Togo : Offensive anti-palu 2025, un demi-million de moustiquaires pour terrasser la maladie

Lomé, 18 avril 2025 – Dans une démarche opiniâtre pour consolider ses victoires contre le paludisme, le Togo s’apprête, en 2025, à déployer un arsenal de 530 000 moustiquaires imprégnées d’insecticide à longue durée d’action (MILDA), selon les projections budgétaires récemment dévoilées. Véritable pilier de la stratégie nationale de santé publique, cette initiative vise à renforcer le bouclier protecteur autour des populations, en particulier dans les zones rurales où la maladie frappe avec une intensité particulière.

Bien que ce chiffre accuse une légère baisse par rapport aux 548 304 unités distribuées en 2024, la détermination du gouvernement togolais, épaulé par ses fidèles partenaires, demeure intacte dans sa quête d’éradication de ce fléau.

Moustiquaires ciblées  : une stratégie régionale pour une protection maximale

La campagne de distribution, orchestrée avec une précision chirurgicale à l’échelle nationale, privilégie une approche géographiquement différenciée pour cibler au mieux les besoins spécifiques de chaque région. Ainsi, la région des Plateaux, particulièrement exposée, se verra attribuer la part la plus importante avec 151 087 moustiquaires, suivie de près par les Savanes (104 690 unités) et Kara (89 566 unités).

En parallèle, la région Maritime recevra 87 135 unités, tandis que le Centre et le Grand Lomé se verront attribuer respectivement 70 389 et 27 875 moustiquaires. Fruit d’une analyse rigoureuse des risques épidémiologiques, cette répartition stratégique vise à optimiser l’impact des MILDA, outils reconnus mondialement pour leur efficacité redoutable dans la prévention du paludisme.

Rempart durable contre les piqûres  : l’arme fatale des MILDA

Ces moustiquaires robustes, imprégnées d’un insecticide à action prolongée, constituent une barrière physique et chimique essentielle contre les moustiques vecteurs de la maladie. Leur déploiement ciblé, en particulier dans les zones rurales et à haut risque de transmission, s’inscrit dans une logique de protection universelle, cherchant à mettre en sécurité les communautés les plus vulnérables, notamment les enfants en bas âge et les femmes enceintes, populations particulièrement fragiles face à cette pathologie insidieuse.

Togo : des victoires éclatantes, fruit d’un engagement sans faille

Le Togo, sous l’impulsion de son gouvernement et avec le soutien indéfectible de ses partenaires techniques et financiers, continue de capitaliser sur des avancées significatives. En effet, selon le Rapport mondial sur le paludisme 2019, le pays a enregistré une baisse spectaculaire de plus de 25 % des cas de paludisme entre 2015 et 2018.

Parallèlement, le taux de mortalité lié à cette maladie a chuté de manière impressionnante, passant de 0,3 pour 1 000 personnes en 2011 à seulement 0,12 pour 1 000 en 2018. Ces résultats probants, fruits d’une stratégie globale combinant la distribution massive de MILDA, un accès facilité aux traitements et des campagnes de sensibilisation percutantes, positionnent le Togo comme un acteur résilient et un modèle inspirant dans la lutte acharnée contre ce fléau endémique.

Offensive 2025 : une nouvelle étape vers l’éradication ?

La campagne de 2025, bien que son calendrier précis reste encore à confirmer, s’annonce d’ores et déjà comme une nouvelle étape cruciale dans cette dynamique vertueuse. En mobilisant des ressources considérables, le gouvernement togolais entend non seulement maintenir la trajectoire descendante des cas, mais également étendre l’accès à ces outils préventifs vitaux aux communautés les plus reculées du pays.

Ombres au tableau : les défis persistants d’une ambition tenace

Malgré ces avancées notables, la lutte contre le paludisme demeure un marathon de longue haleine, semé d’embûches. Ainsi, la légère réduction du nombre de moustiquaires distribuées en 2025 par rapport à l’année précédente soulève légitimement des interrogations quant à d’éventuelles contraintes logistiques ou budgétaires.

De plus, le succès de cette campagne ambitieuse reposera inéluctablement sur une exécution sans faille, impliquant une coordination efficace entre les autorités sanitaires nationales, les partenaires internationaux et les acteurs locaux sur le terrain. Enfin, la sensibilisation continue des populations à l’utilisation correcte et régulière des MILDA restera un enjeu crucial pour garantir leur efficacité maximale.

Togo : un terrain fertile pour l’innovation sanitaire, mais des poches de résistance persistent

Le contexte togolais actuel, marqué par une volonté affichée de modernisation et de renforcement de ses infrastructures sanitaires, offre un terreau potentiellement fertile pour cette initiative d’envergure. Cependant, la persistance de zones de vulnérabilité, en particulier dans les régions rurales où l’accès aux soins de santé demeure limité, exigera une vigilance accrue et l’adoption d’approches novatrices pour atteindre les populations les plus difficiles d’accès.

Vers un Togo libéré du paludisme : l’espoir tissé par un demi-million de moustiquaires

En lançant cette campagne ambitieuse de distribution de 530 000 moustiquaires, le Togo réaffirme avec force son engagement inébranlable à faire reculer le paludisme, un ennemi tenace qui, bien que fragilisé par des années d’efforts concertés, continue de représenter une menace sérieuse pour la santé publique.

Cette initiative audacieuse, portée par une vision de protection collective et de solidarité nationale, pourrait bien marquer une avancée décisive dans cette lutte de longue haleine, à condition que les efforts de distribution soient accompagnés d’une mobilisation communautaire sans faille et d’un soutien continu et renforcé de la part des partenaires internationaux. Les Togolais, des sommets verdoyants des hauts plateaux aux plaines fertiles des Savanes, attendent avec espoir des résultats tangibles qui consolideront leur résilience face à cette maladie endémique.

Les mois à venir nous diront si cette nouvelle vague de moustiquaires tissera un rempart durable et efficace contre le paludisme, ouvrant ainsi la voie à un avenir où la santé publique triomphera définitivement des défis épidémiques.

Togo : Inauguration de la maternité rénovée du CHP de Notsè

Ce mercredi 16 avril, une étape décisive a été franchie dans le district de Haho avec la remise officielle de la maternité rénovée et équipée du Centre Hospitalier Préfectoral (CHP) de Notsè. En effet, sous l’égide du Ministre chargé de la Santé, le Professeur Tchin DARRE, représentant le Chef de l’État, cet événement s’inscrit comme un jalon précieux vers la couverture sanitaire universelle, ambition cardinale du Togo. De fait, l’atmosphère vibrante de cette journée a résonné comme une promesse d’avenir pour les communautés locales.

Un écrin modernisé au service des mères et des nouveau-nés

Fruit d’un investissement conséquent de 120 millions de francs CFA, financé par l’État via le projet Accès Universel aux Services de Santé Sexuelle et Reproductive (AUSSSR), cette rénovation traduit une volonté ferme d’élever la qualité des soins maternels et reproductifs. Ainsi, l’ancienne maternité, désormais métamorphosée, s’est enrichie de nouveaux espaces pensés pour accompagner chaque phase de la maternité avec une attention méticuleuse. D’une part, une salle de pré-travail offre un havre apaisant aux futures mères, d’autre part, un bloc d’accouchement flambant neuf garantit des conditions optimales pour les naissances, et enfin, un espace dédié aux soins postnataux immédiats veille sur les premiers instants de vie. Par conséquent, ces transformations ne sont pas de simples ajouts matériels : elles incarnent une réponse tangible aux besoins criants des femmes et des nourrissons dans cette région.

Une célébration teintée de gravité et d’élan collectif à Notsè

La cérémonie, marquée par une solennité vibrante, a rassemblé des personnalités de premier plan, notamment le Gouverneur de la région des Plateaux, le Général Dadja MAGANAWE, et le Professeur BAGNY Aklesso, point focal du projet AUSSSR. À cette occasion, les participants ont chaleureusement salué l’engagement exemplaire de ce dernier dans le domaine de la santé. Par ailleurs, entre les murs fraîchement rénovés, les discours ont porté haut l’engagement du gouvernement togolais à faire de la santé une pierre angulaire du progrès national. En somme, chaque mot prononcé a semblé tisser un lien entre les efforts d’aujourd’hui et les espoirs de demain, dans une ambiance où l’optimisme se mêlait à la conscience des défis encore à relever.

Un horizon à dessiner ensemble

L’inauguration de la maternité du CHP de Notsè dépasse le cadre d’une simple réalisation technique : en réalité, elle s’érige en symbole d’une aspiration plus vaste, celle d’un Togo où la santé devient un droit inaliénable pour chacun. De ce fait, ce projet, porté par une vision audacieuse, invite à contempler l’avenir avec une confiance mesurée, tout en soulignant l’impératif d’une mobilisation soutenue. Car, si cette maternité est une victoire, elle appelle aussi à d’autres conquêtes pour que l’accès aux soins, tel un fil d’or, continue de se tisser à travers le pays.

Lomé, capitale de l’espoir : L’Afrique se mobilise contre les maladies oubliées !

Lomé, 15 avril 2025 – Sous le ciel vibrant de Lomé, la capitale togolaise, un souffle d’espoir parcourt l’Afrique et au-delà. Du 15 au 17 avril 2025, le Togo, auréolé de son statut de pionnier mondial pour avoir éradiqué quatre maladies tropicales négligées (MTN : la dracunculose, la filariose lymphatique, la trypanosomiase humaine africaine et le trachome), accueille un atelier international d’envergure. En effet, orchestrée par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) avec le soutien du Kuwait Fund, cette rencontre réunit plus de 150 experts, décideurs et partenaires dans un élan commun pour accélérer la lutte contre ces affections méconnues. Dans un pays où la santé s’érige en priorité cardinale, cet événement consacre Lomé comme un épicentre de l’engagement collectif pour la dignité et le progrès.

Togo, modèle africain dans la lutte contre les maladies tropicales négligées, accueille un atelier international à Lomé Togo, champion anti-maladies : son secret révélé pour inspirer le continent

Par ailleurs,le Togo, premier pays au monde à avoir triomphé de quatre MTN entre 2011 et 2022, incarne un modèle de résilience. Cette prouesse, saluée lors de la 72ᵉ session du Comité régional de l’OMS pour l’Afrique en 2022, repose sur une stratégie duale  : interrompre la transmission des infections et soulager les souffrances par des traitements rigoureux. À Lomé, l’atelier de ce jour s’ouvre sur cette victoire, non pour s’en enorgueillir, mais pour en tirer des leçons universelles. Les délégués, venus de tout le continent, explorent des approches innovantes, des bases de données géospatiales aux campagnes de sensibilisation communautaires, afin de répliquer ce succès ailleurs.

Les sessions, rythmées par des échanges denses, mettent en lumière des enjeux cruciaux  : renforcer les systèmes de santé, mobiliser des financements durables et intégrer la lutte contre les MTN dans les politiques nationales. La présence du Togo comme hôte n’est pas anodine. Sous l’impulsion du président Faure Gnassingbé, le pays a fait de l’accès universel à la santé un pilier de sa feuille de route 2025, une vision qui résonne dans les débats de l’atelier. Les experts, à l’image du Dr Matshidiso Moeti, directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique, saluent cette détermination, voyant en Lomé un creuset d’idées pour un continent dans lequel 400 millions de personnes restent vulnérables à ces maladies.

MTN : la bataille continue ! Lomé orchestre la riposte continentale

Les MTN, groupe de vingt pathologies souvent reléguées aux marges des priorités mondiales, frappent les communautés les plus démunies, entravant l’éducation, l’emploi et le développement. Au Togo, leur élimination a brisé des chaînes de pauvreté, libérant des générations de l’emprise de maux comme l’éléphantiasis ou la cécité par le trachome. L’atelier de Lomé, loin de se limiter à une célébration, s’attache à des défis persistants  : surveiller les risques de réémergence, traiter des affections comme l’onchocercose ou la bilharziose encore présentes, et amplifier les efforts dans des contextes fragilisés par les crises climatiques ou sécuritaires.

Les discussions, enrichies par des initiatives comme le programme Mwele Malecela pour le mentorat, soulignent l’importance d’une approche inclusive. Les communautés locales, jadis acteurs passifs, sont désormais au cœur des stratégies, tandis que des outils numériques permettent une surveillance en temps réel. Ces avancées, partagées à Lomé, traduisent une ambition : faire des MTN non plus un fardeau, mais une page tournée de l’histoire africaine.

L’Afrique en quête de victoires : Lomé, éclaireur de l’éradication des MTN

Le rôle du Togo, fort de son expérience, est de catalyser cet élan. En accueillant cet atelier, le pays ne se contente pas de partager son savoir-faire ; il invite à une réflexion collective sur ce que signifie bâtir des sociétés équitables, où la santé n’est pas un privilège, mais un droit inaliénable.

En somme, l’atelier de Lomé, par sa densité et sa portée, pose un jalon dans la croisade contre les MTN. Le Togo, en ouvrant ses portes, rappelle que les victoires, aussi éclatantes soient-elles, exigent une vigilance sans relâche. Quels seront les prochains bastions à conquérir  ? Comment les leçons togolaises inspireront-elles d’autres nations  ? Et surtout, parviendra-t-on à éradiquer l’invisibilité de ces maladies avant 2030, comme le promet la feuille de route mondiale  ? Ces questions, loin d’être résolues en trois jours, esquissent un horizon dans lequel chaque effort compte, et où Lomé, phare d’espoir, continue d’éclairer le chemin d’un avenir libéré du joug des maladies oubliées.

Togo  : Notsè, vitrine de la nouvelle santé maternelle

Dans la chaleur matinale de ce lundi 14 avril, la ville de Notsè, vibrant carrefour de la région des Plateaux, a accueilli une présence aussi discrète qu’emblématique  : celle du Professeur Tchin Darré, ministre de la Santé et de l’Hygiène publique du Togo. Dans une démarche empreinte de vigilance, il s’est rendu au Centre Hospitalier Préfectoral (CHP) de Notsè pour une visite empreinte d’un double dessein  : contempler l’achèvement imminent de la nouvelle maternité, joyau rénové grâce au Projet de Services de Santé Essentiels et de Qualité pour la Couverture Universelle (SSEQCU), et insuffler aux soignants une ferveur renouvelée pour leur mission. Ce passage, loin d’être une simple formalité, a révélé un engagement tangible pour le bien-être des mères et des nouveau-nés, tout en posant un jalon vers une santé publique plus robuste.

Le ministre de la Santé, Tchin Darré, visite le CHP de Notsè pour inspecter la nouvelle maternité rénovée dans le cadre du projet SSEQCU, Notsè : La maternité rénovée, vitrine de l’engagement sanitaire togolais

En premier lieu,  le clou de cette visite réside dans l’inspection de la maternité du CHP Notsè, métamorphosée par une rénovation intégrale financée par l’État togolais à travers le projet SSEQCU. Ce programme, lancé pour renforcer l’accès à des soins de qualité, a doté l’unité d’un cadre moderne, conçu pour offrir confort et sérénité aux futures mères comme aux praticiens. Les murs flambant neufs, les équipements de pointe – incluant des tables d’accouchement ergonomiques et des moniteurs fœtaux – et l’aménagement soigné des espaces témoignent d’une volonté de faire de cet établissement un havre dans lequel la vie s’éveille dans les meilleures conditions.

Par ailleurs, le Professeur Darré, lors de sa déambulation dans les couloirs immaculés, a pris la mesure de cette transformation. Accompagné des responsables du CHP et des artisans du projet, il a scruté chaque détail, des systèmes d’hygiène aux dispositifs d’urgence obstétricale, s’assurant que cette infrastructure réponde aux normes les plus exigeantes. Cette maternité, dont les travaux touchent à leur terme, incarne une promesse  : celle d’un Togo où chaque femme enceinte peut envisager l’enfantement avec confiance, soutenue par un environnement médical à la hauteur de ses besoins.

Un appel vibrant aux gardiens de la santé

Au-delà des pierres et des appareils, le ministre a réservé une part essentielle de son temps aux acteurs qui donnent vie à cet édifice  : les soignants. Dans un échange marqué par une franchise empreinte de bienveillance, il les a enjoints à faire de cette maternité rénovée un outil d’excellence. « Que cet espace soit un sanctuaire pour nos sœurs et nos mères », a-t-il déclaré, selon des propos rapportés par des sources proches de l’événement. Cet appel, loin de se limiter à une injonction, visait à galvaniser les sages-femmes, médecins et auxiliaires, les invitant à investir leur savoir et leur cœur dans l’usage des nouvelles ressources.

Cette exhortation s’inscrit dans une vision plus large, celle d’un système de santé où l’engagement humain prime autant que les moyens matériels. Le Professeur Darré, fort de son expérience de clinicien et d’universitaire, sait que la réussite d’une telle infrastructure repose sur la synergie entre équipements modernes et dévouement des praticiens. À Notsè, il a ainsi semé une graine d’espoir, mais aussi de responsabilité, pour que cette maternité devienne un modèle dans la région.

Notsè : une inspection élargie aux autres horizons du CHP

D’ailleurs, la visite ne s’est pas cantonnée à la maternité. Fidèle à son approche globale, le ministre a arpenté d’autres services du CHP, des consultations générales aux unités de soins primaires. Cette exploration, menée avec une attention méticuleuse, visait à évaluer la qualité générale des prestations offertes aux habitants de Notsè et des environs. Les échanges avec le personnel ont permis de recueillir leurs observations, révélant à la fois les progrès accomplis et les défis persistants, tels que la nécessité de formations continues ou l’optimisation des flux de patients.

Ces instants de dialogue, bien que brefs, ont renforcé le lien entre le terrain et les décideurs, une priorité pour le ministre depuis son entrée en fonction. En s’immergeant dans la réalité quotidienne du CHP, le Professeur Darré a réaffirmé que la santé publique se construit par une écoute active et une présence constante auprès de ceux qui la font vivre.

Un jalon dans une quête de progrès

Cette visite s’inscrit dans une série d’initiatives menées par le ministre à travers le Togo, comme en témoigne son passage concomitant au CHP d’Anié le même jour. À Notsè, elle reflète l’engagement du gouvernement à faire de la santé maternelle une priorité, en écho aux objectifs de la feuille de route 2020-2025 et aux ambitions de la couverture sanitaire universelle. Le projet SSEQCU, soutenu par des partenaires internationaux comme la Banque mondiale, a déjà permis de réhabiliter plusieurs centres de santé, mais c’est à travers des gestes comme celui-ci que leur impact prend tout son sens.

Une porte ouverte sur l’avenir

En somme, le passage du Professeur Tchin Darré à Notsè n’est pas une fin, mais un commencement. La maternité rénovée, les soignants galvanisés et les services scrutés dessinent les contours d’un possible  : celui d’un CHP qui, par sa qualité, deviendra une référence pour les familles des Plateaux. À l’image d’une mère accueillant la vie, cet hôpital a l’opportunité de faire naître un renouveau, où chaque soin prodigué est une promesse d’avenir. Reste à ceux qui y œuvrent de saisir cette chance, pour que la santé, à Notsè comme ailleurs, s’épanouisse en un droit vibrant, accessible à tous.

Une inspection impromptue à Anié  : le professeur Tchin Darré au chevet du CHP

Dans la matinée du 14 avril, la petite ville d’Anié, enfouie au cœur de la région des Plateaux, a été le théâtre d’une visite aussi inattendue qu’emblématique. Le Professeur Tchin Darré, ministre de la Santé et de l’Hygiène publique du Togo, s’est rendu au Centre hospitalier préfectoral (CHP) d’Anié pour une inspection inopinée, animé par une volonté de scruter les rouages du système sanitaire local. Loin des fastes protocolaires, cette démarche visait à jauger l’état des infrastructures, à dialoguer avec les artisans de la santé et à s’assurer que les ressources récemment allouées – équipements modernes et personnel fraîchement affecté – s’inscrivent dans une dynamique d’excellence. À travers cet acte, le ministre a posé un jalon de rigueur, tout en semant les germes d’une ambition renouvelée pour la santé publique togolaise.

Le ministre togolais de la Santé, Tchin Darré, a effectué une visite surprise au CHP d'Anié, soulignant l'importance de l'engagementTchin Darré à Anié  : immersion discrète au cœur des réalités hospitalières

C’est sans tambour ni trompette que le cortège ministériel a franchi les portes du CHP d’Anié, tôt dans la journée. Le Professeur Tchin Darré, fidèle à son approche pragmatique, n’a pas cherché l’éclat des projecteurs, mais bien la vérité du terrain. Accompagné d’une délégation restreinte, il a parcouru les couloirs de l’hôpital, s’attardant sur l’état des infrastructures – des salles de consultation aux unités de soins, en passant par les équipements médicaux.

Cette exploration minutieuse, empreinte d’une rigueur quasi chirurgicale, visait à saisir les réalités tangibles auxquelles font face patients et soignants dans cette localité rurale, éloignée des grandes métropoles.

Une vérification méticuleuse des ressources allouées

L’inspection n’a pas éludé un aspect crucial  : l’intégration des ressources récemment déployées. Le Togo, dans le cadre de sa feuille de route gouvernementale 2020-2025, a investi massivement dans la modernisation des centres de santé, dotant plusieurs établissements, dont le CHP d’Anié, d’équipements de pointe.

Le ministre a tenu à vérifier leur présence effective, s’assurant que ces outils, destinés à améliorer les diagnostics et les prises en charge, sont opérationnels. Cette démarche répond à un impératif de transparence et d’efficacité, dans un contexte où chaque franc investi doit se traduire par un bénéfice tangible pour les citoyens.

Parallèlement, le Professeur Darré s’est penché sur l’installation du personnel nouvellement affecté. Ces agents, recrutés pour renforcer les capacités du CHP, incarnent un espoir de revitalisation. Leur prise de service effective, scrutée par le ministre, vise à garantir que les promesses de renforcement des effectifs ne restent pas lettre morte. Cette vigilance, exercée sans complaisance, reflète une ambition de cohérence entre les politiques annoncées et leur mise en œuvre concrète.

Un dialogue franc avec les acteurs de santé

Au-delà de l’inspection des murs et des machines, c’est dans l’échange avec le personnel que la visite a pris tout son relief. Le Professeur Darré, dont la carrière de médecin et d’universitaire confère une autorité naturelle, a convié les soignants à une discussion sans fard. Médecins, infirmiers, sages-femmes et agents administratifs ont été invités à partager leurs expériences, leurs aspirations, mais aussi leurs frustrations.

Cette écoute, dépouillée de toute posture distante, a permis de faire émerger des vérités souvent tues  : la surcharge de travail, les attentes des patients, ou encore la nécessité d’une meilleure coordination avec les autorités sanitaires.

Dans un élan empreint de ferveur, le ministre a exhorté ses interlocuteurs à «  redoubler d’ardeur  » dans leurs prestations. Ce mot d’ordre, loin de se réduire à une injonction creuse, s’est accompagné d’un appel à l’éthique et à la responsabilité. « Vous êtes les artisans du bien-être de cette communauté », a-t-il déclaré.

Il a insisté sur l’importance d’un accueil chaleureux, d’une rigueur dans les diagnostics et d’une disponibilité sans faille, autant de qualités qui, selon lui, forgent la confiance des citoyens envers le système de santé. Cette allocution, prononcée avec une conviction palpable, a trouvé un écho particulier dans un contexte dans lequel les attentes des populations envers les services publics n’ont jamais été aussi pressantes.

Une étape dans une dynamique plus large

Le Professeur Tchin Darré, à Anié, comme ailleurs, a réaffirmé sa vision : celle d’un système de santé équitable, accessible et performant, aligné sur la feuille de route gouvernementale 2020-2025, qui place la couverture sanitaire universelle au cœur des priorités.

Des informations recueillies auprès de sources proches du ministère indiquent que cette inspection s’inscrit dans une série de visites inopinées visant à évaluer l’état des infrastructures et à galvaniser les équipes. À Anié, le ministre aurait également pris note de projets en cours, comme la réhabilitation prochaine de certaines unités du CHP, financée par des partenaires techniques et financiers. Ces initiatives, encore à l’état embryonnaire, témoignent d’une ambition de modernisation, bien que les défis logistiques et financiers demeurent un obstacle à surmonter.

Les Défis du CHP d’Anié  : un microcosme national

Le CHP d’Anié, à l’instar de nombreux établissements similaires, fait face à des contraintes structurelles qui ne sont pas étrangères au ministre. L’éloignement géographique compliquant l’approvisionnement en médicaments, ou encore l’insuffisance de moyens pour entretenir les équipements figurent parmi les écueils recensés. Pourtant, des progrès sont perceptibles  : l’hôpital bénéficie depuis peu de nouveaux matériels de diagnostic et de personnels , fruit des efforts du gouvernement pour renforcer le plateau technique des centres secondaires. Ces avancées, bien que louables, appellent une vigilance accrue pour garantir leur pérennité.

Le Professeur Darré, dans ses échanges, n’a pas éludé ces difficultés. Il a promis un suivi rapproché des besoins exprimés par le personnel, tout en rappelant la nécessité d’une gestion rigoureuse des ressources disponibles. Cette approche, mêlant empathie et exigence, reflète une philosophie de gouvernance où l’amélioration des conditions de travail des soignants va de pair avec leur responsabilité envers les patients.

Tchin Darré à Anié  : un appel à l’action pour la santé togolaise

En somme, La visite du Professeur Tchin Darré au CHP d’Anié, si brève fut-elle, a laissé une empreinte indéniable. Elle a rappelé que la santé, au Togo comme ailleurs, est une œuvre collective, où chaque acteur – du ministre au plus humble soignant – détient une parcelle de responsabilité. Les mots prononcés, les regards échangés, les promesses esquissées dans les couloirs de cet hôpital rural portent en eux une ambition fragile, mais tenace  : celle d’un système sanitaire à la hauteur des espoirs d’un peuple. À Anié, ce lundi, une graine a été semée ; il appartient désormais à tous de la faire germer, dans l’attente de lendemains où la santé ne sera plus un vœu, mais une réalité tangible pour chacun.

Une opportunité d’excellence au service de la santé togolaise

Lomé, le 1ᵉʳ avril 2025 – En cette aube d’une année riche en promesses, le gouvernement togolais déploie une initiative d’envergure pour revivifier les rangs du ministère de la Santé et de l’Hygiène publique. En effet, par la voix du ministère de la Réforme du service public, du Travail et du Dialogue social, un concours national s’ouvre, visant à accueillir 2235 âmes dévouées dans les sphères médicales, paramédicales et administratives. Par ailleurs, ce dessein ambitieux, loin d’être une simple formalité, s’inscrit dans une volonté ardente de répondre aux besoins pressants d’un secteur vital, tout en érigeant des passerelles vers un avenir dans lequel la santé des Togolais prospère.

Une mosaïque de talents recherchés pour la santé

Ce recrutement, proclamé le lundi 31 mars 2025, se veut un appel clairvoyant à la mobilisation des compétences. Parmi les 2235 postes à pourvoir, 202 se destinent aux esprits éclairés du domaine médical, prêts à diagnostiquer et guérir ; 1420 s’adressent aux mains agiles et aux cœurs attentifs du personnel paramédical, piliers du soin au quotidien ; enfin, 613 s’offriront aux plumes diligentes et aux esprits ordonnés des fonctions administratives et d’appui, garants d’une organisation sans faille. Cette diversité illustre une ambition limpide : fortifier un système de santé en quête d’élan, afin que chaque citoyen togolais bénéficie d’un accompagnement digne et efficient.

Un parcours accessible et structuré

Pour que ce projet prenne corps, le gouvernement a tracé un chemin précis, ouvert à ceux qui souhaitent s’y engager. Du 7 avril au 9 mai 2025, les portes de la candidature s’entrouvrent, invitant les aspirants à déposer leurs dossiers. À Lomé, le cabinet du ministre de la Réforme, sis près des rivages apaisants de la plage, accueillera vos ambitions chaque jour ouvrable, de 7 heures à 17 heures. Dans les terres septentrionales, Kara et Dapaong se tiennent également prêtes, par le biais des directions régionales du travail et des lois sociales, à recueillir vos vœux de contribution. Le 31 mai 2025, les épreuves écrites viendront couronner ce périple, défi ultime pour départager les candidats et révéler les plus méritants.

Qui peut prétendre à cette noble entreprise ? Tout Togolais âgé de 18 à 40 ans, animé par le désir de servir, est convié à saisir cette chance. Une exception s’esquisse pour les âmes expérimentées – volontaires, contractuels ou anciens servants éligibles à la retraite – dont la limite d’âge s’élève à 45 ans. Ainsi, le Togo ouvre grand ses bras, valorisant autant la fougue de la jeunesse que la sagesse acquise par les années.

Santé : une vision élargie pour un service public renouvelé

Ce concours ne saurait être perçu comme un acte isolé. Il s’inscrit dans une trame plus vaste, tissée par l’État togolais, qui prévoit l’intégration de 14 120 nouveaux agents au sein des services publics en 2025. Cette politique, mûrie avec soin, aspire à insuffler une nouvelle vigueur dans les rouages de la nation, offrant aux agents des conditions propices à l’épanouissement et aux citoyens des services empreints de diligence. Le secteur de la santé, fer de lance de cette refonte, se voit ainsi doté d’un souffle inédit, promesse d’un lendemain dans lequel l’accès aux soins deviendra un droit tangible pour tous.

Pourquoi vous devriez répondre à l’appel ?

À vous, citoyens togolais, cette opportunité s’offre comme un levier pour façonner l’avenir. Si la médecine vous appelle, si le soin vous exalte ou si l’organisation vous inspire, n’hésitez point à franchir le pas. En plus, postuler à ce concours, c’est embrasser une mission qui transcende le simple emploi : c’est œuvrer pour la vitalité d’une nation, pour le sourire d’un enfant soigné, pour la sérénité d’une famille rassurée. Les démarches sont à votre portée, les dates fixées avec clarté ; il ne tient qu’à vous de saisir cette plume et d’écrire aussi votre chapitre dans l’histoire collective.

Un horizon ouvert à l’engagement

En somme, le Togo, par ce geste, ne se contente pas de combler des vides ; il invite à une renaissance. À l’issue de ce concours, quels visages émergeront pour porter cette transformation ? Quels destins s’entrelaceront pour faire vibrer les salles d’hôpital et les bureaux administratifs ? L’avenir, tel un parchemin vierge, attend vos empreintes. Que vous soyez jeune rêveur ou sage aguerri, la nation vous tend la main : saurez-vous la saisir ?

 

Savanes : une interdiction pour conjurer le péril des ombres

Région des Savanes, le 26 mars 2025 – Au sein des larges étendues de la région des Savanes, où le souffle du vent se fait entendre à travers les arbres dispersés et les sols beigeâtres, une décision d’une importance exceptionnelle a été prise. En effet, le gouverneur Affoh Atcha-Dedji a brandi un arrêté lundi aux accents implacables, proscrivant la commercialisation des boissons frelatées et des antalgiques morphiniques, avec en tête de liste le redouté tramadol.

Cette mesure, d’une ampleur rare, ne se borne pas à la vente : elle frappe de plein fouet la production, l’importation, la distribution, la détention et même la consommation de ces substances, sauf sous l’égide d’une ordonnance médicale. Ainsi, le Togo, dans cette contrée septentrionale déjà éprouvée, s’érige en rempart contre un fléau qui ronge la santé publique et menace la quiétude collective.

Une croisade contre des poisons insidieux

Le tramadol, cet opioïde synthétique aux vertus analgésiques, est devenu une menace préoccupante dans plusieurs zones de l’Afrique de l’Ouest. Initialement conçu pour apaiser les douleurs, il a glissé, par la faute d’un usage détourné, dans les abysses de l’addiction et du trafic illicite. À ses côtés, les boissons frelatées – ces breuvages artisanaux souvent gorgés de substances toxiques – sévissent dans l’ombre, fauchant des vies par leur nocivité imprévisible. Dans la région des Savanes, où la pauvreté et l’isolement amplifient les vulnérabilités, ces produits ont trouvé un terreau fertile, sapant la vitalité d’une population déjà aux prises avec des défis colossaux.

L’arrêté du gouverneur ne souffre d’aucune ambiguïté. « Tout contrevenant aux dispositions du présent arrêté sera puni conformément aux dispositions pénales en vigueur », a-t-il martelé, dressant un arsenal de sanctions aussi dissuasif que rigoureux : fermeture des échoppes fautives, saisie et destruction des marchandises prohibées après expertise, amendes salées, et, pour les plus récalcitrants, l’épée de Damoclès des poursuites judiciaires. Cette fermeté s’inscrit dans une logique de sauvegarde, alors que les ravages de ces substances (troubles neurologiques, dépendance, voire morts subites) ne cessent de croître, comme en témoignent les alertes répétées des autorités sanitaires togolaises et des organisations internationales.

Un contexte d’urgence et de vigilance dans la région des Savanes

La région des Savanes, sous état d’urgence sécuritaire depuis trois ans, vit à l’heure d’une tension palpable. Les incursions de groupes extrémistes depuis les frontières poreuses avec le Burkina Faso, conjuguées à une insécurité endémique, ont poussé le gouvernement à durcir ses mesures de protection. L’interdiction des boissons frelatées et du tramadol s’ajoute à cette trame, car ces substances, au-delà de leurs méfaits sanitaires, alimentent parfois des réseaux troubles, finançant des activités illégales ou désinhibant des individus dans un climat déjà volatile. Le gouverneur Atcha-Dedji, en posant cet acte, ne fait pas que répondre à une crise de santé : il tisse un filet plus large, visant à préserver l’ordre et la résilience d’une région en état de siège.

Des témoignages glanés sur place, relayés par des posts sur X, évoquent une consommation alarmante du tramadol parmi les jeunes, souvent utilisé comme un élixir illusoire pour surmonter la fatigue ou fuir les tourments d’un quotidien austère. Les boissons frelatées, quant à elles, circulent dans les marchés informels, leur bas prix masquant une dangerosité que nul ne peut ignorer après les drames rapportés dans d’autres pays voisins, comme le Bénin ou le Ghana. Face à cela, les autorités locales, appuyées par des patrouilles renforcées, entendent faire respecter cette interdiction avec une rigueur sans faille.

Une action qui interroge l’avenir

Alors que le soleil se couche sur les plaines des savanes, teintant le ciel d’un ardent rouge, une lueur d’espoir se mêle à une incertitude tenace. Cette interdiction, si elle porte en elle la promesse d’un sursaut salutaire, soulève des questions. Les moyens seront-ils à la hauteur pour traquer les filières clandestines ? Les populations, privées de ces palliatifs toxiques, trouveront-elles des alternatives viables dans un système de santé souvent exsangue ? Et surtout, cette mesure, aussi ferme soit-elle, suffira-t-elle à éteindre les braises d’un mal plus profond, enraciné dans les fractures sociales et économiques ? Dans l’ombre des baobabs, le Togo avance, déterminé, mais prudent, vers un horizon où la lutte, peut-être, ne fait que commencer.

 

Une immersion au cœur du renouveau sanitaire : la visite du Professeur Tchin Darré au chantier du CHU Campus

 Lomé, 25 mars 2025 –  Hier, lundi, une silhouette déterminée a arpenté les travées poussiéreuses du chantier de l’Ellipse Project, au Centre Hospitalier Universitaire (CHU) Campus de Lomé. Le professeur Tchin Darré, Ministre de la Santé et de l’Hygiène Publique du Togo, n’a pas ménagé ses pas pour s’imprégner de l’avancée d’un projet qui porte en son sein les espoirs d’une nation en quête d’un système de santé modernisé.  En effet, cette descente sur le terrain, loin d’être une simple formalité, s’est révélée une plongée méticuleuse dans les méandres d’une ambition colossale : redonner au CHU Campus ses lettres de noblesse, au bénéfice des Togolais.

Le  Professeur Tchin Darré, ministre de la Santé, a visité le chantier de l’Ellipse Project au CHU Campus de Lomé, scrutant l’avancée CHU Campus : un regard acéré sur l’édifice en gestation

Les actions du professeur Darré depuis sa nomination incarnent une volonté de rupture avec les inerties du passé. Sa visite au chantier, orchestrée avec une précision quasi chirurgicale, avait pour dessein de jauger l’état d’avancement des travaux, mais aussi de palper du bout des doigts la réalité d’une entreprise titanesque. Accompagné d’une délégation restreinte, il a exploré chaque recoin du site, des fondations encore frémissantes aux structures qui s’élèvent timidement vers le ciel loméen. Les compartiments prévus (blocs opératoires flambant neufs, salles de réveil, espaces d’hospitalisation) ont été scrutés avec une attention qui trahit son passé de clinicien et d’universitaire.

D’ailleurs, les échanges avec les ouvriers et les ingénieurs n’ont pas été de simples politesses protocolaires. Le ministre, dans un élan de ferveur contenue, a galvanisé les équipes, leur insufflant une ardeur renouvelée face à l’ampleur de la tâche. « Il a tout vu, tout entendu », confie un chef de chantier, encore marqué par la minutie avec laquelle le professeur a passé en revue les plans, s’assurant que chaque détail, chaque prévision, trouvait son écho dans le béton et l’acier. Cette inspection n’était pas une quête de perfection illusoire, mais une affirmation d’un engagement : celui de livrer un outil de soin digne des aspirations du peuple togolais.

Le  Professeur Tchin Darré, ministre de la Santé, a visité le chantier de l’Ellipse Project au CHU Campus de Lomé, scrutant l’avancée L’Ellipse Project : un pari audacieux pour la santé publique

Par ailleurs, lancé sous l’impulsion du président Faure Gnassingbé et inscrit dans la feuille de route gouvernementale, l’Ellipse Project n’est pas qu’un amas de grues et de matériaux. C’est un souffle de modernité porté par un financement de 104 millions d’euros, conjuguant un crédit de Natixis et un prêt du Trésor français. Prévu pour s’étendre sur 36 mois, ce chantier vise à métamorphoser le CHU Campus en un établissement de référence, avec une capacité d’hospitalisation portée à plus de 330 lits – un bond de 50 % par rapport à l’existant. Réhabilitation des infrastructures vétustes, renforcement du plateau technique, formation du personnel : autant de promesses qui, sous le regard vigilant du ministre, commencent à prendre forme.

Le professeur Darré, dont la tournée nationale entamée en septembre 2024 témoigne d’une proximité avec les réalités du terrain, voit dans ce projet un levier pour répondre aux attentes pressantes des Togolais. Une enquête Afrobaromètre récente soulignait l’exigence croissante des citoyens pour des services de santé de base accessibles et de qualité. À Lomé, où le CHU Campus constitue un poumon essentiel du système sanitaire, chaque avancée compte, chaque délai respecté devient une victoire.

Une présence qui transcende les murs du CHU Campus

Au fil de sa déambulation, le ministre n’a pas seulement observé ; il a insufflé une dynamique. Ses mots, distillés avec une sobriété empreinte de gravité, ont résonné comme un appel à la responsabilité collective. « Nous serons attentifs à la qualité et au respect des délais », avait déclaré la Première ministre Victoire Tomégah-Dogbé lors de sa propre visite en octobre 2024. Le professeur Darré, en écho à cette exigence, a réaffirmé que l’Ellipse Project ne saurait souffrir de demi-mesures. Les équipes sur place, galvanisées par cette présence, savent désormais que leur labeur est scruté par un homme qui refuse de transiger avec l’excellence.

Le  Professeur Tchin Darré, ministre de la Santé, a visité le chantier de l’Ellipse Project au CHU Campus de Lomé, scrutant l’avancée Cette visite, au-delà de son caractère opérationnel, revêt une portée symbolique. Elle incarne la détermination d’un gouvernement à faire de la santé un pilier de la dignité nationale. Mais elle rappelle aussi la fragilité de tels desseins : un chantier n’est qu’une promesse tant que les murs ne résonnent pas, des pas des soignants et des soupirs des patients soulagés.

Le chantier du CHU s’est tu, laissant Lomé dans la pénombre. Mais une question, lancinante, demeure : ce projet, symbole d’ambition, marquera-t-il le début d’une nouvelle ère ou restera-t-il une simple trace du passé ? L’histoire, muette pour l’instant, nous invite à réfléchir.

 

Au Togo, l’IVG : une épine dans le flanc de la justice et de la conscience collective

Au cœur du Togo, pays où les échos de la tradition résonnent encore dans les arcanes de la modernité, l’interruption volontaire de grossesse (IVG) demeure une énigme brûlante, un nœud gordien que ni la loi ni la société ne parviennent pleinement à dénouer. Sous la férule de l’article 829 du Code pénal togolais, toute tentative de mettre fin à une grossesse – qu’elle repose sur l’usage de substances, d’instruments ou de divers artifices – est frappée d’une interdiction catégorique. Cette disposition, mise en lumière par la chronique hebdomadaire « Le saviez-vous ? » de la Police Nationale Togolaise, traduit une ambition claire : sanctuariser la vie naissante tout en refrénant les pratiques clandestines qui, trop souvent, se muent en tragédies silencieuses. Pourtant, dans cette muraille légale, trois brèches ont été ménagées, révélant les tensions profondes qui agitent le pays face à cette question.

IVG  : les failles d’une forteresse légale

La législation togolaise, dans un rare élan de pragmatisme, autorise l’IVG sous trois auspices distincts. D’abord, lorsque la grossesse, tel un couperet suspendu, menace la vie ou la santé de la femme qui la porte, le recours à l’interruption devient licite. Ensuite, si cette grossesse naît des cendres d’un viol ou d’un inceste – violences qui lacèrent l’âme autant que le corps –, la loi offre une échappatoire à la victime. Enfin, lorsqu’un praticien discerne, avec une quasi-certitude, qu’un mal implacable frappera l’enfant à naître, rendant son existence vouée à la souffrance, l’avortement est toléré. Ces dérogations, aussi circonscrites soient-elles, esquissent une tentative de concilier l’inconciliable : la défense de la vie et la reconnaissance de situations où la poursuite d’une grossesse confine à l’inhumain.

Une répression aux allures de glaive

L’article 830 du Code pénal ne ménage aucun répit à ceux qui bravent cet interdit. Qu’il s’agisse de la femme elle-même, du géniteur ou d’un tiers ayant prêté main-forte ou fourni les moyens prohibés, tous s’exposent à un châtiment rigoureux : une réclusion de six mois à deux ans, assortie d’une amende oscillant entre 500 000 et 2 000 000 de francs CFA. Ces peines, d’une sévérité qui ne souffre aucune ambiguïté, visent à ériger un rempart contre un fléau qui, lorsqu’il échappe aux regards, se teinte de sang et de désespoir. Mais ce glaive répressif, s’il intimide, parvient-il réellement à éradiquer les racines d’un mal que la clandestinité ne fait qu’amplifier ?

Le péril clandestin : quand la loi pousse au précipice

Car la réalité, âpre et indocile, défie les édits de Lomé. Malgré la menace des geôles et des amendes, des femmes, acculées par le désespoir ou la nécessité, se risquent à des pratiques hors des sentiers balisés de la médecine. L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) sonne l’alarme : les avortements clandestins, menés dans l’ombre par des mains inexpertes ou à coups de remèdes hasardeux, figurent parmi les fléaux qui fauchent les vies maternelles à travers le continent africain. Au Togo, ce tableau n’est que trop familier. Ces femmes, souvent abandonnées à leur sort, paient un tribut exorbitant à une législation qui, en voulant protéger, finit par exposer.

IVG  : un choc des âmes et des idéaux

Le débat qui en découle transcende les seules lignes du Code pénal. Pour les tenants des droits reproductifs, ce carcan juridique, aussi bien intentionné soit-il, se révèle une entrave mortifère, un corset qui étouffe les aspirations à l’autonomie des femmes. Ils plaident pour une refonte audacieuse, où la santé primerait sur la sanction, où l’encadrement médical dissiperait les ombres de la clandestinité. À l’opposé, les défenseurs de la vie naissante avancent un credo inébranlable : « Un enfant reste un enfant, peu importe les circonstances de sa conception », une maxime qui résonne comme un appel à préserver l’innocence à tout prix, sauf lorsque la maladie ou la détresse maternelle transforment cette vie en calvaire annoncé.

Quel horizon pour le Togo ?

Ainsi se dresse le Togo, à la croisée des vents contraires, sommé de trancher un dilemme qui n’offre nulle réponse aisée. Comment honorer la dignité de la vie sans sacrifier celle des femmes qui la portent ? Comment ériger une société dans laquelle la loi ne soit pas un couperet, mais un bouclier ? Les appels à une réforme plus clémente se heurtent à la crainte d’un relâchement moral, tandis que le statu quo perpétue un cycle de souffrance que nul ne peut ignorer. Peut-être la clé réside-t-elle ailleurs : dans une éducation qui éclaire, une prévention qui désamorce, un soutien qui console. Mais pour l’heure, le pays vacille, suspendu entre ses racines et ses aspirations, laissant à chacun cette interrogation lancinante : jusqu’où la loi peut-elle dicter la conscience sans trahir l’humanité qu’elle prétend servir ?

Une assemblée décisive pour la santé au Togo : retour sur la réunion du CNC-SS

Lomé, 18 mars 2025 –  Le Ministère de la Santé et de l’hygiène publique du Togo, en collaboration avec ses partenaires, a orchestré ce matin la première assemblée ordinaire de l’année du Comité national de coordination du secteur de la santé (CNC-SS). Sous la houlette du professeur Tchin Darré, cette rencontre s’est imposée comme un jalon incontournable pour évaluer les avancées du secteur sanitaire et esquisser les orientations futures. Voici un panorama détaillé des enjeux et des délibérations qui ont marqué cette journée.

 Le Togo façonne l'avenir de sa santé lors de la 1ère réunion du CNC-SS 2025, abordant l'intégration des services, l'initiative Sandal, CNC-SS : un regard rétrospectif sur les engagements passés

Par ailleurs, L’un des pivots de cette réunion fut le suivi des recommandations formulées lors de la précédente session, tenue le 28 novembre 2024. Les participants ont plongé dans une analyse minutieuse des progrès réalisés, s’appuyant sur des exposés d’une clarté remarquable. Parmi ceux-ci, une présentation a particulièrement captivé l’auditoire : celle consacrée à l’intégration des services de planification familiale, post-partum, de santé reproductive, maternelle, néonatale et infantile, ainsi que de nutrition (PFPP-SRMNI-Nutrition). Véritable colonne vertébrale de la politique sanitaire togolaise, cette démarche a été scrutée à travers le prisme des résultats engrangés, des pratiques exemplaires repérées et des leçons extraites, offrant ainsi un terreau fertile pour des améliorations à venir.

 Le Togo façonne l'avenir de sa santé lors de la 1ère réunion du CNC-SS 2025, abordant l'intégration des services, l'initiative Sandal, L’initiative Sandal : un souffle d’assainissement dans 17 communes

Un chapitre notable des discussions a porté sur l’initiative Sandal, déployée dans 17 communes du Togo. Ce projet, centré sur le mécanisme du crédit latrine, ambitionne de révolutionner l’accès à l’assainissement et de rehausser les standards d’hygiène. Les échanges ont aussi permis de dévoiler les avancées tangibles enregistrées, tout en jetant une lumière crue sur les obstacles qui jalonnent encore ce chantier audacieux. Cette initiative illustre l’élan du Togo vers des solutions pragmatiques pour répondre aux besoins fondamentaux de sa population.

 Le Togo façonne l'avenir de sa santé lors de la 1ère réunion du CNC-SS 2025, abordant l'intégration des services, l'initiative Sandal, Le PTBA 2025 : une boussole dans un climat de disette financière

D’ailleurs, le professeur Tchin Darré, Ministre de la Santé et de l’Hygiène publique, a profité de cette tribune pour dévoiler le Plan de Travail Budget Annuel (PTBA) 2025. Dans un contexte où les ressources se font rares, il a plaidé avec ferveur pour une réorientation stratégique des fonds vers des axes jugés prioritaires. Il n’a pas manqué de souligner l’onde de choc provoquée par la suspension des soutiens de l’USAID, un coup dur qui fragilise certains programmes essentiels. Ce constat a ravivé l’urgence d’une gestion astucieuse et résiliente des finances publiques dans le secteur.

Face à la méningite : une riposte éclair du CNC-SS dans le district de Dankpen

La réunion a également braqué les projecteurs sur la gestion de l’épidémie de méningite qui a récemment frappé le district de Dankpen. Les mesures d’urgence déployées pour juguler cette crise ont été passées en revue, révélant une mobilisation exemplaire pour protéger les populations. Cet épisode a rappelé avec acuité la nécessité d’une vigilance sans faille et d’une coordination sans accroc face aux menaces sanitaires imprévues.

Une feuille de route pour demain

En définitive, cette première assemblée de 2025 du CNC-SS a offert une radiographie complète des dynamiques à l’œuvre dans le secteur de la santé togolais. Entre avancées prometteuses et défis tenaces, notamment sur les fronts financier et épidémiologique, elle a tracé les contours d’une ambition intacte : celle d’assurer à chaque Togolais un accès juste et durable à des soins de qualité. Fort de ces éclairages, le ministère s’attelle désormais à transformer ces enseignements en actes concrets, pour un avenir sanitaire plus robuste.

 

Les MGF au Togo : une lutte pour éteindre un fléau silencieux

Au Togo, un spectre insidieux hante encore l’enfance de nombreuses filles : les mutilations génitales féminines (MGF). En effet, loin d’être une simple coutume, cette pratique est une lame qui tranche dans la chair et l’âme, laissant derrière elle un sillage de douleurs lancinantes, de traumatismes indélébiles et de complications de santé qui volent des vies. Or, ce fléau, ancré dans des traditions tenaces, continue de défier les lois et les consciences. Pourtant, l’heure est venue de briser ce silence oppressant et de rallumer l’espoir en un avenir où les filles togolaises grandissent libres et intactes.

MGF : un mal profondément enraciné

Les MGF, acte consistant à retirer partiellement ou totalement les organes génitaux externes féminins sans raison médicale, sont une plaie béante dans plusieurs régions du Togo. Par ailleurs, dans le nord, notamment la région des Savanes, le taux atteint 7,6 %, un chiffre qui résonne comme une alarme dans le silence. Les filles, souvent âgées de 4 à 14 ans. Cependant, parfois encore nourrissons ou promises au mariage, subissent cette épreuve cruelle, où la chair est coupée et la dignité mutilée. Ce n’est pas un simple héritage culturel : c’est une violence qui marque à jamais.

La loi face à l’ombre des traditions

Depuis 1998, le Togo a brandi un bouclier juridique avec la loi n° 98-016 interdisant formellement les MGF. En 2015, un nouveau code pénal a affûté cette arme légale, punissant plus sévèrement les coupables. Mais si les textes brillent par leur clarté, leur écho reste faible face aux murailles de la tradition. En plus, dans bien des villages, on considère encore les MGF comme un passage obligé, une clé pour le mariage ou un rempart pour l’honneur familial. Cette dissonance entre la loi et les cœurs révèle une vérité criante : le changement ne s’écrit pas seulement sur le papier, il doit s’enraciner dans les esprits.

MGF: des survivantes qui défient le silence

Au cœur de cette tempête, des âmes résilientes émergent. Prenez Aminata, une femme de 38 ans originaire de Dapaong, qui, à 12 ans, a vu son innocence volée par un couteau rituel. Aujourd’hui, elle refuse de ployer sous le poids de ce passé. « Je veux que mes filles grandissent entières », confie-t-elle, la voix teintée d’une détermination farouche. Comme elle, des survivantes et des activistes se dressent, portées par des initiatives comme la campagne « Tolérance Zéro aux MGF », soutenue par l’UNICEF et l’UNFPA. En somme, ces voix sont des éclats de lumière dans l’obscurité, des guides pour un Togo libéré de ce joug.

Une mobilisation mondiale, un combat local

Le monde entier s’est juré, sous la bannière des Nations Unies, d’éteindre les MGF d’ici à 2030. Mais au Togo, l’urgence est palpable. Chaque année, des milliers de filles risquent de tomber sous cette ombre. Ainsi, la clé réside dans une synergie audacieuse : éduquer les jeunes esprits pour qu’ils rejettent la violence déguisée en tradition, engager les hommes (pères, frères, chefs) dans ce combat et offrir aux femmes des ailes économiques pour s’affranchir des chaînes sociales. En outre, des outils comme l’application « Xonam », qui permet de dénoncer les abus, sont des brindilles d’espoir dans ce brasier.

MGF : Ensemble, levons-nous !

Les mutilations génitales féminines ne sont pas une fatalité ; elles sont un ennemi que nous pouvons vaincre. Protéger les filles togolaises, c’est leur rendre leur corps, leur rire, leur avenir. Par conséquent, cela exige une mobilisation sans faille : des lois appliquées avec rigueur, des écoles transformées en remparts de savoir et de droits, des communautés prêtes à réécrire leurs récits. Ensemble, nous pouvons faire taire ce fléau et rendre aux filles la plénitude qu’on leur a trop longtemps arrachée.

Et si, un jour, sous le ciel immense du Togo, les rires des filles s’élevaient, purs et intacts, comme un chant d’aurore ? Ce jour n’est pas un mirage lointain. Il germe dans nos mains unies, dans chaque pas vers la justice, dans chaque cœur qui refuse la résignation. Pour elles, pour demain, faisons de ce rêve une terre promise.

 

CMS: un flambeau de santé s’allume dans l’ombre de Dankpen

Namon, 13 mars 2025 — En ce jour mémorable du 13 mars, la commune de Dankpen 2, nichée dans les terres septentrionales du Togo, a vu s’élever une nouvelle sentinelle de vie. Le professeur Tchin Darré, ministre de la Santé et de l’Hygiène publique, a, au nom du chef de l’État, coupé le ruban du Centre Médico-Social (CMS) Anna Maria de Namon, un édifice dont la silhouette se dresse désormais comme un défi aux aléas sanitaires qui meurtrissent la région. D’un coût avoisinant les 300 millions de francs CFA, cet ouvrage, qui conjugue construction et équipements modernes, est le fruit d’une alliance féconde entre l’État togolais et des partenaires éclairés : les ONG ADFE, Togo Nouvelles Horizons et le ministère fédéral allemand de la Coopération économique (BMZ).

Le CMS Anna Maria de Namon, inauguré par le ministre Tchin Darré à Dankpen 2 , devient un espoir sanitaire face aux défis persistantsLe CMS : un bastion né dans l’urgence

Les fondations de ce joyau, posées en novembre 2022, ont germé pour donner corps à une ambition tangible : renforcer le maillage sanitaire dans un district dans lequel la précarité des infrastructures médicales a longtemps pesé comme une fatalité. Et ce n’est pas une vaine promesse : dès janvier 2025, alors qu’une épidémie de méningite sévissait dans Dankpen, le CMS de Namon, encore en phase finale d’achèvement, s’est mué en bastion de référence, accueillant et soignant les victimes d’un fléau qui, sans cette réponse, aurait pu creuser plus profondément ses sillons de désolation. Ce baptême du feu, loin d’être une simple anecdote, confère à l’édifice une aura de résilience avant même son inauguration officielle.

Le CMS Anna Maria de Namon, inauguré par le ministre Tchin Darré à Dankpen 2 , devient un espoir sanitaire face aux défis persistantsUne cérémonie empreinte d’appels à l’excellence

La cérémonie, empreinte de solennité, a réuni un aréopage d’autorités locales, dont le gouverneur de la région, sous un ciel qui semblait saluer cette avancée. Visitant les lieux, des salles de consultation aux équipements flambant neufs, le ministre Darré n’a pas manqué d’adresser une adjuration vibrante aux acteurs de la santé : faire de ce centre un sanctuaire d’excellence. « Que l’hygiène y soit irréprochable, l’accueil empreint de cœur et l’assiduité un étendard », a-t-il martelé, posant ainsi les jalons d’une mission qui dépasse la pierre et le mortier. Car ce CMS n’est pas qu’un assemblage de murs : il est une réponse aux cris muets des mères, des enfants, des vieillards, trop longtemps privés d’un soin digne à portée de main.

Le CMS : une lueur face à un horizon incertain

Pourtant, si cette inauguration résonne comme une victoire, elle s’accompagne d’une question qui flotte dans l’air aride de Namon. Ce centre, aussi précieux soit-il, pourra-t-il à lui seul endiguer les vagues de maux qui frappent Dankpen, entre épidémies imprévues et défis logistiques ? Les 300 millions investis sont une semence généreuse, mais le sol reste vaste et les besoins, insatiables. Alors que le soleil décline sur cette journée historique, une certitude demeure : le CMS Anna Maria n’est qu’un premier pas, une lueur dans la pénombre. Quant à savoir si elle s’embrasera en torche ou vacillera sous le vent, l’histoire, seule, le dira ou peut-être l’audace des hommes qui l’écrivent.

La digitalisation au secours des vies : une révolution au Togo

Lomé, 11 mars 2025 – Dans les méandres d’un système de santé togolais en quête de renouveau, une lueur d’espoir s’allume sous l’impulsion d’une modernité bienvenue. Aujourd’hui, le Ministère de la Santé, de l’Hygiène Publique et de l’Accès Universel aux Soins (MSPS Togo) franchit un cap décisif dans la lutte contre la mortalité maternelle et néonatale.

Grâce à la numérisation des outils de collecte de données, portée par la Direction de la Santé de la Mère et de l’Enfant (DSME) et la Direction du Système National d’Information Sanitaire et de l’Informatique (DSNISI), le Togo s’engage résolument sur la voie d’une surveillance accrue et d’une réponse plus agile aux drames qui frappent encore trop de familles.

Soutenu par l’Organisation Mondiale de la Santé au Togo (OMSTogo) à travers un appui technique et financier, ce projet, bâti sur la plateforme DHIS2, incarne une promesse : celle de sauver des vies par la puissance des chiffres et de la technologie.

La digitalisation via DHIS2, soutenue par l’OMS, révolutionne la surveillance des décès maternels et néonatals au Togo pour sauver des vies La digitalisation : un défi majeur, une réponse innovante

Le Togo, comme nombre de ses voisins ouest-africains, fait face à un fléau persistant : un taux de mortalité maternelle élevé, oscillant autour de 399 décès pour 100 000 naissances vivantes selon les données de 2021, et une mortalité néonatale qui, avec 43 décès pour 1 000 naissances, reste une plaie ouverte dans le tissu social. Ces chiffres, bien que légèrement en recul, traduisent une urgence criante. Longtemps entravée par des systèmes papier laborieux et des rapports tardifs, la collecte des données sur ces décès souffrait d’un manque de réactivité, rendant les interventions souvent trop tardives pour enrayer les causes profondes.

C’est dans ce contexte que la plateforme DHIS2, déjà adoptée par plus de 80 pays pour gérer leurs systèmes d’information sanitaire, entre en scène. Cet outil numérique, flexible et robuste, permet une centralisation des données en temps réel, une analyse fine des tendances et une identification rapide des zones à risque. Sous l’égide de la DSME et de la DSNISI, les agents de santé togolais, des centres périphériques aux hôpitaux régionaux, disposeront désormais d’outils numériques pour consigner chaque cas avec précision, réduisant ainsi les marges d’erreur et les délais fatidiques.

Un partenariat au service de la vie

L’appui de l’OMS Togo n’est pas un simple geste de soutien : il s’agit d’un levier stratégique. En fournissant une assistance technique pour former les personnels et un financement pour équiper les structures, l’organisation internationale pose les jalons d’une transformation durable. Ce partenariat s’inscrit dans une vision plus large, celle des Objectifs de Développement Durable, notamment le troisième, qui vise à garantir la santé et le bien-être pour tous. En dotant le Togo d’un système de surveillance modernisé, l’OMS renforce la capacité du pays à non seulement recenser les décès, mais aussi à en décrypter les causes, qu’il s’agisse de complications obstétricales, d’un accès limité aux soins ou de pratiques culturelles à réévaluer.

Les premiers échos de cette initiative, relayés sur les réseaux sociaux par OMSTogo, suscitent un enthousiasme mesuré, mais palpable. Les professionnels de santé, souvent débordés, y voient une opportunité de mieux cibler leurs efforts, tandis que les décideurs politiques disposent désormais d’un tableau de bord clair pour orienter les investissements là où ils sont le plus nécessaires.

La digitalisation : une lueur dans l’ombre des statistiques

Si la technologie ne saurait à elle seule effacer les défis structurels (pénurie de personnel, infrastructures vétustes ou inégalités régionales), elle offre une boussole précieuse dans un paysage sanitaire parfois chaotique. La digitalisation via DHIS2 promet de raccourcir le fossé entre l’alerte et l’action, transformant des données brutes en leviers de changement. À terme, ce système pourrait devenir le socle d’une stratégie nationale plus ambitieuse, intégrant la surveillance des décès à des campagnes de prévention et à des améliorations concrètes des soins maternels et néonatals.

En somme, chaque vie sauvée sera une victoire arrachée à l’oubli. Et dans ce Togo qui ose rêver d’un avenir plus sain, la digitalisation, humble servante du progrès, murmure une vérité essentielle : derrière chaque chiffre se cache une histoire, et derrière chaque histoire, une raison de continuer à lutter.

Togo : une arche de vigilance sanitaire face aux fléaux épidémiques

Dans une époque où les crises sanitaires menacent de bouleverser les frontières entre humanité et vulnérabilité, le Togo, tel un phare spirituel, érige une forteresse de résilience contre les assauts invisibles des pathogènes. Soutenu par une manne providentielle de 14 millions de dollars du Fonds de lutte contre les pandémies, le « Projet d’éveil sanitaire » incarne une alliance sacrée entre le gouvernement togolais, les agences onusiennes (FAO, UNICEF, OMS) et une myriade de gardiens humanitaires (OIM, Croix-Rouge, société civile). En outre, ce pacte, enrichi de 5 millions de cofinancements, transcende la simple logistique pour embrasser une vocation quasi sacerdotale : sanctifier la santé publique en la rendant inviolable.

Le Togo lance le Projet d'Éveil Sanitaire avec un financement de 14 millions de dollars pour renforcer sa résilience face aux crises Projet d’Éveil Sanitaire : un territoire sous l’œil du Très-Haut épidémiologique

En premier lieu, nation-carrefour aux frontières poreuses, le Togo, tel un réceptacle de flux migratoires, subit les assauts répétés de fléaux anciens et émergents (choléra, fièvre de Lassa, Ebola), autant d’épées de Damoclès suspendues au-dessus de sa population. À cet égard, les évaluations passées, dont l’examen externe de 2018, ont révélé des brèches dans l’édifice sanitaire : systèmes de surveillance fragilisés, laboratoires aux fondations chancelantes et une main-d’œuvre en quête de sacre professionnel. Face à ces Goliaths, le projet déploie trois piliers sacrés, autant de boucliers forgés dans l’or de la coopération.

Premier pilier : la prophétie de la vigilance

Dès lors, le volet initial, porté par une trinité d’entités (FAO, UNICEF, OMS), sanctifie la détection précoce. Ainsi, la plateforme DHIS2, naguère simple outil, devient un sanctuaire numérique où convergent les données humaines et animales, transfigurées en signaux prophétiques. Par conséquent, des plans d’urgence aux points d’entrée, semblables à des liturgies protocolaires, seront gravés dans le marbre opérationnel. Qui plus est, la surveillance communautaire, guidée par l’approche Une seule santé, s’apparente à une veillée de prières laïques, où guérisseurs traditionnels et chefs religieux deviennent les clairons d’une alerte sanctifiée.

Deuxième pilier : les sanctuaires du diagnostic

Dans le même esprit, le réseau de laboratoires, autrefois dispersés, se mue en un chœur harmonieux de précision. De fait, le transport d’échantillons biologiques, désormais ritualisé par des procédures immuables, évite les profanations accidentelles. Parallèlement, la génomique, science divinatoire moderne, sera inscrite dans une stratégie nationale, tandis que la biosécurité des laboratoires devient un credo intangible. Effectivement, ces temples de la science, équipés d’instruments sacrés et de prêtres en blouse blanche, promettent de déchiffrer les énigmes des pathogènes avec une clairvoyance sans faille.

Troisième pilier : l’ordination des gardiens de santé

Ensuite, les épidémiologistes, les vétérinaires et les agents communautaires acquerront les connaissances requises pour résoudre les crises. À cette fin, par des simulations grandeur nature, comparables à des rites initiatiques, les régions et les districts apprendront à danser avec l’urgence, sans en troubler le rythme. Par la suite, cette ordination collective, soutenue par des exercices logistiques, transforme chaque acteur en apôtre de la préparation, capable de convertir l’incertitude en action méthodique.

 Projet d’Éveil Sanitaire : une synergie panthéonique

Or, sous l’égide d’un comité directeur national, assemblé de ministères (Santé, Agriculture, Sécurité) et d’autorités décentralisées, le projet transcende les clivages sectoriels. En outre, la surveillance transfrontalière, harmonisée via le Règlement sanitaire international, évoque une nouvelle internationale où le Togo et ses voisins psalmodient des mesures préventives en canon commun.

Collectif : un héritage d’immunité

En conclusion, plus qu’un simple projet, cette entreprise incarne une alliance testamentaire entre technologie et tradition, entre vigilance et foi en l’avenir. Ainsi, en érigeant des remparts sanitaires capables de défier les derniers jugements des épidémies, le Togo ne se contente pas de répondre à l’urgence, il écrit une Genèse nouvelle, où chaque citoyen devient un gardien du temple de la santé publique. Pour l’avenir, se profile une postérité où les crises, autrefois dévastatrices, se heurteront à une résilience sacralisée, fruit d’une sagesse collective aussi inébranlable qu’un cantique éternel.

 

Mô : le Togo riposte à l’épidémie de rougeole

Au cœur du Togo, dans le district sanitaire de Mô, une course contre-la-montre s’est déployée du 24 février au 1ᵉʳ mars. Objectif : enrayer une épidémie de rougeole qui, depuis janvier, menaçait les plus jeunes. Avec le soutien de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), cette campagne de vaccination ambitionne de protéger près de 2400 enfants âgés de 9 mois à 14 ans. Dès la troisième journée, les chiffres donnaient le ton : 76 % des petits ciblés avaient reçu leur dose, un élan porteur d’espoir dans cette région centrale du pays.

Au cœur de l'épidémie de rougeole dans le district de Mô, une campagne de vaccination appuyée par l'OMS au Togo offre une protection La rougeole n’est pas un mal anodin. Ce fléau viral, d’une contagiosité redoutable, peut métamorphoser une fièvre banale en un drame irréversible, surtout chez les enfants. Ses complications, pneumonies, encéphalites, frappent là où les défenses sont fragiles. Pourtant, un vaccin existe, simple bouclier d’une efficacité prouvée. Mais dans des contrées comme le Togo, où les ressources sanitaires dansent souvent sur un fil, la maladie reste une ombre persistante.

C’est dans ce contexte que le district de Mô, touché par une flambée en janvier, est devenu le théâtre d’une mobilisation exemplaire. La campagne, fruit d’une alliance entre les autorités togolaises et l’OMS, s’inscrit dans une stratégie mondiale : briser les chaînes de transmission par une immunisation massive. Car chaque enfant vacciné est une brèche colmatée dans le rempart que la rougeole tente de percer.

Une opération au cœur des villages contre la rougeole

Sur le terrain, l’effort est titanesque. Infirmiers, volontaires, chefs communautaires : tous se sont unis dans un ballet d’aiguilles et de sourires. Sous un ciel parfois implacable, ils ont sillonné les sentiers poussiéreux, frappant aux portes des cases les plus reculées. Les familles, conscientes de l’enjeu, ont répondu présentes, offrant leurs enfants à cette parade salvatrice. À mi-parcours, 76 % de couverture : un score qui galvanise, mais qui murmure aussi le défi des derniers mètres. Ces 24 % restants, souvent nichés dans des hameaux isolés ou freinés par des réticences, exigent un sursaut final.

Un combat aux enjeux colossaux

Derrière ces chiffres, c’est une bataille pour la vie qui se joue. La rougeole, malgré son vaccin, fauche encore trop de destins dans les pays à faible revenu. Au Togo, cette campagne n’est pas qu’une piqûre dans un bras ; c’est un manifeste d’espoir, un refus de baisser les armes face à une ennemie évitable. Les 76 % atteints en trois jours ne sont pas une fin, mais une promesse : celle d’aller jusqu’au bout, jusqu’à ce que chaque enfant soit hors de danger.

Une lueur pour demain

Alors que les derniers jours de la campagne s’égrènent, une question flotte dans l’air brûlant de Mô : comment transformer cette victoire en un rempart durable ? La réponse se dessine dans des programmes de vaccination pérennes, dans des écoles dans lesquelles l’on enseigne la confiance en la science, dans des communautés soudées par un même rêve de santé. Car si aujourd’hui le Togo repousse la rougeole, c’est pour que demain elle ne soit plus qu’un écho fané.

Dans cette lutte, chaque enfant vacciné est une étoile rallumée, chaque village protégé un pas vers la lumière. Le district de Mô, porté par cet élan de solidarité, écrit une page d’histoire. Et si la rougeole recule, c’est pour laisser place à une mélodie plus douce : celle des rires d’enfants libres de grandir, sous un ciel enfin apaisé.

Togo : une table ronde pour tisser un avenir plus sain aux mères et aux enfants

Lomé, 28 février 2025  – La capitale togolaise a vibré hier, jeudi, d’une nouvelle énergie, celle d’une ambition portée par des cœurs battants et des esprits résolus. Sous les auspices du ministère de la Santé, de l’Hygiène Publique et de l’Accès Universel aux Soins, une table ronde a rassemblé un aréopage de partenaires pour poser les jalons d’un tournant décisif dans la santé maternelle et infantile. Au cœur des débats : l’intégration harmonieuse des soins de planification familiale, post-partum (PFPP), de santé reproductive, maternelle, néonatale et infantile (SRMNI) et de nutrition, dans une quête ardente d’un système de santé plus inclusif et robuste.

Par ailleurs, L’événement, présidé par le Professeur Tchin Darré, a vu se croiser les regards de représentants d’institutions majeures (ONUSIDA, UNFPA, UNICEF, OMS, ONU Femmes aux côtés d’ONG et de la CEDEAO) tous réunis sous la bannière d’une communauté de pratique régionale déterminée à faire bouger les lignes. L’enjeu est de donner corps au Plan de Passage à Grande Échelle (PAGE) 2023-2027, une feuille de route audacieuse visant à fusionner ces services essentiels pour offrir aux femmes et aux enfants togolais un filet de protection sanitaire digne de ce nom.

Une trame pour conjurer les ombres

Le Togo, comme tant de nations ouest-africaines, porte encore le fardeau de statistiques qui murmurent la fragilité. Une femme sur 34 risque de perdre la vie en donnant naissance, tandis que 34 nourrissons sur 1 000 ne franchissent pas le cap des 28 premiers jours, selon des données récentes. Ces chiffres, bien que moins accablants qu’autrefois grâce à des initiatives comme le programme Wezou qui a enrôlé 575 000 femmes enceintes depuis 2021, rappellent l’urgence d’agir. Hier, les participants n’ont pas seulement scruté ces réalités ; ils ont décidé de les défier.

« Intégrer, c’est tisser une toile où aucun fil ne se rompt », a déclaré un expert de l’OMS, esquissant ainsi la philosophie du projet. L’idée est limpide : profiter des contacts prénatals et postnatals pour envelopper les mères et leurs nouveau-nés dans un cocon de soins complets, mêlant planning familial, nutrition et vaccination. Une approche qui, loin d’être un vœu pieux, s’appuie sur des pratiques à haut impact déjà éprouvées ailleurs dans la région.

Une alliance au service de la vie

La table ronde n’a pas été un simple conciliabule. Elle a résonné comme un appel vibrant à la mobilisation, un plaidoyer pour que les partenaires financiers, techniques, communautaires s’alignent derrière ce dessein commun. Le Prof Darré, dans son allocution d’ouverture, a semé une graine d’espoir : « Chaque enfant qui survit, chaque mère qui prospère, c’est un pas vers un Togo plus fort. »

En plus, les échanges ont mis en lumière des avancées tangibles. Depuis 2020, la Communauté de Pratique PFPP/SRMNI-Nutrition, soutenue par IntraHealth et l’OMS AFRO, a pavé la voie en partageant bonnes pratiques et expériences entre neuf pays francophones d’Afrique de l’Ouest, dont le Togo. Des succès, comme l’intégration des services dans des centres de santé pilotes, ont été célébrés, mais les défis, financements incertains, formation des agents, accès dans les zones reculées, ont été posés sur la table avec une franchise sans fard.

Une table ronde à Lomé mobilise les partenaires pour intégrer soins PFPP, SRMNI et nutrition, visant un système de santé togolais Une table ronde : un horizon à portée de main

Lomé a été le théâtre d’un engagement fort, bien plus que de simples discours. Le plan d’action PAGE 2023-2027, avec son objectif ambitieux de réduire la mortalité maternelle à moins de 70 décès pour 100 000 naissances vivantes d’ici à 2030, conformément aux Objectifs de Développement Durable, trace une voie claire. Les partenaires ont quitté la salle avec une mission : transformer cette vision en actes, en mobilisant ressources et volontés pour que les centres de santé, des plus modestes unités communautaires aux hôpitaux régionaux, deviennent des phares de résilience.

 

À Lomé, l’OMS mobilise experts et décideurs pour intensifier la lutte contre le paludisme via la CPS

Lomé, 27 février 2025 – La capitale togolaise a vibré cette semaine au rythme d’un appel pressant lancé par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) pour renforcer la Chimio Prévention Saisonnière du Paludisme (CPS), une stratégie clé dans la bataille contre cette maladie endémique qui continue de faucher des vies en Afrique subsaharienne. Réunis à Lomé du 25 au 28 février, experts, spécialistes, décideurs politiques, donateurs et partenaires se sont penchés sur l’évaluation des progrès réalisés et les défis à relever pour protéger les populations les plus vulnérables, notamment les enfants de moins de cinq ans, dans l’objectif ambitieux d’éliminer le paludisme d’ici à 2030.

À Lomé, du 25 au 27 février 2025, l’OMS réunit experts et décideurs pour renforcer la Chimioprévention Saisonnière du Paludisme, Une rencontre au sommet pour un bilan crucial

Par ailleurs, cet événement, organisé en collaboration avec le ministère togolais de la Santé et le Programme National de Lutte contre le Paludisme (PNLP), a rassemblé une coalition impressionnante d’acteurs engagés dans la lutte contre ce fléau. « Il est temps d’agir avec plus de détermination pour sauver des vies », a martelé un représentant de l’OMS Togo lors de l’ouverture des travaux mardi. Au cœur des discussions : la CPS, une approche préventive qui consiste à administrer des doses mensuelles de médicaments antipaludiques aux enfants pendant la saison des pluies, période où les moustiques, vecteurs du parasite Plasmodium, prolifèrent.

Le Togo, pays où le paludisme reste une cause majeure de mortalité infantile, a adopté cette stratégie depuis plusieurs années, suivant les recommandations de l’OMS émises en 2012. Dans des régions comme les Savanes, où la transmission atteint des pics saisonniers intenses, la CPS a déjà prouvé son efficacité. Des campagnes menées entre 2018 et 2023 ont permis de réduire de manière significative le nombre de cas graves, offrant une lueur d’espoir dans un combat qui semblait parfois sans fin.

Protéger les plus fragiles

Les chiffres parlent d’eux-mêmes : en 2020, l’OMS estimait que 241 millions de personnes avaient contracté le paludisme dans le monde, avec 627 000 décès, majoritairement en Afrique. Au Togo, les enfants de 3 mois à 5 ans, particulièrement exposés en raison de leur système immunitaire encore fragile, constituent une priorité absolue. La CPS, combinée à des mesures comme la distribution de moustiquaires imprégnées et la pulvérisation d’insecticides dans les foyers, vise à ériger un rempart autour de cette population vulnérable.

À Lomé, les experts ont partagé des données encourageantes issues de campagnes récentes. Dans certaines zones pilotes, la prévalence du paludisme chez les jeunes enfants a chuté de près de 40 % grâce à la CPS. « Ces résultats montrent que nous sommes sur la bonne voie, mais il faut intensifier les efforts », a souligné un épidémiologiste présent à la rencontre. Les partenaires financiers, dont le Fonds Mondial et l’UNICEF, ont été exhortés à accroître leurs investissements pour élargir la couverture géographique et atteindre les communautés les plus reculées.

Des défis persistants contre le paludisme

Malgré ces avancées, les obstacles ne manquent pas. La logistique reste un casse-tête dans des régions comme les Savanes ou les Plateaux, où les routes impraticables pendant la saison pluvieuse compliquent l’acheminement des médicaments. À cela s’ajoutent les réticences de certaines communautés, parfois méfiantes envers les traitements préventifs, et le manque de personnel formé pour administrer les doses. « Nous devons renforcer la sensibilisation et impliquer davantage les leaders locaux », a plaidé une spécialiste en santé publique, insistant sur l’importance d’une approche communautaire.

Un autre défi majeur évoqué à Lomé concerne l’évolution des résistances aux antipaludiques. Les experts ont alerté sur la nécessité de surveiller de près l’efficacité des médicaments utilisés dans la CPS, comme l’amodiaquine et la sulfadoxine-pyriméthamine, pour éviter que le parasite ne s’adapte. « Sans une pharmacovigilance rigoureuse, nos efforts pourraient être compromis », a averti un parasitologue lors d’une session technique.

À Lomé, du 25 au 27 février 2025, l’OMS réunit experts et décideurs pour renforcer la Chimio prévention Saisonnière du Paludisme, Vers l’élimination du paludisme

En plus, l’OMS ne cache pas son ambition : faire du Togo un modèle dans la région ouest-africaine en éliminant le paludisme d’ici à 2030. Cet objectif, inscrit dans la feuille de route mondiale contre la maladie, repose sur une combinaison de prévention, de diagnostic rapide et de traitement efficace. À Lomé, les décideurs togolais ont réaffirmé leur engagement, promettant d’intégrer les leçons tirées de cette rencontre dans le Plan Stratégique National 2025-2030, en cours d’élaboration.

La CPS, déjà déployée avec succès dans des pays voisins comme le Mali et le Burkina Faso, pourrait devenir un levier décisif au Togo. « Chaque enfant protégé aujourd’hui est une victoire pour demain », a déclaré un ministre adjoint à la Santé, saluant le partenariat avec l’OMS et les donateurs. Les participants ont également exploré des innovations, comme l’utilisation de drones pour livrer des médicaments dans les zones isolées, une piste qui pourrait révolutionner les campagnes futures.

Un appel à l’unité

En clôture de cette première journée, l’OMS a lancé un vibrant appel à l’unité. « La santé pour tous ne sera pas une réalité tant que le paludisme continuera de tuer nos enfants », a rappelé un haut responsable, exhortant les partenaires à redoubler d’engagement financier et technique. Alors que les travaux se poursuivent jusqu’au vendredi 28 février, Lomé se positionne comme un carrefour stratégique dans cette lutte régionale, où chaque pas compte pour arracher le Togo et l’Afrique aux griffes de cette maladie millénaire.

Dans les rues de la capitale, l’écho de cette mobilisation résonne déjà. Pour les familles des quartiers populaires de Lomé, la CPS n’est pas qu’un acronyme : c’est une promesse de jours meilleurs, loin des fièvres et des deuils. La concrétisation de cette volonté collective représente un défi majeur pour le Togo, mais sa détermination laisse entrevoir une issue favorable.

 

Un congrès d’exception pour l’avenir de la fertilité en Afrique

Lomé, 21 février 2025 – Dans une ambiance empreinte d’espoir et d’engagement, le 9ᵉ congrès du Groupe Inter Africain d’Etudes, de Recherche et d’Application sur la Fertilité (GIERAF) s’est tenu hier à Lomé. Cet événement d’envergure, officiellement inauguré par le Professeur Tchin DARRE, Ministre de la Santé et de l’Hygiène Publique du Togo, a rassemblé des membres du gouvernement, des partenaires internationaux, ainsi que des experts et des congressistes venus de divers horizons africains.

Le 9ᵉ congrès du GIERAF à Lomé, a mobilisé experts et décideurs pour transformer la prévention de l'infertilité en une stratégie innovante

« De la prévention de l’infertilité à la préservation de la fertilité » : un thème au cœur des débats

Sous le thème « De la prévention de l’infertilité à la préservation de la fertilité », les discussions ont mis en lumière l’enjeu crucial que représente l’infertilité en tant qu’obstacle majeur au droit fondamental à la procréation, un droit humain essentiel. Les intervenants ont souligné que l’infertilité, souvent ignorée dans les politiques de santé publique, freine non seulement la réalisation des aspirations individuelles, mais affecte également le tissu social et économique des communautés.

Le 9ᵉ congrès du GIERAF : des échanges riches et constructifs

Au cours de cette journée, les congressistes ont partagé leurs expériences et leurs avancées scientifiques, cliniques et technologiques en matière de prévention de l’infertilité. Les débats ont abordé divers axes :

  • La prévention précoce grâce à des campagnes de sensibilisation et des diagnostics améliorés,
  • L’innovation thérapeutique pour offrir des solutions adaptées aux contextes africains,
  • La préservation de la fertilité, en mettant l’accent sur des interventions médicales et des stratégies de soutien aux couples et aux individus.

Ce congrès a permis de créer un espace de dialogue privilégié où se mêlent préoccupations de santé publique et impératifs de droits humains. Plusieurs experts ont insisté sur l’importance de repenser les approches traditionnelles en matière de fertilité afin de mieux répondre aux besoins des populations, en particulier dans un contexte où les défis socio-économiques et environnementaux amplifient les risques d’infertilité.

Le 9ᵉ congrès du GIERAF à Lomé, a mobilisé experts et décideurs pour transformer la prévention de l'infertilité en une stratégie innovante Le 9ᵉ congrès du GIERAF : un engagement politique fort

L’ouverture solennelle du congrès par le Professeur Tchin DARRE a rappelé l’engagement ferme du gouvernement togolais en faveur d’une meilleure prise en charge des problématiques liées à la fertilité. Dans son allocution, le Ministre a déclaré :« L’accès à la procréation est un droit humain fondamental. Aujourd’hui, en réunissant chercheurs, cliniciens et décideurs, nous affirmons notre volonté de transformer les défis de l’infertilité en opportunités pour renforcer la santé reproductive et la cohésion de nos sociétés. »

Cet appel à l’action a trouvé un écho favorable parmi les participants, renforçant la conviction qu’une approche interdisciplinaire et coordonnée est indispensable pour faire face à l’ampleur de la problématique.

 

Perspectives et enjeux pour l’avenir

Au-delà des présentations et des échanges, le congrès a servi de plateforme pour définir des pistes de collaboration à l’échelle régionale. Les partenaires internationaux présents ont proposé la mise en place de programmes communs, favorisant la recherche collaborative et le transfert de technologies adaptées aux réalités africaines. La volonté d’instaurer un réseau solide d’experts et de cliniciens, capable de partager ses connaissances et ses innovations, a été unanimement saluée comme essentielle pour améliorer la prévention et la prise en charge de l’infertilité sur le continent.

Le 9ᵉ congrès du GIERAF marque ainsi une étape décisive dans la lutte contre l’infertilité en Afrique. En conjuguant l’expertise scientifique, l’engagement politique et une volonté collective de promouvoir le droit à la procréation, cet événement ouvre la voie à des solutions innovantes et durables. Alors que les défis restent nombreux, l’initiative prise aujourd’hui à Lomé incarne l’espoir d’un avenir où chaque individu pourra bénéficier d’un accompagnement de qualité pour préserver sa fertilité et, par conséquent, son droit fondamental à la vie.

Le ministre de la Santé s’engage pour revitaliser le Centre médical de Siou

Dans une gestuelle empreinte de solennité, le ministre de la Santé et de l’Hygiène publique, le professeur Tchin Darre, a récemment arpenté les couloirs du Centre médical de Siou, situé dans le district de Doufelgou. En effet, cette visite, bien plus qu’une simple formalité protocolaire, s’est muée en une véritable palette didactique sur les défis sanitaires contemporains, mêlant éloges, introspection et promesses d’actions futures.

Lors de sa visite au Centre médical de Siou, le ministre de la Santé, Professeur Tchin Darre, a loué la propreté exemplaire Centre médical de Siou : Un éden hygiénique en terre rurale

Dès son arrivée, le ministre a été saisi par l’ordonnancement méticuleux des lieux. Les allées, libres de toute entrave visuelle ou olfactive, et les espaces verts chorégraphiés comme une verdoyante symphonie, ont valu au Centre médical de Siou un éloge appuyé. « Cette propreté n’est pas une fin en soi, mais un socle éthique », a-t-il déclaré, soulignant que l’asepsie morale des pratiques devait épouser celle des murs. Pour lui, la salubrité n’est pas seulement une question de protocole, mais une allégorie vivante du respect mutuel et de la convivialité organique entre soignants et patients.

Lors de sa visite au Centre médical de Siou, le ministre de la Santé, Professeur Tchin Darre, a loué la propreté exemplaire Le Vivre-Ensemble : une pharmacopée sociale 

Lors des échanges avec les responsables locaux, le professeur Darre a distillé une réflexion sur l’alchimie relationnelle nécessaire au bon fonctionnement des structures sanitaires. Il a plaidé pour un ciment déontologique renforcé, où l’éthique professionnelle et l’empathie institutionnalisée seraient les piliers tératologiques d’un système résilient. « L’hôpital n’est pas un isolat technique, mais un écosystème humain », a-t-il asséné, appelant à une symbiose des compétences et des sensibilités.

Doléances : entre urgences et méditations stratégiques  

Les requêtes des acteurs locaux, exposées avec une franchise candide, ont trouvé écho auprès du ministre. Les responsables ont identifié la réactivation de l’unité d’ophtalmologie, mise en veille faute de moyens, comme une priorité majeure. Par ailleurs, le ministre a accueilli avec une gravité réfléchie la demande d’un groupe électrogène indispensable pour pallier les caprices énergétiques ainsi que la question épineuse du logement du médecin nouvellement affecté. « Ces enjeux ne seront pas relégués aux limbes de l’oubli », a promis le ministre, évoquant une réflexion administrative préalable à toute concrétisation.

Lors de sa visite au Centre médical de Siou, le ministre de la Santé, Professeur Tchin Darre, a loué la propreté exemplaire En quittant les lieux, Tchin Darre a laissé derrière lui un sillage d’espoir tempéré. Si son passage a révélé les failles ténues d’un système en quête d’équilibre, il a aussi mis en lumière les germes d’une renaissance sanitaire. Entre les lignes de ses promesses se dessine une cartographie d’actions futures où l’hygiène, l’éthique et l’humain devront s’accorder comme les notes d’une partition inédite.

Cette descente ministérielle, trait d’union entre le terrain et les hautes sphères décisionnelles, rappelle que la santé publique est une tapisserie en perpétuel tissage, où chaque fil technique, humain ou logistique doit trouver sa juste tension.

Une visite ministérielle au CHR de Kara

Lomé, 7 février 2025 — Dans une démarche empreinte de pragmatisme, le Professeur Tchin Darre, ministre de la Santé et de l’Hygiène publique, a effectué une visite de terrain au Centre Hospitalier Régional (CHR) de Kara. Ce déplacement, bien loin d’être une simple descente protocolaire, s’inscrivait dans une volonté manifeste d’interroger les mécanismes internes de gouvernance et d’identifier, avec les acteurs locaux, les failles structurelles entravant le bon fonctionnement de l’établissement.

Lors de sa visite au CHR de Kara, le ministre de la Santé, Professeur Tchin Darre, a engagé un dialogue direct avec le personnelUn dialogue décloisonné et proactif

Contrairement aux habituelles réunions plénières où les voix se fondent dans une uniformité feinte, le ministre a privilégié une approche individualisée. Parcourant les couloirs du CHR, il a choisi d’aller à la rencontre des différents maillons de l’institution sanitaire : chefs de services, représentants syndicaux, surveillants et autres corps intermédiaires ont ainsi eu l’occasion de s’exprimer sans filtres ni intermédiaires. Cette écoute active, articulée en séances distinctes, a permis de recueillir des doléances spécifiques, souvent diluées dans des rapports administratifs impersonnels.

Lors de sa visite au CHR de Kara, le ministre de la Santé, Professeur Tchin Darre, a engagé un dialogue direct avec le personnelUne gouvernance à réinventer

À l’issue de ces échanges francs, le professeur Darre a insisté sur la nécessité impérieuse d’une refonte des pratiques managériales. Selon lui, le CHR de Kara ne saurait pleinement remplir sa mission sans une gouvernance participative, fondée sur l’inclusion de tous les acteurs. Il a ainsi exhorté à la mise en place d’un dispositif de communication interne plus fluide, afin d’éviter les cloisonnements nuisibles et les crispations inutiles entre les différentes strates hiérarchiques.

Au-delà des recommandations classiques, le ministre a plaidé pour un esprit de cohésion fondé sur le respect mutuel, estimant que l’efficacité d’un centre hospitalier ne se mesure pas uniquement à la technicité des soins, mais aussi à la qualité des interactions humaines en son sein.

Vers un CHR de Kara plus résilient

Si cette visite ministérielle a permis d’ouvrir un canal de dialogue direct avec les acteurs de terrain, elle pose également la question de la concrétisation des engagements pris. L’amélioration du fonctionnement d’un établissement hospitalier ne peut en effet se limiter à des déclarations d’intention. La suite des événements dépendra de la capacité des parties prenantes à traduire ces orientations en actions tangibles, afin que le CHR de Kara devienne un modèle de gouvernance hospitalière efficiente.

En attendant, cette immersion ministérielle laisse entrevoir une volonté de réforme qui, si elle est soutenue par des mesures structurantes, pourrait redonner à ce centre régional une dynamique plus vertueuse.

Bassar et Niamtougou : Le ministre Tchin DARRE inspecte les chantiers stratégiques

Dans une démarche résolue pour améliorer l’accès aux soins de qualité dans les régions les plus reculées du pays, le Professeur Tchin DARRE, ministre de la Santé et de l’Hygiène publique, a effectué une tournée d’inspection dans les centres hospitaliers préfectoraux (CHP) de Bassar et de Niamtougou. En effet, cette visite, empreinte de rigueur, avait pour objectif d’évaluer l’état d’avancement des travaux de modernisation et d’extension de ces établissements sanitaires.

Le ministre Tchin DARRE inspecte les chantiers de modernisation des centres de santé de Bassar et Niamtougou pour améliorer l'accès aux soins.À Bassar, le ministre s’est particulièrement attardé sur le chantier du bloc de maternité et de néonatalogie. Cette infrastructure, une fois achevée, renforcera l’offre de soins maternels et infantiles dans cette région, où les besoins sont criants. En plus, le professeur Tchin DARRE a souligné l’importance de garantir des conditions d’accueil optimales pour les femmes enceintes et les nouveaux-nés, afin de réduire la mortalité maternelle et infantile.

Ensuite, Niamtougou, autre étape de cette tournée, offre un tableau similaire. Le CHP de cette ville est en pleine mutation. Les travaux de rénovation, qui touchent aussi bien les bâtiments que les équipements, sont d’une ampleur inédite. La construction d’une maternité moderne, couplée à l’amélioration des réseaux d’assainissement et de la sécurité des lieux, témoigne de la volonté du gouvernement de doter les populations de structures sanitaires performantes.

Bassar et Niamtougou : des exigences élevées pour des résultats durables

Tout au long de sa visite, le ministre Tchin DARRE a insisté sur la nécessité de respecter les normes de qualité et les délais impartis. Il a exhorté les entreprises en charge des travaux à redoubler d’efforts pour livrer des ouvrages durables et fonctionnels. « Nous ne pouvons nous permettre de bâtir des édifices qui se dégraderaient rapidement », a-t-il martelé.

Le ministre s’est également attardé sur les difficultés rencontrées sur certains chantiers, notamment à Niamtougou, où la résiliation d’un contrat a entraîné un retard dans l’exécution des travaux. Cette situation, qu’il a qualifiée d’« inacceptable », a mis en lumière les enjeux liés à la maîtrise d’ouvrage et à la sélection des entreprises.

Un engagement fort pour la santé des populations

En somme, cette tournée d’inspection du ministre Tchin DARRE témoigne de l’engagement du gouvernement à améliorer l’accès aux soins de santé de qualité pour tous les Togolais, y compris ceux vivant dans les zones rurales. Les investissements consentis dans la modernisation des infrastructures sanitaires sont un signal fort de cette volonté politique.

 

Djarkpanga/Tindjassé : Le ministre Darré en tournée dans le district de Mô

Djarkpanga/Togo, 3 février 2025 –Le Professeur Tchin Darré, ministre chargé de la Santé, a imprimé sa marque dans le district de Mô, arpentant les chantiers et infrastructures sanitaires avec la rigueur d’un architecte du bien-être collectif. En effet son périple, entre Djarkpanga et Tindjassé, s’est mué en une tournure symbolique, mêlant inspections techniques, hommages mémoriels et appels à l’excellence professionnelle.

Djarkpanga : un CHP en métamorphose 

À l’aube de sa tournée, le ministre a posé ses pas au Centre de Santé et de Promotion Sociale (CHP) de Djarkpanga, épicentre d’un projet ambitieux porté par le gouvernement et le partenaire allemand KfW. Les lieux, bientôt transformés par des travaux de rénovation et d’extension, verront notamment l’érection d’une maternité de grande envergure. « Ces murs renouvelés seront les gardiens d’une santé plus inclusive », a-t-il déclaré, scrutant les plans avec l’œil acéré d’un cartographe du progrès.

Le professeur Darré n’a pas manqué d’exhorter le personnel à « cultiver l’ardeur dans les prestations, car chaque geste technique est un sillon tracé vers l’amélioration des indicateurs sanitaires ». Un plaidoyer assorti d’un avertissement sans équivoque : « Les équipements neufs sont des outils précieux, non des reliques. » « Leur entretien doit être une liturgie quotidienne. »

Prof Tchin Darré, a visité le district de Mô, inspectant les chantiers de rénovation des infrastructures sanitaires à Djarkpanga et TindjasséConsultations foraines : hommage et héritage  

Par ailleurs, l’étape suivante a conduit le ministre vers un poste de consultations mobiles, initiative récente des Forces Armées Togolaises (FAT) en mémoire du feu Président Gnassingbé Eyadema. Sous des tentes dressées comme des arches de solidarité, médecins militaires et civils œuvrent côte à côte, offrant des soins primaires à une population adhérant massivement à cette « clinique éphémère ». « Ici, la mémoire d’Eyadema prend chair dans l’action sanitaire », a souligné Darré, saluant une symbiose entre devoir de mémoire et pragmatisme social.

Tindjassé : l’USP, futur phare de la maternité moderne

Le périple s’est achevé à l’Unité de Santé Périphérique (USP) de Tindjassé, où le ministre a dévoilé les contours d’un projet tout aussi structurant : la rénovation des infrastructures existantes et la construction d’une maternité aux standards contemporains, financée par la coopération allemande (GIZ) et l’ONG Plan. « Ces murs neufs incarneront la promesse d’une naissance sécurisée, d’un avenir préservé », a-t-il affirmé, insufflant une vision où technologie et humanisme se conjuguent.

Entre héritage et horizon

En somme, à travers cette visite, le Professeur Tchin Darré a tissé un récit sanitaire où l’audace des réformes côtoie le respect des traditions. Entre hommages aux anciens et investissements pour les générations futures, le district de Mô apparaît désormais comme un laboratoire de la santé de demain. Reste à observer comment ces graines de progrès, semées sous le signe de la collaboration, germeront dans le terreau des réalités locales.

 

Togo : Lancement de l’EDST-IV, une enquête cruciale pour un meilleur avenir

 Lomé, 28 janvier 2025 – Ce mardi, le ministère de la Santé et de l’Hygiène publique a vibré au rythme d’une avancée majeure pour la santé publique au Togo. En effet, sous la présidence du ministre, le professeur Tchin Darre, et en présence du secrétaire général du ministère de la Planification, du Développement et de la Coopération, M. Paneto Béguédouwé, ainsi que des partenaires techniques et financiers (PTFs), s’est tenue la première réunion du comité de pilotage de l’Enquête Démographique et de Santé au Togo, 4ᵉ édition (EDST-IV).

Lancement de l’EDST-IV au Togo : une enquête démographique et sanitaire cruciale pour orienter les politiques publiques Une enquête stratégique pour des données vitales

Par ailleurs, l’EDST-IV ne se contente pas d’être une simple enquête. Elle est une boussole, une mine d’informations destinées à transformer les politiques publiques et à orienter les décisions stratégiques en matière de santé, de démographie et de développement. Cette nouvelle édition, qui sera réalisée au cours de l’année 2025, s’inscrit également dans la continuité des éditions précédentes (1988, 1998, 2013-2014) et s’appuie sur un cadre international rigoureux, le programme Demographic Health Surveys (DHS) de l’ICF International.

À travers cette enquête, le gouvernement togolais, via l’Institut National de la Statistique, des Études Économiques et Démographiques (INSEED), entend collecter des données fiables et détaillées sur des facteurs essentiels : démographiques, socio-économiques et sanitaires. D’ailleurs, ces informations, à jour et précises, permettront de mieux cerner les défis auxquels fait face le pays, d’évaluer l’impact des politiques publiques et d’identifier les priorités pour améliorer durablement la qualité de vie des populations.

Lancement de l’EDST-IV au Togo : une enquête démographique et sanitaire cruciale pour orienter les politiques publiques L’EDST-IV : Une vision ancrée dans le décret de 2018

En plus, l’EDST-IV trouve son fondement légal dans le décret n°2018-176/PR du 10 décembre 2018, portant sur l’organisation du 5ᵉ Recensement Général de la Population et de l’Habitat (RGPH-5) et autres enquêtes connexes. Ce cadre réglementaire souligne la volonté de l’État togolais de se doter d’outils modernes et pertinents pour suivre l’évolution des indicateurs-clés du développement.

Une collaboration au cœur de la réussite

La réunion de ce jour n’a pas seulement été une présentation du projet. Elle a été un moment d’unité et de dialogue entre les acteurs nationaux et internationaux. Les partenaires techniques et financiers ont réitéré leur engagement à accompagner le Togo dans cette entreprise ambitieuse. Leur soutien, tant technique que financier, constitue un pilier indispensable pour garantir la réussite de cette enquête aux multiples enjeux.

Un impact qui dépasse les chiffres

Derrière les tableaux, les statistiques et les pourcentages, il y a des vies humaines. L’EDST-IV ne vise pas seulement à produire des données. Elle ambitionne de raconter l’histoire des communautés, d’éclairer les zones d’ombre et de donner une voix aux populations les plus vulnérables. Cette enquête est une promesse de progrès, une opportunité de combler les lacunes en matière de santé, d’éducation et de conditions de vie.

Le professeur Tchin Darre l’a souligné avec force : « L’EDST-IV est une étape cruciale pour disposer d’une base de données actualisée, indispensable pour mieux orienter nos politiques et améliorer la vie de nos concitoyens. » Ensemble, nous avons le devoir de faire de cette enquête un succès. »

Alors que l’EDST-IV se prépare à déployer ses équipes sur le terrain, l’espoir d’un avenir plus éclairé et mieux planifié se dessine pour le Togo. Les résultats de cette enquête, attendus avec impatience, seront le reflet d’une nation en quête de progrès et de bien-être pour tous.

 

Kara : inauguration du premier centre des maladies infectieuses

Le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, a marqué une nouvelle étape dans l’histoire sanitaire du Togo vendredi en inaugurant le tout premier Centre des Maladies Infectieuses (CMI) du pays, situé à Kara. En effet, cette infrastructure d’envergure, fruit d’un engagement sans faille pour le bien-être des Togolais, symbolise l’ambition nationale de renforcer la résilience face aux défis sanitaires contemporains.

Par ailleurs, cette visite présidentielle, plus qu’un geste protocolaire, reflète l’implication personnelle du chef de l’État dans le suivi des projets structurants. À travers ce déplacement, il réaffirme sa volonté de prioriser les besoins des populations en matière de santé, tout en insufflant une nouvelle dynamique aux politiques publiques axées sur la prévention et la gestion des maladies infectieuses.

Inauguré par le Président Faure Gnassingbé, le Centre des Maladies Infectieuses de Kara incarne une avancée majeure pour la santé publique Centre des Maladies Infectieuses :  une infrastructure moderne au cœur de la vision sanitaire nationale

Construit dans le cadre du Programme de Renforcement du Système Sanitaire – Santé Reproductive et Droits Sexuels (PRSS-SRDS), le CMI de Kara s’inscrit dans une stratégie nationale visant à atteindre les Objectifs de Développement Durable (ODD), notamment ceux relatifs à la santé et au bien-être. En plus, financé à hauteur de plus de deux milliards de francs CFA, ce projet a vu le jour grâce à un partenariat efficace entre le gouvernement togolais, la coopération allemande (KfW) et l’ONG Santé Intégrée, avec le soutien des donateurs américains Construction of Change.

Dotée de 43 lits et d’équipements de pointe, cette structure multifonctionnelle dispose d’une unité de soins intensifs ultramoderne, d’un service d’hospitalisation pour les cas complexes et d’une pharmacie assurant l’approvisionnement en médicaments essentiels. Outre ces services de pointe, le CMI propose des infrastructures annexes stratégiques, notamment une unité de dépistage, une buanderie, une morgue et un espace de gestion des déchets médicaux.

La santé reproductive des femmes, particulièrement celles en âge de procréer et les femmes enceintes, constitue un pilier essentiel de cette initiative. Ce choix témoigne d’une volonté affirmée d’améliorer les conditions de vie des populations les plus vulnérables, tout en renforçant l’accès aux services de santé dans les zones rurales et urbaines.

Un acteur clé dans la lutte contre les épidémies

Le CMI de Kara ne se limite pas à offrir des soins en situation normale. Il est conçu comme un pôle septentrional de gestion et de traitement des maladies infectieuses à potentiel épidémique, renforçant ainsi la capacité du pays à répondre aux pandémies et aux maladies émergentes. Sa proximité avec l’Institut National d’Hygiène (INH) de Kara garantit une synergie des compétences pour des diagnostics rapides et fiables, prérequis essentiels à une prise en charge efficace.

Cette infrastructure sanitaire de référence contribue également à la formation continue des professionnels de santé, consolidant ainsi l’expertise locale face aux défis sanitaires mondiaux.

Inauguré par le Président Faure Gnassingbé, le Centre des Maladies Infectieuses de Kara incarne une avancée majeure pour la santé publique Une initiative applaudie par tous

Professionnels de santé, partenaires au développement et populations locales ont unanimement salué l’ouverture du CMI de Kara, perçu comme une avancée majeure dans l’amélioration des conditions de vie au Togo. Lors de sa visite, le Président Faure Gnassingbé a échangé avec les médecins et les chercheurs, prenant le pouls de leurs besoins pour garantir un fonctionnement optimal de cette infrastructure.

Cette démarche, empreinte d’humanité et de pragmatisme, illustre une vision globale d’un Togo en pleine mutation, où modernité et accès équitable aux services de base coexistent harmonieusement.

Inauguration Centre des Maladies Infectieuses : un pas de plus vers un système de santé inclusif

Le Centre des Maladies Infectieuses de Kara s’ajoute aussi à une série d’initiatives ambitieuses portées par le gouvernement. Parmi celles-ci, l’implantation de neuf Centres de Traitement des Épidémies (CTE) à travers le pays, qui renforcent le maillage sanitaire national.

En inaugurant ce centre, Faure Gnassingbé envoie un message fort : le Togo est résolument tourné vers un avenir dans lequel la santé devient un droit fondamental et un moteur de développement. Ce projet, qui allie innovation et solidarité, incarne l’espoir d’un pays où chaque citoyen, qu’il vive en zone rurale ou urbaine, peut prétendre à une prise en charge médicale de qualité.

Un Togo résilient et tourné vers l’avenir

En somme, dans un contexte mondial marqué par des crises sanitaires récurrentes, le CMI de Kara représente bien plus qu’une infrastructure. Il est le symbole d’un engagement politique et collectif en faveur d’un Togo plus fort, plus résilient et prêt à relever les défis de demain. Par cet acte, le Président de la République continue de tracer une voie lumineuse vers un avenir où santé et développement ne font qu’un.

 

Alerte sanitaire : la méningite frappe à la porte de la région de la Kara

Kara, le 16 janvier 2025 – Une ombre inquiétante plane sur la région de la Kara. Le Ministère de la Santé et de l’Hygiène Publique a annoncé, hier, la détection de cas de méningite dans le district de Dankpen. Cette nouvelle, loin d’être anodine, suscite une vive préoccupation et appelle à une mobilisation générale face à cette maladie éventuellement dévastatrice.

Une riposte immédiate déclenchée

Face à cette menace sanitaire, les autorités n’ont pas tardé à réagir. En effet , des investigations approfondies sont en cours afin de recenser d’éventuels autres cas et d’assurer une prise en charge rapide et efficace. Parallèlement, des mesures d’urgence ont été déployées sur le terrain. Parmi celles-ci, à noter :

  • Le renforcement de la détection précoce :
  • L’organisation de la prise en charge dans les formations sanitaires 
  • La sensibilisation accumulée de la population aux préventives.

La méningite : une ennemie redoutable

Par ailleurs, il est crucial de rappeler la gravité de la méningite. Cette maladie infectieuse, hautement contagieuse, peut être provoquée par divers agents pathogènes, notamment des bactéries et des virus. Elle se caractérise par une inflammation des méninges, des membranes qui enveloppent le cerveau et la moelle épinière. Les symptômes les plus courants incluent :

  • une forte fièvre d’apparition brutale ;
  • des maux de tête intenses ;
  • des vomis ;
  • un raider de la bombe atomique ;
  • une sensibilité accrue à la lumière (photophobie) ;
  • Des éruptions cutanées dans certains cas.

Sans une prise en charge rapide, la méningite peut également  entraîner des complications graves, telles que des lésions cérébrales irréversibles, une perte d’audition, voire même le décès.

Appel à la vigilance et à l’adoption de comportements clés

Dans ce contexte alarmant, le Ministère de la Santé et de l’Hygiène Publique lance un appel pressant à la population. La vigilance de chacun est primordiale pour endiguer la propagation de la maladie. Il est impératif d’adopter les comportements clés suivants :

  • Se protéger du nez et de la bouche contre la poussière : L’utilisation de masques ou de foulards est recommandée, notamment lors des déplacements dans des lieux poussiéreux.
  • Se laver régulièrement les mains avec de l’eau et du savon : L’hygiène des mains est une barrière essentielle contre la transmission des infections.
  • Adhérer à la vaccination de routine du Programme élargi de vaccination (PEV) : la vaccination reste le moyen de prévention le plus efficace contre certaines formes de méningite.
  • Consultez immédiatement un professionnel de santé en cas d’apparition de symptômes suspects : une prise en charge précoce est cruciale pour limiter les risques de complications.

En somme, la situation actuelle exige une mobilisation collective. Face à la menace de la méningite, la prévention et la vigilance de chacun sont les armes les plus efficaces. Ne négligeons aucun symptôme et adoptons les mesures préventives pour protéger notre santé et celle de notre communauté.

Kara : une campagne médicale en hommage à feu Eyadéma

Kara, 14 janvier 2025 – À l’aube du 20ᵉ anniversaire de la disparition du Président Gnassingbé Eyadéma, le gouvernement togolais déploie une initiative de santé publique d’envergure : des consultations médicales gratuites offertes à la population de Kara. En effet, du 13 janvier au 8 février 2025, les locaux de Togo-fruits, situés non loin de l’ENAM Kara, se transforment en un véritable centre médical temporaire.

Par ailleurs, cette campagne, orchestrée sous l’égide du Service de santé des armées, ne se limite pas à une simple action caritative. Elle s’inscrit dans une dynamique plus profonde de sensibilisation et de promotion de la santé. En offrant des soins spécialisés, elle vise à répondre aux besoins spécifiques des habitants de Kara, souvent confrontés à des difficultés d’accès aux services médicaux de qualité.

Une démarche symbolique et pragmatique

En plus, ce geste du gouvernement résonne bien au-delà du simple cadre médical. Il s’agit d’une manière de rendre hommage à l’héritage du défunt président, considéré par beaucoup comme le « Père de la Nation ». En initiant cette campagne, les autorités cherchent à rappeler aux citoyens l’importance de la santé tout en honorant la mémoire de Gnassingbé Eyadéma.

Le message du gouvernement est clair : « Prenons soin de notre santé et honorons ensemble la mémoire du Père de la Nation. » Ce mot d’ordre invite la population à s’approprier leur bien-être tout en rendant un hommage appuyé à une figure historique majeure du Togo.

Un impact tangible pour les habitants de Kara

En outre, pour les résidents de Kara, cette campagne est une véritable bouffée d’oxygène. Elle permet à des milliers de personnes de bénéficier de consultations et de soins médicaux sans avoir à débourser un centime. Des pathologies courantes aux besoins plus complexes, les équipes médicales sur place s’efforcent de fournir des solutions adaptées et de qualité.

Au-delà des chiffres et des consultations, cette initiative est aussi une opportunité de rappeler aux populations locales l’importance d’une bonne hygiène de vie et de la prévention des maladies. En dispensant ces soins, le gouvernement espère insuffler un changement durable dans les comportements sanitaires des Togolais.

Une mémoire vivante à travers la santé

En mêlant hommage et service public, la campagne de consultations médicales gratuites à Kara transcende son aspect purement sanitaire. Elle s’impose comme un acte de mémoire vivante, un pont entre les générations passées et présentes. Pour beaucoup, c’est aussi une manière de garder vivant l’héritage de Gnassingbé Eyadéma, tout en répondant aux défis contemporains de la santé publique. Ainsi, en mettant la santé au cœur de ses commémorations, le Togo donne un sens concret à la mémoire de son ancien président, tout en regardant résolument vers l’avenir.

 

Le Ministre de la Santé en visite au centre public d’ophtalmologie de Baguida

Lomé, 9 janvier 2025 – Dans le cadre de sa tournée de suivi des infrastructures sanitaires, le Professeur Tchin Darre, Ministre de la Santé et de l’Hygiène Publique, a effectué une visite de terrain ce jeudi. La première étape de sa journée l’a conduit à l’ancien Centre Médico-Social (CMS) de Baguida, récemment transformé en Centre Public d’Ophtalmologie.

Centre public d’ophtalmologie : une infrastructure modernisée au service de la population

Lors de sa visite, le Prof. Darre a pu constater les avancées réalisées dans la modernisation de ce centre de santé, désormais spécialisé dans les soins oculaires. Ce nouvel établissement vise à offrir des services ophtalmologiques de qualité à la population, en réponse à une demande croissante de soins spécialisés dans cette région.

Accompagné d’une délégation de responsables du ministère et de représentants locaux, le ministre a parcouru les différentes installations du centre, échangeant avec le personnel sur les défis et les besoins rencontrés. Il a également salué les efforts fournis pour garantir des soins accessibles et de qualité à tous les usagers.

Le Ministre de la Santé, Prof. Tchin Darre, visite le Centre Public d'Ophtalmologie de Baguida pour évaluer les progrèsRenforcer l’accès aux soins spécialisés

Le Centre Public d’Ophtalmologie de Baguida est une illustration de la volonté du gouvernement de renforcer l’accès aux soins spécialisés. Par ailleurs,  la transformation de l’ancien CMS en un centre dédié à l’ophtalmologie s’inscrit dans une stratégie nationale visant à améliorer les infrastructures de santé et à diversifier l’offre de soins à travers le pays.

Prof. Darre a souligné l’importance de cette démarche : « La santé visuelle est un enjeu de santé publique majeur. » « En dotant Baguida d’un centre public d’ophtalmologie, nous souhaitons rapprocher les services spécialisés des populations et répondre efficacement aux besoins de soins oculaires. »

Poursuite des visites de terrain

Cette visite s’inscrit aussi dans une série de déplacements entrepris par le ministre pour évaluer les chantiers en cours et s’assurer de la bonne mise en œuvre des projets de santé publique. Prof. Darre a réitéré l’engagement de son ministère à poursuivre ces visites de terrain pour garantir un suivi rigoureux des infrastructures et des services de santé à travers le pays.

En conclusion de sa visite, le ministre a encouragé le personnel du centre à maintenir son engagement envers la qualité des soins, tout en rappelant l’importance de la maintenance des équipements et de la formation continue du personnel. Avec cette nouvelle étape franchie, le gouvernement réaffirme sa détermination à améliorer le système de santé et à garantir à chaque citoyen l’accès à des soins de qualité.

 

Santé : Le Professeur Tchin DARRE donne le ton pour 2025

Lomé, le 9 janvier 2025 – Dans une ambiance empreinte de convivialité, le ministère de la Santé a célébré lundi 6 janvier les vœux de la nouvelle année. Le Professeur Tchin DARRE, ministre de la Santé, a échangé avec les chefs de service autour des défis et des perspectives du secteur.

C’est le Secrétaire Général, Dr Kokou Marin WOTOBE, qui a ouvert les festivités en formulant les vœux de l’ensemble du personnel. Au-delà des souhaits traditionnels de santé, de paix et de prospérité, le Dr WOTOBE a tenu à saluer les récentes initiatives du ministère, notamment l’adoption d’un code vestimentaire, la lutte contre les cliniques sauvages et les projets d’amélioration des infrastructures sanitaires. Il a également appelé les chefs de service à jouer un rôle moteur dans la mise en œuvre de ces projets, en accompagnant et en encadrant leurs équipes.

En réponse, le Professeur Tchin DARRE a remercié l’ensemble du personnel pour son dévouement et a souligné l’importance de redoubler d’efforts pour améliorer la santé des populations. Il a insisté sur la nécessité de travailler avec célérité, dans le respect mutuel et de la hiérarchie, et en cultivant un esprit de collaboration.

Le ministère de la Santé au Togo célèbre la nouvelle année et fixe de nouveaux objectifs pour améliorer la santé des populations.Des défis à relever, des perspectives encourageantes

Cette cérémonie a été l’occasion de rappeler les enjeux auxquels le secteur de la santé fait face, mais aussi de souligner les avancées réalisées. Les échanges ont tablé sur la nécessité de renforcer les soins de santé primaires, d’améliorer l’accès aux médicaments essentiels et de lutter contre les maladies non transmissibles.

Le ministère de la Santé au Togo célèbre la nouvelle année et fixe de nouveaux objectifs pour améliorer la santé des populations.Le Professeur Tchin DARRE a réaffirmé l’engagement du gouvernement à investir dans le secteur de la santé et à mettre en œuvre des politiques publiques ambitieuses pour améliorer la santé de tous les Togolais.

En somme, cette journée a été l’occasion pour les acteurs de la vie de renforcer leur sentiment d’appartenance à une même équipe et de réaffirmer leur engagement commun au service de la santé publique.

 

Lutte contre le choléra au Togo : l’OMS renforce les capacités de l’aire sanitaire de Katanga

Lomé, 30 décembre 2024 –Face à la recrudescence des cas de choléra dans certaines régions du Togo, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a renforcé l’aire sanitaire de Katanga en lui fournissant un important appui logistique et médical. Ce soutien inclut la remise de cinq tentes, de cinq sacs mortuaires ainsi que des médicaments essentiels pour la prise en charge des malades.

Cet équipement vise à améliorer la réponse sanitaire en cas de flambée épidémique. Les tentes serviront notamment à installer des points de réhydratation orale dans les zones les plus affectées, facilitant ainsi une prise en charge rapide des patients souffrant de déshydratation sévère.

Une mobilisation coordonnée

Cette initiative s’inscrit dans le cadre d’une collaboration étroite entre le ministère togolais de la Santé et les Nations Unies, représentées par l’OMS. Des experts tels que le Dr Condé Siaka, Joël Anan, médecin et officier de surveillance à l’OMS, ainsi que Baylo Diallo et Barry Rodrigue ont contribué à la mise en œuvre de ce projet.

Selon le ministère de la Santé, ce soutien logistique permettra non seulement de prévenir des décès évitables, mais aussi de contenir rapidement toute propagation du choléra.

Une réponse adaptée à une menace récurrente

Le choléra reste une menace persistante dans certaines zones vulnérables du Togo, en raison de l’accès limité à l’eau potable et aux infrastructures sanitaires. Le pré-positionnement des ressources comme les tentes et les médicaments essentiels est donc crucial pour anticiper et répondre efficacement aux besoins des communautés touchées.

Le ministère de la Santé a réitéré son appel à la vigilance et à l’adoption de mesures d’hygiène renforcées, tout en saluant l’engagement des partenaires internationaux.

Avec cet appui de l’OMS, le Togo renforce sa capacité à gérer les épidémies et démontre l’importance de la coopération internationale dans la lutte contre les crises sanitaires.

Tchin Darre en mission de terrain dans la région maritime

Lomé, 24 décembre 2024 Malgré les festivités de fin d’année, le Professeur Tchin Darre, ministre de la Santé et de l’Hygiène Publique, a choisi de se rendre sur le terrain pour s’enquérir de l’état d’avancement des infrastructures sanitaires dans la région maritime. Cette visite, effectuée ce 24 décembre, témoigne de sa détermination à améliorer l’accès aux soins pour tous les Togolais.

Le Professeur Tchin Darre en visite sur les chantiers de l'USP de Lovè et du centre de santé de Badougbé. #Togo #santé #TchinDarre L’USP de Lovè : un projet phare

Le ministre a entamé sa tournée par l’Unité de Soins de Premier Recours (USP) de Lovè, un projet en construction dans le district de Vo. Sur ce chantier, il a pu constater l’avancement des travaux et a échangé avec les responsables du projet ainsi qu’avec les ouvriers.

Le Professeur Tchin Darre a souligné l’importance de cette infrastructure pour la population locale et a exhorté les acteurs à tout mettre en œuvre pour que les travaux soient achevés dans les délais impartis. Cette USP est un projet stratégique pour améliorer la couverture sanitaire dans cette zone. « Je suis convaincu que les efforts de tous permettront de la rendre opérationnelle dans les meilleurs délais« , a-t-il déclaré.

Le centre de santé de Badougbé : un maillon essentiel

Le ministre s’est ensuite rendu au centre de santé de Badougbé, toujours dans le district de Vo. Cette visite lui a aussi permis de s’imprégner des conditions de travail du personnel soignant et de recueillir les témoignages des usagers. Le Professeur Tchin Darre a félicité les équipes pour leur dévouement et a promis de renforcer les moyens mis à leur disposition pour leur permettre d’offrir des soins de qualité à la population.

Une démarche stratégique du ministre de la santé Tchin Darre

Ces visites de terrain s’inscrivent dans une démarche plus globale visant à améliorer la couverture sanitaire du pays. En se rendant sur les chantiers et dans les établissements de santé, le ministre de la Santé souhaite mieux cerner les besoins des populations et adapter les politiques publiques en conséquence. « Je mène ces visites de terrain pour mieux comprendre les réalités du terrain et cerner les défis auxquels nous devons faire face. » « C’est sur cette base que nous pourrons élaborer des stratégies efficaces pour améliorer la santé de nos populations », a expliqué le Professeur. Tchin Darré.

Les enjeux de la santé primaire

Les USP et les centres de santé jouent un rôle essentiel dans la prévention et la prise en charge des maladies. En renforçant ces structures, le gouvernement togolais vise à améliorer l’accès aux soins de santé primaires, à réduire la mortalité maternelle et infantile et à renforcer la résilience du système de santé.

En conclusion, en passant Noël sur les chantiers et dans les centres de santé, le Professeur Tchin Darre démontre son engagement sans faille pour la santé des Togolais. Le gouvernement, par ces visites de terrain, démontre sa ferme volonté de mettre en œuvre les réformes nécessaires pour améliorer le système de santé.