenant notamment 15 lits cholériques, 1000 tests de diagnostic rapide et trois kits de prise en charge. Ce don vise à améliorer la capacité du pays à détecter et à traiter les cas de choléra, et ainsi à contenir la propagation de l’épidémie.

L'OMS apporte un soutien crucial au Togo face à l'épidémie de choléra en fournissant du matériel médical essentiel pour renforcer la prise en charge des patients.Une réponse rapide et efficace de L’OMS

Cette intervention de l’OMS s’inscrit dans le cadre de la réponse globale de l’organisation à l’épidémie de choléra au Togo. Le Dr Amadou Baïlo Diallo, représentant par intérim de l’OMS au Togo, a souligné l’importance de cette aide : « Ces équipements médicaux vont permettre de renforcer les capacités de prise en charge des patients dans les centres de traitement du choléra, d’améliorer la qualité des diagnostics et de mieux surveiller l’évolution de l’épidémie. »

Un partenariat fort entre le Togo et l’OMS

La cérémonie de remise de matériel s’est déroulée en présence de hautes personnalités, spécifiquement du ministère de la Santé togolais. Cette cérémonie a été l’occasion de réaffirmer la solidité du partenariat entre le Togo et l’OMS. Les autorités togolaises ont exprimé leur gratitude à l’OMS pour son soutien indéfectible dans la lutte contre les maladies infectieuses.

Un appel à la vigilance

Malgré les efforts déployés, l’épidémie de choléra reste une menace pour la santé publique au Togo. L’OMS appelle la population à redoubler de vigilance et à respecter les mesures d’hygiène de base pour prévenir la propagation de la maladie. Il est essentiel de se laver les mains régulièrement avec de l’eau savonneuse, de consommer de l’eau potable et des aliments bien cuits et de consulter un médecin en cas de symptômes.

 

Atakpamé : Des médecins israéliens forment leurs homologues togolais

Atakpamé, le 11 décembre 2024 – Une nouvelle étape vient d’être franchie dans le partenariat entre Israël et le Togo. Des médecins israéliens sont actuellement à Atakpamé pour dispenser des formations de haut niveau aux professionnels de la santé togolais. Cette initiative, portée par l’Agence israélienne de coopération internationale au développement (MASHAV), vise à renforcer les capacités locales en matière de traumatologie et de santé publique.

Des médecins israéliens forment leurs homologues togolais à Atakpamé pour renforcer le système de santé et améliorer la prise Un partenariat solide au service de la santé

Créée en 2018 par MASHAV, l’unité de traumatologie de l’hôpital régional d’Atakpamé est un véritable atout pour la région. Grâce à cette nouvelle mission de formation, les médecins togolais pourront améliorer leurs compétences et mieux prendre en charge les patients victimes de traumatismes graves.

Mais l’engagement d’Israël ne se limite pas au secteur de la santé. Des programmes de formation en agriculture et en entrepreneuriat sont également prévus dans les prochains mois. Ces initiatives témoignent de la volonté d’Israël de contribuer au développement global du Togo, en soutenant notamment les secteurs clés de l’économie. Ces formations permettront aux participants d’acquérir des compétences pratiques et de stimuler l’innovation dans leurs communautés.

Un partenariat fructueux

Cette coopération entre les deux pays est le fruit d’un long travail mené par MASHAV, le site Togo officiel, du président de la République, du ministère des Affaires étrangères togolais et des personnalités influentes telles que Robert Dussey. Leur engagement commun a permis de concrétiser des projets ambitieux qui profitent directement aux populations togolaises.

En somme, l’amitié entre Israël et le Togo ne cesse de se renforcer. L’arrivée des médecins israéliens à Atakpamé marque un tournant dans la coopération entre les deux pays. Cette initiative illustre l’importance de la solidarité internationale et de l’échange de savoir-faire pour relever les défis du développement.

 

Kara : Le ministre Tchin DARRE aux côtés des acteurs de la santé

Kara, le 6 décembre 2024 – Dans le cadre de sa tournée de prise de contact avec les acteurs de la santé à travers le pays, le Professeur Tchin DARRE, ministre de la Santé et de l’Hygiène Publique, s’est rendu le jeudi à Kara. Il a saisi cette occasion pour rencontrer les chefs de service des Centres Hospitaliers Universitaires (CHU) et des Centres Hospitaliers Régionaux (CHR) de la ville.

Une écoute attentive des préoccupations du terrain

Cette rencontre a été l’occasion pour le ministre de se rendre compte de visu des conditions de travail des professionnels de la santé et d’échanger avec eux sur les défis auxquels ils sont confrontés au quotidien. Les chefs de service ont ainsi pu exposer leurs difficultés, leurs attentes et leurs propositions pour améliorer la qualité des soins offerts aux patients.

Des fondamentaux à renforcer dans CHU et CHR de Kara

Le Professeur Tchin DARRE a, quant à lui, rappelé l’importance de certains principes fondamentaux dans l’exercice de leur métier : l’accueil chaleureux des patients, la célérité dans la prise en charge, le respect mutuel entre les différents acteurs de la santé, le vivre-ensemble et le respect de la hiérarchie. Ces valeurs, a-t-il souligné, sont essentielles pour garantir une prise en charge de qualité et pour renforcer la confiance des populations dans le système de santé.

Suivi des projets de modernisation

Par ailleurs, le Ministre a effectué une visite des chantiers en cours dans les deux établissements hospitaliers. Il s’est ainsi rendu compte de l’avancement des travaux du projet Ellipse au CHU de Kara, un partenariat avec la France visant à moderniser l’établissement. Il a également visité le chantier de l’extension de la maternité du CHR de Kara, un projet soutenu par la coopération allemande. Ces visites ont permis au Ministre de s’assurer du bon déroulement des travaux et de leur adéquation aux besoins de la population.

Une dynamique positive pour le secteur de la santé

Cette visite du Ministre à Kara témoigne de la volonté du gouvernement de renforcer le système de santé à travers tout le pays. En étant à l’écoute des acteurs de terrain et en soutenant des projets de modernisation, le ministère de la Santé contribue à améliorer l’accès aux soins et la qualité des services offerts aux populations.

 

Lomé : Le secteur de la santé fait le point sur ses avancées

Lomé, le 28 novembre 2024 Le Professeur Tchin DARRE, Ministre de la santé  a présidé ce jeudi la troisième réunion ordinaire du comité national de coordination du secteur de la santé. Cette rencontre, qui s’est tenue en mode hybride, a rassemblé l’ensemble des acteurs de la santé, des partenaires techniques et financiers, dans le but de faire un état des lieux des réalisations sanitaires et d’identifier les pistes d’amélioration.

Le secteur de la santé togolais fait le point sur ses avancées et ses défis lors d'une réunion de coordinationUn bilan positif et des défis à relever dans secteur de la santé

Les participants ont, dans un premier temps, passé en revue les avancées réalisées dans le secteur de la santé au cours de l’année, en s’appuyant sur la Feuille de route gouvernementale. Les résultats de l’évaluation externe conjointe 2024 des principales capacités du système de santé ont également été présentés. Cette évaluation a aussi permis d’identifier les forces et les faiblesses du système, ainsi que les domaines nécessitant un renforcement.

Une cartographie des partenaires pour une meilleure coordination

Par ailleurs, les acteurs présents ont entamé l’élaboration d’une cartographie des partenaires techniques et financiers intervenant dans le secteur de la santé. Cet outil permettra d’avoir une vision claire des interventions de chacun et d’optimiser la coordination des actions.

Le secteur de la santé togolais fait le point sur ses avancées et ses défis lors d'une réunion de coordinationDes échanges fructueux pour un secteur de la santé plus performant

Cette rencontre a été l’occasion pour les différents acteurs de partager leurs expériences, d’identifier les défis communs et de définir des stratégies pour améliorer la performance du secteur de la santé. Les échanges ont été fructueux et ont également permis de dégager des pistes de solutions pour renforcer le système de santé et améliorer l’accès aux soins pour tous.

En somme, si les avancées sont notables, de nombreux défis restent à relever pour garantir une couverture sanitaire universelle au Togo. La cartographie des partenaires permettra d’optimiser les interventions et de combler les lacunes identifiées. Les prochaines étapes consisteront à mettre en œuvre les recommandations issues de cette réunion et à mobiliser les ressources nécessaires pour renforcer le système de santé.

Togo : Pose de la Première Pierre du Centre de Traitement du Cancer

Lomé, le 15 novembre 2024 En présence de Madame le Premier Ministre Dogbe Victoire et de Sevon-Tépé Kodjo ADEDZE, Président de l’Assemblée nationale de la République Togolaise, la cérémonie de pose de la première pierre du centre public moderne de traitement du cancer a eu lieu aujourd’hui dans la commune d’Agoè-Nyivé 1. En effet, ce projet ambitieux reflète la vision et l’engagement de SEM Faure Essozimna Gnassingbe, Président de la République, pour garantir des soins de santé de qualité aux Togolais, conformément aux standards internationaux.

Ce centre moderne, une fois achevé, jouera un rôle crucial dans la prise en charge des patients atteints de cancer au Togo. Il sera équipé des dernières technologies en matière de radiothérapie et de médecine nucléaire, permettant ainsi de fournir des traitements efficaces et de haute qualité. L’impact de ce centre sur les patients atteints de cancer sera significatif, offrant des soins accessibles et spécialisés qui amélioreront considérablement leur qualité de vie et leurs chances de survie.

 cérémonie de pose de la première pierre du centre public moderne de traitement du cancer au Togo, un projet clé pour améliorer les soins Centre de traitement : Impact pour les patients atteints de cancer

La création de ce centre de traitement du cancer à Lomé représente une avancée majeure pour les patients togolais. Actuellement, de nombreux patients doivent se rendre à l’étranger pour recevoir des traitements adéquats, ce qui engendre des coûts élevés et des délais de traitement prolongés. Avec ce nouveau centre, les patients pourront bénéficier de soins de qualité à proximité, réduisant ainsi le stress et les dépenses associées aux voyages médicaux. De plus, la disponibilité de technologies avancées comme la radiothérapie et la médecine nucléaire permettra de traiter les cancers de manière plus ciblée et efficace, augmentant ainsi les taux de survie.

Le cancer et ses conséquences

Par ailleurs, le cancer est une maladie caractérisée par la croissance incontrôlée de cellules anormales dans le corps. Ces cellules peuvent former des tumeurs et se propager à d’autres parties du corps, un processus appelé métastase. Les réactions du cancer sont graves et variées, allant de la douleur et de la fatigue à des complications potentiellement mortelles. Le traitement du cancer peut inclure la chirurgie, la radiothérapie, la chimiothérapie et d’autres thérapies ciblées, chacune ayant ses propres effets secondaires et défis. La détection précoce et le traitement approprié sont essentiels pour améliorer les chances de survie et la qualité de vie des patients.

En somme, ce centre de traitement du cancer à Lomé est une étape importante vers un avenir dans lequel le cancer ne sera plus une fatalité pour les Togolais, mais une maladie traitable avec des soins de qualité à portée de main.

Le Togo face à l’épidémie de choléra : le ministre de la Santé sur le front

Agbetsiko, le 31 octobre 2024 – Le Professeur Tchin DARRE, ministre togolais de la Santé, s’est rendu dans le district des Lacs pour évaluer la réponse de son pays face à l’épidémie de choléra qui sévit dans la région de Bas-Mono. Cette visite a permis au Ministre de constater sur le terrain les efforts déployés pour endiguer la propagation de la maladie.

Le Centre de prise en charge d’Agbetsiko, récemment inauguré, a été la première étape de cette tournée ministérielle. Le Professeur DARRE s’est félicité de la rapidité avec laquelle les autorités sanitaires ont mis en place des structures adaptées pour accueillir et soigner les malades. Il a également salué l’excellence des équipes médicales.

Au cours de sa visite, le Ministre a rencontré les acteurs de la riposte sur le terrain, notamment les agents de santé et les autorités locales. Ces échanges ont permis de discuter des stratégies mises en œuvre et d’identifier les éventuelles difficultés rencontrées.

« Je suis venu constater de visu le déroulement des activités de prise en charge des patients du choléra et toutes les autres activités en lien avec la riposte », a déclaré le ministre. Il a souligné ainsi l’importance de la collaboration entre les différents acteurs pour gagner cette bataille contre la maladie.

Une mobilisation nationale face à l’épidémie de choléra

Cette visite ministérielle témoigne de la détermination du Gouvernement à lutter contre cette maladie. Le ministre a réaffirmé le soutien du Ministère à toutes les initiatives visant à améliorer la santé des populations et a appelé à une vigilance continue pour prévenir de futures épidémies.

En somme, le choléra, une maladie diarrhéique aiguë, représente un véritable défi pour les systèmes de santé, en particulier dans les pays en développement. En outre, la lutte contre le choléra nécessite une mobilisation de tous. Le gouvernement, les acteurs de la santé et la population doivent travailler de concert pour mettre fin à cette épidémie. Avec la détermination affichée par les autorités et le professionnalisme des équipes sur le terrain, le Togo est en bonne voie pour surmonter cette crise sanitaire.

choléra : Le ministre DARRE en mission d’espoir dans la région maritime

Togo, le 30 octobre 2024 – Dans un élan de solidarité et de détermination, le Ministre de la Santé et de l’hygiène publique, prof. Tchin DARRE, a entrepris une visite importante ce matin dans les districts de la région maritime, actuellement en proie à une épidémie de choléra.

Sa première escale fut le district de Bas-Mono, où il a rencontré les acteurs de première ligne, en présence du préfet, pour discuter des mesures urgentes et efficaces à mettre en œuvre. Il a insisté sur la nécessité d’une action coordonnée et rapide pour endiguer la propagation de la maladie.

Le ministre de la santé, Prof Tchin DARRE, a effectué une visite dans les districts maritimes pour renforcer la lutte contre l'épidémie de choléra,Dans la continuité de sa mission, le ministre DARRE s’est rendu au Centre de traitement de l’épidémie d’Agbetsiko, où il a pu observer les efforts déployés pour la prise en charge des patients. Il a exprimé sa reconnaissance envers le personnel soignant pour leur engagement sans faille et leur professionnalisme exemplaire dans la gestion de la crise. Cette visite a également été l’occasion pour le Ministre de souligner l’importance de la prévention, à travers la sensibilisation et l’amélioration des conditions sanitaires, pour prévenir de futures épidémies.

Le Ministre DARRE, en visitant, envoie un message fort à la population qui témoigne de l’engagement du gouvernement à combattre cette épidémie. Cette visite marque aussi un tournant dans la riposte nationale, annonçant des mesures supplémentaires pour intensifier la réponse et assurer la mobilisation des ressources nécessaires.

En somme, cette visite historique du ministre de la Santé est un pas de plus vers l’éradication du choléra dans la région maritime et reflète la résilience et la capacité d’action du pays face aux défis sanitaires. Elle incarne l’espoir d’un meilleur avenir, où la santé publique est au cœur des priorités nationales.

Togo : le ministère de la Santé et Santé Intégrée améliore les soins

Lomé, le 28 octobre 2024 – Le professeur Tchin DARRE, Ministre de la Santé et de l’Hygiène Publique, a effectué une tournée dans plusieurs centres de santé du pays, notamment à Sanda Afohou et à Nawaré. L’objectif de cette visite était de s’imprégner des conditions de travail des agents de santé et de l’état d’avancement des projets de développement du secteur.

Le ministre de la Santé visite les centres de santé au Togo et salue l'appui de l'ONG Santé Intégrée dans l'amélioration de l'accès aux soins.Santé Intégrée, un partenaire de choix

Lors de sa visite à l’Unité de Santé de Base (USB) de Sanda Afohou, le ministre a particulièrement apprécié l’appui de l’ONG Santé Intégrée. Présente au Togo depuis 2004, cette organisation non gouvernementale met en œuvre des programmes de soins primaires intégrés dans les communautés, améliorant ainsi l’accès aux soins de santé de base pour les populations les plus vulnérables.

« Le partenariat entre le gouvernement et Santé Intégrée est exemplaire », a déclaré le Ministre Tchin DARRE. « Les actions de cette ONG contribuent significativement à l’amélioration de la santé des populations, en particulier dans les zones rurales. »

L’USP de Nawaré, un autre modèle de collaboration

L’USP de Nawaré, également soutenu par Santé Intégrée, a également été visité par le ministre. En plus des prestations inscrites au programme Wezou, l’organisation soutient le centre dans la mise en œuvre de soins de santé primaires.

Accélération des travaux à l’hôpital préfectoral de Dankpen

Le Ministre s’est ensuite rendu à l’hôpital préfectoral de Dankpen où il a visité le chantier de construction d’un nouveau bloc de maternité et de pédiatrie. Il a insisté sur l’importance de ce projet pour améliorer les conditions d’accueil et de soins des mères et des enfants. Le professeur Tchin DARRE a appelé l’entreprise prestataire à accélérer les travaux afin que ce nouveau bâtiment puisse être mis en service dans les meilleurs délais.

Un engagement fort pour la santé des Togolais

Cette tournée du Ministre de la Santé démontre l’engagement du gouvernement à améliorer l’accès aux soins de santé pour tous les Togolais. Les partenariats avec les organisations de la société civile, telles que Santé Intégrée, jouent un rôle essentiel dans la mise en œuvre de cette politique. En renforçant les capacités des centres de santé de proximité et en développant des partenariats avec les ONG, les autorités sanitaires visent ainsi à améliorer l’accès aux soins pour tous les Togolais, en particulier les populations les plus vulnérables.

Kozah : le ministre sonne le tocsin contre la méningite

Kozah, le 28 octobre 2024 – Dans le cadre de la lutte contre la méningite, le ministre de la Santé et de l’Hygiène Publique, le professeur Tchin DARRE, s’est rendu dans la Kozah pour encourager les équipes de vaccination et sensibiliser la population.

Une mini-campagne de vaccination gratuite contre cette maladie a été lancée dans cette région du 22 au 27 octobre 2024. Le Ministre, lors de sa visite sur le terrain, a félicité les agents de santé pour leur engagement et leur dévouement. Il a également saisi cette occasion pour les exhorter à redoubler d’efforts afin de toucher un maximum de personnes, notamment les plus vulnérables.

« J’apprécie de voir la mobilisation de tous les acteurs impliqués dans cette campagne », a déclaré le professeur Tchin DARRE. Il a toutefois appelé à plus d’ardeur dans la sensibilisation des populations, particulièrement celles des zones les plus reculées. « Chaque résident de la Kozah doit être conscient des dangers de la méningite et des avantages de la vaccination », a-t-il insisté.

Le Ministre a aussi insisté sur la qualité de l’accueil dans les centres de vaccination. « Je vous invite à améliorer l’accueil dans les centres et à poursuivre la sensibilisation de la population de proximité sur les bienfaits de la vaccination », a-t-il souligné. Car un accueil chaleureux et des explications claires sont essentiels pour rassurer les populations et les inciter à se faire vacciner, a conclu le ministre Tchin DARRE, s’adressant aux agents de santé.

Le ministre de la Santé du Togo a lancé un appel à la vaccination contre la méningite dans la région de la Kozah du 22 au 27 octobre 2024 .Appel à la population de Kozah 

Par ailleurs, le professeur Tchin DARRE a lancé un appel pressant à la population de la Kozah à se faire vacciner. « Cette campagne est une opportunité unique de se protéger, soi-même et ses proches, contre cette maladie grave », a-t-il déclaré. Il a invité les populations à faire confiance aux agents de santé et à se référer uniquement à des sources d’information fiables.

La méningite, une menace sérieuse

La méningite est une maladie infectieuse grave qui peut entraîner des séquelles neurologiques importantes, voire le décès. La vaccination est le moyen le plus efficace de prévenir cette maladie.

En bref, cette campagne de vaccination s’inscrit dans le cadre des efforts du gouvernement pour prévenir et contrôler les épidémies de méningite, une maladie qui peut être mortelle si elle n’est pas traitée à temps. Le Ministre de la Santé, à travers cette campagne, démontre son engagement à protéger la population. Il est à espérer que cette dynamique se poursuive et que d’autres régions du pays bénéficient de programmes de vaccination aussi efficaces.

La PFPP : Les experts africains en quête de solutions

Lomé, le 22 octobre 2024 – Plus de 150 experts issus de 16 pays différents se sont réunis à Lomé à l’occasion de la 5ᵉ édition de la réunion annuelle de la communauté de pratique en santé de la reproduction. En effet, cet événement majeur, qui se tient jusqu’au 24 octobre, a pour objectif de renforcer la collaboration entre les acteurs de la santé et d’accélérer l’intégration de la planification familiale du post-partum (PFPP) dans les programmes de santé maternelle, néonatale et infantile-nutrition (SMNI-N).

Par ailleurs, les participants, issus de divers horizons professionnels, échangent leurs expériences et leurs connaissances afin de trouver des solutions innovantes pour améliorer la santé reproductive dans la région. « Cette réunion est une opportunité unique de partager les meilleures pratiques et de renforcer nos réseaux », a déclaré le représentant du ministre de la Santé lors de la cérémonie d’ouverture.

Plus de 150 experts réunis à Lomé pour améliorer la santé maternelle et infantile en Afrique en incluant la PFPP aux programmes de santé.L’intégration de la PFPP au cœur des discussions

L’une des principales thématiques de cette édition est l’intégration de la PFPP dans les programmes du SMNI-N. Les experts s’accordent à dire que cette approche est essentielle pour réduire la mortalité maternelle et infantile, améliorer la santé des mères et des enfants et contribuer ainsi à l’atteinte des Objectifs de développement durable (ODD).

« En intégrant la PFPP dans les programmes de SMNI-N, nous créons une synergie qui permet d’améliorer la santé de toute la famille », explique l’USAID. « Cela permet également de renforcer l’autonomisation des femmes et de leur donner les moyens de planifier leurs grossesses. »

Plus de 150 experts réunis à Lomé pour améliorer la santé maternelle et infantile en Afrique en incluant la PFPP aux programmes de santé.Des engagements forts pour l’avenir

Au cours de cette réunion, les participants sont appelés à élaborer des plans d’action concrets et à prendre des engagements forts pour accélérer l’intégration de la PFPP dans leurs pays respectifs. Des ateliers thématiques, des tables rondes et des séances de travail permettront de définir des stratégies efficaces et de mobiliser les ressources nécessaires. Ces engagements contribueront à accélérer les progrès vers l’atteinte des Objectifs de développement durable, notamment en matière de santé maternelle et infantile.

« Cette 5ᵉ réunion est un moment décisif pour notre communauté de pratique », souligne l’UNIFPA. « Nous devons saisir cette opportunité pour renforcer notre collaboration et accélérer le progrès vers un avenir plus sain pour toutes les mères et leurs enfants. »

Avec l’approche de l’échéance des ODD en 2030, la pression est forte pour intensifier les efforts en matière de santé reproductive. Cette réunion annuelle est une étape importante dans cette direction, démontrant la détermination de la communauté internationale à relever ce défi. En accueillant cette importante réunion, le Togo démontre son engagement en faveur de la santé de la reproduction.

Lavage des mains : un geste vital pour l’Afrique

Lomé, 15 octobre 2024 – À l’occasion de la Journée mondiale du lavage des mains, l’Association Africaine de l’Eau et de l’Assainissement (AAEA) a rappelé l’importance cruciale de ce geste simple pour la santé publique. Sous le thème « Pourquoi est-il important de se laver les mains ? » l’AAEA a mis en lumière les bénéfices considérables de cette pratique pour prévenir les maladies et protéger les communautés, en particulier en Afrique.

Le directeur exécutif de l’AAEA, Olivier Gosso, a souligné que le lavage des mains avec de l’eau et du savon reste une mesure de prévention essentielle, malgré son apparence simpliste. « En Afrique, où l’accès à l’eau potable et aux installations sanitaires est encore limité dans certaines régions, le lavage des mains pourrait réduire de manière significative le nombre de cas de maladies diarrhéiques et respiratoires », a-t-il déclaré.

Des chiffres alarmants, mais des solutions existantes

Selon Olivier Gosso, directeur exécutif de l’AAEA, le lavage régulier des mains avec de l’eau et du savon peut réduire de 40 % les infections diarrhéiques et de 21 % les infections respiratoires. Par ailleurs, les statistiques de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) sont éloquentes : 80 % des infections se transmettent par les mains. En Afrique subsaharienne, seulement 15 % à 25 % des individus se lavent exclusivement les mains avec du savon. Face à ces chiffres alarmants, l’AAEA mène des actions concrètes sur le terrain pour améliorer l’accès à l’eau potable et aux installations de lavage des conduites, notamment dans les zones rurales où les infrastructures sont souvent déficientes.

Les bienfaits du lavage des mains pour la santé

Les bénéfices du lavage des mains sont multiples et touchent tous les âges. Chez les enfants, cette pratique réduit considérablement le risque de diarrhée et d’infections respiratoires, deux des principales causes de décès infantiles dans le monde. Chez les adultes, elle contribue à protéger non seulement leur propre santé, mais aussi celle de leur entourage.

Le lavage des mains, un geste de solidarité

Se laver les mains est aussi un acte de solidarité. En limitant la propagation des germes, chacun contribue à réduire la charge qui pèse sur les systèmes de santé et à favoriser un environnement plus sain pour tous. Se laver les mains, c’est non seulement protéger sa propre santé, mais aussi celle de son entourage.

Comment se laver les mains efficacement ?

Pour être efficace, le lavage des mains doit durer au moins 20 secondes et se porter sur toutes les surfaces des mains, du bout des doigts aux poignets. L’utilisation de savon est essentielle pour éliminer les germes.

L’AAEA, un acteur engagé

Consciente des enjeux, l’AAEA intensifie ses efforts pour rendre le lavage des mains accessible à tous, en particulier dans les régions les plus reculées du continent. L’objectif est de faire de cette pratique un réflexe quotidien pour chaque Africain. Par ailleurs, l’association mène des campagnes de sensibilisation, forme les populations et travaille en étroite collaboration avec les autorités locales et les partenaires du secteur privé pour améliorer l’accès à l’eau potable et aux installations sanitaires.

En conclusion, le lavage des mains est un geste simple, mais essentiel pour préserver notre santé et celle de nos proches. Lors de cette Journée mondiale du lavage des mains, l’AAEA appelle chacun à adopter cette pratique au quotidien pour construire un monde plus sain pour tous.

 

Lomé : Un élan régional pour renforcer la santé communautaire

Lomé, 15 octobre 2024 – Du 14 au 17 octobre, Lomé accueille un atelier régional de grande envergure consacré à la santé communautaire dans l’espace CEDEAO. Organisé par l’Organisation ouest-Africaine de la Santé (OOAS), cet événement réunit des experts, des représentants gouvernementaux et des partenaires techniques et financiers tels que l’USAID et l’OMS, autour d’un objectif commun : renforcer les initiatives de santé communautaire au sein de la région.

 L'atelier régional de Lomé vise à harmoniser les stratégies de santé communautaire dans l'espace CEDEAO et à renforcer la coopération Une approche régionale unifiée pour une meilleure santé communautaire

L’atelier a été officiellement ouvert par le représentant du Ministre togolais chargé de la Santé et par le directeur général de l’OOAS, le Dr AÏSSI. Dans son allocution, ce dernier a souligné l’importance de développer une stratégie régionale cohérente en matière de santé communautaire. En effet, face aux défis sanitaires complexes auxquels la région fait face, une approche unifiée est essentielle pour optimiser les ressources et améliorer l’accès aux soins de santé pour tous.

Les représentants de l’USAID et de l’OMS ont abondé dans le même sens, insistant sur le rôle crucial des systèmes de santé dirigés par la communauté pour répondre efficacement aux besoins spécifiques de chaque population. Ces systèmes, qui impliquent une forte participation des communautés locales, permettent de renforcer la prévention des maladies, d’améliorer la prise en charge des patients et de favoriser l’équité en matière de santé.

Gouvernance et partenariats au cœur des discussions

Les participants ont également abordé la question de la gouvernance régionale de la santé, en soulignant la nécessité d’une coordination renforcée entre les différents acteurs impliqués. Les partenariats avec des organisations comme l’UNICEF jouent un rôle essentiel dans l’amélioration de la santé communautaire, en apportant un soutien technique et financier indispensable.

Les principaux enjeux abordés lors de cet atelier portent sur :

  • L’alignement des approches régionales de santé : comment harmoniser les stratégies et les actions des différents pays de la région ?
  • Le renforcement des systèmes de santé dirigés par la communauté : quels sont les mécanismes à mettre en place pour faire participer davantage les communautés dans la gestion de leur santé ?
  • La gouvernance régionale de la santé : comment améliorer la coordination et la collaboration entre les différents acteurs ?
  • Le rôle des partenariats : comment mobiliser les ressources et les compétences nécessaires pour atteindre les objectifs de santé communautaire ?

La session inaugurale de la conférence régionale a conclu avec l’établissement d’une feuille de route stratégique pour l’unification des politiques de santé au sein de la CEDEAO. Cette initiative vise à synchroniser les efforts de santé communautaire à travers les nations membres. Les délégués ont jeté les bases pour des délibérations futures concernant les structures de financement et les systèmes de gouvernance, avec l’objectif ultime d’améliorer l’accès universel aux services de santé. Les prochaines journées seront consacrées à l’élaboration de recommandations concrètes pour renforcer les systèmes de santé communautaire au niveau régional.

En conclusion, cet atelier régional marque une étape importante dans la construction d’une approche régionale cohérente en matière de santé communautaire. Les discussions et les échanges qui ont lieu actuellement  à Lomé permettront de définir des orientations stratégiques pour les années à venir et de renforcer la coopération entre les différents pays de la CEDEAO. Par ailleurs, les décisions de Lomé auront un impact significatif sur la vie de millions de personnes en Afrique de l’Ouest.

CAMES : Qui décrochera le titre d’agrégé ?

Lomé, le 11 octobre 2024 – L’Université de Lomé a assisté, le 10 octobre 2024, à la cérémonie d’ouverture de la 22e session du concours d’agrégation de Médecine Humaine, Pharmacie, Odontostomatologie, Médecine Vétérinaire et Productions Animales. Par ailleurs, organisé en mode bimodal par le Conseil Africain et Malgache pour l’Enseignement Supérieur (CAMES), ce concours, qui s’est déroulé en ligne et en présentiel, vise à sélectionner les futurs enseignants-chercheurs de haut niveau dans les domaines de la santé.

 Le concours d'agrégation du CAMES est une étape clé pour la sélection des futurs enseignants-chercheurs de haut niveau en Afrique.En outre, cette édition regroupe 29 candidats, dont 17 de l’Université de Lomé et 12 de l’Université de Kara. De plus, ces enseignants-chercheurs, tous maîtres-assistants ou chefs de travaux pratiques, aspirent à obtenir le prestigieux titre d’agrégé.

Le ministre de la Santé et de l’Hygiène publique, le professeur Tchin Darré, a souligné l’importance de ce concours pour le renforcement des capacités des universités togolaises et pour l’amélioration de la qualité de l’enseignement supérieur dans la région. D’autre part, le président de l’Université de Lomé, le professeur Adama Mawulé Kpodar, a salué l’organisation de cet événement et souhaité bonne chance aux candidats.

 Le concours d'agrégation du CAMES est une étape clé pour la sélection des futurs enseignants-chercheurs de haut niveau en Afrique.Le concours d’agrégation du CAMES : Un enjeu majeur pour l’enseignement supérieur

Le concours d’agrégation du CAMES, qui est un sésame pour l’enseignement supérieur et la recherche, permet de garantir la qualité de l’enseignement supérieur dans les universités africaines. En plus , il favorise la mobilité académique entre les différents pays membres du CAMES.

En effet, après la présentation des titres et des travaux en ligne, les candidats retenus seront invités à se rendre à Conakry en novembre prochain pour la phase présentielle du concours. Cette dernière étape, qui comprendra des épreuves orales et écrites, permettra de sélectionner les futurs agrégés.

 Le concours d'agrégation du CAMES est une étape clé pour la sélection des futurs enseignants-chercheurs de haut niveau en Afrique.Un défi pour les candidats

Pour les 29 candidats en lice, ce concours représente un enjeu majeur. C’est l’aboutissement de plusieurs années de recherche et d’enseignement. Leur réussite permettra non seulement de renforcer leur carrière universitaire, mais également de contribuer au développement de l’enseignement supérieur dans leur pays.

En bref, les lauréats de ce concours incarneront l’avenir de la santé au Togo. Leur expertise et leur engagement seront précieux pour relever les défis sanitaires de notre pays. Nous souhaitons à tous les candidats une brillante réussite et les encourageons à poursuivre leurs efforts pour faire rayonner la recherche et l’enseignement supérieur au Togo.

Santé pour tous : Le Togo lance un centre de santé digitale

Lomé, le 10 octobre 2024 – Le Togo marque un tournant décisif dans son système de santé avec le lancement officiel des travaux de construction du Centre National de Santé Digitale (CNSD). Ce projet ambitieux, financé à hauteur de 2M$ par le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), vise à réduire la mortalité maternelle et infantile, gérer les épidémies mais aussi  révolutionner l’accès aux soins de santé à travers le pays.

La pose de la première pierre préside par la Représentante Résidente du PNUD au Togo, Mme Binta Sanneh, qui a eu lieu ce jeudi, en présence du ministre de la santé Professeur Tchin DARRE marque le début d’une nouvelle ère pour la santé numérique au Togo. Ce centre, une première en Afrique de l’Ouest, aura pour mission de coordonner et de développer les activités de santé numérique à l’échelle nationale.

Grâce au financement du PNUD, le Togo entame la construction d’un centre de santé digitale pour offrir des soins de santé de qualité

Centre de santé digitale : un atout majeur pour l’accès aux soins de qualité

Le CNSD permettra d’améliorer considérablement l’accès aux soins, en particulier pour les populations des zones rurales et reculées. Grâce à des solutions innovantes comme la téléconsultation, la téléexpertise et la télésurveillance, les patients pourront bénéficier de soins de qualité, même dans les régions les plus éloignées des centres urbains. Cette initiative s’inscrit parfaitement dans le cadre de la stratégie nationale Togo Digital 2025 et vient renforcer la couverture maladie universelle, mise en place en janvier 2024.

Grâce au financement du PNUD, le Togo entame la construction d’un centre de santé digitale pour offrir des soins de santé de qualitéRenforcer la résilience du système de santé

Le CNSD jouera également un rôle clé dans la préparation du pays face aux futures crises sanitaires. En développant des systèmes de surveillance automatisés et en optimisant la gestion des ressources médicales, le Centre contribuera à améliorer la capacité de réponse du système de santé face aux épidémies et aux pandémies.

Une avancée majeure pour le Togo

Ce projet témoigne de la volonté du gouvernement togolais de mettre les technologies numériques au service de la santé de ses populations. Grâce au Centre National de Santé Digitale, le Togo se positionnera comme un leader en matière de santé numérique en Afrique de l’Ouest.

 

Togo : Le choléra frappe à nouveau

Lomé, le 4 octobre 2024 –Le Togo est confronté à une nouvelle épidémie de choléra, qui sévit particulièrement dans le district sanitaire du Golfe. Depuis le mois d’août, les cas se multiplient, suscitant l’inquiétude des autorités sanitaires.

Cette maladie diarrhéique aiguë, souvent liée à une mauvaise hygiène et à une consommation d’eau contaminée, a déjà provoqué plusieurs décès. Face à cette situation alarmante, le ministère de la Santé a rapidement réagi en déployant un plan d’urgence.

Des mesures urgentes pour endiguer l’épidémie de choléra 

Pour faire face à cette crise sanitaire, le gouvernement a mis en place plusieurs mesures :

  • Renforcement de la surveillance : Les autorités ont renforcé les systèmes d’alerte pour détecter rapidement tout nouveau cas suspect et déclencher les mesures d’intervention nécessaires.
  • Prise en charge gratuite : Les patients atteints de choléra bénéficient d’une prise en charge médicale gratuite dans les centres de santé.
  • Sensibilisation de la population : Les autorités mènent une vaste campagne d’information pour sensibiliser la population aux gestes barrières et encourager l’adoption de bonnes pratiques d’hygiène.
  • Désinfection des zones touchées : Les zones où il y a de nouveaux cas seront régulièrement désinfectées pour limiter la propagation de la bactérie.
  • Distribution de chlore : Une distribution gratuite de chlore est en cours afin de permettre aux populations de désinfecter leur eau de boisson.

Un appel à la vigilance

Par ailleurs, le Ministère de la Santé appelle la population à redoubler de vigilance et à respecter scrupuleusement les mesures d’hygiène. Il est essentiel de se laver régulièrement les mains avec de l’eau et du savon, de consommer de l’eau potable et des aliments bien cuits, et de signaler tout cas suspect aux autorités sanitaires.

Les équipes de santé mobilisent leurs efforts sur le terrain pour identifier activement les cas, isoler les patients et tracer les contacts. Ils travaillent sans relâche pour contrôler la propagation de la maladie et assurer la sécurité de la communauté. Leur action rapide et coordonnée est essentielle pour maintenir la santé publique. Les autorités sanitaires comptent sur la collaboration de tous pour endiguer cette épidémie et protéger la santé de la population.

En bref, face à cette menace, la responsabilité est collective. Les autorités sanitaires ont un rôle primordial à jouer, mais chaque citoyen doit également s’engager à adopter des comportements responsables pour protéger sa santé et celle de ses proches. En respectant les mesures d’hygiène, en se faisant vacciner lorsque cela est possible, et en encourageant notre entourage à faire de même, nous pouvons contribuer à éradiquer le choléra de notre pays.

Lomé : Le front de la lutte contre la malnutrition aiguë en Afrique

Lomé, la capitale dynamique du Togo, est devenue le théâtre d’un événement majeur dans la lutte contre la malnutrition aigüe en Afrique. Le 23 septembre 2024, sous la présidence du Ministère de la Santé et de l’hygiène Publique Togo (MSPS Togo), la ville a accueilli une formation de renforcement des capacités destinée à un groupe d’experts venus de tout le continent.

En effet, Cette initiative, qui a réuni pas moins de 70 participants, avait pour objectif de s’aligner sur les lignes directrices de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) en matière de prévention et de prise en charge de cette urgence sanitaire.

Face au défi de la malnutrition aiguë, le Togo, en partenariat avec l'OMS, organise à Lomé une formation d'envergure régionaleUn plan d’action ambitieux pour éradiquer la malnutrition aiguë en Afrique

Dans le but de lutter contre la malnutrition aiguë, qui demeure un problème de santé publique majeur en Afrique, cette formation a offert aux professionnels de la santé l’opportunité d’acquérir les connaissances et les compétences requises pour une prise en charge optimale de cette pathologie. A travers des ateliers pratiques et des échanges d’expertises, les participants ont pu renforcer leurs capacités et contribuer à l’amélioration des systèmes de santé nationaux et régionaux.

L’événement a également servi de plateforme pour encourager la collaboration transfrontalière entre les pays africains dans la lutte contre la malnutrition. En partageant des stratégies réussies et en harmonisant les efforts, les participants ont souligné l’importance de l’unité et de la solidarité pour surmonter les défis communs en matière de santé publique.

Le MSPS Togo, en organisant cette formation, a non seulement démontré son engagement envers la santé et le bien-être des populations africaines, mais a aussi positionné le Togo comme un leader dans la mise en œuvre des directives de l’OMS. L’impact de cette formation se fera sentir bien au-delà des frontières du Togo, car les connaissances acquises ici seront diffusées et mises en pratique dans les communautés à travers le continent.

En conclusion, la formation de Lomé marque un pas significatif vers l’éradication de la malnutrition aigüe en Afrique. Elle incarne l’espoir d’un avenir où la santé et la prospérité sont accessibles à tous, libres des chaînes de la faim et de la malnutrition. Cet événement est un rappel puissant que, lorsque les nations s’unissent pour un objectif commun, le progrès est non seulement possible, mais inévitable.