Jeunes ambassadeurs de la santé : mission réussie au Togo

C’est avec un esprit d’humanité et de solidarité qu’un groupe de jeunes passionnés par les soins préhospitaliers d’urgence du Cégep de Shawinigan a récemment achevé un séjour humanitaire au Togo. Ce voyage de 22 jours, qui s’est déroulé du 18 mai au 8 juin, a été une aventure enrichissante tant sur le plan éducatif que le personnel pour les dix étudiants et les deux enseignants qui y ont participé.

Un échange culturel et professionnel

Par ailleurs, Ce séjour a offert aux participants une occasion unique de s’immerger dans la chaîne préhospitalière et hospitalière togolaise. Ils ont pu contribuer à la promotion de la santé, en dispensant des formations aux professionnels de santé locaux et à la communauté, tout en se familiarisant avec les défis spécifiques aux soins de santé dans un contexte international.

Une expérience clinique enrichissante

Les étudiants ont eu l’opportunité d’observer et d’assister à la prise en charge de patients dans diverses situations, acquérant ainsi une expérience clinique précieuse. Ils ont fait face à différentes situations, du traumatisme aux soins généraux, en passant par la chirurgie mineure, la gestion des plaies et l’obstétrique.

Un engagement social durable des jeunes ambassadeurs de la santé 

Au-delà des soins cliniques, le groupe a mené des activités de promotion de la santé et dispensé des formations dans des établissements de santé. Ces initiatives visaient à renforcer les compétences locales et à encourager un développement durable. Des personnes-ressources locales ont bénéficié de formations spécifiques, garantissant ainsi la durabilité des connaissances et des pratiques mises en place.

Une contribution significative

Le groupe a également fourni des dons essentiels, tels que du matériel médical et des ressources pédagogiques. Ces contributions ont été accueillies avec gratitude et auront un impact positif durable sur la qualité des soins de santé au Togo.

Un apprentissage inestimable pour les jeunes ambassadeurs de la santé 

Par ailleurs, Cette expérience a constitué une occasion inestimable pour les étudiants et les enseignants de Shawinigan de mettre en pratique leurs compétences dans un contexte international tout en développant une compréhension plus approfondie des défis de la santé mondiale.

En somme, le département de Soins préhospitaliers d’urgence du Cégep de Shawinigan est fier de l’engagement et du dévouement démontrés par ses étudiants et ses enseignants. Ce 4e séjour à l’étranger depuis 2015 témoigne de leur volonté d’être des professionnels compétents et engagés, prêts à contribuer positivement à la société.

Togo : l’Allemagne offre 260 millions pour booster la santé

Kara, Togo – Dans un geste de solidarité internationale, la République fédérale d’Allemagne a apporté un soutien crucial au système de santé togolais en faisant un don généreux de 260 millions de francs CFA (environ 400 000 euros) au Centre des maladies infectieuses de Kara. Cette contribution témoigne de l’engagement continu de l’Allemagne envers le développement du Togo et souligne l’importance de la coopération internationale dans la lutte contre les maladies infectieuses.

Un don de l’Allemagne pour améliorer les capacités médicales

Ce don permettra donc d’équiper le centre de Kara d’équipements médicaux de pointe, notamment pour la réanimation, la stérilisation et la conservation des corps. L’infrastructure informatique et bureautique sera également renforcée pour une gestion plus efficace des services de santé. Ces améliorations permettront d’offrir des soins de meilleure qualité aux patients et de renforcer la capacité du Togo à faire face aux épidémies.

Un partenariat pour la santé

Le ministre de la Santé, M. Moustafa Mijiyawa, a salué ce geste avec gratitude, soulignant l’impact positif que ce don aura sur la lutte contre les maladies transmissibles au Togo. Il a également mis en avant l’intégration de ces équipements dans une stratégie globale de santé publique, qui comprend la prévention par la vaccination et la lutte contre des fléaux tels que le paludisme, la tuberculose et le VIH/SIDA.

L’ambassadeur d’Allemagne, le Dr Claudius Fischbach, a réitéré l’importance de la santé comme pilier fondamental du développement durable et a réaffirmé l’engagement de l’Union européenne à soutenir le Togo dans ses efforts. Cette collaboration illustre la volonté des nations de travailler ensemble pour un avenir plus sain et plus sûr pour tous.

Un réseau de centres pour une meilleure préparation

Ce don s’inscrit dans le cadre du programme ProSanté, mis en œuvre par la GIZ-Togo, qui vise à renforcer le système sanitaire togolais, en particulier dans les domaines de la santé reproductive et des droits sexuels. Conscient de l’importance de la préparation et de la réactivité face aux épidémies, le Togo a mis en place un réseau de dix centres spécialisés, dont celui de Kara, équipés pour répondre rapidement aux crises sanitaires. Ce réseau constitue un atout majeur dans la stratégie nationale de santé publique, permettant de faire face aux défis émergents et de garantir la sécurité sanitaire de la population togolaise.

Le Togo et l’Allemagne: Un exemple de coopération internationale réussie

En somme, le partenariat entre le Togo et l’Allemagne est un exemple concret de la coopération internationale en action. Ce don permettra d’améliorer considérablement les soins de santé au Togo et de sauver des vies. Il démontre également la puissance du partage des ressources et des connaissances pour promouvoir le progrès et le bien-être des communautés dans le monde entier.

Paludisme au Togo : Une campagne pour sauver les enfants

Amou Oblo, Togo – Le Togo a donné le coup d’envoi ce jeudi 30 mai 2024 d’une campagne de chimio-prévention du paludisme saisonnier (CPS) ciblant les enfants de 3 à 59 mois dans la région des Plateaux. Cette initiative, dirigée par le ministère de la Santé, coïncide avec la Journée mondiale de lutte contre le paludisme, placée sous le thème de l’égalité d’accès à la santé, à l’égalité des genres et aux droits de l’homme.

Protection des enfants togolais contre le paludisme : une initiative porte-à-porte innovante

En effet, menée sous forme de porte-à-porte, la campagne vise à protéger les enfants des formes graves du paludisme et à réduire la mortalité infantile pendant la saison des pluies, propice à la prolifération des moustiques vecteurs. Des agents de santé administreront des comprimés aux enfants sur une période de trois jours, renouvelée chaque mois pendant quatre mois, dans les régions des Savanes, de la Kara, de la Centrale et des Plateaux.

Le Dr Obou Tina Atcha, coordonnateur du Programme national de lutte contre le paludisme (PNLP), a souligné l’importance de cette campagne qui s’inscrit dans le cadre des actions préventives recommandées par l’OMS. Depuis 2012, l’organisation préconise la CPS chez les enfants de cette tranche d’âge en utilisant une combinaison de sulfadoxine-pyriméthamine et d’amodiaquine.

Le Togo, qui a enregistré près de 2,5 millions de cas de paludisme en 2022, dont un tiers chez les enfants, J’espère voir ces chiffres baisser grâce à cette stratégie proactive. En complément, le gouvernement a mis en place la gratuité du test rapide et des médicaments antipaludiques dans les centres de santé, réaffirmant également son engagement à éradiquer cette maladie qui affecte gravement la santé publique.

En somme, cette campagne marque un nouveau cap dans la lutte contre le paludisme au TOGO, démontrant que la prévention et l’accès aux soins de santé sont des piliers essentiels pour garantir l’égalité et le bien-être des enfants.

Lomé se prépare à accueillir le 23ème Forum pharmaceutique

Lomé, Togo – 27 mai 2024 – Lomé, la capitale togolaise dynamique, s’apprête à devenir le centre d’attention international avec l’organisation du prestigieux 23e Forum pharmaceutique international (FPI), qui se tiendra du 3 au 6 juillet 2024. Cet événement d’envergure, récemment inauguré, promet de rassembler une diversité de professionnels venus des quatre pièces du monde, avec une participation estimée à 1500 délégués.

Accès aux soins : un enjeu crucial pour l’Afrique

Placé sous le thème central « Accès aux soins : défis, enjeux et perspectives pour le secteur pharmaceutique », ce forum s’impose comme un appel à l’action pour lever les obstacles majeurs et explorer les opportunités futures dans le domaine de la fourniture de soins de santé. Les discussions porteront essentiellement sur la nécessité d’améliorer l’accès aux soins de santé, en particulier dans les régions où les ressources sont limitées.

Renforcer l’expertise pharmaceutique pour un meilleur accès aux médicaments

L’objectif principal est clair : renforcer l’expertise des pharmaciens sur le continent africain afin de garantir à tous les citoyens l’accès à des soins de santé de qualité, ainsi qu’à des médicaments sûrs, efficaces et à prix abordable. Le programme riche et varié du Forum comprend des débats interactifs, des conférences sur des sujets d’actualité, des symposiums spécialisés, des opportunités de réseautage et de développement professionnel continu à travers des rencontres B to B et des ateliers.

Vers des recommandations concrètes pour une Afrique en meilleure santé

Par ailleurs, l’ambition du FPI est de déboucher sur des recommandations concrètes et applicables, permettant à chaque nation de partager ses expériences et stratégies en matière d’accès aux soins. Sandouidi Alfred, le Secrétaire permanent du FPI, exprime son optimisme quant aux résultats positifs et aux directives stratégiques qui émaneront de ce forum, avec l’espoir que cela se traduira par une tangible de la qualité des soins offerts aux populations.

Engagement pour la Couverture sanitaire universelle

Cette initiative s’inscrit dans la continuité des efforts déployés par le gouvernement togolais pour réaliser la vision d’une Couverture sanitaire universelle (CSU), affirmant ainsi son engagement envers la santé et le bien-être de ses citoyens. Le FPI de Lomé s’annonce donc comme un rendez-vous incontournable pour les acteurs du secteur pharmaceutique avec des retombées attendues qui pourraient redéfinir les normes de l’accès aux soins de santé en Afrique et au-delà.

Vers une mise en œuvre optimale d’assurance maladie universelle

Lomé, le 7 mai 2024 – Les acteurs sociaux togolais se mobilisent pour affiner les stratégies d’application de l’Assurance maladie universelle (AMU), un dispositif ambitieux lancé depuis le début de l’année et qui promet un accès élargi aux soins pour tous les citoyens.

Concertation nationale pour l’assurance maladie universelle

Par ailleurs, une réunion cruciale s’est tenue ce lundi à Lomé, rassemblant les centrales syndicales dans le cadre d’une démarche collaborative. Orchestrée par le Cadre permanent de concertation bipartite (CPCB) et appuyée par le Bureau international du travail (BIT), en outre, cette assemblée vise à harmoniser les visions et à surmonter les obstacles inhérents à l’implémentation de l’AMU.

Durant trois jours, les discussions porteront sur les directives gouvernementales concernant l’AMU et les enjeux rencontrés par les partenaires sociaux. « L’introduction de cette assurance marque un changement majeur, offrant ainsi une solution courageuse à une nécessité pressante. Néanmoins, sa concrétisation nécessite une réflexion approfondie et une coordination de tous les acteurs, étant donné que son financement reste une question épineuse », souligne Yawovi Fantowou, directeur régional du travail.

En revanche , Laurent Coami Tamegnon, président du Conseil national du patronat (CNP), considère cette rencontre comme une opportunité précieuse pour aborder les défis pratiques et les potentialités offertes par l’AMU. « C’est un moment propice pour évaluer les mécanismes actuels et envisager des améliorations concrètes », déclare-t-il.

Fondé en 2020, le CPCB se positionne comme une plateforme d’échange privilégiée entre les syndicats et le Conseil National du Patronat. Sa mission est de traiter les problématiques communes ou spécifiques aux employeurs et aux travailleurs du secteur privé, jouant ainsi un rôle clé dans la dynamique sociale du pays.

ExpandPF : L’élan novateur pour la santé reproductive au Togo

Dans une démarche résolument tournée vers l’avenir, le Togo s’illustre par le lancement d’une initiative ambitieuse : le projet ExpandPF. Porté par l’Association Togolaise pour le Bien-être Familial (ATBEF) et appuyé par la Fédération Internationale pour le Planning Familial (IPPF), ce projet se donne pour mission de cerner avec précision les besoins des établissements de santé dans les districts de Kloto, Haho et Est-Mono.

Projet ExpandPF : Une quête de données pour un soutien ciblé

En effet, la semaine du 15 au 19 avril a marqué la fin d’une mission cruciale : la collecte de données dans quarante sites stratégiques. L’objectif  est d’ évaluer méticuleusement les capacités des prestataires de services et la qualité intrinsèque des services de planification familiale à long terme. Officiellement inaugurée le 26 mars 2024, cette initiative, sous l’égide du ministère de la Santé et de l’Hygiène Publique, aspire également à une compréhension approfondie des besoins réels des infrastructures sanitaires.

ExpandPF s’engage dans une approche avant-gardiste, centrée sur le changement social et comportemental. le projet ambitionne  de rendre les services de planification familiale plus accessibles aux communautés les plus éloignées. Pour cela, nous déployons des stratégies de distribution communautaire et nous adressons spécifiquement aux adolescents et jeunes adultes.

Un rapport d’évaluation pour guider l’amélioration

Par ailleurs, les données recueillies constitueront la pierre angulaire d’un rapport d’évaluation exhaustif, qui sera accompagné d’un plan d’action précis pour améliorer les services offerts. Il est important de souligner que le projet ExpandPF bénéficie d’un financement généreux de l’Agence des États-Unis pour le développement international (USAID), s’élevant à 49,5 millions de dollars.

En somme , Cette initiative s’inscrit dans une perspective de renforcement de la qualité des services de planification familiale et de santé reproductive, non seulement au Togo mais aussi dans une optique régionale élargie. À l’échelle nationale, l’ATBEF pilote ce projet d’une durée de cinq ans, de 2023 à 2028, avec la promesse d’un impact durable sur la santé des populations togolaises.

Experts Africains Élaborent des Protocoles Contre la Grippe Aviaire

Lomé, Togo —Des experts en santé de plusieurs pays africains se sont réunis à Lomé le mercredi 17 avril 2024 pour élaborer des protocoles d’enquête sur les foyers de grippe hautement pathogènes. Cette rencontre, organisée avec l’appui de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), intervient dans un contexte de menaces accrues liées aux pathogènes émergents et ré-émergents, dont la grippe aviaire.

Au cours de cette assise qui prendra fin le vendredi 19 avril, les experts évalueront la situation de la grippe aviaire hautement pathogène dans leurs pays respectifs. Ils partageront leurs expériences et examineront les outils d’investigation disponibles.

L’objectif ultime de cette réunion est l’élaboration de stratégies de lutte commune. Ces protocoles seront soumis à l’OMS en vue d’un financement. Selon Ouédraogo Romain Hilaire, chargé du bureau de l’OMS au Togo, ces mesures permettront d’améliorer les capacités de surveillance et d’intervention afin de contenir d’éventuelles épidémies sans générer de crises sanitaires majeures.

La grippe aviaire, maladie virale qui sévit chez les oiseaux, présente une mortalité très élevée chez les oiseaux d’élevage. Toutefois, certains sous-types de virus aviaire constituent désormais une véritable menace pour l’homme. Le virus H5N1, un sous-type du virus de la grippe aviaire, est l’un des plus préoccupants en raison de sa capacité à provoquer des maladies graves et hautement mortelle chez l’homme.

Bien que la transmission directe de ce virus de l’oiseau à l’homme soit rare, elle peut se produire, généralement par contact étroit avec des oiseaux infectés ou leurs sécrétions. La lutte contre la grippe aviaire implique une surveillance constante des populations d’oiseaux, des mesures de biosécurité pour prévenir la propagation du virus, et le développement de vaccins efficaces pour protéger à la fois les oiseaux et les humains.

L’AO Alliance Sensibilise à la traumatologie routière au Togo

Lomé, le 13 avril 2024 – Dans un contexte où les accidents de la route constituent la première cause de décès chez les jeunes togolais âgés de 25 à 29 ans, l’Association pour l’étude d’ostéosynthèse (AO Alliance) au Togo a pris l’initiative de sensibiliser la population aux enjeux de la traumatologie routière. Cette démarche vise à renforcer la prise de conscience et à encourager un changement de comportement chez les usagers de la route.

Journée d’information et de sensibilisation organisée par l’AO Alliance

En effet, le samedi 13 avril 2024, des professionnels des médias se sont réunis à Lomé pour une journée d’information et de sensibilisation organisée par l’AO Alliance. L’objectif était de fournir aux journalistes des notions essentielles sur la pratique et les soins en traumatologie orthopédique au Togo. Le Professeur Gamal Ayouba, médecin traumatologue et orthopédiste, a souligné l’importance de comprendre les enjeux des patients victimes de traumatisme et de fracture. Les médias ont également reçu des outils pour répondre aux problématiques liées à la traumatologie routière, y compris les sujets controversés.

Des Statistiques Alarmantes selon l’AO Alliance

Selon le Professeur Anani Abalo, président de l’AO Alliance-Togo, les chiffres sont alarmants. Environ 6 à 8 patients sur 10 conduits à l’hôpital sont des accidentés, souvent avec des blessures graves nécessitant un traitement coûteux. En outre, au cours des 6 premiers mois de l’année 2023, le Togo a enregistré 3 262 accidents de la route, entraînant 282 décès (dont 195 dus à des accidents de moto) et 4 611 blessés. Le taux de mortalité lié aux accidents de circulation dans les pays à faibles revenus est presque trois fois supérieur à celui des pays à revenus élevés.

Coûts des Soins Traumatologiques

Par ailleurs, le Professeur Gamal Ayouba a souligné que les soins traumatologiques sont coûteux. Lorsqu’une personne se blesse et a besoin d’une intervention chirurgicale, les frais peuvent s’élever à 300 000 à 400 000 FCFA. Face à cette réalité, il est essentiel de sensibiliser la population et de promouvoir des comportements responsables sur les routes.

Défis et Solutions

En plus, Les chirurgiens ont identifié plusieurs défis majeurs. Tout d’abord, le manque de personnel médical constitue un obstacle majeur. Avec seulement 23 chirurgiens traumatologues pour 8,5 millions de Togolais, le ratio est inquiétant (un chirurgien pour 369 565 habitants). De plus, il n’y a qu’un seul médecin rééducateur dans le pays, ce qui limite les possibilités de suivi post-opératoire.

Pour inverser cette tendance, l’AO Alliance Togo recommande  aussi le renforcement du patriotisme chez les professionnels de la santé, la mise en place de bourses d’études et l’amélioration des conditions de travail. Les autorités doivent également augmenter le budget de la santé, améliorer l’organisation des urgences et équiper les hôpitaux d’ambulances médicalisées.

Enfin, les complications induites par les traitements traditionnels sont un autre défi. De nombreux patients préfèrent consulter des tradithérapeutes pour des fractures, qu’elles soient ouvertes ou fermées. Sensibiliser la population à l’importance des soins médicaux appropriés est donc essentiel pour réduire les conséquences néfastes de ces choix.

 

 

Réunion virtuelle du CCIA pour la Santé au Togo

Le 11 avril 2024, sous la présidence du Professeur Moustafa Mijiyawa, Ministre en charge de la Santé au Togo, s’est tenue la première réunion ordinaire du Comité de Coordination Inter Agences (CCIA). Cette réunion, organisée en mode virtuel, a rassemblé des acteurs clés de la pyramide sanitaire togolaise ainsi que des partenaires techniques et financiers (PTFs) impliqués dans le domaine de la santé.

Principaux Points Discutés par le CCIA

  1. Introduction du Vaccin contre le Paludisme en 2025 : Le Togo a soumis une demande à GAVI pour l’introduction du vaccin contre le paludisme. Cette initiative vise à renforcer la prévention et la lutte contre cette maladie endémique dans le pays. Les participants ont examiné les modalités de mise en œuvre et les implications logistiques de cette mesure.
  2. Campagne de Vaccination contre la Rougeole et la Rubéole en 2025 : Une autre soumission auprès de GAVI concerne l’organisation d’une campagne de vaccination contre la rougeole et la rubéole en 2025. Par ailleurs, cette campagne vise à protéger les enfants togolais contre ces maladies évitables par la vaccination. Les détails opérationnels et les ressources nécessaires ont été discutés lors de la réunion.
  3. Rattrapage des Enfants Non ou Insuffisamment Vaccinés (2019-2022) : Togo a fait présenté les efforts entrepris pour rattraper les enfants qui n’ont pas reçu ou ont reçu des doses insuffisantes de vaccins entre 2019 et 2022. il a également discuté des stratégies pour atteindre ces enfants et des mesures adoptées pour améliorer la couverture vaccinale.
  4. Performances du Programme Élargi de Vaccination (PEV) en 2023 et Priorités pour 2024 : Les participants ont examiné les résultats du PEV en 2023, y compris les taux de couverture vaccinale, les défis rencontrés et les succès obtenus. Sur cette base, ils ont  identifiées les priorités pour l’année 2024 , notamment l’optimisation des campagnes de sensibilisation, la formation du personnel de santé et l’amélioration de la logistique.

En conclusion, cette réunion virtuelle du CCIA a permis de renforcer la coordination entre les différents acteurs de la santé au Togo et de définir des orientations stratégiques pour améliorer la santé publique dans le pays. Les engagements pris lors de cette réunion contribueront à la réalisation des objectifs nationaux en matière de vaccination et de prévention des maladies.

 

 

L’Énigme de l’Autisme au Togo: Un appel à la conscience collective

L’autisme, ce spectre de conditions neurodéveloppementales, affecte des individus dans le monde entier, y compris au Togo. Avec une prévalence notable, estimée à près de 200 000 cas dans une démographie de 9 millions, l’autisme requiert une attention soutenue. Hélas, l’ignorance et les stéréotypes prévalent, érigeant des obstacles insurmontables pour les personnes autistes.

Mobilisation de l’ATMM: Vers une société inclusive

En effet, face à cette problématique, l’association Autisme Togo Merveille et Mystère (ATMM) s’élève pour transformer les mentalités et apporter un appui vital aux enfants et familles affectés. Guidée par sa présidente, Akouélé KOUEVI, l’ATMM s’engage dans une lutte acharnée contre l’ostracisme social des jeunes autistes.

Ainsi, en concordance avec la journée mondiale de sensibilisation à l’autisme, l’ATMM a lancé une campagne éclairante le 6 avril à Lomé, sous le slogan poignant: “Je suis différent, j’ai besoin de vous pour m’éclore. Je dis non à l’exclusion”. Par ailleurs, l’objectif était de dissiper l’ignorance et de briser les chaînes des préjugés.

Autisme: Comprendre pour mieux accompagner

En outre , il est impératif de saisir que l’autisme n’est pas une pathologie à guérir, mais un trouble neurodéveloppemental. La docteure Rissikatou Salifou Ouro-Sama, psychologue clinicienne, insiste sur le fait que l’autisme se caractérise par un développement atypique, souvent identifié dès la petite enfance.

L’ATMM se dévoue également à déconstruire les mythes autour de l’autisme et à soutenir les parents dans l’éducation spécialisée de leurs enfants.  Des initiatives sont mises en place pour éveiller les consciences et éradiquer les idées reçues.

Un Appel à l’Action: Solidarité et éducation

L’ATMM, consciente de l’ampleur de sa mission, sollicite l’aide de tous pour éduquer et intégrer ces enfants, et pour ensuite promouvoir une prise de conscience nationale sur cette thématique essentielle.

Enfin ,  avec une sensibilisation renforcée et un soutien approprié, il est envisageable de bâtir une société plus accueillante pour les personnes atteintes d’autisme au Togo et partout ailleurs. Ensemble, œuvrons pour un monde où la différence est non seulement acceptée, mais aussi valorisée.

AFAD: L’élan humaniste au service de la maternité au Togo

Dans l’enceinte verdoyante de Kpalimé, un vent d’optimisme souffle sur les conditions de maternité. L’ONG Alliance fraternelle aide pour le développement (AFAD), en synergie avec la direction de santé maternelle et de l’enfant, a inauguré une formation dédiée à l’approche de l’accouchement humanisé respectueux et inclusif. En effet, cette démarche, d’une durée de cinq jours, s’adresse à 24 prestataires de soins de santé de la reproduction et sept points focaux, émanant des régions des Plateaux et Maritime.

Vers un accouchement célébré comme un événement heureux grâce à L’AFAD

L’objectif est clair : transformer l’accouchement en un moment de joie et de confort pour la femme. L’approche humanisée vise à instaurer un climat de sérénité où la parturiente est actrice de son accouchement, soutenue par des soins empathiques et personnalisés.

En outre , L’AFAD, consciente de l’importance de la qualité des soins médicaux, concentre ses efforts sur l’enrichissement des compétences des soignants. La maîtrise de l’accouchement humanisé respectueux et inclusif est au cœur de cette initiative, promettant une amélioration tangible de l’expérience maternelle.

Un Engagement pour la Santé Maternelle et Néonatale

Abram Agossou, directeur de la santé de la mère et de l’enfant, souligne l’importance cruciale d’humaniser les accouchements. Il a également déclaré que l’écoute et le respect des besoins des futures mères sont primordiaux pour favoriser une issue favorable tant pour la mère que pour l’enfant.

Par ailleurs, le gouvernement togolais, aligné sur cette vision humaniste, a lancé le programme Wezou en 2021. Ce programme ambitieux vise à réduire significativement la mortalité maternelle et néonatale, témoignant de l’engagement du Togo en faveur d’une maternité sereine et sécurisée.

Togo: partenariat INAM-CNSS pour l’assurance maladie universelle

Lomé, 29 mars 2024 – Dans une démarche historique, l’Institut National d’Assurance Maladie (INAM) et la Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS) ont franchi un pas décisif vers la réalisation de l’assurance maladie universelle au Togo. Une cérémonie solennelle de signature de conventions de partenariat s’est tenue à l’hôtel du 2 février, marquant le début d’une nouvelle ère dans le domaine de la santé publique togolaise.

 L'INAM et la CNSS s'unissent pour lancer l'assurance maladie universelle, marquant un tournant dans l'accès aux soins pour tous les Togolais.

Les conventions signées avec les prestataires de soins et de services de santé garantissent une prise en charge effective des bénéficiaires, qui débutera le 1ᵉʳ avril 2024. Ce partenariat stratégique vise à assurer une couverture santé complète et accessible à tous les citoyens, indépendamment de leur statut socio-économique.

L’événement a réuni les dirigeants de l’INAM et de la CNSS ainsi que des représentants éminents des professionnels de santé, tous unis par la vision commune d’une nation où la santé n’est pas un luxe mais un droit fondamental. Avec cette initiative, le Togo se positionne comme un modèle de solidarité et d’innovation dans la gestion de la santé publique en Afrique.

La mise en œuvre de l’assurance maladie universelle est une étape majeure qui témoigne de l’engagement du gouvernement togolais à promouvoir le bien-être de sa population. Elle reflète également l’aspiration à une société plus équitable où chaque individu a la possibilité de vivre une vie saine et productive.

La signature de ces conventions de partenariat est plus qu’un simple acte administratif; c’est la promesse d’un avenir meilleur pour les Togolais, un engagement envers une couverture santé universelle qui est désormais à portée de main.

 

Santé au Togo : l’Aube d’une Assurance maladie universelle

Dans une démarche résolument tournée vers l’avenir, la Caisse nationale de sécurité sociale du Togo (CNSS) a annoncé l’inauguration imminente de son programme d’Assurance maladie universelle (AMU), prévue pour le premier avril. Cette initiative marque un jalon essentiel dans la quête d’une couverture sanitaire globale et se distingue par la présentation d’un nouvel instrument technologique : une carte d’assurance révolutionnaire.

Conçue avec une puce électronique de pointe, cette carte incarne la promesse d’un accès simplifié aux services de santé, garantissant à son détenteur une prise en charge médicale chez l’ensemble des partenaires de la CNSS. Elle devient ainsi le sésame pour une multitude de services, allant des consultations hospitalières aux transactions pharmaceutiques.

Pour acquérir cette carte, les assurés doivent adopter une démarche proactive : ils doivent s’inscrire sur la plateforme numérique de la CNSS, actualiser leurs données personnelles et inscrire leurs bénéficiaires. Car bénéficier des services offerts nécessite cette action directe.

Lors d’une cérémonie symbolique, la CNSS a honoré son engagement envers la santé des travailleurs togolais en distribuant les premières cartes à des employés de diverses entreprises de renom.

Il est à noter que, Dans le cadre de cette réforme de santé publique, la CNSS prendra désormais en charge les employés et retraités du secteur privé, alors que l’Institut National d’Assurance Maladie (INAM) continuera d’affilier les fonctionnaires. Cette mesure assure le maintien de l’équité au sein du système de santé national.

Solidarité et Santé : Une Nouvelle Ère de Soins au Kpendjal

Dans le sillage du mandat social de Son Excellence Monsieur Faure Essozimna GNASSINGBE, les habitants du Kpendjal ont reçu une bouffée d’espoir et de bien-être. Du 03 au 09 mars 2024, la direction centrale du service de santé des armées (DCSSA), en partenariat avec le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), a orchestré une campagne de soins gratuits, témoignant de l’engagement continu du président pour l’amélioration des conditions de vie des Togolais.

Mandouri : épicentre de l’empathie médicale

En effet, une équipe dévouée de professionnels médicaux des Forces armées togolaises a pris ses quartiers à Mandouri, transformant la localité en un havre de guérison. En outre, leur mission est d’offrir des soins gratuits et de qualité aux personnes atteintes de maladies diverses, tout en renforçant le lien armées-nation et en unissant les efforts dans la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme.

Des soins accessibles pour tous à Kpendjal

Durant cette semaine altruiste, les médecins, infirmiers et personnels de soutien ont uni leurs forces pour fournir une panoplie de services médicaux sans frais. Des consultations aux conseils préventifs, en passant par les examens de santé et la distribution de médicaments, chaque action a été également un pas de plus vers une communauté en meilleure santé.

L’affluence record lors de l’ouverture des consultations souligne l’importance cruciale de telles initiatives pour Mandouri, souvent confrontée à des obstacles en matière de santé. Par ailleurs, ces soins gratuits apportent des solutions concrètes aux défis sanitaires de la région, offrant soulagement et espoir aux habitants.

Un engagement renouvelé pour le développement.

En collaborant avec le PNUD, les forces armées togolaises confirment leur engagement indéfectible envers le développement durable. Main dans la main avec les institutions gouvernementales et les ONG, elles continuent ainsi de protéger avec professionnalisme et dévouement l’intégrité du territoire et la sécurité des citoyens.

Vaccination au Togo : Gavi Alliance renforce son partenariat

Du 29 février au 1er mars 2024, une délégation de haut niveau de Gavi Alliance, l’organisation internationale qui soutient la vaccination dans les pays à faible revenu, a visité le Togo. M. Thabani Maphosa, directeur général des programmes pays de Gavi, a conduit la mission. Il a rencontré les autorités togolaises, les partenaires techniques et financiers, et les représentants de la société civile.

Un engagement politique de haut niveau sur la vaccination

La mission avait pour objectif principal d’obtenir l’engagement politique de haut niveau sur les réalisations et les défis du programme de vaccination au Togo, qui bénéficie de l’appui de Gavi depuis 2001. Le pays a fait des progrès significatifs dans la couverture vaccinale, avec plus de 90% des enfants qui reçoivent les vaccins essentiels contre la diphtérie, le tétanos, la coqueluche, l’hépatite B, l’haemophilus influenzae de type b, et la rougeole. Le Togo a aussi introduit de nouveaux vaccins contre le pneumocoque, la méningite, le rotavirus, et le cancer du col de l’utérus.

Un soutien aux efforts pour l’introduction de nouveaux vaccins

La mission a aussi soutenu les parties prenantes du pays dans leurs efforts pour l’introduction de nouveaux vaccins, notamment contre le paludisme, qui devrait être lancé en 2025, et contre le papillomavirus humain (HPV), qui protège contre le cancer du col de l’utérus. Ces vaccins sont des outils stratégiques pour réduire la mortalité infantile et maternelle, et améliorer la santé des populations.

Un plaidoyer pour un financement durable de la vaccination

La mission a également plaidé pour un système de financement de la vaccination durable, qui couvre les nouveaux besoins liés à l’augmentation du nombre de doses, de la diversité des vaccins, et de la complexité de la chaîne du froid. Elle a aussi encouragé le Togo à renforcer sa contribution financière au programme de vaccination, qui devrait atteindre 20% du coût total en 2027, date à laquelle le pays sortira du soutien de Gavi.

Un potentiel rôle de champion pour la reconstitution des ressources de Gavi

Enfin, la mission a préparé le pays à un engagement potentiel en tant que champion dans le cadre du processus de reconstitution des ressources de Gavi, qui vise à mobiliser au moins 7,4 milliards de dollars pour la période 2021-2025. Pour ses performances et sa gouvernance en matière de vaccination, le Togo a reçu des félicitations. Pour cela, le  pourrait jouer un rôle de plaidoyer et de témoignage auprès des bailleurs de fonds et des autres pays éligibles.

Un partenariat solide et durable pour la santé et le développement

La visite de la délégation de Gavi Alliance au Togo a été l’occasion de réaffirmer le partenariat solide et durable entre les deux parties, et de souligner l’importance de la vaccination comme un investissement rentable et efficace pour la santé et le développement.

Lomé, capitale de la vaccination en Afrique

Lomé a accueilli, mercredi 28 février, un atelier de consultation sur la stratégie de la Gavi, l’Alliance mondiale du vaccin, pour la période 2026-2030. Cette stratégie, baptisée GAVI 6.0, vise à mobiliser les partenaires de la GAVI autour de ses objectifs pour assurer un avenir prospère à chaque enfant grâce à la vaccination. La rencontre, placée sous l’égide du ministère chargé de la santé, a réuni les représentants de plusieurs pays africains, ainsi que des acteurs et partenaires de la Gavi, tels que l’OMS, l’UNICEF et la Banque mondiale.

À l'occasion de cet atelier, le TOGO a réaffirmé ses priorités en matière de vaccination pour les années à venir.

Les priorités du Togo en matière de vaccination

À l’occasion de cet atelier, le TOGO a réaffirmé ses priorités en matière de vaccination pour les années à venir. Parmi celles-ci, on retrouve le renforcement de la vaccination de routine, l’atteinte des enfants non vaccinés, la vaccination contre le papillomavirus et l’introduction du vaccin contre le paludisme (RTS, S), qui constitue une avancée significative dans la lutte contre cette maladie endémique, responsable de nombreuses morts d’enfants au Togo. Le pays compte également sur le soutien de la Gavi pour introduire d’autres nouveaux vaccins, notamment contre la COVID-19, dans le cadre de l’initiative COVAX.

Une mission de haut niveau de la Gavi au Togo

À la suite de cet atelier, le Togo reçoit la visite d’une mission de haut niveau de la Gavi, conduite par le directeur général des programmes pays de l’Alliance. Cette mission a pour but de renforcer l’engagement politique de haut niveau sur les réalisations et les défis du programme de vaccination appuyé par la Gavi, d’apporter un appui aux parties prenantes nationales dans leurs efforts pour l’introduction de nouveaux vaccins, de plaider en faveur d’un système de financement de la vaccination durable, et de préparer le pays à un engagement potentiel en tant que champion, dans le cadre du processus de reconstitution des ressources de la Gavi.

À l'occasion de cet atelier, le TOGO a réaffirmé ses priorités en matière de vaccination pour les années à venir.

Le Togo, un partenaire privilégié de la Gavi

Le Togo est un partenaire privilégié de la Gavi depuis plusieurs années. Le pays a bénéficié du soutien de l’Alliance pour l’introduction de nouveaux vaccins et pour le renforcement du système de santé, notamment de 2017 à 2021. Le pays a également reçu des financements de la Gavi pour la période 2021-2023, dans le cadre de la gestion de la COVID-19, profitant d’un fonds global de 2,4 milliards de dollars en faveur des pays membres de l’initiative COVAX. En 2023, le pays a élaboré une proposition consolidée, approuvée par la Gavi, pour la période 2024-2028.

Un partenariat inédit pour lutter contre le VIH en Afrique

 Une alliance historique  vient de se nouer entre Expertise France, l’agence française de coopération technique internationale, et ONUSIDA, le programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida. Les deux acteurs ont signé, mercredi 28 février, un accord de partenariat d’une valeur de 1,9 million d’euros, visant à lutter contre la stigmatisation et la discrimination liées au VIH dans six pays d’Afrique : le Togo, le Bénin, le Cameroun, la Côte d’Ivoire, la République Centrafricaine et le Sénégal.

La cérémonie de signature a eu lieu à la représentation permanente de la France auprès des Nations Unies à Genève, en présence des représentants des pays concernés.

Un projet axé sur les droits de l’Homme et les populations vulnérables

Selon un communiqué conjoint, ce partenariat a pour objectif spécifique de renforcer les initiatives communautaires et les cadres législatifs pour combattre efficacement le VIH. Il s’inscrit dans le cadre de L’Initiative, une facilité française complémentaire du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, gérée par Expertise France.

L’ambition est de promouvoir l’accès à des services de santé liés au VIH, respectueux des droits de l’Homme, pour les groupes vulnérables, en particulier les jeunes femmes et les filles, précise-t-on. Le projet sera piloté par le bureau régional de l’ONUSIDA pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, avec l’appui de partenaires locaux.

Une réponse adaptée aux besoins des populations les plus touchées par le VIH

La prévalence du VIH dans ces régions affecte de manière disproportionnée certaines populations, avec des taux significatifs parmi les travailleurs du sexe, les minorités sexuelles et les prisonniers, comparativement à la population générale.

Le partenariat vise donc, ont souligné les deux parties, à améliorer les réponses juridiques et sociales au VIH, à réduire les inégalités de genre et les violences basées sur le genre, et à promouvoir un cadre juridique respectueux des droits de l’Homme.

Il se concentrera surtout sur comment faciliter l’accès aux services juridiques aux populations les plus marginalisées et affectées par le VIH, y compris les travailleurs du sexe, les personnes utilisatrices de drogues, les femmes et filles vivant avec le VIH, et autres.

 

Le CNC-SS fait le point sur le secteur de la santé au Togo

Le Comité National de Coordination du Secteur de la Santé (CNC-SS) a tenu ce vendredi 23 février 2024, sa première réunion ordinaire de l’année 2024. Cette réunion, qui s’est déroulée en mode virtuel, a été présidée par le professeur Mijiyawa Moustafa, ministre de la Santé, de l’Hygiène publique et de l’accès universel aux soins.

Le secteur de la santé au Togo fait le bilan et se projette vers l’avenir

Par ailleurs, l’ordre du jour de cette réunion était sur le suivi des recommandations issues de la précédente réunion du 5 octobre 2023, ainsi que sur d’autres sujets d’actualité relatifs au secteur de la santé au Togo. Parmi ces sujets, on peut citer :

  • L’information sur le début de la mise en œuvre de l’Assurance Maladie Universelle (AMU), un dispositif qui vise à garantir à tous les Togolais un accès équitable et de qualité aux soins de santé, à travers un système de financement solidaire et pérenne.
  • Le leasing des équipements biomédicaux au Centre Hospitalier Universitaire Sylvanus Olympio (CHU SO), une opération qui consiste à louer des équipements médicaux performants et adaptés aux besoins des patients, afin d’améliorer la qualité des services offerts par cet hôpital de référence.
  • La présentation de la Stratégie nationale 2024-2027 de lutte contre les produits médicaux de qualité inférieure et falsifiée, un plan d’action qui vise à renforcer la réglementation, le contrôle et la répression des pratiques illicites qui portent atteinte à la sécurité sanitaire des populations.
  • La présentation de la stratégie nationale 2023-2026 de lutte contre le paludisme, un programme qui vise à réduire l’incidence et la mortalité liées à cette maladie, à travers la prévention, le diagnostic, le traitement et la surveillance épidémiologique.
  • La présentation du Plan de Travail et Budget Annuel (PTBA) 2024 du ministère en charge de la santé, un document qui détaille les objectifs, les activités, les indicateurs et les ressources nécessaires pour la mise en œuvre de la politique sanitaire nationale.

Présence des membres gouvernement au bilan du CNC-SS

La réunion a également enregistré la participation effective du ministre de l’Économie et des Finances, Jean-Marie Tessi, et de la représentante résidente de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) au Togo, Mme Fatoumata Binta Diallo. Ces deux personnalités ont ensuite salué les efforts du gouvernement togolais pour améliorer la situation sanitaire du pays et ont réaffirmé leur soutien aux initiatives du CNC-SS.

En somme, le CNC-SS est un organe consultatif et décisionnel qui regroupe les principaux acteurs du secteur de la santé au Togo, notamment les représentants du gouvernement, des partenaires techniques et financiers, de la société civile et du secteur privé. Il a aussi pour mission de coordonner, de superviser et d’évaluer les interventions sanitaires au niveau national.

La MUSATRAV sensibilise sur la couverture sanitaire universelle

Ce mercredi 14 février 2024, le Centre médico-social (CMS) d’Aképé a accueilli une campagne de sensibilisation sur les avancées et les perspectives en matière de couverture sanitaire universelle au Togo, organisée par la mutuelle de santé des travailleurs (MUSATRAV).

Cette campagne avait pour objectif d’informer et de sensibiliser les travailleurs et les populations sur les bénéfices de la couverture sanitaire universelle, qui vise à garantir à tous l’accès à des services de santé de qualité et à un coût abordable.

La campagne a également permis de présenter les réalisations et les défis de la MUSATRAV, qui est l’une des principales mutuelles de santé du pays, avec plus de 200.000 adhérents. La MUSATRAV offre à ses membres des prestations de santé variées, telles que la prise en charge des consultations, des médicaments, des examens, des hospitalisations, des soins dentaires, des lunettes, etc.

Des experts de la santé, des représentants de la MUSATRAV, ainsi que des témoignages d’adhérents satisfaits ont animé la campagne. Elle a suscité un vif intérêt de la part des participants, qui ont posé des questions et exprimé leurs attentes.

La campagne de sensibilisation s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de la Stratégie nationale de couverture sanitaire universelle 2020-2030, adoptée par le gouvernement togolais en décembre 2019. Cette stratégie vise à renforcer le système de santé, à améliorer la qualité et l’accessibilité des services de santé, à réduire les inégalités et les barrières financières et à promouvoir la participation des acteurs non étatiques, notamment les mutuelles de santé.

La MUSATRAV, qui est partenaire du ministère de la santé et de l’hygiène publique, compte poursuivre ses actions de sensibilisation et de promotion de la couverture sanitaire universelle dans d’autres localités du pays.